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 Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor

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MessageSujet: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 17 Aoû - 16:38

Clea & Trevor 


Le chiot frotte son museau contre le tissu de la robe de Clea, le gratte légèrement de ses petites pattes encore un peu maladroites avant de relever la tête pour la poser sur le ventre de la sorcière. Weasley, la dernière addition à la famille Strange est un adorable chiot noir et blanc avec de grands yeux bleus aussi clairs que ceux de Clea. C’est aussi les taches noirs sur ses yeux, donnant l’impression qu’il porte un masque de Zorro qui a fait craquer la sorcière. L’animal est un petit amour, à suivre partout Clea comme un poussin suivrait sa mère. La plupart du temps, il aime bien rester blotti tout contre sa nouvelle maîtresse à ne rien faire ; juste sa tête posée sur ses cuisses ou sur son ventre rond. Comme là. Clea caresse doucement le museau de Weasley qui ferme ses paupières, apparement plutôt bien installé là. Elle relève les yeux pour observer les alentours du parc dans lequel elle est depuis plusieurs heures déjà. Celui est situé à proximité de la maison et au lieu de rester enfermée entre les murs du Sanctum pour lire, il fait si beau aujourd’hui, cela aurait été dommage de ne pas en profiter ! Elle aurait pu proposer à Stephen de venir avec mais non, Clea avait envie d’être toute seule juste avec Weasley et son bouquin. Oh elle aurait aussi pu proposer à Noah de l’accompagner ; parce que si Weasley est le dernier ajout canin de la famille Strange, il faut aussi parler du jeune homme que Stephen a ramené un soir. Sans maison, complètement perdu dans la grande ville de New-York, il a été de suite accueilli par les habitants du Sanctum. Le chiot jappe doucement, lève sa truffe pour lécher la main de Clea qui s’est immobilisée contre sa tête. Le regard de la sorcière fixe le vide, le livre est posé sur l’herbe depuis au moins dix minutes. Pour dire vrai, cela fait quelques jours que la blonde n’est pas tout à fait dans son état habituel. Depuis qu’elle s’est faite recenser, pour être exact. On ne peut pas dire que l’expérience ait été des plus agréables, c’est même tout le contraire. Après être sortie des bureaux, Clea était restée assise sur un banc du parc et ce, toute la nuit, ne rentrant qu’à l’aube à la maison. Mais même une semaine après, elle a encore du mal à ce que Stephen la touche ou qui que ce soit d’autre, d’ailleurs.

Distraitement, la blonde passe une main contre sa nuque, à l’endroit où se trouve les deux marques. La première étant l’incision loupée par l’infirmière et la seconde celle dans laquelle se trouve la maudite puce. Clea ne parvient pas à s’y habituer, son corps n’aime toujours pas cette présence hostile et sa magie s’en retrouve légèrement interférer. La sorcière ignore combien de temps encore, elle tiendra avec cette chose dans sa peau et si elle ne finira pas par l’arracher à cause de la douleur qui est devenue sourde à force, un peu comme une brûlure qui ne voudrait pas partir. Par moment, elle se calme mais parfois, au milieu de la nuit, Clea a l’impression qu’un scalpel s’enfonce dans sa chair pour la découper à nouveau. Ca la tient souvent éveillée, recroquevillée à un bout du lit, ses bras entourant son ventre. Elle n’en parle pas, pas même à Stephen et préfère le garder pour elle. Après tout, c’est peut-être purement psychologique et cela finira par cesser au bout d’un certain temps, quand son corps aura réussi à assimiler la puce. Pourtant, la sorcière n’y croit pas vraiment et se doute de parvenir un jour à vivre sans douleurs avec cette horrible chose. Sa main glisse dans ses cheveux, sa tête s’appuie contre le tronc de l’arbre au pied duquel elle est assise et ses paupières se ferment. Elle s’est détachée de tout le reste, se focalisant uniquement sur les battements des coeurs des jumeaux qu’elle peut clairement percevoir et ressentir. Et eux ? Comment réagiraient-ils si on leur introduisait une puce ? Combien de temps, d’ailleurs, les laissera-t-on en paix ? Sûrement pas longtemps. Clea ne doute pas que les mesures contre les mutants et autres prendront toujours plus d’ampleurs. Elle pousse un soupir, se redresse puis referme son livre avant de remettre Weasley sur le sol afin de se relever. Elle époussette la jupe de sa robe pour retirer les quelques brins d’herbes sur celle-ci et son livre sous le bras et chien sur les talons, Clea remonte le parc jusqu’à la sortie. Elle ignore l’heure qu’il est, elle n’a pas eu l’idée de prendre une montre avec elle, tout comme elle ignore si elle trouvera qui que ce soit à la maison, elle verra bien.

Le Sanctum n’est qu’à cinq petites minutes de marche, Weasley suit sa maîtresse de très près, ne quittant surtout pas ses jupes au cas où. Il n’y a de toute façon qu’à remonter en ligne droite la rue, pas même besoin de traverser la route. D’ailleurs, la blonde voit déjà la maison un peu plus loin mais quelque chose la dérange, elle ne saurait trop dire quoi mais elle a le sentiment d’être observée. Elle jette un coup d’oeil autour d’elle, rien. Sûrement devient-elle parano ou alors elle a besoin de dormir. La voilà devant la porte du Sanctum qui est fermée à clef. Elle cherche la sienne dans sa poche et elle a tout juste le temps de la glisser dans la serrure pour entrouvrir la porte.

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Edward Brock

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Pouvoir : Symbiote offrant force surhumaine, résistance surhumaine, régénération de l'hôte, génération d'armes organiques (tendrils), camouflage de la matière symbiotique, spider-pouvoirs, anti spider sens.
Métier : Ancien journaliste devenu Criminel et Brièvement costume de héros, maintenant criminel
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 17 Aoû - 18:00

Fireworks and screaming children
Voilà enfin celle que j’attendais, l’épouse engrossée du vilain petit magicien d’Oz, la femme qui, d’après certaines informations, aurait accueilli un jour Elektra. Je ne sais pas si cette femelle est mutante, sorcière, alien, humaine mais je sais que je dois faire attention, après tout c’est la soumise d’un être qui use d’une forme de pouvoir occulte. D’habitude je prévois toujours une assurance vie dans une mission tordue, voir un contrecoup mais dans un tel cas j’ai préféré mettre trois sécurités, juste au cas où l’époux pointerait le bout de son petit nez. Vous n’avez jamais remarqué peut-être, mais quand deux personnes jouent, que ce soit gentiment ou macabre, il y a toujours une troisième pour intervenir quand cela devient amusant et tout gâcher. Vraiment, quel manque de politesse… C’est un peu comme ces héros de pacotilles qui viennent vous interrompre juste avant que le coup de grâce s’abatte sur l’ennemi à terre, ils pourraient au moins avoir l’obligeance d’attendre. Aucune politesse je vous dis, aucune. J’avais scruté ces lieux depuis quelques temps, surveillé des habitudes, passé du temps sur un toit ou comme ici à bord de mon camion, placé à l’arrière en regardant l’écran de surveillance. Au début je ne voulais pas réellement intervenir si rapidement envers cet homme et sa famille, mais depuis quelques jours j’ai un petit soucis qui me démange des plus violemment, une petite irritation nommée nécrose et je comptais faire deux pierres d’un coup. Me soigner, m’amuser et me venger… En faite cela fait trois pierres… D’un coup, après qu’elle ait observé les lieux avant d’avancer jusqu’à la porte de son refuge, je passe aux commandes, démarrant le camion pour rouler jusqu’à devant chez elle, m’arrêtant en plaçant la remarque bien devant pour cacher la vue au reste de la rue et aux autres bâtiments proches, montant en partie sur le trottoir. Un coup de klaxon des plus bruyant et la porte s’ouvrant, me permettant de sortir d’un bond avec un léger sourire en coin, m’avançant vers le point où elle se trouve en caressant l’engin puis la remarque du bout des doigts, chantonnant un petit air des plus joyeux.

La Chanson de Trevor:


La main tire sur la manivelle avant de m’éloigner de la remorque, un pas léger, enfin d’apparence vu mon poids, un pas presque dansant quand je me rapproche de la femme présente devant moi, de cette femme qui voulait à la base juste rentrer chez elle. Mon regard pétille, je suis comme un gamin qui admire les cadeaux aux pieds d’un sapin et qui n’attend que le moment pour se jeter dessus et déchirer l’emballage, en faire des lambeaux et découvrir la surprise qui se cache dedans. Oh oui, je me sens tout excité, j’en frétillerait presque de plaisir. Je m’arrête à deux pas, sortant une pièce que je fais tourner, lance et rattrape. « Pile ou face ma chère amie ? » Ma voix est pleine de douceur sur le moment, une voix qui ne montre aucune agressivité, non c’est celle de la joie, du plaisir, de l’amusement… Qui sait, peut-être un peu de la folie. « Oh… Veuillez me pardonner, j’ai oublié de vous donner les règles du jeu… Laissez moi combler cette lacune avec une petite explication. » Me voilà désolé, avec la mimique d’un enfant qui aurait fait une bêtise avant de libérer un nouveau sourire digne de celui d’un requin, remontant presque jusqu’à mes oreilles, relançant une nouvelle fois cette pièce qui détient déjà la destinée de plusieurs personnes. Elle peut entendre Pietro aboyer dans le camion, aboyant  comme si il avait envie de sortir pour en découdre, libérant sa hargne pour défendre son Maitre, brave bête.

« Bien… Nous allons rentrer chez vous, peut-être boire une petite mousse ou un thé entre personnes civilisées… et vous allez gentiment prendre soin de moi tout en faisant la causette… » Drôle de règle du jeu n’est ce pas ? Attendez cela ne fait que commencer, car la c’est le principe de ce qu’il faut faire maintenant va venir ce qu’il se passe si elle triche, si quelqu’un intervienne, si quelque chose ne se passe pas comme il faudrait. Car oui, un jeu sans châtiment en cas de faute n’est pas intéressant. « Plusieurs crèches et centres de loisirs pour enfants sont piégés par des bombes que je peux désamorcer par reconnaissance vocale… » Bon voilà maintenant l’avertissement pour faire comprendre une part de notre enjeu, car oui il faut bien un prix pour les participants n’est ce pas ? « Vous refusez… Boum… Vous attaquez… Boum… Votre compagnon intervient… Boum… Vous jouez, je les désamorce au fur et à mesure… » Voilà, maintenant je viens de lui dévoiler la première partie du jeu, car après tout je ne suis jamais assez prudent, celle-ci n’est vraiment que la première sécurité des trois, elle aura tout le temps pour voir les deux autres qui l’attendent sagement. « Donc le pile ou face… Si c’est ce que vous choisissez, je désamorce une bombe, si c’est l’autre… Vous faites ce que je dis… et ne réfléchissez pas trop lentement, ma belle, car se sont des détonateurs sensibles, il serait dommage qu’un gosse tombe dessus et l’active en voulant voir ce que c’est… ». C’est important de mettre un facteur chaos, car cela signifie que le temps est un ennemi qui n’est pas programmé, mais bien qu’un événement indépendant pourrait aussi causer le boum. Halala, je me dandine presque, ma tête faisant une sorte de léger balancier rappelant celui d’un pendule, la regardant dans les yeux avec l’impatience débordante, faisant toujours rouler cette pièce entre mes doigts, voulant entendre son choix sans préciser pourquoi le camion, ni pourquoi j’ai poussé sur une manivelle avant de m’avancer.

