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 Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]

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MessageSujet: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyJeu 21 Avr - 22:51





La nuit. Elle couvrait parfaitement les activités propres à son métier. Les gens normaux dormaient pendant que les intéressants s'amusaient dans divers coins assombris par le voile sombre. Délicieuse sensation d'être libre, des morales du jour, de la convenance, de la société éduqué. La nuit portait les gens à la boisson, au sexe, au meurtre. Un aphrodisiaque lunaire, ou une autre merde dans le genre, une connerie que Bullseye avait appris d'une diseuse de bonne aventure. Où était-ce de sa mère. Il respirait a plein narine l'air frais du soir, un parfum d'alcool en couche de base. Il se joindrait bien au festivité environnante après avoir fini ce job, l'appelle de la violence était plus forte et plus excitant que celui de la fête. Son cerveau tourbillonnait déjà de plaisir à l'idée de mettre plusieurs trous dans d'autres corps. Des petits et des gros, avec divers outils, taillés des trucs de loin dans leurs petites têtes moches. Enfin, il espérait que c'était ce genre de boulot.

La main avait toujours la manie de lui dire trop peu de choses sur leurs plans, toujours un secret par-ci, un autre par-là. Enfin, tant qu'il le payait, et ce, d'un montant bien graisseux, Bullseye éviterait de se plaindre. Des trucs faciles n'étaient pas son répertoire, mais du pognon, c'est du pognon et on ne crache par sur la petite monnaie. Dicton de grand-mère. Ou une autre connerie du genre encore. Il passa une main sur son œil gauche pour en chasser le sommeil, un de leurs saltimbanques déguisés en ninja avait presque payé de sa vie la livraison du contrat. S'introduire et réveiller un psychopathe amoureux de la violence et de sa création. Pas une bonne idée les enfants. Plusieurs personnes auraient refusé de travailler sous de telles conditions, un job si tardif, dernière minute, sans information complémentaire et des confrères de travail complétement débiles habillés pour Halloween. Mais quand on aime son boulot comme Bull s'aime lui-même, on ne dit jamais non.

"Bang bang ♫ ~."

C'était bien la voix d'un dangereux criminel fredonnant un air sympathique.

Les bruits, des rues qu'il traversait rapidement, étaient couvertes par une paire d'écouteurs, une musique plutôt vieux jeux, jouant sur les émotions instables du mercenaire. C'était un peu kitsch de sa part, il l'avouait lui-même, mais la voix de cette femme jumelée au rude grattement de la guitare lui faisait des choses que seules ces toiles rouges lui offraient normalement. Un rush d'adrénaline, des frissons partout sur son corps, malsains petits frissons. Ils étaient tous originaires d'un besoin primale et peu civiliser. Un besoin si satisfaisant à comblé, l'homme de noir vêtu en frétillait juste à l'idée. Une adresse, c'était bien tout ce qu'on lui avait donné comme indication. "Faites attention" lui avait-il dit avec un accent affreusement chinois... Ou japonais... Asiatique. Enfin, c'était tellement offensant comme accent que Bullseye doutait de sa véracité. Quel avantage avait-il donc à s’inventer un accent ? Paix à son âme si c'était vraiment comment il s'exprimait.

Les docks, quel endroit cliché pour ce genre de job. Bon, maintenant, restait plus qu'à trouvé le bâtiment qu'on lui avait décrit. Un vieux truc qui tenait à moitié debout, l'autre moitié qui ne tenait pas du tout, il devait sentir le poisson et le sel, ou un truc du genre. Information bien inutile, tout sentait le poisson et le sel ici, surtout les vieux bâtiments pourris. Quelle bande de guignol. Tous, la main pleine de pouce oui. La main qui se gratte le cul. La main morte. Tant de noms qui leur allaient beaucoup mieux, décrivant acceptablement leurs exploits. Il pensa au blé derrière la muraille d'imbécile qu'était son employeur. Ce serait vite fini, pas trop non plus, et il pourrait retrouver son lit pour la journée. Encaissant en même temps quelques billets verts. Tout irait pour le mieux dès qu'il trouverait ce foutu bâtiment. Cling... Bullseye enleva ces écouteurs justes assez vite pour entendre le Clong qui suivait, le bruit d'un corps qui frappe le sol. Cling, cling. Là-bas. Des petits bruits forts amusants, le mercenaire ne pouvait plus retenir son sourire, féroce, animale, dément. Il lui fendait le visage de façon irréaliste, cauchemardesque dans son intention. Son corps bougeait par instinct, sprintant jusqu'au tas de briques qu'on appelait encore un immeuble, les bruits provenaient du deuxième étage. Il s'enfonça dans la première fenêtre aux vitres défoncées qu'il trouva. Sa présence devait être reconnue par quiconque se foutait des baffes en haut, il s'en foutait, pas le temps de faire dans la douceur, la manière forte suffirait pour la soirée. C'était immense ici, immense et vide. Où sont les escaliers !

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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyVen 22 Avr - 1:24

Babysitting !

Quelque chose n’allait pas. Cette certitude ne quittait pas l’esprit d’Elektra. La Main la renvoyait aux docks, seule, après un échec. Sans un commentaire, ne répondant que par le silence lourd d’un parent déçu. Elle n’était pas assez naïve pour croire qu’il laisserait passer cet échec. Trop calme, pas une remarque, oh bien sur elle avait des blessures de guerres pour prouver qu’elle s’était battue. Son histoire était crédible, son récit cohérent et il y avait même un vengeur pour légitimer son échec. Elle n’en avait pas demandé tant.
Peut-être était-ce parce qu’elle avait laissé partir ces prostitués, qui s’étaient empressées de décrire leur sauveuse à la presse. Une description succincte se résumant à une femme en rouge, une description qui faisait d’elle un nouveau sujet de fantasme d’une presse trop encline à découvrir de nouveaux justiciers. Une mauvaise publicité pour La Main, quand bien même l’organisation restait secrète. Peut-être était-elle juste devenue paranoïaque.

