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 Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson

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MessageSujet: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptySam 7 Mai - 2:29



Quand on parle du loup...
feat Jackson Wilde

Battant la mesure, je me laisse entraîner par le doux rythme de la musique. Enfin, doux est un grand mot. On va dire un riff très célèbre dans le monde du Heavy dès les premières notes. Après tout, qui ne reconnaît pas « Smoke on the water » de Deep purple dès les 10 premières secondes ? Si ce n'est pas le cas, mettez vous rapidement à la page. C'est un truc mythique ça ! Bon, je vous entends déjà gueulez que c'est un truc de vieux ça. Mais je m'en fiche. Cette musique est symbolique pour moi. Pas du genre à cacher une histoire rocambolesque derrière hein. C'est juste que je me sens d'une certaine manière lié à elle. Un truc tout bête.

Assis de tout mon long sur le canapé, la télévision en sourdine, je regarde d'un œil morne les actualités du jour. Bon, je sais que j'aurai dû être en train de réparer ma moto qui a pris un coup de chaud alors que je m'amusais à parader dans des cascades fulgurantes. Sauf que je suis en attente des pièces.. La galère quoi. Toutefois, je préviens tout de suite, c'était purement accidentel si je me suis enflammé dans tout les sens du terme sur la piste. Sûrement à cause de l'adrénaline ou un truc de ce genre là. Le vocabulaire scientifique c'est vraiment pas mon truc alors si vous voulez plus de renseignement allez donc voir la boule de gomme. Lui pourra vous embrouiller l'esprit avec des théories abracadabrantesques.

Enfin bref, tout ça pour dire qu'au lieu de m’ennuyer devant la télévision tel un rat mort à regarder en sourdine les informations du jour, j'ai préféré m'occuper les mains. De toute façon, j'aime pas me casser la tête à propos de la nouvelle loi mis en route. Mon choix est tout fait. J'ai toujours été libre et sans contrainte. C'est pas demain que ça va changer après 28ans d'indépendance.... Presque indépendance. J'ai toujours eu ma sœur en mode maman tigre derrière moi à réparer mes bêtises plus ou moins grosse. Majoritairement grosse par ailleurs. Comme la dernière fois où j'ai abuser de mon charme face à la femme d'un richissime homme d'affaire afin de négocier les clés d'une des voitures de collections de son mari.

Pour ma défense j'ai rêver depuis tout gamin d'avoir la DB4 GT Zagato entre mes doigts au moins une fois dans ma vie. Cependant elles sont hyper rare, même introuvable. Dix neuf exemplaire au monde, c'est pratiquement impossible pour y mettre la main dessus, alors en trouver une dans l’État de New-York ça tenait du miracle ! J'avais plus de chance d'acheter une DB4 des années 50 que de toucher ou bien même conduire un tel véhicule. Et encore, j'ai plutôt risque de me faire incendier, sans mauvais jeu de mot, par ma sœur si elle apprenait que j'ai fait une tel folie pour obtenir 30 minutes les clés en bonne compagnie.

Déjà qu'elle n'a pas très apprécier ma ferrari 250 GTO ni ma DB5 et le trou dans le budget que cet achat à engendrer... Les filles ne comprennent vraiment aux automobiles. Ce n'est pas juste une simple voiture. C'est LA voiture de collection de tout passionné! Mais bon, je vais pas m'embêter à lui faire rentrer ça dans le crane. J'ai d'autres choses  plus importante à faire que de perdre mon temps pour ça. J'en connais un par contre qui aurait été ravi de mon achat. Un bon pote que je connais depuis... Oh bon sang, depuis mon adolescence ! Ça fout un coup de vieux de savoir qu'on est toujours en contact. J'ai même pas vu le temps défiler.

Un jour tu te retrouve à discuter pour la première fois mécanique et se disputer comme des chiffonniers au sujet du meilleur modèle de course et le lendemain c'est ton plus vieux et plus fidèle ami. Mon frère d'auto quoi. Celui a qui j'ai confier beaucoup de chose dont je n'ai jamais rien dit à d'autrui et celui de qui je détiens des secrets que je ne révélerai jamais. On était jeune, on était idiot. Mais c'est pas pour autant que notre amitié à disparu au gré du temps. Elle s'est même renforcé à force de se trouver des points commun. D'ailleurs, qu'est ce qu'on a pu faire comme bêtises ! Je rappelle que je n'ai jamais été le mec le plus sage de l'univers.

Et depuis que j'ai découvert que j'adorais être sur le devant de la scène c'est encore pire. Être ami avec une tel personnalité comme la mienne est un véritable honneur. Et en prime, je suis tellement génial que j'ai trouvé le plus cool qui soit. D'ailleurs, je me demande bien ce qu'il devient. Ça fait un bail que j'ai pas eu de ces nouvelles. Sûrement à rouler sur les pistes aux quatre coins du globe. Bof, je ne m'inquiète pas. Lui non plus n'est jamais très loin des projecteurs. En parlant de cela justement, ça fait longtemps que je n'ai pas paru en couverture des magasines people de Manhattan. Je vais devoir y remédier très vite.

Soudainement requinqué par l'idée de m'amuser un peu au dépends des paparazzi et autres vautours photographes, je quitte le canapé certes confortable mais très ennuyeux pour un actif de ma trempe. Rester végéter toute la sainte journée ici devant un écran, très peu pour moi. C'est décidé, je n'en vais me promener dans les rues. Je me change rapidement, troquant mon tee shirt-boxer pour une tenue plus adéquat en société. Toujours classe, parce que sérieux je ne m'habillerai jamais au grand jamais avec des haillons, je prends mon porte-feuille, mes lunettes de soleil, mon trousseau de clé et on y go !

Se balader le matin dans la ville avec un troupeau d'individu, travaillant majoritairement pour la presse à scandale, traquant le moindre de mes fait et geste est divertissant. Surtout qu'ils ne sont en aucun cas subtile ni discret. Au moins ils ne sont pas agglutiné à ma personne, réclamant quelques mots de ma bouche, ce que je suis toujours prêt à leur donner. J'aime être admirer, est ce un crime ? Sachant que contrairement à certains je ne m'amuse pas à tenter de détruire les USA pour avoir les caméras braqués sur mon superbe corps de dieu grec, on va dire que non. Ayant envie d'un petit café serré pour accompagner cette belle journée en bonne compagnie, je me dirige vers un café huppé du moment.

Assis à la table d'une terrasse de café, je flirte comme à mon habitude avec la serveuse qui prends ma commande. A cette heure ci, beaucoup de gens sont présent. Autant des travailleurs que des touristes. J'aime bien ce train de vie, toujours en mouvement. La lenteur, ce n'est vraiment pas mon truc. J'en profite même face à cette ambiance si caractéristiques au quartier pour essayer de faire rosir le plus possible la jeune serveuse à coup de sourire et de compliment. Peut être que j'arriverai même à la faire accepter de boire un verre. Celle ci me réponds d'un sourire timide avant d'aller chercher ma commande. Je devrais plus souvent revenir ici au lieu d'aller vaquer de gauche à droite, à la recherche de risque, calculé ou non, à prendre.

Tout à coup, la chaise me faisant face est prise d'assaut par une personne que je reconnaîtrai entre mille. Ça tombe bien qu'on se soit croiser, je me demandais justement tantôt ce qu'il devenait. Comme d'habitude, je le pensais à une course de F1 ou bien dans sa résidence à New-York ou à Londres. Pas ici. Un sourire espiègle sur les lèvres, je salue mon ami de longue date.

-Hey, mais regardez qui voilà ! Ne serait-ce pas ce bon vieux Ja-jack le téméraire ?

Faisant fit des flashs des photographes extatiques devant ce rendez vous inattendu autant pour moi que pour eux, je me montre polie en lui serrant la main. Jackson Wilde. Ça fait vraiment un bout de temps qu'on a pas papoter ensemble entre quatre yeux. Bon nos principales sources de discussions sont la mécaniques, les voitures, les courses  automobiles, nos escapades et notre amour à se faire remarquer le plus possible. Là, pour ce coup ci on est servi !

-Un p'tit café ?

J'attends que la serveuse reviennes avec son plateau à la main et ma boisson de caféine pour qu'il puisse prendre commande. Ceci fait, je sucre mon café et commence à le touiller avant de lui demander de ses nouvelles.

-Alors vielle branche, comment ça va depuis la dernière fois ?

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptySam 7 Mai - 5:13


Autour d'un café et de flash crépitant
Jonathan Storm & Jackson Wilde


Même avec une casquette sur la tête et mes lunettes fumées sur le nez, aussitôt que je m’extirpe de l’avion, les flashs se mettent à pleuvoir. Ayant l’habitude de toute cette attention, je lève une main pour les saluer et me dirige sans plus de cérémonie pour passer les douanes. Je viens de faire un vol de six heures, précédé d’un autre de quatre. J’ai comme toujours mal dormi dans l’avion. Avec le temps, je m’étais dis que je m’y ferais à ses engins volant, vue le temps que je passe à l’intérieur. Hors, il n’y a rien de plus faux que ça. Je veille toujours fidèlement, observant les autres de la première classe ronfler. Même si je ne suis pas vraiment d’humeur pour repartir à l’étranger, je ne perds pas mon sourire. Cela charme suffisamment les paparazzis pour les sustenter un moment. Je peux de la sorte terminer de m’enregistrer et partir à la chasse de ma valise. Une fois récupéré, je m’extirpe de l’aéroport et retrouver New-York me détend d’un coup. Deux ou trois vautours me suivent toujours pendant que j’attends un taxi. L’un d’eux est plus audacieux et ose s’approcher assez pour me parler. Je l’accueille d’un grand sourire, récompensant toujours ce genre de comportement. Il me réclame quelques mots sur mes fréquentations du moment. Par là il doit faire référence à mon amitié avec une mannequin du nom de Gabriella. Elle a certes été vue à deux de mes précédentes courses et je ne me cache pas lorsque je vais lui parler. Mon sourire persiste sur mes lèvres. Voilà qui est une question intéressante. Qu’est-ce qu’il y a entre moi et la belle Italienne? Un taxi vient se garer près de moi et s’occupe de ma valise alors que je regarde toujours le paparazzi derrière mes lunettes.

-Désolé de te décevoir, mon gars, je lui dis en ouvrant la portière. Mais mon cœur est déjà prit.

