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 Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams

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MessageSujet: Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams   Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams EmptyLun 18 Juil - 19:32


Lux & Meredith
Welcome to NYC… [Flash Back, Four years ago]




New York city, la ville qui ne dort jamais… Meredith était en Amérique depuis sept ans déjà et elle n’avait pas encore mit un pied dans le centre gravitationnel du pays. Elle commençait à connaître la côte ouest et ce n’est qu’à cause de son frère qu’elle s’était légèrement intéressée à l’autre côté des Etats-Unis. Un peu à contre cœur, elle avait prit l’avion de San Francisco pour gagner la grosse pomme. On lui avait dit que ça la changerait, qu’il n’y avait rien comme cette ville, que tous vos problèmes disparaissent dans ce lieu magnifique et extraordinaire. Sans grands espoirs, elle avait chargé sa valise de livres, rempli son Ipod et refusé tous guides touristiques. Pendant une semaine, elle envisageait d’errer sans but, de vivre à la New Yorkaise au hasard des rues.

Arrivée un Vendredi à la nuit tombée, elle prit un taxi de JFK à Manhattan puis installa ses affaires à l’hôtel. Un simple lieu de stockage car la jeune femme dormait très peu… Hors de question donc de se jeter dans ce grand lit pour passer une bonne nuit avant d’entamer des tonnes de visites culturelles ! Presque aussitôt, elle reprit le chemin de la rue afin de commencer son immersion. À première vue, il n’y avait rien d’extraordinaire. Une grande ville, beaucoup de monde malgré l’heure, de la nourriture à tous les coins de rues, plein de boutiques de souvenirs, encore des gens, même déguisés parfois. Mery et l’humanité n’avaient jamais fait bon ménage et elle préférait de très loin le fin fond d’une forêt qu’un lieu aussi bruyant et pollué qu’ici…

Malheureusement elle avait pour mission de prendre plein de photos pour prouver à son dadais de frère qu’elle avait « profité ». Ce dernier n’avait pas pu se déplacer à cause de son travail mais il n’en restait pas moins très inquiet pour sa petite sœur. Malgré les années, Meredith était encore très choquée par le décès de son mari et ses idées noires ne semblaient pas prêtes à quitter son esprit. Chaque nuit, elle était hantée de cauchemars, il lui arrivait encore de faire des crises de nerfs sans explications et sa bonne humeur était sûrement enterrée avec son époux… Meredith était devenue l’ombre d’elle même, un bourreau de travail asociale qui ne parlait réellement qu’à son frère et à son chien. Ce n’était pas pour lui déplaire mais Shaun avait du mal à supporter ce changement et il faisait tout ce qu’il pouvait pour retrouver sa petite sœur d’avant.

Ensemble, ils avaient quitté l’Angleterre pour s’installer à San Francisco où ils avaient rapidement retrouvé du travail. Ne voulant pas accabler sa cadette, Shaun avait trouvé deux appartements sur le même pallier ce qui leur permettait d’être proche mais pas l’un sur l’autre. Le jeune Embrey ignorait tout de la mutation de sa sœur et il se demandait encore comment elle avait pu survivre à l’incident qui avait couté la vie à James… Il n’était pas déçu mais, il lui arrivait quand même de penser que les choses n’auraient pas du se passer ainsi… Et la culpabilité l’accablé dans ces moments là même s’il savait que Merry pensait la même chose : La balle qui a tué son mari aurait du la toucher elle aussi et ils auraient du mourir ensemble, dans les bras l’un de l’autre. Plus de peine, plus de désespoir, ou du moins plus pour elle…

Quoi qu’il en soit, Merry avait repéré un bar non loin de son hôtel. Un lieu plutôt sympathique et relativement désert en vue de l’heure tardive et de son éloignement des grands axes. Installées confortablement, un verre de Whisky à la main, elle tentait de chasser ses démons avant de repartir en vadrouille, guidée par le vent. La nuit était devenue son monde, plus calme, plus sereine. Certains diraient plus dangereux mais Meredith n’avait plus aucune considération pour cet adjectif. Elle l’aimait même un peu plus que de raison sans doutes… Sans compter que la jeune femme n’était pas le genre de personne qu’on pouvait facilement impressionner ou mettre en danger. Spécialiste du grav maga et d’autres arts martiaux, elle n’était pas entrée dans la police par hasard et tout pouvait devenir une arme à ses yeux.

