Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Jeu 2 Juin - 21:12
La moindre des choses que l'on puisse dire, c'était que Remy Lebeau était dans son élément. Du drama, des femmes fatales, un combat envers et contre tout et, surtout, surtout des traîtres. Que ce soit d'anciens X-Mens revenus faire la fête ou bien de toutes nouvelles têtes qui oscillaient dans leurs convictions, voilà qui ne laissait pas « Judas » indifférent. Pourtant, Remy avait des valeurs, plus en tout cas que ce que l'on pourrait croire au premier abord. Bien sûr, ça ne faisait jamais réellement plaisir de voir ses amis et alliés s'en retourner contre vous, la mâchoire de Scott ne me contredira pas, mais il comprenait tout à fait qu'on puisse évoluer dans ses idées et vouloir emprunter des chemins différents. Le tout était de réussir à concilier ses nouvelles envies et ses anciens amis. Il n'y avait qu'à voir Anna, qui était plusieurs fois passée d'un côté ou de l'autre, et pourtant si aujourd'hui ils étaient de bords aux intérêts opposés, il n'hésiterait néanmoins pas à lui confier sa vie. Après tout, Charles et Erik n'étaient-ils pas amis malgré leurs divergences ? Non, la seule chose vraiment impardonnable c'était l'assassinat d'X-Men quand on en avait été un (suivez mon regard), quand on avait eu la confiance de ces personnes pas toujours faciles à vivre mais qui avaient souvent été les seuls à affronter une adversité que beaucoup auraient fui.
_ Un plan ? Quel plan ? On évite qu'ils fassent tout exploser et on empêche les morts. »
Il ne lui avait pas échappé qu'Anna venait d'ôter ses gants, et autant Remy lui faisait confiance, autant il avait appris à redouter ce contact. Pas tant pour la douleur que pour le fait qu'il ait beaucoup de choses à cacher. Si le Cajun était un mystère pour les télépathes, Rogue pouvait fouiller en lui comme dans un livre ouvert et nuls doutes que l'épisode avec Sinistre et les Maraudeurs provoquerait une catastrophe diplomatique entre eux.
Mais revenons en à nos moutons. Gambit n'avait pas de plan mais ce n'était pas encore le plus dramatique. Au moins le combat entre les dragons s'avortait-il rapidement sous un effet quelconque, il ne savait pas lequel mais s'en s'en moquait probablement comme de sa dernière chemisée (non arrachée celle-ci). Entre ça et l'apparition soudaine d'une multitude de fanaux qui venaient de s'allumer, il avait arrêté de se poser des questions sur la logique depuis bien longtemps quand on vivait avec des types capables de raser un bâtiment d'un simple pet de travers. Cependant, les choses tournait encore u cran plus mal. Si les deux bestiaux avaient disparus et permettaient à Remy d'en apercevoir un peu plus dans la toute nouvelle clarté, il ne savait pas vraiment lequel d'entre eux était le Confrériste qui avait été retenu prisonnier. Son attention nota surtout qu'un homme était à terre en sang, que Shadow était en PLS et il comprirt à force que Marian... Oh Seigneur Jésus toutes les belles femmes de ce monde devaient-elles vraiment les quitter ? Il avait une certaine rancune froide contre Magnéto et - par extension irrationnelle - contre la Confrérie. Forcément, Rogue l'avait quitté pour lui.
Logan était sur le point d'achever le Confrériste à terre. Scott intervint à temps, mais Remy avait déjà commencé à charger son bâton en adamantium afin de faire voler le Blaireau à travers le hangar. Luisant d'une lueur violette, c'était un des rares matériaux qui résistait à la destruction atomique de ses capacités. Bien que le Cajun ne soit pas spécialement le plus grand des altruistes, il était néanmoins fermement opposé au meurtre d'un homme inconscient, d'autant plus que c'était un Confrériste et que ce n'était pas justifié. Au contraire, Remy voyait là un atout inespéré.
Remy ne savait pas qui était la personne au bras en charpie, mais dans le fond, Scott avait évité un drame. Marian semblait ravagée et complètement perdue, et elle avait clairement besoin d'être guidée plus qu'affrontée. Toutes ces querelles n'avaient pas spécialement de sens si ce n'était empêcher que ça ne dégénère au point de mettre en danger l'intégrité physique des élèves. Pour le reste, l'instinct pragmatique de Remy lui disait surtout deux choses : avec tout le sang versé, le type sur lequel pleurait Marian allait claquer avant la fin du combat, et il était hors de question que des Confréristes ne piquent le X-Jet.
Sans plus attendre, Remy s'approcha de Logan, Niall et Marian et s'accroupit à la hauteur des deux derniers, s'appuyant sur son bâton et appuyant légèrement sa main dans le dos de Marian. Il ne jugeait pas spécialement la petite, d'autant plus que c'était la pire des choses à faire que de lui faire la morale si on ne voulait pas la perdre définitivement. Assurément, elle avait surtout besoin de compréhension plus que de haine, encore plus si elle perdait le contrôle de son pouvoir - potentiellement ravageur - dans son état. Remy la fixa dans les yeux, le regard écarlate brillant d'un éclat plus intense que d'habitude.
_ Allons Marian, n'abandonne pas. Il est encore temps de sauver ton ami. Emmène le à l'infirmerie sans craintes, personne ici ne fera du mal à ceux qui cherchent le repos. »
Dire que Remy ne lui laissait pas le choix était un peu osé. Après tout, un regard GHB ne faisait pas tout, mais s'il était ainsi possible d'écarter une Marian en détresse et d'éviter un mort, c'était tout aussi bien. Je ne donnais pas cher de la peau du type si ses amis tentaient de le trimballer sur la moitié des US avant de trouver une infirmerie ou une base de la Confrérie pour le prendre en charge. Me relevant, j'adressais un regard lourdement appuyé à Logan pour essayer de lui faire accepter de ne pas user de sa solution tranchante.
Et puis ? Non ce n'était pas tout. Il y avait une chose que j'avais toujours rêvée de faire. Une chose pour laquelle on me tuerait si je la réalisais sans raison vraiment valable. Et ce soir les Confréristes m'en donnaient le parfait argument sur un plateau d'argent. Laissant l'estropié, j'avançais jusque sous le X-Jet pour me porter à la rencontre du train d’atterrissage avant, juste sous le nez de l'appareil. Tournant la tête vers Summers, j'ignorais s'il me voyait, mais je lui chuchotais néanmoins :
_ Désolé Scott... »
Avant de poser ma main sur l'un des pistons métalliques au dessus de l'énorme roue et de commencer à charger plusieurs pièces en énergie rose/violette.
Personne ne partira avec le Blackbird, foi de Lebeau.
EDIT (parce que des gens postent en même temps xD) :
C'est à ce moment là qu'un type passa à travers le plancher du Blackbird un peu plus loin, ainsi que... Que... Les jambes de Poor, ses bras et son décolleté (c'est ainsi qu'il l'avait reconnue) mais sans sa tête ? Remy eu un instant d'hésitation, est-ce que Poor pouvait vraiment survivre à ça ?
_ Euh... »
Il interpella aussitôt le Confrériste. Avec peut-être plus d'hostilité froide que ce qu'il n'aurait voulu.
_ Dis donc copycat j'espère pour toi que Poor est encore en vie parce que sinon tu devras ramasser tes amis à la petite cuillère. Où est sa tête enfoiré ? »
Spoiler:
Marian je te laisse interprêter à ta guise les effets de l'influence suggestive de Remy. Je voulais rien t'imposer parce que ce n'est pas du contrôle mental, que Remy ne l'utilise pas tout le temps avec la même efficacité (ça dépend de la volonté qu'il y met) et que l'état mental de ton personnage pouvait largement interférer au cas où.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 3 Juin - 2:52
◇ You'd better be on your toes ◇
X-Men Vs Brotherhood... And god
Le dieu du chaos regardait avec un amusement tout particulier le visage de son fidèle passer de la peur, à l'inquiétude, à la soudaine réalisation que oui, la voix qu'il entendait était belle et bien mentale et que oui, il s'agissait de son dieu qui s'adressait à lui.
« Herregud... ? »
Les yeux écarquillés d'Ørvind ainsi que le juron qui sortit de ses lèvres en furent un bon indicateur. Une réponse fut apportée à son interrogation, un simple « Oui. » assurant premièrement que Loki était bel et bien présent, et deuxièmement qu'il n'avait aucun mal à comprendre le Norvégien qui semblait sortir des lèvres du brun en situation de stress, plutôt que l'anglais.
Loki s'était attendu à bien des réactions, joie, peur, colère même, de n'avoir répondu qu'en cet instant, et non lorsqu'il avait prié tant d'autres fois par avant. Les mortels étaient des êtres souvent mécontent. Le sorcier n'avait toutefois pas soupçonné une seule seconde que l'intangible s'écroulerait, inconscient, en plein milieu d'une bataille.
Typique. Le regard exaspéré qu'il leva vers le ciel et le soupire qui fut sien exprimèrent sans mots l'état psychologique dans lequel se retrouvait le dieu des mensonges à cet instant précis. Non pas que quelqu'un ait été là pour le voir, Graham pouvait en revanche l'avoir entendu.
Le dieu observa le dit Graham, qui retenait tant bien que mal son ami dans sa chute avant de lancer autour de lui des regards désespérés. Il essayait de le ramener, par de petites tapes avant de céder à sa propre panique pour lui mettre une gifle digne de ce nom, qui résonna aux oreilles du dieu, qui ne pouvait retenir son sourire moqueur. Les humains étaient si sensible. L'action semblait pourtant avoir été efficace, un minimum, étant donné qu'elle arracha un petit gémissement des lèvres de son adepte, dont le nom lui échappait encore. Il ne retrouva pas ses esprits pour autant.
Croisant les mains dans le dos, Loki, ou plutôt sa forme astrale suivit les deux mutants observant sans un brin de compassion le technopathe peiner à tirer son acolyte dans le vaisseau, qui se voulait être un abri plus ou moins sûr.
A bien des mètres de là, Loki, en chair et en os, avait observé un spectacle pour le moins impressionnant. De lourdes ondes cérébrales avaient émané d'une jeune brune, qui possédait vraisemblablement des dons pour le psychisme. Mécaniquement, le dieu des mensonges avait érigé des barrières autour de son esprit. Si d'une manière ou d'une autre, elle tentait de se jouer de son cerveau, elle le sentirait passer, vivement et violemment sur le fait, et sourdement bien plus en amont. Le dieu de la malice s'arrangerait pour faire sonner son crâne et ses oreilles des jours, si ce n'est des semaines durant.
La conséquence de l'attaque, ou plus probablement perte de contrôle fut immédiate pour deux mutants du hangar, dont l'un fini par tourner de l’œil. Voilà maintenant qu'il y avait trois corps inconscients au milieu de la bataille, qui s'était relativement apaisée une fois les deux dragons revenu à leur forme humaine.
Une tentative de meurtre avait eu lieu – Un certain Logan en était le coupable – , déjouée par un homme aux lunettes rouges, Marian, qui se trouvait être la mutante aux dons psychique, avait reprit contenance, et se trouvait maintenant au dessus du corps inconscient de l'inconnu semi manchot – Ou presque – , et plus probablement bientôt décédé, si rien n'était fait pour lui.
Avec tout ça, Loki n'était pas là de savoir pourquoi, et surtout pour qui il s'était déplacé. Le dieu n'appréciait pas spécialement qu'on le fasse attendre, et bien que les raisons de cette attente semblaient plus ou moins légitime, elle n'en était pas moins irritante.
La jolie rousse s'était relevée de sa belle glissade, et le dieu l'observa disparaître sous le Blackbird. Graham allait avoir de la visite prochainement. Depuis le hangar, Loki attendait l'arrivée de la femme, tandis qu'il surveillait d'un œil son fidèle, toujours inconscient, et son ami, qui prenait ses repères dans le vaisseau.
Poor ne tarda pas, et Loki, qui aurait riposté si elle avait décidé de s'en prendre à son adepte, la regarda jeter son poing dans les parties délicates de Graham, qui, tout à son honneur, s'écroula sous le coup dans un cri de douleur. Ah, les femmes. La grimace de compassion qui s'affichait sur les traits du dieu resta cependant invisible aux mortels.
A l'extérieur du vaisseau, le dieu de la malice observait un homme s'approcher de Marian, un long bâton de métal en main, qui dégageait un doux rayonnement violet. Il le vit poser la main sur le dos de la brune, et lorsque le dieu tenta de pénétrer son esprit en quête de ses intentions, il se heurta à un mur violent.
Le sorcier fronça les sourcils, perplexe face à une telle barrière inhabituelle, avant de reporter son attention sur l'intangible, qui redressé sur les coudes, avait visiblement reprit ses esprits, au moins partiellement. Assez en tous cas pour voir la rouquine donner un sérieux coup dans les bijoux de son ami, qui était peut-être tout compte fait, plus que cela, au vu de la lueur d'une colère folle qui brillait au cœur des pupilles de son adepte.
