Sujet: Cops and Robbers Ft. Gwen Mar 19 Avr - 0:35
Rares étaient les fois où je m'impliquais autant dans quelque chose, surtout lorsqu'il s'agissait d'une chose comportant un autre être humain. J'évitais largement ce genre de contact, prolongée, je veux dire. Le nombre de noms que je connaissais se comptaient sur une main et je me tenais loin de la plupart de ces noms, représentant tous un certain lien que j'avais avec le reste de la société. Ça me dégoûtait de moi-même de connaitre ces noms, je cherchais depuis le début de ma vie d'adulte la solitude. Le bienêtre de ne devoir rien à personne... Savoir ce genre de détails sur d'autre individu était contre productif à mon besoin de n'être rien. J'avais passé trop de temps avec eux, même si ça n'avait duré qu'une discussion ou deux.
Rares étaient les fois où je faisais exception, tout aussi rare était les gens qui pouvaient m'observer, encore plus rare était ceux qui pouvaient me trouver. Elle... Elle l'avait fait. Et pas qu'une fois. Je ne sais plus combien de fois je l'ai vue débarqué dans l'une de mes résidences inhabitées. La première fois devait être un coup de bol, c'est ce que je m'avais dit. Au début du moins. La deuxième fois, on croit qu'on a la poisse. La sixième, on se doute que quelque chose cloche. Je comprends que j'ai des limites niveaux neurones, que je suis plutôt lent à remarqué ce genre de truc... Mais elle me voit. Un peu. Quelque fois. Pas quand je suis juste devant elle et que je me la ferme un peu. Ou derrière elle. C'est plutôt étrange, de suivre quelqu'un. J'ai l'impression d'être un espion d'un gouvernement étranger. Qui me prendrais comme espion, j'ai déjà marché deux fois sur ces talons en venant jusqu'ici et j'ai toussé dans la voiture. Je me demande si elle l'a entendu. J'espère, sinon je vais me retrouver dans une situation plutôt fâcheuse dans quelques instants.
Mon petit plan pour m'introduire dans sa demeure est déjà conçue, je vous étonne hein. Dès qu'elle ouvre la porte, je lance un truc plutôt lourd vers la rue, assez lourd pour l'interpeller et qu'elle se retourne, je profite de cette diversion pour me glisser tel le renard-serpent que je suis dans son nid privé. Je doute encore un peu sur mes talents de furtivité, je risque de me prendre la porte directe au visage ou elle en particulier. Enfin, la seule façon de savoir si je me plante ou pas, c'est de le faire. Je parie avec moi-même trois jours pas de burritos que je me plante. La peur me fait-elle puer ? Je m'efforce de tenir ma bulle en conditions parfaite, m'épuisant depuis le début de cette filature.
J'avais peur surtout à cause de la femme que je suis. N'étant pas l'homme le mieux bâti, ou le plus en santé, je me disais tout de même que je pouvais peut-être tenir mon bout contre une femme. Juste mon poids devait être un avantage... Mais, chaque pas pris derrière elle m'avait donné un peu plus de temps pour l'observer. De loin, j'avais cru avoir vu un corps svelte, féminin, pas maigre, mais loin d'être gros. De près, je constate que sa féminité cachait une musculature bien développée. Trop tard pour reculer, elle est déjà en train d'enfoncer sa clé dans la serrure. J'attrape le premier truc anodin à ma portée et je le balance dans la rue de façon instinctive. Je l'ai tellement fait rouler dans ma tête quand je covoiturais clandestinement avec elle. Évidemment, je lance comme un troglodyte atteinte de cécité sévère, la roche que j'ai attrapé frappe directement la voiture de Gwen, déclenchant l'alarme. Un véritable vacarme, pas du tout la petite distraction que j'attendais. Mon souffle se coupe, mon corps se crispe, je sens ma fin proche si elle ne croit pas aux accidents. Fait juste quelque pas vers ton véhicule, laisse-moi pénétré chez toi, je veux juste hanter ta demeure.