La nuit lui semblait poisseuse, la chaleur de la journée était retombée comme une chape humide sur la ville. Le vent marin ne ramenait que les effluves désagréables des industries, il était tiède et nauséabond. Il y avait quelque chose de lourd dans l’air, elle projetait peut être ses propres inquiétudes déniées. Tout était désert, elle avait passé sans mal la maigre sécurité des docks, pas renforcée malgré les récents événements. Elle longea les conteneurs abritées par leur ombre, jusqu’à un terrain sinistré. Se dressait face à elle les carcasses de vieilles résidences ouvrières qui n’abritaient plus que des squatteurs et des lieux de rencontre pour la pègre.
Elektra poussa la porte défoncée, le linoleum qui couvrait le sol gondolait lorsqu’il n’était pas simplement arraché, laissant apparaître le bêton. Des tags couvraient les murs et des déchets qui ne laissaient nulle place à l’imagination jonchaient le sol. Le Hall était immense  et elle mit quelques secondes avant de repérer une porte. Au deuxième étage, elle ne savait pas quoi, mais c’était au deuxième étage. D’instinct elle sortit ses sais qu’elle fit tourner dans ses mains.
Les escaliers étaient plongés dans l’obscurité, la seule lumière provenait de l’éclairage glauque de quelques réverbères. Silencieusement elle monta jusqu’au premier pallier et sitôt eut-elle posée un pied, que la flamme d’un briquet l’averti de la présence d’un type. Il ne s’attendait pas à voir quelqu’un. Il abandonna son briquet au profit d’un révolver qu’il extirpa rapidement. Pas assez rapidement pour éviter le coup de pied qui envoya valser l’arme dans les escaliers. Dans un même mouvement elle plaqua l’une de ses mains contre sa bouche et planta l’un de ses sais dans sa jugulaire. Elle le senti convulser et le laissa retomber quand elle fut certaine qu’il ne pourrait plus crier. Son sang avait coulé sur ses lames, sur ses gants sans que la moindre expression ne vienne agiter ses traits.
Son téléphone vibra, ce qui était étonnant car peu de personne avait son numéro et tous étaient des membres de La Main. C’était une photo. Sa main se resserra autour du téléphone, la photo montrait Matthew Murdock et une petite blondinette. Dans l’angle droit de la photo apparaissait le canon d’un fusil, la légende disait : aucun survivant. Le message était limpide, lentement elle rangea le téléphone. Il lui avait fallu attendre jusqu’à cette nuit pour comprendre ce que Stick lui avait enseigné, ce qu’il lui avait répété. Tu n’as aucune idée de contre quoi je t’ai protégé. Ne t’attache jamais. Presque mécaniquement elle ramassa le révolver qui était tombée sur la troisième marche. Un saie dans une main, l’arme à feu dans l’autre, elle entra dans la pièce.

Trois types étaient morts avant même d’avoir vu son visage. Elektra était une guerrière redoutable. Une assassine dont la précision létale s’accompagnait d’une grâce violente. Le chargeur vidé, elle laissa tomber l’arme. Ils étaient nombreux, pas assez pour calmer la soif de sang qui l’habitait. La Main la tenait, elle s’était refermée autour de sa gorge et serrait. Elle pouvait presque sentir ses ongles s’incruster dans sa chair, comme pour la marquer. Le dernier homme tomba, inerte, d’un geste rageur elle baissa le col qui couvrait sa bouche, elle avait besoin d’air. C’est à ce moment qu’elle les vit. Alignées contre le mur, bâillonnées et attachées. Les prostituées qu’elle avait laissé s’échapper la fois précédente. Pas de survivant. Les pauvres filles levaient vers elle un regard plein d’espoir. Elektra crut qu’elle allait vomir.


 

 
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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyDim 24 Avr - 13:29




Un applaudissement lent et sarcastique dans sa nature coupa le silence épais qui emplissait la salle. Une félicitation qu'on n'aime jamais recevoir.

"Braaaaa~vo."

Arrogance et présomption, sa voix en était pleine, elle dégoulinait de ce dégoutant duo. On pouvait aussi entendre un rire avalé à travers cette phrase, le genre de rire qu'on ne veut jamais entendre. Le genre de rire qui donne des images hautement désagréables. Ces dents blanches séparaient toujours sont visages au milieu, un sourire tout aussi dérangeant. La soirée s’annonçait plus intéressante qu'il ne s'y attendait.

Appuyé sur le cadre pourri de la porte, Bullseye regardait scrupuleusement la femme qui se tenait au centre des cadavres. Je ne t'ai pas tué toi, se demandait-il. Je t'ai bien perforé, se réaffirmait-il. La main n'était peut-être pas aussi bras cassé qu'il ne l'imaginait. Si c'était bien le travail de la main. Intéressant. Excitant. L'idée de découvrir si on ressent la même chose la deuxième fois. Quoi qu'il l'eût déjà défait, elle était déjà six pieds sous terre dans les yeux du mercenaire. Étaie-ce bien elle ? Quelle différence, après tout, que se soit-elle ou pas. Elle était morte, Bull en était sûr. Il ne manquait jamais. Son corps ressentait le besoin de lui rappeler ce petit détail, un petit retour dans le passé. Pour s'amuser bien sûr. Une grande respiration, plus tard, plus tard. Il aurait amplement le temps de lui faire part de ces idées. Un corps mort ne doit pas marcher avec ceux des vivants.Par respect, si ce n'était le dégout qu'il avait pour cette chose devant lui.

