Je crois qu'on va annuler tous tes rendez-vous parce que là ... - Feat Zachary

Et oui, tu avais un rendez-vous à l'autre bout du pays, à Seattle, en fin de journée. Alors tu avais décidé de te lever tôt, pour prendre un vol, afin que tu sois la plus tranquille pour tes rendez-vous. Parce qu'en vérité, tu en avais plusieurs là-bas, pour régler quelques affaires, en rapport avec le parti collectif, des affaires pouvant être quelques peu litigieuse d'un point de vue légal alors c'est toi qui avait été choisie pour te rendre là-bas puisque tu es la juriste du parti. Oui, c'est une question de logique à vrai dire, du coup, tu avais prévu le coup. Sachant que le vol dur environ huit heures, tu avais pris le premier avion qui partait de la ville ce matin. Tu arriverais donc en début d'après-midi, sachant que le premier rendez-vous était à 18h. Cela te laisserait même le temps de faire un peu de shopping, enfin, tu verrais en fonction de ton emploi du temps. Tu comptais ne pas revenir dans la journée quoiqu'il arrive parce que bon, le trajet est quand même long. Tu resterais là-bas un ou deux jours en fonction, tu verras. Mais peut être que tu n'allais pas te rendre à Seattle, du moins pas aujourd'hui. Oui, en effet, tu étais sur le point de faire une rencontre pour le moins surprenante, une rencontre que tu pensais impossible, absolument impossible. Enfin, pour le moment, tu ne t'en doutais pas. Tu venais une dernière fois de regarder le contenu de ta valise, et ton bagage à main contenant ta tablette professionnelle, enfin, celle te servant pour le parti collectif, parce que tout ce dont tu avais besoin se trouvait dessus. Elle était bien chargée, tout comme ton téléphone, parce qu'on ne sait jamais, si ta batterie est déjà dans les choux, cela pourrait poser problème. Bref, tu avais pris deux tenues de rechange, une que tu porterais une fois les affaires pour le parti réglé, et l'autre en cas de problème avec la première tenue, parce qu'on ne sait jamais vous savez. Il suffit d'un accident, et puis, le blanc c'est salissant, n'est ce pas ? Tu arrivais donc une bonne heure avant le départ de ton vol, tu allais inscrire ta valise pour le vol. Tu étais en train d'écouter ta messagerie, on t'avait laissé un message, c'est alors qu'en te retournant, tu crus avoir une vision. Elle semblait si forte que tu en lâchas ton téléphone qui arriva sur le sol, ton visage étant stupéfié, mais tu ne savais pas comment réagir. Est ce que tu rêvais, ou bien ...

Ce visage, là-bas dans la foule, n'étais-ce pas lui, ton frère ? Cela y ressemblait, d'autant plus que la personne sembla également te voir, et qu'elle en fut aussi surprise que toi, si ce n'est peut être plus. Comment étais-ce possible ? Étais-ce vraiment lui ? Non, non cela ne pouvait pas être lui. C'était une personne qui lui ressemblait juste un peu. Pourtant, il vient vers toi, plus rapidement que tu ne le voudrais, trop vite, tu n'as pas le temps de t'y faire dans ta tête. Tu ne sais pas quoi faire. Faudrait-il que tu fuis loin d'ici ? C'est ce que tu vas faire, n'est ce pas ? Tu es sur le point d'embarquer pour Seattle. Tu seras bientôt loin de ce visage si familier que tu as enterré dans cette tombe, il y a maintenant trop de temps. Pourtant, dans ta tête, de nombreux souvenirs remontent rapidement, de bons souvenirs parce que tu as toujours été proche de Zachary, mais c'est sa tombe qui te revient en tête, cette tombe que tu vas voir si souvent, cette tombe. Et en voyant cette tombe, tu penses à ce renard des neiges, à cet animal aussi atypique dans ce coin de la ville dans ce coin des États-Unis même. Tu repenses à tellement de choses, au fait que tes pères se sont déchirés à cause de sa mort. Ton téléphone est au sol, tu ne sais pas encore vraiment dans quel état il se trouve mais tu t'en fiche, là tout de suite. Tu ferme alors les yeux, tu te dis que cette vision cauchemardesque disparaitra, même si au fond, tu ne sais pas si elle est si cauchemardesque que ça. Tes yeux sont fermés quand tu sens cette main sur ton visage, et les simples paroles d'une salutation. Tu fermes les yeux, tu t'imagines dans un autre contexte des années avant, mais ça ne prends pas. Tu verses pourtant une larme, puis une deuxième, une de chaque côté. Ton frère se tient en face de toi, mais il est mort, pourtant, il est bien là, mais il est mort, pourtant il est devant ta face. Tu te décide alors à ouvrir les yeux au bout de ces quelques secondes. Tu le reconnais, c'est bien lui, son timbre de voix, sa douceur, mais tu n'arrives pas à y croire. Tu ne le salues pas, tu te dis que tu as affaire à un imposteur, pourtant dès qu'il t'a vu, il a eu la même réaction que toi. Tu décide donc de lui poser une question, une question solennelle, une question où il est le seul à avoir la réponse, parce que c'est un secret que vous aviez gardé tous les deux, rien que tous les deux. Tu soulève ta manche gauche, et tu lui montre cette petite cicatrice.