    « Sal*perie ! Elle m’a prit mon portefeuille ! »

    Beugla un homme en entrant dans le bar et en s’installant directement au comptoir.

    « Impossible de lui mettre la main dessus, une véritable sal*perie d’anguille ! File moi une bière, tu l’as mettra sur mon ardoise. »

Ajouta-t-il, soudainement bien moins concerné. Son état de sobriété y était certainement pour quelque chose et il était fort probable qu’il ait même rêvé cette voleuse pour se faire offrir une bière ou un peu de pitié. Intriguée tout de même, la jeune policière quitta les lieux et se mit en quête d’une potentielle voleuse qu’elle imaginait volontiers fine et visqueuse… Un sourire étrange accroché aux lèvres, elle s’engouffra dans la ruelle adjacente puis dans une autre. À quelques pas de là, elle surprit une tête blonde à moitié cachée derrière une poubelle. Elle semblait fouiller dans un petit objet noir qui pouvait parfaitement être un portefeuille. Plutôt jeune vue de loin, et relativement frêle… L'homme était bel et bien saoul, il n'avait même pas du la courser sur deux mètres...

En temps normal, Meredith ne versait pas dans le social et elle évitait même de parler aux gens quand ça lui était possible… Seulement ce petit bout de femme déclencha en elle une étrange empathie. Elle ne cautionnait (bien sûr) pas le vol mais, en cas de grande nécessité, les riches idiots pouvaient bien perdre quelques dollars au profit de personnes dans le besoin, non ? Et tout portait à croire que la silhouette à proximité n’avait pas volé cet argent pour le simple fait de le voler. Non pas qu’elle semble malpropre, elle semblait simplement un peu trop fine et une jeune femme ne traine pas dans ce genre de rues à cette heure sans raison…

    « Je doute que vous ayez fait une excellente pioche… Laissez moi deviner, vingt dollars max ? Alcoolique, je pense même qu’il n’a pas de carte de crédit. Je doute que vous ayez besoin d’un verre, un repas chaud ça vous irez ? »

Pourquoi ? Aucune idée, poussée par son subconscient, Meredith avait agit sans réfléchir et ce n’était pas du tout son genre. Ou du moins, ce n’était plus du tout son genre depuis sept ans maintenant. Jadis, elle était comme ça, impulsive et bienveillante, toujours à aller vers son prochain, à aider. Puis plus rien, un gouffre obscur d’égoïsme et de je-m’en-foutisme. Mais ce soir, en ce lieu inconnu, l’ancienne Meredith était revenue. La ville était-elle vraiment magique ? Y avait-il quelque chose dans la silhouette juvénile de cette jeune femme qui lui avait rappelé son passé ? Il ne fallait pas trop y penser, profiter de l’instant et l’étrangère ignorait à quel point elle avait de la chance. Même si la proposition pouvait tout de même sembler étrange… Pourtant le regard de la policière était sincère et son sourire était devenu rassurant. L’ancienne Meredith en somme, juste avec l’air très fatigué.

Emi Burton & Atmosphere
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MessageSujet: Re: Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams   Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams EmptyMar 19 Juil - 5:17


Welcome to NYC
Merry & Lux
Assise sur un banc, je regarde les gens passer en me demandant à quoi ressemble leur vie. Parfois, je me demande également ce qu’eux ils voient. J’ai perdu beaucoup de poids et mes boucles blondes auparavant douces et jolies sont devenues ternes. Je flotte carrément dans mes vêtements, mais j’arrive tout de même à garder une hygiène convenable. Un an déjà, une année entière à voler pour manger, à grelotter dans la nuit avec pour seul toit l’immensité du ciel et la lune comme veilleuse. J’ai étrangement appris à considérer la lune comme une vieille amie. Au risque de paraître totalement folle, je me confie à elle certaines nuits. Il y a bien longtemps que je n’ai pas eu de contact avec mes anciennes connaissances. Certaines m’ont tout simplement oubliée, continuant leur vie parfaite, alors que d’autres m’ont tourné le dos, méfiantes à l’idée que j’aie le culot de voler mes hôtes -ce que je n’aurais jamais osé faire. J’imagine qu’au fond d’eux ils préfèrent garder une bonne image de moi, histoire de faire comme si rien n’avait changé. La Lux d’avant, elle venait d’avoir un diplôme en physique, elle avait un avenir prometteur ainsi qu’un endroit où vivre. Cette fille est malheureusement morte en même temps que sa meilleure amie. Sophie est décédée, léchée par les flammes, alors qu’elle cherchait mon téléphone portable dans le capharnaüm qu’était notre appartement à l’époque. Faute d’argent, nous n’avions aucune assurance et je me suis retrouvée sans meilleure amie et, surtout, sans un sou.