Il avait bien un boulot sur les mains, la présence d'une ancienne proie sur son lieu de travail ne devait pas le distraire. Difficile lorsqu'on a des érections mentales à l'idée de tordre le cou de la dite présence. Plus tard qu'il se disait. Pour l'instant, il y avait plus important. Et surtout plus aisément accessible.

"Oh. Oh. Oh. C'est ma fête? ~"

Elle était pour lui ? Tous ces cadeaux, emballés et alignée. Le mur de briques était son arbre de noël cette année ? Elle aussi. La femme en rouge et noir. Il l'avait brisé et il pouvait le faire encore, joie. Frétillement qui faisait sauter les lèvres de Bull en anticipation. Lèche rapide de sa lèvre inférieure. Oh, laissez le donc rêver encore un peu. Il voulait un signe, que tout cela était bel et bien juste pour lui... Les trois corps déjà au sol et l'autre dans les escaliers n'étaient pas déjà un signe assez frappant a son goût. Elektra en était la source, et il semblait tout travaillé pour son employeur actuel. Travaille-t-elle aussi pour eux ? En y réfléchissant de plus en plus, Bull commençait à se demander la présence de cette femme et la sienne en même temps. Observateur ou garanti, il ne savait pas exactement le rôle qu'il avait à assumé dans cette histoire. Peu importe, des corps devaient tomber ce soir. Ceux de la viande de rue probablement. Celui d'Elektra aussi si possible, lui brisé une jambe au moins. Ou les deux. Une extase emplissait lentement son visage joueur. Contiens-toi juste un peu encore. Des images déroulaient dans sa tête, glorifiant la violence qu'il sentait en lui.

"Alors, tu va me regardé buté d'la poiscaille ou tu va le faire toi même Cendrillon?" S'exprima-t-il d'un ton beaucoup plus sérieux tout d'un coups.

Ces mots suivirent un déplacement de la part de Bullseye, qui quitta son cadre en décomposition pour s'aventurer plus profondément dans la sale couverte de meurtre. L'odeur était exquise, ces narines, non, tout son corps absorbaient le parfum qu'avait créer Elektra. S'il pouvait donner un point positif a cette femme, c'est qu'elle avait une touche particulièrement efficace dans ce genre de situation. Des bavures minimes, pas assez de sang à son goût, presque artistique. Ces pas décrivait un arc de distance autour d'Elektra. Une distance pour elle, pas pour lui. La sentir trop près de lui briserait assurément les dernières retenues qu'il avait à son égard.


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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyDim 24 Avr - 20:45

Babysitting !

Le silence lourd et poisseux fut rompu par le claquement sonore de mains, par un applaudissement lent et moqueur. Elektra fit volte-face ses armes bien en main, prête à l’attaque. Il y’avait un homme, nonchalamment appuyé contre la chambranle. Son sourire luisait dans l’obscurité à la manière du chat de Cheshire. Elektra n’était pas Alice, elle n’était pas amusée par l’apparition et se sentait au contraire glacée, comme engluée au sol par le regard dérangent de l’homme. Elle connaissait ce regard, ce sourire et cette voix. Elle connaissait cet homme et tout chez lui hurlait à Elektra de fuir. De mettre le plus de distance possible entre elle et lui.
Il l’observait comme personne d’autre ne l’avait jamais observé, la majorité des personnes qui croisaient sa route la redoutaient ou la respectaient, parfois la haïssaient, mais dans aucun regard elle n’avait lu l’excitation carnassière d’un chat devant une souris. Elektra se sentait en danger, l’urgence de fuir, la tétanie de la frayeur et plus ténue une rage naissante.
Elle avait presque oubliée les filles, toujours prostrées contre le mur, elle avait presque oublié tout ce qui ne concernait pas la présence de ce type. Il eut tôt fait de le lui rappeler, il prenait plaisir à la situation, il s’en délectait.
La certitude que ce type était envoyé par La Main grandissait en elle, il était d’une manière ou d’une autre la réponse à sa petite rébellion. La punition à laquelle elle devait se soumettre sous peine de voir se répercuter sur d’autres le résultat de ses mauvaises décisions.

Le sérieux avec lequel il reprit la parole claqua comme une gifle. La pause était terminée, elle tourna légèrement la tête pour observer les filles, elles allaient mourir. Elektra ne leur avait permis qu’un répit presque cruel compte tenu de leur situation. L’homme avait bougé, il s’était rapproché et elle dû lutter contre son instinct pour ne pas reculer. A mesure qu’il avançait la rage prenait de l’ampleur, ses lèvres se retroussèrent et ses mains se crispèrent. D’un geste vif et précis elle détacha deux shuriken qui étaient accroché à sa taille et les envoya sur ce type.
Elle devait tuer ce type, le crever. C’était l’unique certitude qui l’habitait au moment où elle se jeta sur lui portée par une rage fiévreuse, le désir incendiaire de lui faire mal, de tenir sa vie entre ses mains, de le transpercer des pointes acérées de ses armes. La collision du combat fit déferler en elle une charge d’adrénaline qui endormie la peur traitresse. « Qui t’envoie ? » exigea-t-elle de savoir après que d’un coup de pied dans le flanc, elle ne repousse sa riposte. Une question vide de sens, alors qu’elle aspirait à comprendre qui il était ; pourquoi, comment, il faisait naître en elle une aspiration à la violence, à la brutalité. Une haine presque tangible et une frustration grandissante que son adversaire ne soit pas du même acabit que les minables qu’elle avait mis à terre préalablement.

