Part 1 : Don't you mess with a little girl's dream, 'cause she's liable to grow up mean1- StickT’étais une gamine quand Stick t’as trouvé. Tu fuyais mais tu ne te rappelais même plus quoi. Tu connaissais par cœur les rues de la cité phocéenne. T’étais arrivée par bateau, par container, puis t’avais fuis. T’étais sale, ébouriffée et famélique et t’échappais pour le moment aux ninja rouges. Tu te souviens pas d’avant, t’étais qui, t’étais quoi. Tu te souviens de ton prénom : Elektra. De rien d’autre. Puis t’es tombée sur ce vieille aveuglé, il s’est approchée comme on s’approche d’un animal sauvage, il t’a ramené de la nourriture puis méfiante t’as commencé à lui répondre. Quand t’as été certaine qu’il voulait pas te remettre dans une boîte t’as accepté de l’écouter, quand il a parlé de t’emmener ailleurs t’as eu peur. T’as voulu te battre et t’as perdue, il était fort, il était vif beaucoup plus que ne le laissait supposer sa carrure et sa peau parcheminée.
Il t’appelait Ellie, parce qu’il trouvait ton prénom stupide.Tu t’entraînais avec lui,mais tu ne voulais pas quitter la ville, t’aimais trop la mer et puis t’avais toujours un peu peur. Il était patient et il était un maître d’arts martiaux intransigeant. Il corrigeait tes erreurs sèchement, t’avais des bleus et des écorchures, mais tu te disais que la prochaine fois tu pourrais tuer les ninjas rouges. T’étais une gamine mais t’avais déjà soif de sang.
2- first killTu l’as suivi, il t’a fait prendre l’avion pour l’Asie, vous avez crapahutez dans les montagnes et t’avais du mal à le suivre. T’étais pas assez forte pour les ninjas et puis il n’y avait plus qu’eux. Stick disait qu’ils étaient La Main. T’avais demandé La Main de quoi et il t’avait ordonné de ne jamais cessé de te poser cette question. Tu comprenais pas toujours mais t’acquiesçais.
Il t’a conduit dans un monastère, celui des Chastes, t’as du faire des tests de combat, combattre d’autres enfants un peu comme toi, un peu plus grand, beaucoup plus grand. Tu les battais tous. Cet endroit te plaisait, Stick te disait de traiter tes adversaire avec respect, que vous étiez tous du même côté. Alors tu prenais sur toi, t’essayais de pas trop savourer ta victoire, tu contenais tes parades les plus douloureuses. T’arrivais bien à faire semblant et Stick t’en félicitais. Il te protégeait, tu le savais, tu ne comprenais pas vraiment que c’était de toi-même.
Puis un jour, un de tes adversaires a pas digéré sa défaite. Tu t’entraînais, t’avais pris l’habitude d’être isolée des autres. Ils te parlaient pas, ne plaisantaient pas avec toi. Tu faisais comme si tu t’en moquais, mais ce n’était pas vraiment le cas. Alors quand il est arrivé, tu t’es excusée, tu lui as dit que t’y avais été trop fort. Il s’en foutait de tes excuses. Il avait un couteau. Il n’arriva même pas à te toucher, t’étais plus rapide, plus agile, plus douée. T’étais furieuse aussi. Tu lui as pris son couteau, tu l’as fait tomber et tu lui as tranché la gorge, t’as pas réfléchi. Il avait voulu te tuer, c’était lui qui était mort, ça te parut juste.
L’un des maître te trouva. Tu lâchas l’armes, tu compris instantanément que c’était l’occasion qu’ils attendaient pour te virer. Ils te mirent dans une cage trop petite dans laquelle tu ne pouvais tenir qu’assise, les doigts accrochés aux barreaux tu espérais que Stick les convainquent. Tu les regardais parler, tu avais encore le visage maculé de sang, t’étais effrayée et quand Stick brandit son sabre tu crus que c’était pour te tuer. Il tua l’autre, ouvrit ta cage. A nouveau il fallait fuir. Mais tu savais qu’il t’abandonnerait pas.
3- NatchiosIl t’a acheté des petites chaussures vernies, une jolie robe à fleurs et un mignon serre-tête. Tu te reconnais pas dans le miroir. Stick a demandé conseille à une vendeuse pour sa petite fille. T’as du retenir ton ironie, jouer la petite fille, t’as regardé celles qui étaient accrochées à la main de leur mère et qui pointait du doigt des vêtements que tu trouvais tous laids. Pourtant tu voulais pas partir, t’as fait traîner, t’as essayé six robes. Parce qu’après il va t’abandonner.
