[FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith
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Sujet: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Lun 18 Juil - 2:41
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
Je fais les cent pas, arpentant mon salon. Le Chat ne cesse de se faufiler entre mes jambes. Je le prends dans mes bras et nos regards se croisent. Je soupire, il faut vraiment que je pense à te trouver un nom, ne serait-ce que pour la forme. Et puis, on ne peut pas dire qu'appeler son chat « Le Chat » soit très original… Sauf si on aime la lessive mais dans ce cas, c'est votre problème. Plus sérieusement, un bel angora gris comme ça, c'est dommage de le laisser ce balader sans un nom. Enfin, c'est pas comme s'il sortait beaucoup de l'appartement non plus. C'est un gros flemmard qui passe sa vie sur le canapé, sur le lit et qui chassent les papillons lorsqu'on sort sur la terrasse.
« Espèce de larve » Je passe ma main dans son pelage et je me dirige vers la salle de bains. Je pose Le Chat sur le rebord du lavabo et il s’assoit. Et il me regarde, comme il a l'habitude de le faire. Je me passe un coup d'eau sur le visage. Mon regard dérive vers une petite boîte, sur l'étagère. Je serre les dents. Nope. Pas aujourd'hui. Pas maintenant ni jamais. J'en ai fini avec cette merde. Le post-it « NE PAS TOUCHER » semble me narguer, il me défie d'outrepasser cette interdiction que je me suis posé et de regarder à l'intérieur. Je veux pas, j'en ai pas envie et en même temps, c'est une torture de me retenir. J'en ai fini. Avec l'Écosse, avec la drogue, avec Niall, j'ai fini. Pourtant, je l'ai gardée. Cette petite boîte qui renferme mon ancienne vie. Je l'ai gardée. Elle est là, sur l'étagère. C'est stupide, j'aurai dû la jeter. J'aurai dû effacer toutes ces conneries de ma mémoire. Mais, je ne peux pas. C'est ancré, ça colle à la peau. Je détourne mon regard, sentant une pression invisible me relâcher. Un regard rapide à ma montre et j'attrape mes clés de voiture. Allez, c'est l'heure.
Un job facile : on entre, on vole, on sort. Fin de l'histoire. Les flics n'y verront que du feu, comme toujours. Il y a plutôt intérêt, d'ailleurs. Premièrement, Lux étant occupée ailleurs, j'ai dû prendre ma voiture et ça me ferait bien chier de me la perdre parce que je me suis prendre. J'ai travaillé trop dur pour me payer cette voiture, il est absolument hors de question qu'elle ait, ne serait-ce qu'une égratignure. D'habitude pour ce genre de job, on prend la vieille berline de Lux mais là, pas le choix, j'ai dû improviser. Et je déteste ce genre d'improvisation. Ah oui et deuxièmement, je suis seul sur ce coup-là donc c'est ma réputation que je joue. C'est comme ça à chaque fois. Tu tentes un truc, tu gagnes, c'est bien, tu grimpes d'un échelon, tu perds, t'es foutu, ton nom est sali pour toujours. Et c'est pas mes faux papiers et mon faux nom qui me sortiront d'affaire si ça m'arrive. Je suis pas connu seulement pour mon nom rigolo d'Écossais, non, les gens parlent. Avec ma mutation, le vol, c'est tellement simple. Tout se passe toujours bien et il y a eu pratiquement aucun raté. Bon là, je ne vous parle pas de vol de bijouterie comme je m'apprête à le faire non, je parle de jouer les pickpockets et les rumeurs courent vite en ville. Évidemment, les flics sont cons comme des manches à balais, ils n'entendent rien du tout mais les SDF, les petits voyous et les escrocs en tout genre eux, oui. Voilà pourquoi je peux pas me louper et heureusement, ça n'arrivera pas.
Je me gare à quelques mètres de la bijouterie en question. Je glisse ma main dans ma veste, vérifiant que j'ai bien mon nécessaire de crochetage avec moi. Disons que c'est plus un réflexe qu'autre chose, je l'ai toujours sur moi, c'est… Un cadeau. Je sors de la voiture et j'enfile ma paire de gants en cuir. J'adore ce moment, quand on s'apprête à faire quelque chose de pas très très légal, ce petit frisson qui vous parcourt l'échine. On ne s'en lasse pas. Je passe par la porte de derrière et je désactive le système d'alarme. Tout se passe bien jusqu'au moment où j'arrive devant la pièce maîtresse de cette bijouterie. Un diamant, énorme, trône sur son socle au milieu de la pièce. Il est recouvert par une cage de verre. Sérieusement ? Je m'agenouille et je cherche le cache des circuits électriques. Trouvé !
Je me relève et mes mains se posent délicatement contre la vitrine en verre. Je soulève d'un mouvement sec. Durant un moment de flottement, je m'attends à une alarme ou quelque chose mais au fur et à mesure que les secondes défilent, un sourire s'étire sur mon visage. Je dépose la vitrine à mes pieds. Mes doigts raflent le bijou lorsque j'entends des bruits de pas et des murmures. Je me stoppe, essayant d'identifier la provenance du bruit. Les proprios ? À 2h du matin ? Les flics ? Non, pourtant, tout s'est bien passé, il n'y a aucune raison pour que ce soit eux. Des lumières fusent derrière les fenêtres et tout s’accélère. Merde, c'est bien les flics. J'attrape le diamant et la volée et je file en direction de la sortie. Un bruit sourd de porte enfoncée se fait entendre beaucoup trop près de moi à mon goût. Bordel, il faut que je foute le camp d'ici. On me hurle de m'arrêter mais je continue, pas question que je me fasse prendre maintenant.
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Lun 18 Juil - 11:56
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
« Mmmm… Vous savez, ces beignets sont vraiment très bons, vous devriez en goûter un ! »
Tranquillement installé à la place du mort, un jeune agent de police grassouillet dévorait goulument un beignet. Sur ses genoux trônait une boite dans laquelle il restait quatre survivants qui n’allaient sûrement pas tenir beaucoup plus longtemps… Meredith, sa supérieure, leva les yeux au ciel tout en accélérant volontairement dans un virage pour le pousser à s’en mettre plein le nez. Elle ne répondit rien, ne supportant plus de se voir confier ce genre de mission de routine avec de pareils incompétents… Pourtant il avait sans doute du potentiel bien caché quelque part, une lueur d’intelligence depuis longtemps oubliée. Il était arrivé jusque là après tout.
Assez souvent, la blonde jeter un œil à la radio qui restait désespérément muette. Elle espérait tellement qu’elle lui annonce quelque chose pour la sortir de là ! Il était seulement deux heures du matin, il n’était en route que depuis deux heures et ils n’avaient clairement pas encore terminé la nuit. Ces rondes étaient utiles mais Merry rêvait de les faire seule. Chose interdite bien sûr, il fallait toujours au moins deux agents en patrouille en cas de problème… Mais son plus gros problème pour le moment, c’était ce pauvre agent, trop content de faire sa première ronde, trop sûr que son nouvel emploi (et son magnifique uniforme taché) allait lui attirer des regards enamourés.