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 17 Aoû - 18:52

Clea & Trevor 


Alors que la clef vient tout juste de se glisser dans la serrure, le jeune Weasley s’est retourné et est dans une position défensive, montrant ses petits crocs en grognant d’une façon plus adorable qu’intimidante. Il faut dire que le chiot n’est pas bien grand et n’a rien d’impressionnant mais l’animal est déjà près à grogner si quelque chose ou quelqu’un viendrait menacer sa maîtresse. Clea baisse les yeux pour regarder son chien et fronce ses sourcils, pourquoi donc est-il ainsi ? Peut-être a-t-il vu un chat ou Dieu sait quoi d’autre ! La sorcière retire la clef de la serrure mais au moment où elle va pousser la porte d’entrée, un bruit de klaxon la fait violemment sursauter qu’elle en lâche ses clefs et fait volte-face. Un camion. Juste devant leur maison. D’où sort-il ? Clea n’aime pas cela, un frisson remonte le long de sa colonne vertébrale et elle n’a qu’une seule hâte : entrer dans le Sanctum. Elle peut entendre une voix grave, celle d’un homme, qui sort juste du véhicule. Pourquoi s’avance-t-il ? Sa démarche n’est pas agressive mais la sorcière craint le pire. Elle a se pressentiment que ce qui va suivre ne lui plaira pas alors sa magie se met à crépiter sur le bout de ses doigts et il ne lui faut pas moins d’une seconde pour instaurer un champ de force autour d’elle et de Weasley qui ne cesse de grogner et aboyer de sa petite voix fluette. Les yeux de la sorcière observent l’homme, la pièce et son visage garde une expression impassible lorsqu’il prend la parole. Elle ne répond même pas. Cet homme ne lui semble pas des plus équilibrés. Sa main gauche referme la porte du Sanctum, elle ne tient pas à ce qu’il pénètre à l’intérieur de sa maison car même vide… Sait on jamais ! Le petit Weasley est comme un fou, grogne de plus belle quand l’animal de l’homme, dans le camion, donne aussi de la voix.

« Bien… Nous allons rentrer chez vous, peut-être boire une petite mousse ou un thé entre personnes civilisées… et vous allez gentiment prendre soin de moi tout en faisant la causette…
-Sinon quoi ? » Demande Clea, d’une voix froide.

Elle a l’habitude. Des menaces. Des plans tordus. Comment pourrait-il en être autrement avec un oncle comme Dormammu ? Ce dernier est toujours là avec une idée sadique et imprévisible. Des fous, il y en a partout, dans toutes les dimensions. Néanmoins, l’estomac de Clea se serre alors qu’elle attend dans le silence ce qu’il se passera et qui sera touché si jamais la blonde décide de refuser ce qu’on lui demande. Son visage se déforme par l’horreur alors qu’il parle de crèches, de gosses et de bombes. Une de ses mains se pose par réflexe sur son ventre rond, elle ne s’attendait pas cela. Pour dire vrai, Clea pensait que l’inconnu s’en prendrait à quelque de cher, à son époux ou à Wong mais des enfants innocents ? La tête de Clea lui donne l’impression qu’elle va exploser ; elle pourrait prendre le risque d’utiliser sa magie pour le neutraliser mais voilà, avec celle-ci devenue instable, il n’est sûrement pas prudent de faire ça. Si un seul enfant venait à mourir, elle ne se le pardonnerait pas. Elle a déjà bien trop de sang sur ses mains, celui de son peuple pour rajouter en plus des enfants de cette dimension. Elle prend une grande inspiration. Elle n’est pas idiote, ne doit pas se laisser bouffer par le stress et accepter de… Jouer. En tout cas, en apparence. De bonne foi, la sorcière désactive son champ de force et hoche de la tête.

« Pile. » Dit-elle avec certitude.

La pièce est lancée, le coeur de Clea cesse de battre tandis que ses yeux suivent la course de l’objet qui atterrit sur le sol… Face. Son visage blanchit légèrement mais il ne faut pas qu’elle perde sa contenance. C’est le jeu, elle doit se plieras règles si la jeune femme ne veut pas voir une effusion de sang. Alors, la sorcière écarte la porte, entre la première suivie de très près par Weasley puis laisse, à contre-coeur, l’homme entrer à la son tour.

« Si vous ne souhaitez pas que mon époux se téléporte à n’importe quel moment dans la maison, il me faudra utiliser un sort et sceller la maison par la magie. C’est le seul moyen de le tenir éloigner et si vous craigniez qu’il puis briser le sort avec aisance, ce ne sera pas le cas. »

La voix de la jeune femme est posée, elle sait ce qu’elle fait et ne ment pas. Stephen pourrait littéralement apparaître en un claquement de doigts et la sorcière a bien compris que cela risquerait de faire exploser une bombe. Alors autant prendre des mesures de suite pour éviter le pire. Clea se place au centre du hall d’entrée, prend une grande inspiration et se concentre. Intérieurement, elle prie pour que tout se passe bien, que son sort marche et que rien ne viendra troubler sa magie. Ses mains puis ses bras se recouvrent d’un halo argenté avant que les faisceaux, pareils à des tentacules, commencent à se répandra dans toute la maison. Elles se glissent à l’extérieur, viennent entourer le Sanctum avant de lentement se dissiper aux yeux des humains. Seuls des adeptes de la magie pourront sentir que la maison est protégée par un sort. Clea reste là, quelques instants, le temps de reprendre son souffle avant de se reprendre et de désigner la cuisine d’un mouvement de tête à l’homme.

« Si vous voulez bien me suivre. »

Elle lui emboite le pas jusque dans la cuisine où elle met de l’eau à chauffer.

« Je suis navrée mais vous ne trouverez aucun alcool dans cette maison. Asseyez-vous et montre-moi ce que je suis censée soigner. »

Et tandis qu’il s’installe, Clea, usant de la télépathie, retrouve son époux pour le prévenir.

« Stephen, écoute-moi. Quelqu’un est ici, il menace de faire exploser des bombes si je ne fais pas ce qu’il me demande. La maison est scellée par la magie, personne ne pourra entrer alors préviens Wong pour qu’il reste le plus loin possible du Sanctum. Quant à moi, je vais faire ce qu’il veut et je vais chercher dans ses souvenirs où sont placées les bombes pour te faire parvenir leur localisation. Ne t’en fais pas, tout se passera bien. »

Pour la fin, Clea n’en est pas tout à fait certaine mais ce n'est clairement pas le moment de douter. Elle se lave les mains, attache ses cheveux puis s’approche de l’homme pour observer le bras droit et la fameuse blessure. Son nez se plisse à cause de l’odeur qui manquerait presque de lui retourner l’estomac. Elle en a pourtant vu mais elle n’est jamais réellement à l’aise avec les blessures. Sans être médecin, elle a déjà vu des cas de gangrènes sur des résistants et reconnait sans trop de peine la destruction des tissus en cours.

« Vous savez, c’est plutôt un médecin que vous devriez voir, ils sont très capables, dans cette dimension. »

Clea ne précisera pas que son époux en est un. Elle préfère le tenir éloigner et s’occupant des bombes que sous leur toit avec eux.
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Stan Lee

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 17 Aoû - 18:52

Le membre 'Clea Strange' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Pile ou Face' :
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 17 Aoû - 20:16

Fireworks and screaming children
Au moins elle ne tente pas un de ces trucs stupides comme certains héros, elle aurait pu me foncer dessus, vite rentrer en douce chez elle, se téléporter, croire que je bluffais… Cela aurait été long pour la ville de New York de nettoyer tous ces morceaux de gamins répandus un peu partout, sans compter le temps pour identifier quel morceau appartenait à qui. Mais vous avez remarqué le peu de civilité n’est ce pas ? Sans le coté menace elle m’aurait jamais fait rentrer chez elle, que c’est triste de toujours devoir pointer un flingue sur la tempe de quelqu’un pour obtenir un tant soit peu de coopérations. Bien, comme tout cela avançait correctement, j’avais lancé la pièce pour admirer ce regard quand elle constate le coté Face. Un simple jeu qui commence déjà en ma faveur, ce qui me rend assez joyeux je dois l’avouer. Mes pas me font la suivre, rentrant tranquillement, regardant le chiot avec un regard attendri, la main plongeant dans ma poche pour sortir un petit biscuit pour chien, j’en ai toujours sur moi, j’adore ces braves bêtes, pour finalement lui lancer gentiment en écoutant la jeune femme dévoiler qu’elle est aussi une sorcière… Sinon elle ne parlerait pas de verrous magiques, enfin je ne crois pas que ce soit devenu une option à la mode dans le commerce de l’immobilier. « Oh cela serait amusant de voir votre Pokemon de mari se pointer, je me souviens de notre rencontre il y a une quarantaine d’années avec son attaque bandes pourpres de… Clitorak si je me souviens bien… Enfin c’est une histoire passée… » Ne cherchant pas réellement à savoir si elle disait vrai ou non, je m’en foutais après tout, tout ce que je voulais se passait en ce moment, rentrer en ce refuge avec elle, me faire soigner, et m’occuper du reste après. D’ailleurs j’allais montrer que le jeu n’était pas une comédie en faisant un bon geste, juste un pour que tout cela prenne de l’ampleur et devient bien une réalité sans aucuns doutes sur mes intentions. « Vu que vous jouez le jeu, vous gagnez un point bonus… » Prenant mon téléphone, je pousse juste sur un des boutons de mémoire pour finalement souffler quelques mots qui n’ont surement aucun sens pour elle. « La diplomatie est l’art de la tromperie… » suivi d’un bip au téléphone, assez fort pour que miss grisée puisse l’entendre, raccrochant directement après. « Vous avez sauvé une crèche protestante grâce à votre respect des règles. Voyez, suis pas un monstre. » Suivi d’un petit rire qui lui faisait penser surtout à un dément.

Invité, je la suis, regardant un peu les lieux, admirant la décoration, trouvant quand même que ce sorcier a un gout douteux mais bon, je ne suis pas la pour discuter Feng Shui ou gout d’intérieur. J’hausse les épaules pour ce qui est de l’alcool, j’avais prévu le coup en parlant d’un thé, sait on jamais… Peut-être qu’une boisson trop forte ferait vriller les utilisateurs de magie, tout ce que je connais de cet art occulte se résumerait à des films sur un gamin attardé avec une paire de lunettes horribles qui combat le mal du bout d’une baguette en bois… Ridicule… Enfin je devrais dire Ridiculus… Je m’installe sagement pour redresser la manche du bras droit lui dévoiler la nécrose présente suite à cette idiotie de vaccin… J’aurais du éviter après tout au pire je serais revenu avec un démon dans la tête comme tant de ces zombies nazi ninja. « Oh mais je sais que vous avez surement les moyens de faire plus que des blouses blanches, après tout vous prenez soin de ma chère et tendre… Il est normal que je vienne à vous pour en faire autant… et puis… » D’un geste sec et franc, ma main plonge dans mon dos, sortant Bella, un FN Five seveN, la même arme discrète que celle des agents de la CIA, venant la pointer sur ma tête pour tirer, laisser se répandre la détonation, l’odeur de poudre, la douille volant dans la pièce et la balle chaude s’écrasant sur ma tempe avant de finir à terre, sans une seule marque de blessure ou de brulure. Riant un petit coup face à une sorcière pétrifiée, j’ajoute directement quelques mots d’un ton amusé, comme si tout était normal, non pire, comme si nous étions dans un spectacle de magie des plus prenant. « Je pense que les blouses blanches éprouveraient certaines difficultés à s’occuper de ma personne… »

Certes, j’aurais pu présenter cela autrement, mais je trouve qu’un exemple physique est toujours plus concluant, d’ailleurs pour éviter de stresser un peu plus la femme, je range à nouveau mon arme dans sa gaine, dans le dos juste à la limite de la ceinture. Je note d’ailleurs que madame n’est pas non plus d’ici, pas dans le sens une immigrée non Américaine, mais carrément d’un autre monde… Franchement… Une dimension ? Et bien le Mago fait carrément de l’importation illégale de créatures d’ailleurs ? Mais c’est une belle information, je suis sur que si j’arrive à reprendre contact avec l’Arme X, ils seraient heureux de savoir cela, ce serait un beau cobaye pour leurs expérimentations et pour créer des supers-soldats… Attendez ? Sa magie est peut-être une sorte de pouvoir mutant d’une autre dimension, ce qui ferait qu’en étudiant ce qu’elle est, ils pourraient faire des super-soldats-sorciers ? Oh putain, c’est cool, même la Main serait heureuse d’apprendre ce genre de chose, je suis sur que la « Bête » qui se cache je ne sais où y verrait une forme de bonus… Enfin j’en discuterai plus tard avec Elektra, cela serait peut-être un bonus moyen de pression, sait on jamais… Elle s’est bien attachée à des prostituées sur un quai, alors pourquoi pas à elle.  « Bon, maintenant je vous laisse vous occuper de ce petit soucis… Nous aurons tout le temps de conversé une fois soigné… Oh quoi que il ne faudra pas tarder pour éviter les Boums et aussi éviter que les chaperons s’inquiètent de trop… Avec eux vous savez ma chère, c’est souvent imprévisible, ils n’ont pas toujours l’esprit bien clair et voient des complots partout… Ils ont tendance à agir trop vite et réfléchir après. » Je me mords la lèvre inférieure avant d’afficher à nouveau un sourire joyeux, toujours avec le sourire c’est mieux. Mais je n’arrive pas à rester silencieux quand quelqu’un éveille ainsi ma curiosité, c’est plus fort que moi, c’est pire que cela même, j’ai envie de savoir. « Donc vous êtes une sorte d’Alien ? Et bien, à voir les Asgardiens et vous, je suis surpris… Je pensais vraiment que les Aliens ressembleraient tous aux Chitauris, ou à des trucs affreux avec des tentacules, des grosses têtes ou tout gris… Dommage, cela tue un mythe, cela veut dire que j’en côtoie peut-être de cachés… Vous payez vos impôts ? » Bon sang, je parle, mais je trouve vraiment que cela manque de rouge ici, c'est une si belle couleur...