Il t’a expliqué, il faut te cacher. Tu sais pas comment il s’est débrouillé, mais il t’a trouvé une famille. Une famille riche. T’attends dans le grand hall, au mur il y a des cadres, ils ont déjà un fils, adopté lui aussi. T’as pas envie qu’il parte, t’as pas envie de rester ici dans cette belle maison et puis tu comprends pas le grecque. Au moins il y a la mer. T’entends du bruit en haut du grand escalier et tu paniques. Il va partir, il va te laisser avec ces gens. Il le sent et il s’accroupit, il n’a pas de mots rassurants, il te dit de te calmer, qu’ici personne viendra te chercher. Qu’il faut que t’apprennes de ces gens. Leurs manières et leur langue, que tu te fondes dans la masse. Il reviendra, il te le promet.
Tu respires et tu les regardes descendre. Ils sont tous les deux très bien habillés. Ils sourient, tu le vois un peu après. Le fils derrière qui te regarde de travers. Ils parlent à Stick et toi tu le fixes. Tu te demandes si lui aussi va essayer de te tuer, si t’as le droit de le tuer. Tu sens la main de Stick se poser sur ton épaule. Des fois tu te demandes s’il est pas télépathe. Ils te demandent ton prénom, ils le connaissent mais ils veulent te faire parler.
« Elektra »
Ils sourient, quelque chose semble les amuser mais tu ne sans pas quoi. Eux aussi doivent trouver ton prénom stupide.
« Voici Oreste »
Lui aussi à un prénom stupide. Tu n’imagines pas encore que tout ceci est en effet stupidement comique.
Stick part, tu le reverras quelques fois, pas avant plusieurs années. Tu apprends le grecque et tu t’ennuies à l’école. Tes parents engagent un professeur d’arts martiaux pour toi. Tu grandis, tu t’intègres, t’as des facilités, t’apprends vite, tu surpasses. Ta mère est ambassadrice alors vous déménagez souvent mais vous revenez tous les ans dans la maison de Xero. T’as appris à aimer les paysages, les toits bleus, t’as appris la langue et des autres. Ton père a une grosse entreprise qui s’exporte très bien, t’es proche de lui, il est plus souvent là. Il t’appelle son joyau, il t’a appris à conduire un bateau et à faire de l’équitation. Elle s’est sentie normale pendant un temps, presque heureuse. Stick n’était pas revenu et elle lui en était reconnaissante.
Part 2 : She's lost control and she gaves away the secrets of her past.4- no safe placeT’as vu Stick revenir le jour de la remise de ton diplôme en fin de lycée. T’étais à Londres parce que ton père a voulu le meilleur, t’étais déjà reçue à Oxford pour faire du droit, tu te projetais dans l’avenir alors ton passé cherchait à te rattraper. Dans la salle y’a ce vieil aveugle qui est entré et tu as compris que les vacances étaient terminées. Au lieu d’aller faire la fête comme c’était prévu t’es partie avec lui.
La Main était sur tes traces. Ton oncle est mort parce qu’ils se sont trompés de Natchios. Tes parents l’apprendraient en rentrant. Comme t’as été imprudente, tu perds immédiatement l’insouciance que tu as trouvé mais tu continueras très bien de prétendre l’être. Après ton entrevue, vous prendrez rendez-vous pour le lendemain et t’iras à la fête chez tes amis. Tu te saouleras et le matin tu quitteras sans bruit la chambre d’Ann Wiley pour faire semblant d’apprendre la mort de ton oncle. Ton père pense qu’on en veut à l’entreprise, tu me déments pas, tu ne lui dis pas que son service de sécurité ne sert à rien, tu lui dis juste que toi tu pars avec des amis cet été.
Vous vous disputez, c’est violent, il refuse que tu partes, c’est trop dangereux. Tu te montres agressives, tu le blesses puis tu montes faire tes bagages. T’as pas le choix, tu dois les éloigner, t’as pas de remords, mais c’est pas quelque chose que tu as. T’es trop pragmatique et tout l’été tu ne feras parvenir aucun message.
Stick est en colère, tu t’es ramollies. Il t’épargne pas parce qu’ils t’épargneront pas. Ca t’a manqué. T’en as fait des conneries pour t’occuper, tu t’es quasiment jamais fait choper. T’en avais besoin, extraire la violence et la destruction.
Ils te lâcheront plus maintenant alors tu coupes les ponts, tu joues les indignes, tu saccages ta scolarité, tu disparais. T’es pas insensible, ça te fait de la peine, mais voir leur cadavre t’en ferais plus. Même Oreste, vos relations étaient meilleurs les derniers temps. Tu passes trois ans de fuite et de combats. Stick parvient à te faire réintégrer les Chastes. T’es tout juste toléré, tu prends trop de plaisir à la violence. Tu comprends toujours pas les enjeux autour de toi mais tu t’en fous, ça ne compte pas. Ce qui compte c’est que La Main te pourrie la vie d’aussi loin que tu te souviennes.