" Comment me suis-je fais ça ? Quand est ce que c'était ? Où est ce que nous étions ? "

Bon d'accord, tu lui pose en vérité trois questions, et il n'a pas droit à l'erreur, il ne peut pas se tromper, il n'a pas pu oublier ce moment là. Ce moment où tu as failli faire une bêtise parce que tu avais trop bu, que tu étais jeune, et que lui aussi l'était mais que ce soir là, il était sobre. Vous n'en avez jamais rien dit à vos pères, parce que jamais vous n'auriez dû vous trouver dans ce lieu là. Jamais tu n'aurais du boire autant, jamais. Tu avais cassé ton verre de champagne, et pour t'amuser, tu t'étais enfoncé un bout de verre dans le bras et le sang avait coulé, un peu trop. Zachary avait été là, pour panser cette plaie et te sortir de cette boite de nuit alors que vous étiez là grâce à de fausses cartes d'identité. C'était il y a sept ans maintenant, tu avais à peine 18 ans, il en avait 17 ... Il t'avait raconté cet incident quand tu avais été plus sobre, quelques heures après. Cela avait été un secret, personne n'en avait jamais rien su, alors s'il était un clone ou un imposteur, il ne s'en souviendrait pas, il ne l'aurait tout simplement jamais su.

Comment étais-ce possible ? Comment étais-ce possible ? Tu n'en croyais pas tes yeux, il lui ressemblait tellement, mais tellement. Tu voulais y croire, mais ton esprit trop rationnel lui n'y arrivait pas. Alors tu avais opté pour la seule solution qui te semblait envisageable. Tu allais lui demander quelques choses que seul le vrai Zachary pourrait savoir. Il n'y avait que lui. Cette cicatrice, d'où venait-elle ? S'il te répondait, tu savais que tu aurais à faire au vrai Zachary Stevenson. Tu n'arrivais pas à y croire, pourtant, lorsqu'il commença à te répondre à donner son explication, tu sentais les larmes monter de plus en plus en toi. C'était bien lui, mais comment étais-ce possible ? Pourquoi ne s'était-il pas manifesté après les attaques ? Pourquoi était-il resté dans son coin ? Pourquoi n'était-il pas venu vous revoir ? Pourquoi ? Et encore, votre rencontre d'aujourd'hui ne semblait pas être planifiée, elle était avant tout dû au plus grand des hasards. Mais il faut croire que le hasard fait bien les choses quand même, n'est ce pas ? Plus il parlait, plus tu avais envie de pleurer. Pourtant, il y avait tellement de questions qui se bousculaient dans ta tête. Tu savais pourtant que tu n'avais pas grand chose à dire, que tu avais juste à l'écouter, qu'il répondrait à la plupart de celles-ci. Il était comme ça ton petit frère, il te comprenait, très souvent. Pourtant, là, c'est toi qui ne comprenait pas pourquoi il n'était pas revenu avant. Vous étiez en plein milieu de l'aéroport, les gens devaient vous trouver un peu bizarre, peut être t'avaient-ils reconnus d'ailleurs, parce que tu es un visage assez connu. Mais tu discutais avec ton frère alors personne ne t'abordais. Tu récupérais machinalement ton téléphone qui avait chuté sans gravité par terre, avant donc de te mettre dans un coin un peu plus discret pour lui parler.