L’impression subite d’une répétition, puis une douleur aigüe au niveau de cette cicatrice au thorax à laquelle elle s’efforce de ne jamais penser. Elektra a un sursaut, elle perd sa concentration, un instant infime pendant lequel son esprit se sature d’informations que son esprit traumatisée avait enfuis.
Un instant infime, c’est ce qu’il faut à son adversaire. Elle bondit en arrière, son souffle est court, son visage fermé. Elektra conserve une position offensive, elle a l’impression de reprendre un combat interrompu des mois auparavant. Son ventre est noué, son esprit bouillonnant, elle appréhende l’horreur de sa propre existence. Cet homme l’a tué, La Main lui a confisqué l’inexistence paisible à laquelle elle prétendait à sa mort. Et comme l’entité divine pour laquelle elle se prend, la secte lui a renvoyé son bourreau.
Peut-être songeaient-ils qu’elle tomberait à genoux devant tant de pouvoir. Elektra réaffirma sa prise sur ses sais. Elle les tuerait tous, jusqu’au dernier ou elle mourrait en essayant. Et elle recommencerait s’ils étaient assez idiots pour continuer de jouer avec la mort, avec sa mort.



 

 
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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyMar 26 Avr - 0:27




Tchak! Tchak! Deux nouveaux trous pour un murs qui n'avait besoin d'aucun défauts supplémentaire. Il menaçait déjà de s’effondrer de par lui-même. Bull avait à peine eu le temps d'esquiver un bout de métal, le deuxième lui laissait une écorchure à l'épaule, tout près du cœur. Oh, mais qu'elle journée magnifique, c'était vraiment son anniversaire. Elektra lui donnait ce qu'il voulait, une raison, elle lui donnait sa rage, sa colère, sa haine. Lui s'en nourrissait. Il la sentait furieuse, défaite, aveugle au reste. Il était sa seule cible. Quelle sensation enivrante, plus forte que n'importe qu'elle addictif, que n'importe quel vice que portait cette terre. Ces nerfs pulsaient a travers sa peau, sa tête brûlait d'un feu de joie, excitante petite Elektra.

"Donne m'en plus... Donne moi tout!"

La demande n'était aucunement nécessaire. Elle lui avait déjà sauté dessus. Un prédateur qui se sentait prisonnier, encerclé, attaquant pour protéger sa vie. Utilisant tout ce que son corps pouvait produire comme effort. Magnifique. Elle était magnifique, créant chez Bull de telle explosion de joie. Rapide et brutale, elle laissait son instinct la guidé. Magnifique, il en riait d'une grossièreté inimaginable, délégitimant leurs violents échanges dans sa nature. Elle voulait uniquement le tuer. Lui voulait d'abord s'amuser. Profiter du moment présent, de la chance qu'il avait, de sa présence. Il désirait assouvir une fois de plus sa domination sur une bête aussi unique qu'Elektra. Dompter les forces de la nature qui l'habitait. Elle lui ressemblait, plus animale qu'humain, plus féroce qu'agressif. Des prédateurs, pas des tueurs. Les deux partageaient de grandes similitudes, la seule grande différence résidait dans leurs acceptations de la chose. Bullseye était conscient de sa supériorité à l'homme, embrassant complétement sa nature plus élevé sur la chaîne alimentaire, tandis qu'Elektra la repoussait de toutes ces forces. Elle se réduisait volontairement au grade d'humain ordinaire et coincé.

Pas cette nuit. Pas avec lui. Elle puisait directement dans l'essence même de leurs origines. La violence. Pure et puissante, généreuse nourrice qui ne prenait qu'aux autres. Il la sentait. Comme il se sentait. Deux animales aux griffes acérées. Et les animaux ne parlent pas, ils se battent, ils se menacent, ils produisent la peur chez leurs ennemis. Les mots, son inutile, pourquoi en utilise-t-elle. Pourquoi ruine-t-elle un si beau moment. La joie se fait remplacer par la colère, elle y résiste. Elle se retient encore. Elle gâche tout. Le système du mercenaire s'embrase de plus belle, le laissant insensible au divers coup qu'il se porte. La douleur qu'il reçoit ne fait que ce mélangé aux douleurs qu'il envoie pour se finaliser dans une peinture primale de l'humain. Une symphonie à l'éloge de la souffrance. Merveilleuse souffrance. Son cœur bat comme un millier de tambours, pour se crever d'un coup lorsqu'elle lui donne champs libre. Les mouvements de la tigresse sont figés net pendant un infime instant, donnant un accès complet a ces points vitaux.

Le temps semble ralentir pendant cette courte distraction. Son regard, ce porte sur le cou en premier. Il voit sa jugulaire, pulsante jugulaire, pleine de vie, pleine de trou. Il voit ensuite son ventre, ouvert tous les assauts possibles. Coups dans les reins, transpercés l'estomac, écrasé les ovaires. Il voit sa tête, arraché les oreilles, écrasée les yeux, couper la langue. Il voit son cœur. Ouvrir sa cage thoracique. L'empoigné. Le tordre. L'arraché. Il voit son cœur. Il voit son cœur. L'adrénaline lui brume les yeux. L'excitation lui donne un vertige. La rage engourdie, ces mains. Son corps est un réacteur et Elektra est le plutonium.

Le temps reprit. Elle recule d'un bond, il se retient de lacérer tout ce qui l'entoure d'un cri perçant. Pourquoi. Revient petite fleur. Revient près de moi. Revient, approche, je veux mettre mes mains dans ton corps. Je veux mettre ton corps dans une tombe. Je veux mettre ton sang sur les murs. Je veux. Je veux. Le désir est trop grand, le besoin trop puissant. Il explose d'une colère sans précédent.

