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 The frozen world [Søren & Robbie]

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MessageSujet: The frozen world [Søren & Robbie]   The frozen world [Søren & Robbie] EmptySam 28 Jan - 20:15

The frozen world
“Søren Bergqvist & Robert Aylen”
Un désert de neige et de glace à perte de vue. La région où je me trouve est géographiquement plate, une immense plaque de glace à peine affectée par les mouvements de la terre sous elle, à un peu plus d’un kilomètre de profondeur. Au loin se dessine une bordure de montagnes blanches aux pics acérés. C’est plutôt à l’est que je me rends, vers une autre série de montagnes arrondies par un courant de vent puissant en provenance de l’océan à des kilomètres de là. C’est un endroit particulièrement froid à ce qu’on dit, exposé aux éléments et à l’austérité des lieux. Peu d’homme s’aventurent ici sans raison. Tout simplement parce que bon nombre d’entre eux ne survivent pas très longtemps dans cette partie du monde. L’Antarctique m’est pourtant familier, c’est ici que j’ai vécus deux ans après les attaques contre Melbourne, ancienne ville prestigieuse du continent australien. Avant les révolutions, je me portais volontaire pour compléter les équipages des navires de transport en direction de cette terre de glace. J’ai toutefois vécue dans la seule civilisation établie sur le continent, une ville d’à peine cinq mille habitants à Cap Adare. Des scientifiques autrefois, des pêcheurs et des explorateurs fous aujourd’hui. Cet endroit vibre d’une façon particulière, un monde isolé de tous les autres. Pourtant, la solitude ne se ressent pas là-bas. Les gens qui y vivent savent comment fêter et endurer les caprices de l’environnement qui les héberge. Cette ville, je l’ai quittée il y a soixante jours aujourd’hui, afin de me rendre à l’autre bout du continent. Cette fois, je ne suis pas ici par choix. On m’a envoyé trouver quelque chose de particulièrement dangereux et important. L’appel du devoir m’a conduit à accepter, sans parler du couteau sur ma gorge. Il s’agit d’un Artéfact magique dont l’origine précise est incertaine. Selon la croyance populaire, il serait d’Asgard. Mais personnellement, je n’y crois pas trop. Ce genre d’objet est bien trop changeant pour appartenir à un peuple aussi attaché aux traditions. Les Asgardiens peuvent en avoir eu la garde à un moment donné de notre histoire, mais s’il s’est retrouvé sur Terre, caché au cœur de l’Antarctique, c’est qu’on l’a forcément dérobé. Qui de mieux que ses véritables possesseurs pour faire une chose pareille ? Peu importe, ma mission ne change pas que se soit le cas ou non. Je suis l’une des seules personnes en cette Terre pouvant toucher à l’Artéfact sans risque d’être posséder par son pouvoir. C’est pour ça qu’on m’envois moi plutôt qu’un soldat entraîné à obéir. Je suis ce qu’on appelle un Mutos. L’un de ses êtres mutés d’autrefois, à qui on a tenté maintes fois d’éradiquer la maladie. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai du m’exiler de l’Australie lorsque les choses sont devenus trop tendues pour moi et mes frères et sœurs. Dans mon empressement, j’ai du les abandonner à une mort certaine. Un acte que je regrette à chaque fois que je ferme les yeux la nuit.

Arrêtant le moteur de ma motoneige, j’essuie du revers de mon gant le givre sur mes lunettes de protection. Je libère ma bouche du lainage qui la recouvre et j’inspire l’air frais. Je remonte ensuite les lunettes afin qu’elle se pose sur mon front, exposant mes yeux à un Soleil puissant. Je plisse les paupières le temps de m’habituer et je frotte mes deux mains gantées ensemble pour produire un peu de chaleur naturelle. Je compte m’arrêter ici pour la nuit. Il n’y a rien pour protéger la tente du vent, mais j’ai le temps de creuser la glace pour produire un amoncellement de neige afin de bloquer le vent d’est. Je me relève et j’évalue la rigidité du sol avec mon pied. Je pense ne pas trop avoir le choix que de faire fondre un peu la couche de glace du dessus pour arriver à faire bouger la neige. Je retire ma main droite de son gant et j’approche ma paume du sol. Une légère chaleur se dégage de ma main et viens perturber l’intégrité de la glace. Au bout d’une minute, je cesse le processus et teste de mouvoir le sol réchauffé avec mes doigts. On dirait de la neige fraîchement tombée. Je souris et je me relève, entendant un écho mécanique au loin. Un passant ? Cela semble improbable, peu de gens s’aventurent ici à cette période de l’année. Pourtant, je vois bel et bien une seconde motoneige en approche. Je remets ma main dans son gant et je contourne mon propre véhicule afin d’accueillir la personne qui arrive. Je ne suis pas enjoué par cette rencontre, mais vaut mieux ne pas attirer les soupçons sur moi. Je sais que je ne suis pas le seul à être à la recherche de l’Artéfact. Je salue l’homme qui s’arrête près de moi et je frotte ma barbe qui commence déjà à blanchir sous l’air glacial.

