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 Faites sauter la banque [Daniel]

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MessageSujet: Faites sauter la banque [Daniel]   Faites sauter la banque [Daniel] EmptyMer 24 Fév - 2:53




le reflet vert dollars de l'amour au profit de la tendresse oubliée

Sarah & Daniel - BNY MELLON

Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.  L'adage l'avait pourtant prévenue mais elle n'en faisait qu'à sa tête. Sarah ne baisse pas les bras et crois aux capacités de la petite, mais pas moins courageuse, Anna. Sarah connaissait ces regards inquiets et ces moments de doutes, un peu comme tous les enseignants de cet institut, mais Sarah, plus que jamais, ne peut pas s'empêcher d'insister sur la fierté que ça lui apporte. Elle se sent impliquée, comme chargée d'une mission, reconnaissante des personnes qui l'ont aidée. Rendre la pareille pour le restant de ses jours, lui semble être un bon programme. C'est tout pour aujourd'hui, File prendre l'air! chasse t-elle de la main sa dernière élève. Sa journée n'était pas encore finie qu'elle se voyait déjà rejoindre Morphée. Après un bâillement pas très discret, elle enfila sa veste d'hiver et quitta l'institut d'un pas rapide et déterminé. Le vent glacial, lui pique le visage alors qu'elle monte à bord de sa luxueuse Aston Martin.

La foule et ses êtres humains qui inondent les rues tel un raz de marée. Le bruit ambiant et l'agitation générale qui bourdonne comme un brouhaha infernal.  La course contre-la-montre, contre chaque journée insipide et tellement semblable aux autres. La pollution, le capitalisme, la criminalité, la mal-bouffe, la sur-technologie,...  Il est clair que le cadre idyllique que nous vendent les cartes postales sont loin de la réalité du monde dans lequel chacun d'entre nous tente de trouver sa place, de la même façon que l'animal cherche sa place dans la chaîne alimentaire. Sarah est déprimée aujourd'hui, accablée par tout ce qui l'entoure, forcée de constater que dieu, le père Noël ou maître bouddha se sont barrés il y a bien longtemps.  Elle s'estime tout de même être chanceuse. Elle qui a vécu dans la rue pendant de longues et interminables années se retrouve aujourd'hui à la tête d'une fortune qui lui donne parfois le vertige.  Seul et unique héritage familial, le reflet vert dollars de ...Enfin vous voyez... Persuadée qu'elle ne mérite pas l'argent qui ne lui appartient quelque part pas, elle éprouve beaucoup de difficultés à le dépenser dans son propre intérêt. Alors, pour alléger sa conscience, elle l'utilise pour celui ou celle qui en a vraiment besoin, pour la bonne cause.

Elle se fraie un chemin parmi la foule et pousse la lourde porte du sas de la BNY Mellon alors qu'un homme la suit de près.

Étrangement il n'y a pas grand monde. Sarah attend patiemment son tour lançant de temps à autre un regard à la grande horloge murale. La vieille dame juste devant ne semble pas très pressée et Sarah ne peut s'empêcher de trépigner et de lâcher un soupir. Les vieux et leurs vies aux ralentis! Viens son tour. J'ai rendez-vous avec Monsieur Carter, j'aimerais accéder à mon coffre. Elle attrape son combiné très machinalement et après l'avoir annoncé, elle lui affiche son plus beau sourire commercial. Veuillez patienter, Monsieur Carter va vous recevoir. Clic clic de souris, quelques lettres et chiffres sur le clavier plus tard, elle lui indique d'un geste de la main l'endroit où elle doit patienter. Sans rechigner elle s'assied nerveusement sur une petite chaise feutrée tout en restant fixée sur son smartphone. Rien. La porte du vaste bureau du banquier s'ouvre et Sarah reconnait Benjamin Carter, son banquier si indispensable ces derniers mois. Sarah affiche un léger rictus ,mais tout en se rapprochant de lui, elle constate que l'homme devient pâle et semble regarder derrière l'épaule de Sarah. Elle n'a pas le temps de réagir qu'un violent coup vient lui asséner le haut du crâne. La douleur est intense quoi qu'indéfinissable. Le souffle coupé, elle s'écroule sur les genoux dans un bruit sourd qui fait résonner son corps. Elle entend des cris au loin, la voix rauque et grave d'un homme dont elle pouvait à présent voir les pieds.