"Pourquoi!"

Le ton sérieux qu'il avait emprunté n'avait plus rien à voir avec ce dernier cri du cœur. On y trouvait à peine une trace d'humanité, n'ayant pas de place dû a l'immense rage qui engouffrait le mercenaire. Il ne la laisserait pas lui prendre ce qu'elle lui donnait. Elle lui devait. Tout. Tout ce qu'il avait imaginé. De quel droit pensait-elle disposé pour lui retiré de tels plaisirs. Comme une répétition inversée de la scène précédente, il lui sauta dessus tout en sortant deux lames de son manteau, un bond identique au siens. La distance ne te sauverait pas. La distance n'était que provisoire Elektra. Le grand méchant loup t'attraperait. Il t'attraperait et il te mangerait. Bullseye se lança dans corps et âmes dans une attaque précise et brutale, chaque coup tentait de taillader quelque choses d'important, le visage, le cou, le ventre. Aucune trace de ces fioritures habituelles qui démontrait ces talents particuliers, juste une précision et une constance déconcertante, noué intiment à une rage qui semblait sans-fond.


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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyJeu 28 Avr - 0:18

Babysitting !

Le cri déchire le silence, déchire son esprit, la glace. S’il ressemble à un homme, il n’est plus humain. Son regard est fou et elle y voit sa mort et la jouissance qu’elle lui procure. Puis la rage terrifiante, écœurante, une rage qui l’atteint comme un coup de poing. Une rage communicative. Une rage tentante. Elle s’enlise.
Le fil de sa lame glisse contre sa joue, intime, répugnant, un mince filet de sang coule sur son visage, elle s’abandonne. Il veut la tuer, non, il en a besoin. Elle le ferait crever de frustration. Les chocs de leurs coups résonnaient dans son corps faisait vibrer ses nerfs à vif. Elle se sent exposée comme jamais, dévoilée. Transfigurée pas le désir primal de se nourrir de sa douleur, de son meurtre. Il réveille des instincts enfouis, il réveille le pire. Les lames se cognent dans un fracas métallique. Elle affronte son regard, sa folie qu’elle craint contagieuse.
Son esprit se voile du rouge de la violence et du sang qui tachait de plus en plus ses vêtements, le sien, celui de Bullseye, sur Bullseye et sur elle. Elle ne cède pas, parfois un grognement, le son de l’effort, le feulement agressif d’une blessure à venger. Aveuglée par le rouge. Le rouge a toujours été sa couleur, le rouge brulant, vivant, le rouge sensuel, le rouge.

Encore. Depuis combien de temps déjà ? Encore, jusqu’à que ce ses poumons brulent, que son cœur explose. Lorsqu’il l’atteint la rage engouffre la douleur, lorsqu’elle l’atteint ses yeux s’allument d’un incendie dangereux. Plus fort, plus vite, pas assez fort, pas assez vite. Elle se dérobe, il esquive, elle refuse et il insiste. C’est une danse, Elektra danse, Elektra danse toujours. La chorégraphie est la plus intense, la plus brutale, la plus dangereuse. Son esprit vacille, la folie, l’oubli, il n’y a plus rien autour, plus d’autres enjeux que la mort. La survie.
Dehors les nuages se sont mis à déverser sur la ville des trombes d’eau, l’averse violente couvre presque le bruit de leur combat, mais Elektra n’entendait que le souffre de Bullseye, elle ne s’intéressait qu’au son des coups, mais appelle ardemment le victorieux silence. Elle fatigue, elle perds du terrain, il l’écrase.

Elle se recule, essuie le sang de sa lèvre ouverte, son souffle est court, elle a chaud. Elle ne quitte pas son ennemi des yeux, c’est une pause, courte, fait tourner ses sais dans ses mains. Elle est en transe et dramatiquement un détail absurde, presque indécent. Son portable dans sa poche vibre, incongru. La Main, c’est vrai. Elle avait oublié, presque oublié. Elle esquive, bondit hors de sa portée. Ça doit s’arrêter. Elle va y perdre plus que la vie.
Elle ne peut pas gagner. Elle évite, adroitement, habilement. Elle est rentrée dans son jeu, débilement. Par orgueil, pas besoin, par vengeance, par désir. Elle ne peut pas gagner. Mais elle peut le rendre dingue. Le rendre fou, plus qu’il ne l’est. Elle joue, c’est son tour.


Approche toi, vient, tu ne m’auras pas. Épuise-toi, comme tu es lent. Dommage. Un petit effort, presque. Tu n’aimes pas ce jeu ? tant pis, c’est mon préféré.


Un sourire fugace traverse son visage, il n’y a ni joie, ni malice, juste le contentement orgueilleux d’avoir exécuté une parade parfaite. La pièce n’est pas grande, la pièce l’étouffe. Les filles qui geignent, Bullseye. Il faut qu’elle s’échappe, tant qu’elle le peut, tant qu’elle le veut, avant de céder une fois encore à la tentation qu’il représente.

La fenêtre. L’extérieur. La survie.