Mes parents avaient déjà assez de soucis financièrement. Les encombrer d’une troisième bouche à nourrir n’était pas une option. C’est ainsi que je me suis retrouvée SDF. Les dangers sont nombreux, les rues de New York habitées par nombreux criminels et les ombres terrifiantes dans la nuit. Au moins, cette ville ne dort jamais complètement. Ainsi, cela me donne l’illusion de ne jamais être seule. Peut-être est-ce idiot de ma part après tout, cette idée de vouloir m’en sortir toute seule, car je suis encore là, aussi mal au point qu’il y a douze mois. Au départ, je n’étais qu’une simple débutante. Je n’avais jamais volé auparavant, mais j’ai bien dû apprendre sur le tas en évitant mainte fois l’emprisonnement de justesse. Être pickpocket n’avait malheureusement rien à voir avec l’image renvoyée dans les films. Heureusement, au fil du temps, j’ai appris de mes erreurs et amélioré considérablement ma dextérité. J’ai appris à ne pas être trop gourmande et à choisir mes cibles avec intelligence. Je le fais pas nécessité, mais je ne suis pas fière de ce que je fais. Je préfère voler ceux qui n’en ont rien à faire, car ils sont pleins aux as, mais il m’arrive de devoir voler le portefeuille de personnes qui en ont réellement besoin au bout du compte. Ces voles-là, il m’arrive de les regretter.

Perdue dans mes pensées, relatant de passé, mon regard est tout de même attiré par un homme titubant, éclairé par les lampadaires. S’il a assez d’argent pour se payer une cuite, j’ose imaginer qu’il en a suffisamment pour se nourrir -et, vu les circonstances, me nourrir par la même occasion. Mon estomac vide me semble douloureux et je déteste cette sensation. Discrètement, je me lève du banc et traverse la rue avant de marcher nonchalamment dans sa direction. Lorsque j’arrive enfin à sa hauteur, je feins de trébucher et compte sur sa galanterie pour me sauver la mise. Heureusement pour moi, l’homme a le réflexe de me rattraper. Oh zut, quelle maladresse. Merci Monsieur. De la main droite, je le remercie en lui pressant amicalement le bras, alors que ma main gauche œuvre à lui piquer son portefeuille dans sa poche droite, visible à travers sa veste. Je ne lui donne pas le temps de le remarquer avant de déguerpir avec son argent. Trop ivre -ou bien trop fainéant- il ne fait que me beugler dessus sans chercher à me suivre. Cependant, par prudence, je ne ralentis pas ma course, essayant de mettre de la distance entre ses insultes et mes oreilles. Je trouve rapidement un endroit discret, derrière des poubelles, pour prendre connaissance de mon butin. Assise à même le sol, je reprends mon souffle, la tête entre les mains. Comment ai-je fait pour tomber aussi bas? C’est simple, je suis beaucoup trop têtue. Après un moment, j’ouvre le porte-monnaie et y découvre dix dollars et soixante-cinq cents. À peine ai-je entendu un bruit qu’une voix féminine brise le silence, me faisant sursauter.

