Sujet: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 6 Mai - 2:18
FIGHT & FRIENDSHIP
— brotherhood vs x-men —
Il adorait cette sensation. Le vrombissement du moteur qui faisait trembler ses doigts, les muscles tendus pour tenir le guidon. Le vent qui sifflait contre ses tempes avec la même rage portée au cœur. Une alliance explosive à son sens, et donc, belle. Malgré tout, l'heure qui le séparait de New-York à son objectif, qui se découpait désormais derrière la mer d'abres, n'avait en rien atténué ce qu'il portait dans la gorge. Ørvind était furieux. Furieux et surtout inquiet. Il avait abusé du café aujourd'hui, mangé bien trop de viennoiseries pour compenser l'énergie perdue dans les soucis qu'il se faisait et abîmé ses épaules à vouloir transporter un sac qu'il avait rempli à craquer de multiples armes chimiques avant de se résigner à l'abandonner dans son appartement — d'abord parce que c'était trop lourd mais aussi parce que ce n'était pas l'objectif de faire des victimes, il le savait. Pour sa défense, le norvégien n'avait jamais réellement fait face à ce genre de situation. Oh, on lui avait bien volé quelques affaires qu'il était aller rechercher avec la même folie, et il avait déjà connu la disparition prolongée et sans nouvelle d'Asper, mais c'était fois-ci c'était différent. Nouveau et encore trop peu palpable sous les doigts du scientifique, l’amenant donc à s'inquiéter en silence et laisser son cerveau avide d'action prendre le dessus. Ce n'était pas un secret ; il avait peu d'amis, Ørvind n'était pas un homme loyal jusque dans l'âme et il comptait ses vraies relations sur les doigts d'une main. Niall Southway en faisait partie. Ce SDF dont le norvégien ne pouvait désormais plus voir en lui un simple collègue, un énième mutant à supporter. Il était bien plus, même s'il n'en disait jamais rien — on s'en fiche bien après tout, non ? — L'écossais avait inconsciemment gagné son respect depuis plusieurs mois, bien avant leurs premières missions ensemble, bien avant même qu'ils soient confrontés à certains choix parfois difficiles. D'abord, il y avait le passé de l'homme. Pour l'intangible, c'était une véritable épopée fantastique, un beau conte vivant et il le voyait à travers le mutant à chaque fois. Probablement pas au plu grand plaisir de ce dernier qui devait en avoir assez de l'entendre parler de cartons, de soupe populaire ou de 'temps à pas mettre un SDF dehors', mais l'innocence du norvégien se plaisait à croire que c'était une manière d'adoucir la nostalgie de Niall — naïf, taquin et sans tact, ça devrait être inscrit sur un contrat quand on accepte la main tendue du scientifique. Ensuite, il avait confiance en cet homme. Pas uniquement parce qu'il le trouvait droit et fidèle mais parce qu'il aimait sa façon de voir les choses, plus prudent que lui mais aussi volontaire pour l'avenir des mutants. Pour Vind, c'était les difficiles conditions à remplir pour gagner son amitié, même à sens unique. Alors, c'était tout naturellement que le scientifique n'avait pas hésité un seul instant à sauter sur un plan de sauvetage quand ils apprirent que cet idiot de clochard s'était retrouvé coincé chez les X-Men. D'autant plus que Marian — sa belle Marian — semblait elle aussi dans les tracas avec le groupe du professeur Xavier. Une chose étonnante qui l'avait inquiété, tant qu'il avait presque oublié que le nom de Zain avait aussi été mentionné comme dans le groupe à sortir de là. Ils avaient donc passé plusieurs heures à méditer le plan et rapidement, sans réellement se soucier de faire une liste des Confréristes présents — viendra qui pourra, dans l'immédiat il était même persuadé que seul Graham et lui étaient sur le coup — il avait été adjugé de passer à l'action ce soir-ci.
La route qui menait à Salem Center était désormais dans son dos et Ørvind bifurqua pour prendre la direction de l'Institut. Ce chemin il le connaissait si bien. Et il lui rappelait tant de choses. Des instants de tristesse, une arrivée bouleversée par la mort d'une sœur bien trop jeune pour avoir le visage couvert de sang, de longues discussions avec celui qu'il considérait désormais comme un sage, suivis des joies d'amitiés, de combats au nom d'une communauté qui lui avait ouvert les bras. Puis, la déchirure d'idées différentes. C'est dans les couloirs de l'Institut Xavier que Vind avait accueilli pour la première fois la sensation qu'ils n'en faisaient pas assez, que l'avenir mutant devait être protégé d'une autre façon. C'est même au coin de ce talus tout juste dépasser qu'il y avait tué son premier X-Men. Un jeunot qui était arrivé depuis peu. Trop confiant, trop insouciant. Et lui avait été si furieux, si perdu. Le scientifique pourrait prétendre qu'il regrettait mais ce serait un mensonge. Encore davantage aujourd'hui alors que son acolyte et lui venaient de fêter leur premier anniversaire au sein de la Confrérie — Ørvind avait d'ailleurs préparé de somptueux krumkaker avec de la multekrem dont personne n'avait voulu au QG — et encore plus alors qu'il se dirigeait désormais vers ce repère avec la ferme intention de se battre pour récupérer une richesse inestimable : un sans-abris devenu son ami.
Alors qu'il accéléra une dernière fois tant que le macadam le permettait, Ørvind vit la voiture de Graham à quelques mètres de lui, sentant soudainement gronder en lui une chaleur agréable qu'il utilisa pour appuyer sur l’accélérateur afin d'arriver à la hauteur de son amant, relevant la visière de son casque pour lui adresser un sourire charmeur mais sincère. « J'adore quand tu joues la discrétion ! » hurla-t-il pour couvrir le bruit de leurs moteurs respectifs. « Au fait, tu sais ce qu'on dit sur les hommes qui ont de grosses voitures ?! » Les odeurs d'essence et de caoutchouc chauffé lui montèrent doucement au nez, se mélangeant aux effluves de l'air frais de cette nuit de mars et il ne put retenir un joyeux éclat de rire offert à son comparse accompagné d'un léger coup de langue amusé sur sa lèvre inférieure, l'adrénaline de leur mission occultant un instant son inquiétude pour les deux mutants qui attendaient le sauvetage à l'Institut. Les trois ! Les trois mutants... Ørvind en oubliait Zain. Se sentant heureux de pouvoir partager ces quelques mètres de route aux côtés du bolide de son amant avant qu'ils ne doivent retrouver le silence à mesure de leur approche du bâtiment, le norvégien ne trouva rien de plus intelligent que de sortir son téléphone pour envoyer un sms au dit amant à cinquante centimètres de lui. Il avait gardé en mémoire une superbe photo de chaton avec un casque de moto qu'il avait customisé pour un immense Le premier arrivé gagne un baiser, ricanant déjà alors que son doigt frôlait avec maladresse les touches tactiles. Soudain, en l'espace de deux secondes, il sentit la sécurité d'un sol bien plat sous ses roues lui échapper et le déséquilibre l'entraîna dans une chute et promesse de collision frontale droit sur les arbres qui annonçaient le début du domaine. Son vol plané dura bien quelques mètres, les ombres s'emmêlant toutes les unes aux autres, fondant le noir des feuilles au rouge de sa moto qu'il tenait toujours fermement, le souffle coupé et attendant inlassablement la fin de ce raté. Ben oui, pas évident de freiner quand on passe à travers tous les obstacles...
« Oh non, s'exclama-t-il dans un chuchotement étouffé par la visière de son casque qu'il releva avec tristesse une fois sortit de la terre dans laquelle il avait trouvé refuge après plusieurs tonneaux, ma moto est rayée... » Il s'adressait de toute évidence à Graham, cherchant réconfort, mais ne le voyait pas, le regard fixé sur sa bécane qui était couchée à côté de lui et désormais conscient que cette cascade lui avait donné une bonne minute d'avance sur ses compagnons, ayant coupé à travers une partie de l'entrée du parc façon Michael Bay. Par chance, sa chute n'avait fait aucun bruit, le cliquetis de la tôle froissée ayant été tué par sa mutation. Ce qui était plutôt un bon point étant donné qu'ils avaient pour but de rentrer et sortir de l'Institut entiers et de préférence sans éveiller les soupçons des habitants de l'établissement. Pourtant, Ørvind était inquiet que leurs plans soient rapidement contrecarrés si le professeur Xavier les détectait par un coup de malchance, et encore plus si entre le coup de fil de Marian et leur départ du QG de la Confrérie une nouvelle recrue avec une sorte de radar génétique ou de super-sens s'était incrusté dans l'équipe adverse.
Redressant sa moto avant de la planquer sommairement dans un buisson, Ørvind s'agenouilla un instant pour vérifier rapidement que personne n'avait remarqué leur arrivée, satisfait de voir toutes les lumières éteintes et pas la trace d'âme qui vive près du portail. Patientant désormais, partagé entre la furieuse envie de la jouer espion anglais pour impressionner Graham et ressortir avec Niall sur les épaules en courant comme dans les cartoons de son enfance, Vind sortit son téléphone et fit défiler la liste des contacts, prêt a envoyer un message à Marian dès que son amant et un éventuel autre mutant les rejoindrait.
Infos de jeu:
Est le bienvenu tout X-Men un minimum soucieux à l'idée que le groupe de Magneto s'invite ainsi dans l'Institut et à tout Confrériste désireux de récupérer un membre de l'équipe égaré
Pas d'ordre de passage, faites-vous plaisir avec les dés et n'hésitez pas à faire court pour que ça aille vite
(1600 mots, moi ? oups, pardon, vais faire attention pour la prochaine réponse :uhu:)
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 6 Mai - 21:31
You'd better be on your toes
Confrérie VS X-Men; Institut Xavier
Dans sa chambre éclairée d'une petite lampe de chevet tamisée, Marian fait les cent pas. La pièce est étrangement bien rangée et la jeune femme est habillée, chaussée, et son petit sac en bandoulière dans lequel il se cache bien plus de choses qu'on peut le penser. Son téléphone dans la main de son bras mobile, elle consulte son compte bancaire en ligne avant de mettre l'appareil dans la poche arrière de son jean. « Le chèque pour la voiture vient d'être encaissé, » souffle la brune à l'attention de Zain, assit sur le bord du lit. C'est une belle somme d'argent qui s'ajoute aux économies déjà conséquentes de la mutante, mais cela lui pince le coeur. Elle possède cette voiture depuis dix ans et s'en séparer lui fait mal. Mais il faut savoir être prévenant et de toutes façons, elle n'aurait laissé personne d'autre la conduire. Vega et Cortez sont absents, confiés à une amie pour la semaine sous prétexte de vacances. D'un point de vue technique, Marian est prête pour ce soir. Pourtant, le stress commence lentement à la submerger. Elle tente de se rassoir à côté de Zain, mais fini par se relever bien vite pour à nouveau faire les cents pas. « Calme toi, veux tu, » lui adresse son petit ami à qui la brune répond d'un petit sourire d'excuse. Il a raison, être sur les nerfs de la sorte n'aidera en rien, mais c'est plus fort qu'elle.
« Je vais faire ma ronde, je t'envoie un message quand tu peux sortir, » lance Marian avant d'embrasser brièvement l'homme et de quitter la pièce. Une fois dans le couloir, la mutante soupire et passe une main dans ses cheveux ondulés. Des rondes, elle en fait régulièrement. Pour s'assurer que les élèves sont bien en train de dormir, pour vérifier que tout va bien. Le bruit de ses doc's étouffé par la moquette, Marian parcourt les couloirs de l'école, la boule au ventre. Elle remonte jusque dans sa gorge, lui coupe la respiration, alors que les doigts de sa mains droite effleurent le bois de la rampe d'escalier du hall. Elle serre sa main sur la rambarde en regardant autour d'elle. Il est difficile de se dire qu'elle arpente les lieux pour la dernière fois. Mais il est encore plus difficile de se dire qu'en dessous de toute cette décoration, ces apparences chaleureuses et accueillantes, un mutant est enfermé au sous-sol depuis des heures, des jours. Cette pensée assombrit, aux yeux de Marian, toute l'affection qu'elle porte à ces lieux qu'elle habite depuis quinze ans.
Au bout d'une vingtaine de minutes, Marian n'a croisé personne dans les couloirs, quelque soit l'étage, et elle termine sa surveillance par la cuisine. Déserte. Il faut bien l'avouer, ça soulage beaucoup la jeune femme. Au fond d'elle, même si l'espoir est mince, Marian espère que tout se déroulera... Sans accroc. Après tout, Charles est en déplacement et la seule autre télépathe de l'école est disparue depuis longtemps. Si ils sont assez discret, ils auront une chance de ne pas se faire repérer. Une idée vient à la mutante, et elle sort dans le jardin par la porte de la cuisine. Il commence à faire bon en ce mois de mars, et il n'est pas impossible que des élèves soient sortit dans le parc de l'école pour s'amuser... Ou se bécoter. Encore une fois, Marian est soulagée de ne rencontrer personne. Ses pas crissent sur le gravier alors qu'elle fait le tour du manoir pour aller vers l'entrée principale. L'absence de la Mini sur le parking l'interpelle, par habitude, avant qu'elle ne se souvienne l'avoir vendue. C'est au final un moyen de l'aider à tourner la page sur la moitié de sa vie, de changer.
Lors de sa conversation téléphonique avec Ørvind qu'elle a prévenu de la détention de leur ami commun, ils ont convenu d'un petit signal pour que Marian indique que la voie est libre. Un peu romanesque, un peu cinématographique, mais l'idée charmante a plut aux deux. Alors comme prévu, la brune grimpe les marches du perrons. La grande porte d'entrée en bois massif se dresse devant elle, mais elle se dirige vers la fenêtre de droite la plus proche. D'une main elle ouvre son sac et en sort une bougie qu'elle dépose sur le rebord de la fenêtre. En achetant des cigarettes pour Niall, elle a prit plusieurs briquets et en a gardé un, avec une photo de chien dessus. Cela lui tire un petit sourire amusé alors qu'elle allume la mèche. La mutante reste quelques secondes, pour vérifier que le petit vent ne risque pas d'éteindre la flamme, et refait volte-face pour s'installer sur les marches du perron. Son téléphone revient entre ses doigts et elle envoie le message comme prévu à son petit ami.