Sur ce, je me glisse à l’intérieur sans en ajouter plus. D’ici deux heures, les spéculations vont faire rage sur qui je pourrais bien être amoureux. Ils ont beaux se faire des scénarios, ils ne trouveront jamais. Celle pour qui j’ai le béguin est beaucoup trop spéciale pour qu’on ose même l’associer à mon nom. Je ne crains donc pas pour elle. J’ordonne au chauffeur de me conduire à mon appartement de New-York. Je veux rapidement être chez moi et me reposer un peu. Je suis dans la plus grande ville des États-Unis principalement pour affaire. Hors, il y a bien quelques fantaisies que j’ai envie de faire en parallèle comme je le fais toujours quand je suis ici. Parmi la liste, il y a de retrouver Johnny quelque part. N’importe où, cela ne m’a jamais dérangé. Il est de ces personnes que je connais depuis toujours, il me semble. Il était là pour moi, même si un océan nous séparait du temps que je vivais toujours chez mes parents. Par la suite, les choses se sont simplifiés et compliqués en même temps. J’ai eu la liberté et les moyens de le voir autant de fois que je le voulais, mais ma carrière me gardait si occupé que je ne pouvais réaliser ce souhait. Il est la raison pour laquelle j’ai tenu à avoir un point d’attache à New-York. Mon appartement est justement en vue. Le chauffeur m’y dépose et je peux atteindre mon chez moi sans me faire déranger par d’autres flashs. En ressortant, ce ne sera probablement pas la même histoire par contre. Je retrouve mon appartement et au fur et à mesure que je défais mes bagages, ma fatigue s’atténue. Me voilà le premier surpris. Peut-être est-ce l’excitation de retrouver cette ville qui me redonne de l’aplomb? Peu importe, j’attrape mon téléphone et ouvre une fenêtre sur les réseaux sociaux. Non, je ne veux pas répondre à mes messages sur Facebook ou bien Twitter. En fait, je veux me servir de ces petits bijoux pour retrouver quelqu’un. Je sais qu’il ne reste jamais caché bien longtemps dans sa tanière et qu’il donne toujours matière à commérages. Il n’est pas le chouchou du public pour rien. Je n’ai pas à chercher bien longtemps, puisqu’une certaine Sarah Smith vient d’écrire un tweet témoignant que Johnny Storm est assise au même café qu’elle en ce moment même. Elle a d’ailleurs tagger l’endroit. Je souris et remet mon camouflage de célébrité (casquette + lunettes fumées) avant de retrouver le monde extérieur. Je me trouve un nouveau taxi et me penche sur mon téléphone pour suivre le fil d’actualité tout en patientant alors que la voiture me rapproche de plus en plus de sa position. Je pense qu’un GPS collé à Johnny ne pourrait pas mieux me conduire à lui. En voyant une photo de lui apparaître dans le fil d’actualité, j’en juge qu’il est d’excellente humeur aujourd’hui. Tant mieux, il pourra de la sorte prévenir un potentiel retour en force de ma fatigue accumulée. En arrivant au café, je me dirige sans détour à sa table. Je perce un petit attroupement de paparazzis qui ne me reconnaissent pas sur le coup. Lorsque je prends place devant Johnny, ils se réveillent par contre et j’en entends même un dire mon nom aux autres. Les flashs se font allés alors que je souris à mon ami qui est surpris de me voir, comme toujours lorsque je viens le retrouver sans prévenir. J’aimerais bien lui dire à l’avance quand je débarque en ville, mais en général je ne le sais moi-même qu’à la dernière minute. Cela ne l’a jamais dérangé.

-C’est bon de te voir, Johnny.

Il me tend une main que je serre sans hésiter. Les photographes ne manquent pas ce moment, mais je ne leur accord aucun regard. Mon ami me propose alors un café. Tous moyens pouvant potentiellement me prévenir de tomber endormi dans un coin est le bienvenu. Je fais donc à la serveuse qui amène son breuvage à Johnny un joli sourire.

-Je vais te prendre un café également, chérie.

Elle nous regarde à tour de rôle, semblant rougir un brin en voyant qu’elle a notre attention à tous les deux. La pauvre, c’est peut-être un peu trop pour elle. La serveuse repart donc me chercher ma tasse alors que Johnny me demande comment je vais. Je ne retiens pas une réponse franche et honnête bien longtemps :

-Bah, comme d’habitude. Je suis en très bonne position au classement à date cette année. Je suis deuxième après cinq courses. Du coup les sponsors et les constructeurs ne me lâchent pas. Mon agent fait de son possible pour filtrer, mais c’est tout simplement trop en ce moment. Tu sais quoi, il y a même un journaliste qui affirme que je vais avoir mon quatrième titre cette année. Ça c’est parce qu’il n’est pas derrière le volant à conduire cette voiture de cul. Il y a tellement de problèmes mécaniques cette année. Je pense que je vais moi-même ouvrir le capot bientôt plutôt que de laisser les ingénieurs me la bousiller encore plus.

Ma petite frustration disparaît lorsque la jolie serveuse revient vers moi et dépose la tasse devant moi. Je fais mine de vouloir prendre mon café et frôle l’une de ses mains au passage. Elle en est si surprise qu’elle sursaute légèrement, m’arrachant un sourire.

-Merci beaucoup, Lydia, je lui dis en lisant le nom sur son uniforme.

Elle repart encore plus gênée. Je me retourne vers Johnny et boit une gorgée de mon café noir en levant les sourcils à son intention :

-Elle a les mains douces, mon gars. Fonce avant que je ne te la prenne.

Je n’ai aucune intention de lui voler la serveuse avec qui il flirte ouvertement depuis bien avant mon arrivé. Je n’ai pas à avoir été là pour le savoir. Mais si ça peut le stimuler à faire un mouvement plus sérieux, alors je veux bien jouer à ce petit jeu avec lui.

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyJeu 12 Mai - 1:12



Sourire en toute circonstance
feat Jackson Wilde

Souriez, vous êtes filmé ! C'est la première phrase qui me viens immédiatement en tête lorsque j’aperçois le triple champion de F1 s’asseoir à mes cotés. Parfois, je me demande bien comment arrive-t-il à me retrouver sans problème qu'importe où j'aurai pu être. Le murmure de plus en plus bruyant des citoyens à nos alentours et les flashs crépitants des journalistes me révèlent la solution. J'aurai dû m'en douter que j'étais facilement traçable avec autant d'âme dévoué à signaler ma présence sur les réseaux sociaux. Brave gens m'admirant sans bornes. Lors de ma prochaine interview, je les remercierai pour leur dévouement à mon égard.

Je salue Jackson à ma façon, lui tendant ma main qu'il s'empresse de serrer. Les gens deviennent de plus en plus hystériques, sortant sans attendre tout type d'appareil photo pour immortaliser cet instant. Pourtant une tel rencontre m'est particulièrement banal. Ça fait des années que c'est le même refrain. Monsieur s'en va se balader au quatre coins du monde, raflant avec un aisance inégal les trophées de multiples courses automobiles et venant du jour au lendemain me rendre visite. Ou parfois l'inverse quand je m'ennuie trop en ville. De toute façon, qu'importe qui rejoins qui, ça fini toujours de la même manière : en première page sur tout les tabloïds.

Donc je ne lui fait aucun reproche à ce sujet là vu que j'en fait de même. Ça aurait été très hypocrite de ma part sinon. Ayant toujours mon sourire accroché au lèvre, je lui demande comment va-t-il tout en le détaillant. A en voir par les cernes autour de ces yeux et la fatigue évidente qu'il affiche pour un œil avisé, il est venu directement me retrouver suite à son vol. Pas grave, je vais le requinquer en un rien de temps avec ma positive attitude ! J’éblouis tellement les gens qu'ils ne peuvent que sourire devant ma prestance. Enfin bref, je ne suis pas là pour faire un ode à mon charisme naturel.

En voyant la jolie serveuse revenir je propose à mon vieil ami, parce que oui plus de dix ans d'amitié c'est une vieille relation pour ma part, un café qu'il accepte. Sans une dose minime de caféine, je suis prêt à parier un billet de cent dollar qu'il se serait écrouler de fatigue à un moment ou un autre. Par ailleurs, en parlant de s'écrouler, ma timide serveuse aux adorables joues rouges est à deux doigts de tomber dans les pommes en nous voyant ensemble. Je peux facilement la comprendre. Voir deux beau spécimen de la gente masculine tel que nous en chair et en os pour la première fois, ça fait de l'effet.

Orgueilleux de la réaction tant vu chez de nombreuses femmes avant qu'elles ne me tombent dans les bras, je touille mon café après l'avoir chaleureusement remercié tandis que la jeune serveuse repart aussi vite chercher la commande. Je profite de ce fait pour lui demander des nouvelles à mon ami de longue longue date. La dernière fois que j'en ai eu de vive voix... ça fait un sacré bail. Je m'en souviens même plus en faites. Peut-être un mois, deux maximum quand même. On va dire dans cette fourchette là pour pas faire de jaloux. Comme à son habitude, il me réponds cash sans mâcher ses mots. Une bouffée d'air parmi ces imposteurs au sourire trop factices.

Ouais, comme d'habitude. Classé dans le top cinq des meilleurs pilotes. Après un tel succès et peu de concurrent sérieux à battre, c'est logique qu'ils se disputent tous pour l'avoir avec eux. Il fait parti des favoris du championnat. Par contre l'article, je n'en ai aucun souvenir. Mais ça ne me surprends pas plus que ça qu'il vante autant ses mérites. Bon je ne suis pas en reste non plus niveau pilote de course. Mais pour ma part c'est plus une activité détente qu'un job.Voire même une méthode de séduction dans certains des cas pour parader devant mon crush du jour. Par contre les problèmes mécaniques sur ces voitures de course, ça c'est nouveau !

-Ça m'étonne de toi que tu ne les ait pas déjà virer de là avec un 45 fillette dans le derrière. C'est ce que j'aurai fait si j'étais à ta place en les voyant abîmer cette beauté. Parce que sérieux, une voiture c'est comme une femme. On s'en occupe avec doigté et douceur.

Je bois quelques gorgées de ma boisson avant de lui proposer l'air de rien d'aller mater sous le capot  de cette déesse à quatre roue, à n'en pas douter. Mettre la main sur une voiture de course, c'est toujours un bonheur. J'imagine déjà le son mélodieux du ronronnement du moteur, c'est pour vous dire.

-En tout cas, si tu veux que je jette un coup d’œil dessus n'hésite pas.

Quelques secondes plus tard, la jolie serveuse revient avec la commande de mon ami. J'en profite pour regarder ses sublimes courbes. Il n'y a aucun mal à se régaler les yeux et à ma connaissance, ce n'est pas puni par la loi. Elle devrait même se sentir flatter que je m’intéresse un tant soit peu à sa personne. Que voulez vous, je ne résiste pas à une sublime damoiselle qu'à un chef d’œuvre de la nature. Mais c'est pas pour autant que ça y est, je vais me ranger. Vous me prenez pour quoi ? Je profite de ma jeunesse contrairement à certains pour expérimenter au gré de mes envies. Soudain, le prénom Lydia me sort de mes rêveries. C'est qui celle là ?!

Les rougissement et bégaiement de la serveuse me renseignent que c'est elle la dénommé Lydia. Au moins j'ai eu la décence de ne pas demander à haute voix a qui appartenait ce prénom fémin. Par contre, une question me taraude l'esprit. Comment a-t-il fait pour savoir son prénom ?! Ah... Je viens de comprendre. Le badge. Faut dire que j'étais beaucoup plus observateur en direction de sa poitrine et de ses lèvres que sur ce carton. Ma foi, ça peux être pas mal de connaître le prénom de sa futur aventure du jour. Cependant, ce n'est pas indispensable non plus.