« Je doute que vous ayez fait une excellente pioche… Laissez-moi deviner, vingt dollars max ? Alcoolique, je pense même qu’il n’a pas de carte de crédit. Je doute que vous ayez besoin d’un verre, un repas chaud ça vous irait ? » Méfiante, je la détaille du regard. Une grande blonde, pas nécessairement beaucoup plus vieille que moi, dont le sourire est plutôt rassurant à vrai dire. Pourquoi voudrait-elle m’aider? Habituellement, les gens ont l’habitude de m’ignorer tout simplement… quand ils ne me beuglent pas dessus bien entendu. Je reste un moment assise ainsi, silencieuse, avant de prendre ma décision. Après tout, ce serait idiot de ma part de refuser un repas. En fait, c’est la meilleure proposition qu’on m’ait faite depuis très longtemps, lui répondis-je d’une voix tremblante. Je me sens soudainement submergée par un torrent d’émotions. Je suis à la fois tellement reconnaissante, mais j’ai également peur. Pas d’elle, non, de moi, j’ai peur de moi, de ce que je suis devenue. Me faire offrir un repas, cela me rappelle ma situation actuelle. Tout devient tellement plus réel soudainement… Je suis une SDF… Une vraie. En fait, j’aurais envie de pleurer, mais mon orgueil m’oblige à rester forte. Désoée, je… me raclant la gorge, je me lève du sol et m’approche doucement de mon interlocutrice. Je n’ai pas l’habitude. Un sourire… Oui, c’est bien un sourire qui s’installe sur mes lèvres. Cela faisait un moment que je n’en avais pas fait un qui soit sincère, mais c’est bien le cas. Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe? Les New Yorkais restent indifférents. Embarrassée, mon regard se pose sur le sol, j’avoue avoir honte en ce moment. C’est étrange, il fallait que quelqu’un ait la bonté de m’aider pour que je comprenne dans quel état pitoyable je me trouve. Avant, j’avais l’habitude de blaguer et de sourire, mais les occasions se font rares dorénavant. D’une certaine manière, j’ai l’impression de ne plus savoir comment faire. Mes conversations avec la lune m’ont faites oublier ce que c’était de parler avec un autre être humain. J'en oublie les bonnes manières... Je m’appelle Lux. Plutôt ironique, car ce prénom a comme signification : «lumière» en latin. Je suis loin d’être un rayon de soleil dans cette sombre nuit, malheureusement. J’ai maintenant l’habitude de me fondre parmi les ombres. Gênée, je grimace lorsque mon estomac crie littéralement, raisonnant à mes oreilles comme un mantra depuis le temps.
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MessageSujet: Re: Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams   Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams EmptyMar 19 Juil - 13:42


Lux & Meredith
Welcome to NYC… [Flash Back, Four years ago]




Toujours tapie dans l’ombre, la jeune femme semble hésiter. Il faut dire qu’elle ne doit pas recevoir ce genre d’invitation très souvent et que les conséquences pourraient être désastreuses… Il y a tellement de psychopathe sur cette terre ! Heureusement pour elle, Meredith ne comptait pas la droguer pendant le repas, elle n’avait pas l’intention d’en faire une prostituée ou de la faire tremper dans une affaire douteuse. Juste un repas, une main tendue, un petit rayon de soleil dans leur vie respective. Dans le silence, le sourire de Merry s’agrandit quelque peu, elle imaginait la réaction de James, bien consciente qu’elle aurait put faire exactement la même chose à l’époque...

    « Tu es consciente qu’elle va manger comme quatre ? Ça va nous coûter une fortune et il y a de grande chance pour qu’elle parte avec notre portefeuille en plus ! »

James avait toujours eu les pieds sur terre et, même s’il cautionner les actions sociales, il préférait donner aux restos du cœur plutôt que de ramasser les SDF dans la rue pour les emmener au restaurant. Une réaction plutôt normale remarque… À croire que l’air de New York avait déjà atteint le système nerveux de la pauvre Meredith ! Mais c’était sûrement pour le mieux. Il lui fallait changer d’air, s’ouvrir un peu plus au monde. James aurait sûrement était fier dans le fond, heureux de la voir enfin sourire à quelqu’un d’autre qu’à son frère.

Après quelques secondes d’hésitation, les paroles de l’étrangère sortirent Merry de ses pensées. Sa voix était tremblante et hésitante ce qui ne manqua pas de faire culpabiliser la jeune policière. Immédiatement, son interlocutrice s’excusa, expliquant qu’elle n’avait pas l’habitude. C’était parfaitement compréhensible, surtout que les intentions derrière les bons gestes ne sont pas forcément les plus respectables… Le sourire de la blonde se fait un peu plus amical, détendu et rassurant. Elle s’approche d’un pas seulement, juste pour qu’elles puissent mieux se voir.

    « Vous n’avez pas à vous excuser, j’avoue que ma proposition peut sembler incorrecte. Mais ne vous en faite pas, il n’y a pas de mauvaise intention derrière tout ça. J’ai juste envie de manger en meilleure compagnie que des hommes alcoolisés. »


Sourit-elle alors que la jeune femme sortait enfin de l’ombre. Effectivement, elle était beaucoup plus mince et pâle que de raison et ses cheveux étaient légèrement ternes. Ses vêtements n’étaient pas trop malpropres mais la jeune femme aurait facilement put y faire une tente pour la nuit… A la voir, il était presque impossible de deviner qu’elle était SDF, une jeune fille en fugue depuis quelques jours au mieux. Quant à son âge ? Sûrement un peu plus jeune que Meredith mais pas une enfant. La pauvre, comment se retrouve-t-on à voler des portefeuilles à des alcooliques aussi jeune ? Qu’avait-il bien pu lui arriver ? Merry savait que la question ne se posait pas et elle acceptait d’office de rester dans l’ignorance.