Avec l’entraînement subit pour entrer dans les forces de l’ordre, Meredith se demandait vraiment comment il pouvait être aussi imposant alors qu’il venait tout juste de gagner son insigne… Une maladie peut-être ? De la force brute mal répartie ? Ces questions inutiles avaient au moins le mérite de lui occuper l’esprit et de rendre indistincte la voix de son acolyte d’un soir. Concentrée sur la route, elle suivait l’itinéraire imposé par leur supérieur qu’elle soupçonnait de choisir avec soin tous les agents avec qui elle devait travailler. Jusqu’à présent, le seul de ses choix qu’elle n’avait pas regretté était Gwen. Depuis, elle avait enchaîné les boulets…
« Appel à toutes les unités… »
La jeune femme écouta à peine la fin de l’annonce pour décrocher le talky. C’était tout près de leur position actuelle, une bijouterie, l’alarme. Elle n’avait entendu que les détails importants et tournait déjà son volant d’un coup sec (mais sans danger). L’autre rengaina son beignet et jeta la boite à l’arrière avant d’enclencher la sirène. Être discret ne faisait visiblement pas partie de ses capacités… Après avoir énoncé leur numéro d’identification et confirmé leur approche, elle éteignit la sirène et jeta un bref regard noir à son idiot de passager.
« S’ils sont encore à l’intérieur on se grille toutes chances de les chopper. La voiture n’est déjà pas bien discrète alors on va au moins la fermer. »
Lança-t-elle tout en prenant le dernier virage. Elle arrêta la voiture en face de la dite bijouterie qui ne semblait pas avoir été pénétrée par l’avant. Pas de voiture, pas de traces d’effractions… Rester là était parfaitement inutile, il fallait faire le tour mais ce n’était pas possible en voiture. D’un seul élan, elle bondit hors de la voiture, son arme au poing et elle se dirigea vers le lieu du crime, espérant entendre des voix derrière les grilles fermées. Qui sait, ils étaient peut être aussi discrets que son cher associé d’un soir ? Elle lui avait d’ailleurs rapidement aboyé de rester en arrière pour la couvrir. Un ordre sec qui n’attendait pas de contrariété.
Puis soudain, le drame. Deux autres voitures de police qui passent le coin de la rue, toutes sirènes dehors… Crissement de pneus, mégaphone en main.
« Me*de… »
Murmura Merry qui allait devoir passer plus rapidement que prévu à l’étape deux de son plan. Après un regard et un signe de la tête en direction des autres au jeune agent, la blonde se faufila dans la ruelle toute proche où elle aperçu une ombre courir dans la direction opposée. Un homme sûrement, seul et qui visiblement à l’habitude de courir…
« Et me*de… »
Lâcha-t-elle à nouveau avant de se lancer à sa suite. Merry était une grande sportive et l’endurance ne lui faisait donc que très rarement défaut. Dans l’obscurité des lieux, il fallait souvent poser son regard vers le sol pour éviter de trébucher bêtement sur une cannette oubliée ou autres obstacles idiots qui pourraient abréger de façon assez humiliante la course poursuite. Derrière elle, un bruit de porte défoncée et des voix graves qui résonnent. Ils finiront bien par comprendre qu’il faut aller à la porte de derrière… Sans se déconcentrer de trop, elle tente d’accélérer le mouvement pour se rapprocher un peu du fuyard qui n’a pas encore jeté le moindre regard derrière lui. Son arme toujours à la main, elle refuse de s’en servir. Tuer n’est pas son but et elle l’a jusqu’à présent toujours évité dans la mesure du possible.
« Arrêtez ! »
Hurla-t-elle en espérant le convaincre. Mais l’homme ne ralentit même pas, courant comme une flèche dans la ruelle. Il devait avoir une voiture quelque part, des associés… Meredith savait que le temps lui était compté et qu’il allait falloir trouver une solution rapidement. D’ici peu de temps, l’homme allait s’enfuir pour de bon et sûrement avec un sacré pactole… Il était loin d’elle, trop loin pour qu’elle puisse espérer le rattraper sans qu’il ralentisse ne serait-ce qu’un peu. Son cerveau était en ébullition et son souffle de plus en plus court. Pas au point d’être épuisée mais elle courrait beaucoup plus vite que son rythme de croisière habituel. Tentant d’observer les éléments autour d’eux, elle cherchait un moyen de lui barrer la route rapidement. Tirer une balle en l’air ne servirait sûrement à rien… Mais quel autre choix avait-elle ?
« NYPD arrêtez vous immédiatement ou je tire ! »
Ajouta-t-elle en désespoir de cause. Il n’y avait rien autour d’eux, rien qui pourrait l’aider. Elle se décida donc à tirer une balle dans un pot de fleur proche du fuyard en espérant qu’il ralentisse au moins un petit peu… De son côté, elle ne s’était arrêter que pour viser et était repartie presque aussi vite que la balle. Un pot de fleur sur une fenêtre proche avait volé en éclats, balançant des morceaux de plante et de terre un peu partout dans sa chute. L’homme pouvait s’en prendre un peu sur la tête mais sûrement pas assez pour être assommé. S’il fallait en venir aux mains pour le faire, ce n’était pas un problème, fallait-il déjà l’attraper…
Emi Burton & Atmosphere
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Lun 18 Juil - 16:24
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
Je me faufile en vitesse en dehors de la bijouterie et je m'élance à travers la ruelle quand une voix tonne derrière moi « Arrêtez ! » Fais chier ! Ils sont déjà là. Elle a du passer par la ruelle tandis que ses potes enfonçaient la porte d'entrée. Elle se rue à ma poursuite. Bien, on va s'amuser un peu. Je mentirais si je disais que je n'adorais pas ça. Cette montée d'adrénaline, c'est toujours aussi grisant. Depuis que je suis gosse, c'est le même manège. C'est presque moins drôle lorsqu'on ne se fait pas choper. Il n'y a pas ce frisson. Évidemment, tout dépend de la situation. Là, ce n'est qu'un simple vol dans un bijouterie, pas de quoi en faire tout un plat. Et puis, je suis tout seul sur ce coup-là alors autant en profiter.
Je double mon allure, tentant de la semer. J'ai pas de problèmes d'endurance mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps non plus. Si on doit en venir en main après, ce serait mieux si je ne suis pas essoufflé et au bord de la mort. Je shoote dans une canette qui traînait sur le sol. Putain ! Heureusement que je n'ai pas marché dessus, j'aurai eu l'air malin. Par contre, si la flic derrière moi pouvait se casser la gueule, ce serait super. Et très drôle.
« NYPD arrêtez vous immédiatement ou je tire ! » Certainement pas. Je viens de voler un diamant de plusieurs milliers de dollars et tu crois sincèrement que je vais me stopper en si bon chemin ? Tu peux toujours crever. Par contre, elle est toujours sur mes talons. Fais chier. Je ne peux pas prendre la voiture tout de suite, elle risquerait de relever les plaques et je n'aurai pas le temps de les changer tout de suite. Il faut que je la ralentisse. Un pot de fleur éclate au-dessus de ma tête. Bordel ! Elle est malade ? Je continue de courir, me passant une main rapide dans les cheveux pour retirer la terre.