Z ♥ (+1 (914) 247 - 6356)
Le 16/03/2016 à 22:53
J'ai installé la bougie, pas un chat dans les environs. Tu peux venir.
Fais attention quand même.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 6 Mai - 23:46
You'd better be on your toes
Depuis quelques temps, l'institut était bien calme et l'absence de Kaytlin commençait à se faire ressentir dans son cœur. Pourtant, il n'était pas rare qu'il soit allé taper plusieurs fois à sa porte pour aller lui raconter les dernières aventures qu'il avait lu. À sa manière bien sûr, c'est-à-dire en extrapolant le tout et en donnant un côté exagéré au récit. C'est ce qu'il venait de faire d'ailleurs et, une fois de plus, il n'y avait pas eu de réponses. Soupirant discrètement, il n'avait plus qu'à reprendre ses cents pas dans les couloirs. Des couloirs vides, quelques élèves traînant par-ci, par-là sans aucun danger puisqu'il ne faisait que voyager entre la cuisine, le salon ou bien leurs chambres. Chambre, voilà quelque chose où il aimerait bien pouvoir aller. Pouvoir se prélasser dans sa couette et dormir sans avoir à s'inquiéter de l'extérieur et de quoi que ce soit qui pourrait le surprendre en pleine nuit. Mais, la dernière nuit sereine qu'il a réussi à passer datait de quelques semaines maintenant. Depuis que sa décision avait été prise et qu'il savait ce qu'était réellement le Registration Act. Cependant, la chambre n'était pas son lieu actuel mais plutôt, les couloirs de l'institut. Il y errait comme un fantôme hantant une maison afin de dénicher la moindre chose suspecte et étrange qui pouvait se passer. Peut-être que ses yeux de dragons ne lui permettait pas de voir comme un humain normal mais au moins, il pouvait discerner les formes et leurs auras, les alliées ayant une couleur différentes des ennemis ou bien du simple citoyen ou du mutant. Tout dépendait de leurs intentions à l'instant T. Lorsqu'il avait entendu du bruit, un reflex aussi simple comme un bonjour avait été d'aller voir de quoi il s'agissait. Il ne s'attendait pas vraiment à voir Marian à cette heure-ci et seule. Ce n'était pas dans ses habitudes de ce mêler de ses affaires mais cette fois-ci, son instinct lui disait d'y mettre tout de même son museau car quelque chose n'allait pas.
Quittant alors son poste pour voir ce qu'elle faisait, il ne savait pas vraiment comment s'y prendre pour faire une entrée à peu prêt discrète sans crainte de la surprendre. De plus, il n'y avait personne d'autre hormis elle alors, il ne pouvait pas trouver le moyen de s'excuser en prétextant qu'il suivait quelqu'un d'autre. C'est dans ce genre de situation qu'il regrettait amèrement que les élèves ne fassent pas le mur ou quelque chose dans ce genre. Jusqu'à ce que, finalement, il se décide à prendre la parole pour signaler sa présence.
-Marian, pourquoi toi être là aussi tard ? Quelque chose pas aller ?
C'était un peu naïf comme question mais, il ne fallait pas en vouloir à Shadow. Tout ne lui était pas dit et puis, il n'était pas au courant pour le mutant enfermé entre les murs de cette école. Alors de ce fait, c'était pour cette raison qu'il ne s'inquiétait pas plus que ça. Pour lui, elle voulait simplement prendre l'air parce qu'il y avait un petit souci passager, non pas parce qu'elle voulait fuguer où quoi que ce soit. Car s'il apprenait qu'elle voulait lui faire faux-bonds pour l'ennemi, il y avait de grande chance qu'il soit furieux.
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 7 Mai - 12:51
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
Je filais dans la nuit, au volant de ma nouvelle voiture. Elle sentait encore le neuf d'ailleurs. J'aurais pus m'en vouloir de ne pas avoir prit Marilyn avec moi, mais le but était justement de lui éviter tout tracas. Je tenais bien trop à cette voiture que pour l'exposer ainsi. Et puis, elle n'avait que deux places, pas évident quand on repartait plus chargé qu'on arrivait...
J'avais donc tout naturellement fait l'acquisition d'une nouvelle voiture -sous un faux nom bien sur, manquerait plus que les X-Men me retrouvent après ça. Mes doigts se serrèrent un peu plus sur le volant. Ces enfoirés avaient kidnappés et séquestrés mon meilleur ami. Et ils étaient sensé être les gentils irréprochables de l'histoire ! Je me demandais bien comment ils justifiaient un tel acte. S'en était à se demander pourquoi Zain s'était-il réfugié là-bas...
Alors que j'approchais de l'institut, je levais légèrement le pied, faisant un peu ralentir ma toute nouvelle Bentley Continental GT Speed Convertible, baptisée Glory pour l'occasion. Ma main gauche lâcha le volant et je m'accoudais à la portière, caressant du bout de doigts la carrosserie violette flambant neuve. Oui bon, ce n'était pas la couleur la plus discrète du monde, mais j'adorais cette couleur. Et puis, comme ça on aurait plus facile à la retrouver. J'avais crus entendre que les X-Men avaient une sacré collection de voiture, eux aussi.
Un autre bruit de moteur ne tarda pas à attirer mon attention et je jetais un coup d’œil dans le rétroviseur, priant pour qu'il ne s'agisse pas d'un de ces ploucs en tenue jaune qui avait décidé de faire une balade nocturne. Je fus rassuré en reconnaissant la moto de mon amant, et le laissa donc se mettre à ma hauteur, un sourire étirant déjà mes lèvres. Sa présence calmant irrévocablement une partie de la colère et de l'angoisse qui m'habitait.
« J'adore quand tu joues la discrétion ! Au fait, tu sais ce qu'on dit sur les hommes qui ont de grosses voitures ?! »
Je ris de concert avec le norvégien. Ça faisait du bien. Je me sentais déjà moins tendus. Il n'y avait que lui et Niall pour me mettre en confiance et à l'aise dans ce genre de situations.
« Arrête, fais pas comme si tu savais pas ce qu'il en était ! »
Je haussais un sourcil évocateur, remettant mes deux mains sur le volant. Mon regard se fit plus dur cependant lorsque je notais qu'il tripotait son téléphone. Qui envoyait des messages quand il était lancé à pleine vitesse EN MOTO ? J'allais lui faire savoir ce que j'en pensais quand il perdit l'équilibre et qu'il fut littéralement catapultés vers les arbres, dont il passa au travers sans plus de procès. La bouche ouverte en un cri muet, je me forçais de me rappeler que mon amant était intangible, qu'il faisait ce genre de truc tout le temps, qu'il ne risquait rien.
C'est à contre cœur que je ralentis en entrant dans le domaine, me forçant à arriver à une vitesse ou le moteur ne faisait pas trop de bruit. J’éteignis également les phares pour ne pas attirer l'attention. Une main sur le volant, l'autre farfouillait déjà dans ma poche pour attraper Bettie, mon téléphone, le regard scrutant les bosquets avec attention, à la recheche de mon partenaire.
VIND (+1 (917) 555 - 0216)
Le 18/03/2016 à 22:54
Tout vas bien ? Rien de cassé ?
Je te ramasse quelque part ?
Vind ?
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Invité Invité
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 7 Mai - 13:56
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
Brotherhood ξ X-Men
Cela faisait plusieurs jours maintenant. Marian avait été aussi présente que possible pour elle. Cette pièce était en train de me rendre fou. J’y tournais en rond. Je suis un homme d’extérieur. J’ai besoin de voir le ciel lorsque je lève la tête, de sentir la brise sur ma peau, la pluie mouiller mes cheveux, le soleil me taper sourdement sur la tête. Les espaces clos me rendent nerveux. Et sur le long terme, cela fini par me bouffer. Ça me rend malade. J’ai bien essayé de marchander une sortie avec Marian mais elle a refusé. Je comprends pourquoi. Cela aurait pu lui apporter de sérieux ennuis. Je n’ai qu’à prendre mon mal en patience.
C’est pour ce soir. Je le sais. Marian m’a prévenu, m’a mis au courant. La Confrérie va venir me chercher. Je passe mes mains dans mes cheveux. Je sens ma gorge se nouer par l’angoisse. Je n’ai aucune envie de les voir se mettre en danger pour moi. Après tout, nous sommes à l’Institut Xavier. Ce n’est pas comme si cela s’avérait être une mission de sauvetage normale. Il y a des risques… Beaucoup de risques. La brune ne m’a pas donné plus de détail mais je pense pouvoir affirmer que, malgré ses tendances pacifistes, Graham sera là. Je ne pense que Vind aussi. Cela me semblerait logique que notre intangible ancien X-Men soit de la partie. Il connait les lieux et peut rentrer même face à une porte close.
Mais c’est plus fort que moi. Je m’en voudrais longtemps si l’un d’entre eux était blessé par ma faute. Blessé, ou pire. La boule dans ma gorge se resserre. Je me penche en avant et pose une main sur l’un des quatre murs qui m’enferme. Oh merde. Je me sens mal. Rien que cette idée me donne le vertige, m’emplit de culpabilité. J’aurais bien finit par trouver une sortie seul. Et au pire, ils ne m’auraient pas gardé ici pendant des mois et des mois n’est-ce pas ?
Tout ce qu’il va se passer ce soir, ce sera ma faute. Je ne peux qu’espérer qu’ils aient un minimum gardé la tête froide te qu’ils ont un plan d’action. Je me redresse et je reprends ma ronde infernale, marchant le long des murs, la nervosité plus que présente. Au fil des jours, la population mutante de l’école m’a de moins en moins dérangée. Je peux toujours les discerner, un amas de bourdonnements tous différents, mais physiquement, je me sens moins mal.
Je lève la tête et j’observe le plafond éclairé par la lumière artificielle. Je ne tiens plus. Si la mission de sauvetage de ce soir doit être un échec, je ne donne pas cher de ma santé mentale. J’ai besoin d’air frais. Ce sous-sol m’oppresse. Mes mains tremblantes vont chercher le paquet de cigarettes que Marian m’a amené. Je sors l’un des bâtonnets puis mon briquet. Je coince la cigarette entre mes lèvres et presque fébrilement, je l’allume.
La fumée remplit mes poumons. Je la retiens un moment avant de l’expirer. J’observe les volutes s’élever dans l’air. Mes mains tremblent toujours. Je ne sais pas si c’est l’appréhension, le manque de nicotine ou le besoin d’air frais. Sans doute tout cela à la fois. J’observe la porte. Foutue porte de merde. Marian n’a pas voulu me donner son code pour que je prenne de l’avance. Trop risqué d’après elle. Elle n’aime pas l’idée de me savoir seul au milieu des couloirs. Alors je ne peux qu’attendre qu’ils arrivent. Ma main libre repasse dans mes cheveux, les agrippant au passage. Je déteste être impuissant. Devoir attendre que les choses se fassent, qu’elles arrivent d’elles-même, être dépendant d’autrui sans pouvoir m’impliquer. Surtout que tout cela est de ma faute. Je m’adosse à un mur et je tire nerveusement sur ma cigarette. Putain… Tout ce qui va se passer cette nuit… Ce sera de ma faute…
Poor E. Sirius X-Men - STAFF
Date d'inscription : 20/11/2015 Messages : 273 Multicomptes : Felicia & Gabrielle & Peter Fl Dollars : 1938 Avatar : Evan Rachel "Hot" Wood Age : 128 ans Surnom : Poo ou PES Nom de code : Simonia Localisation : New York, ou quelques parts par là Pouvoir : Régénération Cellulaire Métier : Professeur d'histoire à l'Institut Race : Mutante
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 7 Mai - 16:41
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
Poor Vs la Confrérie ou presque
Il y a des journées qui commencent bien et qui finissent mal, parfois c'est carrément l'inverse, ou alors elles sont toutes pourries, ou au contraire extrêmement bénéfique. Je ne savais pas encore comment classer cette journée. Je sentais que quelques choses était sur le point d'arriver, une sorte de pressentiment, quelques choses dans ce goût sans pour autant arriver à décrire ce que je ressentais exactement. C'était bizarre, étrange, presque malsain. Non, cette dernière sensation était présente à cause de cette nuit de folie que je venais de passer. Enfin, pouvait-on parler de nuit ? Non, parce que je n'avais tout simplement pas dormi une seule minute, trop prise dans un débat solennel avec un bel étalon. Cela n'avait pas été un débat verbal, croyez-moi, quoique, par moment cela avait bien du l'être, je le pense, j'en suis même certaine, mais disons que la conversation se résumait à très peu de mots, et quelques gémissements à la sauce Bucky et le haricot géant. Comment ça, vous ne connaissez pas ce classique de la littérature hongroise ? C'est dommage, vous ratez quelques choses, je vous assure. Bref, mes appartements à l'Institut étaient dans un désordre assez improbable, mais, j'avais testé la solidité de mal de meubles, en brisant un ou deux par mégarde bien entendu. Je ne vois ce que cela pourrait être d'autres après tout. Les débats peuvent être violents parfois, plus qu'on ne s'y attends, bien plus même devrais-je dire. Mais si cette nuit, je n'ai pas dormi et que je me suis amusée, cette journée a été bien ennuyeuse, un peu trop. J'ai donné quelques cours avec toujours cette envie de leur apprendre, mais en dehors de cela, le reste a été bien monotone, pourtant, j'ai cette sensation là que quelques choses se prépare. J'aimerais être télépathe comme Charles parfois pour balayer de mon esprit les esprits se trouvant dans l'Institut, mais je n'ai pas cette possibilité, cette carte ne fait pas partie de mon jeu. Je me dis donc que ce n'est rien, qu'une pensée comme une autre que j'ai parfois, comme lorsque Sif était arrivé sur terre. Cela voudrait-il dire qu'un asgardien va arriver ? Non, sans doute que non, mais peut être qu'un incident va se produire, qu'un élève pourrait perdre le contrôle à cause d'un mauvais rêve ou quelques choses dans le genre. Je reste donc dans mes appartements, à regarder un film s'apparentant à je ne sais trop quoi. Un psy semble coucher avec une de ces patientes, une méthode dangereuse semble-t-il, mais dont je n'ai pas honte. Ce n'est pas comme si j'avais une addiction au sexe avec un extraterrestre, ou quelques choses qui s'y rapporte. Enfin, ce n'est que le commencement. Bref, je regarde ce film, il est intéressant, pourtant, je ne le suis qu'à moitié. Je regarde par la fenêtre, comme si un rayon lumineux pouvait descendre du ciel pour nous apporter quelques choses de plus palpitant. Mais rien ne semblait arriver. J'ouvrais alors la fenêtre, pour allumer une cigarette, pour ne pas trop enfumer mes appartements. J'aimais bien ce petit rituel, cette sensation qui me prenait à la gorge quelques instants. Mais cette clope fut trop vite terminée. Je regardais l'heure. Je n'avais pas envie de dormir alors que pourtant, la nuit précédente avait été ici même plus que torride. Un sourire s'afficha alors sur mon visage. Et si j'allais rendre une petite visite à notre ami Niall ? Oui, cela me semble être une bonne idée, alors, vêtue d'un leggings noir et d'un petit débardeur rouge, je me rends dans la pièce où il se trouve. Peu de monde est au courant de qui se trouve là, tout le monde pense que c'est juste une pièce inoccupée, mais ce n'est clairement pas le cas. Je me surprends toutefois à avoir embarquée mes clopes et mon briquet avec moi, comme si j'allais lui offrir un petit bâtonnet rempli de nicotine en guise de trêve. Je pourrais le faire, le pauvre est enfermé dans ces murs depuis déjà un petit moment, mais je n'ai pas l'intention de le laisser filer, pas encore. J'arrive donc au niveau de la pièce sans avoir croisée personne, je compose le code pour entrer dans la pièce.