    « Je n’ai pas fait mieux, je m’en excuse. Je m’appelle Meredith mais vous pouvez m’appeler Merry. Et le tutoiement ne me gêne pas. »

    Répondit-elle, toujours avec ce même sourire. Il était depuis si longtemps oublié qu’elle en avait presque déjà mal aux zygomatiques !

    « Et je ne suis effectivement pas d’ici mais je doute que les Londoniens soient plus sympathiques. Pour être franche, je suis moi-même surprise de ma réaction ! »

Plaisanta-t-elle sans pour autant manquer de sincérité. Sa voix ne laissait pas paraître le moindre regret pour autant. Parler à quelqu’un, être de nouveau elle-même le temps d’un instant, laisser sa peine de côté. Peut-être que le malheur de cette jeune femme lui avait permit de relativiser le sien. Elle était seule mais, au moins, elle avait un toit sur la tête et de quoi manger. Et puis, n’était-ce pas égoïste de dire qu’elle était seule quand son frère se donnait corps et âme pour lui remonter le moral ? Non, Meredith n’était vraiment pas à plaindre et la culpabilité de ses années de deuil lui tombait sur les épaules assez violement… Il fallait qu’elle s’excuse auprès de son père et qu’elle reprenne ses visites chez le psychiatre.

Victime de PTSD (trouble de stress post-traumatique), Meredith ne contrôlait pas vraiment ses réactions et le psychiatre semblait même empirer les choses en la forçant à revenir sur cette période horrible, à mettre des mots sur ses sentiments… Mais il fallait qu’elle agisse, qu’elle se sorte un peu de ce cercle vicieux. Sans perdre son sourire, Merry lança un signe de la tête à la jeune femme pour lui faire comprendre qu’elle n’attendait plus que son feu vert pour partir. Absolument incapable de dire où elles étaient, sans la moindre idée du restaurant le plus proche, la policière comptait sur la New Yorkaise pour dégotter un endroit sympathique où manger un bon repas. Le prix n’avait pas vraiment d’importance, l’argent n’était pas un problème pour quelqu’un qui vivait chichement avec un bon salaire.

    « Je suis arrivée il n’y a que quelques heures alors je ne connais pas encore les parages... À vous de choisir le restaurant, je vous suis ! »


Emi Burton & Atmosphere
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MessageSujet: Re: Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams   Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams EmptyMer 20 Juil - 16:55


Welcome to NYC
Merry & Lux
Je ne me considère pas comme une femme de nature méfiante, mais je dois avouer que cette proposition ne me semble pas tout à fait normale. La grande majorité des humains sont affreusement égoïste, alors pourquoi voudrait-elle m’aider, moi? Mes pensées s’enchaînent à la vitesse de l’éclair et je finis tout de même par accepter, prenant pour acquis qu’elle m’invite par pure bienveillance. Vous n’avez pas à vous excuser, j’avoue que ma proposition peut sembler incorrecte. Mais ne vous en faites pas, il n’y a pas de mauvaise intention derrière tout ça. J’ai juste envie de manger en meilleure compagnie que des hommes alcoolisés. Elle marque ainsi un point. J’ose imaginer que je suis une meilleure compagnie que des hommes ivres. Si ce n’était pas le cas, mon orgueil en prendrait un sale coup à vrai dire. Une fois le porte-monnaie rangé dans une des poches de ma veste, je sors de ma cachette en réduisant la distance qui nous sépare, cette femme et moi. Probablement une trentaine d’années, ses cheveux blonds sont aussi éclatant que les miens l’ont jadis été. Ce n’est absolument pas un simple regard qui m’apprendra tout sur elle, mais je peux deviner qu’elle se tient en forme. En réalité, elle dégage une aura assez impressionnante. Non que je puisse la voir réellement, son aura, mais tout chez elle renvoie une image de femme forte et fière. Ce n’est cependant qu’une impression. Après tout, je suis bien placée pour savoir qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Après un moment ainsi, je me rends bien compte de ma grossièreté à la regarder ainsi sans m’être officiellement présentée. Cette année m’a complètement changée… Maintenant, j’ai du mal à socialiser, ce qui n’était absolument pas le cas auparavant.