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Mer 20 Avr - 12:11
Cops and Robbers
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Les détails. Des choses qui n'échappent pas à Gwen. De par sa formation, son métier, son expérience. Sa minutie. Gwen aime les détails, et elle arrive à en voir même les plus petits, les plus insignifiants. Cela fait partie du boulot. Cela fait partie de sa vie. C'est ce qui lui a permit d'arriver à son poste actuel de Lieutenant. Aujourd'hui, un détail chiffonne Gwen. Mais ce qui l'embête le plus, c'est qu'elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Comme quelque chose qu'on a au coin des yeux, mais quand on tourne le regard, cela disparaît. Une ombre. Une poussière. Une gêne. D'autant plus inconfortable que cette sensation la suit toute la journée. Au déjeuner, dans sa voiture alors qu'elle quitte le boulot.
Tandis qu'elle conduit dans les rues bondées de New York, Gwen ne peut s'empêcher de jeter des regards un peu trop fréquents dans le rétroviseur. Cette sensation l’inconfort au plus haut point, à une mesure qu'elle ne répond même plus au téléphone, et envoie uniquement des messages. Sait-on jamais. Cela frôle la paranoïa, sans doute, mais avec son métier ainsi que sa position au Parti Collectif, on est jamais trop prudent. Le ronronnement de sa voiture a quelque chose de rassurant. En même temps, qui ne se sentirait pas en sécurité dans une Aventador ? L'entreprise de bijoux de sa mère, mondialement connue et réputée, lui a offert une voiture qui ne passe pas inaperçue. Et même si l'engin a presque quatre ans, Gwen ne l'échangerait pas. Pour rien au monde. Elle se sent plus chez elle dans sa voiture, que dans son propre appartement. Comme quoi, être une femme n'empêche en rien d'avoir du goût en matière de voiture.
Mais il est bientôt temps de quitter l'engin que Gwen est en train de garer en face de sa porte d'entrée, de l'autre côté de la rue. C'est un luxe que d'avoir une place pour se garer, mais c'est un luxe qu'elle paye chaque mois, alors elle en profite. Le moteur s'arrête dans un bruit doux aux oreilles de la jeune femme et elle reste quelques instants dans le véhicule à l'arrêt. A nouveau, un regard dans le rétroviseur, qui ne lui renvoie que ses yeux azurs. Elle soupire, s'empare de son sac sur le siège passager, et relève la portière. Une fois hors du véhicule, il lui suffit d'appuyer sur le bouton de la clé pour que la portière ne se rabaisse et que tout soit verrouillé alors qu'elle traverser la route du haut de ses talons. Sa clé entre dans la porte de l'appartement, qu'elle pousse du bout du pied avant de s'interrompre en entendant un bruit sourd derrière elle suivit de l'alarme de la Lamborghini. Gwen se tourne lentement vers son véhicule et semble littéralement en pause pendant quelques secondes... Avant d'exploser.
« C'EST UNE BLAGUE ? »
La rue est loin d'être déserte, et nombre de gens se retournent vers la belle blonde qui se dirige comme une furie vers sa voiture. Elle s’accroupit pour ramasser la roche qui a fait une belle écorchure dans la portière et la peinture noire matte qui coûte une fortune. Son regard balaie la rue sous les regards des passant et Gwen se mord la lèvre pour se retenir de balancer à son tour la pierre qu'elle laisse tomber sur le bitume pour retourner à son appartement. La porte est toujours ouverte et elle pénètre chez elle, balançant son sac sur le sol.
« Mais quelle journée de merde ! »
Oublié, ses petites préoccupations à propos de cette sensation étrange au long de la journée. Gwen sort une bière du frigo et se laisse tomber dans son canapé. Ses pieds éjectent les talons haut, l'une de ses mains ouvre la bouteille alors que l'autre sort son portable de sa poche de jean.
« Fait chier... » continue-t-elle de pester dans ses dents avant de prendre une gorgée de bière pour ensuite porter le téléphone à son oreille, une fois le numéro voulu composé. « Bonjour, je suis Gwen Caulfield, je voudrais prendre un rendez-vous... Oui tout à fait, le modèle Roadster... Non rien de grave, on vient juste de jeter une grosse pierre dessus, j'ai un chtar dans la porte passager, la peinture a morflé aussi... Exactement, les gens ne se rendent pas compte. La semaine prochaine ce serait parfait... Oui. Merci beaucoup. Au revoir.»
Gwen soupire profondément en reposant son téléphone sur la table basse, ainsi que sa bière pour quitter son tee-shirt et son jean. Affalée dans le canapé, elle boit tranquillement sa bière en essayant de calmer ses nerfs. Son regard glisse vers la télé éteinte, pour fixer les photos sur le meubles surplombant l'électronique. Ses photos de mariage. Elle ne compte plus les heures qu'elle peut passer ainsi à les regarder. Les minutes passent. Sans même s'en apercevoir, Gwen s'assoupit un instant.