Au bout de trois ans cette guerre invisible se termine, il y a d’autres groupes qui s’allient et l’ennemi est repoussé. Tu sais que ça ne durera qu’un temps. Tu retournes à Xero et t’apprends que ta mère est morte, une balle, huit mois après que tu sois parti. Ton père s’est jeté à corps perdu dans les affaires et Oreste le seconde. Ton père te serre dans ses bras, il pleure et ses larmes te font plus de mal que des reproches. Il est le fantôme de ce qu’il était, tu vas essayer de rester dans le rang.
5- MatthewStick t’a parlé d’une brebis égaré, un type à ramener. Une mission sans sang, une mission un peu étonnante, un peu décevante. Il s’appelait Matthew Murdock, étudiant le droit à Columbia. L’approcher puis devenir assez proche pour que tu le convainques de retourner dans le rang. T’as intégré Columbia, tu t’es arrangée pour qu’il tombe sur toi. Tu t’attendais à rien, tu te demandais vaguement combien de gamins perdus Stick avait ramassé.
Tu l’as trouvé mignon mais rien dans ton attitude ne le disait. Stick t’avais pas dit qu’il était aveugle tu as des questions et tu les poseras plus tard. Il te fait rire, tu l’entraînes hors de cette soirée, dès le lendemain tu l’entraînes hors de ces cours. Tu prends plaisir à passer du temps avec lui, il t’emmène dans le gymnase de son père et tu oses croire que tu es la première qu’il amène ici. Il te plaît, tu te dévoiles un peu à lui, tu tiens à lui montrer que tu n’es pas une fille à papa, tu flirtes, tu te bats, tu n’as pas envie de lui dire que Stick t’as envoyé. T’es bien dans ses bras. T’adores ses mains, t’adores ces moments qui n’appartiennent qu’à vous deux, t’expérimente une véritable intimité et puis chaque jour tu t’éloignes de ta mission. Tu entrevois un autre avenir, tu le présentes même à ton père et lui il reprend espoir. Il te voit heureuse, avec un gentil garçon.
Tu t’arranges pour pas voir Stick, tu l’entends de traiter de stupide fille. Tu veux lui parler mais tu n’oses pas et puis tu te dis qu’il n’a pas besoin de savoir. Que ce n’est pas important. Tu sens bien que t’es pas une bonne influence pour lui. T’es pas quelqu’un de bien, tu le sais quand tu le vois, tu le sais quand tu l’écoutes. Tu l’entraînes dans tes jeux dangereux, il te suit. C’est rien que vous deux au cœur de la nuit.
Un soir t’apprend que ton père est pris en otage dans ses bureaux, avec plusieurs associés. Tu perds ton sang-froid, Matthew est avec toi et il n’essaie pas de te raisonner quand tu décides d’aller sur place. Peut-être que lui aussi est trop confiant. A vous deux vous sauverez le père, mettrez à mal les malfaiteurs. Vous arrivez à rentrer et au premier ninja rouge tu comprends. C’est un piège, tu dis à Matthew de partir, soudain t’as peur, mais pas pour toi. Et c’est pire, ça te fait mal, tu paniques. T’es furieuse, sanguinaire, tu lui fais sans doute un peu peur. Tu laisses des cadavres, tu veux pas le regarder, il comprend pas, il peut pas comprendre, parce que t’as rien dit. T’as parlé de la guerre sans nom, t’as pas dit que Stick t’avais envoyé. Tu fais irruption dans la salle, ils attendaient que toi pour le tuer.
Tu te souviens pas de la suite. Il y a que le rouge, l’écarlate brillant du sang dont t’étais maculée. Puis tu as fuis pour ne pas l’affronter lui. T’as fuis sans te retourner. Tu fuis pas si loin, parce que Stick n’était pas si loin.
6- La BêteIl y’avait La Main et puis il y’avait le SHIELD, t’étais devenue une fugitive et tu obéissais aux ordres directs des Chastes. T’avais plus rien d’autre. T’es partie en Argentine quand ils te l’ont demandé, tu devais tuer un membre du gouvernement. Tu savais pas pourquoi, tu t’en foutais. Probablement qu’il fricotait avec La Main. T’y es allée, le SHIELD était déjà là. A la tête de l’équipe il y avait l’agent Garett tu lui avait échappé tant de fois que t’avais arrêté de compter. Tu sais pas ce qui c’est passé mais y’a eu une explosion et ça a été le trou noir.