Fiche codée par NyxBanana
Invité Invité
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 7 Mai - 21:00
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
BROTHERHOOD Ξ X-MEN
« Calme toi, veux-tu, » C'est tout ce qu'il était capable de dire pour la bonne et simple raison qu'il ne savait pas quoi dire d'autre. Zain était sans doute aussi stressé qu'elle, mais il évitait de le montrer, le jeu et la comédie, voilà ce qui l'animait plus que tout finalement. Il n'avait pas à transmettre son stress. Il n'avait rien à montrer, car sinon, Marian deviendrait hystérique et il ne manquait plus que cela. Mais c’est dans un baiser rapide, presque volé qu’elle sort de la chambre, prétextant allez faire une ronde, Zee sait très bien ce que cette nuit va être. Celle où enfin, il va pouvoir partir d’ici, avec Niall caché quelque part dans l’institut. Si Zee ne l’avait pas vue durant la période où ils étaient tous les deux coincés ici. Mais, il était comme tout le monde, inquiet de la tournure des évènements à venir. Il n’avait que son don pour venir à bout des méchants et autant dire que sans grande concentration et sans grande imagination, il n’arriverait à rien, c’était toujours le risque du métier.
De noir vêtu, il sort un bonnet de son sac, l’ajustant sur ses cheveux ébène, sortir de cette chambre était compliqué comme toujours. Et croiser d’autres mutants à l’institut n’était pas des plus faciles. Bien au contraire, Zain savait qu’il n’avait pas à être vu avec Marian, ça la mettrait en danger plus qu’elle ne l’était déjà avec les forces de la RA aux trousses de sa petite amie. Il soupire en observant ses cernes dans le miroir. Il vit depuis des mois en décalés, il vit depuis tellement de temps sans voir personne que Marian. Revoir des gens ? Vind et Graham ? Raven ? Il ne savait pas comment il allait réagir à la nouvelle vie en société. Il ne savait pas, il avait peur de quitter son cocon, celui qu’il s’était tissé ici, ou encore avec cette mini jaune qu’elle avait vendu. Il tape du poing dans le mur. La douleur est vivifiante. Presque salvatrice. Il n’aurait pas dû la laisser seule, il aurait dû aller avec elle, si jamais elle tombait sur quelqu’un ici qui ne l’aimait pas. Finalement, son portable vivre dans la poche de son jeans. Il le sort pour y voir les deux messages de cette femme brune.
Mary ♥ (+1 (914) 555 - 5972)
Le 16/03/2016 à 22:53
J'ai installé la bougie, pas un chat dans les environs. Tu peux venir.
Fais attention quand même.
J'arrive, toi fait attention. Si je croisse quelqu'un je l'enferme dans un placard sans le tuer, promis.
code by NyxBanana & Astealeaf
Le Perkins enfila une écharpe pour cacher le bas de son visage, le rendre plus méconnaissable, bien qu’il vivait ici depuis au moins deux mois. Mais personne sauf une mutante blonde ne l’avait trouvé ici, sans lui chercher les ennuis. Il soupire et claque la porte, se faisant le plus discret dans les couloirs qu’il connaissait par cœur, il devait la rejoindre sur le perron, mais n’y arriverait surement pas sans croiser quelqu’un. Mais tout semblait désert, Zee regarde au coin d’un mur appuyer contre ce dernier avant de descendre les dernières marches, il entend une voix vers le perron. « -Marian, pourquoi toi être là aussi tard ? Quelque chose pas aller ? » Il se raidit, on dirait qu’un enfant parle, surement un jeune mutant, que pourrait-il craindre. Près, tout prêt, il avale difficilement, ce n’est pas le moment de se faire voir, par personne. Pas de temps pour l’improvisation.
Il sait qu’il ne devrait pas, mais il a peur que cette personne ne sabote tout. Qu’il lui fasse du mal, alors doucement, il se faufile et s’appuie contre la porte. Regardant le jeune homme et sa petite amie sur le perron. Il se prépare presque à effacer la mémoire de ce jeune homme, au cas où il le reconnaitrait. S’il voyait qu’il était le criminel qu’on cherchait pour avoir trucidé les yeux d’un flic, et rendu amnésique l’autre. Il parle. Doucement, s’approchant de Marian, posant une main sur son épaule sans se soucier de Shadow. « Tu m’attendais ?! C’est gentil. » De toute façon, il pourrait l’attendre lui. Il adresse un petit sourire en coin au jeune homme. L’air de dire, qu’il ferait mieux de les laisser, ses idées en pagailles dans le crâne pour lui chambouler la mémoire si besoin.
electric bird.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Lun 9 Mai - 23:55
FIGHT & FRIENDSHIP
— brotherhood vs x-men —
Son souffle s'étouffa contre le métal de la grille, aux aguets, tendu tant que le signe d'une voie libre ne serait pas donné. Le regard passant toujours de gauche à droite pour s'assurer que son arrivée quelque peu particulière n'ai pas été remarquée, Ørvind laissa courir ses doigts sur la coque du téléphone, prêt à envoyer le message à Marian quand soudain ses prunelles furent attirés par une douce lumière, petite et chaleureuse, se dévoilant sur le rebord d'une fenêtre de l'entrée de l'Institut. Immédiatement, cette vision offrit du baume au cœur du norvégien. D'abord parce que son ancienne élève et lui étaient définitivement en accord sur bon nombre de choses comme se la jouer espions du dimanche plutôt que d'utiliser les moyens de communications du vingt-et-unième siècle leur garantissant pourtant discrétion et sécurité. Durant la réunion, il avait été dépité de voir que certaines de ses idées — certes, peut utiles, il le savait au fond — furent repoussées sans ménagement, parfois même avec des sourcils s'arquant sous l'incompréhension. Alors, une bougie posée près de la grande porte comme premier signal pour cette mission, c'était un heureux instant pour l'enfant qui dormait encore en lui. L'odeur de leur coordination, de leur mêmes désirs d'évasion s'agitaient en même temps que l'oscillement de cette lueur à laquelle il adressa un sourire en coin, rassuré. Le norvégien perçut aussi que les images du perron sous lequel se trouvait désormais Marian lui apparurent très nettes. Trop nettes. Avec, une pointe d'un sentiment étrange. Serait-ce de la nostalgie ? Aussitôt, il balaya cette pensée de sa tête et s'éloigna légèrement de son poste d'observation quand son téléphone vibra sous un message envoyé par son amant auquel il se dépêcha de répondre, les lèvres pincées sur un rictus amusé et l'ouïe toujours tendue.
GRAHAM (+1 (917) 644 - 4755)
Le 18/03/2016 à 22:54
Tout vas bien ? Rien de cassé ?
Je te ramasse quelque part ?
Vind ?
Tout va bien
la voie est libre, tu peux venir
je crois que je me suis blessé à la hanche, tu pourras véri
code by NyxBanana & Astealeaf
Il eut un sursaut d'inquiétude en entendant quelques grincements de gravier avant de se rendre compte qu'il s'agissait certainement de Graham, le message apparaissant malheureusement comme étant envoyé avant qu'il ait pu l'effacer. Tant pis, il avait de toute façon prévu de rentrer avec une blessure de guerre pour l’agiter devant Asper au nom de son amitié et loyauté envers Niall, il suffisait juste à présent qu'il se blesse pile à la hanche pour que ça colle et qu'il reçoive en bonus les soins de son amant. Après tout, Ørvind ne se lançait jamais dans une mission s'il ne pouvait pas en tirer un maximum d'avantages.
Se lançant vers le bruit qu'il avait repéré à quelques mètres de lui, il retrouva le technopathe et apparu avec un air boudeur. « Ma moto est rayée, souffla-t-il en s'approchant de Graham, faisant passer cette info comme plus importante que le reste, et j'aime bien ta nouvelle voiture. En espérant qu'on ai pas à tâcher les sièges de sang ce soir. » Il se mordit l'intérieur de la joue immédiatement, regrettant ses paroles, mesurant qu'elles étaient peu rassurantes et fit un signe maladroit d'excuses. « La voie est libre, c'est par là... » Ils avaient construit le plan certes à la hâte mais avec suffisamment de préparation pour savoir où passer, quel endroit était visible depuis quel point et Ørvind s'était montré très insistant quand au fait d'éviter un maximum de dire à haute-voix leur chemin, un mutant avec de l'hyperacousie était à l'époque avec lui à l'Institut et il se remémorait quelques ennuis rencontrés à cause de ce foutu curieux écoutant aux portes. Il n'avait pas la moindre idée si celui-ci était toujours présent, mais par prudence il fallait le prendre en compte. Tournant ses pas pour s'éloigner de l'endroit où leurs moyen de locomotion les attendraient sagement, Ørvind sut pertinemment que tout cela, s'avancer avec calme, un plan et des étapes en tête, les sens aux aguets et leurs mutations comme précieuses alliées, n'était pas inconnu aux deux confréristes, il appréciait même énormément de partager cet instant avec l'homme qu'il commençait — il le savait et n'en était plus ennuyé — à aimer davantage l'existence que ce qu'il ne lui était autorisé dans l'accord silencieux qu'ils avaient passé entre eux. En revanche, cette fois-ci, il y avait la valeur colère et inquiétude pour un ami qui entrait en compte,une nouveauté qu'il ignorait comment gérer et pour laquelle il adressa un sourire qui se voulut rassurant à Graham, imaginant bien qu'il devait être tendu à l'idée que l'écossais pourrissait dans une cellule. De son côté, il avait confiance en Niall et se doutait bien que l'homme s'accommodait de sa situation passagère, la vie en rue l'ayant forgé et endurci, mais si il y avait une seule trace de sang sur son visage, des traces de violence sur ce mutant qu'il appréciait, le norvégien n'était pas certain de s'en tenir au plan de base qui était de récupérer leur collègue et de repartir sans chercher querelles. Ce pourquoi il avait pris soin de cacher dans sa veste quelques poisons et micro armes électriques et chimiques. Pour l'amitié de Niall.
Le bruit de leurs pas fut étouffé par l'herbe qu'ils traversaient désormais dans le plus grand silence après être passé au travers d'un muret de briques — il aurait aimé l'escaladé pour la forme mais il était inutile de prendre le risque de se casser une cheville quand on peut faire plus simple — et ils venaient de quitter les derniers arbres du parc laissés désormais derrière eux, s'approchant de l'arrière du bâtiment. Le revoir, distinguer de plus en plus les détails de cette silhouette et descendre ces escaliers de pierre ne fit pas plaisir à Ørvind et il accueilli cette sensation avec une grimace tandis qu'ils parvinrent à leur objectif, non sans avoir longé un deuxième muret en se tenant accroupi et se trouvant désormais dans un angle sombre où se situait une plaque couverte de mousse sous leurs pieds. Ils pourraient passer à travers tout simplement pour atteindre les sous-sols, mais il était préférable de déjà ouvrir cette porte de sortie dans le cas d'un départ agité et dans l'urgence. Soupirant, Vind attrapa la poignée rouillée et tira de toutes ses forces.
Que se passe-t-il ?:
Pile : La plaque se retire facilement et dévoile une échelle s'enfonçant dans un conduit sombre, aucun bruit n'a pu être entendu Face : La plaque résiste et ils vont devoir passer par l'option B, une porte sécurisée électroniquement quelques mètres plus loin.
Stan Lee STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 776 Dollars : 5412
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Lun 9 Mai - 23:55
Le membre 'Ørvind Sveindsen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Pile ou Face' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Mar 10 Mai - 8:33
You'd better be on your toes
Confrérie VS X-Men; Institut Xavier
Marian fixe l'écran du téléphone dont la luminosité éclaire son visage. L'attente de la réponse de son petit ami ne dure guère plus de quelques secondes : il ne devait attendre que ça.