La donc charmante Lydia repart ensuite aussi rouge qu'une écrevisse. Pour la palette de teinte de rouge, je viens de me faire battre sur ce coup ci. Zut, plus un point pour Jackson. D'ailleurs en parlant de celui ci, il hausse un sourcil avant de me signaler qu'il est intéressé par la jeune serveuse lui aussi. Je ricane à ce sujet là, sachant pertinemment qu'il a déjà quelqu'un en vue depuis fort longtemps. Toutefois, je saisi parfaitement le sous entendu dans sa phrase. Tu veux jouer mon gars ? T'inquiète pas tu vas être servi. Je ne recule jamais devant un tel défi. Il en va de mon honneur de séducteur ! Un sourire carnassier esquisse mes lèvres, voyant la partie se pimenter par l’introduction d'un sérieux concurrent. Je relève le défi, part'naire.

-Parfois tu me fais flipper à connaître par cœur mes préférences.

Parce que oui, pour ceux qui ne le savent pas, j'ai un faible pour de tel mains. Tout le monde cherche un peu de tendresse, qu'elle soit un trait de caractère ou bien une partie physique. Dans tout les cas, c'est décidé, je ne quitterai pas ce café sans un rendez vous après ses heures de services ou bien son numéro en poche. Quoi de mieux pour s'amuser et faire durer le plaisir qu'un beau temps radieux, un ami de longue date qui veux bien jouer avec moi, une serveuse dès plus mignonne et cerise sur le gâteau, des journalistes près à nous mitrailler au moindre fait et geste considéré comme super important à savoir pour le citoyen lambda.

Je savais bien que c'était une bonne idée de sortir du building au lieu de me morfondre devant les informations flash qui filent le bourdon. Par ailleurs, je sens que ça va mal se finir ce truc là avec leur recensement. Enfin bref, je suis pas là pour ressasser dans mon esprit les actualités du mois. J'ai une compétition, où mon ego et ma dignité sont en jeu, à remporter. Déjà que Jackson a gagner une bataille en soulignant le prénom de la demoiselle. Mais je ne m'avoues pas vaincu, il n'a pas remporter la guerre. Et puis j'ai plusieurs as dans ma manche au cas où. Comme à chaque fois, je m'adapte à la situation du moment.

-Prêt pour la faire la une demain ? Parce que je m'apprête à faire fondre notre public ! Dis-je joyeux et un brin vaniteux.

Question assez stupide je l'avoues. Il adore les caméra tout autant que moi. Un autre point commun parmi tant d'autres. Alors être pris en photo tandis que j'attrape dans mes filets la jolie Lydia, ce n'est pas ça qui va le gêner. Mieux, je suis sûr qu'il va en rire de cet excès d’exhibition. Tel une diva, j'aime tenir en haleine mon auditoire avec mes frasques. Et surtout mettre en valeur mes capacités autres que celle de m'enflammer en claquant des doigts. Plus qu'à attendre que ma petite serveuse repasse près de notre table pour lui faire un compliment tout en déclarer explicitement mon intérêt à sa personne.

J'ai passé les dix premières minutes à lui sourire et à alternez des phrases sérieuses avec des réparties amusantes. Comme la taquiner légèrement pour la faire rougir et développer le côté joueur de cet échange pour lui montrer que je ne me prends pas au sérieux tout le temps. En toute franchise, c'est très très rare que je sois sérieux même lors d'une discussion où la vie planétaire est en jeu. Par contre, je vais devoir me méfier de Ja-jack. Parce que malgré qu'il n'est nullement intéressé par la demoiselle contrairement à moi, ce n'est pas ça qui va l'empêcher de me mettre des bâtons dans les roues.

Mais pas d'inquiétude, ce n'est pas comme si j'allais me laisser faire. J'ai aussi la carte du baiser langoureux qui vous retourne l'esprit en recours. Après tout, je suis parfaitement le  genre d’homme que l’on aimerait rencontrer en privé une fois dans sa vie. Alors je ne vais pas m'en priver. En voyant sa chevelure dorée près des tables, je m'y lance. Allez Johnny, t'es le meilleur. T'as du charme et de l'arrogance, rien ne te résiste mon coco. Sourire charmant aux lèvres, je l'alpage pour lui offrir un compliment certes bateau mais qui marche à tout les coups et qui me fixe d'emblée sur le fait qu'elle soit en couple ou non. Je suis peut être un grand séducteur mais pas un briseur de ménage.

-Désolé de te déranger mais il fallait à tout prix que je te dise que je te trouve vraiment toute mignonne. Je m'en serai voulu de ne pas avoir oser même si je risque d'avoir le petit ami sur le dos.

Rougissement et babillage le retour. Vraiment timide la jeune femme, pour une serveuse ça ne fait pas très sérieux. Sauf si c'est ma prestance qui la déstabilise autant ? Ça doit être sûrement cela. Elle me réponds entre deux bégaiement qu'elle est célibataire. Ce qui agrandi mon sourire. C'est mon jour de chance. Enfin, avant que Jackson s'accapare tout son attention. Que le vrai jeu commence !

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyJeu 12 Mai - 4:19


Autour d'un café et de flash crépitant
Jonathan Storm & Jackson Wilde



Retrouver Johnny me fait le plus grand bien. Je n’ai pas à retenir mes paroles au cas où il irait rapporter ça dans la mauvaise oreille par la suite. Je sais que je peux avoir confiance en lui. Je lui parle donc toujours ouvertement et sans retenue. Comme de l’incompétence des ingénieurs de chez Red Bull depuis le début de la saison. Il me propose de les virer en disant que lui il l’aurait fait depuis longtemps. Voilà une chose à laquelle j’ai pensée souvent. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un pouvoir que je dispose malheureusement. Je ne suis que le pilote, l’exécutant qui ramène la coupe. Je ne peux pas décider du sort des employés ou même des initiatives prisent pour la modification de la voiture. Ce sont les constructeurs et les big boss qui se chargent de ça. Même si je ne suis pas toujours d’accord avec leurs choix, mon seul droit dans cette histoire est de me plaindre qu’il y a des problèmes. Je ne peux ni réparer, ni contrôler les opérations. Cela est très frustrant lorsqu’on a des yeux de mécaniciens, du genre de mon ami et moi :

-Bah, les règlements ont changés encore cette année. Les nouvelles normes ont obligées les constructeurs à faire des modifications. Et depuis c’est la catastrophe. Au moins on n’est pas les pires du lot.

Il y avait certes quelques écuries qui en souffraient plus que d’autres. Par exemple, une écurie sœur de la mienne était fournie en moteurs par un plus petit constructeur. N’étant plus conforme, elle a du se trouver un nouveau fournisseur. Le choix n’a pas été brillant. Ils ont brûlé deux moteurs depuis le début de la saison. Pour eux, c’est rendez-vous l’année prochaine, ils ne pourront jamais rattraper leur retard. De mon côté, mes performances compensent nettement avec les faiblesses de la voiture. Il y a des choses que je ne peux pas contrôler, par exemple une panne de moteur. Rien de dramatique de ce genre ne m’est encore arrivé. Mais les problèmes techniques mineurs persistent. C’est frustrant de conduire une voiture jamais au top de sa performance habituelle. Ma patience est mise à rude épreuve. Mais bon, il y a des essaies de prévues d’ici quelques jours. J’espère que les problèmes seront réglés alors pour que je puisse ne plus avoir d’handicapes dans ma conquête du titre mondial. Johnny me propose de jeter un coup d’œil à la voiture. Je sais qu’il est sérieux. Il adore les F1 et autres bolides conçus pour la performance pure. J’aimerai lui montrer d’ailleurs. Sauf que les ingénieurs n’aiment pas trop que le public s’approche de leur gagne pain. Je n’en ai que faire de leurs réticences. De plus, je n’invite jamais personne d’autres que Johnny ou mon père à voir la monoplace. Ils ne peuvent donc pas prétendre que j’abuse. Je respecte toujours les règles et je fais très attention. On n’a rien à me reprocher.

-À l’heure où on se parle, elle est sur un cargo en plein milieu de l’océan atlantique, je souris à Johnny en parlant de ma voiture. Elle devrait arriver d’ici quelques jours. Si tu veux, tu iras lui faire un petit coucou à ce moment là.

Avoir l’opinion de mon vieil ami sur la situation pourrait être pertinent, il me semble. Il a un bon œil et il pourrait peut-être orienter les ingénieurs sur comment faire leur boulot. Pour ma part, je n’y vois pas d’objection. Ça le mettra au parfum des nouvelles normes instaurées par les dirigeants de la Formule 1 cette année. Quoique non, ça va surement le révolter autant que nous tous. C’est un sport de course et de plus en plus on nous pénalise pour des trucs n’ayant aucun rapport avec le fait de courir. Un peu difficile à digérer de perdre des points au classement parce que l’antipollution n’est pas conforme aux nouvelles normes. Comme je ne fais pas les règles, je ne peux pas parler.

Boire le café me fait du bien. Je me sens déjà un peu plus réveillé. La frénésie de mon arrivée s’est dissipée légèrement. Les gens ont eu leur photo, ils se sont fait à l’idée de notre présence à tous les deux. Nous allons pouvoir parler un peu plus tranquillement. Pas que les flashs me dérangent vraiment. Seulement, il est si facile de se laisser distraire par des paparazzis qui se cachent maladroitement près de vous et attendent des expressions intéressantes de votre visage. Et pas toujours des trucs flatteurs. Les gens ont un quelque chose pour les grimaces ou les expressions outrageuses. Pourquoi est-ce que ce genre de photos est plus en demandent que les classiques? Je n’en sais franchement rien. Ne pouvant pas vraiment empêcher ce genre de phénomène d’arriver et le vautour d’appuyer sur le bouton pour prendre la photo, il faut savoir laisser le tout aller. Johnny semble surpris que je le connaisse aussi bien au niveau de ses goûts en femme. Après des années à le voir draguer, je n’ai pas vraiment de mérite. Il m’a simplement suffit d’être observateur durant nos moments ensemble et la question était réglé.

-Tes préférences sont aussi les miennes, je lui souligne.

En général, oui. Nous partageons beaucoup de points communs. Les voitures, la mécanique, une belle gueule, la célébrité et probablement les femmes. Je suis un peu plus sélectif, mais je me laisse très facilement convaincre si on me pousse dans les bras d’une jolie femme. Lydia est remarquablement belle. Je n’aurais aucune difficulté à laisser Johnny me convaincre d’entrer en compétition avec lui. D’ailleurs, il semble bien décidé à passer à l’action. Je l’observe avec des étincelles de défis dans mes yeux. Je ne dis rien, me contentant de le voir se réchauffer. Il est fin prêt quelques instants à peine plus tard et son regard est braqué sur sa proie. Je souris en gardant les yeux sur ma tasse lorsqu’il me demande si je suis prêt moi-même. Il connaît déjà la réponse. Depuis mon arrivée que j’attends de voir ça. Je fais comme si de rien était lorsqu’il se lève. Sauf que j’écoute ce qu’il lui demande. J’enregistre la réaction de Lydia. Oh, elle est célibataire. Elle aime l’attention que lui porte Johnny. Mais il reste gentil, il ne tente aucune approche drastique. Il se contente de lui parler. C’est payant de jouer au gentleman, sauf que j’ai comme l’impression que celle-là aime les contacts. Sa réaction lorsque mes doigts ont volontairement touché les siens me le confirme. Je prends donc une gorgée de café supplémentaire et retire mes lunettes. Je me lève. Je m’approche de Johnny et de Lydia. Je fais mine de vouloir passer sans leur parler, mais je me ravise en faisant exprès de pointer dans la direction que j’avais entrepris de prendre :

-Excusez-moi, les toilettes c’est bien par là, je demande à la serveuse en me rapprochant un peu.