Quand elle ouvre les yeux à nouveau, une bonne heure plus tard, la sensation qui la suivit tout au long de la journée est de retour. Malsaine, dérangeante. Elle se relève, et se dirige dans la chambre pour enfiler un peignoir de soie par dessus ses sous-vêtements. L'air de rien, elle se rend ensuite dans la cuisine où elle sort du fromage du réfrigérateur. La jeune femme entreprend de se faire un sandwich simple, qu'elle commence à manger en s'asseyant sur le rebord du plan de travail, dos au mur. Son regard balaie la pièce qui s'ouvre sur le salon, alors qu'elle mange son repas de fortune, mais surtout de flemme. Dans sa main libre, elle fait tournoyer le couteau qui lui a servit à couper le fromage.
« J'ai pas envie de jouer à cache-cache toute la nuit. »
Sa voix résonne dans l'appartement qui semble vide. D'un point de vue extérieur, Gwen semble une folle qui parle à personne. Mais elle est certaine que ce n'est pas le cas. L'ombre est bien là. La poussière. Le détail qui lui échappe depuis trop longtemps.
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Jeu 21 Avr - 15:20
Merde. Elle ronfle ? Je tends l'oreille pour essayer de confirmer ce que je crois avoir entendu. Plus rien. Pas un son. A part les miens bien sûr. Le stress m'a quitté dès que j'ai passé le pas de la porte, entrer quelque part est souvent la seule difficulté que j'ai à surmonté. Le peuple a une tendance plutôt nerveuse sur ce genre de truc, fermé à clé derrière eux. On ne sait jamais quelle pourriture pourrait se trouver dans le coin. Ce besoin de sécurité rend mes escapades en terrains privés infiniment trop dur pour que je me donne la peine. D'habitude, je fais exception pour toi, soit contente. Je me parle seul encore, faut vraiment que j'arrête. Le décor est plutôt sobre, je m'imaginais quelque chose de plus marginale après le luxueux tour de voiture qu'elle m'avait offerte. Il y a bien quelque cadre ici et là. Pas de chien en marbre dans un coin, même pas de tableau énorme représentant, je ne sais quelle scène d'un ancien texte romain ou Grec. Je lâche un soupir de déception. Tu me déçois un peu madame. Enfin. Ce besoin de sécurité rend mes escapades en terrains privés infiniment trop dur pour que je me donne la peine.
Finalement je retournais au salon, le reste étais bien vide. Étrange, familiers. Il semblait manqué quelque chose dans chaque pièce que je visitais. Mon doigt manquait la marque à chaque fois, ne trouvant pas le vide. Pourtant, le vide c'était ma spécialité. Ma seule connaissance véritable, si on pouvait appeler le vide une connaissance. Les objets non pas de vie, je sais, mais tout semblait si mort ici. Les lumières qui pénétraient par les fenêtres n'étaient plus que fade couleur en touchant le sol. Même son reste de bière goûtait... Le fond de bière, À quoi je m'attendais en fait. Je me plantais au bout du repose fesse, elle dormait vraiment ? J'observais un vrai désordre. Cette femme n'était qu'un désordre voilà. Sa façade n'était que ça. La bière retrouva sa place sur le meuble et ce fut le tour du portable. Rien de bien intéressant, je remplaçais le nom d'une dizaine de contacts avec le nom d'une autre dizaine avant de le déposer a son endroit d'origine. Amusement timide. Je ne trouvais pas la satisfaction à laquelle je m'attendais. Aucun bâtiment n'était à détruire, il n'y avait que ruine ici. Merde. Inutile. Je n'étais pas du tout nécessaire. Les lumières qui pénétraient par les fenêtres n'étaient plus que fade couleur en touchant le sol.