Z ♥ (+1 (914) 247 - 6356)
Le 16/03/2016 à 22:53
J'ai installé la bougie, pas un chat dans les environs. Tu peux venir.
Fais attention quand même.
J'arrive, toi fait attention. Si je croise quelqu'un je l'enferme dans un placard sans le tuer, promis.
code by NyxBanana & Astealeaf
La réponse fait sourire Marian malgré elle. De toutes façons, elle est certaine qu'il ne rencontrera personne dans les couloirs. C'est très calme ce soir, et Zain doit pouvoir arriver jusqu'à elle sans encombre. Non, évidemment, il faut que les problèmes tombent sur Marian, mais vu la situation, ça vaut peut-être mieux après tout.
« Marian, pourquoi toi être là aussi tard ? Quelque chose pas aller ? »
Ne s'attendant pas à une voix et encore moins à celle-ci, Marian déjà à fleur de nerfs, sursaute sans délicatesse. Sa main libre se pose sur sa poitrine alors qu'elle se tourne vers le nouvel arrivant, et elle se relève pour lui faire face, son téléphone toujours en main pour guetter un signe de Vind. « Blacky ! Tu m'as foutu une de ces trouilles ! » souffle-t-elle en regardant Shadow, un petit sourire malgré tout. Marian sourit tout le temps après tout.
Ses iris noisettes examinent Shadow un instant. D'abord, elle voit son vieil ami, déjà là à son arrivée à l'école quinze ans auparavant, et avec qui elle avait tout de suite sympathisé. Sa poitrine se compresse à cette pensée alors que l'autre hémisphère de son cerveau évalue la menace potentielle. Penser à son vieil amie de la sorte brise le coeur de la mutante, mais en l'état des choses et sachant que la Confrérie ne va pas tarder, c'est plus que nécessaire. Et ce soir, un mutant pouvant se transformer en dragon qui crache représente une grande menace. « Je n'arrivais pas à dormir, » dis Marian, sans mentir pour autant au final. « Tout vas bien, ne t'en fais pas. » Cette fois en revanche, c'est un mensonge, mais accompagné d'un sourire, peut être que Shadow va y croire. Qui sait. La mutante n'as guère le temps de se justifier plus que ça, car elle sursaute à nouveau en sentant une main sur son épaule. Heureusement qu'elle n'est pas cardiaque. « Tu m’attendais ?! C’est gentil. »
A cet instant, Marian est à la fois soulagée de pouvoir plonger son regard dans celui de Zain, mais aussi inquiète que Shadow puisse éventuellement le reconnaître. A la limite, si ça arrive, ils pourraient se servir de ça comme une diversion pendant que... Bonne question d'ailleurs. Marian ne sait pas avec qui Vind vient ce soir, mais peut-être auront-ils besoin d'aide au sous-sol, avec le code, la sécurité, tout ça. Bon, chaque chose en son temps.
« Oui, tu en as mis du temps... » réponds Marian à l'attention de Zain avec un petit sourire avant de se tourner vers son collègue mutant. Shadow connait sa situation familiale, elle ne peut même pas s'inventer un cousin ou un frère. Autant la jouer à demi-franche dans ce cas là. « Euh, Blacky, je te présente mon petit ami, Han... » Faut vraiment qu'elle arrête de regarder Star Wars. « Han, voici un ami et collègue, Shadow. » Marian fait les présentations comme si de rien n'était alors qu'au fond d'elle, son coeur bat la chamade devant l'ampleur de la situation. Sa main libre vient chercher celle de Zain, comme pour affirmer ses dires envers Shadow, mais surtout car la mutante a besoin de la chaleur rassurante de son petit ami pour s'apaiser un peu.
Elle essaie de penser à une solution pour se débarrasser de Shadow mais d'un autre côté, cela voudrait dire qu'il risquerait de tomber sur les Confréristes en approche -du moins, Marian l'espère, priant pour qu'ils n'aient pas eu un soucis sur la route. Alors peut-être que garder Shadow en visuel est plus judicieux pour l'instant. Au pire, vu l'accoutrement de Zain, il ne risque pas de le reconnaître. Enfin, à nouveau, Marian l'espère.
« Shadow tient une libairie à New York, » annonce-t-elle à Zain, comme si elle faisait la conversation le plus naturellement du monde. « On devrait y passer un jour, même si au milieu de ses livres, il ressemble plus à Smaug dans une salle d'Erebor : inaccessible. » Marian accompagne la métaphore d'un sourire amusé, qui ne cache qu'une seule chose : la prière que son petit ami ai compris que la référence fait écho à la mutation du brun en face d'eux et qu'il comprenne à qui ils ont affaire.
Ce soir, Marian mise beaucoup de choses sur l'espoir et les prières. Ces dernières vont également à Niall, qu'elle espère pas trop impatient et inquiet au sous-sol.
Invité Invité
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Mar 10 Mai - 22:08
You'd better be on your toes
Arriver comme un cheveux sur la soupe, ce serait un très bonne expression pour désigner Shadow à l'heure actuelle. Il ne fallait pas lui en vouloir au dragonnet, il s'ennuyait profondément dans ces couloirs qu'il connaissait par cœur alors, aller voir une amie pouvait lui faire du bien et lui permettait aussi de prendre l'air frais par la même occasion. Cela dit, est-ce que c'était du bon ou du mauvais côté de l'expression. Les X-Mens semblaient tellement endormis que si l'on venait leur dérober quelque chose sous le nez, ils n'y verraient du tout. Et c'était le brun que l'on traite de naïf, chacun sa façon de voir les choses. En tout cas, même s'il rendait un service à l'institut, il aurait été bien mieux parmi ses livres à Broadway. Le calme et le silence qui demeuraient dans les couloirs étaient si … Oppressants, c'était le mot juste. Se signalant auprès de son amie, Shadow ne s'attendait pas à un tel sursaut de sa part. Sans pour autant réagir plus que ça, il avait seulement fait un pas en arrière, la regardant avec des yeux perplexes sans pour autant dire un mot. Il attendait, il pouvait se montrer très patient après tout. Et une fois que la remarque avait fini par sortir, le dragon ne pouvait faire que sa tête de faux innocent, le sourire voulant pointer le bout de son nez. Possible en effet qu'il lui ait fait peur, mais ce n'était pas volontaire. Et puis, pourquoi elle avait sursauté ainsi aussi ? À force, elle devait bien être habituée à ce que son vieil ami arrive sans prévenir. Ou alors soit là depuis longtemps sans se manifester, ce sont les deux cas les plus fréquents. Un défaut qualitatif, la discrétion est fort utile ces derniers temps. Attendant la réponse, si ses oreilles étaient celles du reptile, elles seraient dressées et attentives. Il venait d'entendre des pas non-loin, à se demander ce qu'il écoutait le plus : la réponse de Marian ou la personne ayant, elle aussi, envie de prendre l'air.
-Hmm ? Un simple bruitage à la limite du ronronnement, une réponse suffisante pour signaler qu'il n'avait pas écouter la réponse à sa question. Pas quoi ? Pas avoir euh … Écouter. Enfin si, avoir écouter mais, autre chose.
Si, bien sur que si, Shadow avait très bien écouté la réponse de Marian. Il était naïf, c'est vrai. Un peu trop même, tout comme il faisait bien trop confiance. Mais, ce n'était plus la même naïveté avec son amie. À force de la voir et la côtoyer, il savait maintenant quand est-ce qu'elle se moquait de lui par un petit mensonge et quand est-ce qu'elle ne le faisait pas par un petit indice : la teinte de son sourire n'était pas la même. Ses mots ne faisaient que cacher ses réelles pensées tandis que l'auteur du bruit avait fini par venir aux côtés de Marian. Un visage familier mais, impossible à mettre un nom ni même un lieu dessus. Alors, croisant les bras et posant sa tête contre son poing droit, Shadow s'était mit à fixer cet homme et il allait continuer de le fixer jusqu'à ce que ce visage et les circonstances pour laquelle il l'avait vu lui reviennent. Ça ne voulait pas dire pour autant qu'il n'écoutait pas Marian faire les présentations, les salutations et il en passait bien d'autre. Il ne répondait simplement pas, faisant le muet. Son regard ne balançait pas entre les deux interlocuteurs, non. Il était resté sur un seul et sur le … Petit-ami de Marian s'il avait bien entendu. Mais le mot, un petit mot, un seul mot, qui a eu l'effet d'un déclic, c'est de parler de sa librairie. De son trésor, la comparaison avec Smaug de Marian n'était pas si exagérée que ça. Sitôt avait-il entendu le mot livre qu'il avait cessé de fixer l'inconnu et qu'il était de nouveau ''connecté'' à ce que racontait la brune.
-Pas être vrai, savoir aussi quand devoir partir pour ranger rayon. Et Alan pas être gentil quand boutique pas être rangée. Tentant tout de même se défendre, ce n'était pas non plus … Bon d'accord, si, il se défendait inutilement. Pourtant, il avait très vite repris. Mais moi attendre toi toujours là-bas , pas t'avoir présenter euh … Pa … pa. Truc comme ça.
Faisant un signe de ses mains pour désigner le coup-ci, coup-ça, il avait cessé de parler de nouveau. Plus besoin de se défendre, quoi que. Sans savoir si l'instinct y était pour quelques choses mais, rester à cette porte n'était plus son envie. L'envie de faire le tour du bâtiment était présente, c'était bien pour cette raison qu'il avait fini par se dégager du mur humain que faisait Marian et son Boy Friend donc pour partir de son côté sans dire un mot de plus. Se mettant à humer l'air et tendant l'oreille, il cherchait toutes les odeurs étrangères et les sons tout aussi étrangers, simple précaution.
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Mer 11 Mai - 0:58
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
Brotherhood ξ X-Men
Mon regard se pose sur la porte. J’ajuste le sweat que Marian m’a descendu. Quelqu’un arrive. Un bourdonnement se détache du lot, se fait plus précis. Dès que j’arrive à détailler ce dernier, je copie la mutation. Qui vient me voir ? Je tire sur ma cigarette, définitivement nerveux à en mourir. Je sens ce pouvoir copié parcourir mon corps. Un long frisson me cours le long du dos. Ce n’est pas agréable, ce n’est pas une bonne nouvelles. Il ne manquait plus que cela. Moi et ma poisse légendaire… Je sens mon cœur s’accélérer. Je ne sais pas si c’est de peur ou de colère. Qu’est-ce qu’elle fait ici ? Ne pouvait-elle pas choisir un autre jour pour sa première visite à son prisonnier ?
Mon sang se glace alors que j’entends le son étouffé des bips du clavier numéroté résonner à travers la porte. Cette dernière s’ouvre lentement et je ne peux m’empêcher de mitrailler du regard la tête rousse qui entre dans ma cellule de fortune. Je serre les poings. Toujours adossé à mon mur, je la détaille en silence. Bien placée entre moi et la porte, elle s’assure ainsi que je ne tente rien pour m’échapper. Après tout, ce n’est pas comme si je pouvais réellement espérer pouvoir la mettre KO… Peut-être pourrais-je trouver un moyen de l’entraver ? Je ne voudrais pas mettre en péril la mission de mes confrères mais cela pourrait poser sérieusement problème qu’ils nous trouvent tous les deux à part de me trouver seul.
Je tire sur ma cigarette avec une certaine rage à peine contenue. Cette rouquine m’exaspère, m’énerve à le don de me mettre hors de moi. Ses airs suffisants me font systématiquement sortir de mes gonds et savoir que rien que je puisse lui faire ne pourra réellement lui faire du mal. Je déteste l’idée de me retrouver face à une personne que je ne peux pas physiquement faire souffrir pour assouvir mes pulsions égoïstes de vengeance. Et cela, elle semble l’avoir compris. Sinon son regard ne semblerait pas aussi dédaigneux à chaque fois qu’il se pose sur moi.
Je ne sais d’ailleurs toujours pas quelles informations la rousse peut bien connaître à mon sujet ? Cancer ? Mutation ? Origine ? Mon passé de sans-abris ? Mon travail de voleur ? Le fait que je bosse pour la Confrérie ? Je brûle de savoir. Mais dans toutes ces interrogations, il y a au moins une chose que je sais… C’est qu’elle ne me dira rien de tout cela. Elle se contentera de me balancé l’un de ces sourires qu’elle me faisait alors qu’elle m’avait lancé un morceau de son cerveau en plein visage et elle me dira l’un de ces fameux ‘devine’ qu’elle m’a déjà balancé. Non, je n’aurais aucune réponse d’elle. Essayer d’en avoir ne me fera que passer pour un crétin curieux et buté. Je suis peut-être effectivement un crétin curieux et buté mais je suis aussi déterminé à ne pas lui servir de divertissement.
Le silence se tresse entre nous. Je vois mal comment la convaincre de partir vite. Si elle est effectivement venue se moquer de moi, le plus simple serait peut-être que je rentre dans son jeu. Mais je suis trop fier pour ça. Je souffle la fumée de ma cigarette, la défiant silencieusement du regard. Si j’avais été Graham, j’aurais sans doute fait une remarque sur le service déplorable des femmes de chambres de l’Institut et du fait que j’aurais préféré avoir vue sur le parc. Mais je ne suis pas mon crétin de colocataire. Alors je me contente d’un regard froid.