Elle me fait oui de la tête et je la remercie. Sauf que je stoppe mon geste d’avancer à nouveau. Je fais mine d’être attiré par quelque chose. Je me rapproche de la demoiselle et sans qu’elle ne s’y attende je rapproche mon visage du sien. Non, pas d’inquiétude, je ne veux pas l’embrasser. Comme prévue, elle a pour réflexe de tourner légèrement le visage sous la surprise et cela me donne un complet accès à son cou. J’hume son cou, ma barbe venant chatouiller la peau de sa joue. Elle frissonne et je me retire en m’assurant d’établir un contact visuel :

-J’adore ce parfum, qu’est-ce que c’est? Je lui demande en lui faisant un sourire craquant.

Elle me bafouille le nom du parfum. Je n’en ai rien à faire. J’ai marqué mon point. Elle ne me quitte pas des yeux. Lydia m’explique d’ailleurs que c’est un nouveau parfum et qu’elle n’était pas sur si ça lui allait. Mon sourire termine de la convaincre de mettre cette fragrance tous les jours du restant de sa vie. Je me tourne ensuite vers Johnny, mon sourire charmant toujours sur mon visage. Je lui pointe les toilettes et je quitte dans cette direction. Je m’assure de ne pas accorder aucun autre regard à Lydia. Je sais que ses yeux suivent le moindre de mes mouvements désormais. Je m’engouffre dans les toilettes et en profite pour regarder les messages sur mon téléphone. Je n’ai pas envie, mon but n’était pas d’utiliser la toilette. J’aime seulement donner un peu de fil à retordre à Johnny. Je sais qu’il va finir par se rattraper, il le fait toujours. Je ne suis pas inquiet pour lui. Je termine un texto puis je retourne m’assoir à notre table où mon café m’attend toujours. En chemin pour m’y rendre, je n’ai accordé aucun regard à Lydia. Tout le but est de me faire désirer. Si j’ai frappé assez fort, je n’ai pas de soucis à me faire, elle va trouver un prétexte pour revenir vers moi. Ou vers Johnny s’il réussit à faire mieux. Ce que je ne doute nullement.

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptySam 21 Mai - 19:47



Séduire est tout un art
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Je me rappelle enfin la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu faire carrière en tant que pilote de F1. Trop de contrainte, de règles à respecter scrupuleusement etc... Au final, t'es juste bon à te la fermer et acquiescer devant toute leurs idées catastrophiques. Vraiment pas un job pour quelqu'un qui peut autant aimer que moi sa liberté et son indépendance. Mais bon, que voulez vous dire à ces idiots à la bedaine enrobée, assis toute la sainte journée sur leur fauteuil et pondant des règlements plus stupides les un que les autres ? Rien. Je comprends parfaitement l'exaspération de mon ami.

Ces nouvelles réformes sont ridicules et entache tout autant le prestige que les performances de nombreuses écuries. A quoi bon avoir le meilleur des pilotes avec soi si le véhicule n'arrive même pas à tenir durant un tour de piste ? A rien du tout, je vous le dis et redis.Et ouais, c'est comme ça. J'ai toujours raison même lorsqu'il paraît que j'ai tord. Enfin bref, je ne vais pas tergiverser sur cela plus longtemps. J'ai déjà bien assez avec mes petits soucis sur ma licence de super-héros et les nouvelles mesures discriminantes à notre encontre. Je propose donc à Jackson de regarder un de ces jours sous le capot de son bolide. Une chance pareil, ça se loupe pas mon pote !

Offre qu'il accepte tout en me signalant qu'elle ne foulera le sol Américain que dans quelques jours. Que c'est loooooooooong.... Peuvent pas être rapide ces navires ou quoi ?! Je vais mourir d'attente ! Je ne suis vraiment pas fait pour rester patient dans un tel cas. C'est une ignominie fait à mon encontre, je vous le dis ! Je me voyais déjà la chouchouter en lui murmurant des mots doux et m'extasier de son corps de métal. Bon, j’avoue à contre cœur que sur ce coup ci, je suis légèrement capricieux. Mais comprenez moi ! Une voiture de course, c'est un bijou, une beauté, une œuvre d'art, un orgasme visuel et auditif quoi. N'importe qui ayant du bon sens et le goût des belles choses pourrait le confirmer.

Toutefois, évitons d'avoir tous les mêmes goûts. C'est flippant. Déjà que j'avais zappé que Jackson et moi avions à peu près les mêmes préférences, n'en rajoutez pas une couche. Laissez moi au moins digérer le fait que je ne suis pas doté d'une personnalité unique en son genre. Je ne sais même pas si je vais m'en remettre de cette révélation choc. Mais non, je rigole ! Je vais quand même pas me démoraliser pour si peu. C'est indigne de ma personne. Après tout, je me sens plutôt flatté de savoir que je suis tellement classe et cool que les gens me copient. Puis sérieux, arrêtez les compliments de ce genre là, vous allez me faire rougir~

Même si c'est vrai que je suis sexy ainsi, ce n'est pas une raison pour le faire. Je risque de créer une émeute. Et à cette heure ci, ce n'est pas très conseiller. Quoi ?! Moi avoir peur des engueulades de ma sœur ? N'importe quoi ! Pour une fois que je faisais preuve d’altruisme... Je suis choqué et déçu là. Pour la peine, je vais me retourner vers la petite serveuse pour me faire consoler entre des mains expertes. Et oui, je ne passe même pas par la case essai. Je connais parfaitement ma puissance de mon charisme et sais jouer de mes atouts. Personne ne me résiste, personne ! Enfin presque personne... Néanmoins ça c'est une autre histoire que je ne raconterai pas en ce lieu ci.

Par ailleurs, alors que montre mon intérêt à la charmante et douce Lydia, le blond en profite pour enregistrer les informations que j'ai réussi à récolter. Pfff, il n'y a pas de justice dans ce monde. Je fais les trois quart du boulot et lui n'a plus qu'à ramasser les lauriers. Cependant, ce n'est que partie remise. J'ai peut être sacrifier consciemment quelques territoire mais c'est pour mieux les reprendre plus tard. Tant que la partie n'est pas terminée, tout peut se jouer. Je m'approche déjà de ma proie doucement pour ne pas l'effrayer avant de passer à l'action. Et c'est là qu'il va pouvoir admirer mon coup de maître.

Nonobstant, en attendant, j'observe ses techniques de séductions. Après tout, ce défi se doit de se faire à deux, chacun son tour. Sinon ça serait de la triche. Espérons qu'elle réagira positivement à ses avances autant qu'aux miennes. Si ce n'est pas le cas, tout ceci perds de son intérêt. Je dois avouer que demander son chemin est bien jouer. Et vas-y que j'en profite pour renifler ton parfum ! Là, je pourrais applaudir des deux mains face à tant de finesse. Enfin, si je n'étais pas impressionner de voir à quel point il est facile d'embobiner cette jeune fille. Un compliment et elle bafouille comme une vierge effarouchée. Je ne sais pas si je devrais être ébaubi par ces compétences ou bien jaloux...

Mais trêve de bavardage. J'entre enfin en action. Monsieur n'est pas le seul à savoir se faire désirer et titiller la curiosité de la demoiselle. Je peux faire mieux. Nettement mieux. Et je vais directement vous le prouver. Je profite qu'il parte au petit coin pour mettre en place mon plan infaillible. En trois minutes c'est régler, c'est moi qui vous le dis. Quoi que... Je vais rajouter deux minutes de plus. Jackson fait toujours une forte impression devant n'importe qui. Surtout quand il s'amuse à mes cotés aussi bien qu'à mes dépends. Je connais ce regard vague et ce voile fiévreux qui couvre les pupilles de la serveuse. Va falloir que je sorte le grand jeu pour faire pencher son intérêt en ma faveur. Que j'aime le flirt ainsi pimentée.

Tout d'abord l'apparence physique. Aucun problème à ce sujet là. Je suis toujours tendance. Que dis-je, je créer les tendances du mois ! Un peu vaniteux de ma part mais que voulez vous. Mon style est parfait, normal que tout le monde veuille le reproduire. J'ai toujours privilégier une apparence soigneuse dès que je sors hors du building et encore, à l'intérieur de celui ci, je fais aussi attention à mes habits. Sauf quand je bricole. J'ai pas envie d’abîmer mes vêtements par des taches d'huiles et autres substances. Vous devez peut être me prendre pour un perfectionniste mais je vous rassure, ce n'est pas le cas. J'ai commencer à soigner mon apparence n'importe où j'allais parce que j'aime ça tout simplement.

Et puis tout le monde sait que lorsqu'on est bien habillé, on a plus confiance en soi. Certes, je frôle la limite du narcissisme à ce niveau là mais un peu plus ne fait jamais de mal. Alors si je peux l'étaler à la vue de tous, ce n'est que tout bénef ! Sans compter que pour un sacré séducteur comme moi, c'est un atout non négociable. Si l'on demande à une femme quelconque la première chose qu'elle remarque chez un homme, elle va vous parler immédiatement de ses atouts physiques. Et comment les mettre en valeur ? Avec un style irréprochable bien entendu ! Car oui, à travers ce que je porte, je véhicule l’image d’un homme qui prend bien soin de son apparence physique, un homme propre et élégant, un homme séduisant.

Maintenant que cela est fait, appliquons nous sur le langage corporel. Parce que oui, monsieur dame, c'est une arme massive de séduction ! L'expression faciale, la façon de marcher, les mouvements des mains, l'odeur (parce que si vous puez la sueur, ça va pas du tout le faire), et la manière de gérer l’espace à occuper sont des indicateurs qui peuvent envoyer plusieurs renseignements, notamment à la femme que vous aspirez séduire. Cette dernière formulera un jugement sur vous, sans que vous n’ayez ouvert la bouche. Terrifiant quand même ! Mais pour une célébrité de mon gabarit, c'est du gâteau. Je manie ce langage aussi bien voir mieux que mon ami.

Il faut juste retenir trois éléments essentiels et ça passe crème. Par contre, si t'oublies d'accorder le regard, la voix et le sourire à la situation que tu veux créer, là, t'as intérêt à quitter la game avant de te faire humilier publiquement. En attendant que Jackson revienne du petit coin, je me repasse mentalement ma liste. Tant qu'il n'est pas ré-assis sur sa chaise, il a réussi à s'accaparer toute l'attention de la demoiselle à en voir les coups d’œil qu'elle lance vers la direction qu'il a précédemment prise.