Escarpins, dans le chemin. J'écrasais le talon d'un crac très sonore. Pliage origamique de mon visage, elle dormait encore? Elle dormait encore. Je n'avais pas pénétré la demeure d'une femme, mais d'un ourse en hibernation. L'analogie ne pouvait pas être plus vrai pour moi. Ce n'étais pas une demeure, mais une cave. On y dors, on y mange, mais on la quitte sans y pensé. Le froid inhospitalier est peut-être ce qu'elle préfère. Je me plains de quoi encore, je n'ai pas a y vivre c'est tout ce qui compte. La paire, maintenant en trois morceaux, se retrouve rapidement dans la poubelle de la cuisine, une cachette suffisante pour l'instant. Combien de temps ai-je perdu déjà, et pas une blague pratique de préparé. Aucun piège a souris installé, pas de sceau d'eau au dessus d'une porte semi-ouverte. Aucune motivation de ma part. Je suis aussi mou qu'elle en ce moment, la seule différence vient de ma verticalité. Le sommeil m’agrippe fortement, surement la faute de l'emplacement. J'y résiste du mieux que je peux.
Le stress s'occupe me donné la claque nécessaire à mon réveil. J'ai à peine le temps de me retourner qu'elle quitte le salon pour disparaitre dans un corridor. Elle ne m'a pas vue, c'est une bonne nouvelle. Stress réduit. Un peu, juste assez. J'ai raté une belle opportunité de lui dessiner des trucs dans le visage, un pénis par exemple. La maturité incarnée. Oh, la voilà de retour... Avec moins de trucs sur le dos. Pas déplaisant, surtout dérangeant. Un sandwich, encore une autre distraction. Ma concentration était mise à rude épreuve. Je pourrais peut-être lui en piquer... Mauvaise idée. Le couteau me semble tout à-coup dangereux. Surtout jumelé aux mots qui l'accompagnent. Encore une fois, je trébuche sur mon propre pied en reculant nerveusement, loin de la lame, loin de la dame. Elle pourrait se mettre a coupé l'air, les femmes sont rapides et agressives. Je suis lent et en forme de patate. Qu'est-ce que je fais... Je lui réponds ? Mauvaise idée ? Qu'est-ce que je lui dis ? Je fais des bruits de terrifiant fantôme ? Bonne idée, si je voulais me faire battre dans un coin de la cave. Après un certain moment de silence, de recul aussi, je confirme ces suspicions tout en m’engouffrant dans un corridor. Je fais des bruits de terrifiant fantôme ?
Malheureusement pour toi, moi j'ai tout mon temps." Ma marche est lente, mais j'ai l'avantage de savoir où elle se trouve. Viens, on se marrer madame je m'introduis chez les gens!"
Je fais tombé des produits de beauté dans sa salle de bain avant de fuir dans sa chambre pour y mettre un peu la pagaille. J'ai l'impression d'être un chien qu'on a pas sortie depuis trois jours tout d'un coups.
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Jeu 5 Mai - 10:09
Cops and Robbers
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Les pieds nus de Gwen se balancent dans le vide, juchée sur son plan de travail. Son sandwich n'est pas mauvais, en même temps, comment résister à du fromage ? N'est-ce pas la meilleure chose du monde ? Cru, cuit, le fromage est sans conteste l'aliment préféré de la jeune femme. Heureusement qu'elle a une activité physique importante, car elle ne pourrait se nourrir que de ça. De sa main libre, elle continue de jouer avec le couteau qui lui a servit à couper le fromage, attendant une réponse à son injonction, ce qui ne tarde pas.
« Malheureusement pour toi, moi j'ai tout mon temps. » Gwen tourne la tête vers l'endroit d'où la voix semble provenir. Masculine. « Viens, on se marrer madame je m'introduis chez les gens! » Alors là, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Au moins, elle, n'entre chez les gens qu'avec un mandat de perquisition. Et elle doute que l'homme présent chez elle en possède un. Encore une fois, ce genre de chose ne fait que renforcer ses convictions envers le Parti Collectif. Car pas de doute, cette personne est un mutant, ou un optimisé. Elle ne sait pas encore, mais elle compte bien le découvrir.
