Sujet: Une rencontre intéressante (ft. Poor) Jeu 21 Juil - 20:00
Une rencontre intéressante.
Poor
Tom fixait intensément son mirror, positionné tout prêt de l'entrée de son appartement.
Cette activité, il ne le faisait guère pour simplement s'admirer comme un idiot, non. Il n'était pas comme la plupart des autres habitants de cet immeuble. Et puis, même s'il le voulait, il n'aurait pas l'air très fier, avec sa posture penchée et le verre de lait dans sa main.
En prenant une gorgée, les yeux de Tom se baladèrent vers l'horloge, tout près du miroir en question : il était encore tôt, et il avait donc du temps pour sa petite préparation, un évènement important qu'il faisait pour tout les matins, simplement.
Tom observa encore le miroir et entreprit de sourire pendant un moment, faisant durer l'émotion pour quelques instants avant de reprendre un visage neutre : c'était dur pour lui de bien faire ça quand il n'avait pas de quoi être heureux, humph.
Il en refit un autre. Raté. On voyait toutes ses dents (blanches, bien évidemment) et ses gencives. Les gens fuiraient sans doute devant une gestuelle pareille, consternés. Il n'aimait pas ça.
Il s'interrompit un moment, et pensa. Qu'est-ce qui pouvait le rendre heureux ? Rendre son sourire convaincant ? Il hésita un peu, et entreprit d'imaginer un moment où il n'avait pas été marqué par cette insupportable RA.
Un sourire mince s'afficha alors sur son visage alors : parfait. Il bénéficiait maintenant du parfait sourire à décrocher pour plus tard dans la journée, quand on ira l'interpeller. Il doit juste se souvenir de penser aux bonnes idées, histoire de ne pas faire un sourire qui irait provoquer une réaction ennuyante de la part des humains.
Tom refit deux fois le sourire puis, satisfait, entreprit de finir son verre avant de bien le déposer dans sa cuisine pour le poser dans sa machine. Il pourrait bien le mettre seulement sur une table, oui, mais son obsession le poussait à s'en occuper. Il ne serait pas surpris si cette habitude finissait par lui couter quelque chose mais c'était quelque chose qu'il faisait simplement.
Et puis, tout humain avait des habitudes qu'ils sont incapables de justifier. Un tel processus s'applique également aux mutants. Logique.
Notre homme étudia un peu le reste des salles, histoire de voir si tout était bien en ordre, une examination qui fut rapidement conclus alors que notre bonhomme, satisfait, entreprit de s'emparer de sa valise pour sortir de son appartement, refermant la porte derrière lui, d'ailleurs.
Il resta en plan pour un moment, essayant de vérifier s'il n'avait rien oublié, et pressa ensuite son doigt contre un bouton, histoire d'appeler l'ascenseur. Le mutant se positionna ensuite rapidement sur un mur, vérifiant le temps avec sa montre : il était encore tôt. Certains de ses collègues étaient sans doute encore endormis, vu l'heure.
Des minables.
La tête du bonhomme se tourna ensuite vers les escaliers : un individu était en train d'emprunter ces derniers, semble t-il. Notre homme ne fut toutefois guère inquiété, étant préparé a l'occasion, et entreprit de sourire d'avance, histoire de bien accueillir notre homme.
Ce dernier, qui n'avait, d'ailleurs, rien de vraiment spécial, se contenta de regarder Tom de façon un peu confuse, avant de monter en haut sans prendre la peine de le saluer en retour ! Tom perdit son sourire : aurait t-il surpris ce dernier, en souriant d'avance ? Impossible. C'était simplement un homme hostile, voilà tout. Il ne connaissait pas la politesse, vraiment.
L'ascenseur arriva peu après le passage du bonhomme, notre protagoniste pénétrant rapidement dans la cage métallique avant d'appuyer sur le bouton du rez-de-chaussé, ne se souciant guère du bonhomme. Après tout, il n'était rien d'autre qu'un "visage" parmi d'autres, pour notre ami comptable. Quelqu'un sans importance pour la société, qui sera rapidement oublié d'ici demain, inutile de se concentrer dessus.