En premier lieu, la regarder droit dans les yeux pour lui dire clairement que je suis un homme confiant et rassurant. Et plus important, je lui faites savoir subtilement qu’elle m'intéresse grandement. Surtout si j'arrive à  lui sortir un regard à la James Bond. Mais là, je peux pas prévoir le taux de réussite sur ce coup là. Ensuite, en maintenant le regard avec ma cible, il faut impérativement avoir un sourire en coin. Sinon mademoiselle va immédiatement penser qu’elle a affaire à une célébrité super bizarre… Donc mieux vaut sub-communiquez un état d’esprit extrêmement positif qui ne peut que mettre la délicieuse Lydia à l’aise et toute ouïe à ce que j'ai à lui dire.

Pour finir, je dois toujours parler avec une voix profonde, grave et sexuelle. Parler doucement, calmement et assurément. Mon débit ne doit être ni rapide ni lent, le juste milieu est suffisant. Et après c'est au trois quart dans la poche ! Le reste n'est que du blabla charmeur pour lui soutirer son numéro ou bien un rendez-vous. Et pour ça, je vous l'assure, je suis un pro. Draguer une femme ou parler à des journalistes devant une caméra, c'est à peu près la même chose. Soudainement, Jackson reviens vers ma table, sans jeter un seul coup d’œil à la serveuse qui pourtant le dévore du regard. Oh, mais c'est que je tiens ma chance là ! J'en profite de cela pour sortir mon plus beau sourire et la regarder sensuellement droit dans les yeux avant de discuter avec Lydia.

-Tant pis pour lui s'il ignore une aussi belle femme que vous. Lydia, c'est ça ? Enchanté. Jonathan, mais tout le monde m’appelle Johnny.

Grâce à cette introduction, j’enchaîne la conversation en la complimentant subtilement et intelligemment tout en lui faisant croire que j'essaye d'en apprendre plus sur elle. Des questions banales sur ce qu'elle aime, ses goûts, son avis sur le dernier film à la mode etc... Bon c'est pas une conversation débile ni un truc pourri. C'est juste la base des choses. Lui montrer que je m’intéresse à elle pour arriver plus facilement à mes fins. Ce qui marche grandement vu qu'elle participe activement et me questionne en retour.

Ce que je réponds franchement ou presque. J'enjolive certains passage quand même. Pas besoin de savoir qu'elle n'est pas la seule femme dans mon palmarès du mois. La discussion va bon train jusqu'à que son patron l'appelle pour retourner au travail. C'est donc le moment pour lui proposer de continuer plus tard notre charmante conversation et plus si infinité. Ou comment gagner un défi par Johnny Storm, le maître incontesté de la séduction. Vénérez moi, braves civils et je vous dévoilerai peut être mes secrets...

-Au fait Lydia, je suis une personne qui aime finir les discussions que je commence. Ça te dérange pas que je prennes ton petit numéro afin de t’appeler pour aller prendre un café ? Ou même un rendez vous ailleurs si tu veux. Tu es libre la semaine prochaine ?

En la voyant noter son numéro sur son calepin, un sourire vainqueur s'étire sur les lèvres. Jusqu’à ce qu’un visage surgit brutalement face au mien, un regard colérique mais surtout haineux qui balaye toute ma personne, de haut en bas puis de bas en haut avec un rictus dédaigneux. Qu'est ce qu'il me veux celui là ? Il voit pas que je suis en train de conclure avec une charmante demoiselle et que je n'ai pas besoin d'un troll puant la vinasse à plein nez dans l'histoire? Sa tête ne me revient pas, mais pas du tout et je ne manque pas de lui faire savoir. Sauf que je 'ai pas eu le temps de m'exprimer avant qu'il ne me prenne par le col et rapproche son visage du mien afin de mieux me menacer. Ok...

C'est pas la première fois qu'on m'attrape ainsi pour réduire en miette mon sublime minois. Un tel chef d’œuvre fait des envieux, je les comprends. Surtout que ce sont principalement des méchants qui le font. Et je déclare en toute honnêteté que parfois la chose est bien plus belle qu'eux. Avant qu'ils ne ramasse la raclée de leur vie bien entendu. Mais on ne m'a jamais aborder ainsi en public et surtout pas un inconnu venu de dieu seul sait où et m'attaquant pour d'obscure raison.  Toutefois,il ne met pas longtemps à révélé enfin sa motivation à vouloir me cogner dessus et me réduire en charpie. C'est vraiment dommage que je n'ai pas le droit de cramer un citoyen même pour me défendre sans risquer de finir mes jours à l'ombre.

Il me crache presque sur ma magnifique bouille d'ange que je connais un peu trop intimement sa sœur Emma et que cela ne lui plaît pas du tout. Mais pas du tout du tout. Néanmoins sa haine envers moi c'est aggravée après qu'il est appris que j'ai brisé le cœur d'artichaut de sa sœur unique et adorée. Je tiens à précisé que c'est pas de ma faute si elle avait des sentiments à mon égard ! Je sais que je suis irrésistible mais que puis-je y faire. C'est mon lourd fardeau d'être désiré par toutes les femmes... Et puis, je connais même pas cette fille ! Enfin je crois, je pense, j'en suis pas sûr à cent pour cent... Ça serait pas Emma, la fille de mardi dernier ? Si ? Ah... Zut alors.

-Je ne vois pas de qui tu parles. Elle te ressemble cette Emma ? Si c'est le cas, je te préviens tout de suite les laideronnes c'est vraiment pas mon genre. Mentis-je éhontément.

Il faut pourtant que j'avoue en tout sincérité que, certains soirs, il suffit juste de posséder deux bras et deux jambes pour rentrer dans mes standards. Sa tête à lui, par contre, ne me dis absolument rien. Il m’informe dans de grand cris, exagéré par le mouvements de ses bras volant dans tout les sens,  être professeur d'histoire à l'université tandis que Emma enseigne… la même matière. Quel originalité dans cette famille ! La seule chose qui les différencie c'est qu'elle, elle travaille au lycée. Enfin de ce que je me souviens alors qu'elle déblatérait sa vie dans ses draps, monologue qui ne m’intéressait nullement. Pourquoi aurait-je eu besoin de la connaître ? Ce n'était qu'un coup d'un soir après tout.

-Oh, tu t'es pas regardé, c'est ça ? Les gens te rate pas en tous cas. Mais ouais, qui sait si c'est bien moi que tu cherches et pas un autre ? 

Un ricanement s’échappa de mes lèvres, sans que je ne veuilles le stopper. L'homme me darda un regard assassin avant d’écarquiller les yeux, le visage rougit par la colère.

-Toi ! Tu te fous de ma gueule ?! hurle-t-il en brandissant un doigt rageur sur ma poitrine, me  soufflant son haleine au visage. J’ai vu ta voiture garée devant chez elle mardi soir !

Ah, crotte. J'avais oublier ce détail là. Bon, je fais quoi ? Je serres les dents et j'encaisse le coupde poing, je m'enflamme légèrement et lui brûle la main au passage, j'attends un miracle venant de l'extérieur pour me sortir de là ou la réponse D ? Sans compter que sur ce coup là, les journalistes se donnent à cœur joie de me photographier sous toutes les coutures, me faisant maltraiter par un malabar, aussi costaud qu'une armoire à glace. Je vois déjà les gros titres demain....

Codage par Emi Burton
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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyLun 23 Mai - 19:15


Autour d'un café et de flash crépitant
Jonathan Storm & Jackson Wilde


Penché sur l’écran de mon cellulaire, je n’accorde aucun regard en direction de Lydia et de Johnny. Je suis concentré sur la lecture d’emails de la part de mes sponsors. De toute façon, c’est au tour de mon ami de jouer alors dans l’attente de son action, je n’ai pas d’autre choix que de combler le temps d’une manière ou d’une autre. Je reste toutefois attentif à ce qui se passe. J’entends la voix de Johnny. Je me retiens de sourire. Je suis le gars indifférent, vous vous rappelez? Je dois tenir ce rôle jusqu’au bout afin de facilité le travail de Johnny. Leur conversation perdure et au bout d’un certain temps, je relève ma tête dans leur direction. Lydia ne m’accorde aucun regard. Je fais mine de m’étirer afin que mon geste soit perceptible dans son champ visuel et attire son œil. J’ai un sourire en constatant qu’elle est entièrement absorbée par sa discussion avec la célébrité. Il l’a eut, voilà qui ne me surprends pas. J’aurais très bien pu me lever et tenter autre chose afin de faire pencher la balance de mon côté, sauf que mon but n’est pas réellement de conclure avec cette fille. Je la concède à Johnny qui saura lui apporter davantage de plaisirs qu’en ma compagnie. Je suis ennuyeux parfois, surtout en ce moment alors que j’ai le sentiment que mon cœur appartient à une autre. Je ne suis pas d’humeur à faire joujou avec d’autres femmes. Je suis donc ravi que Johnny réussisse à rattraper le coup et qu’à présent elle soit dans sa poche. Je me repenche donc sur mon téléphone et commence à répondre à un email tout en savourant mon café.

Le patron de la serveuse se fait tonner. J’hausse un sourcil en le voyant apparaître et demander à son employé de se remettre un peu au boulot. Je garde mon attention sur Johnny et j’observe sa manœuvre pour obtenir son numéro. Elle consent à lui donner. Ça c’est mon gars! J’aperçois alors un homme entrer dans le café. Il est assez imposant et n’a d’yeux que pour mon ami. Je sens immédiatement que quelque chose ne va pas. Je me garde toutefois d’intervenir pour l’instant. Je ne connais pas encore ses intentions. Il y a toutes sortes de fan. Certains semblent hostiles au premier abord mais finalement sont ceux qui vont vous demandez le plus bizarrement un autographe ou une photo. Je suis donc l’homme du regard et lorsqu’il intercepte Johnny, je retiens mon souffle. Je ne vois pas bien d’ici ce qu’il lui fait. Je sens toutefois qu’il est tout près de mon ami. Je pourrais même jurer qu’il le retient d’une quelconque façon. Bon, ce n’est pas nouveau que le Fantastique se mette dans de beaux draps. Ça lui arrive très souvent. Il est donc habitué de gérer des conflits et de prévenir des crises de toutes sortent. C’est en quelque sorte l’une des raisons pourquoi son charisme est si légendaire. Il n’est pas qu’un dragueur, il sait charmer tous le monde. Sauf que je sens bien que cet homme est quelque peu immunisé à son pouvoir naturel. Il est visiblement en colère et son insistance à demeurer trop près de Johnny commence à m’irriter.

Je demeure assis à notre table, mais le regard fixé sur le dos de cet inconnu. Ces cris commencent à attirer les paparazzis qui jusque là étaient demeuré tranquille. Beaucoup avaient quitté, ayant eu la photo de nos retrouvailles. Mais ceux qui sont demeurés s’étaient retirés un peu, attendant que nous quittions le café de concert, j’imagine. Voilà que cette agitation soudaine attire leur curiosité vorace. Ils s’agitent et je vois des flashs sortir des appareils qu’ils brandissent dans la direction de Johnny. Ça y est, je dois intervenir sinon ça va mal finir. Je range mon téléphone et j’interpelle d’un signe de la main une serveuse. Elle s’approche de moi.