Un bruit se fait entendre dans la salle de bain. Le sandwich est terminé, et Gwen saute de son perchoir pour se rendre dans la salle d'eau. Des produits de beautés sont tombés, son flacon de parfum est cassé. Il cherche vraiment la guerre, lui. Ensuite, c'est dans la chambre que la blonde perçoit de l'agitation. Le lit est défait, des vêtements sont au sol. Son énervement grimpe encore un peu d'un cran et elle revient dans le couloir. « Il est encore temps pour vous de vous en aller, » lance la blonde, troquant son couteau à fromage contre son arme de service et sa paire de menottes à ondes magnétiques, utiles pour perturber les pouvoirs du suspect, encore trop inconnu à son goût. « Je doute que vous souhaitiez vous attirer des problèmes avec un Lieutenant de Polic et un membre du Parti Collectif, étant donné votre nature. »
Elle qui n'apprécie déjà pas les mutants et tout ce qui s'en rapproche, son opinion ne risque pas de s'améliorer si l'un deux continue de la faire chier dans son propre appartement. Un bruit lui parvient de la cuisine et elle fronce les sourcis. Elle est persuadée d'avoir rangé le reste du fromage au frigo, et non pas d'avoir laissé l'emballage vide sur la table. Un bruit mi-soupir mi-grognement, et elle prend le déchet pour le mettre dans la poubelle. Là, l'un de ses talons cassé lui fait coucou, et Gwen laisse échapper un juron sonore. « Enculé ! Mais c'est quoi ton problème ?! » lance-t-elle en regardant dans toutes les directions, son arme elle aussi suivant le mouvement. Elle se jure intérieurement de lui faire passer un sale quart d'heure, mais pour ça, il faut d'abord l'attraper...
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Sam 7 Mai - 21:01
« Je doute que vous souhaitiez vous attirer des problèmes avec un Lieutenant de Police et un membre du Parti Collectif, étant donné votre nature. »
Gne doute que vous souhaitiez vous attirer des problèmes avec un Lieutenant de Police et un membre du Parti Collectif, étant donné votre nature!" Répétât-il, imitant de façon enfantine la voix de la dame. Ma nature? Ma nature! Vous vous pensez mieux que moi? Ooooh regardé moi. Je suis gradé! Je suis humaine! J'ai une belle voiture et une belle demeure. Oooooooh~ Les mutants c'est maaaaa~~aalll... Tsss" Aussi sérieux qu'il lui était possible.
Je lui souffle à l'oreille tout en passant à côté d'elle. Amusant. Je gambade. Elle semble à de la fougue, de la colère. Dans sa voix, je perçois la petitesse avec laquelle elle me voit... Enfin, façon de parler. J'attrape un cadre au passage, je devrais mettre une moustache quelque part dessus. Pas sous le nez, pas sur le menton. Peut-être sous ce bras ? Définitivement sous ce bras. Un crayon, vite, un marqueur, n'importe quoi qui me permet de détruire ce souvenir imagé. En faisais-je trop. Peut-être. Méritait-elle que je sois aussi lutin machiavélique avec elle. Peut-être. Elle me chassait quand même depuis un bon moment.
J'étais de nouveau dans la cuisine. Cherchant un marqueur, les tiroirs ne contenait que des trucs utiles à la cuisine, qui était cette femme. L'ordre dans cette cuisine lui donnait un petit haut le cœur. Du fromage. Permettez-moi d'en profiter, j'attrape le restant et prends une grosse bouchée. Grimace, du fromage de "qualité" comme ils l'appellent. Je préfèrent les slices de Kraft, le goût artificielle m'a toujours été plus familier, plus près de ma personne et de mon caractère. J'avale de travers la bouchée et en prends une autre, on ne jette pas de la nourriture, et avec la trace de dents que je viens de laisser, je ne crois pas qu'elle en mange encore. OH UN FUSIL !
Le nouveau morceau m'étouffe alors que je me distance au maximum de la psychopathe. Qu'est-ce qu'elle fait avec un fusil... Ah oui, c'est une pouliche. J'ai tué personne madame, pas besoin de vider votre tristesse et votre haine sur moi. Farceur, pas meurtrier.
Woooooowie Madame! Attends regarde pas le..."
Trop tard. Je ne crois même pas qu'elle m'a entendue. Le stress a dû forcer l'amplification de ma bulle. C'est elle qui devrait être isolée, pas moi. Ouah. La colère n'est plus celle du devoir, mais celle de la rancune. J'ai touché un point personnelle. C'est que des souliers mademoiselle, pas besoin de foutre un gentil petit bonhomme dans une tombe. À quoi je pense. Elle ne me voit même pas, comment pourrait-elle me mettre dans une tombe.
Okay... Ça c'était un accident! Je veux dire. Je suis tombé dessus, dans un sens j'aurais pu me blesser gravement, alors c'est qui le vrai responsable."