" Comment est ce possible ? Pourquoi est ce que tu n'es pas revenu avant ? Pourquoi tu as attendu tout ce temps ? Nos pères sont au courant ? "

Oui, tu savais qu'il allait répondre à tout cela, mais tu n'avais pas pu t'en empêcher. Tu voulais savoir, tu voulais avant tout comprendre alors que tu tentais de t'essuyer le visage. Ton maquillage avait coulé sur ton visage, tu ne ressemblais plus à rien pourtant, tu étais heureuse de le retrouver, même si au fond de toi, cela te faisait peur.

Que dire ? Tu lui avais posée ces questions, un peu sèchement alors que pourtant ton coeur s'était brisé, encore plus que lorsque tu avais appris sa mort. Ton coeur s'était éparpillé dans ta poitrine, dans le restant de ton corps. Tu attendais ces réponses et lorsqu'il ouvrir à nouveau la bouche, ton coeur se serrait, tes yeux se remplissaient de larmes. Ton frère que tu pensais mort ne l'était pas, et bizarrement, cela te faisait clairement très peur. Tu avais peur, tu savais très bien pourquoi tu avais peur, mais tu ne voulais pas te l'admettre. Tu avais une réunion important dans quelques heures, mais suite à ce revirement de situation, tu allais être bien incapable de faire quoique ce soit. Le hasard semblait te jouer un bien vilain tour, mais tu te concentrais sur sa voix, sur ce qu'il était en train de te dire, de t'avouer à propos de ce qu'il lui était arrivé. Et cette histoire, cette histoire, tu la détestais. Si tes oreilles avaient pu saigner, elles l'auraient fait sans doute tellement cela était insoutenable pour toi. Tu ne savais pas quoi en penser, si tu le préférais vraiment comme c'était le cas jusqu'à présent, ou si tu étais heureuse de le revoir sachant que le Zachary en face de toi n'était plus le même Zachary que tu avais connu. Mais ce n'était pas sa faute, non, c'était la faute d'HYDRA, le nouvel ennemi à abattre à tes yeux. Tu connaissais un peu l'organisation à travers ce que Black Widow avait mis à jour avec la chute du SHIELD. Visiblement, l'organisation était loin d'avoir dit son dernier mot, mais toi, oui toi, tu les feras tomber, tu en faisais le serment à l'intérieur de ton corps, de ton esprit, de ton coeur. Si HYDRA n'avait pas volé Zachary, il aurait sans doute été retrouvé ce jour là et même s'il avait été en mauvais état qu'il se serait retrouvé tétraplégique ou quelques choses comme ça, tu n'aurais pas eu à subir la perte de ton frère bien aimé. Mais ce n'était que la première partie de l'histoire, car la suite allait finir par te bouleverser complètement, parce que si c'était la faute d'HYDRA, c'était aussi en partie votre faute, à Miles, à Maxwell, à toi Gabrielle. Il avait su pour le divorce de vos paternels, et puis il t'avait vu toi, au cimetière, ne train de pleurer sur sa tombe le coeur déchiré dans ta poitrine. Tu t'en es voulu. Peut être que s'il ne t'avait pas vu ce jour là, ou les autres jours, peut être qu'il serait venu te parler plus tôt, peut être que tu n'aurais pas eu à attendre si longtemps son retour, peut être qu'aujourd'hui serait un jour différent, peut être que ... Mais tu te revoyais devant sa tombe, les larmes coulant sur tes joues comme à l'instant même. A chaque fois que tu te rendais sur cette tombe tu pleurais, quelques larmes si tu avais un bon moral, beaucoup plus si le moral était en berne et c'était souvent le cas puisque tu venais sur cette tombe pour en retirer de la force, pour avoir la force de continuer ce combat que tu menais avec tes paternels pour le parti collectif. Tu le laisse continuer son récit, il te dit qu'il ne se sentait pas le droit de revenir dans nos vies. Mais pourquoi avait-il jugé cela préférable à sa mort ? Il n'avait pas le droit d'agir de la sorte. Pourquoi ! Pourquoi ? Tu te sentais trahie à quelques parts. Il savait très bien qu'il aurait pu revenir plus tôt dans vos vies, il savait qu'il aurait pu faire en sorte que cette famille reste soudée autour d'un même but. Il te disait donc que seul Miles était au courant, et toi maintenant, mais qu'il avait peur de la réaction de Maxwell et tu pouvais le comprendre. Quand tu compris qu'il avait fini de te parler, tu n'as pas pu retenir ce camouflet sur sa joue droite. Ta main est partie toute seule, parce que tu avais encore en travers de la gorge certains de ces propos. Tu tentais d'essuyer cependant tes larmes, pour lui parler plus en douceur, comme si finalement tu parlais à ton frère perdue depuis trop longtemps. Tu t'excuse pour la gifle, et tu le prends dans tes bras un instant. Tu t'écarte de lui pour lui dire ce que ton coeur te dictais de lui dire.

