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 Punisher Surprise [Frank Castle]

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Anonymous

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MessageSujet: Punisher Surprise [Frank Castle]   Punisher Surprise [Frank Castle] EmptyLun 17 Oct - 1:32


Punisher Surprise
"Fais toi plaisir, tu veux que je fasse la cuisine aussi ?"

Il était tard pour rentrer chez soi. Environ 22h, il faisait encore sombre. Jazz était resté plus longtemps que prévu au travail, quelques heures sup’ avec sa partenaire. Elle était passé à la superette 24/24 du coin de la rue, elle avait plus grand chose dans son frigo, un peu de lait, quelques légumes, des yaourts. Elle avait acheté suffisamment pour ce soir. Elle en avait marre de commander chinois, elle ne voulait plus voir un seul rouleau de printemps d’ici les deux mois à venir. Et ne parlons même pas des nouilles, ou des crevettes. Elle remontait dans le couloir de son immeuble, troisième étage, superbe couloir au parquet de bois moisie authentique, et peinture jaunâtre de prime vieillesse. Exposition permanente dans ce musée des portes délabrés, qu’elle parcourait blasée, sans y prêter d’attention visuelle ou émotionnelle. Pas de plaisir secret à vivre dans un immeuble de standing moyen, aucune prétention à un certains “romantisme“ pour l’état des lieux ; pas plus que de plaintes ou de déception. Elle n’aimait pas vivre ici, elle ne détestait pas, sa situation immobilière ne déclenchant chez elle aucune velléité, mais une sourde habitude sans ennui, que l’on ne pourrait taxer de ce terme péjoratif qu’est la “routine“.

En somme, elle s’en battait les couilles. À sec. Avec du gravier.

Son sac de papier dans un bras, cachant légèrement sa vision et tintant au son des quelques bières qu’elle se réservait pour la semaine, elle chercha l’emplacement de la serrure de sa main libre, qui tenait des clés. Alors que ses doigts effleurait la pièce de métal, une sensation étrange la frappa. Un petit courant d’air lui parcouru l’échine. Appliquant ses doigts avec plus de volonté, elle laissa la mémoire de l’objet s’insinuer en elle. Sous formes de flash diffus, elle voyait une silhouette noire crocheter sa serrure, les mains gantés. Elle ne pouvait pas franchement voir à vrai dire, plus ressentir, c’était difficilement descriptible, un mélange entre l’empreinte psychique laissée par la personne ainsi qu’une trace quantique de l’action sur l’objet qui semblait faire résonner le passé autour d’elle. Mais elle connaissait cette marque, car chaque personne avait une saveur différente dans la trace qu’elle laissait d’elle dans le sillage du temps, et avec l’expérience qu’elle avait de son don, c’était comme si elle pouvait reconnaître leurs visages. Et celui qui apparaissait à travers le voile de ces quelques instants volés sur sa serrure lui était connu, il était menaçant sans être un ennemi, il était brisé mais quand il n’arborait nul trace de blessure, et il avait un nez au moins aussi gros que la colère qui dormait dans ses yeux.

Qu’est-ce-que Frank Castle était venu faire chez elle ?

La première chose qu’elle fit fut de s’accroupir lentement pour déposer son sac de course sur le pas de la porte avec le plus de délicatesse possible. Mais le silence était telle que le simple froissement du papier semblait déchirer l’air environnant comme une alarme. Frank était un type dangereux, ils s’étaient rencontrés une fois, une seule, alors qu’ils avaient eu un… conflit d’intérêt. Ils travaillaient sur la même bande de malfrat, mais avec des méthodes différentes. Ils en avaient été adversaire le temps de quelques échanges diplomatiques musclés, avant que l’opposition commune envers une bande de type pas très recommandables armés de flingues les allient le temps d’un affrontement qu’elle aurait préféré moins sanglant. Elle n’avait tué personne, mais l’odeur métallique que répandait le Punisher dans le sillage de son shotgun l’avait laissé avec un indicible sentiment de culpabilité. Car plutôt que de l’arrêter, épuisée et brisée, ils avaient tout les deux partagés une bière après la bataille. Scène absurde et ubuesque, quasi-silencieuse et tendue. Ils avaient scellés un genre d’accord tacite ce soir là : ils feraient mieux de s’éviter, car ils risquaient de terminer le combat qu’ils n’avaient pas pu finir. Mais en même temps… ils avaient bien sentis qu’ils n’avaient ni l’un ni l’autre envie de terminer ce combat. Par respect ? Peut-être, mais cela semblait bien improbable, il ne s’était pas assez connus. Mais ils avaient suffisamment soupesés les arguments de l’autre pour sentir qu’aucun des deux ne sortiraient indemnes de l’affrontement. Cela ne répondait cependant pas à sa question… que faisait-il chez elle ?

D’une main, elle attrapa le flingue qu’elle gardait dans son holster. Pas le flingue du boulot, le sien. Paranoïaque ? Comme tout les gens qui cachent quelque chose. Elle se releva et ne prit pas la peine de mettre la clé dans la porte. Elle “savait“ qu’il n’avait pas refermé, elle l’avait vu. Elle ouvrit lentement la porte du bout du pied, cette dernière décidant qu’il était bon de pousser la chansonnette à ce moment, philharmonie des grincements de va-te-faire-foutre mineur. Serrant le pistolet dans sa main, elle éleva la voix du pas de la porte.

« Hey Frank, contente de te revoir. Pose tout ce que t’as de dangereux sur la table du salon et prend tes aises. J’espère que tu t’es pas servis dans le frigo, sinon je vais te kicker tellement fort que je te jure que l’expression qui dit que les hommes ont leurs couilles dans le cerveau s’avérera littérale dans ton cas… »

Elle ravala sa salive avec détermination, avant de continuer sur un air faussement blagueur.

« J’ai des bières, alors si tu me disais pourquoi tu t’es invité chez moi sans prévenir, je suis prête à partager. Je sais que t’as pas pu oublier mon corps de déesse depuis qu’on s’est quitté, comme tout ceux que je travaille au corps, mais je doute que c’est pour me chanter la sérénade au balcon que t’es passé chez moi… »

Elle n’allait pas se jeter dans la pénombre de son appartement avant d’avoir entendu sa voix. Elle savait que le bougre était imprévisible, mais il n’était pas faux-cul, et elle voulait entendre ce qu’il avait à dire.

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