Je n’ai pas fait mieux, je m’en excuse. Je m’appelle Meredith mais vous pouvez m’appeler Merry. Et le tutoiement ne me gêne pas. Et je ne suis effectivement pas d’ici mais je doute que les Londoniens soient sympathiques. Pour être franche, je suis moi-même surprise de ma réaction! Moi aussi, j’aurais été surprise si j’avais été elle. Il ne faut pas se méprendre, je m’étais pas plus méfiante qu’aujourd’hui à l’époque, mais pas une fois je me suis arrêtée pour offrir mon aide à un SDF. Égoïste, oui, je l’étais. Comme le commun des mortels, j’étais dans ma bulle et je n’étais pas touchée par les injustices qui ne me touchaient pas personnellement. C’est pourquoi je ne m’attends pas à en recevoir, de l’aide. C’est pourquoi je suis si bouleversée en voyant Meredith m’offrir un repas. Son sourire est une vraie bénédiction. Cela fait si longtemps qu’on ne m’a pas souri ainsi. D’ailleurs, cette femme me redonne envie de le faire également, sourire à pleine dent, rire et passer un bon moment. Je ne me fais pas d’illusion… Ce repas sera probablement tendu et gênant mais, d’une façon ou d’une autre, ce moment me rappellera ma vie d’avant. À laisser mes pensées vagabonder ainsi, un silence c’est installé. J’attends sagement qu’elle m’invite à la suivre, ayant secrètement peur qu’elle ait changé d’avis. Je suis arrivée il n’y a que quelques heures alors je ne connais pas encore les parages… À vous de choisir le restaurent, je vous suis! C’est ainsi que j’apprends qu’elle n’est pas en ville depuis très longtemps. Après tout, elle aurait bien pu avoir emménagé à New York il y a de cela des années. Bien sûr, dis-je, un sourire gêné aux lèvres. Alors, Merry, que faites-vous dans la vie? Je lui fais signe de me suivre et lui pose la question, essayant de meubler notre parcours jusqu’au restaurant avec une discussion. Sans m’en rendre compte, je garde le vouvoiement.

C’est plutôt ironique, cette idée de lui demander ce qu’elle fait dans la vie, en sachant que je ne fais rien, moi. C’est une question qui nous vient à l’esprit naturellement, mais ce serait plutôt embarrassant si elle me disait qu’elle n’avait pas de boulot, elle non plus. Je ne me sens pas prête à parler de moi, à parler de mon ancienne vie ainsi que de la raison de mon état actuel, mais je suis curieuse à l’idée d’en apprendre plus sur elle. New York, c’est seulement un voyage ou bien un emménagement? Oulah, je devrais arrêter de lui poser des questions, je me sens comme une inspectrice et je ne veux pas qu’elle se sente attaquée. Au contraire, j’aimerais qu’elle arrive à oublier que je ne suis qu’une sans domicile fixe qu’elle a abordé dans la rue. Pour une fois, j’aimerais me sentir normale. En général, les touristes préfèrent Chinatown et la statue de la liberté, lui dis-je en essayant de blaguer. Sur ce point-là aussi, j’ai besoin de pratique. Nous continuons à marcher et, instinctivement, je nous conduis au restaurant où j’ai moi-même travaillé lorsque j’étais adolescente. Malheureusement, j’oublie totalement qu’ils ne savent pas ce qui m’est arrivé jusqu’à ce que Merry et moi-même entrons dans l’établissement. Lux, c’est bien toi? Cet accent espagnol me réchauffe le cœur, alors que je reconnais Dayana, mon ancienne patronne et très sympathique serveuse. Elle s’approche de nous, sourire aux lèvres, mais son expression faciale se détériore lorsqu’elle me voit de plus prêt. Ohh, ma chérie, qu’est-ce qui t’es arrivée? Je me mords la lèvre inférieure et détourne le regard. C’était une mauvaise idée de venir ici, je m’en rends bien compte maintenant. Heureusement, la nourriture est à tomber par terre bien que ce restaurant ne soit pas nécessairement très populaire. C’est une longue histoire Dayana. Je vais bien, je t’assure. J’ai juste perdu un peu de poids. La pauvre, je vois bien qu’elle a les larmes aux yeux. Un sourire rassurant aux lèvres, je m’approche pour lui faire un câlin. Mauvaise idée, très mauvaise idée, me répétais-je à l’esprit. Lorsque je travaillais ainsi, la vieille dame m’avait prise sous son aile et adorait dire à qui voulait l’entendre que j’étais sa nièce, ce qui n’est pas le cas. Avec le temps, j’ai l’ai également considérée comme un membre de la famille.