Dehors, l'homme au bâton avait délaissé Marian pour s'occuper du Blackbird, et bien que Loki n'était pas certain de ce qu'il avait l'intention de faire au vaisseau, l'afflux d'énergie qu'il ressenti, bien qu'il se trouvait à l'autre bout du hangar ne valait rien de bon.
Le dieu fourbe était souvent surpris par les humains, cette fois encore, il ne manqua pas de l'être, quand en se jetant sur Poor, Ørvind passa au travers du plancher, entraînant la rousse aux courbes pulpeuses avec lui. Du moins... Partiellement. Ouh, quel gâchis. La tête resta sur le sol, détachée du reste. Le sang se répandit, mais pas à l'excès, ce devait être bien pire que cela plus en bas, là où le brun avait atterrit avec le corps exempt de sa tête.
Le Jotunn ne porta presque pas attention à l'autre mortel, Graham, toujours à genoux et récemment mortifié devant le spectacle qu'il avait sous les yeux. Loki suivait l'humain qui l'avait appelé à l'aide, bien décidé à avoir quelques informations sur les raisons de sa venue. Était-il là pour éliminer des ennemis, sauver des alliés, raser un bâtiment ? Il n'en avait aucune idée, et bien que jouer le spectateur était divertissant, la Langue d'Argent n'était pas venu pour s'asseoir et profiter du show, autrement il aurait apporté quelque chose à grignoter.
Le « Je suis désolé Poor » fit lâcher un rire au dieu des mensonges, qui résonna jusque dans l'esprit dØrvind. La réaction semblait un peu légère face à la mort de la jeune femme, qui à bien y regarder, n'était peut-être pas si morte que cela. Le corps semblait encore actif, bien que sa tête n'y était plus rattachée, et Ørvind se débrouilla d'ailleurs pour trouver une arme de défense, tandis qu'il prenait du recul par rapport à lui. Loki allait se manifester, quand le mortel lui adressa mentalement quelques mots. Min gud, Loki, je... Merci pour votre aide. D'être là quand les Nornes nous abandonnent et quand Baldr me trahit pour soutenir des ennemis. Je... Loki, enseignez-moi votre malice, dites-moi comment sauver mon am— mes amis. Sortez-nous de se merdier, s'il vous plaît. Je suis votre fidèle, je ferais ce que voudrez, c'est une promesse. A peine les avait-il prononcé qu'ils se firent interrompre par l'homme au bâton.
- Dis donc copycat j'espère pour toi que Poor est encore en vie parce que sinon tu devras ramasser tes amis à la petite cuillère. Où est sa tête enfoiré ?
C'est de nouveau par voix mentale que le dieu communiqua, bien qu'aux oreilles d'Ørvind, cela changeait peu de choses, Loki souhaitait garder sa présence sous silence. Trêve de cérémonie, et cesses donc de chanter ainsi mon nom, donne-moi plutôt le tiens. Ørvind. Sveindsen. De Alsvåg. répondit-il aussitôt. Bien, Ørvind. Sveindsen. Il était temps de faire bouger les choses. La main de l'intangible se leva – contre sa volonté – vers Gambit, qui amorça un geste, mais n'eut le temps frapper avant de se faire expulser par une force colossale.
Plus loin de là, le Loki original regarda le corps du mortel aux yeux rouges se faire balayer par la déflagration d'énergie qu'il avait généré et fait passer pour une action d'Ørvind. Le corps de Gambit rencontra dans son vol plané celui tout en muscles de Wolverine, le heurtant de plein fouet avant de s'écraser sur le sol.
Le mutant aux griffes de métal se retrouva projeté contre de lourds barils d'acier dans lesquelles les lames d'adamantium d'une de ses mains se fichèrent. Le dieu du chaos devait identifier qui étaient les gens à sortir de là, et lesquels étaient ceux qu'il fallait écarter, rapidement si possible.
J'ai besoin de savoir lesquels sont tes amis Ørvind. Je veux que tu les voies clairement, un par un dans ton esprit, montre-moi leurs visages.
Loki n'eut aucun mal à pénétrer l'esprit du mortel qui lui vouait un véritable culte. Il était ouvert à lui, corps et âme, et c'est ainsi que la Langue d'Argent vit ses objectifs. Il vit assis sur le sol détrempé, sous une pluie battante, le visage de l'homme inconscient qui gisait un bras en charpie quelques mètres plus loin.
A peine quelques secondes, il vit le visage de la dite Marian, avant que l'esprit de l'intangible ne l'amène plus particulièrement à ses lèvres, étirées dans un doux sourire tandis qu'elle les pressait contre une tasse de thé.
Il vit un homme à la chevelure brune et aux yeux sombres, discutant posément avec d'autres autour d'une table.Un regard autour de lui et le sorcier l'identifia comme l'inconnu inconscient depuis un moment déjà, avant son arrivée. Il profita de ce coup d'oeil pour surveiller Scott et Rogue, dont la tête s'était tournée vers les deux hommes qui venaient de se heurter.
Pendant ce temps, il avait eu le temps de voir une jeune femme, se battant aux côtés d'Ørvind, de longs cheveux bruns, dont les deux mèches qui encadraient son visage étaient blanche. Il reconnu la mutante qui se trouvait aux côtés de Marian, devant le corps inerte de Niall, à qui elles tentaient visiblement de faire un garrot.
Enfin il vit Graham, au milieu d'un parc, un sourire rayonnant sur le visage tandis qu'il ajustait l'écharpe du Norvégien. La liste semblait être terminée, le dieu avait ses cibles et il n'avait plus de raison de traîner, tout allait s'enchaîner rapidement.
Retrouve ton compagnon à l'intérieur du vaisseau Ørvind, ce sera vite terminé.
Le corps sans tête de Poor vola avec la même violence que l'avait fait le précédent, pour venir s'écraser contre un étalage de près de six mètres de haut, sur lequel était entreposé de nombreuses pièces de rechange pour le Blackbird. Vieilles turbines, morceaux de carrosserie, roues de rechange, pistons, le corps s'écrasa au sol accompagné de la chute de quelques lourdes plaques de métal, non loin des deux filles, qui entouraient leur ami sanguinolent.
La diversion était belle, si bien que personne ne remarqua la disparition spontanée du corps amorphe de Zain, qui gisait sur le sol depuis un moment maintenant. Il réapparu sur les sièges du Blackbird, en compagnie de Graham et de la charmante tête de Poor.
Dans la seconde qui suivit, c'est Wolverine, qui en retirant ses griffes du tonneau d'acier pour se tourner vers le corps décapité, entraîna depuis le bidon une coulée d'essence qui se répandit sur ses pieds. Le juron qui suivit était pour son jeans à présent arrosé de carburant, et non pour la petite boule de feu au dessus de lui, qui avait cessé de flotter pour amorcer une descente rapide vers le baril et s'écraser tout à côté. Les flammes léchèrent l'essence, et remontèrent jusque dans la barrique, qui explosa sous le nez du X-Men, qui vola à son tour à travers le hangar, le corps enflammé.
A quelques mètres de là, Gambit, qui en voyant la chute de la boule lumineuse avait ouvert la bouche pour avertir d'un cri son équipier, s'était vu balayé par une rafale d'énergie rougeoyante, provenant droit de cyclope.
Dans la réalité des choses, le rayon qui l'avait frappé avait été vert, et non pas rouge, et provenait de quelques centimètres à côté de Scott, où s'était téléporté le dieu des mensonges. La beauté des illusions faisait le reste, et c'est ainsi que Cyclope, en tournant les yeux vers l'explosion, vit arriver droit sur lui une vague violine, qui le propulsa à son tour quelques mètres plus loin.
Les rafales avaient été violente, suffisamment pour engourdir le corps des deux hommes une dizaine de secondes, ce qui laissa le temps aux gonds de l'étalage métallique percuté quelques instants plus tôt par le corps de Poor de sauter mystérieusement de leurs emplacement, faisant basculer toute l'étagère sur le groupe que formaient Rogue, Marian et Niall, ainsi que Shadow, qui un peu plus loin semblait reprendre ses esprits.
C'est ainsi qu'en apparence, tout ce beau monde se retrouva écrasé dans un grand fracas sous un échafaud de plusieurs mètres, enseveli sous des tonnes de longues et larges plaques de ferraille. La réalité des choses ? N'allait pas croire que le dieu avait bon cœur et sauvait ce qui pouvait l'être. Les corps de Shadow et Poor se trouvaient bel et bien là dessous. Marian, Rogue et Niall avaient tout comme Zain, été téléportés en sûreté avant l'impact, sur le plancher du Blackbird. Peu dramatique pour un être inconscient, mais non sans conséquences pour les deux femmes éveillées, qui venaient de vivre une sensation d’oppression monstrueuse, un peu comme si tous leurs organes étaient passés dans un tuyau de trois centimètres de diamètre, pour en ressortir aussi large qu'ils l'avaient été auparavant.
Les estomacs réagissaient en général mal l'aventure, et la nausée durerait quelques bonnes minutes, c'était chose certaine. Pour autant, tout le monde était dans le vaisseau, Loki également, qui venait d'y apparaître, toujours sous couverture de son invisibilité, mais cette fois-ci en chair et en os. Pour les quelques minutes qui allaient suivre, les X-Men allaient être bien trop occupé à se remettre de leurs émotions, et à tenter de dégager des décombres les pris aux pièges pour se tourner vers le Blackbird.
Je dirais qu'il est temps de mettre les voiles.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 3 Juin - 14:16
you'd better be on your toes
X-Men VS Confrérie
Bien sûr, ce n’était que des mots. Avec l’assurance insouciante des vainqueurs prédéterminés Gambit songeait pouvoir arrêter tout ce beau bordel. Les dragons étaient redevenus hommes et pendant un court instant la situation devient moins confuse. Mais c’était sans compter l’accumulation de personnes aux pouvoirs et aux humeurs instables. Rogue ne vit pas tout de suite les effets ravageurs du pouvoir de Marian, trop distraite par l’action de Scott contre Logan. Canaliser sa propre équipe devenait un challenge plus important que de lutter contre celle adverse. Rogue n’était pas venue pour se battre, elle était venue pour éviter un drame et c’était de toute évidence un échec. Et sa colère était proportionnée au désastre d’une opération sauvetage à la préparation douteuse. Et au résultat potentiellement catastrophique si on considérait l’état actuel de Niall. Marian était à ses côtés l’air mortifié, ses pouvoirs avaient plongés lui et Shadow dans un état proche de la catatonie, son amie tentait de le soigner avec les maigres moyens du bord. Il avait besoin de soins d’urgence ou d se réveiller et de copier la mutation de Logan ou de Poor. Elle ne saisissait pas encore ce qui s’était passée pour ses deux-là, mais c’était une question pour plus tard.
Elle observa interdite Gambit faire son petit numéro avec Marian, si au fond d’elle elle savait qu’il faisait au mieux, ses méthodes lui firent serrer les dents et tandis qu’il s’éloignait elle le suivit du regard, un éclat dur dans ses prunelles vertes. « Marian tu connais son pouvoir… » commença-t-elle avant de finalement se baisser, elle passa ses bras sous le corps de NIall et le souleva comme s’il ne pesait rien, faisant bien attention de ne pas toucher sa peau. Soudain elle apperçut le corps de Rémy faire un vol plané et Rogue retint un cri, il se passait des choses irrationnelles, il heurta violement Logan. Rogue se mordit la lèvre et se força à se concentrer sur ce qui urgeait réellement : « Nous devons l’évacuer immédiatement ». Soudain, la scène se transforma en un mauvais remake d’evil dead par Michael Bay et un corps sans tête s’écrasa dans l’établit non loin d’elle, le tout suivit de l’explosion d’un baril. Fusa un rayon et Rogue s’apprêta à décoller quand un fracas métallique résonna. « Marian ! » hurla t-elle pour lui signaler de rester devant elle. Rogue pouvait supporter sans mal l’éboulement mais elle senti à peine le premier débris frôler son dos arrondi pour protéger son amie, qu’elle ressentie la familière sensation que provoquait la téléportation. Les premières fois qu’elle l’avait expérimenté elle avait été franchement malade, si persistait un certain malaise, elle n’en était plus à rendre le contenu de son estomac.