« Est-ce que je peux vous aidez ? » Je lui dis, portant ma main en haut de mon regard afin de bloquer le Soleil et de mieux voir celui en face de moi.
© Mister Hyde
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MessageSujet: Re: The frozen world [Søren & Robbie]   The frozen world [Søren & Robbie] EmptyDim 29 Jan - 0:10



[UA] - The Frozen World
Robbie ξ Søren

Je sais que je fais beaucoup de conneries mais cette fois, c’était peut-être la pire. On cherchait des volontaires, des mutos prêts à s’engager et à se battre pour libérer leur race. Personnellement, je n’en avais pas spécialement envie. Je ne comptais pas me porter volontaire. Après tout, je suis un scientifique, pas un soldat obéissant. Je comptais poursuivre mes recherches sur un moyen de nous guérir, d’éradiquer cette maladie qui nous affecte. Je sais que certains ne le voient pas de cette manière et pense que c’est un ‘’don’’. Pour moi, ce n’est pas le cas. C’est une véritable malédiction. Ce truc pourrit la vie à des millions de personnes. Je ne suis pas extrémiste, ceux qui veulent garder ce fardeau, soit, je m’en tape mais personnellement, je veux m’en débarrasser.

Alors oui, je me suis porté volontaire. On m’a d’abord ri au nez, pensant que c’était une autre de mes plaisanteries avant d’acquiescer face à mon visage sérieux. Finalement, ils sont bien contents de me voir partir. Même si certains me disent tout de même au revoir, sachant pertinemment qu’on manque de gens. Surtout après l’attaque biologique qui a décimé une bonne partie de l’Europe de l’Est. Ça a déclenché une guerre, évidemment… C’était un coup des mutos résistants, pour manifester leur mécontentement face à la recherche du remède… Ils ont tué des millions de personnes. Des amis sont morts. J’avais une fille, Karin, portée disparue depuis ce jour-là. Ça fait deux ans. Deux ans que j’attends en vain des nouvelles. Je sais qu’il y a peu d’espoir mais je ne veux pas cesser d’y croire. Deux ans que je bosse pour ses enfoirés, refusant de quitter mon laboratoire, tombé aux mains des rebelles. Je me suis accroché, ce labo, c’est tout ce qu’il me reste… S’il me l’avait enlevé, j’aurais tout perdu. Heureusement, il existe des réseaux. Des réseaux se battant contre les Mutos. J’ai réussi à rentrer en contact avec eux et depuis, je travaille en secret sur un remède contre le gène, au nez et à la barbe des rebelles. Ils pensent que je travaille sur une formule permettant de renforcer leurs capacités. Ahah, allez mourir sous un pont. Vous savez quoi ? Pour vous, je pourrais même vous injecter un poison dans les veines et vous regardez souffrir comme ma fille et moi avons souffert. Vous le mériteriez.

Ces abrutis le savent que je serais prêt à tout pour un jour revoir ma fille. Alors, on m’a parlé d’un ‘’Artefact’’. Son pouvoir est méconnu mais on m’a fait miroité un possible espoir pour ma fille mais pas que, on m’a aussi vendu ses pouvoirs sur les Mutos. Si je l’étudiais, pourrais-je faire d’une pierre deux coups ? J’ai pas pu résisté, je me suis porté volontaire. Alors, quittant ma douce Suède, je suis parti vers les terre de l’Antarctique. Arrivant là-bas, je suis bien peu déboussolé. La neige et le froid est mon quotidien depuis des années maintenant, encore plus depuis la guerre. J’ignore depuis combien de temps je suis ici, j’ai cessé de compter les jours. Je reste focaliser sur ma mission, en oubliant presque tout le reste. Je ne connais pas l’endroit, je suis donc obligé de me déplacer en motoneige. De toute façon, je refuse d’utiliser ce ‘’don’’. Ce serait comme accepter qu’il fasse partie de moi et que j’en suis dépendant. Plutôt crever. Je veux cette merde hors de mon corps au plus vite.

Je ne suis pas sûr de ce que j’aperçois au loin. Ce petit amoncellement de neige fait tâche dans ce paysage plat et entouré de montagnes de glace. Une autre personne à la recherche de l’Artefact ? Certainement pas. Cet objet est à moi. Je m’arrête à proximité et c’est bel et bien un homme que je vois se diriger vers moi. « Est-ce que je peux vous aidez ? » Mon visage passe de la détermination la plus pure à un grand sourire chaleureux. On a toujours dit que j’étais très bon comédien… « Très certainement ! C’est rare de voir des gens dans le coin, vous êtes un des scientifiques de Cap Adare ? On a du vous prévenir de mon arrivée, je fais partie de la division Suédoise de la rébellion mutos. » Ça, ça me ferait mal mais, je dois jouer le jeu alors, je souris, je suis content et je suis un rebelle. Youhou. « On a reçu un appel comme quoi vous manquiez de personnels, du coup, tada ! Oh, au fait, je ne me suis pas présenté, je suis le Docteur Søren Bergqvist, mais appelez moi Søren, ce sera plus simple » Ça me fout en rogne, je suis très attaché à l’étiquette mais je gagnerai plus sa confiance de cette manière « Et vous, quel est votre nom et surtout, qu’est-ce que vous faites dehors à cette heure-là ? La température ne va pas tarder à chuter brutalement et votre petit tas de neige ne vous protégera pas bien longtemps »