Une fois arrivé à destination, Tom sortit de l'ascenseur et entreprit de maintenir la porte pour deux jeunes, qui s'engagèrent dans l'appareil sans se presser, d'ailleurs, au grand dam du comptable : il n'avait pas besoin qu'on lui ouvre la porte pour entrer, lui, ces jeunes idiots devraient le remercier et s'engager directement dans l'ascenseur, au lieu de perdre leur temps avec des discussions idiotes !
Il vérifia encore sa montre.
Notre homme sortit rapidement de l'immeuble qui l'accueillait : un grand endroit tout près de la mer et des coins plus animés de la ville. Pas très utile, sans doute, mais l'on n'obtient pas tout ce que l'on veut, non ?
Tom s'engagea dans la rue et entreprit de sourire : il avait du temps. Il faudrait vraiment une erreur bête pour qu'il soit en retard !
HRP:
Plutot chiant, malheureusement, mais je m'adapte encore au personnage^^
Poor E. Sirius X-Men - STAFF
Date d'inscription : 20/11/2015 Messages : 273 Multicomptes : Felicia & Gabrielle & Peter Fl Dollars : 1938 Avatar : Evan Rachel "Hot" Wood Age : 128 ans Surnom : Poo ou PES Nom de code : Simonia Localisation : New York, ou quelques parts par là Pouvoir : Régénération Cellulaire Métier : Professeur d'histoire à l'Institut Race : Mutante
Sujet: Re: Une rencontre intéressante (ft. Poor) Jeu 21 Juil - 23:15
Une rencontre intéressante
Poor et Tom
Aujourd'hui, je n'avais rien de spécifique de prévu, absolument rien, même pas un petit cours ou quelques choses dans ce genre là, ce qui est assez rare parce que l'Institut me prends beaucoup de temps. Mais aujourd'hui, j'étais libre comme l'air ou presque si l'on peut dire alors j'allais en profiter pour me balader en ville et peut être faire quelques achats intéressants, du moins en théorie. Comme je le fais souvent, j'achète des choses que je fais livrer à mon entrepôt, celui où il y a tout un tas de bricoles qui ne me servent plus énormément, mais aussi celui où il y a un petit coin habitation, même si c'est assez rudimentaire, je pourrais y vivre un temps si jamais je décidais de quitter l'Institut mais ce n'est clairement pas à l'ordre du jour. Non, j'étais encore loin d'être en fin de cycle, très loin même, mais aujourd'hui, j'avais autres choses à penser que ce dernier. J'allais me faire plaisir avant tout, pour une fois, ce n'était pas si souvent que cela arrivait n'est ce pas ? Non, bien entendu, je suis beaucoup moins égoïste qu'à une certaine époque où l'argent et le profit était pour ainsi dire mes seuls leitmotivs. Aujourd'hui, j'avais amassé suffisamment, et mes objectifs étaient très différents. J'avais un rôle de mentor qui me plaisait bien, parce que finalement, ceux que j'avais vu grandir étaient physiquement mature. Je pensais notamment à Ramona que j'avais vu adolescente et qui maintenant était une jeune femme absolument somptueuse qui croquait la vie à pleine dent. Si je pensais à elle avant d'autres, c'était parce que je l'aimais grandement, plus que beaucoup d'autres, parce que dès son arrivée, nous avons réussi à tisser une relation de confiance, je suis devenue son mentor, puis son égale avant qu'elle ne prenne son envol au cirque, puis maintenant chez ARES. Elle était vouée à faire de grandes choses, comme peu au final. Je marchais donc dans la rue, tranquillement pour me rendre en direction de ces quelques boutiques où j'avais quelques achats à faire.
Fiche codée par NyxBanana
Invité Invité
Sujet: Re: Une rencontre intéressante (ft. Poor) Ven 22 Juil - 2:27
Une rencontre intéressante.