Je regardais l'arme en tout temps, le corps féminin ne me glissait même plus dans l’œil de façon constante. Elle avait quoi dans l'autre main. Des menottes. Perverse. Les femmes ne pensent qu'aux trucs étranges. Je bouge, rapidement, je saute par-dessus le canapé me mettant a l’abri de... De rien en fait. Si elle me voit et qu'elle décide de me tirer, je suis un jambon cuit, un sandwich au pastrami, un dessert devant un gros monsieur. Pourquoi je parle. Ça serait plus facile de ne pas parler. Pourquoi je reste ? Mon désir de la faire payer est-il plus grand que mon désir de survivre ? La faire payer quoi. Merde que je peux être un enfant des fois.
Moi je dis qu'on est tout les deux un peu responsable. Qu'on devrait laisser tombé les armes et parler comme des adultes. Non? Une personne mature le ferait."
À quoi je jouais. La ferme Daniel.
La ferme Daniel!"
Ma main camoufle trop lentement mes lèvres. Merde. Merde. Foutu, Daniel. Espèce d'imbéciles. Je lance le cadre par réflexe et pour me donner un peu de temps. Du temps pour faire quoi. M'enfuir. Non, je ne peux pas ! Je dois la faire pleurer. Au moins un peu, ou la faire tomber.
C'est pas moi Daniel!" Ma voix m'échappe a nouveau alors que je cours m’enfermer dans une salle.
La porte se ferme dans un fracas que j'oublie de contrôler. Un loquet, parfait, je ferme. Ça m'étonnerait qu'il la retienne longtemps. Cette femme est un monstre sur talon haut. J'ose à peine l’appeler femme vu sa férocité. Je me suis mis dans quelle merde. Le cadre m'aurait été utile, stupide Danny, arrête de lancer les trucs quand la peur te prend. Conseil que j’ignorerai surement dans le futur. Des petits pas grossis par la colère s'approche.
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Mar 24 Mai - 22:43
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Tout ça ressemble clairement à une mauvaise blague. Au final, ç'en est clairement une, et Gwen ne l'apprécie pas du tout. Il faut dire que peu de gens apprécieraient ainsi qu'un intrus sème la pagaille chez eux. Mais pour prendre Gwen comme cible, il fallait sacrément être suicidaire. Ou stupide. Le discours que tiens l'intrus est plutôt décousu, mais au moins, qu'il soit bavard lui permet de le suivre plutôt bien à travers les pièces et couloirs de l'appartement. Pour une fois, avoir un espace aussi grand paraît plutôt un désavantage, car les cachettes sont nombreuses.
Le stress semble grimper chez l'étranger, sans doute à cause de l'arme de Gwen. Ce qui est légitime. Mais eh, fallait peut-être se renseigner mieux que ça sur la personne avant de l'emmerder. Lui souffler dans l'oreille ? Très mauvaise idée. En résulte le clic du cran de sureté qui saute et le stress qui monte en conséquence, tout comme la colère de la blonde. Et puis, cette erreur. Minime. Énorme. Un prénom qui s'échappe de l'inconnu. C'est fou comme la peur et un manque de concentration peut trahir quelqu'un. Le-dit Daniel se rend compte de sa bourde et en résulte sa fuite... Et son barricadement dans une salle qu'il choisit visiblement au hasard.
Dans quelle salle se retrouve Daniel ?:
1 ♦ Salle de bain 2 ♦ W.C 3 ♦ Bureau de Gwen 4 ♦ Dressing 5 ♦ Placard minuscule 6 ♦ Chambre d'amis
L'intrus est à présent dans la salle de bain principale de l'appartement. Cela arrange plutôt Gwen, car il n'y a aucune autre porte, et pas de fenêtres non plus. Difficile donc de trouver une échappatoire. Le cadre qu'on lui a lancé dessus, la blonde réussit à l'éviter et le laisse s'éclater contre un mur sans s'en soucier pour le moment. Ses pas la mènent jusqu'à la porte de la salle de bain, bien verrouillée. Bah, ce n'est pas la première fois qu'elle devra enfoncer une porte après tout. Seulement, pieds nus et en petite tenue, ce n'est pas vraiment la tenue idéale, alors il faut bien faciliter le travail. Gwen fait demi tour afin de passer dans sa chambre. Dans le double fond d'un tiroir elle trouve un silencieux qu'elle visse sur le canon de l'arme. Elle a le droit de s'en servir mais si elle veut éviter d'alarmer les voisins, ce n'est pas plus mal. Ceci étant fait, Gwen revient à la porte de la salle de bain.