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MessageSujet: Re: Faites sauter la banque [Daniel]   Faites sauter la banque [Daniel] EmptyVen 26 Fév - 2:15



"Hey... psssst... Toujours parmi les vivantes..."
Sa voix était plus proche du silence que de la parole, comme un bruit qu'on ne connait pas. Un peu trop bas pour qu'une inconsciente ne l'entende, et la je ne parle pas niveau intelligence. Inconsciente dans le terme pratique du terme. Daniel aurait pu choisir de prendre le chemin facile. Prendre les portefeuilles de deux ou trois anonymes dans la rue, mais non, aujourd'hui il devait être "fancy". Aller prendre directement à la source, bien plus amusant Daniel. Beaucoup plus agréable n'est-ce pas. D'être à genoux, les mains ligoté à la vas-vite, entouré de tellement d'étranger. Des étrangers qui le voyait, comme un être existant, il se retenait de ne pas vomir à l'idée de faire partis du lot générale. L'idée provoquait en lui d'affreuse convulsion. La panique l'avait engloutit dans le mauvais moments, réfléchissant trop à ce qui arriverait s'il le voyait plutôt que pensée à tenir son camouflage social en place. Un imbécile, voila ce qu'était Daniel.

"Le déjeuner est servi belle au bois dormant... C'est l'heure de faire ton salut au soleil." Encore un peu trop bas à son goût. Danny voulait seulement savoir si elle était toujours en vie, ensuite, il partirait. Allumé son don et disparaitre dans la cacophonie ambiante serait d'une simplicité enfantine. Personne ne portait attention à un seul individu."... putain." Mais à quoi jouait-il. Ce genre de situation était exactement ce qu'il évitait normalement, le stress, le danger, les idiots héroïques. Des scénarios qui pouvait facilement lui couté la vie. Daniel refusait de vivre dans un constant cirque de sensation forte et le spandex ne lui allait vraiment pas bien. Ne demandez pas pourquoi il le savait. Pourtant, malgré ces convictions de trouillards, il restait là, à tapoter légèrement le corps minimalement actif d'une femme qu'il ne connaissait pas. Une tâche beaucoup plus difficile sans les mains d'ailleurs, sa cuisse arrivait à peine à se rendre. Le mec qui lui en avait collé une n'y avait pas été de mains molles. Deux des 6 restait dans le périmètre, à vérifié que personne ne fasse de stupidité pendant que les autres s'amusait dans les profondeurs de la banque. Tous armées, pas comme des terroristes, mais plus que quiconque dans les parages. La proximité commençait à l'étouffé, où était-ce tout simplement le parfum de la grosse dame devant lui?

Comment réagir dans ce genre de situation. Danny n'en avait aucune idée à priori. Une fois n'es pas coutume, d'autant plus qu'il se trouvait du coté des "méchants" d'habitude. Sans les armes, et les cris, et la violence et la terreur qui s'en suivait. Pourquoi vérifié la santé d'un autre, la sienne était parfaite, aucun danger immédiats. Alors pourquoi était-il toujours là. Plus il se le demandait, moins les pensée de fuite lui venait à l'esprit. L'envie de ne pas être entré dans ce chaos était énorme par contre, évité tout ce choix moraux inutiles. Sa frustration parut dans son dernier "tapotement", la faire reprendre conscience Daniel, pas l’assommé de nouveau qu'on a dit.
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MessageSujet: Re: Faites sauter la banque [Daniel]   Faites sauter la banque [Daniel] EmptyJeu 10 Mar - 21:26