 
 
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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyVen 29 Avr - 1:16




Il sent la chaleur. Il sent le froid. Il sent le sang. Il sent la douleur. Il sent la mort. Il sent Elektra. Il sent sa sueur. Il sent son haleine. Il sent sa perte. Il sent le désordre. Il sent le chaos. Il sent ce qu'il crée. L'enivrante sensation de pureté. De liberté. Il la sent faiblir. Il sent son corps lui crié de l'achever. De se nourrir. De le nourrir. Il sent le besoin grandir après chaque coup. Se trouvant de plus en plus intimant proche de la rouge. Elle sent la fin. Elle sent la bête qui a peur. Bull est un alcoolique, elle est son whisky. Comment résister, impossible. Il ne pense qu'a engloutir le contenu du verre qu'est le corps d'Elektra. La vidé, s'abreuvoir de tout son être. Il sent la douleur. Il sent la peur. Son cœur bat violemment. Son cœur aussi. Son corps brûle, plus la douleur est grande, plus il en a besoin. Son esprit fabule, fantasme. Il se recroqueville sur lui-même pour ensuite exploser de couleurs et de sons, du sang. Du sang partout.

Il sent le désir. De lui prendre la vie. De la prendre au reste. Il sent le besoin. Il invite le besoin. Rentre chez moi, viens. Engouffre-moi de ta maladie, de ton infect poison. Rends-moi aveugle. Rends-moi sourd. Prends tout ce que j'ai.

Je prendrais tout ce que tu as.

Sa rage n'a plus de limites. Elle croit en lui comme de la moisissure, pénétrant chaque cellule, pervertissant ces moindres pensées. Elle croit. Elle mange. Elle dévore. Tout en lui, elle le purifie. Tout est blanc. Tout est rouge. Tout semble idyllique. Leurs mouvements se miroitant, se rapprochant. Elle prend un pas. Il entre dans l'ouverture. Elle recule. Il se glisse. Elle bondit. Il colle. Inutile de fuir, nous sommes liés, nous sommes un. Une entité née pour la violence. Nous sommes uniques, beaux et ravageurs. Un ouragan mutilateur. Les coups qu'il lui portait se reflétaient sur lui-même, créant des pulsions de bonheurs malsains. Orgasmes cérébraux, intenses, visuels, corporels. Le genre qui rend pale tout ce qu'on a vécu avant. Le temps passe, leurs corps se rouillent du sang qui s'accumule. Des taches minimes qui apparaissent comme de vives lumières aux yeux du mercenaire. Le reste disparaît sous leurs éclats. Des rubis, partout sur son corps.

"OUI!"

Et la pluie tombe. Sourd tambourinement sur le toit chétif. Le seul bruit qu'il entend depuis plusieurs minutes... Heure? Combien de temps sont-il resté enlacé de la sorte, dans cette étreinte de haine. Combien de temps pourrait-il encore en profité. Elle faiblissait. Encore. Elle refusait. Encore. Elle résistait. Encore. Elle mourrait. Encore. Elle recula. Stratégiquement. Elle pensait. Elle contrôlait. Pourquoi. Pourquoi! Encore une fois, elle le décevait. Elektra lui tenait tête, cachant volontairement sa rage dans une boite, l'enfermant comme l'animal qu'elle était. Elle se déshéritait du plus grand plaisir. Le feu qu'il cultivait a deux n'était plus que consumée dans le corps de Bullseye. Un arrière-goût de leur langoureux échange. Amer. Dégoutant. Des cendres sur sa langue. Sur son être. Le brûlant a vif, lui rappelant la nature de sa victime. De sa faiblesse. De leurs différence. Il était unique.

Il était le survivant. Le bourreau. Celui qui achevait les animaux au pied cassé. Elle était brisée. Irréparable. Elle lui donnait des signes de récupérations pour retomber a chaque fois dans la douleur du calme. Dans la sécurité du réfléchis. Dans le pathétique de l'humain. Il était superbe. Il était parfait. Elle échouait. Elle échouerait tout le temps. Elle devait en payer le prix. Affront était son refus d'un tel don. Insulte totale aux yeux de Bullseye. Son cœur le savait. Sa tête hurlait d'une telle perte. Son physique grognait de faim. De la viande. Du sang. Plus. Peu importe la source. Peu importe son goût.

Il devait la motiver. Là où le physique lui refusait entré, le mental lui ouvrait grand la porte. Elle se jouait de lui. Faussant leurs coups. Faussant leurs arts. Bullseye ne pouvait tolérer une telle inconscience de sa part. Il n'était pas un jouet. Sa joie avait quitté les lieux depuis un bon moment, ces yeux en témoignaient, sa moue le confirmait. Il força un dernier recul de la part d'Elektra avant de céder lui aussi le milieu de la pièce.

"Fuis!"

Silence glacial dans cet unique mot. Avertissement sévère de la part du mercenaire. Sa folie n'était pas son seul point fort, une colère noire fumait des cendres. Un vestige de ce qui aurait pu être.

"Si tu le peux"

Tchak! Un gargouillis quitta les lèvres bâillonnées d'une des viandes attachées au mur alors qu'une lame se figeait dans le mur derrière sa gorge. La mort s'installait finalement dans la pièce recouverte de sa venue. La nuit se déchira sous le blanc carnassier de ses dents.

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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyMer 4 Mai - 13:53

Babysitting !

Sa rage poisseuse lui collait à la peau, sa violence lui faisait mal, lui faisait peur. Elektra avait peur de ce type, de ce qu’il éveillait en elle, de cet animal tapis en elle qui rugissait de contentement, de cette bête qui en voulait plus. Elektra avait peur de se renaître encore, couverte du sang des camés encagés, le cerveau en vrac et docile. C’était nouveau, Elektra n’avait jamais peur, c’est ce qui faisait d’elle une adversaire redoutable. C’était désagréable et la bête se débattait, excitée par l’injonction.
Dans l’encadrement de la fenêtre, une main sur le battant, elle n’avait qu’un bond à faire. L’idée de lui tourner le dos la révulsait. Elle ne le quittait pas du regard, oscillant entre le vide libérateur et la confrontation claustrophobique.