Là, une ruelle, plus loin. C'est ma chance. J'essaye de la ralentir un peu en bouchant sa route avec les cartons et les poubelles qui gisent contre les murs. Je bifurque dans une petite ruelle adjacente et je me poste à l'angle. Elle m'a vu tourner, je le sais mais j'ai bien l'attention de la semer et… « Merde ! » La rue est bloquée par un grillage de deux mètres de hauteur. Bordel ! Je suis obligé de me stopper. Je jette un regard frénétique autour de moi, cherchant un moyen de passer. La poubelle ! Je grimpe dessus et je passe le grillage. Je retombe sur mes pieds. Pfiou, on dit merci les entraînements d'escalade.
Je reprends aussi sec ma course effrénée, jetant un rapide coup d’œil à la demoiselle qui me court après. Elle ne semble pas avoir de mal à me suivre. Bordel, ils commencent à s'améliorer dans la police. Ou alors, elle est vraiment déterminée. Laisse tomber, va. Je débouche sur la rue principale. L'option de la voiture est pour l'instant à écarter, tant que j'aurai cet agent sur les talons, c'est hors de question. C'est pas grave, on va faire autrement. Je remonte la rue à toute allure, sans regarder derrière moi. Pas la peine. Le martèlement de ses pas sur les sol me confirme qu'elle ne lâche pas l'affaire. J'arrive devant un vieux bâtiment désaffecté. Je me faufile dans un trou du grillage à l'entrée et je m'élance à l'intérieur. Je me cache près de l'entrée. Je ne peux pas fuir éternellement, il va falloir se mettre sur la gueule. Ou du moins, l'amocher suffisamment pour que je puisse reprendre ma course. Je cache le diamant sous un tas de débris, enveloppé dans un tissu pour le protéger des éraflures. J'essaye de calmer ma respiration erratique. Je l'entends, elle arrive. Elle passe la porte et je m'élance vers elle, écrasant mon poing sur sa jolie petite face, suivi d'un coup de pied dans son arme, la faisant voler au loin. Je me recule et je me mets en position de garde, face à elle. Si tu crois que je vais me retenir de te frapper parce que t'es une femme, ça va te faire tout drôle de découvrir le contraire.
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Lun 18 Juil - 22:56
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
Courir n’avait jamais été une passion pour Meredith qui avait toujours trouvé cela extrêmement barbant et particulièrement douloureux pour les genoux. Mais elle ne pouvait pas nier que la sensation qu’on ressentait à ce moment précis : à chaque pas qui nous rapproche de notre cible, était très agréable. Le rythme cardiaque qui monte, le souffle qui se raccourcit. Est-ce le manque soudain d’oxygène qui lui donne l’impression d’être enfin vivante, libre ? Impossible d’y réfléchir d’avantage, Meredith est concentrée sur le fuyard qui ne semble pas prêt à ralentir.
Persuadée qu’il va bientôt lui glisser entre les doigts en grimpant dans une voiture conduite par un (ou plusieurs) acolyte, la policière tente un geste fou en tirant sur un pot de fleur tout proche. Le but n’est pas de blesser l’homme, elle veut juste le ralentir suffisamment pour lui sauter dessus et lui passer les menottes. Il lui serait parfaitement possible de tirer dans les jambes mais l’envoyer à l’hôpital voudrait dire beaucoup de paperasse et du temps gagner pour lui. Sans compter que se sera un argument de plus pour l’avocat qu’il aura le temps de trouver… Alors c’est au pot de fleur de prendre la balle, explosant dans les airs et ralentissant à peine le voleur.
« Pu*ain ! »
Grogna-t-elle entre ses dents alors qu’elle était déjà repartie dans sa course. L’homme est un peu plus proche mais toujours trop loin pour qu’elle puisse l’attraper. Il jette des cartons et des poubelles sur sa route, regagnant le peu d’avantage que Merry avait récupéré. Elle jure, encore et toujours, sans pouvoir regagner les mètres qui les séparent. Puis, bientôt, il bifurque dans une ruelle étroite. Un piège sûrement, il se cache peut être dans le coin afin de lui sauter dessus pour la surprendre. Anticipant au mieux, la jeune femme se jette dans une roulade afin de le contrer mais l’homme est déjà entrain d’escalader une poubelle pour continuer sa fuite. Apparemment il ne souhaite pas en venir aux mains et c’est bien dommage car Meredith commençait à en avoir un peu marre de courir comme un cabri… Tant pis, les poings seront pour plus tard.
Rangeant rapidement son arme pour avoir les deux mains libres, elle suit les pas de son adversaire et escalade le grillage en s’aidant des poubelles. Exercice assez périlleux mais qui a le mérite de changer un peu de cette monotonie naissante ! Et les voilà repartis dans leur course folle. Le voleur ne semble pas vouloir s’arrêter mais il semble aussi seul ou sans chauffeur. C’est une bonne chose, il finira bien par s’épuiser et s’arrêter, il ne reste plus qu’à espérer que ce soit avant elle… Toujours sur ses talons, ne le perdant pas de vue elle le suit comme au mieux dans les dédales de ruelles mal éclairées. Finalement, dans l’ombre, il semble tourner dans une vieille bâtisse désaffectée. Sont-ils donc déjà aussi loin de la bijouterie ?
Pas le temps de se poser de question, il est temps d’arrêter la course… Elle ne sort pas son arme tout de suite, ce ne serait sûrement pas fairplay… Enfin, sauf s’il vient de la guider dans sa planque où rodent plein d’autres criminels… Heureusement, le lieu semble désert pour le moment. Calmant au plus vite son souffle pour qu’il ne dérange plus ses oreilles, la jeune femme baisse doucement son rythme cardiaque. Il faut être très calme et attentif pour le corps à corps… Rapidement, elle signale sa position dans son talkie-walkie puis entre à son tour dans le bâtiment par un trou dans le grillage. Sur la pointe des pieds, tous les sens aux aguets, Meredith cherche le voleur. L’endroit est vaste et surtout très sombre, combattre là dedans sera compliqué mais pas impossible.
Puis soudain, elle entend un bruit. Par reflexe, elle sort de nouveau son arme mais celle-ci ne reste pas longtemps dans sa main. En une fraction de seconde, elle a mal à la joue et se retrouve désarmée. Un léger goût de sang se fait sentir ce qui ne semble pas la déstabiliser plus que ça. Il semblerait bien que son assaillant se fiche bien de son sexe et ce n’est pas pour lui déplaire. Les machistes l’insupportent au plus au point et elle en à déjà croiser beaucoup trop dans sa vie, surtout à l’école de police d’ailleurs… Essuyant sa bouche d’un revers de la manche, elle se place aussi en position de défense. L’homme en face d’elle n’est pas très costaud en apparence mais il semble avoir une certaine expérience et une motivation qu’il ne faut pas négliger.