le reflet vert dollars de l'amour au profit de la tendresse oubliée

Sarah & Daniel - BNY MELLON

Elle revient doucement à la réalité avec l'impression que sa tête va exploser. Les cris et les pleurs continuent de résonner tel les clochettes de la mort. Bien plus effrayant que l'écho de leurs armes. Elle peine à ouvrir les yeux, mais pourtant elle entend une voix sourde et inaudible tenter de la sortir de son état semi-conscient. Lentement, elle revient à elle. Les yeux mi-clos, la respiration saccadée et les mains liées dans le dos. Elle s’apprête à se redresser quant elle peut sentir trois légères tapes sur la nuque. Encore sous le choc elle se redresse rapidement pour se mettre en position assise. Sarah s'aperçoit alors que la personne à côté d'elle, subit le même sort, à la seule différence qu'il semble indemne. Elle voit encore trouble mais essaie de remettre de l'ordre dans son cerveau afin de pouvoir poursuivre le film. Comment gérer une telle situation? L'atmophère est si lourde qu'elle peut en ressentir son poids, pesant lourdement sur ses épaules. Ça va, ça va... Je suis la... souffla t'elle légèrement agacée, d'être en mauvaise posture. Elle peut encore sentir le sang chaud couler le long de sa joue mais dans un élan inespéré elle tente de se débarrasser de son entrave. Rien à faire, les liens sont si bien serrés que ça lui coupe la circulation. Son nouveau voisin, Monsieur Otage II, pouvait peut-être encore l'aider. Vous allez bien? Sans vraiment attendre une réponse elle enchaîne aussi vite. Vous pouvez m'attraper les mains ? Elle chuchote espérant de pas éveiller l'attention du nerveux à la carrure de Colossus. Il ne quitte pourtant pas du regard l'extérieur. Essayer de m'enlever ça! Pressée par la situation Sarah ne perd pas de temps avec les présentations, qui plus est elles seraient plutôt incongrues.  Elle doit absolument libérer ses mains et transformer tout ce merdier en banquise. Elle fixe à présent celui qu'elle croit être son agresseur. Bien caché derrière sa cagoule, il lui jette un regard froid alors qu'un sourire diabolique se dessine sur le bord de ses lèvres.  You Want more, baby? Il semble fasciné par son acte héroïque d'avoir cogné une femme et de surcroît par surprise.  Le provoquer attirerait son attention. La boule au ventre de ne pas pouvoir lui botter le cul, elle avale sa fierté et baisse le regard. Pour la première fois, elle se sent en réel danger elle ne pourra rien faire sans ses mains face à Smith & Wesson(c). En une fraction de seconde, son cerveau peut repeindre intégralement, de rouge sang, les murs de la banque. Nerveuse elle se mord la lèvre inférieure sans lâcher le truand du regard.

Il s'approche pourtant dangereusement jusqu'au temps où il se rend compte qu'un homme de l'autre coté de la pièce tente d'utiliser son smartphone. D'un pas lourd il se dirige lentement vers Monsieur Otage III et sans la moindre hésitation lui assène un violent coup de talon au dessus du crâne. Son visage s'éclate sur le marbre si fort que sa tête rebondit. Petit enfoiré! Tu comptes appeler qui comme ça hein?Dépêcher vous !!! s'impatiente Sarah quelques mètres plus loin. Et si je t'écrasais encore la gueule... Il l'écrasa au niveau de la nuque de la même façon qu'on écrase un insecte qui fait de la résistance. L'homme hurle si fort que l'autre braqueur lui demande de la fermer. Certaines femmes semblent complètement amorphes, complètement tétanisées, choquées par ce qu'elles sont en train de vivre. Un peu plus loin, Sarah aperçoit un petit garçon qui à trouvé refuge derrière son grand-père. On se demande le quel des deux est le plus faible mais pourtant si quelqu'un voudrait s'en prendre à cet enfant, Grand Pa semble bien décidé à ce qu'on lui passe avant sur le corps. Le spectacle est assez mortifère, si bien qu'elle préfère tourner la tête. Comment, en tant que X-men, n'a t'elle pas vu venir cet effet de surprise? Elle le sait, pourtant, qu'elle doit sans cesse rester sur ses gardes. Veillez à ce que personne ne la suive, ne pas prendre d'habitude, ne pas parler aux inconnus. Sans vouloir tomber dans la parano, Sarah se méfie de tout le monde sauf de ses réels piliers qui l'entourent. Ces derniers temps, elle est distraite, gaffeuse et parfois même inconsciente. Elle ne se l'explique pourtant pas, sans doute les derniers événements en date. Le retour de son ex-petite amie, le Registraction Act, la vie et ses complications. En attendant Otage III en prend plein la gueule et si son agresseur continue comme ça il va bientôt planter les dents de sa victime dans le marbre. Snowfield ne peut plus supporter qu'il s'en prenne à lui injustement. Arrêtez! ça suffit! Vous ne voyez pas qu'il ne bouge plus !?! Oops. Sarah vient de reprendre l'attention. Elle regrette déjà son impulsion, bien que déterminée à leur en faire baver. Pour ça elle va avoir besoin de ses mains. Otage II ? Otage II ???
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MessageSujet: Re: Faites sauter la banque [Daniel]   Faites sauter la banque [Daniel] EmptyMar 15 Mar - 14:13