« Toc toc ! »
Et, sans plus de ménagement, Gwen presse la gâchette en visant la serrure. Cette dernière saute et immédiatement, la blonde enfonce la porte débloquée. Elle ne sait pas quels sont les dégâts qui ont put être causés dans la salle de bain par l'illuminé qui lui sert de parasite, mais elle les redoute déjà.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Mar 24 Mai - 22:43
Le membre 'Gwen Caulfield' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'6 Possibilités' :
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Jeu 26 Mai - 23:54
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Gwen Caulfield
OCCUPÉ!."
La perdrix tachetée d’Amérique du nord est un rare spécimen de la famille aviaire, ils sont les détenteurs d'un des cris les plus perçant et les plus aiguë qui existent sur cette terre. Un cri si unique, si féminin dans son étrange nature... J'ai émit ce même cri au moment ou cette folle à user d'une arme à feu dans ma direction générale. Bon, elle visait la porte, je crois, et le coup de feu était probablement justifié vu mes actions précédentes, mais tout ça, je m'en foutais. J'avais mis ma fierté au placard et instinctivement usé de la plus haute note possible dans mon répertoire en réaction à l’assaut face à ma personne, mon pouvoir ne cachait aucunement cette explosion de peur. Un fusil, des éclats de bois s'étalaient sur la pièce, la peinture allait en prendre un coup. Mon refuge temporaire était déjà pris en siège, non un siège suggérait qu'elle ne pourrait pas entrer et me foutre la raclé de ma vie.
Sérieux, j'faisais un numéro deux madame!"
Ah oui, bravo Daniel, des blagues, dans un moment pareil. Je m'applaudirais si je n'avais pas à affronté le monstre de Frankenstein en petite tenue. Est-ce que je pouvais faire confiance à ma bulle dans? Même si elle n'avait pas conscience d'où j'étais dans la pièce, elle savait que j'y étais et je n'avais aucune autre sortie, c'était un piège de ma propre confection. Réfléchir deux secondes pour choisir ma cachette m'aurait sauvé de cette situation défavorable.
Et puis merde, si je devais crever, je le ferais dignement. Enfin, avec ma définition de dignité, en criant des insultes et toute sorte de conneries. Comme un vrai champion de la farce que j'étais. Cette femme n'avait aucun pouvoir sur mon avenir, sur ma vie. Enfin, si, quand même Daniel, elle a une arme et tu es dans un coin fermé. T'es foutu et elle te tient par les couilles. N'importe quoi, je suis libre et elle est piégée... Avec moi ! J'avais tenu le mieux possible ma distance physique avec le danger en dentelle, jusqu'à présent du moins. Peut-être que je pouvais la surprendre, un peu, un petit "Ah!" Au moins. Quelque chose. Aller, tu es lourd, tu es gravement en surpoids et ce n'est qu'une femme... Une police. Entrainé... Et armé... Tu risques rien. Juste de finir en petit tas de compote, ou ouvert comme une truite. Rien de grave. Je prenais le peu de courage que j'avais et me lançais, corps complet, sur la femme en petite tenue, j’espérais lui faire perdre le contrôle de son arme avec le choc de ma masse ou la plaquée au sol. Les deux, si possible. Ça serait bien. Ça serait fantastique.
Spoiler:
Étant donné la différence de talent et d'expérience entre Gwen et Daniel, je te laisse le choix de cette joute physique.
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Mer 1 Juin - 17:38
Cops and Robbers
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Une porte ça se remplace. Le coup de feu étouffé par le silencieux fait sauter le métal de la serrure, ainsi que des copeaux de bois blanc. Sans attendre, Gwen heurte son épaule contre la porte qui s'ouvre à la volée. La blonde s'attendait encore à ne rien voir et c'est donc la surprise qui s'empare d'elle alors que Daniel apparaît en face d'elle... et lui fonce dedans sans ménagement. Courageux... ou téméraire vu l'état de colère initial de l'agent Caulfield. Cependant, prise par surprise, Gwen chute au sol avec Daniel, tornade brune qui essaie de sauver sa peau après avoir provoqué la lionne. Malheureusement, dans cette chute sourde et alors que Gwen a toujours son arme en main, un coup de feu part accidentellement.