Ils étaient dans le blackbird. Elle n’avait pas la moindre idée de comment ils s’étaient retrouvés là et son visage fermé suggérait qu’elle n’en était pas vraiment réjouit. Du coude elle appuya sur un bouton qui fit coulisser un brancard qui avait été installée là récemment et déposa Niall dessus, attachant les sangles pour le maintenir. Le sol était plein de sang et la tête de Poor gisait là provoquant chez Rogue un frisson de dégout. Rogue n’était pas de nature optimiste, mais elle était franchement défaitiste quant au faut que les x-men allaient laisser les confréristes s’échapper avec le blackbird, surtout quand parmi eux se trouvait Scott ou Gambit capable de tirer à vue. Elle avait l’envie pressante de leur hurler dessus, à tous, mais ravala sa rage, ce n’était pas encore le moment, pourtant ses poings la démangeaient sévèrement. « Vous avez besoin d’aide pour le pilotage ? » demanda-t-elle sèchement en s’approchant du tableau de commande. Elle l’avait bricolé cet appareil, elle le connaissait bien et elle se sentait presque blasphématrice d’envisager sérieusement de le voler à l’institut. Il serait restitué, se promettait elle. Il appartenait à ce lieu et à ses habitants.
electric bird.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 3 Juin - 23:19
you'd better be on your toes
CONFRÉRIE vs. X-MEN + Loki
Je le tenais. Mes griffes sous sa gorge. Il me suffisait d'un seul mouvement, un geste et c'était fini pour lui. Cet homme, ce confrériste, gisait inconscient, se vidant lentement de son sang sur le sol. Il était à ma merci. Je n'avais qu'à lever la main et c'était la fin. Shadow était à côté et semblait doucement se remettre de ces émotions. Marian était effondrée sur le sol, pleurant et gémissant. Je la comprenais que trop bien. J'étais moi-même passé par là. J'avais déjà blessé, voire tuer, sans le faire exprès ou sans en être conscient. Mais aujourd'hui, j'avais le choix. Depuis que j'étais un X-Man, je pouvais choisir de tuer, ou non. Même si, on évitait de le faire, dans la majeure partie des cas. Enfin, Scott évitait. Tuer un homme sans défense me dérangeait affreusement mais avais-je vraiment le choix ? Il y avait des gamins là-haut. Des adolescents endormis qui n'avaient aucune idée de la bataille qui se déroulait en ce moment dans les sous-sols. Les choses pouvaient très vite déraper et il fallait agir vite.
Je levai les yeux vers Scott. Je souris intérieurement, il n'allait pas apprécier ce qui allait suivre. M'enfin, lui et ses principes… Si au moins, je pouvais lui éviter le spectacle « Bon, qu'est-ce que tu fous encore planté là ? Tu crois que les deux enfoirés vont t'attendre avant de piquer le vaisseau ? Tu veux pas aller leur demander un autographe avant qu'ils ne s'en aillent ? » Mon regard se reporta sur Niall, toujours agonisant. Si je voulais me donner bonne conscience, je dirais que je mets fin à ses souffrances mais bon, à qui j'allais faire croire ça ? C'était un confrériste, pas un saint. Je pris de l'élan et mon bras fut stoppé par un Scott fou furieux « Logan ! Je peux savoir ce que tu fais ? Cet homme est hors d'état de nuire. Vas t'occuper de Draugur et de l'homme qui l'accompagne, je me charge de Marian. » « Ça se voit pas Cyclope ? Je m'assure qu'il le reste. » J'aurai du m'en douter. Toujours à porter secours aux personnes dans le besoin. Même si ces personnes le poignarderaient dans le dos sans hésiter. Au même moment, une lumière violette caractéristique venait éclairer la scène. Ah, Gambit, un véritable plaisir de le voir, celui-là.
« Et pas de tuerie, pas si on peut l'éviter. » Je le fusille du regard. J'en revenais pas. Avait-il oublié qui était dans nos sous-sols ? « Regarde autour de toi, Cyclope. C'est un champ de bataille ! Ces tarés risquent la vie des étudiants qui dorment au-dessus de nos têtes ! » Je sentais sa prise se desserrer « Tu sais comme moi à quel point les choses peuvent vite déraper et il est hors de question que je les laisse détruire cette école » Je serrai les dents. J'étais dans une colère noire. J'avais déjà trop perdu. Cette école, c'était une lueur d'espoir et j'étais prêt à me salir les mains si ça s'avérait nécessaire. Je me dégageais de son emprise. « Il y a des jours où tes principes, je te les foutrai bien où je pense » Je partis en direction du hangar, non sans glisser un regard à Marian. J'en oubliais presque sa trahison. Pour moi, elle était encore la gamine qu'elle était à son arrivée à l'Institut, il y a 15 ans. Sauf que cette gamine avait viré du mauvais bord. Je ne pouvais le nier, je me sentais responsable. Je posai une main rassurante sur son épaule et filai en direction de Draugur, déterminé et fou de rage. La Confrérie était vraiment une plaie.
L'odeur poisseuse et âcre du sang me monta aux narines. C'était Poor. Merde, comme je l'avais prédis, même si, vous me l'accorderez, ce n'était pas très difficile à prévoir, les choses avaient mal tourné ici. Je remontai la piste. Gambit était là aussi, il était parti quelques secondes avant moi. Je reconnus la lumière violette qui parcourait les pièces métalliques du Blackbird. J'en connaissais un à qui ça n'allait pas plaire. Poor gisait au sol… Sans sa tête. J'écarquillai les yeux. Son corps continuait de bouger, cherchant désespérément la partie manquante. Merde, elle pouvait même survivre à une décapitation ?
Un mouvement et puis, je me pris de plein fouet Gambit qui venait d'être propulser à travers le hangar. Je heurtai le sol en premier et mes griffes s'enfoncèrent dans un baril. Je repoussai le corps de Remy de mon autre main. Sans grandement y prêté attention, je retirai mes lames du baril et des litres d'essence en découlèrent, arrosant mon jean. « Merde ! » Je devais me dégager, vite. Trop tard. Une boule de feu qui illuminait il y a quelques instants le plafond fondit sur le sol et enflamme l'essence.
« Oh... »
Une explosion. Puis, tout devint confus. Je sentais la déflagration me propulser de l'autre côté du hangar, les vêtements enflammés. Je sentais ma peau partir en fumée, je sentais ma chair se tordre et fondre. Je sentais mes tendons, mes nerfs, mes muscles rendre l'âme un à un. Je n'étais plus qu'une plaie béante et nécrosée. Je heurtai le sol, tête la première et glissai encore sur quelques mètres à cause de la puissance de l'explosion. La gravité des brûlures atténuaient presque la douleur due au choc. La déflagration m'avait percé les tympans, je n'entendais plus qu'un long et assourdissant grondement. Le monde était flou, je ne voyais qu'une masse informe de silhouettes et de couleurs. Du rouge. Du violet. Je tentai de tousser. J'allais avoir du mal à m'en remettre de celle-là. Ce genre de blessures étaient toujours plus longues à guérir qu'une simple blessure par balles. Je tentai de me relever, j'avais toujours des étudiants à protéger mais mon corps refusa de bouger. Je gisais là, au milieu du hangar, j'étais inutile pour le moment. Désolé Scott, toi et tes principes, vous alliez devoir vous débrouiller pour le reste.
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Poor E. Sirius X-Men - STAFF
Date d'inscription : 20/11/2015 Messages : 273 Multicomptes : Felicia & Gabrielle & Peter Fl Dollars : 1938 Avatar : Evan Rachel "Hot" Wood Age : 128 ans Surnom : Poo ou PES Nom de code : Simonia Localisation : New York, ou quelques parts par là Pouvoir : Régénération Cellulaire Métier : Professeur d'histoire à l'Institut Race : Mutante
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Dim 5 Juin - 20:01
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
X-Men Vs Confrérie
Poor dans son entièreté. Si je m'attendais à une attaque de ce genre là, je ne vous aurais pas cru une seule seconde. Il faut dire que j'avais réussi à trouver le gringalet qui accompagnait le norvégien depuis le début. Il s'était contenté de simplement éviter le gros des combats et donc avait réussi à arriver à l'intérieur du Blackbird, tranquillement sans qu'on ne lui dise rien, mais heureusement, j'avais été là pour l'arrêter. Bon d'accord, nous sommes à l'intérieur de l'appareil et mon réflexe de lui mettre une gauche atterrissant dans ces couilles n'était pas mon meilleur réflexe, mais c'était mieux que rien, on se contente de peu parfois. C'est alors que le norvégien qui était plus ou moins dans les choux se réveilla brusquement, comme s'il avait senti le coup que je venais de mettre à son ami qui heureusement pour lui pourrait continuer à procréer même si je n'étais pas certaine qu'il soit de ce bord là, enfin là, il est bien à bord du Blackbird et bientôt, je n'allais plus vraiment y être, tout du moins, j'allais y rester seulement en partie, parce qu'Orvind venait de me sauter dessus, maitrisant mal sa mutation nous faisant passer à travers le plancher de l'engin, lui totalement, mais moi en partie, puisque ma tête était à présent séparée de mon corps.
La tête de Poor. Je détestais cette sensation, parce que je sentais encore mon corps, du moins, j'en avais l'impression comme si finalement, je pouvais lui donner des ordres à distance alors qu'à présent il était autonome, il était avant tout aveugle et sourd, mais très vite une tête repousserait sur ce tronc. Coupez lui la tête et il en repoussera deux, comme l'Hydre de Lerne. Enfin, je ne suis pas aussi forte que lui, et les têtes ne repousseront pas autant de fois et tout mais c'était presque ça. Je ne savais pas ce qui se passait en bas, mais mon corps allait avoir du mal à récupérer immédiatement de cette décapitation surtout que j'allais avoir du mal à recoller ma tête à mon corps. Ma tête était donc consciente, et je me retrouvais donc face à ce type qui ressemblait vaguement à un docteur, à moins que ça ne soit un enquêteur, peut être même un tueur qui était grave. Il semblait avoir mal et un sourire se fichait sur mon visage. Quand il me regarda, je lui tirais la langue. Je ne savais pas quelle serait sa réaction, mais une tête séparée de son corps comme ça, ça doit clairement faire peur, non ? Oui, sans doute, peut être qu'il serait ainsi inopérant pour encore quelques minutes.
Le corps de Poor. La sensation de ce côté là était encore plus bizarre, parce que mon tronc ne voyait pas ce qui l'entourait alors que pourtant, on aurait pu dire qu'il voyait, qu'il ressentait le dégoût que cette décapitation avait eu sur le norvégien qui devait être encore tout retourné par la découverte, surtout qu'il devait être en partie recouvert de mon sang. Ce n'était pas la première décapitation que je subissais, non, mais c'était bien la première fois que mon corps se retrouvait aussi éloigné de ma tête. Je ne savais pas combien de temps ce corps survivrait, comment il réagirait si jamais il ne retrouvait pas la tête, mais déjà celle-ci était en train de se reformer. Etrange, n'est ce pas ? Oui, parce que finalement, la tête qui était resté là-haut restait en vie mais mon cou ne cherchait pas à faire repousser mon corps, demandant peut être trop d'effort. Je me serais retrouvé nue sans doute mais au point où j'en étais, je n'en aurais pas fait une formalité. Ma mutation était poussée dans ces retranchements, et déjà mon corps commençait à ne plus être seulement un tronc, une boîte crânienne était en train de se reformer. Plus vite que je ne le crus, ma tête avait repoussée alors que les choses bougeaient encore. Mon corps se retrouva alors subitement poussée par une force inconnue, heurtant alors une étagère où des pièces pour le blackbird se trouvait. Je ne savais pas exactement qui était autour de moi mais je sentais le poids des objets sur mon corps. Qu'est ce qui se passait vraiment ? Je ne le savais pas encore mais bientôt, ma vision des choses fut extrêmement bizarre.
La tête de Poor. Je ne savais pas comment ce prodige avait pu arriver, mais les confréristes se retrouvaient petit à petit autour de ma tête alors que mon corps était en train de complètement se régénérer. Je bloquais cependant sa régénération à un point où je pouvais avoir une vision des deux endroits, l'espace de quelques instants, parce que je savais que ma tête seule ne résisterait pas longtemps et finirait pas se mourir, mais pour le moment, c'était encore bon, mais pour combien de temps ?
Poor dans son entièreté à nouveau. Mon corps finit donc par se régénérer malgré les amas de ferraille que j'avais sur moi. Ma tête qui était à l'intérieur du Blackbird commençait à ne plus réagir, elle n'allait pas tarder à mourir, si l'on pouvait dire cela. C'est dommage, j'avais une de mes barrettes préférées dans les cheveux, tant pis, je vais devoir en faire cadeau à ces saletés de confréristes. Je dégageais donc de dessous les décombres le corps de Shadow qui semblait en avoir pris pour son grade, mais n'étais-ce pas le cas de tout le monde après tout ? Où se trouvait Scott ? Gambit ? Logan ? Nous sommes une équipe mais là, j'ai du mal à réfléchir, sans doute parce que ma tête me lance fortement ce qui n'arrive jamais. Sans doute que j'ai tiré énormément sur ma mutation et que je suis fatiguée. On dirait que cela arrive surtout que j'ai agit au plus rapide. Que faire maintenant ?
Fiche codée par NyxBanana
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Dim 5 Juin - 23:06
You'd better be on your toes
Confrérie VS X-Men; Institut Xavier
Pendant un instant, Marian est tentée de se laisser convaincre par les mots de Gambit. Il a raison quand il dit que Niall a besoin d'aide, qu'il est encore temps de le sauver. La mutante en est bien consciente. Cependant, la fin de sa phrase sonne étrangement creux au vu des évènement qui se déroulent dans le hangar. Le regard de Marian se baisse vers Niall à nouveau et elle se mord les lèvres. Elle doute. Et le doute mélangé à toutes ses émotions déjà présentes, c'est un peu trop pour la jeune femme. C'est finalement Rogue qui effaça les hésitations de Marian. Sa chère Rogue.