« Il y a une question que je voulais te poser mais j’étais trop occupé à me remettre de la chute pendant que tu trainais mon corps inanimé jusqu’à ton véhicule… Ta mutation… Elle guérit vraiment tout ? » Je reporte ma cigarette à mes lèvres. A ce rythme, je vais la terminer très vite. Je sais que je m’étais interdit toute question mais celle-là, c’est plus fort que moi. C’est un besoin viscéral qui me serre les tripes et je ne peux attendre de refaire un check up médical que pour avoir ma réponse. Si ma question est plus qu’intéressée, mon ton n’en reste pas moins froid. Mon regard ne se décroche pas d’elle, je la scanne dans son entièreté. « Et tant qu’on est dans les questions et les confidences… Que veux-tu de moi ? Tu ne m’as pas habitué à me rendre visite. Cela me donne un peu le sentiment d’être le nouveau jouet dont on s’est déjà lassé. »
Un sourire légèrement sarcastique m’est monté aux lèvres mais ce n’est que du flanc. Mon cœur tambourine dans ma poitrine comme s’il voulait s’en évader et je commence à avoir du mal à ne pas laisser mon regard trainer vers la porte ouverte. Être enfermé, ce n’est pas pour moi. J’étouffe ici. Je meurs à petit feu. Cependant, cela m’a laissé un peu de temps pour m’entraîner avec ma mutation. Je me retiens de froncer les sourcils. Alors que j’essaye de me concentrer sur la mutation de la rouquine –j’oublie toujours son prénom mais, dans le fond, je n’y attache pas grande importance- il me semble que j’en perçois beaucoup plus que la dernière fois. Cependant, je n’ose pas pousser mes tests plus loin pour le moment.
Poor E. Sirius X-Men - STAFF
Date d'inscription : 20/11/2015 Messages : 273 Multicomptes : Felicia & Gabrielle & Peter Fl Dollars : 1938 Avatar : Evan Rachel "Hot" Wood Age : 128 ans Surnom : Poo ou PES Nom de code : Simonia Localisation : New York, ou quelques parts par là Pouvoir : Régénération Cellulaire Métier : Professeur d'histoire à l'Institut Race : Mutante
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Jeu 12 Mai - 15:55
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
Poor Vs la Confrérie ou presque
C'est donc ainsi que je rentre dans la pièce où est entreposé Niall Southway que j'ai ramené en morceau à l'Institut. Et qu'est ce que je vois derrière la porte ? Un Niall avec une clope au bec. Ce n'est pas normal, moi qui voulait faire preuve d'un peu de compassion en lui offrant une bâton de nicotine. Quelqu'un l'a déjà fait et ce n'est pas moi. Qui alors ? Qui est assez proche de lui pour lui faire cette faveur, parce que oui, pour moi, c'est une faveur, et il ne l'a mérite pas du tout. Il a été assez bête pour tomber dans un traquenard comme celui que je lui avais tendu, il appartient aux ennemis de la confrérie alors la cigarette, c'est un trop beau cadeau pour ce mal propre. Mais pour le moment, je ne dis rien, pas encore. J'aime voir la déception sur son visage en me voyant. J'en souris d'ailleurs, un sourire qui se veut un peu trop carnassier, mais qu'est ce que je crains contre lui ? Rien, ou presque. Je sais qu'il a sans doute copié ma mutation mais ce n'est pas vraiment un soucis. Il n'est pas heureux de me voir, en même temps, depuis que je l'avais délicatement posé ici, je n'étais pas revenue le voir, mais ce soir, j'avais eu envie de le voir, pour me moquer, gentiment de lui bien entendu. Oui, ce n'est sans doute pas comme ça que devrait agir une X-Men, mais personne ne me voit, personne ou presque ne sait qu'il est ici à part quelques unes bien entendu. Il ne faut pas le laisser mourir ce faim et de soif ce petit confrériste, n'est ce pas ? Le silence s'installe donc, je me demande ce qu'il va me dire en premier, car je sais très bien qu'il l'ouvrira avant moi. Il est bien trop curieux, c'est un vilain défaut la curiosité vous savez. Ainsi, après quelques instants d'un défi implicite du regard, il finit par parler. Il me demande alors si ma mutation guérie vraiment tout. Je ne sais pas vraiment pourquoi il me pose cette question, mais l'ayant copié, il a du s'en rendre compte, non ? Si elle ne guérissait pas tout, il serait en ce moment même dans un état larvaire, entre le légume ressemblant à une petite carotte et un poireaux. Il serait dans un fauteuil roulant parce que la chute lui avait bien brisé la colonne vertébrale. Mais visiblement, il avait bien récupéré. J'allais lui répondre mais il pose d'autres questions qui me font sourire.
" Je me disais qu'il serait peut être temps d'aller voir ce cher Niall après l'avoir emmené ici. Tu vois, je voulais faire preuve de bonté envers toi en t'offrant un peu de nicotine, parce que je sais que tu aime bien ça. Mais quelqu'un a été plus généreux que moi, avant moi. Mais puisque je suis gentille, je vais te laisser une petite cigarette juste ici. Tu en feras ce que tu veux, si tu veux te la fourrer dans le cul, ce n'est pas mon soucis, mais c'est de la bonne rassure toi. Tu devrais arrêter de loucher sur cette porte en tout cas. Je ne vais pas te laisser sortir d'ici, pas tout de suite. L'air ici est si bon dans ces sous-sols. "
Du coup, je n'ai pas répondu à sa première question. Oups, j'aurais peut être dû, mais je ne vais pas lui en dire trop. Il ne le mérite pas. Je n'ai même pas répondu à sa deuxième question sur le fait de savoir ce que je voulais de lui. Personnellement, je ne voulais rien de lui. Je sais qu'il ne voudrait pas nous rejoindre, et comme le Professeur est pour le moment absent, Niall risque d'être là pendant encore un petit moment, sauf s'il a réussit à retourner le cerveau de celui ou celle qui lui a donné ces cigarettes. Parce que oui, cela n'augure rien de bon. Quoiqu'il en soit, s'ils viennent le chercher ou s'il tente de s'échapper, il faudra me passer sur le corps et il sait très bien que ça ne sera pas chose facile, il le sait très bien.
Fiche codée par NyxBanana
Invité Invité
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Lun 16 Mai - 13:20
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
BROTHERHOOD Ξ X-MEN
Il n’avait plus à être discret plus que d’ordinaire. C’était la fin de sa captivité, la fin de son calvaire. Alors, autant faire en sorte qu’ils s’en sortent tous en un seul morceau. Même si tuer n’était plus un souci pour Zee depuis ce policier. Il fallait admettre que le garçon avec Marian n’était pas farouche à première vue. Et c’était plutôt rassurant. Même s’il ne connaissait pas ses plans à l’avance, il savait que l’interruption d’une personne n’était pas prévue et que ça pourrait les déstabiliser. Zain sentit quelque chose dans sa poche, alors qu’il y enfonçait ses mains. Souriant, il fronce les sourcils quand elle commence par un petit « Oui, tu en as mis du temps... » Elle n’avait qu’à envoyer son SMS plutôt aussi. Mais c’était un détail, la bougie semblait toujours brûlée dans son coin. Du coin de l’œil Zee l’observait, mais retourna bien vite son regard sur la Carson et sur ce jeune… émo peut-être ? Enfin Zain n’arrivait pas à mettre de main sur les mots qui pourrait décrire le X-men en face de lui et à côté de Marian, jusqu’à ce qu’elle annonce plus ou moins fièrement. « Euh, Blacky, je te présente mon petit ami, Han... » Han… Sérieusement ? Il hausse un sourcil surpris. Han… Ils n’avaient pas regardé Star Wars récemment pourtant. Enfin, il ne s’en souvenait pas. Mais bon, tant pis, ça serait Han. Même si dans le fond, il le prenait comme un compliment. « Han, voici un ami et collègue, Shadow. » Présentation faite, il s’empara de la main de Marian, rapidement. Que personne ne doute de leur relation maintenant qu’elle l’avait décrite. Petit ami. Han, le petit ami, ça sonnait étrange.
Ce Shadow n’avait absolument rien à dire, comme Zain en toute logique. Il n’allait pas lui tendre la main, Memory ne savait de quel pouvoir il était pourvu, si c’était de lire un je ne sais quoi au contact des autres c’était trop risqué. « Enchanté. » Risqua-t-il sa gorge serrée par le stress de la nuit à venir. Décidément, elle lui avait transmis ce stress. Ce n’était pas possible d’être aussi stressante, mais après tout, il l’avait choisi sa petite amie. Alors, de là à dire qu’il regrettait pomper son stress. C’était une erreur. « Shadow tient une librairie à New York, On devrait y passer un jour, même si au milieu de ses livres, il ressemble plus à Smaug dans une salle d'Erebor : inaccessible. » Zain hausse un sourcil. Faire la conversation était-ce vraiment obligatoire ? Parce que quitte à le faire partir, il aurait plutôt fallu le vexer pour qu’il rentre dans l’institut. Mais Zee sourit à la référence. « Et toi tu lis trop. » Quand le jeune homme les regarde, alliant gestes et paroles. « Pas être vrai, savoir aussi quand devoir partir pour ranger rayon. Et Alan pas être gentil quand boutique pas être rangée. Mais moi attendre toi toujours là-bas, pas t'avoir présenter euh… Pa… pa. Truc comme ça. » Zain rit un peu, pas de sa façon de parler. Mais il l’indique dans sa phrase. « On a tous eu des patrons plus ou moins exigeants, j’comprends. » Et que dire quand votre patronne était la présidente d’un parti très en vogue en ce moment même.
Mais comme si c’était fait exprès, la conversation se coupa comme elle avait commencé. Sans prévenir quoi que ce soit et l’homme aux cheveux mi-longs noirs commença à se mouvoir dans l’espace. Plus ou moins loin d’eux. D’un coup d’œil violent, il recharge ses mains, faire naître une obligation dans son crâne n’était pas des plus compliqués, il avait juste besoin de l’aide de Marian pour choisir l’endroit le plus éloigné de l’Institut le temps que leurs sauveurs arrivent et qu’ils récupèrent Niall sain et sauf. Il soupire en glissant à la Carson. « Il faut se bouger le cul. » Et c’était peu dire, à rester là main dans la main, ça ne servirait à rien. Il fallait qu’ils l’arrêtent. « Une idée Leïa ? » Le clin d’œil et le cynisme. Han et Leïa étaient un des couples les plus emblématiques du cinéma à l’heure d’aujourd’hui, au même titre que Rose et Jack de Titanic. Mais il préférait être un contrebandier qu’un clandestin.
Puis, il prend un caillou, comme si c’était fait exprès et la lance dans la direction opposée à Shadow, il semblait aux aguets. Alors, autant essayer. Il avait l’idée, gardant sa main chargée d’imagination. Il commença plus fort que ça arrive aux oreilles du Dragon. « Si u me trompe, t’aurais pu me le dire, je me serais pas déplacé de la Californie pour toi ! Sale égoïste. » Et un coup qu’il regrette alors qu’il la pousse contre le mur, le visage faussement méchant. Que cette idée marche bon sang.
electric bird.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Mar 17 Mai - 19:37
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
Je commençais sérieusement à m'inquiéter de retrouver mon amant avec la tête coincé dans un tronc d'arbre au moment ou je reçus des messages de sa part. Je poussais un soupir de soulagement alors que je sortais de ma nouvelle voiture, fermant délicatement la portière avant de continuer à pied. Il ne fallut pas longtemps avant qu'une silhouette que je connaissais par cœur ne s'avance vers moi, une moue boudeuse accrochée aux lèvres.
« Ma moto est rayée, et j'aime bien ta nouvelle voiture. En espérant qu'on ai pas à tâcher les sièges de sang ce soir. La voie est libre, c'est par là... »
Je retins de justesse une grimace à la pensée que les choses pourraient mal tourner. Si tout se passait bien, les X-Men ne se rendraient pas compte de notre incursion sur leur territoire avant demain matin, ou quel que soit le moment ou ils vérifiaient que Niall étaient toujours bien parmi eux. Mais il était effectivement délicat de s'introduire à l'intérieur d'un manoir bondé de mutants, de faire sortir un captif de sa cellule et de partir comme si de rien n'était. Enfin, en théorie, notre plan devrait nous le permettre. Mais entre la théorie et la pratique... Il y avait souvent un monde. Je chassais d'un geste de la main ces mauvaises pensées et détournais la conversation pour éviter de trop ruminer.
« C'est dommage pour ta moto, on a vécu de bon moment dessus. Tiens, c'est quand ton anniversaire encore ? »
Sans en dire plus, je lui emboîtais le pas. Nous avions convenus de communiquer le moins possible, pour éviter d'attirer l'attention sur nous. Se taire ne faisait pas exactement partie de mon champ de compétence, mais la simple pensée que Niall avait besoin de moi, de nous, était suffisante pour me motiver à ne pas ouvrir ma grande gueule pour changer un peu. Mais nul doute que quand on serait tous sortit de là sain et sauf, ils auront tous droit à un véritable déferlement.
Mon amant tourna sa tête vers moi et m'offrit un de ces sourire qui m'aurait fait faire n'importe quoi, et je lui souris en retour, hochant la tête pour lui signifier que j'étais prêt à m'infiltrer à ses cotés dans ce qui était sans doute le manoir le mieux gardé de l’État. Oh mon dieu, dit comme ça, ça semble tellement suicidaire ! Je m'approchais un peu de l'ancien X-Men à mes coté, heureux de ne pas me retrouver seul dans cette affaire, et glissais ma main dans la sienne. L'excuse officielle était de pouvoir bénéficier de son pouvoir également. Mais c'était vraiment plus pour me rassurer moi même. Si Vind ne pensait pas notre mission possible, il ne nous dirigerait pas là dedans avec un grand sourire, hein ?
Notre progression fut efficace et silencieuse. Au loin, j'avais aperçus la lumière vacillante d'une bougie à la fenêtre. Ce qui était plutôt rassurant. Ça voulait dire que Zain et sa copine ne s'étaient pas fait prendre. Une vraie surprise, compte tenus du rang d'ennemi public numéro un de notre secrétaire préféré. Note que, depuis, avec les histoires entre les Avengers et Captain America, tout ça s'était un peu tassé.
Accroupis derrière le norvégien, je me penchais sur le coté pour l'observer soulever une épaisse plaque couverte de mousse. Je hochais la tête et le laissais passer en premier, profitant du temps de latence pour attraper à nouveau mon téléphone.
ZEE (+1 (914) 247 - 6356 )
Le 04/03/2016 à 22:16
On est en train d'entrer.