-Cet homme s’en prend à mon ami, serait-il possible de prévenir votre patron de la situation, svp?

Elle saisit immédiatement la gravité de la situation et repars vers l’arrière-boutique. Je me lève ensuite. Je m’approche lentement des hommes. Je sens la tension immense qui se dégage des deux. Tout semble près à exploser d’un instant à l’autre. Arriver à leur niveau, je garde une certaine distance pour ne pas devenir la nouvelle proie de ce type. Si on me frappe et que mon agresseur se retrouve avec la main cassée et moi une absence d’égratignure, cela va être trop suspect. Je ne peux pas dévoiler ainsi ma mutation, même si c’est pour protéger Johnny. Mon ami le comprendrait, ça j’en suis persuadé. Il a toujours respecté le fait que je tienne à garder mon pouvoir secret. L’homme me regarde enfin et je soutiens son regard haineux sans broncher :

-Mon gars, on est en public,
je lui dis avec une voix solide. Serait-il possible de régler ce conflit en privé?

Je pense aux paparazzis dont les flashs crépitent toujours derrière nous. Ils n’attendent que ça, que le conflit éclate que des coups soient portés. L’homme durcit son regard et me pousse hors de sa vue. Je recule sous l’effet de sa poussée, mais ne tente rien pour me venger.

-Mêles-toi de tes affaires, abruti, il me lance tout en retournant à Johnny.

C’est alors que le patron du café débarque. Il s’approche de nous et confronte le gars. Il lui demande de quitter son établissement immédiatement. L’homme n’écoute d’abord pas, conservant son regard haineux sur mon ami. Puis, lorsque le patron insiste, il semble reprendre vie. Il recule tout en ne diminuant pas son hostilité. Il semble consentant à céder et repartir, sous le fait d’être menacé de la sorte par le propriétaire des lieux. Sauf qu’il ne veut évidemment pas en rester là :

-Je n’en ai pas finis avec toi, l’allumette, il crache finalement avant de tourner les talons et de quitter.

Il fend les journalistes qui se sont agglutinés pour saisir le moindre détail de cette altercation. Il disparait ensuite et je retourne mon regard vers Johnny. Je remercie le patron qui se retire à son tour, toujours hors de lui d’avoir eu à virer hors de son café un type de la sorte. Nous retournons à notre table, ignorant les paparazzis qui s’agitent encore un peu avant de se calmer de nouveau.

-Je suis sur que ces vautours auraient aimés que ce con t’en colle une, je dis à Johnny en reprenant ma tasse de café dans une main, un œil au beurre noir c’est toujours winner dans les magazines.

Personnellement, je suis heureux que les choses se soient terminées de la sorte. Je ne doute pas que le frère d’Emma va chercher vengeance dans le futur. Sauf que ici et maintenant n’est pas le bon moment. Qui sait, peut-être que ce type est un peureux et qu’il va se dégonfler en voyant que plusieurs personnes on été du côté de la Torche Humaine? Dont moi. Je ne pouvais peut-être pas me laisser toucher aujourd’hui, mais dans d’autres circonstances et loin des regards, il n’aurait rien pu me faire. La violence n’est pas une solution envisageable pour régler un conflit aussi banale. Mais un bon coup de poing sur la gueule de ce type pourrait suffire à lui replacer les idées. Pour l’instant, mon café n’est toujours pas terminé et j’aimerais bien le boire tranquillement.

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyMer 15 Juin - 15:36



Bagarre avortée
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Savez vous ce qui est le pire à cet instant ? Non, ce n'est pas l'arrivée de la brute de fonte qui pue la sueur à des kilomètres à la ronde et ne devant pas connaître le mot hygiène.Oui, je sais c'est méchant. Mais j'ai une très bonne raison. Il vient d'interrompre un moment critique par sa seule présence ! L'instant zéro que j'attendais depuis que j'ai commencer mon banal flirt avec la douce serveuse tombe à l'eau en moins de cinq secondes...  Non mais oh ! Pour qui il se prends à m'empêcher d'obtenir le numéro tant convoité ? Si la demoiselle ne fini pas dans mon lit à cause de cela, croyez moi sur parole, je vais lui cramer les cheveux jusqu'à la racine.

Il y a des limites à mon je m'en foutisme et là, l'armoire à glace est à deux doigts de la dépasser. Certes j'adore avoir l'attention des gens braqué sur moi mais pas dans un tel contexte et surtout pas alors que j'allais conclure. Contrecarrant totalement mes plans, qui pourtant étaient rondement bien menés, l'homme fort peu sobre m'attaque aussi bien physiquement que verbalement. Je n'avais pas prévu une tel agressivité à mon encontre surtout d'un citoyen lambda en pleine rue. Un anti-fan, un fou, un ex trop collant ? Que nenni ! Juste un grand frère qui n'a pas supporter que je brise le cœur de sa jeune sœur.

Tout un scandale pour ça ?! Elle n'est pas assez grande pour gérer ses soucis toutes seules ou quoi ? Vu que son frangin est ici en face de moi, j'en doute fort. C'est pas comme si je lui avais promis un amour éternel. Moi en couple stable et une vie bien rangée ? Plutôt rêver. Et encore, ça a tout du cauchemar. Je vis d'adrénaline, de challenge et d’insouciance, pas comme un petit vieux. Me remettant en tête qui est cette Emma, je réponds du tac-o-tac feignant ignorance. Le sarcasme es toujours utile dans ces circonstances. Même si j'aurai du m'en passer, je n'ai pas pu résister à chercher la petit bête.

Ce qui me mène à être à deux doigts d'arborer un magnifique coquard dans les minutes à venir et sûrement d'autres coups au vu de la rage qui émane du gars. L’énerver encore plus que ce qu'il était auparavant était une très mauvaise idée, je le reconnais. Mais ça aurait été moins drôle sinon. Sachant que je n'ai pas trop le droit d'user de mes pouvoirs hors missions et sauvetages, je me défends avec ce qui me reste. Ma répartie à toute épreuve. J'aurai bien user de mon charme cependant, je sens qu'il ne sera pas très réceptif à cela. Voir par du tout. Pas parce que je ne plaît pas aux hommes hein !

Qu'importe le genre ou l'orientation sexuelle, je suis sexy et charismatique aux yeux de tous. Celui qui fait tourner les têtes aux passants, c'est moi ! Et oui, mes chevilles vont parfaitement bien, merci de vous en soucier. Bon, où en étais-je ? Ah oui ! Au grand frère d'Emma qui veux publiquement me refaire le portrait. Merci mais non merci. Tout ça pour une histoire de coucherie et de voiture qui m'aurait trahi. Bon la prochaine fois, je ferai un peu plus gaffe. Enfin, peut être. Ça dépendra de mon humeur. Après tout, les conflits, j'en ait tellement eu que maintenant je gères ça les yeux fermés et un sourire au lèvres.

Je sais que je pourrais régler à peu près proprement le conflit engendré mais je suis légèrement renfrogné devant monsieur muscle qui est proche de me soulever du sol. Un tout petit peu hein, pas de quoi s'affoler. C'est juste qu'une tel altercation devant des paparazzis en délire, ça risque pas d'améliorer ma réputation de trouble fête et est susceptible d'entacher celle de mon ami d'enfance. Bon, c'est vrai qu'il en a lui aussi vu de toute les couleurs et qu'on a fait les quatre cents coups ensemble mais là pour une histoire de fesse je trouve ça exagéré de l'embarquer dans mon sillage. Perturbation qui d'ailleurs semble l'irriter un tantinet. Je connais par cœur ce visage qui te laisse sous entendre que t'es un peu trop long à t'amuser et que le café va refroidir.

Quel autre réponse je peux lui offrir à par afficher un air mutin. C'est pas de ma faute si j'attire les ennuis tout autant que je les cherche. Alors que j'essaye de calmer à peu près la situation, faut pas exagéré non plus je vais pas le laisser partir sans quelques petites piques, Jackson interpelle une autre serveuse.  Sauf que lorsque je le vois s'approcher de nous deux, j'écarquille les yeux, une légère lueur d'incrédulité étincelant dans mon regard. Il va pas s'interposer entre nous deux au risque de dévoiler son pouvoir quand même pour une simple et banale broutille hebdomadaire ?! Toutefois, ça n'a pas l'air d'être le cas car il reste à une distance acceptable du heurt.

Je m'en serai voulu si c'était le contraire. Je sais pertinemment qu'il aime son anonymat niveau pouvoir mutant et ce n'est sûrement pas moi qui dévoilera son secret. C'est que je suis fidèle à mes paroles quand je m'y engage ! Et puis je me sentirai aussi grandement vexé de devoir jouer les princesses en détresse. Merci bien mais je peux me débrouiller tout seul. Même si un peu d'aide extérieur serait le bienvenue au vu de la tension qui règne autour de nous. Un claquement de doigt et une petite flammèche aurait tout arrangé cependant ça risque plutôt de mettre le feu au poudre à cet instant précis avec tout ce débat sur l'abus de nos pouvoirs.

Ce bon vieux Jack-jack le téméraire ne se laisse pas démonter lorsque la brute épaisse se rends compte de sa présence. Ils se regardent, je les regarde, on se regarde quoi ! Ne voulant pas trop faire de vague dans le café, mon ami d'enfance propose de régler ça entre nous deux, sans les vautours nous scrutant du regard et bavant sur leur prochain scoop bien juteux. Proposition mal accepte par l'homme de cro-magnon qui a l'air décidé de faire partager à tous ma soi disant déculottée. Comme si j'allais sérieusement me laisser faire après le premier coup porté. Il envoies balader mon ami avant de reporter sa colère sur mon compte.

- Ah là, dès qu'il y a du monde tu te la ramène mais dès qu'on parle d'être seul à seul il y a plus personne. T'as la frousse d'aller pleurer dans les jupes de ta sœur ou quoi ? Trouillard.

Ouais, j'aurai peut être dû éviter une phrase pareil. Mais c'est de bonne guerre. Il a repoussé Jack ! J'allais pas laisser passer ça quand même. C'est très mal me connaître sinon. Une bonne occasion, ça ne se loupe jamais. Surtout quand ça enquiquine les autres. Alors qu'il allait me répondre par des insultes et des menaces bien évidemment, le patron du café rapplique avant que la baston ne commence réellement. Enfin je suppose que c'est le propriétaire vu qu'il insiste pour que l'homme sorte son établissement. Plusieurs fois d'ailleurs. Le frérot d'Emma a fait une fixette sur ma personne avant d'écouter le patron de ces lieux et partir. Pas sans tenter d'avoir le dernier mot apparemment.  

-Je n’en ai pas finis avec toi, l’allumette,
-Ouais ouais, on s'appelle pour fixer ça plus tard ! Dis-je ironiquement.