Une fille venait de mourir, les autres s’étaient recroquevillées, comme si elle pouvait disparaître dans le mur. Elles devaient toutes mourir. Elle ne pouvait pas fuir sans avoir accomplis sa mission. Elle n’en avait rien à foutre de ces filles. Elektra regrettait cette stupide décision de les avoir libérés, elle s’était montrée faible. Par humanité, par une once de morale qu’elle ignorait posséder, elle les avait laissé partir.
Elle abandonna son perchoir, récupéra sur l’un des cadavres encore appuyé contre le mur un revolver. Une balle par tête, mécaniquement, froidement. La dernière pour son meurtrier, elle savait qu’il l’esquiverait, elle n’en fut même pas déçue. Elle ne pouvait pas fuir. Pas encore. Elle n’avait plus le temps de toute façon, elle lui avait laissé une trop belle ouverture.
Combien de plaies ? Brutalité, rapidité, c’était un ballet sanglant. Elle tomba sous un coup, faucha ses jambes pour l’amener à terre lui-aussi, le coinça sous elle dans un jeu de préliminaires morbides. Elektra voulait lui arracher son sourire. Elle le frappa au visage et une plainte animale passa ses lèvres quand sa lame pénétra une nouvelle fois sa chair. Elle se battait pour avoir le droit de fuir. Sous les regards vides des cadavres. Se vautrant dans le sang et la haine, entre survie et folie.

Consciente de faire son jeu, trop consciente de sa jouissance. Plus le combat se poursuivait, plus elle se sentait sale, coupable, complice de sa propre destruction. Derrière la fureur de son regard, l’éclat du dégout, son propre dégoût. Elle se haïssait plus fort qu’elle le haïssait. Elle se haïssait de n’avoir pas sauté, il aurait probablement massacré les filles, fait le sale boulot à sa place, il aurait jouit de les crever. Elle n’avait pas pu. Elle avait préféré la violence à la paix. C’était toujours comme ça. Mais sa violence était plus puissante que la sienne, sa folie plus dévastatrice. Lame contre lame, elle le repoussait, ployait, se redressait, farouche et désespérée.

Au loin derrière le vacarme de la pluie, l’écho lointain de sirènes. Jamais ce son ne lui avait paru si salutaire. Soulagement. Le combat allait s’interrompre, d’une façon ou d’une autre. Une dernière montée de rage, un dernier sursaut, dans un cri, une attaque, pénétrer sa chair de la pointe de son sai et sourire.



 

 
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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyJeu 5 Mai - 15:01




"Ooooooh. Encore mieux!"

Une balle coupa sa voix net. Mettant fin a un discours qui aurait été probablement horripilant pour la meurtrière. Il lui aurait surement dit comment la voir mettre terme a la vie de plusieurs autres femmes lui donnait des sensations fortes. Malgré le froid et le manque d'enjouement dans ses gestes. Malgré le tir en sa direction. Malgré le désir qu'elle n'avait pas. Ça lui faisait chaud au cœur et autre part, de la voir agir de la sorte. Excitante petite femme, petit jouet brisé, toute confuse par ces propres actions. Il la sentait faible, morceler.

Bull avait accomplie ce qu'il pensait être sa mission. Malgré quelque perte de main d’œuvre, aucunement de sa faute, le travaille était fait. Il aurait bien voulu être une part plus... Active dans la besogne effectué ce soir, mais de voir autant de douleur, autant de pensée morte dans le visage d'Elektra était un prix de consolation convenable. La voir braillé aurait été encore mieux, mais elle ne lui donnerait pas ce genre de satisfaction, non. Elle était trop, stéréotypé. Trop brave et forte pour montré la peine de son échec, de sa capitulation. Ses émotions expressives n'était que la rage et la haine, la jalousie et la satisfaction. Elle était puéril, il était satisfait. Pour l'instant.

Il regardait le trou dans le mur lorsqu'elle lui sauta dessus. La chance. Elle voulait continué. Merveilleux. Fantastique. Les chaînes qui la retenait n'était plus qu'un tas de chaire contre un mur et elle tenait quand même à continué leurs duet. Elektra le surprenait à chaque fois qu'elle le décevait. Un vrai petit Kinde Surprise. La surprise et la masse accéléré de la jeune femme lui laissa le dessus momentanément, les laissant dans une position fort agréable.

"~ Excité? "

Un coups. Une lame. Un coude. Une prise au cou. Débats. Étranglement. Affaiblir le coude. Coups de boule. Coups de boule. Deux corps qui gémissait au sol dans un râle long et lent, malgré la vitesse de leurs mouvement, la rapidité de leurs réflexe. Les bêtes aux sol semblait détaché du temps environnant, ne laissant que leurs brutalité naturel sortir, s'ébattre férocement. Le sang flottait, les cris brisait la pluie, les coups ne donnait plus de douleurs, des corps trop matraqué pour sentir autre chose que la colère. La haine. Il pourrait se laisser allez, lui crevé les yeux, lui mordre une oreille et lui arraché. Il voulait continué. Gigoté sous son poids léger jusqu'à ce qu'un des deux y laisse le reste. Ou les deux tant qu'à y être.

Elle le piqua. La jouissance vint, remplaçant les maux que son corps subissait. Un souffle s'échappa, il attrapa sa main et poussa le sai plus profondément pour l'approché de lui, sa tête au niveau de son oreille.

"Tu sens. Notre art. Notre don... Tu sens la joie que ça te procure. De me faire mal. De me troué. Tu sens la joie qui coule en toi. Rien. Ne s'y compare Elektra. Rien. Du. Tout."