Rien ne brille ici, sauf les globes, et je dois les faire briller, ils tournent trop vite…. Enfin rien ne tourne dans le noir…. c’est sans importance. Les globes renferment les souvenirs, ils ont survécu, ils sont revenus. Là j’ai cinq ans, le bois de la fenêtre grince et j’ai peur. T’es là papa, pas Hugo, le premier. T’es là tu te tiens au dessus de moi, t’es grand comme un arbre qui résiste au vent. Tu dis mon nom, tu me dis que tu m’aimes, tu sens le vin. Tu m’emportes et … les pilules diront que j’ai tout inventé, c’était moi pas toi.Tu t’es réveillée attachée, ton esprit en morceau, tu comprends pas ou t’es, qui sont ces types qui te font face. Tu tires sur tes menottes, tu peux même pas te lever, tu les regardes à travers tes mèches
emmêlés. Qu’est ce que tu fais là ? Ils t’amènent dans le bureau de la psy, tu chasses les globes, tu entends les gardes rires. Tu es folle, l’explosion a fait péter un truc dans ton cerveau. Tu dis rien à la psy, tu dis rien.
Il y a un cet homme gros et gras, il vient te regarder, il s’approche il sent le rat, un rat énorme. Il te caresse les cheveux, te dit que t’es douce. Tes gestes sont laborieux, t’es défoncée aux médicaments. T’es douce mais tu mords. Sa gorge est tendre, tu le sens essayer de s’échapper. Il te trouve plus douce du tout. Tu sens des mains t’attraper, tes doigts labourent le sol et puis c’est à nouveau le noir.
«
Tu es souillée Elektra, souillée, du sang de tous les hommes bons que tu touches. Souillée c’est ce qu’on dirait là haut. Mais au fond tu sais que c’est le monde qui est souillé par les inventions humaines, l’amour et l’honneur, les chastes. »
Tu lèves la tête, il y a encore du fer autour de tes poignets, autour de ton cou, tu es à genoux et tu le vois. Tes yeux écarquilles, sa vue te terrifie.
«
Tu es une victime Elektra, tu peux le rester ou embrasser la vérité et apprendre l’art de la Bête. Nous sommes sa Main, voit le, il te bénit. »
Il ne ressemble à aucune chose que tu connais, aucune représentation de quoi que ce soit. Il dégage une odeur nauséabonde qui te met le coeur au bord des lèvres. Derrière lui, encapé de rouge c’est tout un cœur qui psalmodie
«
Bois-le, Elektra »
Tu sens qu’on te verse quelque chose sur la tête, la puanteur qui exhalent t’asphyxient. Tu brises tes chaines, mais ils t’attrapent, tu dois boire, tu te débats. T’arrives à fuir, tu te demandes comment, tu portes encore la chemise de l’asile. Dehors le soleil est violent, ta vue a du mal à s’adapter. Tu voles la première voiture que tu trouves, t’essaies de tout remettre dans l’ordre. T’y arrives pas, ton esprit est fracassé, tout se mélange.
part 3 - Try to kill it all away but I remember everything7- Garrett« On l’a trouvé inconsciente sur un quai de San Conception, traces de liens aux poignets et aux chevilles. Deux flics ont été tué avec des armes blanches »
Tu les entends dans ton demi-sommeil, tu sens encore les effets des sédatifs. Ils t’appellent Scarlet Assassin, ils ont pas encore de nom, ils cherchent ton profil, il existe pas encore. Tu reconnais la voix de Garrett. Les sédatifs s’estompent. T’as qu’un seul bras d’attaquer, tu bouges à peine et tu entends cliqueter le métal. Ils t’ont accroché aux barreaux d’un lit médicalisé. Ils t’ont pas assez attaché. Garrett le dit mais ils l’écoutent pas, tu souris et quand ils le remarquent c’est déjà trop tard. Tu t’es redressée t’as récupéré l’arme de Garrett et t’as tiré sur ses coéquipiers, puis t’as tiré dans ta chaîne pour te libérer. Il s’est mis à couvert pour appeler des renforts, t’entends l’alarme et tout devient rouge. Ca tombe bien c’est ta couleur. Faut que t’éclates ce qu’ils ont sur toi, les échantillons de tout. Tu sors et tu réalises que t’es sur un bateau, mais tu vois la côte. T’as pas tes saïs et tu comptes bien les retrouver.
T’es focalisée sur ça tu finis par les retrouver, eux et Garrett, tu l’as salement blessé, tu l’achèves pas, tu sais pas trop pourquoi. Tu récupères tes armes et tu te jettes à l’eau. Garrett survivra les scientifiques du Shield vont se servir de sa charpie pour tester leurs nouveaux programmes. Tu vas l’obséder. Il te pourchassera jusqu’en enfer, jusqu’à te capturer à nouveau quelques mois plus tard. Cette fois tu seras attachée contre le mur, tu pourras faire aucun mouvement. Il viendra face à toi, t’es l’objet de sa haine et de ses fantasmes. Il t’insulte, il t’admire. Tu vas jouer avec lui, t’en appellera à la Bête aux pouvoir qu’elle te confère, il va te détacher et t’ira récupérer ses dossiers. Tu liras tout ce qu’il a noté sur toi, tout ce qu’il a récupéré.