« Marian tu connais son pouvoir… » Bien entendu, et Rogue n'a pas besoin d'en dire plus. Alors qu'elle prend Niall pour le porter, Marian se relève également, passant une dernière fois une main rassurante sur le front du mutant inanimé.
« Nous devons l’évacuer immédiatement ! »
Marian n'a même pas le temps d’acquiescer qu'elles poussent un hurlement de concert en voyant Remy faire un vol plané pour heurter Logan. Juste après, c'est un corps décapité mais identifié sans mal comme celui de Poor qui suit avant qu'une explosion ne retentisse.
« Bordel de merde ! »
La brune essaie balaie le hangar d'un regard vif et paniqué, essayant de savoir qui provoque tout ça, en vain. Un fracas métallique retentit et à nouveau, la voix de Rogue dans un cri qui prend la forme de son nom.
« Marian ! »
Cette dernière a à peine le temps de se retourner pour voir la menace dont Rogue l'avertie. Elle sait que Rogue peut supporter cet éboulement, mais le mutant inconscient et déjà très mal en point dans ses bras peut-être beaucoup moins.
« Niall ! »
Le cri lui échappe et se termine dans un juron alors qu'une sensation désagréable se fait sentir. Le BlackBird les entoure et Marian doit s'accrocher au bord d'un siège pour ne pas tomber, la tête lui tournant violemment. Ses paupières papillonnent et elle pose son regard hagard sur Rogue qui installe Niall sur un brancard. Quelques secondes de flottement avant qu'une odeur désagréable se fasse sentir, faisant froncer le nez à la mutante qui enfin, semble remarquer la présence des autres confréristes. Zain, toujours inconscient. L'ami d'Ørvind, visiblement un peu en état de choc. Et puis Ørvind, couvert d'un sang dont Marian ignore l'origine. Il a l'air pourtant en forme. Cela fait trop longtemps qu'elle n'a pas vu le norvégien et sans hésitation, elle se dirige vers lui pour l'enlacer de son bras valide. Ses paupières se pressent alors que des larmes perlent au coin de ses yeux et qu'elle souffle d'une voix lourde un petit « Désolée. » Petit mot qui signifie alors beaucoup de choses que Marian n'arrive pas à exprimer à voix haute. « Désolée pour Niall, désolée pour tout ça. Désolée de ne pas t'avoir suivit dès le début, désolée d'avoir un jour osé douter de toi. »
L'étreinte est brêve et Marian se détache de son vieil ami dans l'optique de répondre à Rogue qui vient de demander si...
« Wowowowo attendez ! » Marian agite sa main valide avant de pointer le sol en direction du train d’atterrissage. « Je sais pas ce que Gambit a branlé mais on peut pas sortir avec le Blackbird. On va tous cramer ! » La vulgarité des moments de panique. En parlant de ça, le regard de Marian fini par tomber sur la tête de Poor et elle ne peut empêcher un réflexe humain quand on voit une tête sans corps gisant sur le sol : « Oh merde ! » cri la jeune femme alors que son pied répond à un réflexe musculaire et frappe dans la tête qui roule jusqu'au fond du vaisseau.
Interdite, Marian fixe un instant la tête faire son petit chemin jusqu'à l'autre bout du BlackBird, puis se tourne à nouveau vers Rogue et les autres.
« Sans courant on ne peut même pas ouvrir les portes du terrain, » fait remarquer la brune en passant une main nerveuse sur son front. « Sauf si la personne qui a miraculeusement fait voler Gambit et nous a transporté ici en a la capacité. » En haussant un sourcil curieux, le regard plein d'espoir, elle se tourne vers l'ami d'Ørvind dont elle ignore toujours les capacités. « C'était toi ? » La question parait légitime à la brune qui, tout en attente de la réponse, se décale un peu pour se positionner à côté du brancard où Niall est allongé. Elle vérifie son pouls et devient encore plus livide qu'elle ne l'est depuis avoir vu la tête de Poor sur le sol. « C'est beaucoup trop faible, il faut faire quelque chose... »
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Lun 6 Juin - 1:16
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
Grâce à je ne sais quel miracle – peut-être qu'il y avait un dieu malgré tout- je parvins à rejoindre l'intérieur du Blackbird sans encombre. Ici mon amant serait en sécurité pour un temps. Je le traînais jusque dans un coin avant de m'approcher de la porte, avec comme idée de modifier les codes d’accès pour que je sois le seul à pouvoir ouvrir la porte, quand une rousse couverte de sang et au chemisier déchiré se précipita à ma rencontre.
Cette fois ci je ne criais pas. Pour tout avouer, je n'en eus pas vraiment le temps. De toute façon, elle était beaucoup moins effrayante que Wolverine, c'était certain. Enfin, j'étais sortis indemne de ma rencontre avec la bête, et je n'eus certainement pas la même chance cette fois ci.
Une vague de douleur, très caractéristique, et dévastatrice me parcourut, comme une sorte de courant électrique, et je tombais à genoux. Instinctivement, mes mains virent couvrir mon entre-jambe, sans doute pour tenter de prévenir tout nouveau coup sur cette partie délicate de mon anatomie, mes lèvres ouvertes sur un cri muet alors que je me laissais tomber sur le coté.
Tout à ma douleur, je ne vis pas que Vind s'était relevé et avait chargé la rousse démoniaque. Aussi je ne pus m'empêcher de laisser échapper une exclamation de surpris en les voyant tout les deux passer à travers le sol. Enfin, en partie seulement, pour ce qui concernait la pétasse qui m'avait mit à terre.
« Oh mon dieu... »
Une tête. Une putain de tête. Ørvind avait tout simplement décapité l'autre tarée. Toujours à terre, je me reculais, réfreinant mon envie de vomir devant l'horrible spectacle que j'avais sous les yeux. Mais ce spectacle horrifique vira au cauchemars quand les yeux de la tête décapitée se vissèrent au miens et qu'elle me tira la langue . Je laissais échapper un petit cri apeuré et, d'un coup du plat de la main, envoyais la tête un peu plus loin avant de m'en éloigner en rampant à reculons, me relevant progressivement au passage. Putain ce que je pouvais avoir mal. Chaque mouvement était une putain de torture. Mais il fallait que je m'éloigne de cette chose. A tout prix. Même si ma capacité à enfanter un jour était en jeu.
Mon premier réflexe aurait été de ramper jusque dans un coin et d'attendre que la douleur passe. Mais les choses dérapaient sérieusement, et il fallait que je sortes tout le monde de ce traquenard. Je me dirigeais donc lentement ver le poste de pilotage en grinçant des dents. Au dehors, j'entendis une explosion. Je sursautais et me précipitais jusqu'au poste de commande sans plus faire attention à la douleur pour tenter de voir ce qu'il se passait.
Mais de là ou j'étais, je ne parvins pas à voir grand chose de plus qu'un tas de trucs métalliques là ou s'était trouvé plusieurs personnes dans les instants précédents. A l'idée que Niall ou Vind puisse être là dessous, je pivotais sur mes talons, grimaçant de douleur, vaguement nauséeux, pour aller m'assurer que tout le monde allait bien. Et c'est là que je sursautais à nouveau à la vue de Zee, Rogue, Niall, Vind et celle qui devait être la nouvelle. Quand étaient-ils montés au juste ? Et surtout, pourquoi est ce que Niall était inconscient ? Et est ce que Zain allait bien ?
Et pourquoi la nouvelle était dans les bras de mon amant ? Elle se prenait pour qui celle là ?
« Vous avez besoin d’aide pour le pilotage ? »
La voix de l'ancienne X-Woman me tira de ma passivité morbide et je me tournais vers elle.
« Je peux piloter. Je me suis déjà connecté une fois à l'appareil. Mais il faut ouvrir la porte que vous utilisez pour sortir ce bébé d'ici. -Wowowowo attendez ! Je sais pas ce que Gambit a branlé mais on peut pas sortir avec le Blackbird. On va tous cramer ! -On a pas trop le choix. On doit se tirer au plus vite. Et tes ptits copains ont pas l'air franchement décidé à nous laisser passer. -Sans courant on ne peut même pas ouvrir les portes du terrain, sauf si la personne qui a miraculeusement fait voler Gambit et nous a transporté ici en a la capacité. C'était toi ? »
Je levais les mains vers elle avec un air étonné.
« Hey, j'suis technopathe, pas magicien. »
J'aimerais bien mais non. J'étais juste technopathe. Un putain de boulet depuis que toute cette affaire avait dérapé. Je serrais les dents, déterminé à les sortir tous de là coûte que coûte. Mais tout ça amenait une nouvelle question. Transporté ? Ils ont été transporté jusqu'ici ? Note que c'est vrai que je n'avais pas entendu Rogue et la nouvelle traîner Niall et Zain jusqu'ici. Je fronçais les sourcils.
Une part de moi avait envie de se précipiter au chevet de mon meilleur ami, mais l'autre partie de moi me rappelait que c'était finalement mon tour de me montrer utile. Avec mon don, je piloterais sans doute mieux le Blackbird que n'importe quel X-Men. Mais nous fallait une sortie...
« Ici ta conscience Graham. Belle soirée, n'est-il pas ? -Pardon ?»
Je clignais plusieurs fois des yeux, reculant d'un pas. Qu'est ce qu'il venait de se passer au juste ? Est ce que le stress de la situation actuelle me faisait perdre la boule ? J'avais été tellement décontenancé que j'avais répondu à voix haute, devant tout les autres. Je grimaçais avant de retourner près du poste de pilotage. Cette voix. Elle était dans ma tête ? Vind avait parlé de voix dans sa tête aussi tout à l'heure non ? En tout les cas, la voix était aimable et proprement charmante, ce qui ne rendait toute cette situation que plus désarmante encore.
« Le pardon est une chose qu'il m'est difficile à accorder. As-tu des choses à te reprocher ? Une confession serait de mise dans ce cas. -En temps normal je serais ravis de discuter, peut-être même de prendre un café mais là je suis un peu occupé, comme tu le sais sans doute. »
Je passais ma main dans mes cheveux, jetant un regard vers l'extérieur. Encore une fois, j'avais répondu à voix haute. Mes collègues allaient me prendre pour un fou, mais je m'étais toujours tenus à l'écart des télépathes comme on se tient à l'écart de la peste, je n'avais aucune putain d'idée de comment ce genre de machin marchaient. Et répondre à voix haute semblait fonctionner... Je baissais néanmoins le volume, pas besoin que tout le monde m'entende parler tout seul non plus.
« Ce sera un thé pour moi, prends note. Très bien, venons-en aux faits. Vous êtes dans un vaisseau qui se trouve être enfermé entre quatre murs, le toit ne s'ouvrira pas sans une aide extérieure. La situation est loin d'être idéale. Peut-être serait-il temps de penser à revoir la composition de vôtre équipe. -Un thé, je note mon chou. Sinon, je suis ouvert au propositions. On avait pas vraiment prévus de tomber sur les X-Men tu vois. -Très bien, ton concours est requis. Lève la main vers le milieu du toit, et laisse la glisser lentement vers l'extérieur de ce dernier. »
Je hochais la tête dans le vide avant de me pencher vers le poste de pilotage et de lever les yeux vers le toit. Qu'est ce que j'avais à perdre après tout hein ? Au pire, j'aurais l'air stupide. Et la plupart des gens présent ici m'avaient déjà vus dans des situations bien pires. Je levais donc la main, comme demandé, pour la faire glisser vers l'extérieur.
Quand les pans du toit ouvrant coulissèrent doucement, accompagnant mon geste avec fluidité, un rire mi nerveux mi émerveillé franchit le seuil de mes lèvres, la voix étrange résonnant une fois de plus dans ma tête. Je commençais à bien l'aimer celle là.
« Ouh, regardez-moi ça, on croirait presque à la magie, n'est-ce pas ? -T'es un petit marrant toi hein ? »
Toujours occupé à rire à moitié, je posais déjà ma main à plat sur le tableau de commande de l’appareil, ouvrant la communication avec le X-Jet. On était peut-être pas tous mort finalement. En tout cas, l'espoir renaissait.