Dayana remise de ses émotions, son éternelle bonne humeur revient et elle nous assigne une table avant de nous apporter les menus. Désolée pour ça, dis-je à Merry. Maintenant, j’aurais quasiment envie de pleurer. Non, Lux, tu vas garder ton calme, faire comme si tout était normal et manger à ta faim pour une fois. Ensuite, tu remercieras Merry et tu reviendras demain rassurer Dayana et lui dire de ne pas se faire de soucis… que ton boulot te prend beaucoup de temps et que tu n’as plus le temps de te nourrir convenablement ces derniers temps. Des mensonges, encore et toujours des mensonges… C’est la seule façon que j’ai trouvé pour ne pas causer de problèmes à mes parents. Si je peux me permettre, les pizzas sont excellentes, continuais-je avant de lui sourire.
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MessageSujet: Re: Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams   Welcome to NYC - Flash Back - Lux Williams EmptyJeu 21 Juil - 15:39


Lux & Meredith
Welcome to NYC… [Flash Back, Four years ago]




Si Meredith évitait les présences humaines en ce moment c’était essentiellement parce qu’elle ne voulait pas parler d’elle. Son passé était devenu comme une plaie béante qui se remettait à saigner dès que l’on évoquait son nom. Et pourtant, le passé de la jeune femme n’était pas si horrible en y réfléchissant bien. Une enfance heureuse, une famille aimante, un mari formidable et un travail qu’elle aimait vraiment. Le seul point négatif était la perte de son époux, un choc que beaucoup connaissaient mais qui avait été particulièrement violent (dans tous les sens du terme) la concernant. Mort dans ses bras pour la protéger de criminels qui auraient dû être en prison s’ils n’avaient pas eu le bras aussi long… Mort pour défendre ce en quoi il croyait le plus et celle qu’il aimait plus que sa propre vie…

Mais le pire là dedans et que Merry n’aurait pas dû survivre à cette nuit là. Une balle de gros calibre à bout portant, passée juste sous le gilet pare-balle de James, le traversant de part en part en continuant sa route sur la jeune femme. Si son pouvoir n’était pas apparu ce soir là, la balle aurait sûrement atteint un organe vital au lieu de s’écraser littéralement contre sa peau devenue… Devenue autre chose mais elle n’en a aucun souvenir. Si elle avait mieux contrôlé son pouvoir, elle aurait sûrement pu transformer James aussi où elle aurait pu se mettre en avant, le protéger, le sauver… Seulement, il lui était inconnu à l’époque, hors de contrôle et ce n’était pas vraiment mieux depuis d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, la question n’était pas là et Meredith était bien décidée à laisser tout ça de côté pour ce soir, profitant de la ville et de cette gentille habitante.

Tranquillement, les deux femmes commencèrent à quitter la rue lugubre pour se diriger vers un restaurant que Lux avait pour mission de choisir. Un léger silence s’installa, pas réellement gênant, juste normal entre deux inconnues, entre deux femmes qui ne voulaient pas faire de faux pas en risquant de blesser l’autre. Meredith, par exemple, aurait volontiers demandé à la jeune femme comment elle en était arrivée là, ce qu’elle avait fait par le passé. Pas pour l’enfoncer, juste pour comprendre et peut être lui proposer des solutions. Après tout, il y avait peut-être un travail pour elle à San Francisco ? Sinon, elle pourrait lui demander ce qu’on pouvait faire à New York pour sortir un peu des sentiers battus… Mais parler de ses vacances à quelqu’un qui peine à manger n’est pas non plus très respectueux… Délicat donc mais Merry avait confiance, elle sentait cette soirée placée sous une bonne étoile.