«
J’ai trouvé Perry pendu, sa baïonnette planté dans la tête. Elle a fait irruption dans la salle de communication et a pillé les bandes de données. Elle a rompu le cou de Cattino qui a refusé de l’aider, le sergent Datzinger a été projeté à travers une porte. Une dizaines d’agents sont arrivés sur les lieux et on essuyé une premier salve de tires de mitraillettes. Elle avait récupéré ses saïs, l’agent Pitman a eu la tête tranchée, Newton, Berger, Fox, Werner et Steingut sont morts peu de temps après…. »
Et ça continuait encore, tu t’en souviens à peine, t’étais sous son influence, t’avais bu son lait, t’avais vomis mais pas assez. Dans le dossier t’as lu aussi un rapport médical
«
Elle présente des anomalies physiques troublantes, d’abord une absence d’empreintes ce qui induit une chirurgie génétique encore inconnue. »
Ca remonte à ton enfance ça. Quand La Main t’a arraché à ton porc de père.
«
Un examen sanguin a révélé un composé chimique non repertorié en conflit avec les globules blancs. Sûrement un narcotique qui a des effets uniques dans leur intensité et spécificités. Il incite à la violence, active le système limbique d’une manière étrange. Scanner cérébral demandé. »
Tu leur as pas laissé le temps pour ça, c’est dommage, peut-être que tu aurais compris d’autre chose. T’as pas le temps pour le Shield, t’as pas le temps pour les obsessions d’un agent. Faut que tu te débarrasses de la Bête. Dans ta demi conscience, sous ta violence. Faut que tu trouves quelqu’un, quelqu’un que tu puisses pas tuer, quelqu’un qui puisse te neutraliser. Tu vas chercher Strange, tu vas le provoquer jusqu’à ce qu’il sente que la pourriture ne vient pas de toi.
8- Allies Il a pas tardé le bon docteur à comprendre. Il t’a isolé, il l’a fait sortir de toi. Pas sans mal, t’as repris d’un coup ton humanité et avec le désir de te venger. Tu n’en avais rien à foutre de la Guerre, c’était personnel, tu t’en foutais de sauver le monde d’un monstre démoniaque, ce monstre démoniaque c’était ta cible. Strange essayait de te canaliser, t’avais encore sa rage, t’étais pas sortie d’affaire, il t’avait eu une fois, c’était plus facile pour lui maintenant. Ce démon qui voulait régner sur terre dans le chaos, la pourriture et le sang et tous ses sous-fifres qui grouillaient pour le pouvoir, ivre eux aussi de souffrance et de violence.
Tu comprends mieux, t’es née là dedans, t’es une enfant de La Main, tes parents étaient des membres de La Main. Tu comprends que t’as jamais eu le choix et que Stick malgré sa dureté n’a jamais rien fait d’autre que d’essayer d’expectorer hors de toi tout ce qui avait trait à La Bête. Tu squattes chez Strange, lui aussi derrière sa grandiloquence c’est le chaos. Il boit trop mais toi aussi alors tu dis rien. Tu l’aimes bien, ça vous arrive de coucher ensemble, mais y’a pas d’amour, c’est juste du sexe, tu lui parles de Matthew le garçon dont tu as été vraiment amoureuse et il te parle de Clea sa femme disparue. Son histoire est plus triste, la tienne c’est du gâchis. T’as l’impression de te faire un ami, c’est bizarre, t’as jamais eu d’amis.
C’est ton idée de le coincer dans un corps. C’est risqué d’attendre qu’il s’incarne. Tu te jettes en pâtures, tu réapparais sur leur radar à tous. Celui du Shield, celui de La Main. Il faut que ça soit le chaos, il faut des soldats dans une guerre. La Bête est devenue un sénateur et tu fais courir le bruit que tu dois l’assassiner. Garrett est en première ligne et tous les ninjas rouges partout. Il y a du sang et des râles mais t’arrive à l’atteindre. Il faut pas le tuer, Strange t’a montré, il faut être précis, chirurgical pour lobotomiser quelqu’un. Il de sa puissance dans ce corps, tu pensais être tentée de te ranger de son côté, mais t’as trop de haine pour que ses tours atteigne ton esprit. T’agrippes ses cheveux, les Chastes et d’autres se sont joint au Chaos. Ton sai perfore son crâne, son regard devient vitreux, t’as peur de l’avoir tué.
Il est pas mort. T’as piégé la Bête. Une balle effleure soudain ton crâne, quand tu tombes tu vois Garrett, il en jouit presque. Tu souris encore. T’as quand même gagné.