Poor
Tom savait parfaitement où il se dirigeait (pas étonnant, me direz-vous, il ne serait pas un très bon employé sinon) et comment y aller de façon rapide et efficace.
Il y'avait déjà du monde dans la rue, évidemment. C'était quelque chose qui l'avait surpris quand il était venu dans cette ville, lui qui résidait, auparavant, dans une ville comparativement bien plus tranquille et minuscule, mais il avait fini par s'y habitué : ce n'était rien que du monde en plus, rien qui pouvait être particulièrement inquiétant pour lui. Au mieux, il ne souffrirait que d'un léger retard, qui ne risquait pas d'être fort négatif.
Ses yeux se posèrent sur quelques policiers dans la rue : depuis l'attaque de New-York.. et, enfin, la réalisation que beaucoup de super-vilains se cachaient dans la cité, le nombre de policier était triplé, simplement. Faire passer la RA aussi avait eu une influence marquante sur le nombre de gardiens de la paix dans les villes, pour bondir sur les mutants plus rebelles.
Hehe... aucun d'entre eux pour m'arrêter, ceci dit. Ils préfèrent mettre à tabac les surhumains.
Se souciait t-il du sort des autres mutants ou des surhumains ? Non. Il leur accordait le même traitement que le reste. En fait, il s'était rapidement rendu compte que se rapprocher des autres mutants était une affaire dangereuse, simplement.
Surtout des jeunes mutants : il ne comprenait guère les émotions des autres, mais il savait bien que le pouvoir attire l'homme dans une lampe en attire une mouche, avec des résultats fatals. Qui voudrait se mêler à un ado qui peut vous balancer des tornades ? Pas lui.
Les mutants, du coup, ils sont mieux quand ils sont affichés dans sa télé.
Il observa devant lui la masse grouillante de New-York, réalisant que ses pensées étaient distrayantes, et entreprit de se diriger dans l'espèce de fleuve humain qui sillonnait les rues de la grande ville. Cette masse anonyme, pour lui, n'était toutefois rien.
Plus exactement, ces personnes... n'avaient pas de visage ou d'éléments reconnaissable, si ce n'est une taille différente. Pour le comptable, ces individus se ressemblaient tellement, il pourrait en poignarder l'un d'entre eux sans que le reste de la foule ne réagisse. Quelle stupidité !
...
Non, il ne devait pas y penser.
Ces pensées errantes, encore une fois, l'amenèrent à ignorer son chemin, malheureusement, et il perçut bien trop tard l'individu qu'il allait croiser : une femme blonde, on dirait.
Le choc ne fut franchement pas violent, mais il le fit quand même un peu reculé, ce qui ne manqua pas de bousculer quelques individus derrière lui. Leurs plaintes, malheureusement (pour eux), furent ignorées alors qu'il entreprit de réfléchir très rapidement à sa situation.
Il venait de renverser quelqu'un. Il devait être poli et leur demander pardon... ou devait t-il être en colère et leur hurler dessus pour leur incompétence aveugle ? Ou devait t-il paniquer et assumer qu'elle s'était tombée, se fracturant, au passage, le coccyx ? Ou alors, Tom devait t-il l'ignorer ?
L'humanité et ses codes sont complexes au point de n'en faire aucun sens. Il le hait, mais passons. Il est plus acceptable d'être poli, alors essayons de présenter cette façade ci.
Pardonnez moi, je ne vous ai pas remarqué.
Tom leva sa main pour aller l'aider, un geste qu'il faisait pour maintenir son intégrité : cette femme s'était déjà cognée a lui, il était hallucinant qu'il soit, en plus, forcée de l'aider alors qu'elle pouvait se relever toute seule !
Vous n'avez rien de cassé ?