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 17 Aoû - 23:05

Clea & Trevor 


L’animal regarde l’inconnu avec hostilité et au lieu de se jeter sur la friandise, recule en grognant avant de suivre en courant sa maîtresse pour être certain qu’il ne lui arrivera rien. D’une oreille distraite, Clea écoute ce qu’on a à lui dire mais note bien que l’homme connait Stephen et ne manquera pas de le préciser à son mari. L’eau commence à bouillir, Clea attrape la théière tandis qu’en même temps, elle discute par la télépathie avec son époux. Avec horreur, elle apprend qu’il se trouve dans la maison. Elle était tellement stressée par la présence de l’homme qu’elle n’est pas parvenue à sentir la présence de Stephen mais maintenant qu’elle se  concentre légèrement, elle peut effectivement ressentir l’essence magique de son mari qui se trouve deux étages au-dessus. Pourquoi se faut-il qu’il soit ici ? Bien sûr qu’il va vouloir descendre, comment pourrait-il en être autrement ? Si les cas étaient inversés, la sorcière ne supporterait pas de rester là à ne rien faire, juste attendre que cela passe. Mais elle doit à tout prix le convaincre de rester où il se trouve. D’un geste sûr, elle met du thé dans une des boules à thé avant de la placer dans la théière et verser l’eau chaude. Après cela, elle peut se retourner pour pouvoir s’occuper d’un peu plus près de la blessure qui dégage une odeur nauséabonde. Cette odeur de chair pourrie… C’est quelque chose qu’elle exècre au plus haut point mais ce n’est clairement pas le moment de faire des manières.

« Vous savez, c’est plutôt un médecin que vous devriez voir, ils sont très capables, dans cette dimension.
-Oh mais je sais que vous avez surement les moyens de faire plus que des blouses blanches, après tout vous prenez soin de ma chère et tendre… Il est normal que je vienne à vous pour en faire autant… et puis… »

Et puis ? Clea fronce les sourcils et se fige alors qu’il bouge brusquement. Il tire une arme de son dos et elle ne sait que faire. Utiliser sa magie ? Se téléporter ? Au final, elle n’a pas le temps de faire quoi que ce soit que le canon de l’arme se diriger vers la tête de l’inconnu qui se tire une balle. Le flot télépathique s’interrompt, sous la surprise. Et ce pauvre Stephen qui doit clairement entendre la détonation doit se faire un sang d’encre. La voix de ce dernier résonne désormais dans son crâne et Clea s’empresse de le rassurer, de lui dire qu’elle va bien. Le pauvre Weasley, effrayé par le bruit, est venu se cacher derrière sa maîtresse et couine légèrement en passant ses pattes sur ses petites oreilles. Clea se penche pour ramasser l’animal et le serrer contre elle. Ses yeux sont rivés sur la balle au sol et la tempe indemne de l’homme. Qu’est-il ? Pas un mutant, Clea l’aurait senti. C’est un humain mais… Etrange. La stupeur de Clea fait rire Trevor, elle a lu ses pensées, cherché son identité et peut maintenant mettre un nom sur son visage et prévenir Stephen.

« Bon, maintenant je vous laisse vous occuper de ce petit soucis… Nous aurons tout le temps de conversé une fois soigné… Oh quoi que il ne faudra pas tarder pour éviter les Boums et aussi éviter que les chaperons s’inquiètent de trop… Avec eux vous savez ma chère, c’est souvent imprévisible, ils n’ont pas toujours l’esprit bien clair et voient des complots partout… Ils ont tendance à agir trop vite et réfléchir après.
-La nécrose est à un stade avancée, cela risque de prendre un peu de temps, plusieurs minutes. »

Clea repose le chiot sur le sol et tire une chaise à côté de Trevor pour s’asseoir. Elle attrape l’avant-bras de l’homme pour le tirer vers elle et regarder la plaie. Sa main passe doucement au-dessus de la blessure, à quelques centimètres alors que la paume de celle-ci s’illumine de bleue. Les yeux rivés sur le bras, elle incante à demi-mots un sort de soin assez puissant. Si rien ne peut entamer la peau de l’homme, il vaut mieux qu’elle y aille franchement dès le début. Il lui fait la conversation avec cordialité. Honnêtement, Clea préférerait largement qu’il se taise plutôt que devoir discuter avec lui.

« Beaucoup d’humains pensaient que toutes les personnes ne venant pas de la Terre avaient forcément une apparence… Différente. Mais ce n’est pas le cas. Dit-elle en se concentrant sur la plaie qu’elle continue de soigner. Techniquement je n’en paie vu que je ne travaille pas mais je suppose que mon mari le fait. Votre dimension reste toujours un mystère. »

Elle parle un peu mais préfère être focalisée sur la plaie qui se referme petit à petit, la nécrose disparait et la chair décomposée reprend vie. Tout en faisant cela, son esprit se glisse dans celui de Trevor à la recherche d’informations sur la localisation des bombes ; Clea ne pourra rien faire mais son époux, de là où il se trouve, sera en mesure de l’aider. La blonde retire ses mains, le bras et entièrement guéri, plus rien ne subsiste mais par contre, une immense fatigue s’abat sur Clea. Le sort précédemment lancé a pompé une grande dose de magie puis de toute façon, elle se sentait déjà fatiguée avant même de faire quoi que ce soit.

« Voilà, comme neuf. » Fait platement Clea qui se lève pour récupérer la théière et les tasses de thé.

Elle se doute, dans le fond, qu’il n’est pas là que pour ça. Il connait son mari, a probablement une dent contre lui et doit être venu pour lui faire payer elle ne sait quoi. Mais au moins, elle a la localisation de toutes les bombes et a déjà un peu plus l’esprit tranquille. Clea remplit les deux tasses mais reste debout, à plusieurs mètres de Trevor par mesure de sécurité. Elle tend l’oreille au cas où Stephen aurait la mauvaise idée de descendre.

« Et maintenant ? Vous n’êtes pas ici que pour me faire chanter pour soigner votre plaie. Sinon vous auriez pu attendre le retour de mon époux. Alors quoi ? Une histoire de vengeance, je suppose ? »

Elle peut prendre le risque. Les bombes, si elles ne sont pas déjà hors d’état, l’opération est en cours.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 18 Aoû - 0:28

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Plusieurs minutes pour soigner la nécrose et elle appelle cela un peu de temps ? C’est plutôt rapide comme soins, même très rapide moi qui pensait que cela allait durer quelques heures juste pour ce détail. Bon autant la laisser faire, cela devrait suffire pour que le thé soit chaud et agréable non ? En attendant je peux au moins en apprendre un peu plus sur l’animal qui se trouve face à moi, sur cette sorte d’Alien que j’aimerais bien connaître autrement, comme par exemple en venant lui ouvrir le bide pour voir si elle est aussi ressemblante de l’intérieur que de l’extérieur… Ce serait fun je pense, déjà juste la couleur du sang ? Il est rouge aussi chez elle ou pas du tout ?  En plus c’est une Alien peu productive dirait on, pas de gains veut dire pas de dépenses, donc pas de circulation d’argent… C’est mal, anti Capitalise, encore un couple de communiste. « Oh je vois… je vois… C’est Monsieur qui fait tout… » Je devais viser juste en parlant de soumise… Il ramène le fric, paye et elle ? Bah poule de luxe surement, poule de luxe extraterrestre en prime. Bon je ne paye pas d’impôts mais au moins je fais circuler l’argent et puis quelque part j’ai donné à ce pays bien plus que la majorité des êtres encore vivant, que ce soit pendant la guerre, que ce soit comme cobaye ou dans le nettoyage que je pratique régulièrement. Sans compter les dons à la S.P.A..

Heureusement que je ne sais pas qu’elle fouille mon esprit, faut dire que je n’ai pas une grande expérience des télépathes, mais elle doit y trouver un vrai chaos, des flux de pensées allant dans tous les sens, des propos peu flatteurs sur elle, comme des pensées assez sombres sur Elektra, quelques unes sur les bombes ou les agents de la Main attendant un signe de ma part, voir encore sur le cadeau dans le camion, juste de quoi occuper Strange si il devait pointer le bout de son nez. Ainsi que peut-être un peu de musique comme Beautiful People de Marilyn Manson. Je regarde mon bras qu’elle annonce neuf, vérifiant sans aucune confiance avant de rabattre la manche, le regard revenant rapidement sur elle en mouvement. Ce serait si facile, sortir l’arme, tirer dans le dos à la hauteur du ventre pour que les balles traverses en touchant la vie qui se crée. Ce serait si facile et cela ferait si mal à celui qui a osé me faire enfermer, retourner auprès des laboratoires qui m’ont transformé, trahis et qui ont voulu me remettre dans un tube pour l’éternité. Mais voilà, où est le plaisir quand tout est si facile ? Il n’y en a pas, il y a plus de jeu, plus d’effort et cela devient bien triste. Oh tient, la Miss ose enfin prendre l’initiative de parler pour autre chose que me répondre ou de traiter d’un sujet que j’ai demandé.

« Voyons, avez vous la mémoire courte ? Je vous ai dis, je suis la pour jouer… Si ce n’était que vengeance, j’aurais profité d’un moment d’inattention pour faire pleuvoir le feu des porteuses de mort en m’assurant peut-être que vous surviviez mais pas ce que vous portez… Alors, soyons un peu civilisé et ne parlons pas de choses si futiles que la simplicité d’une vengeance. » Je le dis d’un ton faussement agacé, mais un faux qui sonne comme de l’humour, tel un homme qui sur jouerait intentionnellement ce coté agacé pour une vieille comédie de seconde zone. « Et puis… » J’aime bien ces mots, les dire et les laisser un peu en suspend le temps de me redresser, de faire quelques pas, de m’étirer en jetant un nouveau regard sur ces environs, cette décoration, ce mobilier. Je me rapproche vu que celle-ci a décidé de servir le thé de loin… Elle pensait quoi, que j’allais déplacer la tasse par télékinésie pour pouvoir m’en abreuver ? « Il serait bien indélicat de décider de votre sort avant de savoir l’importance que vous représentez pour ma belle protégée aux courbes enchanteresses. » Oh cela pourrait tellement la vexer si je venais à tuer directement une personne qui lui est précieuse, ce serait dommage en sachant en plus qu’elle m’en voudra déjà le jour où je pourrai ramener la tête du Diable Rouge à la Main… Evitons le cumul tant que je n’ai pas tous les détails. Puis maintenant, le mécanisme du camion devrait bientôt s’activer, donc il nous faut reprendre un peu notre petit jeu avant d’aller plus loin, surtout voir la motivation de celle-ci à protéger les petits n’enfants en danger, voir si malgré son coté Alien, la part de maternité à venir sera l’affecter.