Graham parvient-il a décoller tout de suite ? :
Oui : Sans doute que plaisanter avec la petite voix dans sa tête l'a aidé a retrouver ses moyens. Dans tout les cas, le Blackbird s'élève déjà vers le ciel et la liberté. Non : Tout ça est un peu trop pour les nerfs de Graham et il peine a garder le contrôle de l'appareil qui tremblote un peu. Il lui faudra quelques minutes pour parvenir à piloter l'appareil correctement.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Lun 6 Juin - 1:16
Le membre 'Graham Johnson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Actions RP' :
Invité Invité
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Jeu 9 Juin - 2:32
FIGHT & FRIENDSHIP
— brotherhood vs x-men — + loki
« Dis donc copycat j'espère pour toi que Poor est encore en vie parce que sinon tu devras ramasser tes amis à la petite cuillère. Où est sa tête enfoiré ? » Á la vue de Gambit à quelques mètres de lui, Ørvind s'était contenté de hausser légèrement les épaules et d'indiquer le Blackbird, penaud et un léger rictus désolé sur le visage bien qu'amusé de la situation. Il avait toujours bien aimé cet homme, le respectait à sa manière et ne se cachait pas le craindre presque autant que Wolverine, son pouvoir étant un des rares qui pouvaient le mettre à terre. Le revoir apportait donc des souvenirs étranges, mêlés d'un besoin de lui présenter des excuses sans logiques et de lui rire au nez sous prétexte que cela ne servait à rien de se tourner autour, qu'ils étaient destinés à se taper dessus et qu'il était peut-être friand du sarcasme mais qu'il savait qu'entre deux ils seraient partis pour plusieurs heures de joutes verbales s'ils commençaient. Mais là, sur l'instant, bien que la possibilité d'exécuter une petite danse guerrière était alléchante et qu'il s'en donnerait à cœur joie, il était préférable de ne pas perdre son temps à ça. Alors qu'il s'apprêtait à disparaître dans le sol, signe d’au revoir de la main en direction de son ancien compagne X-Men, la voix de Loki glissa à nouveau dans le coton de ses pensées. Il lui demanda son nom, ce à quoi il répondit en indiquant aussi d'où il venait — ne sait-on jamais que la preuve de son origine norvégienne soit un avantage — et tout se déroula ensuite très vite.
Sa main se souleva sans sa volonté et bien qu'il avait compris dans la demi-seconde que c'était un geste de son Dieu, divine défense offerte si gracieusement, il fut cependant étonné de la sensation que procura la vision du choc sur le corps de Gambit, percutant ensuite Wolverine qui se dirigeait vers eux. Un rire sombre sortit de la gorge de Draugur qui se délecta de cette vision, grisé quelques secondes par la surprise d'un tel pouvoir. Il avait oublié la sensation de la découverte d'une capacité hors du commun et s'en délectait avec un bonheur contenu mais amusé, sachant qu'il ne pourrait cacher le sentiment procuré à son Dieu. « J'ai besoin de savoir lesquels sont tes amis Ørvind. Je veux que tu les voies clairement, un par un dans ton esprit, montre-moi leurs visages. » Il n'eut aucune difficulté à faire dérouler le film de ses pensées, laissant malheureusement échapper le choix des séquences mais satisfait de ne pas avoir laissé entrevoir des scènes plus privées. Ce n'était ni l'instant ni la personne à qui il était bien vu d'en faire part. L'opération étant faite et visiblement satisfaisante, la voix mélodieuse de Loki lui demanda de rejoindre Graham et Ørvind n'en demanda pas davantage, esquissant un signe qui ressemblait à une prosternation et un sourire entendu, manquant de lui arracher une grimace en sentant le sang commencé à sécher sur les rides de ses joues. Bien, Harald Njørdsten m'en voudra à vie — mais c'est un enfoiré donc qu'il aille se faire foutre — mais je promets de trouver un moyen de remercier Loki. On commencera pas une tasse de thé, un blót, ensuite un tatouage et puis, si il sera d'accord, j'irais chercher cette foutue épée pour lui montrer ma dévotion. La pensée avait frappé son cerveau alors qu'il traversait la carlingue du vaisseau sans se soucier d'une éventuelle porte d'entrée et il grimpa à bord avec rapidité, balayant son regard sur le lieu pour trouver Graham. Dès qu'il le vit, le nœud dans sa gorge se déserra quelque peu et il se sentit aussitôt plus serein. Il n'avait pas très bien compris la colère qui s'était emparée de lui quelques instants plus tôt en traversant le plancher du vaisseau mais accorda un regard plein de fierté sur la tête décapitée de Poor, abandonnée sur le sol. Alors qu'il s'apprêta à se diriger vers le technopathe pour s'assurer que tout allait bien et voir comment on pouvait vite les sortir de là, il s'arrêta net à l’apparition soudaine des Confréristes au sein de l'appareil.
Rogue s'occupait déjà de Niall quand il perçu l'étreinte de Marian contre lui. Cela semblait si irréel, si improbable, si loin dans ses souvenirs qu'il ne sut comment accueillir la sensation et se contenta de poser la main sur l'arrière du crâne de son ancienne élève et ancienne amante, laissant le sang de ses mains s'emmêler dans les cheveux de la mutante. Par chance pour eux, il était encore trop choqué de la révélation de son Dieu et de la décapitation accidentelle de Poor, retenant donc ses éclats de rire nerveux et son sourire heureux pour se contenter d'un regard hagard tandis que le parfum de la jeune femme repoussa pour quelques courtes secondes les effluves de l'hémoglobine et du liquide trachéen glissant encore sur son visage, son cou et ses bras. « Désolée. » Incapable de répondre à son mot il ferma ses lippes sur toutes les paroles qu'il a longtemps voulu lui glisser le jour où elle rejoindrait les rangs de son camp. Les célébrations attendront, pour l'heure il fallait sortir de là. Encore planté là, couvert de sang et sa main agrippant fermement son arme de fortune, il fut ramené à la réalité par la conversation sur l'urgence de leur fuite. « (...) pas trop le choix. On doit se tirer au plus vite. Et tes ptits copains ont pas l'air franchement décidé à nous laisser passer. » « Sans courant on ne peut même pas ouvrir les portes du terrain, sauf si la personne qui a miraculeusement fait voler Gambit et nous a transporté ici en a la capacité. C'était toi ? » « Hey, j'suis technopathe, pas magicien. » Ørvind décida de se faire discret et de ravaler son commentaire. Il n'était pas certain qu'expliquer que c'était lui par la volonté de Loki, qui lui parlait par télépathie, serait une bonne chose, peu excité à l'idée de se faire passer pour un fou. N'ajoutant rien, il passa rapidement la tête dehors du vaisseau pour voir si les X-Men était en approche et les distingua, au loin, se dépêtrant déjà de l'amas de matériel contre lequel leurs corps avaient percuté. Aïe, un Wolverine énervé n'était jamais une bonne manière d'aboutir sur une histoire où on espérait que la Confrérie s'en sorte gagnante.
Même si il avait participé à l'élaboration et amélioration du vaisseau, il préféra ne rien ajouter, Rogue s'y connaissait et le piloterait bien mieux que lui. Son regard glissa alors sur Graham qui étaient aux commandes et son cœur fit une embardée digne de ce film romantique niais et à vomir qu'il avait vu quelques semaines plus tôt avec un Asper malade et en demande de comédies à l'eau de rose. La vision de son amant occupé à leur tracer une voie de sortie, sa voix s'adressant librement à ce qui semblait être Loki lui parlant à son tour, ses mains posées dans un dessin de lignes et courbes ravissantes sur le métal froid et les boutons clignotant, ce halo de lumière bleue qui se reflétait sur sa silhouette et ce froncement de sourcils si caractéristique du mutant manquèrent de le faire gémir de bonheur. Il ne savait trop si c'était de le savoir en vie, de découvrir que son Dieu s'adressait à lui aussi et lui accordait donc du crédit, de le voir s'occuper d'une machine sur laquelle lui même avait travaillé — ses doigts avec glissés ces fils rouges et bleus sur le tableau de bord, il avait paramétré toutes ces commandes — ou bien de sentir que leur voie de sortie était entre les mains expertes de cet homme doué mais quoiqu'il en soit, Ørvind fut un instant perdu dans cette contemplation. Il revint brutalement à la réalité en voyant Marian shooter dans la tête décapitée et il se jeta vers elle, tel un enfant à qui on avait volé son ballon pour jouer avec. « Eh, doucement ! Je compte la ramener chez moi. » dit-il en attrapant le crâne délicatement. « Asper ne me croira jamais sans preuve... » Et ça tombait bien, il avait justement besoin d'une tête pour une expérience et jusque là il n'avait à aucun moment envisager sérieusement de s'en procurer une par meurtre, à la morgue ou juste par la voie légale. Ici, personne n'irait rechercher le membre disparu, à l'heure qu'il était la propriétaire devait avoir récupéré complètement et du rose bien vivant devait parsemé les lèvres de la mutante.
Ørvind se pencha alors prêt du corps de Niall après un coup d’œil à Zain qui était inconscient plus, déposant la tête prêt du corps de son ami pour qu'il ils venaient de vivre toute cette épopée. Il souhaitait inconsciemment que la présence d'une partie de la jeune femme pouvant se régénérer soit suffisante pour que le mutant en prenne le pouvoir et se guérisse de lui-même. Tandis que la secousse caractéristique d'un décollage et d'une élévation dans les airs se fait sentir, avec bonheur et soulagement d'une urgence calmée, il se pinça les lèvres en s'adressant mentalement à Loki. Pouvez-vous l'aider ? Y'a-t-il moyen de, je ne sais pas, prendre de ma santé et la lui donner, tromper la mort ou juste échanger sa chair abîmée contre celle de celui qui l'a déchiqueté ? « Il y a bien des moyens de sauver cet homme, mais dis-moi plutôt, pourquoi dégraderais-je ta santé, toi qui me pries, et qui crois-en moi, pour la donner à ce mortel, qui ne fait sûrement ni l'un, ni l'autre ? Pourquoi ferais-je un tel investissement ? Je n'y vois pas grand chose à gagner. » Vous savez, il n'a pas l'air ainsi, dans les vapes et avec une odeur de vomi et de sang sur lui, mais c'est quelqu'un de bien, il m'a aidé de bien plus des manières qu'il ne pourrait le penser. Il soupire alors que ses yeux s'accrochent au visage de Niall. Il a l'air vraiment mal en point et un court instant il a l'impression que leur rencontre dans les rues de New-York, une journée de pluie battante et maussade, datait d'hier. La réalité que le mutant pourrait succomber à ses blessures et disparaître de sa vie lui paralyse le corps d'un frisson désagréable. Leurs activités ne permettaient pas de croire en leur sécurité absolue, ils savaient tous qu'ils pouvaient y rester, que ce soit pas les combats ou juste pour appartenir à la Confrérie, faire partie de ces mutants qui se battent pour une bonne raison. Mais cette vision était encore plus palpable alors que le sang de Niall coulait sur le sol froid du Blackbird. Et l'urgence influa un poison de colère et d'inquiétude dans les veines du norvégien. Le laisser crever par la main des X-Men n'est pas vraiment ma manière de le remercier. Mais je vous en demande trop, si les Nornes le veulent bien il tiendra le coup jusqu'à ce qu'on lui procure des soins... » Il n'était pas certain cependant que celles-ci soient de son avis. Jusqu'à maintenant, pour cette soirée elle s'était surpassées en le trahissant à de multiples reprises. Peut-être était-ce parce que Niall n'était pas croyant ? Il faudrait qu'il lui en touche un mot quand il se réveillera, en exagérant un peu les choses et en détournant l'histoire il y avait peut-être moyen de le convertir... « Les Nornes n'ont que faire de sa vie. Elle est misérable tout comme celle des humains qui se trouvent ici. Ne jure que par Loki, les Trois ne se déplaceront ni pour toi, ni pour ton ami. Elle le regarderont mourir, tandis que je peux le sauver. » Les paroles ne lui semblèrent pas dures et il y trouvât même du réconfort à les entendre. Le Dieu avait raison — évidemment ! — même si Ørvind pensait que Graham et Marian avaient des vies loin d'être misérables, conscient qu'il serait capable de beaucoup pour eux, mais il garda la pensée tue, trop soucieux de la pâleur du teint de Niall que pour demander ce qu'était une vie non-misérable aux yeux du Dieu. Ce n'était pas le moment de prendre des cours. « Me jures-tu obédience ? » La question lui fait froncer les sourcils, elle lui semble si lointaine, une promesse faite il y a trop longtemps sur les abords d'un fjord alors qu'il n'était qu'enfant. « Me promets-tu fidélité, au prix de ta vie s'il en est nécessaire ? » Sa vie. Sveindsen était un homme à l'instinct de survie quelque peu étrange, acceptant volontiers de sauter d'un immeuble sans parachute, blessé et incertain que sa mutation tienne le coup mais toujours le premier à fuir quand une situation le dépassait un peu et pouvait lui apporter le linceul de la mort. Bien qu'il se soit considérablement amélioré depuis son intégration à la Confrérie et n'acceptant pas encore qu'il était bien plus courageux qu'il y'a un an. Et plus fidèle. Mais sa vie. Il la destinait à la science, il aimait passer ses journées à regarder des films, à écrire des critiques sur son blog, marcher dans les parcs avec les clichés d'un donuts, café starbucks et compte twitter en main. Il aimait aimer Graham, espérer toucher un jour à une autre forme de bonheur partagé, que ce soit avec son meilleur ami, son amant ou les mutants qu'il se tuait à aider. Il aimait aussi son Dieu. Et c'est ainsi, aussi limpide que cela puisse être, pour la première fois de sa vie, main posée sur la plaie de Niall tandis que le sang de Poor se mêlait au sien, qu'il sut quoi répondre. « Je l'ai toujours juré. Je continuerais de le faire. dit-il avant de couler un regard vers Graham, sachant pertinemment au fond de lui qu'il n'y avait désormais que deux personnes auxquelles il pouvait prétendre une telle dévotion et amour ; le technopathe arrivait en premier lieu, suivit de près par le Dieu nordique. Encore plus aujourd'hui qu'hier. » « Dans ce cas, je le sauverai. » La réponse lui arrache un sourire et il souffle un remerciement silencieux tandis que ses mains s'affairent déjà sur les sangles qui retiennent Niall. Il veut voir l'étendu des dégâts et s'assurer qu'ils ne compressent aucun os brisé, les dégâts d'une hémorragie interne seraient bien pires et presque impossibles dans leur situation à réparer sans l'aide du Dieu ou d'un mutant au pouvoir guérisseur. Il songe alors un instant à cet appareil que lui et Asper ont créé il y a peu, dormant dans le placard de la salle de bain de leur loft et qui aurait été bien utile à cet instant. Alors qu'il retire la dernière boucle retenant son collègue, il sent tout son corps être transpercé par une onde de choc, plaqué au sol sous la violence de la détonation qui secoue l'appareil et du bruit qui lui déchire les tympans, ses yeux s'écarquillent soudainement alors que ses mains battaient déjà l'air avec désespoir pour tenter de s'accrocher aux membres de son ami inconscient tandis que la gravité prend le dessus et les plonge dans la terreur d'un crash imminent. Le Blackbird venait d'exploser.