Poor E. Sirius X-Men - STAFF
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Sujet: Re: Une rencontre intéressante (ft. Poor) Lun 25 Juil - 23:42
Une rencontre intéressante
Poor et Tom
Je marchais donc dans la foule, au milieu des autres comme quelqu'un d'ordinaire, parce que finalement, n'étais-je pas quelqu'un d'ordinaire ? Si on pouvait considérer que je l'étais bien entendu, à une seule exception près, j'avais plus de cent vingts ans et j'en paraissais à peine plus de vingts cinq, une petite trentaine, parce que j'avais cette capacité de me régénérer sans fin et cette capacité me maintenait en vie à cet âge physique là depuis donc plus de cent ans, rendez-vous compte ! Pourtant, à l'époque, les mutants n'étaient pas connus, ni réputer, personne ne connaissait leur existence, personne, ou presque, parce qu'il devait bien y avoir certaines personnes au courant, je ne devais pas être la seule mutante, mais n'en connaissant pas d'autres, je ne pouvais pas partager mon expérience de la vie. Quand j'ai compris ce qui m'arrivait, je n'ai pas su comprendre si cela était une malédiction ou une bénédiction, parce que toutes les personnes que j'aimais, que je voulais avec moi à mes côtés pour l'éternité allaient mourir un jour ou l'autre. Et c'est ce qui s'est produit évidemment, j'ai survécu à tellement de batailles alors que eux se sont éteint paisiblement dans la mort, avant la seconde guerre mondiale pour certains, peu après pour d'autres. J'avais pris mon indépendance il y a de cela bien longtemps, mais je sais que j'ai toujours de la famille en Italie, je sais que je pourrais aller les voir et leur expliquer les choses maintenant que les mutant sont connus de tous mais à quoi bon ? Je ne suis même pas certaine que mon visage apparaisse sur les photos de famille, parce que ces dernières doivent être perdue, pour le peu qui existe. J'en ai quelques unes en ma possession évidemment, vous ne pensiez pas que j'étais sans coeur à ce point là quand même si ? Et bien en tout cas, je me remémore des choses parfois et aujourd'hui en marchant dans la ville, je me disais que je pourrais être avec mes arrières arrières petits enfants en direction de certaines boutiques pour acheter des vêtements ou en direction d'une salle de cinéma pour regarder un bon film, un film que nous pourrions tous aimer. Mais non, aujourd'hui, je suis seule, si bien que je ne vois pas l'homme qui me fonce dessus alors que la foule est assez dense en cette matinée. Je ne sais pas à quoi il pensait, peut être que nous étions tous les deux dans nos pensées, je ne saurais dire. C'est presque étrange en vérité, parce que ce type me parait aussi étrange que moi, si ce n'est plus que ça même. Son excuse déjà, elle ne tenait pas debout. Il ne m'avait pas vu alors que les rues sont bondées de monde à cette heure de la journée ? Comment avait-il fait pour me foncer dessus au point de m'en faire tomber sur le derrière ? Je ne comprenais pas. C'était tellement fou, illogique, mais bon, je n'allais rien dire puisqu'il me demandait si je n'avais rien de casser. Cela me fit sourire, s'il savait toutes les fois où je me suis cassée quelques choses, s'il savait. Finalement, je décidais de lui répondre, même s'il n'en valait pas la peine à mes yeux. J'avais envie de lancer un débat avec lui parce que je sentais qu'il avait une idée sur tout et n'importe quoi.
" Je n'ai rien de casser rassurez-vous, mais permettez moi de douter sur le fait que vous ne m'ayez pas vu. Les rues sont bondés à cette heure là, tout le monde se rends à son travail ou à l'école pour ceux qui sont en âge de faire des études. Alors, je doute que vous ne m'ayez pas vraiment vu. C'est juste que vous n'avez pas été concentré sur votre champs de vision proche sinon, vous m'auriez vu et vous ne m'auriez pas fait tombé, mais peut être que cela est étrange pour vous, je ne sais pas. "
Oui, le ton était un peu ironique, mais je ne me voyais pas réagir autrement voyez-vous. Je ne savais pas comment il allait me répondre, ni quoi, mais j'en souriais d'avance.