Je ressors la pièce pour la poser sur la table, point besoin de repréciser le pile ou face, prenant alors ma tasse de thé pour venir en gouter la saveur sans me soucier si il serait trop chaud, de toute façon je ne le sentirai pas si il a une température trop élevé. « Mmm agréable, cela me rappellerait presque le Japon. » Mes yeux passant rapidement sur ma montre ensuite alors que je bois une nouvelle gorgée de ce liquide pour finalement redéposer la tasse. Mon sourire se déploie petit à petit, j’attends son choix mais je ne peux pas m’empêcher de me montrer curieux, j’ai envie de savoir certaines choses… Surtout que maintenant ce lieu n’est plus juste celui d’un sorcier, mais de deux dont une étrangère. « Je suppose que vous n’aimeriez pas que tous les regards se braquent sur cette demeure n’est ce pas ? Cela pourrait être fort contraignant vu vos particularités respectives… » Bon, c’est dommage que je ne suis pas au courant pour la Puce et pour ARES, sinon j’aurais eu des matières de jeu supplémentaire, mais cela viendra à temps, prenant la pièce entre mes doigts pour la faire rouler, attendant pour l’envoyer en l’air… Envoyer en l’air, bon sang si c’était une autre femme présente ici, je pourrais commencer quelques répliques des plus amusantes sur ce sujet. En attendant, quand j’y pense, cette histoire ferait un bon film d’Asylum, Alien wife of the Warlock… Oh yeah, je vais déposer des droits d’auteur la dessus, mais je m’égare encore mais avouez que vous iriez le voir au cinéma ou iriez au moins le télécharger sur internet. « Oh oui j'allais oublier… Si tu te trompes... Quoi que non, je te le dirai après, un peu de suspens ne fera pas de mal chérie.»

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 18 Aoû - 13:01

Clea & Trevor 


La réflexion sur l’inutilité de Clea la fait tiquer mais elle préfère se taire plutôt que de s’enflammer. Ce n’est clairement pas le moment de faire de l’esprit alors elle pince ses lèvres pour plutôt se focaliser sur son sort au lieu de discuter avec Trevor. De toute façon, peu importe ce qu’elle pourra dire, il aura raison et elle aura tort. Enfin, dans le fond, il n’a pas tout à fait tort, maintenant que Clea n’est plus dans sa dimension à mener la rébellion et se battre pour son peuple, on ne peut pas dire qu’elle fasse grand-chose. Elle aide Stephen si jamais il en a besoin ou encore Wong mais la sorcière n’a pas de rôle réellement défini à part être l’épouse de Strange. Comme vingt ans auparavant à ceci près que ça ne dérange plus Clea, d’autant plus avec la naissance prochaine de leurs enfants. Elle n’aime juste pas ne rien faire pour son peuple et de ne plus pouvoir les aider pour le moment. Elle continue de se rendre dans sa dimension via le voyage astral mais ce n’est pas sous cette forme qu’elle est la plus efficace.

« J’aide mon époux au besoin. » Dit Clea dans un vague haussement d’épaules.

Le sort prend rapidement fin, il lui aura fallu plusieurs minutes pour guérir entièrement la blessure. L’odeur de mort a disparu et Dieu merci car Clea ne la supportait plus ! Oui pour elle, cela a pris du temps, parce que la peau de Trevor n’est pas aussi malléable que celle d’un humain normal, pas aussi facile à manipuler. Durant quelques secondes, Clea s’est même demandée si elle parviendrait à le faire et craignait de lui dire qu’elle ne pourrait rien faire. Elle se passe une main sur son visage un peu fatigué pour se lever et s’occuper du thé. Si seulement elle pouvait le mettre à la porte avec la plus grande violence, elle le ferait. Trop de choses sont hélas en jeu, trop d’incertitudes et l’esprit de l’homme est un véritable enfer. Un chaos inimaginable dans lequel Clea peine à se déplacer, à trouver ce dont elle a besoin. Rien que de trouver la localisation des écoles et crèches a été compliqué et laborieux. Mais une fois toutes les adresses en tête, la sorcière s’empresse de prévenir son époux pour qu’il puisse s’en charger. Elle peut entendre l’inquiétude de Stephen dans sa voix, elle n’a pas le temps de le rassurer. Qui dit que Trevor ne se lassera pas et ne finira pas par faire exploser une bombe juste pour le plaisir.

« Voyons, avez vous la mémoire courte ? Je vous ai dis, je suis la pour jouer… Si ce n’était que vengeance, j’aurais profité d’un moment d’inattention pour faire pleuvoir le feu des porteuses de mort en m’assurant peut-être que vous surviviez mais pas ce que vous portez… Alors, soyons un peu civilisé et ne parlons pas de choses si futiles que la simplicité d’une vengeance. 
-Civilisé ? Nous n’avons clairement pas la même définition de ce mot. Je ne crois pas que venir chez quelqu’un en proférant des menaces soit d’une grande civilité. Mais passons. »

Elle tient sa tasse entre ses mains, garde une distance entre Trevor et elle. Son regard est dirigé vers l’entrée dans la cuisine à laquelle se trouve Stephen. Ou plutôt, sa forme astrale. Elle le regarde sans rien dire, gardant une expression neutre pour ne pas éveiller un quelconque soupçon de la part de Trevor. D’un côté, Clea est la seule capable de voir son époux. Elle aimerait pouvoir courir se blottir dans ses bras, il est l’unique personne qui peut calmer l’angoisse qui serre sa gorge. Mais elle ne peut rien faire, rien dire alors ils se contentent d’échanger un long regard avant que Stephen ne disparaisse comme il est apparu. Pourvu qu’il fasse vite… Les yeux de la blonde se posent sur Trevor, elle fronce ses sourcils quand il parle d’une femme. De qui parle-t-il ? Auraient-ils une connaissance en commun ? Portant sa tasse à ses lèvres, la sorcière s’empresse de chercher un peu plus d’informations sur cette personne… Mais encore une fois, elle patauge dans le bordel qui règne. Comment peut-on avoir un esprit aussi chaotique ? Puis un visage s’impose. Clea manque de s’étrangler en buvant son thé. Elektra. Il la connait. Depuis longtemps, on dirait. Très longtemps. Depuis toujours, en fait. Elle tente de faire bonne figure, Clea ne tient pas à ce qu’il apprenne qu’elle peut lire les esprits, c’est un net avantage sur lui. Alors elle feint de ne pas savoir de qui il parle et par de le silence.

La pièce a refait son apparition, posée sur la table de la cuisine. Et maintenant ? Quel sera l’enjeu ? Clea craint de le connaître. Il lui faut choisir un côté de la pièce. Dieu que c’est ignoble ! Que tout repose sur la chance… Elle fixe le petit objet, prend une inspiration et répond :

« Pile. »

Son sourire ne plait pas à Clea, il ne fait qu’augmenter un peu plus son angoisse et son stress. En même temps qu’il parle, elle recharge sa magie en usant de son gène Faltine pour créer son énergie mystique. On ne sait jamais, cela pourrait être utile en cas de soucis… De toute façon, dès que les bombes sont désactivées, Clea risque d’essayer de stopper Trevor.

« Oh oui j'allais oublier… Si tu te trompes... Quoi que non, je te le dirai après, un peu de suspens ne fera pas de mal chérie.
-Je vous prierai de ne pas user d’une telle familiarité avec moi. » Dit sèchement Clea.

Elle n’a pas pu s’en empêcher, elle n’aime pas qu’il lui parle ainsi. Ils ne se connaissent pas et il est là à la menacer. Alors d’accord, sûrement devrait-elle se taire sauf que Clea restera toujours Clea et n’acceptera pas qu’on la traite comme ça. Les doigts de Trevor attrapent la pièce, le coeur de la sorcière cesse de battre alors que celle-ci tourne en l’air avant de retomber sur la table. Elle ne sait même pas ce qu’il se passera si elle perd et elle craint de regarder le résultat.

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 18 Aoû - 13:01

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 18 Aoû - 17:28

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Aider son époux, ouai c’est une façon de dire pour s’en sortir avec une petite pirouette et garder une belle image. Enfin, je ne suis pas la pour juger la qualité de vie Américaine d’une Alien et d’un Sorcier… Juste leur nature les rend inqualifiable, d’ailleurs je ne comprends toujours pas qu’il y ait pas des lois un peu plus strict sur l’immigration extraterrestre quand je vois la galère qu’éprouvent des Irlandais, des Mexicains ainsi que d’autres nations de notre monde, la complexité pour un visa qui dépasse le stade du mariage mais aussi celui de la productivité. Du coup je me pose une question, officiellement le Sorcier il est quoi ? Psychiatre ? Voyant ? Joueur de cartes ? Il a bien un métier de couverture… Cela m’étonnerait qu’il y ait marqué quelque part – Dr. Strange, Sorcier -, cela commencerait à faire désordre dans les bottins. Je me contiens sincèrement de lui faire remarquer que… Non mais pourquoi me contenir c’est stupide comme raisonnement. « Vous pourriez aider le monde en vous donnant volontairement à certains centres de recherches, l’humanité aurait surement bien des choses à tirer de votre corps qui pourrait améliorer une qualité de vie générale. » Je le dis avec un sourire, avec un ton naturel et simple, un peu comme si je venais de lui conseiller un bon magasin pour faire ses emplettes. « Enfin… je dis cela, mais je suis sur qu’un jour où l’autre cela arrivera que vous vouliez ou non, c’est un peu le système de vie ici… » Voilà comment s’amuser à discutailler tout simplement avec une inconnue, enfin maintenant nous pouvons dire que nous nous connaissons, elle est déjà presque une amie non ? Oui allez, disons cela après tout je suis persuadé qu’elle ne m’oubliera pas de sitôt. « Vous inquiétez pas, c’est pas une si mauvaise expérience… j’ai connu cela quelques années j’en garde quelques bons souvenirs. » Oui non en faite je ne parle pas de boutique, mais comme si j’exposais les qualités d’un lieu pour les vacances. Bon, arrêtons la ce sujet, je ne serai pas surpris qu’un jour où l’autre, l’Arme X ou un concurrent se ramène pour la mettre dans une petite cuve et tirer tous les secrets de cette jeune personne, enfin jeune d’apparence, ne connaissant pas le cycle de vie des Aliens, elle pourrait avoir entre 1 et 9999 ans… voir plus, voir moins…

Elle met un peu en doute le coté civilisé de notre échange, venant argumenter sur le taux de la menace utilisé. Roulant des yeux avant de rire un peu, j’hausse finalement les épaules, enchainant divers langages corporels qui ne sont pas toujours compatible. « C’est le monde moderne qui veut cela, je me souviens d’un temps où les portes étaient ouvertes et l’accueille toujours présent… Mais maintenant si il n’y a rien en contrepartie, tout reste clos… Ma méthode n’est pas tellement plus hard que celle des huissiers. Sans compter notre échange verbal des plus agréables… » Au moins je dois l’affecter d’une façon ou d’une autre vu que son regard s’égare ailleurs que sur moi, quelle impolitesse de ne point regarder son interlocuteur, franchement son mâle devrait un peu lui apprendre les préceptes du monde des hommes. Mais évitons ce sujet pour le moment, après tout nous avons un jeu à continuer et à nouveau elle prend le pile, choix logique d’un point de vue probabilité, mais les maths ne sont jamais amis avec la chance… Alors quelle joie de voir en relançant la pièce que à nouveau cette damoiselle n’a pas tiré le bon numéro. « Et bien, auriez vous un mauvais karma ? Quelque chose sur la conscience ? » Dis je sur le ton de la plaisanterie presque amicale, car oui après tout je ne suis toujours pas en mode offensif mais bien dans le plaisir d’un jeu prenant. Mais il me faut malgré tout la corriger sur un point. « Quelle familiarité ? Je ne vous ai pas encore mis la main au panier. » Ajoutant un nouveau rire, un peu plus piquant mais malgré tout plein de plaisir.