9- Frank
Strange a plaidé en ta faveur au Shield. Ils te connaissent maintenant. Elektra Natchios la fille disparue d’Hugo Natchios mort pendant une prise d’otage. Tu t’en fous. C’est plus important maintenant. Tu les laisses t’embarquer, t’attends juste le bon moment pour t’enfuir, à aucun moment tu doutes d’y arriver. Alors t’y arrives. Tu t’échappes du fourgon qui te transporte et tu envoies un baiser à Garrret. Tu éclates de rire. T’es libre.
Libre et seule.
La guerre est terminée pour le moment. Tu sais que ce n’est qu’une solution temporaire, la Bête finira par se libérer de son enveloppe mortelle. Mais pour le moment t’es libre et tu t’ennuies. Les Chastes te proposent de t’accueillir mais ils t’ont trop rejeté. Tu exécutes quelques missions pour eux, t’oses pas retourner voir Matthew.
Au cours d’une mission tu tombes nez-à-nez avec le Punisher. T’as entendu parlé de lui. Il est renfrogné quand il voit que tu as déjà tué sa victime. Tu le nargues avec, tu t’amuses enfin. Il t’intrigue, alors pendant quelques jours tu viens te mettre dans ses pattes, tu t’arranges pour tuer ses victimes à sa place et tu ris. Tu fais ça parce que tu t’ennuies, parce que ça t’amuses de jouer au chat et à la souris. La fois suivante il t’attend, il a prévu, mais il est trop lent pour toi. Tu lui subtilises son arme. T’empiétes sur son terrain, sur sa mission sacrée et ça en toute impunité, tes grands yeux noirs brilles, les siens sont des abysses tourmentées. Tu le laisses attraper ton bras, ses mains sont rugueuses et puissantes, il ne te fait pas peur, tu continues de sourire. Tu peux te dégager mais tu le fais pas. Il te demande pourquoi tu le suis, tu lui dis que t’ennuies. Ça le rend furieux, il a pas le temps pour tes jeux idiots. Alors tu lui dis qu’il te plaît. Tu le troubles, sa colère oscille il se demande si tu te moques de lui. Un petit peu. La pression sur ton bras te fait un peu mal, tu le lui dit nonchalante, t’es souple dans sa poigne.
Il y a une mission que tu retardes et tu te mets à lui en parler. Tu la retardes pour une raison précise que tu lui tais. Tu lui parles d’armes et de meurtrier, tu sens son intérêt mais il te fait pas confiance. Tu lui dis qu’il pourra toujours te tuer plus tard. Il grogne, tu prends ça pour un oui. Tu lui donnes quelques détails, il t’a pas lâché. Ça te plaît, il te plaît.
T’as retenu son attention, la perspective de débarrasser le monde de plus grosses ordures. Il te fait pas confiance, et tu lui glisses encore : Tu pourras toujours me tuer plus tard.Tu ne l’en crois pas vraiment capable. Il y a une connexion entre vous, des fois tu croises un regard, des fois le tiens dérive. Il vous manque un truc pour que ça explose. De son côté surtout, tu te demandes parfois si c’est ce type est sexuel. C’est bizarrement un truc que tu respectes, t’as l’impression d’avoir un monolithe à tes côtés. Tu flirtes toujours un peu, tu sais pas vraiment communiquer autrement, t’es joueuse, c’est ta carapace. Un soir tu la perds, t’es frustrée, t’es en colère, t’as l’impression de faire du sur-place, tes pistes t’envoies dans le mur. Ce soir là c’est Frank qui a presque un sourire et ce presque sourire sur son visage cabossé ça t’allume. Ce soir là vous jetterez les faux-semblants avec le même empressement fiévreux que les vêtements qui vous encombre.. Vous vous faites du bien, il te mord, tu le griffes, vous vous battez pour savoir qui aura le dessus, c’est qu’un jeu qui te plait un peu trop. Castle te plait un peu trop.
Part 4 : You get me closer to god10- KarenOreste est mort. Frank l’a tué, c’était ce que tu voulais. Oreste était un être pathétiquement jaloux et monstrueusement vénal. Il est mort mais tu pouvais pas le tuer toi, alors t’as entraîné Frank Castle avec toi. Ça c’est mal terminé. Et maintenant t’es dans un tailleur face au conseil d’administration de l’entreprise. T’es l’héritière retrouvée et il te faut pas longtemps pour comprendre que les investissements que ton frère a fait, sont douteux. Il te faut pas longtemps pour voir que La Main a ressurgit.