« Pas mal, j’avoue que je ne m’y attendais qu’à moitié… Si vous vous rendez calmement nous pouvons sûrement négocier et ça ne fera pas trop mal. En revanche, si vous ajouter une autre agression sur un agent de police dans l’exercice de ses fonctions, ça risque de piquer un peu… Vous n’avez qu’à profiter de mon ignorance pour cacher l’énorme diamant que vous avez trouvé. Le reste n’a sûrement pas une trop grande valeur et si le vendeur ne porte pas plainte… La justice Américaine étant ce qu’elle est, vous pourrez sûrement vous en sortir plutôt bien. »
Dans sa voix il n’y avait pas une once de peur. Il était fort probable que l’homme préfère continuer le combat pour assurer sa fuite. Un pactole comme ça ne s’abandonne pas aussi facilement. Comment savait-elle pour le diamant ? C’était plus un coup de bluff. Elle avait vu la cloche par terre en passant devant la porte, ça et l’alarme désarmée de l’extérieur. Il y avait donc quelque chose de précieux sous cette cloche, quelque chose de suffisamment gros pour nécessiter une protection supplémentaire… Quant au reste ? C’était la triste vérité, la justice Américaine était pourrie jusqu’à la moelle et elle ne faisait ce travail (plus) que dans l’espoir de rendre les choses un peu meilleures de l’intérieur. Mais pas ce soir visiblement… Ce soir elle voulait coffrer un voleur rapidement et retourner au poste où elle se débarrassera de son boulet actuel… Avec la paperasse au moins, pas besoin de discuter.
Emi Burton & Atmosphere
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mar 19 Juil - 15:14
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
Entamer un combat au corps-à-corps avec cette femme n'est peut-être l'idée la plus brillante que j'ai eu. Celle de m'arrêter pour me planquer non plus, d'ailleurs. J'aurai mieux fait de continuer ma course. D'un autre côté, je suis épuisé, et elle aussi. Ce moment de flottement est parfait pour essayer de retrouver son calme. Je lève ma garde, m'attendant à une quelconque riposte de sa part. Rien ne vient. L'endroit est très sombre mais je parviens tout de même à discerner le visage de la femme en face de moi. A son air déterminé, je sens que je ne sortirai pas d'ici aussi facilement. Dans ma tête, je passe en revue toutes les solutions qui s'offrent à moi et malheureusement, il n'y en a pas tant que ça qui me permettrait d'éviter la prison. Surtout qu'elle a du prévenir ses potes donc plus je m'éternise, plus je risque de me faire coincer pour de bon.
Quelque chose brille et attire mon attention. Autour de son cou, un petit bout de métal que j'identifie comme une alliance. La demoiselle serait donc mariée ? Je ne suis pas un expert mais une alliance se porte plutôt au doigt, non ? Et puis, elle ne semble pas suffisamment âgée pour avoir les articulations qui enflent alors, pourquoi ? Cette alliance m'intrigue plus qu'elle ne le devrait. C'est n'est qu'un pauvre anneau, après tout. Et puis, quelque chose qui vaut sûrement le triple m'attend sagement dans sa cachette que je vienne le récupérer pour foutre le camp d'ici.
« Pas mal, j’avoue que je ne m’y attendais qu’à moitié… Si vous vous rendez calmement nous pouvons sûrement négocier et ça ne fera pas trop mal. En revanche, si vous ajouter une autre agression sur un agent de police dans l’exercice de ses fonctions, ça risque de piquer un peu… Vous n’avez qu’à profiter de mon ignorance pour cacher l’énorme diamant que vous avez trouvé. Le reste n’a sûrement pas une trop grande valeur et si le vendeur ne porte pas plainte… La justice Américaine étant ce qu’elle est, vous pourrez sûrement vous en sortir plutôt bien. » Sa voix ne tremble pas, elle veut en finir et ça s'entend. « Vous pouvez toujours essayer de me menacer avec la justice mais franchement, on sait tous les deux que je serai sorti d'affaire affaire avant même que vous ayez amassé assez de preuves contre moi » Du bluff, en fait, j'en sais rien. J'ai fais des études de droit, certes mais disons que j'étais pas le plus sérieux des élèves « Si vous pensez pouvoir agir pour cette ville en suivant bien gentiment les règles. Vous êtes bien naïve » Là, ce n'était pas du bluff, je le sais. A tous les coins de rues, il y a des injustices, des viols, des meurtres et personne ne voit rien. « Ce soir, vous arrêterez peut-être un voleur mais regardez autour de vous. Le crime est partout dans cette foutue ville et je ne suis pas le pire criminel du coin » Il se passe tellement de choses ici et personne ne voit rien. A croire que tout le monde a décidé de fermer les yeux. Non, je ne suis pas un saint mais contrairement à certains, je mériterais presque une auréole.
« Il est adorable votre petit accent, vous n'êtes pas du coin, vous. Hum… Anglaise, c'est ça ? » J'essaye de détourner son attention, histoire de me donner le temps d'élaborer une stratégie. En attendant, reporter son attention sur son accent va la faire se questionner sur le mien. « Vous êtes bien loin de chez vous » J'essaye de gagner du temps. Pas trop quand même, juste assez pour avoir le temps de riposter. Si je fuis maintenant, j'aurai tout perdu et en plus, je risque fort de me faire arrêter. Il va donc falloir être subtil. Très bien.
Je désigne d'un mouvement de tête son alliance « Vous êtes mariée ? Moi pas. J'ai un chat. C'est pareil, dans un sens. On doit le nourrir, le sortir, s'en occuper… Vous avez des enfants ? » Tout en parlant, je marche, ne quittant pas la jeune femme des yeux. Je cherche la moindre réaction, le moindre point sensible sur lequel je pourrais joyeusement appuyé et la forcer à commettre une erreur. Justement, parler de son mariage a l'air de la déranger « J'ai un ami qui s'est marié une fois. Sa femme était parfaite. Dans tous les sens du terme. Jolie sans trop l'être et elle avait un sacré caractère. Et ce con, il s'est barré. Comme ça. Du jour au lendemain, plus de nouvelles, envolé ! » Je serre les dents, me rendant compte, qu'inconscient, c'est ma relation avec Maisie que je venais de décrire. On était pas marié mais c'était tout comme. « C'est triste hein ? Ils avaient la vie devant eux… Bon, on a appris par la suite qu'il avait tué quelqu'un. C'était pas beau à voir » Cette partie-là, j'ai inventé. J'ai buté personne. Bon ok, personne de sang-froid et qui ne le méritait pas.
Je m'arrête. D'un mouvement sec, je dégaine mon arme et je tire. La balle touche son mollet. Pas suffisamment pour une hémorragie mais ça va saigner, ça va faire mal mais elle s'en tirera juste avec une jolie cicatrice. Pendant ce laps de temps, je me rue vers la cachette et je planque le diamant dans ma veste. Je me relève doucement, les mains en évidence et je commence doucement à reculer. « Ne m'en voulez pas mais je ne peux pas laisser ça ici. Beaucoup trop de charognards dans cette ville »
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mar 19 Juil - 19:27
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
Meredith n’avait jamais été le genre de femme à se faire des illusions, pas plus qu’elle n’était le genre de personne à craindre un bon vieux combat à mains nues d’ailleurs. Ainsi, elle savait parfaitement que l’homme ne comptait pas lâcher l’affaire sans se débattre et elle non plus. Tenter les douces paroles n’était qu’un moyen plus ou moins subtile de gagner du temps afin de trouver un moyen plus facile (et surtout plus rapide) de mettre fin à cette jérémiade. Sans son arme, la policière ne se sentait pas particulièrement démunie, c’était juste un outil fort utile pour accélérer les choses mais elle n’aimait pas s’en servir. De plus, l’homme n’avait pas semblé plus impressionné que cela alors il n’était vraiment d’aucune utilité dans ce cas bien précis.