Bon, du coup c’est à moi de faire ma demande… Je pourrais changer un peu ce que j’avais prévu pour demander un échantillon ADN pour l’emmener à l’Arme X, cela me ferait une belle carte pour revenir dans leurs bonnes grâces, ou lui quémander de me livrer un objet de son cher et tendre mais j’ai l’impression qu’elle ne jouerait pas le jeu. Il ne faut pas oublier que c’est une Alien, elle n’a surement aucun respect des règles lors d’un jeu et du genre à chercher à tricher comme beaucoup d’humains le feraient d’ailleurs. C’est tellement triste ce monde, tellement pathétique, franchement il faudrait une troisième guerre mondiale pour changer tout cela, pour faire naitre un peu plus de terreurs, diminuer la démographie actuelle et pousser les êtres à changer. Oh oui, voilà une bonne idée. Mais je n’en suis pas encore la, la guerre devra attendre même si l’idée me plait, revoir la bannière étoilée se tendre et massacrer des communistes pour la beauté d’une nation fleurissante, défendre la liberté comme la grandeur d’une démocratie viable.

« Bien, bien bien, j’ai une surprise pour vous, oui… Digne d’un jour de l’an… Alors je vous prierai de me suivre dehors ma chère. » Je fais une petite courbette en m’inclinant, montrant la porte d’un mouvement de bras pour l’inviter à se diriger vers la sortie, faisant les premiers pas vers celle-ci après. « Par contre laissez votre chien à l’intérieur, je ne veux pas voir d’êtres innocents blessés… » Oui c’est vrai, pauvre chien, il n’a rien fait et ne mériterait pas qu’il lui arrive quelque chose. D’ailleurs, mine de rien, cet animal la protège plus qu’elle ne croit vu qu’il limite mes mouvements comme mes actions. Un exemple tout simple, je ne peux pas me faire exploser, le pauvre animal n’en survivrait pas. « Vous verrez, c’est grandiose… Vraiment grandiose… Mais vous avez esquivé ma question tout à l’heure… Serait-il gênant que le monde s’intéresse à cette demeure et ce qu’il s’y trouve ? » Sans la regarder, lui tournant même le dos en direction de la porte pour rejoindre la camion dont le mécanisme doit déjà être bien avancé, voulant être dehors au moment du feu d’artifice, mais surtout quand les cages vont s’ouvrir pour libérer les échecs des rituels de la Main sur les petits malins qui viendraient voir le spectacle sans y être invité.


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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 18 Aoû - 21:14

Clea & Trevor 


« Vous pourriez aider le monde en vous donnant volontairement à certains centres de recherches, l’humanité aurait surement bien des choses à tirer de votre corps qui pourrait améliorer une qualité de vie générale.
-Vous voulez plutôt dire vos armes destructrices, non ? Je vois de quels genre de centres vous parlez et ces derniers n’ont qu’un seul objectif : créer des armes plus puissantes les unes que les autres. » Répond Clea avec une extrême froideur.

Les hommes n’ont jamais eu de cesse que de créer des armes toujours plus puissantes, plus destructrices afin de faire le plus de morts et dégâts possibles. Il n’y a pas réellement de bonnes ou mauvaises mains. Peu importe qui détient ces choses, il y a toujours des dommages collatéraux, des innocents qui meurent. Alors celui qui tentera un jour devenir prendre Clea pour en faire un cobaye vivant ou même mort, ce dernier risque de mourir avant même d’avoir posé ne serait-ce qu’un doigt sur elle. Plus Trevor parle et plus la sorcière ressent du dégoût pour ce personnage absolument abject, la seule chose qui la retient de ne pas le faire flamber ce sont les bombes et aussi le fait que sa magie soit trop faible pour réussir à allumer une bougie.

« Vous vous entendriez bien avec mon oncle. Dit sèchement la blonde. Vous avez le même manque de respect pour les êtres vivants que lui ainsi qu’un mépris évident pour ceux qui ne rentreraient pas dans une certaine catégorie. »

Clea se renferme, fixe l’entrée dans la cuisine juste le temps de pouvoir voir son époux avant qu’il ne disparaisse et n’écoute plus vraiment ce que lui dit Trevor. La seule chose qui l’importe c’est que Stephen désamorce les bombes pour pouvoir sauver les vies de ces pauvres enfants. Il lui faut aussi éviter que Trevor ait l’envie de faire une petite visite des lieux, sous sa forme astrale, le corps de Stephen est complètement sans défenses et Clea n’a vraiment pas envie que l’homme tombe dessus. Puis il faut également l’empêcher de sortir mais en aura-t-elle la possibilité ? D’autant plus maintenant que la chance a encore été contre elle… Bon sang ! Il faut bien sûr que la pièce tombe sur le mauvais côté. La blonde se passe une main sur le visage, désespérée par cette malchance qui lui colle à la peau. Son estomac est tellement serré que c’en est douloureux, par sa faute, des enfants vont peut-être mourir et jamais elle ne se le pardonnera.

« Et bien, auriez vous un mauvais karma ? Quelque chose sur la conscience ?
-J’en ai sûrement bien moins que vous. Enfin il faudrait déjà que vous en ayez une. »

Elle est énervée, sur la défensive. Bien sûr que sa conscience n’est pas totalement blanche mais Clea ne croit pas en cette histoire de karma. C’est juste de la chance. N’est-ce pas ? Ou alors le sort veut lui faire payer sa lâcheté de s’être enfuie de sa dimension pour sauver sa vie au lieu de rester là-bas pour continuer à mener son combat contre Dormammu. En fait, elle n’en sait rien. Il rit, se montre jovial mais Clea reste fermée. Elle se voit mal faire copain-copain avec l’homme qui la menace de tuer des enfants innocents si elle désobéit ou fait quelque chose qui lui déplait. Ce n’est clairement pas le genre de la sorcière de s’associer avec quelqu’un lui voulant du mal.

«  Bien, bien bien, j’ai une surprise pour vous, oui… Digne d’un jour de l’an… Alors je vous prierai de me suivre dehors ma chère. Par contre laissez votre chien à l’intérieur, je ne veux pas voir d’êtres innocents blessés… »

Les yeux de Clea se plissent, l’angoisse monte d’un cran. Elle sait déjà que son époux a enlever les sortes de zombies se trouvant dans le camion mais quelle sera la réaction du fou furieux s’il le découvre avant que les bombes ne soient hors d’usage ? Clea ne veut l’imaginer. Mais que faire ? Utiliser sa magie ? Celle-ci recommence à affluer dans le sang de la sorcière, serait-ce suffisant pour l’immobiliser ? Il s’avance vers la porte d’entrée et rapidement, trop rapidement, mettant une légère distance entre lui et la sorcière. Il ne la regarde pas, c’est peut-être le moment. Une grande inspiration, elle focalise toute son attention sur l’homme devant elle qui ne la regarde toujours pas et ses paumes s’illuminent d’une lueur argentée. Juste pour l’ironie de la situation, Clea utilise le même sort que son mari, cinquante années plus tôt. Les bandes pourpres s’enroulent autour du coup de l’homme pour se resserrer avec force avec lui.

« Vous n’irez nulle part. »

Elle tient bon, reste concentrée à l’extrême et ce, même lorsque des détonations proviennent du camion duquel s’échappe des feux d’artifices. Ce n’est pas ce qui inquiète la sorcière, elle sait que les cages sont vides. Tout ce qu’elle veut c’est maintenir Trevor dans le piège pourpre. Mais quelque chose ne va pas. Sa magie fait des siennes, déjà elle sent que cette dernière faiblit à la vitesse grand V, que son sort ne tiendra pas longtemps. Non non non. Elle redouble d’effort, puise dans toutes ses réserves magiques hélas, le lien explose brusquement et Trevor se retrouve ainsi libéré. Clea tombe à genoux, le souffle court, la tête lui tournant horriblement, au bord de l’évanouissement. Il va lui faire payer, c’est certain. Elle a tenté quelque chose contre lui, il va faire exploser une bombe, voir plusieurs et Clea ignore si Stephen en a terminé. Il faut qu’elle agisse, qu’elle se protège, qu’elle protège les jumeaux ainsi que les autres enfants. La magie explose brusquement dans son sang, est libérée sans qu’elle ne comprenne comment et pourquoi mais elle devient incontrôlable. La décharge d’énergie magique jaillit et vient heurter avec une grande violence le camion garé devant la maison.

La déflagration est violente et la magique émanant de la sorcière l’est tout autant. Une onde de choc explose à son tour, se répercute sur une centaine de mètres autour de la blonde, venant faire s’effondrer un mur du Sanctum, exploser des voitures et souffler des lampadaires. Les flammes dévorent le camion, une partie de la rue et Clea s’effondre sur le sol, complètement à bout de force, du sang dégoulinant le long de ses jambes. Son esprit s’embrouille, elle tente d’envoyer un message à son mari mais elle perd connaissance avant même d’avoir eu le temps de terminer.


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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 18 Aoû - 21:14

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyVen 19 Aoû - 0:29

Fireworks and screaming children
« Oh je vous remercie pour cette flatterie, je m’en retrouve réellement touché… » Après tout, la sorcière d’un autre monde vient d’admettre indirectement que je suis une arme puissante vu que c’est l’objectif des laboratoires qui font ce genre d’étude, d’un de ces lieux qui a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui, tout en beauté et en force. Ouai, suis fier de ce compliment qu’elle m’a fait, il me va à ravir, d’ailleurs je note au passage que l’alien doit avoir un oncle, Alien, qui possède un sens réel de l’étique et surtout une vision des plus lucide sur le monde ainsi que sur l’avenir. Comme quoi cette créature a au moins quelque chose de bien dans sa vie. « Je serai enchanté de rencontrer ce dernier… Surtout si il est aussi bien que vous le décrivez. » C’est d’ailleurs étonnant qu’un être d’un autre monde, surement barbare et sans aucune culture, puisse avoir des pensées aussi rationnelles que les miennes, mais bon c’est toujours intéressant à noter… D’ailleurs cette petite visite m’aura apporté plus que des soins, je sais maintenant que Strange a une femme sorcière, extraterrestre et que cette dernière a un oncle intéressant, je me demande ce que je pourrais avoir d’autre comme informations en fouillant un peu plus, vu qu’elle semble du genre à se confier facilement sur sa vie ainsi que sa nature. J’écoute ses répliques, toujours avec le sourire, trouvant la remarque amusant vu que nous avons surement tous un karma, certes je n’ai peut-être plus d’âme, après tout on ne sait jamais avec les morts, expériences, et tout cela… Mais j’ai un karma, qui m’a pour le moment porté chance je dirais.