On se retrouve comme prévus près de notre SDF préféré.
Et assure toi que ton X-Men soit pas trop sur les nerfs, le mien est déjà limite, même s'il a plus fiché les pieds ici depuis douze millénaires, alors j'ose pas imaginer la tienne :uhu:
code by NyxBanana & Astealeaf
Puis je me glissais à la suite de mon amant le long de l'échelle. Chose étonnante, je parvins en un seul morceau en bas. Je grimaçais en observant les barreaux de l'échelle juste au dessus de moi avant de suivre à nouveau mon guide. Si on devait sortir en catastrophe, cette échelle serait source de nombreux malheurs, je pouvais déjà le dire.
Il ne nous fallut pas longtemps avant de nous trouver face à une porte sécurisée. Je m'avançais et posais ma main à plat sur la console, me concentrant pour faire sauter le verrou et nous ouvrir l'accès.
Graham éprouve-t-il des difficultés à faire sauter le verrou?:
Pile : C'est une sécurité qu'il connait bien et en un tour de main, la porte est ouverte, les approchant un peu plus de la cellule de Niall. Face : C'est un peu plus dur que prévus mais, entre deux jurons et au bout de plusieurs minutes d'acharnements, il finit par parvenir à l'ouvrir. Mais si toutes les portes sont aussi dur que ça à ouvrir, ils risquent d'être fortement ralentis.
code by NyxBanana & Astealeaf
Stan Lee STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 776 Dollars : 5412
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Mar 17 Mai - 19:37
Le membre 'Graham Johnson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Pile ou Face' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 20 Mai - 0:15
FIGHT & FRIENDSHIP
— brotherhood vs x-men —
Jusque ici, leur progression se faisait sans trouble. Ørvind avait bien manqué de lâcher un cri de surprise en sentant la main de Graham se glisser dans la sienne, puis un juron plaintif quand ils dûrent se lâcher pour soulever la plaque, mais jusqu'ici, tout allait bien. Par précaution, le norvégien toucha un bout de bois qui traînait sur le sol avant de descendre le long de l'échelle métallique, laissant planer sur son visage un sourire fier face à ses muscles encore assez entraînés pour ce petit effort physique. Ce ne fut pas très long, il y avait tout au plus trois mètres septante, mais avant que ses pieds ne touchent le sol, le norvégien se laissa aller à se lâcher dans le vide, ralentissant doucement sa chute et maîtrisant presque sa posture. Il ne cherchait en rien à frimer, d'ailleurs son seul public ne pouvait pas le voir, descendant à son tour les échelons — ce qui n'empêcha pas l'intangible à s'approcher à la hauteur du technopathe pour lui souffler un « Ravissant...» à l'oreille, avant de reprendre sa descente pour les derniers centimètres qui restaient — mais davantage une façon pour lui de se rassurer. Il travaillait cet aspect de sa mutation depuis plus d'un an, longtemps effrayé et encore peu à l'aise dans ce domaine, mais il progressait et le fait d'exécuter ce petit tour avant de rentrer dans l'étape la plus difficile du plan, ça lui donnait de la confiance en soi. Naïve, mais tout de même de la confiance.
Ils avancèrent alors dans ce petit souterrain éclairé par quelques malheureuses lampes accrochées aux parois mal entretenues et Vind soupira en laissant ses doigts courir contre le mur. C'est ici qu'il avait appris à se battre en combat rapproché, dans un espace confiné et ces parois avaient déchiré plus d'une fois sa peau, pour le plus grand plaisir d'Asper. Il n'était plus certain finalement d'aimer ces souvenirs. Graham s'occupa de la porte face à eux avec une brillante rapidité, sa main experte posée contre l'appareil électronique comme s'il pouvait comprendre ces circuits en un simple toucher. Ørvind avait toujours été fasciné par la mutation de son amant, il se rendait compte seulement maintenant qu'il ne lui avait jamais réellement dit. Mais était-ce réellement important ? Hm, ça y'est, on y était, le moment où Vind s'inquiète. Ces trente secondes durant lesquelles il se mordra la lèvre, mouvement rapide des yeux pour s'assurer que la porte de sortie n'est pas loin en cas de pépin. Et il détestait remarquer que ce sentiment, d'ordinaire inexistant chez le mutant ou alors uniquement lorsqu'il est en train de perdre et que la lâcheté l'emporte pour prendre la fuite, n'arrivait désormais que lorsque Graham faisait partie du plan. Sans que ce dernier ne puisse le voir, le norvégien lança un regard noir à son compagnon, déjà furieux à l'idée que quelque chose puisse lui arriver. « Juste une chose avant de totalement s'engager dans un potentiel merdier, souffla-t-il en attrapant le bras du technopathe avant qu'ils ne progressent dans le couloir, le collant contre l'embrasure de la porte, non, deux. Tu auras ma date d’anniversaire quand j'aurais la tienne ET que tu accepteras un voyage aux Caraïbes pour fêter ça. Et ceci est une nouvelle chemise, d'accord ? » Il pointa le tissu bleu qu'il portait sous sa veste, un rictus mi-amusé mi-soucieux sur le visage. « Mais si la déchirer te permets, à un quelconque dramatique et dangereux moment, de survivre, vas-y, tu as la permission. L'obligation, même ! » Voilà, il s'inquiétait pour lui. Et ce n'est pas en emballant la remarque dans une private joke que cela l'effacerait. Idiot. Même Asper n'avait jamais eu droit à ce regard. Le norvégien soupira alors doucement, jetant un regard furtif autour d'eux avant de rapidement embrasser Graham sur les lèvres, légèrement, sans pression dévorante. Juste parce qu'il en avait envie et besoin. C'était stupide, et cela voulait peut-être dire beaucoup trop de choses, il s'en rendait compte trop tard alors qu'il se séparait de cette douceur éphémère qu'il aimerait attraper plus souvent, plus librement. Mais ça avait au moins le mérite de lui redonner confiance et courage pour la suite, refermant la porte derrière eux avant de commencer à avancer dans le couloir non sans avoir d'abord adressé un sourire rassurant au technopathe. Un pas plus tard, Ørvind redevint Draugur.
Les lieux avaient un peu changés depuis son départ, certaines salles ne devaient plus avoir la même utilité que lorsqu'il était un X-Men, mais la structure était identique et ils avancèrent d'abord d'un, puis deux couloirs sans rencontrer le moindre soucis. Le norvégien résista même à un élan nostalgique et romantique en choisissant de ne pas coller sa main avec théâtralité contre la porte qui avait été celle de son laboratoire, doux murs qui avait tenus sans jamais rompre sous les assauts des explosions, qui portaient peut-être encore les assauts de ses armes alors inventées pour le groupe de mutants et aux effluves chimiques qu'il n'était pas encore parvenu à incruster dans l'environnement du QG de la Confrérire. L'envie de passer sa tête à travers l'obstacle pour voir si on avait saccagé ce merveilleux endroit lui taraudait les tripes mais il savait que ce n'était pas leur objectif et que la discrétion était de mise ; ils avaient un SDF à sortir de là. Mais alors qu'il indiqua en silence à son amant que la volée de portes à droite, après l'angle du mur derrière lequel ils se tenaient, était le point de rendez-vous avec Zain et Marian (avant ou après avoir libérer le Confrériste, ça allait dépendre des opportunités et du temps qu'ils avaient), il stoppa ses pas en chemin, alerte. Ça sentait la cigarette. La nicotine qui lui avait brûlé les poumons quelques années plus tôt. Mélange violent qui agressait ses narines sensibles. À défaut de le rassurer — Cheater serait-il en train de s'en griller une paisiblement pendant qu'ils risquent leur peau pour le sauver ? Un mutant ou une mutante addict au bâton de la mort serait dans les parages pour tenir le périmètre sous surveillance ? — il détecta au moins que ça ne venait pas de la droite mais de la gauche. Et il n'y avait qu'une seule porte, avec un pavé numérique électronique, boulot parfait pour le technopathe. Dans un élan d'impatience et d'inquiétude pour leur ami prisonnier, Draugur plaça sa main dans celle de son collègue, ne voulant pas risquer une blessure inutile pour s'être séparés plus de dix secondes, et s'avança soudainement pour atteindre l'autre côté, désormais à couvert, pouvant être repéré si quelqu'un longeait à cet instant ce couloir oublié. Il retint sa respiration et colla son dos à côté de la porte.
Qu'elle est leur progression ?:
Pile : La porte est trop bien blindée, ou l'adrénaline trop forte, qu'importe, ils ne perçoivent en tout cas aucun bruit de l'autre côté de la paroi. Face : Le silence est tel qu'ils peuvent parvenir à percevoir deux voix de l'autre côté de la porte, impossibles à comprendre et identifier mais définitivement un homme et une femme. Ce n'était pas prévu.
Stan Lee STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 776 Dollars : 5412
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 20 Mai - 0:15
Le membre 'Ørvind Sveindsen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Pile ou Face' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 20 Mai - 18:06
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
Brotherhood ξ X-Men
« Je me disais qu'il serait peut-être temps d'aller voir ce cher Niall après l'avoir emmené ici. Tu vois, je voulais faire preuve de bonté envers toi en t'offrant un peu de nicotine, parce que je sais que tu aimes bien ça. Mais quelqu'un a été plus généreux que moi, avant moi. Mais puisque je suis gentille, je vais te laisser une petite cigarette juste ici. Tu en feras ce que tu veux, si tu veux te la fourrer dans le cul, ce n'est pas mon soucis, mais c'est de la bonne rassure toi. Tu devrais arrêter de loucher sur cette porte en tout cas. Je ne vais pas te laisser sortir d'ici, pas tout de suite. L'air ici est si bon dans ces sous-sols. »
Ce que je peux la détester… Peut-être devrais-je me servir de sa grande gueule comme d’un cendrier, ça la calmera peut-être. Parce que, comme je m’en doutais, elle n’est là que pour se moquer. En tout cas, si elle a un but autre que la distraction, elle ne l’a pas dit. Et alors que sa voix arrogante s’élevait dans la pièce confinée, j’oublie le plan de ce soir. J’oublie que, d’ici peu mes confères vont débarquer pour me sortir de là, j’oublie qu’il y a quelque chose d’étrange chez sa mutation ce soir. Elle est bien la dernière personne que j’ai envie de voir. Et s’il y a quelques instants, je m’inquiétais de la tournure des événements, maintenant, je veux juste la faire souffrir.
Je déteste qu’on me prenne pour un con. Et sous prétexte que madame peut s’amuser à me balancer son cerveau en plein visage elle se permet de se croire supérieure. Je tire rageusement sur ma cigarette, essayant de la finir rapidement. Après tout, Marian a pris sur son temps pour que je puisse fumer ici. Ca ne serait pas très respectueux de me contenter de la jeter au sol avant de sauter au coup de la rousse. Surtout qu’elle m’a l’air sur d’elle et qu’elle a l’habitude de la douleur. Il est fort probable que si nous venions à nous battre l’un contre l’autre, il est fort probable que ce soit moi que l’on ramasse à la petite cuillère après.
Je plante mon regard dans le sien. Maintenant, c’est une question d’honneur et de fierté personnelle entre elle et moi. Elle ne peut pas me blesser longtemps, je ne peux pas la blesser longtemps. Sur ce point, nous sommes à égalité. Mais je ne maîtrise pas aussi bien qu’elle sa mutation. La fumée s’échappe de mes lèvres alors que je m’approche d’elle. Je m’arrête bien trop prêt, la cigarette coincée entre les lèvres. Il n’y a que quelques centimètres pour séparer nos torses.
Mes doigts subtilisent ma clope et je lui souffle la fumée en plein visage. Combien de temps avant qu’elle ne veuille essayer de m’apprendre le respect ? Je ne sais pas. A vrai dire, elle a toute les raisons du monde pour se sentir supérieure à moi. Et c’est ça qui me bouffe, c’est ça qui m’énerve le plus. Pétasse arrogante. « Dommage. Parce que je compte bien me tirer ce soir. » Les mots vont plus vites que mon esprits. Je me rends compte que je n’aurais peut-être pas du dire cela mais, dans le fond, je m’en fou. Cela n’a plus vraiment d’importance maintenant. Seul le fait de mettre la rouquine à sa place en a.
Un plan ? Je n’en ai pas. Je joue à l’arrogance en totale improvisation. Mais c’est plus fort que moi. La manière dont elle me regarde, dont elle me parle, dont elle me traite… J’ai l’impression d’être redevenu un SDF, d’être à nouveau ce clochard qu’on regarde avec pitié quand on passe à côté de lui dans la rue. L’espace de quelques secondes, je suis distrait. Mon regarde se pose sur la porte. Non… ? Déjà ? Merde. Graham et Vind. Je reconnais leurs mutations. Je laisse parler mon instinct et je délaisse la mutation de la rousse. Tant pis si je me prends un coup quelconque. Mais, alors que je sens la mutation de Vind parcourir mon corps, je reste étrangement en contact avec la rouquine. Mes doigts s’écartent, ma cigarette tombe au sol. Quand il est l’heure de passé à l’action, il n’y a plus le temps pour ce genre de choses.
Mimant un geste que j’ai vu plusieurs fois le norvégien faire, je plonge ma main dans sa poitrine. J’attrape la première chose qui passe sous ma main et je laisse mon bras redevenir tangible avant de le sortir de son buste. Ce faisant, je recule de quelque pas. J’ai dû tirer pour arriver à le sortir de là. J’ai la main couverte de sang quand je lâche le poumon au sol. Putain. C’est dégueulasse. J’ai un haut le cœur. Mon regard horrifié remonte vers la rousse… qui n’a pas l’air de cicatriser. Je ne me pose pas plus de question que cela. Après tout, c’est tout ce que je voulais depuis qu’elle est arrivée. Je me rends totalement intangible et cette fois ci, je lui passe totalement à travers.