Tu te sens terriblement seule alors tu te tournes vers le seul en qui tu as réellement confiance. Tu mets pas longtemps à le retrouver. Matt Murdock est finalement parvenu à devenir avocat et à devenir le héros qu’il aspirait à être. T’as vu des clichés de Daredevil, t’as aucun doute. Tu vas le trouver, il n’est pas prêt à te faire confiance. Tu peux pas lui en vouloir. Et puis il y a cette blonde, t’es pas jalouse s’est normal qu’il fasse sa vie mais elle te renvoi à ce que tu es. C’est une gentille fille, elle est la Venus de Boticcelli, tu peux presque les voir formant un charmant un tableau à l’Église le dimanche matin. Mais Matt te revient quand même, il t’aide, il connaît la Main. Il te donne de l’espoir et c’est douloureux parce que tu y crois, parce que tu lui mens toujours. Tu lui mens sur les dernières années, sur ce que tu sais, t’arrives pas à dire la vérité, tu vas le dégoutter. Tu profites qu’il soit là tu l’éloignes de Karen, de Foggy. Dans l’obscurité vous flirtez et tu sais que tu vas tomber de haut.
Tu lui dis qu’il doit pas rester avec toi. Tu lui dis alors que t’as frôlé la mort et qu’il t’a sauvé, il veut pas t’abandonner et ça te fait mal. Et puis il y a Karen qui entre, comme un rappel de ce à quoi il veut renoncer. T’as envie de lui dire merci, c’est à toi de ne pas craquer, c’est à toi de le laisser partir. Tu seras jamais quelqu’un de bien alors tu mérites pas un type comme Murdock. T’as appris qu’il s’occupait du procès de Castle et tu te dis que le monde est décidément bien petit.
Il te voit tuer encore mais il s’accroche comme s’il pouvait te sauver. Peut-être qu’il le peut, tu entrevois l’espoir depuis le haut des toits de New York, tu crois les paroles du diable, vous vous souriez. Il te promet la fuite, la vie à deux. Vous êtes encerclées et tu sens que c’est la fin. La Main est puissante, revancharde, ils veulent récupérer leur Bête. Ils t’appellent le Black Sky tu comprends pas ce que c’est, tu sais juste que c’est pas bon. Il est beau ton diable quand il combat. La Main a des nouveaux alliés, elle a compris de ses erreurs et sur ce toit tu fais face à Bullseye. Tu détestes son sourire, tu connais sa réputation, tu peux pas le laisser approcher Matthew. Tu fais barrage. Et tu sens ta propre arme te transpercer. Tu tombes lourdement, t’entends une détonation mais tu n’es pas certaine, tu vois son visage se pencher. Tu te dis qu’il n’aura plus à choisir, tu peux mourir en paix, t’arrive à sourire même s’il ne peut pas le voir, t’arrives un peu à parler, t’as fait une bonne action, tu t’es sacrifiée, t’es peut-être pas si mauvaise finalement, tu te dis qu’il pourra vivre une vie heureuse avec Karen.
11 – Erynys L’inconscience, le repos bénit de l’inexistence. On te l’a confisqué deux fois. Lorsque tu naquis, puis lorsque tu te réveillas dans cette boite. Tu veux crier mais le liquide poisseux dans lequel tu baignais avala ton hurlement. Tu te débattis contre l’obscurité, le vide, contre les parois, contre le liquide qui t’empêchais de respirer. Est-ce que c’était ça l’enfer ?
L’air pénétra tes poumons avec la violence d’une balle, tu plaqua sa main contre ta poitrine, tes yeux brulaient, t’y voyais rien. Pas la moindre lumière. T’essayas de te redresser, mais t’étais enfermée dans une boîte. Un cercueil. Le mot traversa ton esprit déjà paniqué, alors tu tambourinas sur le couvercle, le griffa à t'en arracher les ongles, sans qu’il ne bouge. T’entendais des voix, à demi étouffées, mais ne comprenais pas. Soudain, le sarcophage s'ébranla, dans un bruit mécanique, il se redressa, Tu glissas, le liquide s'écoulait doucement. Tu pris ta première gorgée d'air face à un public étrange.
Tu te souvenais de rien, pas même de ton prénom. C’est eux qui te l’on donné : Erynys. Eux c’était La Main, le groupe auquel tu devais la vie. T’étais une de leur guerrière, tu pouvais réintégrer leurs rangs, alors tu le fis. T’étais une coquille vide, tu observais comme une spectatrice tout ce que tu faisais, t’avais rien, pas de mémoire donc pas de passé. Si t’avais juste la violence qui te faisait te sentir un peu vivante. Quand un groupe de héros se rapprocha trop des affaires de La Main, tu guidas un groupe pour les combattre. T’avais identifié ta cible, celui qui était masqué, celui là avait quelque chose de particulier, c’était ton ennemi. Le tiens, il te parlait, il t’appelait pas un autre nom, mais t’écoutais pas, tu répondais pas. Tu parlais pas.