    « Et bien… Avant toute chose je vous assure qu’il n’y a aucune raison de vous inquiéter, je suis en vacance et je n’ai pas l’intention de faire des heures supplémentaires ! » Plaisanta-t-elle avec un sourire pourtant toujours rassurant. Une policière et une voleuse ensemble, ce n’était pas commun ! « Je travaille dans la police de San Francisco, alors je suis hors de ma juridiction en plus ! »

Amusée, Meredith adressa un clin d’œil à Lux alors qu’elles marchaient toujours d’un pas léger vers la lumière. La policière ignorait où elles allaient mais elle n’en avait cure. Son estomac grondait aussi (moins que celui de sa jeune guide) et l’idée d’un bon repas la ravissait. De plus, Meredith n’était pas difficile quand il s’agissait de manger, donnant tout son sens à l’expression « tout ce qui rentre fait ventre ». Mais elle n’eu pas le temps de demander plus de détails sur leur destination puisque la jeune femme enchaînait déjà sur une nouvelle question. Pas de gêne cette fois, aucun risque de lui faire peur ou de l’inquiéter. Et c’était aussi un moyen de faire la conversation et, peut être, une façon d’en apprendre un peu plus sur la jeune New Yorkaise au passage ! Suite à sa remarque sur le tourisme, Meredith entreprit enfin de répondre.

    « Je ne suis pas du genre à suivre les touristes en règle générale. J’aime vivre comme les locaux et profiter des lieux de façon plus originale ! Mais je suis là pour une semaine alors j’irai sûrement y jeter un œil histoire de les avoir vu au moins une fois dans ma vie ! »

En disant « en règle générale », Meredith évoquait le peu de voyages qu’elle avait déjà fait, la plupart avec James d’ailleurs. Un bref séjour au Kenya à dormir chez les Maassaï, quelques jours en Thaïlande en dormant à la belle étoile sur la plage… En fait, à part ici, Merry n’avait presque jamais dormi dans un hôtel. Des détails inutiles qui ennuieraient sûrement plus la jeune femme qu’autre chose. D’ailleurs, cette dernière venait de l’entraîner dans un restaurant aux allures sympathiques où l’odeur était plus que ravissante pour les papilles ! Là, une femme s’approcha d’elles et s’adressa directement à Lux avec un fort accent Espagnol. Visiblement, les deux femmes se connaissaient très bien et l’aînée était très inquiète pour la blondinette. La seule déduction possible était que Lux n’était pas dans la rue depuis très longtemps et qu’elle avait coupé tous les ponts avec son ancienne vie… C’était normal dans le fond, Meredith aurait fait la même chose afin de ne pas inquiéter ses proches. Alors pourquoi venir ici ? Par reflexe sûrement, elle s’était peut-être laissée emportée elle aussi…

    « Il n’y a pas de mal je comprends. Et je vous fais confiance, ça sent rudement bon par ici ! »

Meredith jeta un œil gourmand au menu. Il y avait un large choix et tout semblait délicieux. Prendre une décision ne serait pas chose aisée mais, ce qu’elle cherchait avant tout, c’était un plat qu’elle ne connaissait pas encore. Quelque chose d’original, de différent. La jeune femme raya donc mentalement toutes les Trois Fromages et autres banalités pour se concentrer sur les pizzas plus locales voire même ‘exotiques’. L’une des propositions portait le nom de l’établissement et semblait pleine de bonnes choses. Avec une petite grimace d’approbation, Merry replongea enfin son regard sur Lux. Elle souriait toujours même si elle ne savait pas trop quoi lui dire de peur de mettre les pieds dans le plat. Car c’était, jadis, sa grande spécialité… Non pas qu’elle soit idiote mais Meredith était autre fois une femme fort enthousiaste qui parlait souvent plus vite qu’elle ne pensait quand elle était dans un situation agréable. Heureusement, James était toujours là pour lui rappeler que certaines choses n’étaient pas à dire ou qu’il fallait contenir un peu sa joie parfois.

    « Je crois que je vais prendre la pizza de la maison mais je reste ouverte à toutes suggestions ! Nous pourrions aussi en prendre plusieurs pour partager et comme ça je pourrais goûter à tout et vous pourrez manger à votre faim ? »

Meredith avait terminé sa phrase dans un murmure car elle avait bien compris que le but de Lux était de rassurer la patronne de l’établissement qui semblait bien la connaître. Et, souhaitant jouer le jeu tout en évitant les silences gênants, la policière se décida à faire à son tour la conversation, tentant d’éviter de faire un faux pas. La seule solution était de jouer sur son statut de touriste en parlant de généralité sur cette ville que la jeune blonde connaissait sûrement très bien.

    « Alors, Chinatown et la Statut de la Liberté sont des lieux à voir ? Qu’est-ce que tu peux me conseiller d’autre qui soit peut être moins… Grouillant de monde ? »

Sourit-elle en posant le menu devant elle. Un sujet neutre, vaste, ce lui semblait être plutôt correct pour une première.


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