" Excuse moi pour la gifle, mais je suis désolé, tu l'as mérité. Pourquoi as-tu jugé bon de ne pas revenir dans nos vies plus tôt ? Pourquoi tu n'es pas venu me voir quand j'étais devant ta tombe en train de pleurer toutes les larmes de mon corps ? Pourquoi tu ne t'es pas senti le droit de revenir ? Pourquoi ? N'est ce pas à nous d'en juger après tout ? En tout cas, tu peux être sûr que nous allons mettre HYDRA en pièce ! Ils doivent payer pour ce qu'ils t'ont fait, ce genre de dérives ne peuvent plus durer, c'est absolument inadmissible. "

Tu lui posais encore des questions, mais tu ne savais même pas si tu voulais vraiment la réponse à vrai dire. Ces questions étaient presque des questions de rhétorique. Une chose était claire dans ton esprit : détruire HYDRA, et tu savais que tu allais pouvoir utiliser une arme en ta possession pour ça : ARES.

Tu n'avais pas pu retenir ta main même si tu l'avais aussitôt regrettée. Tu ne pensais plus pouvoir le retrouver en vie et finalement, cela avait été le cas et après ce qu'il t'avait dit, tu lui avais mis une gifle. Quelle soeur ingrate tu pouvais être, mais seulement voilà, tu venais de lui poser d'autres questions encore et il allait t'apporte d'autres réponses et tu n'étais pas certaines qu'elles allaient te plaire. Mais tu ne pouvais pas rester comme ça sans savoir, sans comprendre. Si tu avais été à sa place, tu serais revenue tellement vite vers ta famille, tu serais revenue vers ton frère et tes paternels, seulement, tout ne semblait pas être aussi simple que ça pour Zachary.

" J'aurais pu m'abstenir mais c'est parti tout seul, comme un réflexe inconditionné ou presque. "

Puis, il se mit à répondre à tes questions, te disant qu'il avait eu peur de revenir vers vous alors que vous l'auriez accueilli les bras ouverts, clairement. Du moins en théorie, parce qu'il te parla d'un animal qui était là, à proximité de toi alors qu'il n'aurait pas du être là. En effet, l'espace d'un instant, un animal te revint en mémoire et Zachary se changea en cet animal l'espace de quelques instants seulement avant de revenir lui-même. Ainsi, il était là, mais pourquoi ne s'était-il pas changé en humain pour te parler ? Cela tu ne le comprenais pas vraiment, parce que cela t'aurait fait tellement plaisir de le voir ainsi. Et la suite de sa réponse ne te fit pas comprendre d'avantage pourquoi vous auriez peur de lui. N'était-il pas ton frère, le fils de Milo & Maxwell ? Si toujours et même s'il était un peu différent, qu'il était devenu ce que vous n'aimiez pas, il n'en restait pas moins un membre de la famille.

" Tu mériterais une autre baffe pour avoir penser de la sorte. Pourquoi est ce que l'on devrait te repousser ? Parce que nous sommes membres du parti collectif ? Parce que nous voulons que les personnes plus qu'humaines soient repérables ? Ce n'est pas parce qu'HYDRA t'a donné la possibilité de te transformer en renard des neiges que tu n'es plus mon frère. Même si je n'aime pas ce genre de dérive, loin de là, tu n'en reste pas moins mon frère tu sais, tu resteras quoiqu'il advienne au fond de mon coeur. "

Et tu ne pouvais retenir de nouvelles larmes en le prenant dans tes bras. C'est vrai, tu n'aimais pas ce qu'il était devenu, mais s'il se faisait recenser et qu'il n'abusait pas de cette capacité, il serait toujours ton frère, leur fils. Cela ne devrait rien changer à ce qu'il est, non. Mais HYDRA devra payer, on ne s'amuse pas avec les gens de la sorte sous peine qu'ils soient mourant. On ne joue pas avec la vie des gens comme ça, c'est inacceptable. Tu en parlerais à Milo, et tu en parlerais à Maxwell quand il sera au courant puisque ce n'était pas encore le cas. Je ne savais pas le traitement qu'il allait lui réserver, mais sans doute serait-il le plus hostile à la nouvelle nature de son fils biologique.