Moi, envenimer la situation ? Naaan, jamais de la vie ! C'est pas de ma faute s'il part au quart de tour ce mec là. Puis des menaces pareils, j'en reçois tellement que ça me passe par dessus l'épaule. A un tel point que je m'en amuse de répliquer. Je le regarde partir, séparant en deux l'attroupement des vautours à appareil photo tel Moïse. Sauf que l'un a beaucoup plus la classe que l'autre. Je vous laisse deviner lequel. Puis laissant le soin à Jackson de remercier le propriétaire pour son intervention, je repars m’asseoir à ma place d'origine. J'aurai très bien pu me sortir de cette embrouille tout seul comme un chef.

Je tiens à signaler que c'est par flemmardise que je ne l'ai pas fait. N'allez pas imaginer autre chose. Après tout ce mec à part déblatérer que du vent et me soulever à deux centimètres du sol, il n'a pas l'air de savoir faire grand chose. Sauf faire s'extasier les journalistes. Mais ça c'est dû à ma présence sur les lieux. Sinon c'est bonjour l'anonymat mon coco. D'ailleurs en parlant d'eux, ils commencent à reprendre leur position d'origine après avoir pinailler à propos de la bagarre avorté. Je les comprends, un scandale aurait fait monter les chiffres d'affaires. Ce que ne manque pas de sous entendre Jackson, ayant eu la même pensée. Lecture d'esprit flippante, le retour.

-Tu dis ça parce que t'es jaloux que j'ai le droit à la première page demain ! Même si tu portes mieux les coquard que moi. me moquais-je.

De toute façon, si je recroise un de ces jours ce gars là, sans la présence de mon ami ni des journalistes épiant le moindre de mes faits et gestes, il risque de s'y brûler. Au sens littéral du terme. En tout cas, avec tout ça, mon café à grandement refroidi et je viens de louper l’occasion d'obtenir le numéro de la jeune serveuse. Match nul je suppose. Même si j'étais proche de gagner le défi. Ça c'est joué à quelques secondes près. Bon, comme le proverbe dit, une de perdu dix de retrouvée. Au moins ça m'a occuper un petit moment et vider l'esprit de batifoler verbalement avec elle.

-Bon, où en étions nous ?

Je bois une gorgée de ma boisson, grimaçant face au goût qu'il a. Le café froid, faut aimer ça et c'est pas mon cas. Je repose ma tasse entre mes mains, la réchauffant un peu avant de reprendre la discussion où nous l'avions laisser auparavant.    

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyJeu 16 Juin - 16:04


Autour d'un café et de flash crépitant
Jonathan Storm & Jackson Wilde


Cette histoire aurait pu connaître un tout autre dénouement. Si la confrontation aurait effectivement eut lieu et que cet idiot de baraqué s’était fait griller le cul par Johnny, il l’aurait trouvé moins drôle. Nous aurions peut-être même eu le droit à quelques larmes. Mais évidemment, à chaque fois que cela se produit, le type va toujours prévenir les journalistes de l’incident et c’est mon ami qui aurait prit cher. Je préférais donc éviter d’autres scandales, bien que Johnny les assume toujours très bien. Il était inutile de chercher constamment la merde alors que nous étions ici pour nous détendre et parler un peu. Finalement, le gars repart et nous pouvons retrouver notre table, sous l’œil vigilant du propriétaire du café. Ce dernier est visiblement hors de lui pour la situation qu’il vient de calmer, mais il garde une part de haine à notre égard et je ne peux pas lui en vouloir. Surtout que mon ami entretenait la provocation, même au dernier instant de leur confrontation. Connaissant Johnny, je ne m’en formalise pas. Sauf que le patron aurait peut-être préféré éviter cela. Peu importe, ce qui est fait, est fait. Je reporte mon attention sur le blond qui affirme que je suis un jaloux. Je souris en secouant la tête devant une telle remarque.

-J’ai au moins quatre séances photos de prévues cette semaine, alors une de plus ou de moins.

Et puis même si je dois admettre qu’à l’époque quand mon corps pouvait encore être blessé et mon visage témoin d’une bagarre, je faisais beaucoup d’effets aux les belles demoiselles de la sorte. Aujourd’hui, avec ma mutation qui me préserve de telles conséquences, je ne peux plus vraiment compter sur cet avantage face à Johnny. Je lui laisse donc tous les honneurs. Il a raison sinon, où en étions-nous? Je bois une gorgée de mon café tout en réfléchissant à la question. Nous parlions de la F1, il me semble. Des règles chiantes même, avant d’avoir été distrait par la compétition pour avoir cette serveuse. Bref, rien de vraiment important, seulement l’habituel.

-On parlait de moi, je lui dis pour le situer. Rien de vraiment nouveau, en fait.

Ce qui est vrai. À part ma place au classement cette année, les courses passés et à venir et peut-être ma plus récente interview, il n’y avait jamais rien de vraiment variable dans ma vie. Tout se ressemblait, sans se ressembler en même temps. Les courses s’enchaînent et la compétition me garde occupée de tous autres soucis. Ce n’est pas pour rien que j’entretiens si peu de contacts avec Johnny ou mes autres amis. Ce n’est pas par choix, c’est à cause de l’importance de ma profession dans mon quotidien, monopolisant l’entièreté de mon temps. Lorsque je ne suis pas en train de piloter, je pense à le faire. Même maintenant, je ne cesse de me préoccuper pour ma voiture et ma position au classement. Johnny trouve le sujet passionnant à vrai dire, mais c’est souvent de cela qu’on venait à parler lorsqu’on parvenait à se croiser cinq minutes. Aujourd’hui, surtout après une partie loyale de drague et une confrontation avec une grosse brute, je me sentais plus lasse d’aborder ce sujet à nouveau. Je voulais en savoir un peu plus sur lui. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu de nouvelles à ce sujet :

-Toi, quoi de neuf? Sue n’a toujours pas étripé Reed?

En général, quand j’en venais à demander pour sa sœur, c’est parce que je n’avais absolument aucune idée de quoi demander. Il va donc se rendre rapidement compte que je suis largué niveau nouvelles, que je ne sais même plus où il en est avec son garage ou encore dans son travail de super-héros avec les 4 Fantastiques. J’ai beau réfléchir, je ne trouve rien de récent. C’est peut-être tout simplement la fatigue qui m’empêche de voir clairement. On a donc beaucoup de retard à rattraper, peu importe la raison de ma confusion. Je demande une nouvelle tasse de café, me rendant compte que j’ai atteins le fond en à peine trois gorgée. Bon ok, je suis peut-être vraiment pris de sommeil et cela diminue dangereusement ma concentration. D’ailleurs, voilà que je baille d’un coup, à force de penser au fait que j’ai peu d’heures de repos dans le corps. Je grogne contre ce geste que je n’ai pas pu stopper et qui me trahit devant Johnny.

-Désolé, les vols interminables, c’est ma mort, même après toutes ces années.

Je baille une seconde fois avant d’avoir finalement mon nouveau café. Je remarque que ce n’est pas la même serveuse que Johnny draguait. Je la remercie et cherche ensuite sa collègue du regard. Je ne la vois nulle part. Donc soit son quart est terminé, soit elle a préféré se tenir à l’écart de nous. Dommage, elle aurait fait une jolie distraction pour mon ami.

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyMar 21 Juin - 23:19



Héro au chômage technique
feat Jackson Wilde


Ce que j'apprécie le plus chez Jackson, c'est sans aucun doute sa répartie à tout épreuve. Rebondir avec humour, ce n'est pas donner à tout le monde. Je le charrie au sujet de sa soi disant jalousie à recevoir des coups et il me réponds qu'une photo de lui de plus dans les journaux, ça ne lui changera rien à sa vie. Il a beau faire genre, je sais pertinemment qu'au fond de lui, se recevoir des coups lui manque. Ou plutôt le fait qu'il ne peut plus se pavaner blessé. Après tout, le coté bad boy fait craqué bon nombre de demoiselles. Toutefois, on a jamais dit que les pouvoirs sont que des bénédictions. Ils ont leur part de malheur. Un peu comme le revers d'une médaille quoi.

Pour ma part, moins j'ai de blessures apparente, mieux je me porte. Certes je dois radoter cependant, j'aime avoir un physique irréprochable. C'est pour vous dire, la dernière fois j'ai fait une crise de nerf en découvrant ne plus avoir de gel coiffant et j'ai boudé dans mon garage toute la journée. Oh, excusez moi. Je n'ai pas boudé, j'ai exprimé mon mécontentement. Enfin bref, au lieu de se disperser, concentrons nous sur l'instant présent. D'ailleurs je ne sais même plus de quoi nous parlions précédemment, ce que je lui fait savoir. C'est pas de ma faute si la jolie et belle serveuse m'a distrait entre temps et que j'ai l'attention d'un gamin de 5ans.

Ah, on parlait de lui. Donc sous entendu de F1, de course auto et de pilotes. L'habituel discussion en somme. J'ai bien fait d'aller draguer la serveuse alors. A la fin on tourne toujours autour du pot sans jamais quoi dire. Ennuyeux à mourir en toute franchise. L'inactivité n'est pas mon dada et par ailleurs, je n'ai jamais compris comment faisaient les femmes pour discuter entre elles pendant des heures.  Et puis c'est pas comme si nous avions une vie riche en rebondissement. A part réparer des voitures, sauver le monde quand un clampin se décide à le conquérir.

Puis faire deux trois shooting avant de faire le mariole soit sur une piste, soit devant des caméras et laisser la presse à scandale raconter mes déboires de la journée. Il n'y a rien de bien trépidant entre temps. De plus toute ma vie est minutieusement détaillé dans les journaux dès que je sors du baxer bulding comme la sienne. Dès qu'il sort de chez lui. Donc j'arrive toujours à me tenir informé même si je ne l'ai pas vu depuis un bail. Jackson doit en faire de même d'ailleurs dans ses rares moments de repos. C'est un peu l’inconvénient d'être célèbre. Tout le monde sait presque tout à ton propos sans que tu ne puisses ouvrir la bouche.

On se résout donc à parler de ce qui rythme notre vie. Pas que ça me gène, j'adore parler automobile. Faut dire qu'à la tour, à part la chaîne télévisuel de l'automobile, je n'ai pas foule pour échanger mes opinions sur ce sujet là. Trop de scientifiques là bas, je vous le dit. Après qu'on s'étonne pas que je passe les trois quart de mon temps à fuir la tour. Je suis une personne sociable moi pas un geek qui aime passer sa vie au dessus d'un microscope. Il me faut parler, plaisanter, être entouré. Avoir l'attention sur moi en bref. Et non subir les tensions qui s'accumulent parfois sur le couple phare et se ranger dans un placard jusqu'à la prochaine menace planétaire.

Je risque de changer de camps à force ! Ou soudoyer les super-vilains pour qu'ils nous attaquent à intervalle régulière. C'est pour vous dire à quel point c'est la loose niveau vie social et professionnel en tant que membre des quatre fantastiques. Je vais me mettre à mon compte et aller bavarder avec d'autres si ça continue ainsi. Mon ami d'enfance me demande justement de mes nouvelles et précisément celle de Susan. Nope, ma sœur n'a toujours pas tourné vers le coté obscur en étranglant son mari. Même si en tant que boule de gomme, cela ne lui fera presque aucun dégât d'ailleurs.