Alors que je cours vers le mur, je lève les bras pour protéger mon visage par réflexe. Je m’arrête une fois de l’autre côté. Je manque rentrer dans mes deux confrères. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux de les voir. Ils m’ont manqué ces deux crétins. Mais on n’a pas le temps pour ça. « Faut qu’on s’arrache d’ici. Vite. » Sans faire grand cas de mes mains rendues glissantes par le sang encore chaud de la rousse, j’attrape leur poignet et je les traine derrière moi. Je marche d’un pas rapide dans les couloirs. Je n’ai aucune idée de où on va. Je veux juste mettre de la distance entre elle et moi. Mon cœur bat trop fort dans ma poitrine, le sang sur mes mains me dégoute, j’ai envie de vomir. Je lui ai arraché un poumon bordel… Je cours pratiquement. Je ne me souviens pas du chemin jusqu’à l’ascenseur. Du coup, je fini par les trainer dans une salle ne pouvant pas se verrouiller.
Je ferme la porte derrière moi et je m’adosse contre cette dernière. J’ai perdu le contact avec la rouquine. Je ne sais pas ce que c’était mais c’était bizarre. Mon regard se pose sur mes mains couvertes de sang. Je tremble un peu. Bordel, c’est plus facile quand blesser quelqu’un consiste à appuyer sur une gâchette. « Je sais pas comment tu fais pour encaisser ce genre de choses Vind… » Ma voix n’est qu’un souffle. De toute évidence, je suis en état de choc. J’ai encore la sensation de la résistance de la chaire qui cède sous ma paume. Je veux passer mes mains sur mon visage mais je m’en empêche à la dernière minute. Je me penche en avant, prenant appuis sur mes genoux et la porte pour garder mon équilibre. « Putain… Je vais gerber… »
Poor E. Sirius X-Men - STAFF
Date d'inscription : 20/11/2015 Messages : 273 Multicomptes : Felicia & Gabrielle & Peter Fl Dollars : 1938 Avatar : Evan Rachel "Hot" Wood Age : 128 ans Surnom : Poo ou PES Nom de code : Simonia Localisation : New York, ou quelques parts par là Pouvoir : Régénération Cellulaire Métier : Professeur d'histoire à l'Institut Race : Mutante
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 20 Mai - 18:40
YOU'D BETTER BE ON YOUR TOES
Poor Vs la Confrérie ou presque
Peut être que je ne devrais pas me moquer de cette façon là ? Non, mais je ne me moque pas voyons, jamais, ce n'est pas mon cas, je ne suis pas comme ça. Disons que c'est mon petit côté ancien mercenaire qui remonte à la surface. C'est vrai, ce n'est pas un bon exemple à montrer aux élèves, mais bon, personne ici ne me voit, absolument personne, sauf Niall évidemment, mais c'est bien fait exprès. Je ne sais pas s'il compte tenter quelques choses, me sauter dessus ou quoique ce soit. Il a du copier ma mutation, donc, il va peut être se sentir pousser des ailes. J'aurais du lui apporter du Red Bull cela aurait été encore plus efficace sans doute. Mais il finit tranquillement la cigarette que son complice lui a donné. Je ne sais pas qui cela est, mais je pense que si je le trouve ça n'ira pas pour lui. Peut être qu'il n'est pas si loin que ça de nous, qui sait ? En tout cas, il s'approche et me crache la fumée de sa cigarette à la figure, me donnant une information qui va peut être changé la donne sur mes intentions à son égard ce soir. Son évasion est donc prévue ce soir. Comment ? Il faut dire qu'il est tard, la plupart des x-men et des élèves sont couchés, il y a donc peu de surveillance, c'est le bon moment attaquer. Sont-ils déjà là ? Sans doute oui, peut être qu'en me voyant arriver, il pensait que c'était ces amis, mais non, surprise, c'est ta copine Poor Sirius qui vient se moquer de toi. Je ne réplique pourtant rien à son arrogance. Je suis déjà intérieurement en train de préparer la riposte. Combien sont-ils à être là ? Un petit nombre sans doute, mais suffisamment pour qu'ils puissent lutter contre nous. Il reste proche de moi. Trop proche mais que peut-il me faire ? Je ne m'attendais pas à ce coup là. Il vient de passer son bras dans ma poitrine, celui-ci étant devenu intangible. Putain de norvégien. Ils sont donc là, tout proche, mais je n'ai pas le temps de plus réfléchir qu'il rends son bras tangible et m'arrache littéralement un poumon. Je crie, je hurle, ça fait mal merde. Un peu de respect pour les aïeuls quand même. Surtout que contrairement à d'habitude, je ne cicatrise pas, ou bien plus lentement qu'à l'accoutumée. Je reste donc au sol, agonisant, mais mon cerveau analyse quand même l'information et c'est assez improbable. En restant dans ce sous-sol, en chiant dans un seau, il a réussi à développer sa mutation en stoppant mes capacités. Peut être qu'il sentait la présence de tout ces mutants et que finalement, il s'est amusé à copier des tonnes de capacités, se rendant ainsi plus fort ? Serais-ce cela la clé de sa réussite ? En tout cas, il s'en va, et finalement, je retrouve mes esprits assez rapidement, ayant finalement cicatrisé. Tiens, si j'avais une glacière à portée de main, je pourrais presque faire don d'un poumon, mais c'est bien le cadet de mes soucis dans l'instant. Où est ce qu'ils sont allé ? Combien sont-ils ? Au moins deux, voire trois ou quatre. Si je m'appelais Wolverine, je pourrais tenter de les sentir, mais je n'ai pas de sens hyperdéveloppés comme lui. Mais heureusement pour moi, la main de Niall était pleine de sang, et finalement, il y a quelques gouttes qui sont tombées, me menant à eux, comme si je suivais la piste laissée par le Petit Poucet. De toute façon, quand j'arriverais vers eux, il sentira que je suis là, ou quelques choses comme ça puisqu'il peut copier les mutations à distance, il doit bien pouvoir les sentir. Je ne sais pas exactement comment ça marche, mais j'ai été bête, j'aurais du prendre mon poumon avec moi et le lui jeter à la gueule, comme j'avais fait avec mon bout de cervelle dans ce bureau. Je sens que je me rapproche mais les gouttes de sang se font plus rares. Je ne sais pas à qui j'ai à faire, et combien ils sont. Est ce que quelqu'un dans ce manoir s'est seulement rendu compte de quelques choses ? Ils doivent tous être en train de dormir à point fermé. J'hésite sur la marche à suivre. Dois-je déclencher l'alarme incendie ? Parce que si je fais ça, tout le monde sera réveillé, mais ils pourraient se fondre dans la masse. C'est un mal pour un bien. J'opte finalement pour ne pas la faire sonner, pour le moment. Quelqu'un sera bien interloquer par le bruit qu'il y a dans le coin, non ? Je ne veux pas que Southway s'en aille si facilement. Même si je ne régènére plus face à lui, je peux au moins lui mettre mon poing dans sa gueule, parce qu'il y a eu l'effet de surprise une fois, il ne l'aura pas deux fois. Mon regard n'a que très rarement été aussi noir ici, me rappelant de douces heures où j'étais une mercenaire, où je pouvais tuer parce que derrière, un petit chèque était sur le point de tomber.
Fiche codée par NyxBanana
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Ven 20 Mai - 20:11
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
« Ravissant...»
Je m’immobilisais un bref instant sur l'échelle alors que j'entendis le compliment que mon amant me glissait directement à l'oreille. Sauf que j'étais perché sur une échelle... Un bref regard dans sa direction m'apprit qu'il flottait à mes cotés avant de redescendre pour m'attendre. Et, c'est bête à dire, mais je ne pus réprimer le large sourire qui me monta aux lèvres. Et quand j'arrivais en bas, il était toujours bien là, accroché à mon visage comme s'il ne voudrait jamais daigner s'en défaire.
Notre progression fut calme, l'ambiance était pesante. Je lançais fréquemment des petits regards plus ou moins discrets vers le norvégien, sachant pertinemment que ce n'était sans doute pas facile pour lui de se trouver ici. Ou peut-être que si en fait, je n'en avais aucune idée. Je suppose qu'il devait ressentir ce que je ressentirais si je me trouvais en Angleterre, dans mes vieux bureaux. Et soudainement, j'avais à nouveau une envie folle de lui reprendre la main. Au dernier moment cependant, je suspendis mon geste, inquiet de risquer de le déranger.
Je me contentais donc de me diriger vers la porte sécurisée et de la déverrouiller en deux temps trois mouvements. Hum... Voilà qui était décevant. Non pas que leur sécurité soit faible, mais je connaissais bien les protocoles qu'ils utilisaient. Je m'étais attendus à ce qu'entrer par effraction dans le QG des X-Men soit plus difficile que ça... Mais nous n'étions pas encore sortit d'affaire, même si tout se passait à merveille pour l'instant. Je m'apprêtais à franchir la porte quand mon amant prit la parole, brisant le silence pesant qui étouffait l'atmosphère ambiante. Il ne fit pas que prendre la parole, en fait, il me coinça entre lui et l'embrasure de la porte. Je ne pus réprimer un nouveau sourire alors que je haussais un sourcil. Ce n'était pas vraiment le moment pour ce genre de choses. Ou peut-être que si justement ?
« Juste une chose avant de totalement s'engager dans un potentiel merdier, non, deux. Tu auras ma date d’anniversaire quand j'aurais la tienne ET que tu accepteras un voyage aux Caraïbes pour fêter ça. Et ceci est une nouvelle chemise, d'accord ? Mais si la déchirer te permets, à un quelconque dramatique et dangereux moment, de survivre, vas-y, tu as la permission. L'obligation, même ! -Tu sais bien que je n'attends jamais ton autorisation pour déchirer ta chemise. »
Et avant que je n'ai le temps d'en dire plus, ses lèvres étaient contre les miennes, douces et rassurantes. C'était sans doute la pire des choses à faire dans notre situation, mais je fermais instinctivement les yeux pour profiter de la sensation. Je les rouvris quand il s'écarta de moi, répondant à son sourire. Je ne savais pas si c'était l'endroit ou nous nous trouvions, ce que nous avions prévus de faire, la quantité de mutants, qui seraient plus que ravis de nous écharpés s'ils nous savaient ici, qui dormaient au dessus de nos tête ou tout simplement Ørvind, mais mon cœur battait la chamade. Mais le moment était mal choisit pour une introspection personnelle.
« Et je suis né le deux Avril pour ta gouverne. »
Nous nous remirent finalement en route. Presque instantanément, l'ambiance qui s'était pourtant allégée redevint lourde et pesante. Je jetais un dernier regard à la porte que mon partenaire venait de fermer avant de lui emboîter le pas, restant relativement prêt de lui, histoire de pouvoir l'attraper en cas de problème. Non pas que je puisse faire quoi que se soit pour sa sécurité. C'était plutôt l'inverse en fait. Savoir qu'en un battement de cœur, je pouvais attraper sa main pour profiter de son pouvoir me rassurait. Parce que j'avais parfaitement conscience que je n'étais pas fait pour les confrontation. La violence me rebutais, et mon pouvoir n'avait rien d'utile dans ce genre de situation. J'étais tout juste bon à me trouver dans les pattes et à créer des problèmes. Avoir quelqu'un sur qui se reposer était plutôt agréable dans notre situation, il fallait bien l'admettre.
Vind m'indiqua finalement l'endroit ou nous étions sensé retrouver Zain et sa nana, la X-Men qui voulait mettre les voiles. Je devais bien avouer qu'une partie de moi mourrait de la rencontrer. Mais, quelque part, je n'étais pas sur de pouvoir lui faire parfaitement confiance. Les circonstances étaient telles qu'elle pourrait tout à fait être une espionne envoyer par nos chers amis en collant.
Mon amant s'arrêta un bref instant avant de me saisir la main et de m’entraîner vers la gauche, à l'opposé du lieu de rendez-vous. Je me laissais entraîner et me collait à la porte à ses cotés, tournant la tête pour lui envoyer un regard interrogatif. Est ce que quelqu'un venait par ici ? Dans ce cas, pourquoi se mettre encore plus à découvert ?
Puis je les entendis, des voix, juste derrière la porte. Un homme et une femme. Je tentais de me concentrer pour essayer de comprendre ce qu'il se racontait, mais c'était peine perdue. Je levais à nouveau un regard interrogatif vers mon amant. Qu'est ce qu'on faisait ? Je m'apprêtais à lui proposer d'enfermer les deux personnes dans la pièce, qui qu'elles soient, quand un cri déchirant retentit très clairement. Je me figeais, retenant mon souffle. C'était la voix de femme qui avait hurlé à la mort, comme si on venait de lui briser les os.
Je sursautais violemment quand une silhouette passa à travers le mur à nos cotés. Pendant un bref instant, je ne reconnus pas tout de suite mon meilleur ami et je m'attendis au pire. Mais très vite, Niall nous fit face.
« Faut qu’on s’arrache d’ici. Vite. »
J'allais sourire et le saluer quand il nous attrapa pour nous entraîner à sa suite. Et c'est seulement à ce moment là que mon cerveau finit par additionner deux et deux, notant également la présence de sang frais sur les mains de mon colocataire. Frappé par la réalisation que la personne que Niall avait laissé dans la pièce était probablement morte ou agonisante, je le laissais m’entraîner sans trop faire attention jusqu'à ce qu'il ne referme finalement une porte derrière nous.
« Je sais pas comment tu fais pour encaisser ce genre de choses Vind… Putain… Je vais gerber… »
Mon regard s'assombrit un peu alors que j'observais mon meilleur ami perdre pied. Je n'attendis pas plus longtemps avant de le frapper sans trop de force à la tête. Une petite claque tout au plus. Juste de quoi le faire réagir, et lui faire partager ma colère. La situation était loin d'être bien choisie, mais justement, puisqu'il en parlait, autant en parler franchement.