« Ce n’était pas une menace, ce sont des faits. Je sais très bien que vous n’allez pas rester longtemps derrière les barreaux, pas si vous vous rendez sagement. Par contre, plus vous perdez de temps plus vous risquez gros… Mais si vous aimez vous faire tripoter dans une cellule c’est votre problème. »
Malheureusement, l’homme avait raison et Meredith partageait son point de vue quant au reste. La ville était contaminée par la vermine, une vermine comparée à laquelle cet homme était sûrement un saint. L’attraper lui ne changerait pas grand chose mais ce n’est pas en étant laxiste qu’elle pourrait changer le monde. Les petits voleurs étaient moins dangereux que les grands psychopathes mais la vraie justice était aveugle, infligeant à chacun la punition qu’il mérite. Enfin… Ça c’était sur le papier. Dans la réalité les plus grands méchants trouvaient toujours un moyen d’éviter leur sort et la police n’en avait cure. Il fallait que ça change mais ce n’est pas une seule petite Meredith qui pouvait y faire quoi que ce soit…
« Les règles ? Je suis partie seule à la poursuite d’un homme potentiellement armé et dangereux… Si j’avais suivi les règles je serais encore à la bijouterie à récolter des témoignages inexistants ou pire encore, imaginés. Vous êtes peut être un ange comparé à toute la racaille qui traîne dans les parages mais vous n’en restez pas moins un hors la loi et je doute que vous voliez tout cela dans l’espoir de l’échanger contre un morceau de pain… »
Assez rapidement, l’homme se lança dans un étrange monologue concernant l’accent Anglais de la jeune femme. Parfait, lui aussi tentait de gagner du temps, sûrement pour trouver une échappatoire ou pour attendre des renforts. Dans le deuxième cas, il allait vraiment falloir qu’elle reprenne son arme car un gilet pare-balles et ses poings ne seront sûrement pas suffisants face à un groupe, surtout s’ils ne sont pas du genre à faire dans le fairplay… Faisant mine de se laisser prendre à son jeu, Meredith lui lança un sourire accompagné d’un oui de la tête. Son accent était toujours aussi fort et les efforts pour le cacher étaient parfaitement inexistants. L’Anglaise était fière de ses origines, elle n’avait quitté son pays qu’à cause d’un fantôme, rien de plus.
« Il me semble que je peux vous retourner la remarque… L’Écosse est vraiment un pays magnifique, j’ai du mal à concevoir qu’on puisse l’abandonner pour une poubelle pareille… »
Malgré les apparences, Meredith ne le lâchait pas des yeux et son attention n’était qu’à peine détournée par la conversation. Il du d’ailleurs s’en rendre compte puisqu’il enchaîna rapidement sur un sujet bien plus épineux. Il avait sûrement remarqué son collier ou la bague qui trainait toujours à son doigt. Ce n’était pas très malin de les garder au travail mais ils avaient une valeur symbolique et étaient surtout la seule chose en laquelle Meredith pouvait réellement se ‘transformer’ sans trop d’efforts.
Son pouvoir n’était pas très puissant et encore maladroit mais l’or blanc était le métal avec lequel elle s’entraînait le plus et il lui était donc devenu facile de prendre son apparence. Cela ne s’étendait pas encore très loin mais c’était toujours mieux que rien et il pouvait la tirer de très mauvais pas, même si elle n’avait, par chance, pas encore eu besoin de s’en servir. Tentant de ne pas trop y penser, la policière ne quittait toujours pas son interlocuteur des yeux, le laissant enchaîner sur l’histoire d’un gars qui était fort stupide et qui pourrait parfaitement être lui-même… C’était tellement saugrenu qu’elle ne savait même pas quoi répondre !
Par chance (même si, je vous l’accorde, tout est relatif), elle n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche que l’homme avait sorti une arme pour lui tirer dans le mollet… La balle ne serait pas allée très loin, juste une éraflure. Mais c’était sans compter sur le pouvoir de la jeune femme qui s’enclencha presque aussitôt, coupant la balle dans son élan et n’infligeant à la policière qu’une petite tache de sang… Ce n’était pas agréable pour autant, surprenant aussi et l’utilisation non volontaire de son pouvoir était toujours un peu traumatisante. Légèrement sonnée et surprise, il lui fallut un moment pour se ressaisir et enfin faire la roulade qui lui permit de récupérer son arme. Une fois récupérée, elle la pointa sur l’homme qui venait de s’excuser de devoir récupérer son butin.
« Ne m’en voulait pas mais ce n’est que partie remise. »
À son tour, elle lui tira dans le mollet, espérant l’atteindre malgré le trouble dû à sa transformation. Au pire, la balle passerait à côté, elle a vraiment visé large. Le but n’est pas de le tuer, il faut juste l’attraper et, accessoirement, rendre tout ça à son propriétaire.
Malheureusement, la balle passa à côté et vint s'écraser dans un énorme tonneau abandonné là. Il était proche du jeune homme et, par chance, il ne contenait qu'un liquide visqueux qui s'étala doucement jusqu'aux pieds du voleur. Glissant et odorant, il avait au moins le mérite de rendre sa fuite un peu plus compliquée qu'il ne devait l'espérer. Son arme toujours pointée sur lui, la policière était un peu perdue... Fichu pouvoir !
Emi Burton & Atmosphere
Pile ou Face
Pile, la balle blesse légèrement le mollet d'Aidan
face, la balle explose un bidon de liquide visqueux juste derrière lui.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mar 19 Juil - 19:27
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mer 20 Juil - 0:24
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
« Ce n’était pas une menace, ce sont des faits. Je sais très bien que vous n’allez pas rester longtemps derrière les barreaux, pas si vous vous rendez sagement. Par contre, plus vous perdez de temps plus vous risquez gros… Mais si vous aimez vous faire tripoter dans une cellule c’est votre problème. » A vrai dire, ça m'arrangerait de ne pas aller en prison du tout. J'ai une organisation à faire tourner et passer quelques temps en cellule est mauvais pour les affaires. Bien sûr, ça, la demoiselle l'ignore et c'est mieux comme ça. Moins elle en sait et plus vite je pourrais me sortir d'affaire si les choses dégénèrent. C'est pour cela que je continue de raconter tout et n'importe quoi. Pour gagner du temps, certes, mais aussi pour esquiver discrètement les véritables questions. Véritables questions qu'on me posera avant de me jeter en taule.
Imaginons qu'elle me chope, la ville n'en sera pas plus sure pour autant. Les flics devraient se préoccuper des gens qui tuent des innocents de sang-froid ou encore des politiques sentant l'arnaque et la tromperie à des kilomètres ou lieu de courir après des gens qui n'ont fait qu'un transfert de richesse. Ce bijoutier était aisé financièrement alors je suis sûr que ça ne le dérange pas de partager un petit peu.