Parvient-il à toucher à temps un de ses collègues ?:
Pile – Pile: Sur le choc de l'explosion, Vind a été projeté dans la queue de l'appareil, là où il n'y a personne. Dans une tentative désespérée, alors qu'il a déjà une jambe hors du vaisseau, son pouvoir prenant le dessus sur sa peur, il plante ses mains dans le métal du vaisseau et tente de le rendre complètement intangible. La force du crash est considérablement ralentie puisqu'ils s'enfoncent dans le sol comme un couteau dans du beurre fondu, mais le maintien est trop difficile, il est épuisé, blessé et relâche un court instant sa mutation, laissant alors l'appareil faire des tonneaux dans la terre et puis sur l'herbe, l'impact moins brutal mais tout de même remué. Il se retrouve seul sur la pelouse après avoir traversé le métal sans réellement s'en rendre compte [les chances de mourir broyé dans la carlingue de l'appareil sont effacées par le choc adoucit.] Face - Pile: À l'instant même où l'explosion retentit, la partie du vaisseau où se trouvaient Ørvind et Niall est déchirée et séparée du reste de la structure, prenant feu et ne tenant qu'à une poutre métallique qui céda au premier tonneau aérien. La dernière image que vit le norvégien est celle de Marian avant que le ciel ne remplace sa silhouette. Dans une chute qui sembla extrêmement rapide, il parvient à maintenir sa mutation et s’écrase avec Niall dans la pelouse, à une vingtaine de mètres du point d'impact du Blackbird. [ce sera sans l'aide de l'intangible pour les autres, navré.] Face - Face: Seuls Rogue, Graham et Niall — qui a roulé avec lui sur le plancher du Blackbird jusqu'à la console de bord, tel un tronc d'arbre durant les Higlands Games — bénéficient de sa mutation, tout amassés en un tas de membres emmêlés et ils plongent tête la première à travers la pelouse sous eux tandis que l'appareil fait encore quelques roulades sans les heurter [de possibles légères coupures et une crise de panique du fait d'être enseveli sous terre sont à envisager].
Est-il blessé ?:
Oui : Il sort trop rapidement du sol, jetant un regard effrayé autour de lui avant de hurler. « GRAHA— ?! » et de se faire interrompre par un éclat de métal qui le transperce juste au dessus du cœur, encore sonné du choc et trop fébrile que pour laisser sa mutation prendre le dessus sur lui. La douleur, étrangère depuis des années, lui coupe le souffle et il s'effondre dans un grognement rauque, presque simplement ennuyé à voir le sang affluer. [temps de survie estimé : 5min20 en cas de pression manuelle, 2 sans aide extérieure] Non: Il s'extirpe hors du sol, sous le choc mais heureux de constater qu'il est encore en vie. Son premier réflexe est de hurler le nom de Graham à s'en déchirer les poumons puis de murmurer à Loki qu'il était navré, que d'habitude les voyages aériens étaient plus agréables, qu'on pouvait même boire de la vodka glacé en regardant un film pourri des années 80. Il se jette tête la première à la recherche des autres Confréristes.
Quelles conséquences pour le hangar ?:
1 à 2: Aucune conséquence, le crash s'est déroulé loin de l'Institut, alors qu'ils approchaient de la limite du parc. 3 à 4: L'onde de choc a été si fort que les vitres de l'école ont cédées et des murs ébréchés sont à envisager. Les éclats ont volé dans un périmètre de plusieurs dizaines de mètres, si un jeune mutant faisait le mur et passait par là il y a de fortes chances qu'il se soit ramassé une morceau d'aile en pleine face et sera donc la première victime décédée de la soirée. En même temps, le couvre-feu n'existe pas pour rien... 5 à 6: Au moment de l'explosion, la turbine gauche a lâché et a été projetée droit sur le hangar. Les dégâts doivent y être importants, l'impact ayant déclaré un incendie en tombant sur d'autres machines entreposées là-bas. Le toit menace de s'effondrer et il vaut mieux ne pas traîner dans la zone si on a aucune résistance au feu et à la tôle brisée.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Jeu 9 Juin - 2:32
Le membre 'Ørvind Sveindsen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Pile ou Face' :
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#2 'Actions RP' :
--------------------------------
#3 '6 Possibilités' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Jeu 9 Juin - 16:32
you'd better be on your toes
X-Men VS Confrérie
C’était franchement le bordel et la mention que Marian fit de Gambit lui colla un sérieux doute sur la pertinence de l’idée de s’échapper avec le blackbird. Mais Graham balaya sa remarque avivant chez Rogue un agacement qui n’avait cessé de croître depuis qu’elle avait été maladroitement informée de cette mission commando dont elle ne comprenait toujours pas exactement l’enjeu. Elle ne savait même pas pourquoi Niall était retenu prisonnier, elle savait juste que pour le moment il était HS. Le vrombissement du moteur se fit entendre et le panneau du toit s’ouvrit tranquillement. Appuyée contre le second siège du panneau de commande, l’air morne elle crut voir un reflet rosé briller un instant sur les murs du hangar, elle se raidit, il n’aurait pas osé attaquer directement l’avion. Pas après qu’il ait annoncé sa prophétie qui ne cessait de tourner dans son esprit. Elle lança un regard presque indifférent à la tête de Poor, ses capacités régénératives empêchait chez Rogue une certaine empathie. Il faudrait pourtant la ramener à son corps. Il faudrait ramener la tête de Poor et ce vaisseau là ou ils devaient être : pas à la confrérie.
Le blackbird filait, sombre et silencieux dans le ciel. Ils avaient gagné ? C’était pas loin d’être une des pires victoires auxquelles elle est assistée. Elle allait contourner le siège pour s’y assoir et ruminer sa mauvaise humeur évidente quand une explosion déchira le vaisseau et les espoirs de fuites. Son juron fut étouffé par le fracas du métal qui se déchire, par les cris et la panique. L’impulsion la propulsa dans le pare-brise, la puissance de l’explosion alliée à sa propre force la fit traverser le pare-brise. Le verre brisé déchira par endroit ses vêtements et sa peau, un plus large que les autres resta planté à l’arrière de son épaule qui avait affronté le plus gros choc. Elle freina son vol plané dans un réflexe et l’adrénaline la poussa à agripper la carrosserie anguleuse de l’avion qui menaçait de s’écraser. Toute sa froide colère était reléguée en arrière plan de l’urgence immédiate, elle se jeta avec l’élan du désespoir sous le vaisseau pour ralentir sa chute. Elle était forte, très forte, mais elle était aussi salement blessée et la contraction de ses muscles enfonça l’éclat de verre. Elle parvint cependant à ralentir sa chute.
La chute de l'oiseau noir:
Pile : Rogue arrive à se poser en maintenant dans un équilibre précaire l'avion pour que puisse sortir tout ceux à l'avant de l'avion. Cependant elle n'est pas hulk et finit par ployer, l'éclat de verre s'est trop enfoncé et son bras cède, elle crie de douleur et tombe, cherchant maladroitement à déloger le verre. Face : L'éclat de verre s'enfonce rapidement sous l'effet et alors qu'elle est encore à environ un mètre du sol relâche l'avion, qui chute et écrase une de ses jambes. Elle hurle et essaie de pousser la carlingue mais la panique lui fait repousser l'avion un peu trop fort. Son bras est inerte et l'une de ses jambes et enfoncé dans le sol, broyée.
electric bird.
Stan Lee STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 776 Dollars : 5412
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Jeu 9 Juin - 16:32
Le membre 'Anna Marie Raven' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Pile ou Face' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 10 Juin - 0:56
Qu'est-ce qu'il se passait exactement ? Remy ne saurait le dire. Un instant il était prêt à mettre le coup de boule de sa vie à Orvind, l'autre, il voyait des étincelles et des étoiles en sentant son corps planer entre deux gravités. Heureusement, Logan était là pour le rattraper - plus ou moins. Gambit avait toujours su que derrière ce tas de muscle plein de poils et de testostérone se cachait un vrai sensible, il venait de ne pas hésiter une seule seconde pour rattraper délicatement le Cajun en détresse. Ah ! peut-être qu'au fond le choix des scénaristes de donner à Remy une aura rose n'était-elle pas si innocente ! Mais toutes ces divagations n'étaient pas très charlie et devaient certainement être dues à la confusion du choc. C'est ainsi qu'il reçut tout le poids de la Louisiane dans la poitrine et qu'ils s'en allèrent rouler bouler comme des poupées désarticulées. Logan le repousse, un bruit de coupe métallique se fait entendre, l'odeur d'essence puis une explosion. « Ah promis c'est pas moi ! » Comment est-ce qu'on en était venu à ce point là ? Il n'en savait rien, il n'eut pas le temps de réfléchir, seulement celui d'essayer de se protéger instinctivement des flammes et de la chaleur. Il avait beau être le Diable Blanc, l'enfer n'était pas sien et il posait son véto quant à devenir le Diable Brûlé.
Mais les choses devaient prendre une tournure pire encore. « Les cartes m'ont dévoilé l'avenir, Rogue ». Elle était belle, la prophétie, ça pour sûr. Parce qu'au fond, s'il était sûr d'une chose, c'est que tout partait suffisamment en petites gonades pour que sa terrible et bien aimée Rogue ne puisse plus remettre ce mensonge en question, et il passerait pour l'oracle qui avait tenté de tout sauver. Sauf si on considérait que l'explosion à venir était (en partie) de son fait. L'onde de choc fut beaucoup plus importante que ce qu'il avait voulu à la base, mais c'était ça aussi de l'interrompre violemment pendant qu'il régulait le flux cinétique. Boom. Remy était, en quelques sortes, le fantasme le plus inavoué de Michael Bay, mais s'il avait toujours rêvé de faire péter le Blackbird pour la simple et jouissive raison de faire exploser des trucs parce qu'on le peut, il n'avait jamais prévu de le faire avec autant de monde dedans. Car oui, il finit tout de même par le remarquer. Que ce soit par l'opération du saint esprit ou un énième coup d'enfoiré, plus aucun Confrériste n'était là et il n'était pas difficile de supposer qu'ils étaient tous dans le coucou mort.
_ ANNA ! »
Il savait que son corps était à l'image de son caractère : terriblement dur, mais ça n'était jamais une partie de plaisir que de voir une des femmes de sa vie exploser comme du maïs dans un four. La silhouette du X-Jet retombait lourdement et, s'il ne voyait pas tout depuis le hangar, il devina alors le risque s'il tombait sur l'institut. Il allait y avoir des morts, ce soir, et pas qu'un peu. La figure sévère, il ramassa son bâton pour s'élancer direction l'extérieur. Il entendit du sous sol le fracas métallique et tentait de se persuader que tout allait bien aller.
Arrivé dehors, c'était un putain de champ de ruine, un carnage, et déjà une multitude de lumières s'allumaient aux fenêtres des bâtiments, tandis qu'une alarme résonnait un peu partout à en vriller les tympans. D'autres X-Mens seraient là d'une seconde à l'autre. Quasiment tout l'institut en fait. Soit il avait vraiment merdé, soit quelque chose d'autre avait explosé en plus de son pouvoir, ce n'était pas possible autrement. Il y avait des flammes ici et là, des débris de carlingue éparpillés sur plusieurs dizaines de mètres et un tas de terre retourné. Les buissons de Tornade étaient foutus, mais c'était bien la dernière des priorités. Il trébuche sur quelque chose, il n'y aurait pas fait plus attention que ça si ça n'avait pas été la tête de Poor à l'agonie. Ravagée par une chaleur qui lui avait fait fondre la peau sur la moitié du visage, elle ressemblait à un monstre hideux et dual. Coincée entre deux morceaux de faïence de la toilette du Blackbird, l'eau était certainement ce qui devait l'avoir empêchée de brûler complètement.