Elle reste vraiment tendue comme un string, ne cherchant même pas un seul instant à profiter de la compagnie ou de la conversation, préférant de loin jouer le frigo box. Mais bon, si c’est son tripe, chacun son style mais socialement parlant elle doit vite devenir lassante comme compagnie. Bon, trop de blabla, la surprise attend, sauf que voilà mademoiselle glacière a déjà décidé d’enfreindre les règles… Quand je vous dis que personne ne sait respecter les règles d’un jeu, c’est presque une obligation de la nature de tricher… C’est bas, c’est pathétique… Je regarde ces bandes pourpres avec un léger sourire et commence à presser dessus avec ma force. Alors je ne sais pas si ma force a grandit depuis ces dernières décennies ou si l’ennemie, car oui elle passe du stade jouet à ennemie, est bien moins forte que son époux, mais les bandes se brisent… Malheureusement trop tard car pas le temps de me retourner, le feu d’artifice commence dehors me faisant rire alors que je prends mon téléphone dans la main quand une sorte d’énergie, voir un faisceau quitte les lieux, passant à mes cotés pour traverser la porte et aller percuter le camion… Le faisant littéralement exploser… Exploser… Exploser… Mon Camion… PUTAIN… Pietro… Mon Chien… Je lâche le téléphone qui tombe à terre, me foutant des bombes sur le moment, me retournant vers elle en sortant Bella. « Saleté d’Harpie… Tout sauf le chien… Je vais te … » Pas le temps de terminer ma phrase, la haine dans mon regard, plus de sourire, plus de joie, juste la soif de sang, de vengeance, de faire souffrir, le canon de mon arme pointé vers son ventre, pas le temps de faire comprendre les milles maux à venir qu’elle explose littéralement, une onde de choc me soufflant, une multitude de déflagrations… Il n’y avait peut-être plus de créatures vivantes dans le camion, mais vu l’enchainement des explosions que je peux entendre, les personnes qui devaient regarder dehors ou sortir à cause du feu d’artifice risquaient bien d’avoir quelques soucis…

Débris, gravats, explosions, tout d’un coup… Cela doit surement faire mal ? Enfin je pense vu que je ne ressens aucunement la douleur, mais je suppose vu le poids qui me bloque un instant, vu tout ce que j’ai subi sur le moment. Mes poings se serrent, la rage n’a pas cessé au contraire, cette garce a buté mon chien… Qu’est ce que cela lui apportait de faire du mal à un chien, saleté d’alien, un monstre… Elle ne mérite pas de mourir, ce serait bien trop beau, elle mérite la damnation éternelle, même ce que l’Arme X pourrait lui faire ne serait que suave caresse à coté de ce qu’elle mérite de subir pour son crime. Trop lâche pour me frapper, elle a préféré s’attaquer au chien… Bassesse… Je pousse sur mes bras, des mots volent dans mon esprit, toute une partie que je préfère vous censurer pour le bien être de ceux qui passeraient par la, mais croyez moi un Pegi 18 ne suffirait pas pour définir tout ce que je ressens pour cette chose. D’ailleurs en sortant des décombres je marmonne, je me parle… La vengeance, tout ce qu’elle aime, tout ce qu’elle apprécie, tout ce qu’elle touche ou regarde, tout devra disparaître, être comme chose, laisser un mot à chaque fois lui rappeler que le sang coule en son nom… Qu’elle ne dorme plus, qu’elle ne soit jamais seule, car si elle a survit à ce Chaos, son esprit ne survivra pas à tout ce qu’il adviendra à l’avenir. Elle m’avait vu sous un bon jour, elle va me connaître uniquement sous un mauvais jour. Alors que les gravats tombent le long de mon être, que mon regard se plante sur elle, je tends la main qui était armée, appuyant en chaine sur la gâchette mais Bella aussi est détruite, pas une seule détonation ne se fait attendre alors que je voulais vider le chargeur à la hauteur des choses hybrides qu’elle porte dans son incubateur naturel. Boarf, vu son état… Cela n’aurait peut-être rien changé, mais je n’arrive pas à y trouver une compensation en me disant qu’elle paye le prix de sa faute, non… Ce contrecoup de sa pseudo magie n’est pas assez pour me soulager, ce n’est pas assez de maux pour que Pietro ait l’âme en paix.

Je n’ai même plus mon téléphone pour faire tout exploser, pas grave au pire un gosse jouera avec par accident et Boum. Je verrai bien aux nouvelles, ce qui m’importe la c’est de retrouver les restes de mon ami… de ma famille… Faisant demi tour alors qu’il ne reste que lambeaux pour me couvrir, me dirigeant vers les ruines de mon camion, vers les restes de la cabine avec une larme sur la joue, chercher simplement les restes de celui qui était surement la meilleure part de ma personne, du seul être à qui je tenais sincèrement. J’irai l’enterrer, et je me fais la promesse qu’un jour je viendrai y déposer les os de ce monstre sur sa tombe pour le satisfaire. Des mots pour ne pas penser à la peine alors que j'entre dans les flammes chercher le corps défunt.



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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyVen 19 Aoû - 15:33


   
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   Clea & Trevor & Stephen
— J'ai pas pu... J-j-j-je... Pardon je-...

Stephen se fige devant la peluche d'ours qu'il vient d'empêcher un enfant de six ans d'attraper. Un moment, il tente d'appeler sa femme mentalement, hurlant presque son nom dans son esprit. Aucune réponse. Elle est peut-être juste trop occupée mais il n'y croit, pas après ces dernières paroles. Il y a quelque chose d'autre, quelque chose de plus, il en est certain. Il est arrivé quelque chose à Cléa. Il n'aurait jamais dû la laisser seule, il aurait dû intervenir dès le début pour la mettre hors de danger mais elle n'avait pas voulu, l'avait convaincu de faire autrement. Voilà où il en était. Il n'avait pas su protéger sa femme. Si elle était morte... Et dieu, les enfants... Ils étaient solides mais pas immortels, ce n'était que de pauvres petits foetus à qui tout pouvait arriver. Stephen téléporta la peluche dans la Dimension Noire, cadeau à Dormammu pour tout ce qu'il leur avait fait ces nombreuses années. Il ignora l'enfant en pleur d'avoir vu sa peluche disparaitre comme ça sans que personne ne sache pourquoi, invisible qu'il était à l'oeil humain.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour rejoindre et réintégrer son corps à qui il n'était heureusement rien arrivé. Presque pas en tout cas, il baignait dans un air pesant et lourd, empli de poussières. Un mur manquait, celui duquel il était heureusement le plus loin. Mais l'homme se foutait de sa maison détruite, son esprit et sa magie cherchèrent sa femme. Elle était en bas, dehors pour être exact. Stephen voyait d'ici la fumée noire et épaisse d'un feu qui flambait encore. Elle était dans ce carnage. Dieu, que lui était-il arrivé ?

Il ne chercha pas à prendre les escaliers, il prit l'issue créée parce qu'il devinait être une explosion. Son coeur se resserra un peu plus encore sous l'appréhension et sa cape de lévitation l'amena en bas rapidement et sans encombre. Il voyait sa femme, mais il voyait aussi une flaque de sang dans laquelle elle semblait baigner. La minute d'après il était prêt d'elle, les larmes aux yeux. Sa femme semble inconsciente, mais les yeux du sorcier ne parviennent pas à se détacher du sang qui coule à flot entre ses cuisses. Non... Non... Les bébés... Un instant, il n'est pas capable de bouger, le regard rivé sur ce sang qui annonce tant de mal. Ces enfants qu'ils avaient eu tant de mal à concevoir perdaient petit à petit tout espoir de naître un peu, comme une fatalité, une sort qu'on ne pourrait jamais renverser. Jamais...

— Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Le cri de rage s'échappe de la gorge du sorcier alors qu'il sert ses poings tremblants dans une rage sans nom. Non. Cela ne se passerai pas comme ça. L’œil d'Agamotto s'allume sur son torse et les yeux marrons de Stephen perdent de leur chaleur pour luire d'un vert froid. Ce n'est pas sa magie seule qui frappe sa femme pour tenter de la guérir, il y a quelque chose d'autre, de plus anciens, de plus froid, de plus noir. La lueur dorée se mêle au pouvoir verdâtre de la pierre du temps. Il s'était juré de ne jamais l'utiliser, il n'a même pas totalement conscience de le faire. Il utilise cette puissance qui lui a fait si longtemps peur et qu'il gardait si secrètement. Tant pis. Tout pour sauver ceux qu'il aime. Il ne pourrait pas supporter de les perdre. Il en crèverait.

Qui Stephen soigne-t-il ?:


Un instant il se demande si cela va fonctionnait, et puis finalement le sang se résorbe, Cléa retrouve de ses couleurs. Lorsqu'il passe sa magie sur elle il sent que tout est bien, parfait. Les jumeaux nagent paisiblement dans leur liquide amniostique, incinscient sûrement du danger qu'ils viennent de subir. Pour eux c'est comme s'il ne s'était rien passé, il les a ramené à leur était précédent, à ce qu'ils étaient avant de risquer la fausse couche. Comme sa chère et tendre dont il voit les yeux papilloner doucement. Il lui dépose juste un baiser sur les lèvres, ne veut pas risque de l'étouffer après ce qu'elle vient de vivre. Et puis elle ne veut plus qu'il la touche en ce moment et s'il s'en ai beaucoup plein, soudain ça n'a plus d'importance. Au moins, elle est là. C'est ce qui compte véritablement.

- Je reviens.

Il est un peu froid et dur mais la colère lui ronge encore l'estomac. Il se lève, les poings toujours fermés, presque menaçants malgré leurs tremblements évidents. Il avance sans réfléchir vers le camion en flammes, à la recherche de celui qui a orchestré tout ça. Il le trouve après un instant, il le reconnait immédiatement. Il n'a pas changé depuis les années 70, tout comme Stephen n'avait pas changé non plus. Mais Stephen ne réfléchit pas trop, il l'interpella d'un simple "Eh !" avant que les bandes pourpres de Cyttorak ne viennent restreindre ses mouvements comme quarante années auparavant. Mais cette fois, Stephen ne veut pas juste l'emprisonner, non.

Il sait pourtant que l'homme est résistant, que lui pauvre sorcier ne peut pas vraiment grand chose pour lui faire mal, mais il ressent quand même le besoin immense de cogner. Alors il sert son poing et il frappe. Il sent immédiatement la douleur refleurir le long de ses phalanges cassées mais il s'en fout. Il frappe d'une main, puis de l'autre. Encore et encore, ignorant la douleur, ignorant le bruit de ses doigts qui se cassent de plus belle à chaque coup. Il a juste besoin de se défouler. Et puis il arrête, pantelant, tremblant. Juste un rien calmé.

- Toi, je peux te dire que cette fois je vais t'envoyer dans un endroit dont tu n'arriveras jamais à sortir.

Et puis, de rage et d'irrespect, de défi aussi un peu, il crache sur le cadavre de chien près de leurs pieds.
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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyVen 19 Aoû - 15:33

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyVen 19 Aoû - 17:22

Clea, Trevor & Stephen 


L’onde de choc a été d’une violence inouïe ; semblable à l’explosion d’une bombe venant tout souffler autour d’elle. Dans le dos de Clea, tout un mur du Sanctum s’est effondré mais ce n’est pas tout. Des voitures ont été projetées dans des maisons, les habitations les plus proches ont vu certains de leurs murs tomber d’un coup. Une épaisse fumée noire s’échappe du camion ainsi que du feu qui grignote la route, les maisons et voitures qui ont explosé sous le coup de l’onde magique. Clea ignore d’où est venue toute cette magie, jamais encore celle-ci ne lui a échappé aussi violemment, pas même lorsqu’elle n’était encore qu’une novice auprès de Stephen. C’est comme si quelqu’un d’autre s’en était servi, comme si une personne extérieure était venue jouer avec la magie et l’énergie mystique de la sorcière. C’est finalement le cas, ce n’est effectivement pas Clea qui était en plein contrôle de ses pouvoirs mais deux autres petits êtres tout juste conscients qui ne cessent d’influencer la magie maternelle. Ce n’était pas un débordement voulu, on pourrait même classer ça comme un geste purement guidé par l’instinct de survie. Protéger Clea pour se protéger eux aussi. Elle n’a rien pu stopper, l’afflux de magie était trop important pour qu’elle puisse y faire quoi que ce soit. C’était trop, beaucoup trop. Pas tant pour son corps mais pour les deux bébés qui bien que beaucoup plus résistants que de simples foetus humains, ne peuvent pas encore gérer une telle puissance. Alors que tout explose autour d’elle, Clea a l’impression que l’on vient de plonger une lame au plus profond de son ventre et elle s’effondre tandis qu’un sang rouge vif vient tremper sa robe, dégouliner le long de ses jambes et commence à former une flaque sous elle. Ses bras sont venus entourer son ventre rond, ses yeux se sont noyés de larmes, elle qui voulait les protéger à tout prix est tout simplement en train de les perdre ; leurs si précieux enfants. Elle tente de joindre son mari, essaie de s’exprimer correctement mais son esprit s’embrume, ses paupières se ferment et elle perd complètement connaissance.