« Les règles ? Je suis partie seule à la poursuite d’un homme potentiellement armé et dangereux… Si j’avais suivi les règles je serais encore à la bijouterie à récolter des témoignages inexistants ou pire encore, imaginés. Vous êtes peut être un ange comparé à toute la racaille qui traîne dans les parages mais vous n’en restez pas moins un hors la loi et je doute que vous voliez tout cela dans l’espoir de l’échanger contre un morceau de pain… » Je grimace légèrement « Oh, vous seriez surprise... » Mon bras droit et meilleure amie est une ancienne SDF et regardez-la aujourd'hui. Tout ça parce que je lui ai offert un travail, c'est pas beau ? Et ce n'est pas la seule dans ce cas. La plupart des gens d'Icare n'avait rien mis à part un talent certain pour le vol et grâce à ça, ils s'en sortent bien aujourd'hui. Bien sûr, on n'accepte pas le moindre pickpocket venu mais ceux qui ont de l'avenir sont les bienvenus. Toutefois, débattre sur qui mérite le plus d'aller en prison n'arrange pas mes affaires.
« Il me semble que je peux vous retourner la remarque… L’Écosse est vraiment un pays magnifique, j’ai du mal à concevoir qu’on puisse l’abandonner pour une poubelle pareille… »« J'ai du mal aussi... » Le mal du pays me frappe en plein visage. Je n'ai pas demandé à partir. Je voulais rester là-bas. J'avais toute ma vie à Edimbourg et mon père m'a tout enlevé comme un putain d'égoïste. Bien sûr, comme si ça ne suffisait pas, il m'a foutu à la rue, sitôt mes études terminées. C'est pas par passion pour le crime que je suis devenu voleur, c'est tout d'abord par nécessité. Et puis, ma mutation m'a donné un sacré coup de main. « Je vous retourne la question, pourquoi être partie ? » L'Angleterre lui manque, ça s'entend au son de sa voix ou du moins, elle méprise cette ville. Malgré ce dégoût, elle continue tant bien que mal de rendre le monde meilleur. Eh bien, voilà une sacrée ambition. Naïve et complètement déconnectée de la réalité mais tout de même admirable.
Le temps que j'ai le dos tourné à récupérer ce qui est désormais à moi, elle a récupéré son arme et la pointe dans ma direction. On ne discerne pas très bien dans la pénombre mais j'ai pas rêvé, la balle a été coupée en deux. Je relève les yeux vers elle, détachant mon regard de son mollet visiblement intact. Fais chier. « Vous êtes une mutante ? » Question piège. Secrètement, j'espère qu'elle sera suffisamment déstabiliser pour me permettre de reprendre ma fuite. Je ne pense pas qu'elle va tirer. J'espère qu'elle ne va pas tirer, je ne peux pas couper les balles en deux, moi. A vrai dire, vu sa détermination à me coffrer, je doute qu'elle risque de me blesser gravement. Si jamais elle tire, elle fera comme moi, elle visera dans les jambes pour tenter de ralentir en évitant, si possible, d'avoir une mort sur la conscience.
« Ne m’en voulez pas mais ce n’est que partie remise. » Je rentre la tête dans mes épaules au moment du coup de feu et je m'écarte d'un bond du bidon, craignant qu'il explose sous l'impact de balle. Je pousse un soupir de soulagement et je lance un regard d'incompréhension à la flic. « On vous apprend pas à tirer à l'école de police ? » Je laisse mon regard dériver sur le liquide qui baigne mes bottes. Eurk, c'est dégueulasse. C'est visqueux et ça a l'air de glisser. Si je veux fuir, il va falloir que je fasse très attention. Putain, rien n'est jamais simple. Je fais le tour du bidon, voulant m'écarter de cette mare liquide. « Au fait, on ne s'est pas présenté, c'est quoi votre nom ? » Je ne quitte pas la femme des yeux. En réalité, c'est le petit anneau en métal qu'elle porte autour de son cou que je ne quitte pas des yeux. Il m'intrigue. Des tas de questions me trottent dans la tête. Je suis curieux. C'est décidé, je veux cette alliance. Au loin, j'entends les premières sirènes. Merde, faut se dépêcher. Tant pis pour la manière douce, je dois agir tout de suite. « Vous savez quoi, je vous aime bien, vous êtes la première flic que je tiens en estime. Toute cette détermination, c'est devenu tellement rare de nos jours. J'aurai adoré continuer notre petite discussion mais malheureusement, je vais devoir vous laisser. » Je ressors mon arme et je vise l'estomac cette fois, avec plus ou moins de précision, je ne veux pas à tuer et j'espère secrètement qu'elle est capable de refaire son truc de couper les balles en deux. Pendant ce moment de flottement où le coup de feu résonne encore dans le bâtiment, je m'élance vers elle, près à en découdre et à en finir pour de bon.
Spoiler:
Pile : Après l'échange de deux ou trois coups, Aidan parvient à envoyer Meredith au tapis. Il lui prend son arme et son alliance et file à toute vitesse dans la direction opposée Face : Durant un coup, Aidan parvient à lui piquer discrètement son alliance mais il finit au tapis
Je détale comme un lapin, contournant liquide visqueux qui s'étale sur le sol. Je grimpe sur un tas de débris et je m'arrête, regardant en arrière. Elle commence déjà à se relever. C'est stupide. On ne peux pas continuer notre petit jeu comme ça. Premièrement parce qu'on est au milieu de nulle part et que j'ai clairement plus assez d'endurance pour retourner à la voiture ou continuer de courir sans but et deuxièmement « J'ai quelque chose à vous proposer. Les criminels dans cette ville nous pourrissent la vie à tous les deux alors voilà le marché : Vous me laissez filer tranquillement avec mon butin en disant à vos potes que le voleur à mystérieusement disparu et, en échange, je vous aide sur certaines affaire. J'ai des oreilles partout dans cette ville et ça pourrait vous faire bien voir auprès de vos supérieurs qui vous lâcheraient un peu les baskets. Ça vous va ? » Je n'attends pas spécialement sa réponse, je recule doucement « On m'appelle la Licorne. Faites-moi signe quand vous aurez pris votre décision... N'importe laquelle, d'ailleurs » Je me faufile par un trou dans le mur et je fiche le camp, serrant dans ma main le précieux anneau.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mer 20 Juil - 0:24
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mer 20 Juil - 21:42
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
Voler pour vivre n’était pas réellement plus respectable que voler pour le simple plaisir de s’enrichir mais, au moins, il y avait un aspect vital. Bien portant et plutôt bel homme, le voleur ne semblait pas manquer de nourriture ni d’argent. Malheureusement, le monde de la pègre était cruel, rendant fort possible le fait que l’homme ait commencé sa carrière pour manger… Quoi qu’il en soit, aujourd’hui il avait tapé haut, tapé dans le revendable et l’arnaque n’était donc pas terminée. Pas un grand criminel non, pas un tueur de sang froid et encore… Ce genre de choses arrivent vite et, le plus souvent, commencent comme ça. Un petit vol idiot, une revente qui tourne mal et hop… Puis s’installent les dettes, les arnaques douteuses… L’arrêter ne changera pas le monde, ça ne le rendra pas meilleur mais ce sera ça de moins !