C'est là qu'il aperçoit Rogue, et il n'a pas besoin de lui demander comment elle va pour voir que ça ne va pas du tout. Remy est énervé, vraiment, et pas uniquement parce qu'Anna était une victime. Toute cette merde était inutile, absolument toute. Des choix stupides avaient été faits et la raison et la sécurité de l'école étaient passés après l'impulsion et la folie. En cet instant, il était prêt à éclater la gueule du premier Confrériste qu'il croiserait. Clairement, s'il était en désaccord avec certaines méthodes des agents de Magnéto, il avait toujours eu le groupe en une sorte de sympathie pragmatique. Mais pas ce soir, pas dans de telles conditions. Ils avaient merdé de A à Z, ils ne semblaient plus avoir aucune notion de mesure.
_ Laisse moi deux secondes ! »
Il retourne quelques pas en arrière et extrait par les quelque cheveux restant la tête de Poor. Vous voulez savoir la vérité ? C'est que Remy ne sait pas si elle peut survivre dans cet état, encore moins s'il la confie à Rogue. Un oeil bouge encore, c'est tout ce dont il a besoin. Dans le doute, il va considérer que Poor peut survivre. Autrement... Et bien elle mourra avec l'allure d'un mauvais cosplay de Double Face qui aurait mal tourné. Après tout, Logan était en train de brûler comme Jeanne le jour de sa mort, Remy ne voulait pas prendre le risque d'attendre. Il parvint jusque Rogue, se mettant à genoux, et en profita pour ajouter un drama excessif, se mettant derrière elle et faisant reposer le haut de son corps sur le sien pour qu'elle ait peut-être un peu moins mal
_ Encore en détresse, chère ? »
Une vieille plaisanterie. Mais il aurait donné cher pour être comme Logan. S'il avait pu voler un baiser à Rogue à chaque fois qu'elle avait eu besoin de soin et s'il avait eu un facteur guérisseur... Il a envie de lui demander si ça va, mais avec les jambes broyées par un réacteur, c'est un peu stupide comme question. Quelque part, il a l'impression d'un terrible gâchis. Entre eux deux, entre la Confrérie et les X-Men, et la sensation d'être passés si proche d'une catastrophe terrible. Peu importe qui est responsable de toute cette merde, s'il lui met la main dessus Remy jure de lui envoyer l’extrémité de son bâton en adamantium dans les parties sensibles.
_ J'ai trouvé quelque chose qui devrait t'être utile. »
Il lui tend la tête souillée d'un air plein d'insolence. Oui il y a d'autres blessés dont il aurait pu s'occuper, mais soyons pragmatiques deux minutes, Rogue était la plus forte s'il y avait besoin de dégager des débris. Et puis il n'était pas médecin et c'était une des femmes de sa vie. Ah, tout ceci lui rappelait le bon vieux temps de leur relation explosive. Quelle nostalgie !
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 10 Juin - 22:51
You'd better be on your toes
Confrérie VS X-Men; Institut Xavier
« Marian, à table ! »
La concernée lâche les crayons de couleurs et abandonne son dessin en progression pour suivre la voix maternelle. Ses pieds dévalent les premières marches de l'escalier mais elle décide de terminer le chemin en glissant le long de la rambarde en bois, effrayant le chat qui point le bout de son museau dans le couloir au moment de l'atterrissage.
« Ne me dis pas que tu as encore joué au toboggan dans l'escalier... »
Marian se contente d'un sourire un peu penaud en prenant place à la table de la cuisine. C'est ce moment que son père choisi pour entrer dans la pièce. Il enlace son épouse, dépose un baiser sur le front de sa fille, et prends sa place habituelle entre les deux femmes de sa vie. Le repas commence dans une ambiance douce, chaleureuse, la pièce baignée dans une lumière de printemps chatoyante.
« On pourrait aller au Planétarium Adler demain, qu'est-ce que vous en dites ? »
La femme acquiesce calmement avec un sourire dont bénéficiera sa fille toute sa vie, alors que cette dernière quitte sa chaise et court se jeter dans les bras de son père.
« Merci papa ! »
Les bras enfantins serrent l'homme avec la force de l'amour et de la joie. Pourtant, il semble faire plus froid dans la cuisine de la petite maison en bordure de Chicago. Marian ouvre les yeux, préalablement fermé dans son geste affectif. Le toit n'est plus là, une ouverture donne directement sur le ciel et des flocons de neige tombent généreusement dans la pièce. Marian fronce les sourcils, s'écarte de son père. Elle le tient du bout de ses bras d'adultes, mais l'homme est inconscient. Le visage en sang, des éclats de verre au milieu du torse.
« Papa... »
Sa voix est rauque, une main tremblante passe sur la joue de l'homme sans vie alors qu'elle étouffe un sanglot. Des phares éclairent soudainement la cuisine, devenue route d'hiver en plein blizzard. Marian hurle en se penchant sur le corps de son père, tournant le dos au camion qui perd le contrôle. Un choc. Le noir.
La chaleur aussi étouffante que la fumée âcre ramène Marian à la réalité. Brutalement, l'air revient dans ses poumons, la faisant tousser, trembler. Ses yeux essaient de s'habituer à la nuit noire tranchée de flammes. Elle souffle, essaie de reprendre sa respiration. En dessous d'elle, le corps toujours inanimé de Zain. Dans l'explosion du BlackBird, elle se souvient avoir juste eu le temps et le réflexe de se jeter sur le corps inconscient de son petit ami. Sa main vérifie la respiration de l'homme, son regard s'assure qu'il n'est pas blessé. Mais alors que la mutante essaie de se relever en s'appuyant sur son bras valide, elle pousse un cri de douleur. Un coup d'oeil vers le seul bras en forme qui lui reste la fait jurer dans un grognement. Une profonde entaille de l'épaule jusqu'au coude, sanguinolente, salie par des débris de métal, la terre, la poussière. Marian se mord la lèvre en détournant les yeux. Son regard noisette balaie le terrain en quête de ses compagnons. Elle devine la silhouette de Rogue dans les bras de Gambit qui n'a pas perdu une seconde pour les rejoindre. Marian essaie de retenir son envie d'aller lui enfoncer le pied dans sa gueule d'ange et fait volte-face. La fumée obstrue sa vision au même titre que les flammes aveuglantes. Elle cherche Niall. Elle cherche Ørvind. Quelques pas, titubante. Ses jambes aussi la font souffrir.
Finalement, la brune perçoit deux silhouettes un peu plus loin. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'il s'agit du Norvégien et de l'ancien sdf. Un dernier regard à Zain et Marian se hâte finalement vers les deux hommes aussi vite que son corps douloureux lui permet. Elle voit d'abord Niall, l'air toujours aussi blême mais il ne semble pas avoir plus de blessures qu'avant le crash, ce qui soulage la jeune femme. Soulagement momentané car son regard glisse sur son ancien professeur. La vision d'un bout de métal fiché dans la poitrine d'Ørvind fait presque tourner la tête à Marian qui s'agenouille, ou plutôt se laisse tomber à genoux, à côté de lui. Il faut une seconde de flottement pour que la jeune femme réalise pleinement l'ampleur de la situation, déjà secouée par celle de Niall et tous les évènements de la soirée. Tout cela ressemble à une mauvaise farce, un rêve tourné en cauchemar. Mais l'odeur ferreuse, écœurante du sang et des chairs à nu, est bien trop réelle.
« Ørvind... »
Le prénom est un souffle à peine audible, tant et si bien qu'on peut se demander si il a vraiment été prononcé. Pourtant, Marian hurle à l’intérieur. Ses mains viennent de part et d'autres de l'éclat de métal sur lequel elle s'écorche les paumes. Qu'importe. Malgré le plâtre à un bras, et l'autre plus douloureux que n'importe qu'elle souffrance physique ressentie, elle fait pression sur la plaie. Tant bien que mal. Des larmes viennent s'écraser, immédiatement absorbées par le sang qui file entre les doigts de la mutante. Une abondance mortelle.
Le regard de Marian dérive parfois sur Niall avant de revenir sur Ørvind. Ses paupières papillonnent, les larmes rendent flou tout autour d'elle. La perspective de la mort du Norvégien est insupportable. Aussi longtemps qu'elle se souvienne, il a toujours été là, depuis le commencement de sa nouvelle vie. La personne qu'elle n'a jamais put se résoudre à sortir un moment ou un autre de sa vie, malgré son départ précédent pour la Confrérie. Malgré la vie qui leur fait prendre des chemins différents. Il est l'un des piliers qui empêche son monde de s'écrouler, de partir en fumée.
Marian pousse un grognement de frustration à sentir le sang couler entre ses doigts malgré la pression. Elle enlève ses mains une seconde pour ôter son tee-shirt qu'elle roule en boule sur la plaie pour faire pression à nouveau, espérant que ce sera plus efficace que ses mains. Son bras la lance de plus en plus alors qu'elle se concentre sur son geste désespéré et, elle refuse de l'admettre, sans doute inutile étant donné la gravité de la blessure.
« T'as pas le droit de m'faire ça, Vind, » souffle Marian entre ses dents, la mâchoire crispée malgré le bleu qui commence déjà à voir le jour depuis le coup de Scott. « Je t'interdis de crever, tu entends ?! »
A ce stade de la soirée, l'espoir est un luxe, une illusion dont Marian ne se berce même plus. Niall est au bord de la mort, et maintenant il en va de même pour le Norvégien. Il faudrait un miracle pour qu'ils s'en sortent.
Invité Invité
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 11 Juin - 1:11
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la bataille était musclée. Les combats entre les X-Men et la confrérie était traditionnellement violents, mais cette fois ci tout le monde semblait comme devenu fou. En tout cas, c'est l'impression qu'avait Scott. Réfléchissant à toute allure, au coté de Marian et de son ami blessé, le leadeur parcours le hangar des yeux, cherchant à avoir un point de vue général sur la situation. Il s'occuperait du cas Logan plus tard, puisqu'il semblerait que le canadien avait à nouveau besoin d'une longue discussion pour qu'on lui explique dans le détail pourquoi tuer c'était mal.
Et alors que les choses semblaient à nouveau doucement sous contrôle, la situation leur échappa à nouveau des doigts en moins de temps qu'il n'en faut pour dire plot twist. Cyclope laissa échapper un juron alors qu'il observa Gambit faire un vol plané droit dans les bras de Wolverine. Sentant la catastrophe arriver, il voulut crier pour les mettre en garde, mais ne fut pas assez rapide. Il eut tout juste le temps de lever le bras devant son visage alors que Logan prenait feu, à peu près en même temps qu'un rayon rouge ne fut projeté dans cette direction.
Surpris, et inquiet que l'ami de Marian puisse avoir retrouvé ses esprits, il se détourna un bref instant. Bref instant qui fut largement suffisant pour lui permettre de recevoir de plein fouet une décharge d'énergie, le laissant groggy un bref instant.
Et c'est alors que Scott tente de récupérer sa stabilité et sa vivacité que les choses virent carrément au cauchemars. Le corps sans vie (et sans tête) de Poor est à son tour catapulté vers eux, créant un éboulement de pièces métalliques dont il a tout juste le temps de s'écarter. Un nouveau jurons sur les lèvres, il n'attends pas pus longtemps pour dégager les décombres à coup de laser pour tenter de limiter les dégâts. Après tout, il y a deux personnes blessées là dessous, trois si Poor a survécu à tout ça. Et c'est bien sur sans compter Roguer et Marian.
Le coté positif, c'est qu'avec tout ce raffut, d'autres X-Men ne devraient pas tarder à descendre voir ce qu'il se passe. Et Cylope espérait sincèrement qu'Emma ne tarderait pas. Non seulement parce qu’elle pouvait calmer facilement le jeu, mais parce que sa présence -si pas physique au moins mentale- avait tendance à le rassurer.
Le temps qu'il parvienne jusqu'à l'endroit ou ses trois confréristes devaient se trouver, il n'y a plus personnes sous les décombres hormis Shadow qu'il s'empresse de libérer, se penchant brièvement en avant pour vérifier ses signes vitaux et soupirant de soulagement en notant qu'il était en vie. Puis derrière lui retentis le ronronnement familier des moteurs du Blackbird, et un nouveau juron franchis ses lèvres.
Il se retourne et commence à courir, jusqu'à rejoindre Rémy peu avant que le X-Jet n'explose en plein vol. La première émotion qui traverse le mutant alors qu'il réalise ce qui est en train de ce passé et l'inquiétude. Une inquiétude profonde et sans bornes. Il est inquiet pour Rogue et pour Marian, mais aussi pour tout les étudiants qui dorment paisiblement dans l'institut. Enfin, dormaient...