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MessageSujet: Re: The frozen world [Søren & Robbie]   The frozen world [Søren & Robbie] EmptyDim 29 Jan - 3:05

The frozen world
“Søren Bergqvist & Robert Aylen”
En le voyant s’arrêter, je ne pouvais pas vraiment m’imaginer le genre d’homme qu’il est. Par ici, on apprend à se méfier des inconnus, puisqu’ils sont bien souvent porteurs d’un mal traitre. Surtout en connaissant la quête du monde pour l’acquisition du pouvoir. La rébellion Mutos veut prendre la place qu’on leur refuse depuis des décennies, éradiquant les autres au passage si possible. De l’autre côté, se trouve les Extrémistes qui cherchent à les détruire avec la menace des armes et de la science. Un beau bordel qui ne semble pas près de se calmer. Les gens normaux, par là j’entends les Mutos qui ne veulent pas d’histoire et les humains, ils se retrouvent pris au piège dans les conflits et les guerres. Je me considérais moi-même de la sorte avant de devenir intéressant pour la rébellion. Puis, forcé à agir en leur nom. Ce n’est pas plus mal, je me dis parfois. Quand on est un rebelle, on est craint et les gens vous foutent la paix. Il n’y a que les Extrémistes qui posent problème, mais ça, quand on en rencontre un, il est préférable de lui donner la mort avant qu’il joue lui-même aux kamikazes. Des gens instables, désespérés selon moi. Des moustiques à écraser. J’observe froidement le grand sourire de l’homme en face de moi. Il semble bien sur de lui, l’étranger. Un peu trop même. Il en déduit que je suis scientifique et surtout que je devais l’attendre. Voilà un moment que je n’ai plus rien à voir avec les affaires de Cap Adare. Il ne faut pas déduire les choses trop vite. Et ce que je fais en dehors de la ville ne le regarde pas vraiment. L’ensemble de ses paroles ne me font ni chaud, ni froid. Me contentant de le laisser finir avant de réagir.

« Non, je suis un pêcheur du navire Austra. Je rejoins la côte de Cap Borle afin de vérifier les cabanes de pêche comme à chaque hiver. C’est plus rapide en passant par les terres, à cause de la glace des côtes, vous voyez. Je ne suis au courant de rien concernant les scientifiques. »

Je connais ce métier, je l’ai déjà fais. S’il a des doutes sur moi, il n’a qu’à me poser plus de questions et il va bien comprendre que ce que je raconte est vrai, bien que je ne sois pas là pour ça. Le fait qu’il soit de la rébellion devrait normalement me faire baisser ma garde. Il est de mon côté, en théorie. Mais je demeure méfiant, sans savoir pourquoi. S’il est là pour m’assister comme il semble l’affirmer, qu’il oubli tout de suite l’idée. Je vais accomplir ma mission seule. Sa joie soudaine ne me plait d’ailleurs pas trop. Il se nomme et je ne vois pas de raison de ne pas lui dire mon nom en retour. Une fausse identité est tentante, mais je n’en vois pas trop l’utilité dans l’immédiat.

« Enchanté tout de même Doc, je suis Robbie. » Je lui dis en m’approchant pour lui tendre une main, par principe et politesse.

Il s’est ensuite mis à critiquer mon début de refuge pour la nuit et j’hausse un sourcil. Il pense vraiment que c’est là première fois que je fais ça ? Ou même que je ne connais pas les caprices de l’Antarctique par cœur ? Je ne sais pas qui est ce gars, mais il doit sérieusement arrêter de dire ses opinions à haute voix, ça pourrait être compromettant à l’avenir face à des gens moins patients et plus violents que moi. Je regarde ce que j’ai accompli pour le moment en grimaçant à cause d’un rayon de Soleil qui pénètre sans se gêner dans mon œil.

« Ah, Doc, lorsque ce petit igloo sera complété pour entourer ma tente et que j’aurais allumé le feu dans le foyer central, on ne pourra pas faire la différence entre une maison et mon petit chez moi. Et vous, vous comptez vous rendre encore loin avant de poser votre tente ? Parce que nous sommes sur le plateau de Wilkes, il n’y aura pas de quoi s’abriter à des kilomètres à la ronde. »

Je le regarde encore une seconde avant de me remettre à la tâche. S’il compte ériger son campement à côté du mien, je ne le chasserai pas. Mais au matin, il devra être loin. Je ne compte pas avoir de compagnon de voyage, surtout pas pour ce que je compte faire. Il cherche très certainement l’Artéfact, c’est d’une grande évidence. Mais je m’en fous. J’ai une longueur d’avance sur lui : Je connais la région. La Suède c’est bien beau, mais ce n’est pas un cet enfer de glace. Ça j’en doute.

« Alors, vous faites quoi ? Rien ne vous empêche de partir quand même, hen. »


Et d’ainsi débarrasser le plancher, je continue mentalement.
© Mister Hyde
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