Qui est touché par le coup de feu, et où ?:
1 ♦ Gwen est touchée, la balle lui traverse la cuisse. 2 ♦ Daniel est touché, la balle effleure son épaule. 3 ♦ Gwen est touchée, la balle se loge dans son mollet. 4 ♦ Daniel est touché, la balle se loge dans son pied. 5 ♦ Gwen est touchée, la balle effleure sa hanche. 6 ♦ Daniel est touché, la balle lui traverse une main.
Un cri de douleur accompagne le coup de feu et Gwen pousse un juron grossier en repoussant le brun.
« Bordel de merde ! On saute pas sur quelqu'un qui tient une arme, abruti ! »
La blonde remet la sécurité du pistolet avant d'avoir le réflèxe de le glisser à sa ceinture... Mais elle n'en porte pas alors c'est la dentelle de sa culotte qui tient l'arme contre le bas de son dos alors qu'elle se relève pour observer le blessé. Levant les yeux au ciel, elle passe les menottes magnétiques aux poignets de Daniel. Ces petits bijoux sont conçus pour empecher correctement le fonctionnement des mutations.
« Essaie un peu de disparaitre comme ça, » lance Gwen en serrant son peignoir autour d'elle, l'air mauvais.
Sur ces mots, elle prends Daniel par dessous les aisselles et le traine jusqu'à la première chambre d'ami, qu'importe ses mots et ses plaintes de douleur. Tout ça pour le hisser sur le lit et défaire un côté des menottes pour l'attacher aux barreaux du-dit lit. Le sang tâche les draps et Gwen pousse un soupir exaspéré.
Sans une phrase, la blonde quitte la chambre pour revenir dans la salle de bain à la porte défoncée et ouvre un placard afin d'en sortir une trousse de secours et plusieurs serviettes. Son retour dans la chambre est rapide et elle étale les serviettes sur le lit.
« Tu vas peut-être pouvoir maintenant m'expliquer ce que tu fous chez moi ? »
Gwen hausse un sourcil en s'asseyant sur le rebord du lit. Son ton est froid et sans ménagement, elle enlève la chaussure du pied blessé, puis la chaussette. Ce n'est pas beau à voir, mais la balle n'as pas traversé le pied, c'est déjà ça. Elle ouvre la trousse de premier soin pour disposer sur la table de chevet -préalablement tirée vers elle pour être hors de portée de son prisonnier- compresses, alcool, une pince à épiler et de quoi recoudre une plaie. Elle a arrêté de compter le nombre de fois où elle est revenue blessée à la maison par flemme de passer la nuit à l'hôpital.
« Je ne voudrais pas paraître menaçante mais tu ferais mieux d'être plus coopératif pour ne pas perdre ton pied... Surtout que ce n'est pas l'envie qui me manque d'appeler certaines personnes qui seraient ravies de t'enfoncer une puce dans le crâne. Moi la première. »
Heureusement qu'elle ne cherche pas à être rassurante. La blonde prend la bouteille d'alcool dont elle vide sans prévenir une bonne rasade sur la blessure, qu'importe la douleur que cela inflige. Puis à l'aide de la pince à épiler, elle s'applique à retirer la balle du pied de Daniel. Pourquoi le soigne t-elle ? Aucune idée, faut croire que c'est un réflexe chez elle, malgré la nature mutante de l’intrus. Si il doit mourir, autant que ce soit par sa main, non pas par l'hémorragie d'une balle perdue. C'est sur cette pensée qu'elle éponge le sang dilué par l'alcool avant de se mettre à recoudre la petite plaie laissée par l'entrée de la balle. Enfin, elle enroule une bande serrée autour du pied blessé. Rapide, simple et efficace.
Sur cette bonne action, Gwen se lève en récupérant les déchets et la trousse, quittant à nouveau la chambre. Remettant tout à sa place, les compresses tachées à la poubelles et les serviettes dans la machine à laver, elle en profite pour se passer un coup d'eau sur le visage. Voilà qu'elle se retrouve avec un mutant blessé menotté au lit. On dirait un mauvais scénario.
Gwen revient alors dans la chambre, bien décidée à appeler ses collègues pour déterminer l'identité du mutant et le faire pucer comme il se doit. Voir enfermer pour effraction chez autrui. Seulement, quand la blonde entre dans la pièce, le lit est vide, la fenêtre grande ouverte. Devant cette découverte, elle reste immobile un instant avant d'injurier tous les dieux en hurlant. Quelle journée de merde.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: Cops and Robbers Ft. Gwen Mer 1 Juin - 17:38
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