Le bruit qu'il essayait de bloquer atteint finalement ces oreilles... La police. Intéressant. Plus de victime? Non. Pas dans l'état qu'il était. Trois... Non quatre voiture. Huit homme. Armée. Probablement frais et dispos alors que lui était en mille morceau. Enfin, façon de parlé, il pouvait probablement en prendre trois facilement, les balles des cinq autres par contre. Certitude de ne pas pouvoir en prendre plus.

" ~ Dommage... Je crois qu'on va devoir remettre le dessert à un autre rendez-vous princesse!"

Utilisant le proximité et la faiblesse de sa partenaire il la fit roulé sur le sol. Se retrouvant a présent en position dominante. les jambes autour de ces hanches, son poids l'aidant à y rester. Oh. Comme il aurait voulu y rester. Ce mettre corps et âme dans cette position. Déballé tout ce qui lui restait de vie pour la transformé en une tâche rouge méconnaissable. Il extirpa douloureusement le saï de sa personne. Laissant un dernier petit grognement quitté ces lèvres, se léchant la babine saignante en même temps.

"Hmmm. Comme ça serait bon!"

Il se releva rapidement pour les blessures qu'il portait, colmatant a la main la plus grosse. Des bleus, des égratignures, des coupures, la totales. Demain serait surement un jour de douleur, de joie. Les ouvertures qu'il lui avait laissé le réveillerait surement au matin dans tortueuse douleur. Des souvenirs agréables, délicieux. Foutre le camps pour l'instant. Plus importants. La pluie couvrait ces bruits déjà minimes, la police était peuplé d'aveugle et d'imbéciles, des tâches qui pouvait a peine tiré droit. Alors le rattrapé, même aussi endommagé, bonne chance.

Il laissa la merveille qu'était cette salle complétement rouge. Sans un mot de plus, sans une insulte supplémentaire. Comme s'il n'avait jamais été là... Même la lame dans la gorge de la jeune femme n'y était plus.

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MessageSujet: Re: Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning]   Babysitting! [Ft. Elektra] [Warning] EmptyVen 6 Mai - 18:45

Babysitting !

Répugnant, abject. Elle frappait aussi fort qu’elle pouvait et sentait monter en elle l’exaltation du combat, son cerveau noyé d’endorphine, presque euphorique. Malsain. Elle se refusait à penser, mais elle n’y arrivait pas. Elle le voyait déjà, empalé sur son sai, inerte sous elle, les dernières onces de folie de son regard s’éteignant. Puis soudain, une satisfaction intense sous la forme une décharge voluptueuse dans son corps. Son sai venait de déchirer le tissu, de perforer la peau. Elle exhala son regard assombris par l’intense plaisir de l’avoir enfin empalé. Elle pouvait presque sentir le sang chaud comme si son arme eut été rien de moins qu’une extension de son bras.
Il attrapa alors sa main, accompagnant son geste. Plus profond. Plus proche. Elle était presque allongée sur lui, leurs mains serrées sur l’arme, sa bouche prêt de son oreille. Intime. Des amants détestables.

Elektra tremblait, l’effort, l’émotion, l’excitation, le dégout. Ses mots coulaient comme du venin, empoisonnait son esprit. Elle avait aimé ça. Figée. Elle avait toujours jouit de ses victoires. Mais elle n’avait pas gagné. Leur art ? Perdue. Fillette égarée face au monstre sous son lit.
Les sons plus proches la sortirent de son état. Trop tard. Il était au-dessus. Elle se sentait exposée, dévoilée, violée. Son sang coulant sur elle. Elle allait crever, il allait l’achever ici. Elle n’aurait pas à porter la honte de cette nuit encore longtemps. Elektra le dévisageait. Prédateur. Sous souffle était court et elle était acculée. Il avait brisé quelque chose en elle, et il le savait.

Massacre moi, ne leur laisse rien qu’il puisse ramener.

Traitre. Il s’était redressé, il s’était enfui. Elektra était encore allongée. Elle devait partir, elle devait partir avant de terminer en cage. Elle se redressa, ignorant les douleurs diverses. Ses doigts crispés sur ses sai. La pièce était rouge, morte, Bullseye n’avait tué qu’une personne, les autres s’étaient elle. Qui était le monstre ici ? Elle les avait tué tous, froidement. La Main avait gagné.

La pluie était forte et tiède, elle effaçait le sang à mesure qu’il s’échappait. Elle s’arrêta prêt d’un conteneur pour vomir. Son dégout, sa haine, sa jouissance. Elle rangea ses sais, elle ferma les yeux un moment. Juste un moment. Elle entendait l’agitation des flics qui ignorait qu’elle n’était qu’à une centaine de mètres. Elle avait envie de se laisser tomber là, d’abandonner, juste un moment. Elle sentait encore son poids sur elle, son regard la transpercer, ses mots la torturer.
Non. Elle rouvrit les yeux, cracha au sol et essuya sa bouche. Elle n’avait pas le droit. Son flan lui faisait mal, son costume était déchiré et une coupure profonde marquait le creux de sa taille. Elle posa sa main et se remis en marche, dans l’ombre du port, des voitures de polices la dépassèrent sans la voir.
Combien de temps marcha-t-elle ? Elle l’ignore. A la vue d’un taxi, elle remonta son col et remercia New York et le cynisme du chauffeur. Il lui jeta à peine un regard, c’était pas ses affaires. Il lui factura plus pour le sang qui avait tâché sa banquette. Elle s’en foutait. Elle était à Hell’s Kitchen. Et c’était le seul endroit où elle pouvait-être.



 

 
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