-Oh, tu sais... Le boulot habituel. Aider grand-mère et son caniche à traverser la rue, m'incruster dans des soirées mondaines pour finir dans le lit de la plus belle fille et attirer l'attention des caméras sur ma glorieuse personne. Sans compter que comme toujours, je dépense une petit fortune dans des voitures de collections à retaper. Je te dis pas le savon que je vais me prendre quand Sue saura pour ma dernière acquisition... Mais tu devrais voir la merveille ! Enfin quand je l'aurai restaurer de A à Z bien sur. Là elle tiens plus de l'épave qu'autre chose.

Je grimace à cette pensée. Je sens que je vais devoir essuyer la fureur du dragon à coup de mur invisible et de gueulante à en faire pâlir un charretier. Va falloir que je pense à cacher ma collection de voiture miniatures avant que l'idée de me les confisquer jusqu'à Mathusalem lui viens. Ma sœur est très effrayante quand elle est en colère...  Mais bon, je pensais qu'à force, elle aurait compris que je déteste l'inactivité et tente de m'occuper l'esprit comme je peux. C'est à dire me plonger tête baissé dans la mécanique jusqu'au cou tout en enchaînant d'autres activités.

-Bref, j'suis en manque d'action donc je tente de me trouver des occupations pour m'amuser un peu. Depuis ce nouveau registre act, c'est le calme plat chez nous. Si ça continue, ça va être le chaumage technique chez les fantastiques.

Les quatre fantastiques au pole emploi... J'imagine déjà le scénario catastrophique qui va en découler en cherchant des petits jobs. On va pas tenir deux jours avant de prier pour qu'un méchant viennent nous assaillir sauf si ce sont les citoyens qui craquent les premiers. Je dois dire que les responsabilités, les jobs sérieux et tout le tralala qui va avec, c'est pas du tout fait pour moi. Si on va direct au chômage, je préviens d'avance, je pars me faire un road-trip à l'échelle mondiale. Sérieux, vous me voyez moi assis sur un bureau toute la journée ?! Déjà que j'ai du mal à tenir plus d'une heure alors n'en demander pas trop non plus.

-Et je ne te parles même pas du couple que forme ma soeur avec boule de gomme. Ça va mal finir je le sens. Et s'il lui brise le cœur je vais lui faire tâter de ma flamme nova pour lui faire passer le goût de faire pleurer Sue. Personne à part moi à ce privilège là !

Faut pas déconner non plus. Déjà que je n'étais pas d'accord que ma sœur se marie avec quelqu'un.. Bon ça va c'est Reed, elle pouvait prendre pire comme autre gars, par exemple un type en métal complètement mégalo. Vu sous cet angle, la boule de gomme est un parti bien plus intéressant. En parlant de parti, elle est où ma serveuse ? Une nouvelle viens d’apparaître pour prendre commande auprès de Jackson au lieu de cette douce Lydia. Elle a sûrement du prendre la fuite. Oh pas grave, une de perdu dix de retrouvé. C'est pas de belles femmes qui rêvent de passer un peu de bon temps à mes cotés qui manquent dans le coin.

Soudain mon ami d'enfance baille à s'en décrocher la mâchoire. J'en vois un qui a du mal à s'habituer au décalage horaire. J'aurai du m'en douter dès qu'il a commencer à parler de Susan. Sauf que vu qu'on ne s'est pas croisé depuis longtemps, je me suis légèrement emporté à l'informer à propos de mes déboires. J'aurai du me douter qu'il n'en aurait fait qu'à sa tête et serai venu me rejoindre alors qu'il était épuisé par ces longues heures de vol. Et comme d'habitude il va pousser les limites de son corps jusqu'à s'endormir sur place. Ça commence par le manque de concentration et ça fini par s'effondrer de sommeil.

-Pas grave vieux. Je sais que je suis adulé de tous et que je réchauffe vos vies à mon contact mais t'aurais mieux fait d'aller te coucher si t'étais trop hs après ton vol. C'est que je m'en voudrais si t'as une tête de zombie à montrer à tes fans.

Le café servi, je fini le mien avant de demander la note. Sur ce coup ci, c'est moi qui paye pour nous deux. De toute manière, vu son état de fatigue, il ne protestera pas très longtemps à ce propos. Enfin, je pense. Pour l'instant,  il a plutôt l'air occupé à chercher quelqu'un du coin de l'oeil. Pour quel raison ?... Haaa ! La serveuse ! Bof, je l'aurai pensé un peu plus courageuse que cela. Et vu que ce n'est pas le cas, j'ai eu de la chance de ne pas conclure. Je me serai ennuyé à mourir avec elle !

-Te prends pas le chou avec la p'tite Lydia. Je trouverai facilement quelqu'un d'autre pour réchauffer mon lit ce soir. Je peux même te trouver quelqu'un dans la minute suivante pour toi si ça te pousse à aller pieuter avant de t'effondrer dans ta tasse de café. J'suis même prêt à me sacrifier, si c'est pas de la générosité ça!

Je plaisante mais au fond je suis tout de même légèrement inquiet. Je préfère largement l'avoir en forme que se transformant en larve par manque évident de sommeil. Et si je dois aller le tirer par le slip jusqu'à sa chambre d’hôtel pour qu'il dorme, croyez moi, je le ferai dès que j'aurai jugé que j'ai assez attendu. Mais en toute classe bien sûr. J'ai une image à préserver.

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MessageSujet: Re: Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson   Autour d'un café et de flash crépitant || feat Jackson EmptyJeu 23 Juin - 15:41


Autour d'un café et de flash crépitant
Jonathan Storm & Jackson Wilde



Je n’avais pas l’intention de me retrouver aussi épuisé devant Johnny. Je n’avais à vrai dire aucune idée de l’étendue de ma fatigue avant maintenant, n’y ayant absolument pas prêté attention au moment de me mettre à sa recherche. Et voilà que ça me rattrape. C’est agaçant! Mais j’imagine qu’il est trop tard désormais pour entreprendre une lutte contre ce phénomène. En bout de ligne, je vais finir par m’effondrer dans un coin comme cela m’arrive parfois. Le café et la conversation m’ont permis de demeurer aussi longtemps réveillé, sauf que leurs effets sont limités. Mon ami le sait, il me connait bien. Cette rencontre, bien que je refuse de l’admettre, tire dangereusement à sa fin. Je parviens toutefois à rester suffisamment lucide pour écouter chacune de ses paroles au sujet des nouveautés dans sa vie. Ses révélations m’intéressent beaucoup. Il m’a toujours semblé important de demeurer informé de la sorte, autant avec mes amis qu’avec ma famille. Cela me permet de me souvenir qu’au-delà de la célébrité et de la course, il y a une vie et des gens qui évolue dans celle-ci. Parfois j’oubli. Parfois mes souvenirs se fourvoient. Mais en bout de ligne, maintenir ces relations est vraiment ce qui me permet de demeurer sur terre, chose primordiale pour moi depuis le début. Et comme j’ai quelque peu négligé mon amitié avec la Torche Humaine, il me fallait prendre ce temps pour me remettre à jour. Je devais lui consacrer ce moment, aussi court semble-t-il être après une rétrospection. Je vais rester à New York pour encore quelques jours. Il nous sera donc possible de nous revoir ou de poursuivre la conversation par téléphone si nécessaire. Et puis, il vient de réveiller mon intérêt pour les voitures en mentionnant qu’il va se prendre un savon lorsque Sue va apprendre pour sa nouvelle acquisition. Comme de fait, je me redresse et je lui souris, me souvenant de ces très nombreux moments où sa sœur avait réprimandé Johnny devant moi. Rien de bien méchant, mais dès qu’elle avait le dos tourné, je laissais échappé un rire. La relation entre ces deux là était une source inépuisable d’amusement pour moi. Pas que je me moquais d’elle ou des reproches qu’elle faisait à son frère, cela me rappelait juste ma propre famille et j’y trouvais un certain réconfort à les voir aller. Évidemment, Johnny et moi avions tendance plus jeune à nous moquer un peu de Sue, mais c’est ce que font tous les gamins, non?

-Lorsque je vais revenir en ville, tu me montreras cette merveille restaurée.

Je ne pouvais pas garantir avoir du temps pour la voir maintenant. Enfin, je suis pratiquement sûr que je ne peux pas, mon emploi du temps étant trop chargé cette semaine. Toutefois, plus tard dans l’année, je vais avoir plus de temps et à ce moment là, Johnny aura probablement terminé la restauration de cette voiture. Je compte bien être présent alors. Lorsqu’il me parle du Registration Act et du fait que depuis les Quatre Fantastiques sont pratiquement au chômage, je fronce les sourcils. Effectivement, c’est un problème ennuyeux. Comme je ne suis pas pucé pour des raisons évidentes, je peux comprendre le fait que les gens soient plus tranquille désormais afin d’éviter de ce faire chopper. Sauf que connaissant Johnny, le fait qu’il tourne désormais en rond n’annonce rien de bon.

-T’inquiète mon vieux, je suis sûr que ça va se stabiliser. Là c’est la nouveauté du truc qui paralyse le système. Les méchants vont vite reprendre du service.

Je tente de l’encourager un peu. Je ne souhaite évidemment pas de malheur à la ville ou bien au pays. Je comprends juste les préoccupations de mon ami et je tente de lui faire voir les choses positivement. Ce n’est pas vraiment ma force, mais rien ne m’empêche d’essayer quand même. J’éclate de rire lorsqu’il revient au sujet du couple formé par sa sœur et Reed. Johnny à beau être à cran avec Sue, il est très protecteur envers elle. Il cherche constamment à la protéger et ne laisserait personne lui faire du mal. Ce qui est très honorable de sa part, je l’ai toujours dit. J’aimerais bien être présent si jamais Johnny décide de faire mordre la poussière à Reed, mais je me contente de secouer la tête, un sourire sur le visage.

Par la suite, je suis pris d’une série de bâillements. Il devient évident que je ne peux plus faire semblant que tout va bien, je dois retourner à mon appartement pour prendre un peu de repos. Même le café fraîchement servie n’y fait rien. Je m’excuse donc auprès de mon ami à cause de cela et il m’assure que ce n’est rien. Il s’inquiète visiblement pour moi et je tente une dernière fois d’utiliser la caféine pour me sauver, en vain. Il décide de payer la note pour moi et je ne dis rien, de plus en plus somnolent. Je me mets à chercher Lydia du regard et mon ami le remarque. Il ajoute alors qu’il va se trouver quelqu’un d’autre et qu’il pourrait faire de même pour moi. Je ris doucement, alors que nous nous levons de nos chaises.

-Non merci, je pense que je vais aller me coucher direct et dormir le reste de la journée.

Nous quittons donc les lieux, suivis un temps par les paparazzis. Lorsque les flashs se font moins nombreux dans nos dos, nous nous séparons après une accolade. Cela m’a fait du bien de revoir Johnny. Je regrette seulement de ne pas avoir été en forme pour que la rencontre dure davantage. Je me jette dans un taxi et une fois arrivé devant chez moi, je me hâte de retrouver mon lit. Malgré le café, aussitôt que je tombe sur mon matelas, je m’endors.

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