La magie de Clea ne sait que faire. La soigner ou faire passer en priorité les jumeaux ? Si les enfants viennent à naître, bien que leur croissance soit plus avancée que pour des bébés humains, ces derniers ne survivront pas. Mais d’un côté, Clea n’est pas mourante, juste épuisée, vidée de son énergie et c’est surtout la vie des bébés qui est en danger. Le sang perdu n’est pas assez abondant pour que Clea risque de trépasser d’une hémorragie mais une fausse-couche… L’énergie mystique tente de se battre sur deux fronts : empêcher la sorcière de sombrer tout en tentant de maintenir les bébés en vie. Si la blonde n’a pas conscience du monde qui l’entoure, elle peut néanmoins parfaitement sentir que ses enfants lui échappent, elle entend les rythmes cardiaques s’affaiblir progressivement, elle ressent la vie des jumeaux qui s’éteint doucement… Alors elle fait de même. La magie cesse complètement de circuler dans les corps de la mère et des enfants. Elle ne veut pas. S’ils doivent mourir, Clea mourra avec eux. C’est égoïste, terriblement égoïste envers Stephen mais elle ne supporterait pas de s’éveiller avec son ventre vide de toute vie. La sorcière se ferme à toutes perturbations extérieures, si bien que pas même la présence de son époux, dont la magie vient faire très légèrement crépiter celle de Clea, ne réussit à la tirer de l’inconscience voulue par la sorcière.

Mais quelque chose change. Interfère avec Clea, son corps, sa magie ainsi que les bébés. C’est une sensation étrange qui enveloppe la blonde, une puissance froide, inconnue, mêlée à la magie de Stephen. Ce serait comme appuyer sur la touche « rembobiner » d’un magnétoscope. La douleur s’atténue, la magie se remet à circuler dans toute la personne de Clea, les échanges entre la mère et les jumeaux reprennent comme s’il ne s’était jamais rien passé. C’est un peu le cas. C’est ce qu’aurait pu croire Clea si elle n’avait eu aucun souvenir sur ce qu’il s’est passé quelques minutes plus tôt. La sorcière bat doucement des cils, la fumée s’infiltre dans ses poumons et elle tousse un peu. Clea parvient vaguement à discerner la silhouette floue de son époux, elle n’a qu’une envie ce serait de pouvoir se blottir contre lui sauf qu’il ne lui en laisse pas l’occasion, le temps. Ils n’en ont pas vraiment. La jeune femme le laisse s’éloigner à contre-coeur avant de se redresser. Ce n’est que maintenant qu’elle peut se rendre compte du chaos qui règne dans la rue. Son regard ne sait où se poser tellement il y en a. Légèrement chancelante, Clea se redresse, une main devant sa bouche pour éviter un maximum de respirer de la fumée épaisse. Le feu. Il faut qu’elle s’en occupe. Sa magie n’a pas été drainée, elle peut s’en servir et elle ne va clairement pas rester là à ne rien faire. Elle s’approche rapidement du camion enflammée, il faut empêcher une seconde explosion et Clea commence à incanter. Le sort, elle l’a utilisé à de nombreuses reprises dans sa propre dimension, quelques instants plus tard, les flammes se sont transformées en fleurs de cerisier. La rue est maintenant recouverte des délicates fleurs roses, la fumée s’est volatilisée et Clea peut clairement distinguer son époux et Trevor. Ce dernier est enserré par des bandes pourpres ; la sorcière hésite à s’approcher.

Spoiler:

Clea décide d’user de la sécurité et de garder une bonne distance entre elle et les deux hommes. Ce n’est pas raisonnable de s’approcher de Trevor, même si ce dernier est attaché. Alors la sorcière s’éloigne non sans avoir pris le temps d’invoquer un champ de force autour d’elle, juste au cas où l’autre fou furieux parviendrait à se défaire des liens magiques. Stephen est puissant mais Trevor n’est pas un petit poisson. Elle marche entre les gravats à la recherche blessés à soigner ou à sortir d’entre les décombres de certaines maisons. Clea soulève quelques voitures en usant de la magie, dégage des passages tout en gardant un oeil sur son époux. Si jamais il venait à avoir besoin d’aide, elle sera la première à se précipiter vers eux.

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyVen 19 Aoû - 17:22

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyJeu 25 Aoû - 17:37

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Il est bien dommage que je ne pouvais voir cette scène, faisant attention à une chose bien plus importante qu’une Alien coupable de Dogicide occupée à faire une fausse couche. Elle n’avait que ce qu’elle méritait pour son infamie, pour son acte cruel et sadique, un acte si gratuit qui ne pouvait même pas être mis sur le compte de la légitime défense ou sur un acte pour se protéger… Non cette garce a buté mon chien seulement parce que je voulais l’emmener dehors pour voir ma surprise. Oh non qu’elle n’ose pas dire que c’était pour se protéger, surtout qu’elle ne savait pas ce que je lui réservais et puis au pire quand quelqu’un se défend, cette personne attaque la source du danger, pas un camion, un chien et les personnes qui pouvaient être dans les alentours… Encore moins une créature qui veut se faire passer pour une bonne personne. Cet Alien est digne des démons des mythes et légendes, digne de la Bête qui arme la Main, et croyez moi, elle a touché mon chien, je saurai buter tout ce qui est précieux pour elle. J’entends le cri du sorcier… Et bien ? Il est déjà la lui, comme quoi la femelle du sorcier avait plusieurs fois triché pendant ce jeu, incapable de respecter de simples règles… Stupide créature, si elle avait joué le jeu, rien de tout cela ne serait arrivé et ma haine envers son existence n’aurait pas fait d’elle la cible première, celle qui passera même avant les missions de la Main. Et même si elle vient à claquer, j’irai la chercher en enfer pour la torturer au milieu des feux de Satan.

Mais alors que je sortais des flammes avec les restes de mon ami, le sorcier joua avec ses petites bandelettes pourpres, franchement il devrait user de ce sortilège lors d’une Gay Pride SM, il aurait du succès et cet idiot se rapproche pour… me frapper ? C’est un sorcier et il ne trouve que cela à faire, frapper un homme qui ne ressent pas la douleur et qui est blindé ? Il tient réellement à se faire mal autant qu’il frappe contre un mur… J’entends les craquements quand il frappe, mais même si la scène est plaisante, voir amusante, je n’arrive toujours pas à rire, non car ce méprisable ne se rend pas compte qu’il se bat pour une défunte en sursis, pour quelqu’un qui connaitra plus de maux que la terre entière. « Oh pauvre petit chou tremblant… il a bobo à son petit cœur et à ses petites mains… » Voilà ma seule réaction du moment, mais je compte riposter, simplement pour avoir commis un acte de trop, cracher sur un mort. J’espère d’ailleurs pour lui qu’il a bien planqué les tombes de sa famille ou de ses proches car il va y avoir quelques profanations… Ne serait ce que pour faire une marionnette cadavérique qui pourrait décorer cette demeure qui a surement déjà bien attiré l’attention.

« Vas y petit sorcier, enferme moi encore… Sauf que cette fois-ci tu devras regarder la rubrique nécrologique, voir les accidents et les arrêts cardiaques car dis toi qu’en mon absence tous ces noms que tu liras seront de ta responsabilité. » Ajoutais-je en voulant profiter de deux choses, le faite qu’il immobilise le corps, qu’il soit proche et peu concentré, juste de quoi faire un mouvement de tête pour lui coller mon front sur sa belle gueule de sorcier d’un temps passé. Ouai, désolé si j’avais eu la possession de tout mon corps j’aurais bien agrippé son paquet pour faire un P.T.T., c’est à dire Prendre – Tirer – Tourner et ensuite enchainé, mais je ne suis que limité pour le moment. « Il est normal d’user de ce genre de moyen sur des êtres comme vous… Seul moyen de vous faire encaisser les conséquences de vos actes car en vous cachant derrière le masque du héros vous n’êtes pas différent de nous. » C’est vrai que après tout, juste voir la petite Alien nommée Clea, finalement elle aura fait presque autant de dommages dans cette rue que ce que j’avais prévu, enfin de dommages collatéraux. La différence est que moi je sais que ce sont des maux fait à des êtres qui ne sont pas liés à cette histoire, mais je suis sur que dans sa tête à elle, ce n’est pas de sa faute car c’est juste un mauvais hasard ainsi elle ne devra pas assumer les victimes causées par sa magie.


« Alors dis moi Sorcier, que vas-tu faire car même si tu tentes de trouver mes bombes et les désamorces, que feras-tu pour tous ces agents de la Main qui agiront en représailles ? Tu pourrais les arrêter oh oui, mais combien vont crever en attendant ? Combien d’êtres qui ne sont pas mêlés à cela vont voir leur vie disparaître ? » C’est vrai que je ne sais pas pour les bombes désamorcées, mais comme j’avais dis déjà à Clea, j’ai pris mes sécurités cette fois-ci, et ce serait bien triste que des Agents s’occupent d’innocents pour me trouver au lieu de se concentrer sur des missions essentielles. Si je pouvais lui en recoller une, je le ferai avec plaisir, mais je suis presque sur qu’il n’écoute même pas mes commentaires, ce qui rend cela un poil amusant car je suis impatient de voir la suite des évènements. Je connais ce genre d’homme, il n’est pas différent de celui qui m’a opéré et transformé, un homme se sentant supérieur et qui pense pouvoir jouer ce sentiment pour faire ce qui lui plait sans penser ensuite aux conséquences. « Allez… agis, décide de ton destin et du nombre de tes ennemis à venir. » Cette fois j’ai un sourire, mais un qui n’a rien de joyeux, que du sadisme sur mon visage, une envie de vengeance qui se montre de plus en plus présente, et ce sourire n’est pas adressé à ce dernier mais bien au faite que je vois Clea debout, avançant pour chercher des victimes, que je vois cette femme soignée ce qui me laisse comprendre que je pourrai encore faire mumuse. En tout cas, tant que mon Chien est un être défunt, où qu'il m'envoie, je reviendrai juste car la vengeance est la force la plus puissante qu'il soit.


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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMar 13 Sep - 15:01


   
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— Oh pauvre petit chou tremblant… il a bobo à son petit cœur et à ses petites mains…

Stephen serre la mâchoire mais ne réagit pas à la provocation, continuant de frapper encore et encore. Il le sait, il le sait pourtant. Il sait que l’homme ne sent rien, qu’il est trop solide et modifié pour qu’on réussisse à lui faire réellement mal. Mais il ne peut pas s’en empêcher, il frappe et frappe encore, sans cesser, sans fatiguer. Il se fait toujours un peu plus mal, au point de ne plus sentir la douleur. Il sait qu’il a mal quand il frappe, mais il ne sait plus faire la différence entre la douleur sourde qui reste et celle de l’impact sur la mâchoire dure. « Ne cesse jamais de frapper » avait un jour dit son maître. Pas de cette façon mais Stephen n’était peut-être pas aussi bon élève qu’il voulait bien le penser. Il interprétait comme il voulait bien l’entendre, ne cessait pas de se battre même pour ce qui n’en valait pas la peine.

— Vas y petit sorcier, enferme moi encore… Sauf que cette fois-ci tu devras regarder la rubrique nécrologique, voir les accidents et les arrêts cardiaques car dis toi qu’en mon absence tous ces noms que tu liras seront de ta responsabilité.  