Quoi, qui, hein, comment. Qu'est-ce qui se passait, qu'est-ce qu'elle foutait. Daniel aurait dû l'ignoré, il aurait dû passer son chemin et partir loin de cette situation. Loin de cette femme. À peine sa conscience lui était revenue qu'elle commençait déjà à faire tout ce que Danny pouvait redouter, et plus. Même pas quelques minutes de paix. Regret instantané. Le brun avait agrippé ces poignets instinctivement, détaché des trucs, à l'aveugle, je vous ai déjà dit à quel point Daniel est un incompétent. Découvrons le ensembles."J'essaie, arrêtez de gigoter aussi, ça aiderait." Pourquoi tentait-il de la libéré au fait. À quoi bon, qu'est-ce qu'elle pensait pouvoir faire. Sauvé tous ces gens à mains nues. Bonne chance ma fille. Daniel essayait tout de même de faire ce qu'elle lui ordonnait, son ton de voix devait le mettre dans une transe obéissante ou c'était la peur qui aidait sa voisine à le manipulé aussi aisément. Et shh. Fermez l-" Et elle ce met à gueuler. Pourquoi? La vie de Daniel lui passe devant les yeux sur le coup, le stoppant net dans sa motion libératrice. Des yeux ronds comme des deux dollars emplie de terreur et de désespoir tentent de faire contacte avec ceux de son tortionnaire attaché. Pourquoi? Pour eux là-bas. Pour sauvé la vie de personne qui ne sont pas nous? C'est bien pour ça qu'elle s'insurge ainsi, qu'elle attire l'attention sur deux personnes tentant de se libéré... Folie. De la pure folie dans un contenant féminin, Daniel n'avait même pas fini de faire ce qu'elle lui avait demandé, pourquoi attiré la foudre alors qu'elle choisissait de s'abattre sur autrui. Mais vous êtes cinglé!" Autant qu'elle n'avait pas pu retenir son cri, Danny ne put retenir le sien. Il emmerdait les braqueurs d'être là, il emmerdait le vieux et le jeune de ne pas avoir déconcentré les braqueurs assez longtemps, il emmerdait la banque de ne pas avoir un meilleur service de sécurité et il emmerdait surtout sa comparse. Surtout elle, c'était la pire d'entre tous.

Je veux pas mourrriiiir." Beaucoup moins explosif comme seconde partie de discours. Il retenait ça voix comme il retenait cette personne. Plus le temps de faire n'importe quoi, le deadline se trouvant juste devant eux. Plus de pensé, plus de regards vers les hommes armés qui, évidemment, convergeait vers eux. Eux, comme s'ils formaient une équipe. Une équipe de cadavre s'il n'arrivait pas à défaire ce foutu lien... Et puis quoi. Ce n'était qu'une femme, en quoi ça lui sauvait la vie. Cachait-elle un bazooka dans ces pantalons, pas le cas selon ce qu'il observait. Les mains de Daniel farfouillait dans toutes leurs maladresses, dénouant petit à petit le lien qui retenait celle qui avait prononcé sa mise à mort. Il devait au moins essayé, sa vie le valait bien. Celle de l'autre par contre... Plus totalement sûr.  Merde. Merde. Merde. Meerrde. MERDE! Oh!" Un assouplissement dans le cordage, un mou, divin et gracieux. Un mou venu des cieux. Saint Patron du leste je vous remercie. Des larmes ce mirent presque à se mêler aux sueurs de Danny. Ces yeux globuleux fixèrent à nouveaux ceux de la femme, comme s'il attendait un miracle, quoi maintenant, qu'est-ce qu'on fait. Si vous aviez quelque chose en tête? Ce serait l'moment!" S'étouffa-t-il.
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