Le X-Men emboîta le pas à son collègue à quelques secondes d'écart, priant pour que l'engin atterrisse loin du bâtiment principal. Il fut exaucé, bien que l'étendue des dégâts lui coupa le souffle un bref instant. Rémy avait déjà repéré sa belle et s'en allait la secourir, aussi Cyclope décida-t-il de voir s'il pouvait se rendre utile ailleurs. Et il repéra Marian, à nouveau penchée sur un corps. Mais plus le même cette fois ci.
En quelques instants, il est à nouveau à ses cotés, le regard fixé sur le liquide sombre qui tache le t-shirt d'Aguona alors qu'elle applique une pression sur la plaie. Il n'avait même jamais pensé que c'était possible, que Draugur se fasse aussi méchamment blesser. Il se plaça de l'autre coté du corps, en face de la mutante qui les avait trahis, et vint placer ses mains à cotés des siennes, appliquant une pression plus ferme. Il était indéniable qu'il avait un passif avec Ørvind, compte tenu des circonstances liées à son départ de l'équipe, mais il n'allait très certainement pas le laisser se vider de son sang alors qu'il pouvait faire quelque chose pour l'en empêcher. Il releva la tête pour rencontrer le regard de la mutante clairement en état de choc.
« Je m'en charge Marian. Il y a d'autres blessés ? Tu vas bien ? »
Il baisse finalement la tête pour jeter un regard inquiet vers l'homme au sol.
« Et toi Draugur ? Toujours avec nous ? »
Son regard glissa un bref instant vers les bâtiments de l'institut, ou les lumières s'allumaient les unes après les autres comme un sapin de noel. Et tout ce qu'il espérait, c'était qu'Elixir était dans le coin
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 11 Juin - 21:02
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
Le vent avait semblé enfin tourner en notre faveur. Sans doute probablement grâce au type qui m'avait parlé dans ma tête qui semblait être un faiseur de miracles. Toujours debout face au tableau de commandement, la main posé à plat sur la machinerie, je tentais de rester concentré sur notre trajectoire et les niveaux de l'appareil pour nous sortir de là au plus vite. Et ce, même si la seule chose que j'avais envie de faire était de tout lâché et d'aller vérifier que mon ami n'avait rien. S'il venait à ne pas s'en sortir... La dernière chose que je lui aurait dite aura été un reproche... Et en plus de sonner horriblement cliché, c'était le genre de choses qui craint bien comme il faut. J'aurais pus laisser le pilotage à Rogue, mais c'était ici que j'étais le plus utile. Et je ne savais pas si elle saurait s'en tirer toutes seules au commandes de toute façon.
Je coulais un regard vers la brune qui s'était installée à coté de moi quand le destin nous joue à nouveau un vilain tour. Pour tout avouer, je ne compris pas tout de suite ce qu'il se passait alors que je fus propulsé vers le sol, m'éclatant par terre avec toute la grâce qui me caractérise, ma main lâcha bien sur les commandes, laissant le X-Jet faire n'importe quoi. De toute évidence, on avait été salement touché, l'appareil était comme fou.
Qu'advient-il de Graham pendant l'explosion et la chute du Blackbird ? :
Pile - Pile : Par un heureux hasard Graham a fini empêtré dans les sangles des fauteuils et ne souffre que d'une douleur dans le torse et le cou, irrité par le choc. Un feu commence cependant à se propager près de lui. Pile - Face : Durant la chute, la tête de Graham heurte avec violence le tableau de bords. Il est particulièrement sonné et désorienté, sans compter qu'il s'est ouvert l'arcade et saigne abondamment. C'est plus moche que ça ne l'est vraiment mais rapidement le mutant n'y voit plus rien de l’œil gauche, la vision voilée par le sang. Face - Face : Alors qu'il constatait avec bonheur que son corps était entier et ne souffrait que de quelques ecchymoses, la parcelle du Blackbird sur laquelle il se trouvait cède et il tombe d'un mètre, s'écorchant le bas de la jambe sur un morceau de métal de manière assez profonde pour l'empêcher de tenir debout Face - Pile : Quand Rogue lache l'appareil, le choc propulse Graham par l'un des nombreux trou béant du X-Jet. Et comme votre diva préférée ne sait pas encore voler, il atterri lourdement sur son flanc, se brisant quelques cotes au passage.
Tout fut plus ou moins flou à partir de ce moment. Je sais juste que j'ai été secoué dans tout les sens jusqu'à ce que ça s'arrête finalement. En tout cas en partie. Je n'étais plus agité comme un prunier, je tombais. La chute en elle même me sembla durer une éternité. Vous savez, ces moments qui s'étirent alors que vous êtes physiquement incapable de faire quoi que se soit pour empêcher une catastrophe imminente ? Et bien voilà, c'était ça.
Et finalement, je regrettais bien vite ce petit moment d'éternité qu'avait été ma chute libre (que je prendrais sans doute plaisir à exagérer plus tard) quand je vins a heurter le sol. Le choc et la douleur chassa l'air de mes poumons avec force et heureusement, sinon j'aurais probablement hurlé de douleur. Mon instinct me hurlait de me relever et de m'écarter du champ de bataille pour ne pas risquer de me prendre un débris sur le coin du museau, mais j'avais trop mal. J'étais comme paralysé, cherchant désespérément à remplir mes poumons d'air.
C'était douloureux. Respirer était douloureux. Au moins je sentais encore quelque chose, j'allais pas finir à la professeur X... C'était déjà ça. Mais à cet instant précis, j'aurais peut-être effectivement souhaiter ne plus sentir la douleur. Chaque inspiration, bien que courte et rapide, était une torture. En fait, chaque mouvement était une torture. Ma cage thoracique ne semblait plus qu'un amas noueux de douleur.
Finalement, l'inquiétude l'emporta et je roulais sur le coté en gémissant avant de me mettre à quatre patte. Manquant vomir, je tentais à nouveau de prendre une grande inspiration pour refréner la nausée, parvenant tout juste à me faire plus mal encore. Tenter de me mettre debout ne fut pas facile, je dus même m'y reprendre à deux fois. Mais une fois que ce fut fait, je commençais à regarder autour de moi à la recherche des autres. Si respirer était douloureux, je ne voulais pas imaginer ce que se serait en criant... Mais je voulais vraiment savoir si tout le monde allait bien.
«NIALL? VIND? Tout le monde va bien ? »
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 11 Juin - 21:02
Le membre 'Graham Johnson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Pile ou Face' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Dim 12 Juin - 19:09
◇ You'd better be on your toes ◇
X-Men Vs Brotherhood... And god
Tout semblait enfin sous contrôle dans le Blackbird, Graham les avait fait décoller sans encombres et le vaisseau était sortit du hangar. Loki s'était tourné vers Niall, pâle comme un mort. Il le serait bientôt, et le dieu cherchait à savoir ce qu'il ferait pour sauver la vie de ce mortel. Ses pensées furent coupées court lorsqu'un souffle parvint à ses oreilles. Une combustion que les sens humains ne pourrait entendre.
C'est l'instinct de survie qui parla et le téléporta hors du vaisseau. Depuis la pelouse de l’institut, il vit l'un des réacteurs droit de l'appareil s'enflammer et exploser en l'espace de quelques secondes. L'appareil n'était pas bien haut dans le ciel, et sa chute fut rapide. Rapide mais pas moins violente pour autant. L’appareil s'était éventré et plusieurs corps étaient passé au travers. Le dieu avait immédiatement repéré Ørvind et son ami au bord du décès. Heureusement pour lui, l'intangible était de par son incroyable don, à l’abri des dangers extérieurs, du moins, c'est ce que Loki croyait.
Il s'était téléporté à côté des deux hommes et agenouillé devant le corps blême de Niall lorsqu'il entendu l'air siffler. Machinalement, il se protégea lui même, d'un bouclier d'énergie, et étendit celui-ci au mutant qui se vidait de son sang, les mains posées sur la poitrine de ce dernier pour tenter d'évaluer les dégâts. Pas une seconde il ne s'était attendu à ce que le pouvoir d'Ørvind soit faillible. Et lorsque le cri de ce dernier fut brisé, le dieu tourna vivement la tête vers l'homme qui l'avait fait venir ici, pour le voir s'écrouler sur le sol, un morceau de métal long comme – sa b-baignoire – Hrm, comme son avant-bras fiché en pleine poitrine.
Le cœur était plus bas, mais les deux poumons venaient d'être embroché, et même pour Loki, qui avait vu bien des batailles, c'était une vilaine blessure. Bon sang, lui qui avait prévu de dormir cette nuit pour une fois. Délaissant le corps de Niall, le dieu des mensonges vint poser une main sur le front de l'intangible, espérant que la sensation chaude de sa paume le fasse s'accrocher à la réalité. C'est à voix haute qu'il parla cette fois-ci. Personne n'était là pour les entendre, et Ørvind aurait besoin de rester conscient encore quelques secondes, Loki espérait le maintenir ainsi en éveil.
- Ørvind, il me faut vous évacuer en lieu sûr, j'ai besoin d'un endroit précis. Visualise-le.
Oui, c'était un ordre. Le dieu n'était pas là pour prendre des pincettes, et plus vite le mutant s'exécutait, plus vite il pourrait les remettre sur pieds. Quelqu'un arrivait en courant derrière eux, mais cela n'avait aucune importance. Il visualisait leur destination. Ne restait plus qu'à faire en sorte que tous les passagers survivent à la traversée.
Marian venait de se jeter aux côtés de son fidèle, et après avoir tenté une extraction de la plaque de métal, qui, merci aux Nornes, ne bougea pas d'un pouce, contenant ainsi un minimum l'hémorragie, se contenta d'essayer de faire pression sur la plaie béante.
Loki revint alors à Niall, dont le pouls était faible, il avait perdu bien trop de sang et son cœur s'apprêtait à lâcher. Avant de remettre le bras en état, Loki devrait s'assurer que le mortel pourrait tenir assez longtemps, et il était certain que son cœur ne supporterait une téléportation en l'état actuel des choses. Il lui fallait un boost, quelque chose de puissant.
Le dieu des mensonges connaissait des sorts capable d'augmenter les aptitudes physiques, c'est l'un de ceux-ci qu'il jeta à l'homme qui s'éteignait doucement. Son cœur reprendrait vigueur, ses muscles se développeraient, sa force décuplerait à un niveau surhumain, et plus important, ses cellules se régénéreraient à une vitesse bien supérieure à celles habituelle pour un être humain. Il ne faudrait attendre que quelques secondes pour qu'il soit en mesure de faire le voyage.
Le Jotun profita de ces secondes pour aller chercher le reste de la fine équipe pour les mettre en sûreté. Abandonnant les trois à leurs sorts, il alla repérer Graham, qui se remettait à peine de sa chute. Le mortel semblait souffrir, mais était au moins en meilleur état que les autres. Ce fut le premier à être téléporté dans le loft d'Ørvind. Et de un. Plus que cinq. Le sorcier trouva dans le Blackbird le corps de Zain, toujours inconscient, et le téléporta à son tour. C'est en descendant de la carlingue qu'il aperçu Rogue les jambes visiblement écrasées sous la carcasse du vaisseau. L'homme au regard pourpre était déjà auprès d'elle, lui offrant la tête décapitée un peu plus tôt.
Son regard se tourna quelques mètres plus loin, pour constater qu'un autre X-Men avait rejoint Ørvind, Marian et Niall. Honnêtement, Loki commençait à perdre patience. Il avait déjà beaucoup à faire avec les deux hommes à l'article de la mort, celle-ci resterait ici. Elle semblait plutôt bien s'entendre avec le camp adverse, le dieu ne doutait pas qu'ils s'occuperaient d'elle. Les lumières commençaient à s'allumer par dizaines dans l’institut Xavier, et si Loki voulait tenter une sortie relativement discrète, c'était maintenant ou jamais. Gambit semblait centré sur sa belle, lorsqu'il tournerait la tête, les autres Confréristes seraient manquant à l'appel.
Par soucis d'équité, il jeta à la brune le même sort dont avait bénéficié Niall, avant de se téléporter de nouveau près de l'intangible, derrière Scott plus précisément. Ce dernier, qui tentait visiblement d'aider à la survie de son fidèle prit un coup à l'arrière du crâne, et sombra dans l'inconscience aussitôt. Il retint le corps du X-Men, qui allait tomber sur le blessé, et le fit plutôt basculer vers l'arrière. Loki n'avait pas frappé bien fort, à son sens. L'humain s'en sortait avec une belle commotion, ou au pire, un petit trauma crânien.
La jeune brune en face de Cyclope se tenait là, les yeux écarquillés en voyant tomber un nouvel humain dans l'inconscience. Ils étaient nombreux ce soir. Un petit coup d'oeil vers Niall, dont la poitrine s'élevait déjà avec plus de force, et dont le visage commençait à reprendre des expressions preuve d'un réveil imminent, et Loki décréta qu'ils étaient prêt. Il adressa ses derniers mots dans l'esprit du brun qui agonisait sur le gazon, avant de les téléporter tous trois. « Accroche-toi mortel, ça ne va pas être agréable. »
Et la seconde suivante, ils avaient tous trois disparu.
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