Il s’arrête enfin de frapper, lorsque le front de Trevor rencontre son nez qui se casse à son tour. Il doit avoir l’air bien, le nez cassé, les phalanges éclatées. Il reprend son souffle qu’il n’avait même pas conscience d’avoir perdu. Il passe sa manche sur le sang qui s’écoule sur son menton, comme si cela pouvait réussir à aider en quoi que ce soit. Il se redresse pour faire face à son ennemi. Oui, ennemi. Un mot qui s’appliquait normalement à nul de moins que Mordo. Le voilà qui s’appliquait à un homme commun, ou presque commun. S’il était réellement un homme. Il avait été tellement modifié, et il avait un tel comportement, on finissait par douter que ce dingue puisse être autre chose qu’une bête sauvage.

— Il est normal d’user de ce genre de moyen sur des êtres comme vous… Seul moyen de vous faire encaisser les conséquences de vos actes car en vous cachant derrière le masque du héros vous n’êtes pas différent de nous.
— En nous cachant derrière un masque du héros. Ah. Oui, bien sûr. Tu vois quelqu’un ici qui s’est dit un jour héros ? Tu vois ici quelqu’un qui se cache ? Oh, non. On est bien différent des gens comme toi. Toi tu tues sans vergogne, parce que ça te fait plaisir. Moi quand je tues quelqu’un ? C’est un accident. Une chose que je ne voulais pas, que je regrette et qui m’empêche de dormir la nuit. Toi tu te caches. Tu te caches derrière de prétendues causes, derrière des histoires de purification, d’Amérique à rendre meilleur, tout ça pour cacher le plaisir que t’as à buter les gens.

Stephen déteste qu’on le compare à ce genre de personnes. Il le haïssait. Oui, la route des Enfer était pavée de bonnes intentions. Mais celle du Paradis aussi. Ce n’était pas les accidents qui nous amenaient à l’un ou l’autre, ni les intentions. C’était les sentiments. Une personne capable de reconnaître que ce qu’elle a fait été mal, voilà ce qu’était une personne bien. Le regret et le fait d’assumer changeait tout. Et Trevor ? Il n’était pas capable de ça, n’était pas capable de voir qu’il ne faisait que le mal sans distinction. Stephen avait été aveugle, lui aussi. Puis il avait ouvert les yeux, et on l’y avait aidé. Il avait fait des choses qu’il aurait dû regretter, mais la froideur de son cœur l’en avait empêché. Mais l’ancien l’avait aidé. Il lui avait montré ce à quoi il avait été aveugle et lui avait appris le regret. Stephen savait qu’il n’était pas digne d’être un héros. Il le savait depuis le début et il avait toujours corrigé le terme lorsqu’on le lui avait apposé. Il n’était pas un héros, il était un docteur. Il faisait son boulot, juste de façon différente des autres.

— Alors dis moi Sorcier, que vas-tu faire car même si tu tentes de trouver mes bombes et les désamorces, que feras-tu pour tous ces agents de la Main qui agiront en représailles ? Tu pourrais les arrêter oh oui, mais combien vont crever en attendant ? Combien d’êtres qui ne sont pas mêlés à cela vont voir leur vie disparaître ?

Une boule lui bouche la gorge, lui donne l’impression qu’il va vomir. A moins que ce soit le goût métallique du sang qui coule de son nez sur sa bouche qui ne lui donne la nausée. Il ne sait pas, il ne sait plus. La colère qui bouillonnait dans ses veines commence à refroidir comme sa tête, et il se met réellement à réfléchir. Peut-il se permettre de sacrifier du monde pour arrêter une seule personne ? A quel degré l’arrêter allait-il sauver des gens ? Cela réussirait-il à combler ce qu’il allait faire ? Ce qu’il avait fait ? Il recommencerait c’était certain. Il avait déjà réussi à sortir une fois de prison visiblement, puisque Stephen l’avait arrêté. Le sorcier prit une grande inspiration.

— Allez… agis, décide de ton destin et du nombre de tes ennemis à venir.

Stephen remarque le regard dans son dos mais il ne se retourne pas, il se doute de ce qu’il regarde. Clea. Il veut s’en prendre à Clea pour ce qui est arrivé à son chien. Il pince les lèvres. Les jumeaux sont aussi en danger, il ne peut pas faire comme s’ils ne l’étaient pas, l’homme a clairement vu que sa femme était enceinte. Il en pleurerait, de penser qu’il met déjà ses enfants en danger alors même qu’ils sont encore en gestation. Il n’aurait jamais dû épouser Clea. Il aurait dû simplement l’aider à récupérer le trône qui lui revenait et puis au revoir. Ne pas tomber amoureux, ne pas lui faire croire que la Terre valait mieux alors qu’il la mettait en danger, aussi en danger qu’elle avait plus l’être dans sa propre dimension. Ne pas faire d’enfant, ne pas risquer ainsi leur vie. Salomé, Merlin, Yao… Aucun des Suprêmes dont il avait eu connaissance n’avaient eu d’enfant. Il y avait bien une raison. Lui aurait dû se retenir à ça.

Il tend la main vers la tête de Trevor pour lui arracher une mèche de cheveux, source d’ADN, conteneur d’âme. Il a ce qu’il faut pour l’empêcher d’approcher avec le sort adéquat. Il l’envoie dans un bocal dans la maison, là où ils attendront sagement qu’il lance le sort.

— Tu pourras tenter ce que tu veux, tu ne pourras pas l’approcher. Je vais m’assurer de cela.

Il va devoir le laisser partir pour cette fois, il sait qu’il n’a pas le choix, qu’il doit avoir un plan de secours. Mais ça le rend malade de laisser ce dingue dans la nature. Libre de faire de mal à tout le monde et à n’importe qui.

— Vas-y. Appelle la Main. Regarde-les faire ton propre boulot à ta place. Si tu es trop couard pour aller toi-même jusqu’au bout, ce n’est pas mon soucis. Toi ou eux ce sera pareil. Je vous arrêterai. Je t’ai déjà arrêté une fois, et tu es en plutôt mauvaise position. Tu crois réussir la troisième fois ? Tu crois qu’eux vont réussir ?

Il ne bouge pas, mais ses pensées se dirigent vers sa femme, pour lui parler sans que l’autre ne l’entende. Il sent sa fatigue mais il veut tout de même lui demander de faire quelque chose, une petite chose qui leur permettrait au moins d’être tranquille.

« Chérie ? Est-ce que tu te sens assez en forme pour tenter de modifier une mémoire ? S’il pouvait oublier que tu es enceinte, ou juste que tu as tué son chien, cela nous serait d’une grande aide.

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MessageSujet: Re: Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor   Crash, crash, burn, let it all burn. -Trevor EmptyMer 14 Sep - 12:38

Clea, Trevor & Stephen 


Alors qu’elle s’avance entre les gravats et les voitures carbonisés, Clea peut sentir dans son dos le regard insistant de Trevor. De longs frissons de peur parcourent son échine et elle ne se retourne surtout pas ; elle aurait préféré qu’il ne la voit pas, qu’il la pense… Morte ou quelque chose du même genre. Mais maintenant il savait qu’elle allait bien et elle peut entendre ses pensées chaotiques qui lui glacent un peu plus le sang, la sorcière est loin d’être tirée d’affaire. Tant que Trevor ou elle sera en vie, elle vivra avec cette boule dans l’estomac, avec cette crainte de voir quelqu’un s’en prendre à son époux ou a leurs enfants. Elle pose une main contre son ventre en serrant les dents pour se retenir d’éclater en sanglots. Non, elle n’a pas le temps. Elle doit utiliser son énergie pour faire quelque chose d’utile, pour tirer les personnes blessées pour pourraient se retrouver bloquées sous des maisons effondrées et dégager les routes encombrées afin de laisser passer les véhicules d’urgences. Son bras se tend, elle attrape la main tendue d’une jeune fille au visage sale de poussière et de sang. Glissant son bras sous ceux de la fille, Clea la porte jusque sur le bord d’un trottoir où, après avoir observé sa plaie au front, utilise un sort de soin. La vilaine coupure disparait mais il y en a beaucoup d’autres qui ont bien plus que de simples coupures bénignes. La sorcière passe une main sur son visage, dépitée et désespérée devant l’ampleur des dégâts et le nombre de blessé qu’a fait l’explosion magique. Elle ignore si elle a tué qui que ce soit à l’exception de ce chien mais elle prie, elle espère qu’aucun décès ne sera à déplorer… Elle s’en voudrait toute sa vie.

« Chérie ? Est-ce que tu te sens assez en forme pour tenter de modifier une mémoire ? S’il pouvait oublier que tu es enceinte, ou juste que tu as tué son chien, cela nous serait d’une grande aide. »

Clea lève la tête, regarde en direction de Stephen et Trevor puis hésite. Elle hésite à s’approcher, n’a pas envie de se retrouver face à cet homme abject mais celui-ci est toujours attaché par le sort de son époux et de plus, Stephen a besoin de son aide. Après une ultime hésitation, Clea enjambe les gravats pour rejoindre au plus vite les deux hommes se trouvant près de la carcasse brûlée du camion. Son visage blêmit lorsqu’elle aperçoit le cadavre carbonisé de l’animal, victime pour laquelle elle devra payer chèrement, elle l’a bien compris. Ses poings se serrent à l’extrême, ses jointures blanchissent puis elle remarque l’état de Stephen, ses mains aux doigts brisés et son nez d’où coule un sang rouge vif. Le coeur de la sorcière se serre à l’extrême, dans quel état s’est-il mis… Les yeux de Clea se remplissent de larmes qu’elle se dépêche d’essuyer du revers de la main, ce n’est toujours pas le moment propice pour se mettre à pleurer, Clea. Elle se tourne lentement vers Trevor pour lui faire face, son regard fou et son sourire remplit de sadisme lui donnent presque la nausée mais elle tient bon. Effacer des souvenirs. Oui. Elle peut le faire. Elle pense. Gardant une certaine distance entre eux, Clea plonge son esprit dans celui de Trevor mais seul le chaos l’attend. Elle sait déjà qu’à l’intérieur de la tête de l’homme, son esprit est une horreur, emplit de souvenirs désordonnés auxquels se mélangeant des pensées plus glauques les unes que les autres mais là… Tout est tourné vers la rage, vers cette soif de vengeance qui anime Trevor. Pourtant Clea ne se démonte pas, continue de fouiner les souvenirs et pensées de son ennemi à la recherche de ce qu’elle veut effacer. C’est compliqué, difficile de mettre la main sur qui que ce soit. Sa concentration est extrême, tout son corps est tendu, ses ongles s’enfoncent dans les paumes de ses mains et bientôt, son être se met à trembler. Jamais elle n’a eu affaire à un esprit aussi tumultueux mais ce sont surtout les flashs incessants qui l’horrifient. Ces images de ce qu’il fera à ceux auquel elle tient pour se venger d’avoir tué son foutu chien. Un sanglot échappe de Clea, la pression est telle que du sang s’écoule de ses oreilles, venant tâcher sa peau pâle de sillons rouges. Elle n’en peut plus.

La blonde rompt brusquement le lien, se rattrape d’une main à la carcasse du camion, l’autre posée contre son ventre. Sa vision est trouble, des petits points noirs dansent devant ses yeux et son souffle est désordonné. Son corps ne cesse de trembler à cause de tout ce qu’elle a vu mais aussi de cette fatigue immense qui lui tombe dessus sans prévenir ; elle est à deux doigts de s’évanouir mais elle tient bon. Néanmoins, Clea n’est plus capable de retenir les sanglots qui obstruent sa gorge depuis trop longtemps. Il va lui faire du mal, leur faire du mal à tous. Ses enfants vont se retrouver en danger, comme si ce n’était pas déjà le cas avec un oncle comme Dormmamu ! Non, qu’elle se débrouille pour risquer un peu plus leur vie…

« Je… Je peux pas… Je n’y arrive pas… C’est… C’est… »

Ses jambes n’arrivent plus à la soutenir alors elle se laisse tomber à genou, son visage dissimulé dans ses mains. Elle n’est même pas capable de faire ce qu’on lui demande, une chose pourtant si simple d’ordinaire ! Elle s’en veut, ce qu’elle peut s’en vouloir d’avoir mis Stephen dans une telle situation. Elle n’aurait jamais dû revenir.

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