« Espèce de crétin ! Je me suis fais un sang d'encre et quand je te retrouve enfin, t'es occupé à trucider des gens ! Bon sang, dis moi que t'avais vraiment aucune autre solution, que c'était de la légitime défense ou je te jure que je te laisse te démerder tout seul pour sortir d'ici. Et surtout, putain, dis moi que c'était pas une étudiante. »
Je tournais les talons, offrant mon dos à mon ami alors que je passais mes mains dans mes cheveux. Je pris quelques grandes inspirations pour tenter de me calmer. Bordel, quelqu'un était sans doute mort ou pas loin. Mais il fallait qu'on sorte d'ici, et on savait très bien en venant que ce genre de choses pouvaient arriver...
« Quelqu'un à une idée de ou on se trouve, et de comment au juste on sort d'ici ? »
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 21 Mai - 13:57
You'd better be on your toes
Confrérie VS X-Men; Institut Xavier
S'il y avait bien un mot pour résumer la situation actuelle dans la langue de Marian, bien qu'elle ne la parle guère couramment, c'était bien celui-là : šūdas. La petite diversion que la mutante essaie de mettre en place pour accaparer l'attention de Shadow ne fonctionne pas vraiment, ce dernier semblant peu disposé à discuter avec le couple. Pas faute de ne pas avoir essayé. « Il faut se bouger le cul. » Les mots de Zain font que Marian se mord brièvement la lèvre. Elle n'as toujours pas reçu de message mais si Shadow sembe avoir entendu un bruit, c'est sans doute pour une bonne raison. « Une idée Leïa ? » Que Perkins rebondisse sur sa référence du désespoir fait sourire Marian, malgré le clin d'oeil cynique. Au final, c'est pas si différent. Je t'aime, je sais. Mais ça sera pour une autre vie.
Marian n'a pas le temps de commencer à réfléchir à une solution qu'elle voit Zain prendre un caillou pour le lancer dans la direction opposée au X-Men aux aguets, provoquant un bruissement dans les feuilles d'une haie. Elle croise les doigts pour que ça marche. En revanche, la suite, elle ne s'y attendait pas vraiment. C'est la surprise qui la fait pousser un petit cri quand elle se sent poussée contre le mur. Par Zain. Son geste est accompagné d'une accusation, prononcée un peu trop forte pour que ce ne soit pas entendu pas Shadow.
« Si tu me trompe, t’aurais pu me le dire, je me serais pas déplacé de la Californie pour toi ! Sale égoïste. »
L'espace d'une seconde, la brune reste immobile, comme sous le choc. Puis elle croise le regard de Zain, malgré son air énervé, et elle comprend. Son coeur a quand même fait un bond : il n'est pas de notoriété qu'elle soit la plus fidèle des copines mais elle ne s'en cache pas. Comme l'avait dit Zain, leur couple, c'est surtout une couverture, un nom, un mot. Elle chasse alors la brève douleur, surprenante, qui étreint son coeur, et entre dans le jeu du confrériste.
« Ne me touche pas, connard ! » s'exclame fortement la brune en repoussant Zain de son bras libre. « Regarde devant ta porte avant d'accuser les autres de tes propres erreurs ! » La dispute de couple banale. Pourtant, ils n'en n'ont jamais eu : assez amusant que la première soit une simulation. La colère de Marian est pourtant crédible, même si elle fait semblant de frôler l'hystérie. « Qu'est-ce que tu comptes faire cette fois, hein ? Me casser l'autre bras parce que j'ai le malheur de discuter avec un collègue ? Vas-y je t'en prie ! »
A cette instant, le téléphone dans la poche de Zain émet une petite sonnerie et la brune saute sur l'occasion pour appuyer leur échange houleux :
« Bah tiens, quand on parle de tes putes ! » Intérieurement, Marian prie pour le pardon de l'expéditeur de ce message qu'elle vient d'insulter de pute sans même savoir qui est-ce. Espérons que ce ne soit pas sa mère. « Si tu n'as rien à te reprocher montre moi ! » lance Marian en tendant la main ouverte. Jouer cette comédie l'épuise, comment font les véritables couples qui s'engueulent ainsi pour de vrai ? Ce doit être insupportable. Elle attend que Zain sorte son téléphone et finalement, ils lisent le message ensemble.
La brune essaie de ne pas s'attarder sur les lignes concernant "ses nerfs" bien que cela lui fasse hausser un sourcil dédaigneux. Les premières informations sont les plus importantes. Cela veut dire que Shadow ne trouvera rien dehors. Mais ils ne peuvent arrêter leur fausse dispute aussi facilement sans que cela ne paraisse étrange.
« Je le savais, que tu voyais toujours cette... Mélanie ! » Marian rend le téléphone à Zain en soufflant « Fais exactement l'inverse de ce que je te dis ! » avant de le gifler pour la forme et reculer vers la porte d'entrée. « Je ne veux plus jamais te voir Han, ne t'avise pas de me suivre. »
Sur ces mots, Marian rentre dans l'école d'un pas ferme. Elle espère que leurs éclats de voix n'ont réveillé personne. Au bout de quelques instants, Zain la rejoint et elle le prends par la main pour l'emmener vers l'ascenseur. Au final, espérons que Shadow ne les suivent pas et continue de chercher dehors.... Une fois dans l'engin de métal, Marian appuie sur le bouton correspondant au sous-sol de Niall et se tourne vers Zain. Ses sourcils peignent un air coupable sur son visage et elle passe sa main sur la joue rougie de son petit ami.
« Désolée pour la gifle, je pensais que ça serait bien dans le thème... » Malgré tout, Marian pouffe et, pour se faire pardonner, offre un léger baiser au mutant, interrompu par les portes de l'ascenseur qui s'ouvrent.
Les lumières sont allumées. Ce n'est pas normal. Les pas de Marian et Zain résonnent dans le couloir et rapidement, ils arrivent devant la pièce où est censés être Niall. Les portes sont ouvertes, et du sang frais au sol.
« Oh merde... »
Échangeant un regard paniqué avec Zain, Marian sort son téléphone. Plus de réseau, bien sur. Pas dans cet endroit de l'institut. Sans chercher plus loin, la brune regarde les tâches de sang sur le sol et les suit d'un pas précipité. Au détour du couloir avec un autre, elle manque de heurter quelqu'un. Chevelure rousse. Son coeur se serre. Zain est trop près derrière elle pour qu'elle ai le temps de l'avertir, et la femme en face d'elle le reconnaitra sans doute directement, pas comme Shadow. Mais comme un réflexe, elle tend son bras libre pour que Zain n'avance pas trop. Geste inutilement protecteur.
« Qu'est-ce qui s'est passé Poor ? » Marian ne demande guère comment elle va, après tout, la mutante est capable de guérir de tout et n'importe quoi. Et à ce jour, avec tous les évènements, elle s'en fiche un peu. Cette réalisation lui serre le coeur et face à cette personne qu'elle a toujours admiré et respecté, elle se sent méfiante. « Où est-il ? » Pas besoin d'en dire plus, la rouquine sait très bien de qui Marian veut parler. Elle doit également pouvoir percevoir l'inquiétude et la colère dans sa voix.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 21 Mai - 21:03
You'd better be on your toes
HRP:
Désolé si c'est court mais étant donné ma baisse d'activité, je préfère aller à l'essentielle et être toujours parmi vous que mettes des semaines à faire un roman et finalement laisser tomber le rp en commun
L'air ailleurs, Shadow semblait n'être que physiquement dans la conversation et psychologiquement ailleurs. Tenir la chandelle ne lui avait jamais plus et s'il pouvait trouver une excuse viable pour les laisser sans les vexer, ça lui convenait très bien. Cependant, ce ne fût pas le cas et sa curiosité avait été piquée par autre chose. Une odeur étrangère, une intuition aussi. Si bien qu'il avait voulu se sauver l'air de rien pour aller voir cela de ses propres yeux. Il ne prêtait plus attention à Marian ou bien son ami étrange. Ses pas étaient guidés par autre chose, par la volonté de voir du nouveau et s'éclipser était la meilleure des solutions. Jusqu'à ce qu'il entende quelques choses à l'opposée. Cela pourrait être n'importe quoi mais, autre chose avait attiré son attention « Si tu me trompe, t’aurais pu me le dire, je me serais pas déplacé de la Californie pour toi ! Sale égoïste. ». Shadow avait simplement balancé son regard entre sa vieille amie et ce petit-copain assez turbulent au final. Il n'y a même pas cinq minutes, ils s'entendaient à merveilles, quelle mouche l'avait piqué celui-là ? Quelques grognements discrets avaient traversé ses lèvres, l'étranger ferait mieux de faire attention tout de même à ses mots. Ou pourraient-ils au moins régler leurs comptes ailleurs que devant le dragon. Mais voilà que Marian s'y mettait aussi, cela ne l'étonnait même pas d'ailleurs. Il savait parfaitement qu'elle n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Soupirant doucement en levant les yeux en l'air, il avait fini par les laisser tomber. L'avaient-ils remarqué ? Aucunes idées mais en tout cas, les disputes -et les fausses en plus- le gonflaient au plus haut point qu'il préférait faire un tour dehors. Vérifier une petite chose, prendre l'air, pourquoi pas cueillir des pâquerettes aussi au passage du moment qu'il n'était plus avec ces deux gueulards. Le tour de la maison avait été fait mais, il n'y avait rien de spéciale. Hormis cette plaque ouverte avec un passage vers l'intérieur de l'institut. Se mettant à quatre pattes près de cette échelle, ses grognements s'étaient fais de nouveau entendre. Cette odeur ne venait pas de l'institut, aucune des deux d'ailleurs. Se faufilant à son tour à l'intérieur, ce n'est finalement pas Marian et Zain que Shadow s'était mis à suivre mais deux invités surprises, peut-être trois, quatre, allez soyons fou ! Dans tous les cas, la bête avait fini par remplacer l'homme, la masse lourde du dragons atterrissant au bas de l'échelle, décidé à ne laisser personne sortir d'ici. Pistant l'odeur, Blacky avançait dans les couloirs rapidement jusqu'à ce qu'une autre odeur, bien plus déplaisante n'arrive à son museau. Le sang appelle le sang et c'est pour cette raison que le dragon avait fini par rugir dans les couloirs du sous-sol, se mettant à courir dans ceux-ci.
C'est un peu comme se retrouver tout d'un coup projeté dans Five Nights at Freddy's et imager la chose en mettant le dragon à la place de ces foutues marionnettes et les intrus à celle du gardien. Quelle idée de parler de jeu vidéo, ce n'était pas vraiment le moment. L'odeur, tout comme la première qu'il avait sentit avant de descendre, c'était dispersé un peu partout, marquante à deux endroits différents. Ne sachant pas quelle route prendre exactement, le dragon avait piétiné, tourné en rond pendant quelques instants avant de finalement décider de prendre un chemin.
Sur qui Shadow tombe ?:
Pile : Shadow tombe sur Poor Face : Il tombe sur Niall et sa clique
charney
Stan Lee STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 776 Dollars : 5412
Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Sam 21 Mai - 21:03
Le membre 'Shadow R. Zidar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Pile ou Face' :
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN) Lun 23 Mai - 23:27
You'd better be on your toes
Confrérie ξ X-Men
Il est tard, c'est tout ce que Cyclope sait. Il sait aussi qu'il devrait être dans son lit, pas dans les sous-sol de l'institut à préparer le Blackbird pour sa prochaine mission. Mais il n'y peut rien : il ne parvient pas à trouver le sommeil ce soir. Sans doute à causes des nombreux problèmes qui le préoccupent. Pour commencer, le Registration Act. Les X-Men n'ont toujours pas prit de décision officielle, et le moins qu'on puisse dire, c'est que tout le monde est loin de tomber d'accord.
Et avec la scission officielle des Avengers, la dernière chose que Scott veut, c'est qu'il ne leur arrive la même chose. Mais si il ne peut s'empêcher d'espérer que tout se passe bien, il n'est pas complètement naïf non plus. C'est comme si ce projet de loi était fait pour créer des dissensions au sein de l'équipe.
Mais s'il y a bien une chose qui lui a apporté ses longues nuits d'insomnies, c'est un début de solution. Se plier à la loi, se faire recenser, porter la puce gps du gouvernement. C'est extrême, mais la loi est la loi après tout. Comment peut-on clamer se battre au non de la justice et de la loi si on ne la respecte pas soit même ? Bien sur, encore une fois, le leader des X-Men est tout sauf naïf. Il a bien conscience que ces puces pourraient être sujettes à d'importantes dérivent. C'est pourquoi il compte travailler en secret avec d'autres X-Men à une solution de retrais, à un moyen de se débarrasser des puces si les choses venaient à déraper. Et bien sur, demander à ce qu'un X-Men compétent puisse garder un œil sur la façon dont sont traitées les données relatives aux mutants.
Cyclope pousse un soupir et se lève finalement du siège sur lequel il a prit place, pour se diriger vers la place du pilote. Il faut juste qu'il vérifie que tout est bien en ordre pour demain. Il sait pertinemment qu'il s'inquiète pour rien, que tout est en ordre, mais c'est plus fort que lui. Il ressent le besoin de s'assurer que tout va bien pour calmer des craintes plus profondes.
Et, bien sur, comme il s'y attendait, tout est en ordre. Il hoche la tête avant de tourner les talons, se dirigeant vers la sortie. Et au fond de lui, il est presque déçus de n'avoir rien trouver à arranger, rien trouver pour le tenir éloigner de sa chambre quelques poignées de minutes supplémentaires. C'est entre autre pour cela qu'en sortant du Blackbird, il décide de faire un tour du hangar, juste au cas ou.
Mais bientôt, son attention est attirée par les portes qui mènent au couloirs sous-terrain de l'institut. Il n'est de toute évidence pas seul ce soir a errer dans les couloirs. Cyclope ajuste rapidement ses lunettes sur son nez avant de se diriger vers la porte, bien décider à tirer de cet autre noctambules quelques minutes de discussions.
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Sujet: Re: you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN)
you'd better be on your toes + (CONFRÉRIE vs. X-MEN)