Tu ne t'étais pas attendue à une telle nouvelle. Si on t'avait dit ce matin que tu allais croiser ton frère officiellement décédé à l'aéroport de la ville, tu n'y aurais pas cru une seule seconde, pourtant, c'était ce qui était en train de se produire, et tu pleurais à chaudes larmes, tellement tu étais finalement heureuse de ce revirement de situation. Bien entendu, ce qu'il était devenu ne te plaisait pas, ces propos aussi, ne te plaisait pas trop. Pourquoi est ce qu'il avait du se sentir indigne de vous revoir ? N'est ce pas ton frère, c'est le sang de vos pères qui coulent dans vos veines ? Si, alors tu ne comprenais pas. Certes, il y avait eu le parti collectif, mais cela n'aurait rien du changer, un frère reste un frère quoiqu'il arrive. Il te dit donc qu'il allait se faire recenser qu'il serait donc en accord avec la loi, et qu'il ne risquait donc plus grand chose si ce n'est de la surprise de la part de certains. Tu ne savais pas comment tu allait gérer cette information médiatique. Tout le monde savait que le clan Chapman/Stevenson avait perdu un fils, un frère. Alors qu'en serait-il lorsque son existence sera connue des médias ? Tu ne savais pas où il avait rencontré votre premier père, mais là, c'était un lieu public. Peut être que l'information était déjà sur le net, comme quoi Gabrielle Chapman s'était faite agressée par un homme ressemblant trait pour trait à son frère aujourd'hui décédé. En tout cas, ce sera une bonne chose qu'il se fasse recenser, tu aurais l'esprit plus léger même si tu savais que tu allais y penser durant les jours à venir. Il te fit t'asseoir comme pour mieux encaisser le choc te demandant de tes nouvelles, mais si le renard des neiges te suivaient de temps en temps, il devait bien savoir ce qui se passait dans ta vie, n'est ce pas ? Que lui dire donc ?

" Je ne sais pas quoi te dire. Tu sais que depuis ta mort, enfin depuis le jour de ta disparition, ça a été difficile pour nous. Nos pères se sont déchirés, et je dois t'avouer que j'ai eu du mal à faire mon deuil. Je crois que tu as pu le voir en me voyant devant ta tombe. Plus rien n'a jamais été pareil, et puis il y a eu le parti collectif. Et puis, tu es là devant moi, je n'arrive pas à y croire. "

Oui, tu as encore du mal à réaliser, mais ce n'est pas un clone, c'est bien ton frère, tu en es plus que certaine, tu as pu le lire dans son regard. Tu lui a posé cette question piège, mais il y a répondu avec brio, sinon, s'il n'avait pu répondre, tu ne sais pas ce que tu aurais fait, mais sans doute que tu ne l'aurais pas cru. Tu aurais cru en un clone ou quelques choses comme, présent pour te torturer mentalement, plus que de raisons. Vos mains se touchèrent comme si finalement, tu fuyais son regard et que par ce stratagème, il voulait te dire quelques choses. Il avait peur de revoir Maxwell, il avait peur de ce moment là qu'il n'avait pas encore fait. Et tu le comprenais largement. Si tu aimais tes pères, Well's était sans doute celui qui avait été le plus affecté par la mort de Zachary.

" Je ne sais pas, mais de toute évidence, il faudra que tu passes par là. Tu veux que je vienne avec toi ? Même si je suis là, je ne sais pas si cela se passera mieux, parce que je le connais. Avant de te faire un temps soit peu confiance, il va te questionner, il va vouloir savoir si tu es vraiment son fils ou non. Ce sera dur, mais je pense qu'après tout ce que tu as pu traverser, ce ne sera pas une épreuve si difficile. Il te suffira d'encaisser les premiers coups sans broncher et ça ira. "

Mais tu ne pouvais pas être certaine de ce qui allait se passer, non, tu ne pouvais pas prédire la réaction de votre père, pas complètement, il y avait une part d'imprévisibilité que tu ne pouvais pas maitriser, sans doute que c'était ce qui faisait le plus peur à Zachary.