Puis ils t’ont capturé, tu débattue comme un animal sauvage. Ils t’ont amené chez le sorcier, lui aussi il t’appelait par un autre prénom. Ils t’ont maintenu en captivité. Pourquoi ils te tuaient pas ? L’aveugle revenait souvent te voir et tu te surprenais à attendre ses visites. Puis un soir le sorcier et sa femme sont venus, tu comprenais pas ce qu’ils faisaient. Ce qu’ils te faisaient, mais ça faisait mal, horriblement mal. Tu pouvais sentir ton esprit se disloquer. Tout tournait autour de toi, éclairé par des globes lumineux. Tu avais déjà vu ça. C’était tes souvenirs, ta mémoire qui revenait, oh si tu avais pu les faire disparaître, pas tous, quelques uns, ceux que t’avais plus envie de porter.
T’es restée quelques jours durant hagarde, à laisser ton esprit se reconstruire, à laisser ton esprit intégrer que tu étais morte. C’était La Main, c’était toujours La Main. Tu as appris que Matthew et ses nouveaux copains se nommaient les defenders, qu’ils comptaient détruire La Main. Tu t’allias à eux et t’essayais d’ignorer la présence de Matthew, t’y arrivais pas. T’en avais pas envie, t’étais amoureuse de cet homme depuis trop longtemps il était ton point faible le plus évident. Après votre victoire, une victoire que tu savais de toute façon de courte durée. Après avoir cru le perdre, après une intimité retrouvée et tes soupires languides au creux de la nuit, tu es partie sans un bruit.
12- Someone’s assassin T’es partie tu voulais quitter New York. Tu t’es souvenue de Matchmaker que tu as rencontré des années auparavant, elle t’avait proposé une place dans la guilde des assassins. Tu l’as retrouvé à la Nouvelle Orléans et la proposition tenait toujours. Tu ne veux pas tuer des innocents, prendre des contrats par cynisme, elle les choisit pour toi. Des dictateurs, des tueurs, des renégats de la guilde parfois qui ont trahit les règles. Tu t’y lances, tu voyages, tu te concentres sur d’autres choses, tu de fais de nouveaux ennemis et de nouveaux alliés.
T’apprends à Madripoor la mort de captain america. Ca fait un moment que tu as plus remis les pieds aux Etats-Unis et que tu suis leurs décisions désastreuse d’un endroit ou l’autre du globe. Tu ne peux pas dire que tu vas pleurer le vengeur, mais tu te dis que sa mort va servir de prétexte pour durcir encore les lois. Tu termines ton mescal, t’es en mission pour autre chose, il y a des traitres dans la guilde, des traitres et des alliances douteuses. T’as retrouvé Capecrow et son fils un mutant télépathe. Capecrow était un renégat mais pour une bonne raison, t’as choisi de les croire eux. T’en as parlé à Matchmaker parce que t’avais toute confiance en elle et t’avais raison, elle vous a aidé. Et elle est morte hier soir t’es bien décidée à la venger. L’air à une odeur de pourriture, tu sais que La Main a un nouveau chef, tu t’attends à bientôt tomber sur eux. Tu t’étonnes de pas être déjà tombée sur eux.
Tu te laisses plus impressionner, tu te laisses plus surprendre. Ton esprit est fermé et tes sens constamment aux aguets. Ton repos est léger mais cette vite te convient. Sauf que tu ne sais pas quoi faire après. Quand tu auras venger Matchmaker, quand t’auras fait tomber les traîtres. T’essaies de pas y penser et tu les tues tous ses monstres qui ne respectent plus le code, tout ceux qui tuent juste pour le plaisir de tuer. Ceux qui comme tu t’en doutais se sont acoquinés avec La Main. Bullseye a ouvert la voie, ils s’y sont engouffrés. Le Shield est sur le coup et tu décides de t’allier à eux, surtout à Hill. Tu lui fais confiance, pas complètement mais assez. Elle cherche pas à t’arrêter quand tu les massacres, tu récupères la tête de la guilde mais t’en veux pas, t’es pas faite pour le pouvoir, rester là à donner des ordres ça t’intéresse pas, alors tu l’abandonnes cette guilde. C’est là que Ross surgit. Le général Ross. T’as refusé la proposition d’Hill pour rejoindre les rangs du Shield. Tu viens rien avoir à faire avec le gouvernement. Mais Ross a une autre idée en tête, appliquer la justice de façon plus direct, il te veut dans son équipe. Tu lui dis de contacter Frank Castle et il te répond qu’il a déjà accepté. Alors tu souris.
T’es une assassine, pas une meurtrière. T’es plus la fille de quelqu’un, la disciple de quelqu’un, la petite-amie de quelqu'un. Tu seras toujours l’assassine de quelqu’un. Ça te convient, ça te plaît. Tu montes dans l’hélico de Ross. T’es une Thunderbolt et t’as hâte de commencer.