Si elle savait que cet homme avait sauvé la jeune femme qu’elle avait autrefois brièvement prit sous son aile ! Si elle savait que ses vols aidaient en fait des gens comme cette amie perdue de vue depuis ! Il avait raison, elle serait surprise mais, inconsciente, Merry se contenta d’hausser les épaules. Sa vision de la justice avait changé plus d’une fois au cours de sa carrière et le décès de son mari avait clairement apporté un côté sceptique voire sarcastique. C’est sûrement pour cette raison qu’elle agissait ainsi, souvent seule, souvent hors des règles pour une efficacité plus probante. Après tout, un coup de poing ça peut aider un peu les aveux non ? Et une faute avouée pèse plus lourd que n’importe quelle preuve ! Bon, Meredith fait quand même les choses plutôt bien et elle trouve toujours les preuves qui vont avec.
« C’est une longue histoire... »
Répondit-elle simplement pour justifier sa présence ici, loin de sa terre natale. Ce n’était pas un mensonge d’ailleurs. Il y avait la mort de James, le départ pour San Francisco avec son frère Shaun, la mutation de ce dernier à NYC… Puis il y avait son suivi psychologique, le stress post-traumatique, les nuits d’insomnie, son pouvoir capricieux et bien d’autres choses encore… Pas très palpitant néanmoins, simplement l’histoire d’une fille paumée qui n’arrive pas à sortir la tête de l’eau alors qu’elle à tout pour s’en sortir. Un boulet, un détritus de l’humanité qui fait illusion, qui prétend vouloir changer le monde alors qu’elle n’est même pas capable de changer son monde à elle… Pathétique mais il n’était pas censé le savoir. Mieux valait qu’il pense qu’elle était une idéaliste, une flic sérieuse et déterminée. Moins il en savait mieux c’était, sans compter que ça ne le regardait absolument pas !
Quand il tira la première balle, cette dernière effleura légèrement la peau de la policière. Elle ne serait pas allée beaucoup plus loin mais le pouvoir de Meredith était essentiellement défensif, atrocement lié à son instinct de survie. Sa peau se transforma donc immédiatement en or blanc, détournant la balle tout en la brisant. Si son pouvoir se déclencher de sa propre volonté, Meredith parvenait à limiter un peu les effets secondaires (migraine, fatigue intense, malaise) même si ces derniers restaient violents quand elle tentait de transformer un membre entier voire même son corps (chose qu’elle n’avait jamais réussi à faire jusqu’à présent…). Dans le cas où il se déclenche seul, les effets secondaires étaient beaucoup plus violents… Pourquoi ? Elle n’en savait rien mais ce n’était vraiment pas le moment !
« Ou vous êtes un abominable tireur… »
Répondit-elle, trop consciente du danger que représenterait un aveux de mutation. Quoi qu’il n’avait pas réellement intérêt à dénoncer une policière, surtout après tout ça… Par chance, l’homme semblait plus concentré sur son plan que sur le mollet de sa victime et il enchaîna rapidement. Pendant qu’il récupérait son butin, Meredith avait suffisamment reprit ses esprits pour rouler jusqu’à son arme et viser le voleur. Malheureusement, son état régressa rapidement et elle fut bientôt prise de vertiges. Sa vision se troubla et elle préféra viser large pour ne pas lui faire trop mal. Si large que la balle n’atteignit même pas un peu sa cible, s’écrasant lamentablement dans un bidon de liquide visqueux. C’était de la folie, ça aurait pu être un liquide explosif, un gaz dangereux ! Merry était trop impulsive et sa tendance légèrement suicidaire allait finir par lui jouer des tours…
« Je tentais juste de me mettre à votre niveau ! »
Rétorqua-t-elle, faisant mine d’aller bien. Mais il n’était pas facile de faire illusion, son arme tremblait légèrement et sa tête tournait. En réalité, ce n’était que la troisième fois de sa vie que son pouvoir se déclencher contre sa volonté. La première fois était le jour de la mort de James, elle était tombée dans les pommes ; la seconde était quand un homme avait tenté de lui planter un couteau dans la main pendant qu’elle tentait de l’arrêter, elle avait été incapable de se relever pendant près d’une heure et la dernière était maintenant. Heureusement pour elle, son second agresseur était mort avant de pouvoir parler, tué par un collègue qui le trouvait trop dangereux (et à raison puisqu’il était armé et avait écrit une lettre en expliquant qu’il voulait voir ce que ça faisait de tuer quelqu’un…).
« Pour vous ce sera inspecteur Embrey mais pas d’inquiétude, nous ne sommes pas prêts de nous quitter. »
Dit-elle d’une voix assurée alors qu’elle sentait ses jambes trembler. Comment était-ce possible ? Comment son pouvoir pouvait avoir de tels effets alors qu’il n’y en avait pratiquement plus quand elle le déclencher elle-même ? C’était vraiment une malédiction ce truc là ! Sentant la rage monter dans ses veines, elle ferma les yeux quelques secondes, oubliant le blabla de son adversaire. Il fallait qu’elle se reprenne, il fallait tenter de calmer son malaise. Inutile, sans compter que cela à surtout permit à l’homme de sortir son arme et de tirer une seconde balle…
Cette fois, le projectile atterrit dans son gilet pare-balle sans empêcher son pouvoir de se déclencher… Meredith sentit ses jambes se dérober sous son poids, à l’instant même où l’homme se précipitait sur elle. Ils échangèrent quelques coups mais la jeune femme n’était clairement pas à son avantage, percevant à peine son assaillant qui gardait indéniablement la main. Après quelques coups échangés, il détala comme un lapin. Meredith ne voyait plus clair et elle distingua à peine son ombre en hauteur. Sa voix résonnait étrangement dans ses oreilles, brouillée par un sifflement désagréable mais les mots lui parvinrent. Un accord intéressant, la Licorne. Étrange nom de code… Comment pourrait-elle le retrouver ? C’était une occasion en or.
« Marché conclu... »
Murmura-t-elle, le souffle court, en espérant qu’il l’entende. Une chose était sûre : il aurait moins de mal à la retrouver qu’elle. Quoi qu’il avait emporté quelque chose de très important… Une alliance symbolique qui pourrait lui coûter très cher. Heureusement pour lui, Meredith était trop troublée pour s’en rendre compte, si bien qu’elle perdit même brièvement connaissance quand il eu disparut. Rapidement, ses collègues arrivèrent, se précipitant sur elle en priorité. Une chance pour le fuyard qui devait déjà être loin… Les autres agents virent la balle dans son gilet, déduire qu’elle était tombée dans les pommes à cause de ça plus qu’à cause des quelques hématomes que l’on distinguait sur elle. L’homme était parti, elle dit qu’il était masqué et donc inidentifiable…
Chose qu’elle regretta amèrement sitôt de retour dans sa voiture, quand elle remarqua que son collier avait disparut… Les recherches pour retrouver son bijou lui prirent plus d’une heure, en vain. Il était sûrement tombé pendant la course ou la bataille… C’était du moins ce qu’elle espérait du plus profond de son âme. La bague de son époux était importante pour elle, plus importante encore que celle qu’elle portait à son doigt. Échappant de justesse à une visite à l’hôpital, Merry décida finalement de se réfugier dans un de ses bars préférés. Un endroit calme bien qu’un peu mystique. Musique zen, décors brun, presque orientaux. La tenante était une jeune femme que Meredith connaissait bien aujourd’hui. Il y avait maintenant deux jours que la bague avait disparut et ses recherches sur la Licorne ne donnaient rien…
Emi Burton & Atmosphere
Spoiler:
Du coup j’ai enchainé sur la suite mais je peux changer si tu veux !
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Lun 25 Juil - 14:56
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
C'était une belle soirée. Malgré les quelques petits désagréments et un léger contretemps, on peut dire que cette opération a été un franc succès. J'appelle Lux, qu'elle vienne me chercher avec sa Berline. Avec les flics qui tournent autour de la bijouterie, je ne veux pas prendre le risque d'y retourner, pas ce soir, en tout cas. Et puis, ça risquerait de faire voler en éclat notre petit marché avec l'inspecteur. Elle me laisse filer avec mon butin en disant que j'ai mystérieusement disparu et, en échange, je lui file un coup de main de temps en temps. Ça nous rend service à tous les deux. Sauf qu'il est possible que j'ai déjà commencé à fragiliser cette entente. Un vol ? Non, un mensonge par omission serait plus exact. Je lui ai dit que je repartais avec mon butin sauf que j'ai pas précisé que son alliance en faisait partie. J'ai pas encore eu le temps de la regarder de plus près, je ferai ça plus tard. Pour l'instant, on rentre.
Je jette un œil à ma montre, encore endormi. La nuit fut courte. Dans un grognement, je me lève et je file sous la douche pour me réveiller. L'eau chaude s'écoule sur ma peau tandis que je baisse les yeux sur mes pieds. Eurk, j'ai encore l'impression d'avoir ce liquide dégueulasse de coller aux bottes. Encore heureux que c'était un truc visqueux inoffensif, ç'aurait pu très bien tourner à la catastrophe. Ce bidon aurait pu exploser ou répandre du gaz toxique ou que sais-je encore ? Elle aurait pu nous faire sauter tous les deux. Encore, elle aurait pu s'en sortir mais moi, j'étais juste à côté. J'ai eu une sacrée chance. Je me passe une main sur la visage. Putain, et dire que j'aurai pu crever la nuit dernière.
Une serviette autour des épaules et un verre de Whisky à la main, je vais m'installer sur la terrasse, Le Chat sur les talons. Je passe une main dans son pelage et je lui grattouille gentiment la tête. Mon regard est capté par l'anneau brillant posé sur la table. Je le pends par la chaîne et j'observe l'alliance tournoyer, puis, je la pose au creux de ma main. C'est de l'or blanc. Elle ne vaux pas grand chose mais je suis sûr qu'elle a une très grande valeur sentimentale. Quel dommage pour elle. Même si ce n'était pas très intelligent de sa part de porter ce genre de bijou au travail, surtout si on y tient beaucoup.
C'est l'heure. Le rendez-vous avec l'acheteur a lieu dans quelques minutes. J'ai eu le temps d'aller rechercher ma voiture cette après-midi et me voilà en route vers le lieu de l'échange. Lux à mes côtés, on discute de tout et de rien. Elle râle parce que je fume, rien d'inhabituel. De toute façon, ma voiture, mes règles, c'est comme ça. On arrive dans un vieil entrepôt au cœur de Brooklyn. L'endroit est pratiquement désert hormis quelques voitures. Je vérifie que mon arme est chargée et Lux fait de même. On ne veut pas s'en servir mais on ne sait jamais. Ce genre de choses, ça peut vite déraper et finir en fusillade. Autant de pas prendre de risques et partir bien préparés.
J'ouvre le coffre-fort et j'y dépose l'argent. Comme prévu, le diamant a rapporté gros. On parle de plusieurs milliers de dollars. Je referme le tout dans un soupir satisfait, voilà, une bonne chose de faite. Les acheteurs ont essayé de nous la faire à l'envers mais ils sont nouveaux dans le milieu et on les a remis dans le droit chemin. Au final, c'est nous qui menions la danse, comme à chaque fois. On a même réussi à faire grimper le prix de plusieurs centaines de dollars. Mais ce n'est pas le diamant qui m'intéresse. Des comme ça, on en trouve partout et ces acheteurs étaient juste trop feignants pour se rendre dans la bijouterie du coin. Ils auraient peut-être du finalement, ça leur serait revenu moins cher. Ce qui m'intéresse à cet instant, c'est cet anneau. Il a une histoire, j'en suis sûr, et je suis curieux de la connaître.
J'entre dans un bar à l'atmosphère chaleureuse et reposante. Je ne suis jamais rentré dans ce bar, c'est la première fois. C'est plutôt accueillant, les tons bruns des murs donnent une impression de voyage oriental. Je parcours l'endroit du regard, observant avec attention les gens présents. Je cherche quelqu'un en particulier, l'Inspecteur Embrey. Trouvée. De dos, elle semble avachie sur elle-même, complètement abattue. Je me glisse sur le tabouret à côté d'elle et je commande un verre. « Bonsoir Inspecteur. » Je remercie la serveuse et je bois une gorgée. Je glisse un coup d'oeil vers elle « Ne soyez pas si surprise, je vous ai dit que j'avais des yeux partout » Il m'a suffit de deux ou trois coups de fil et c'était réglé. Je prends une autre gorgée de Whisky avant de continuer « Comment vous allez depuis notre dernière rencontre ? »
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mar 26 Juil - 15:45
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
Meredith n’était pas très difficile à trouver en réalité car, depuis son arrivée à New York, ses habitudes n’avaient pratiquement pas changées. Le matin, elle sortait tôt de chez elle pour courir une bonne heure à la fraîche. Ensuite, direction le travail puis une brève pause pour le déjeuner qu’elle prenait dans le Prêt à Manger en face du commissariat. Seule le plus souvent. Le soir, il y avait deux options, soit la grande librairie soit une salle d’entraînement proche de chez elle. Quant au dîner, elle le prenait souvent sur le toit de son immeuble avec son frère. Les jours où elle ne travaillait pas où pour combler quelques heures de ses insomnies, la jeune femme noyait son ennui dans ce bar ou dans un autre un peu plus ‘rock & roll’ où il lui arrivait de calmer quelques bagarres (et de prendre quelques informations sur les trafics du coin…).
Suite à l’incident de la bijouterie, les supérieurs de Meredith avaient insistés pour qu’elle se rende à l’hôpital. Il faut dire aussi qu’ils l’avaient retrouvée évanouie dans une marre de liquide étrange, un peu de sang sur son mollet et une balle fichée dans son gilet. Il y avait aussi quelques hématomes sur son visage et ses bras. À l’époque, la phobie des mutants n’était pas encore aussi forte mais Meredith avait toujours pris soin d’éviter ce genre d’endroits. Elle ne souhaitait pas être repérée et avait de très mauvais souvenirs de son dernier séjour, à Londres, suite au décès de James. En échange de quelques jours de congés forcés, la policière avait réussit à esquiver mais l’inactivité était de loin ce qu’elle redoutait le plus…
Heureusement, on lui autorisa d’accéder à son ordinateur le temps d’une après midi où elle chercha des informations sur la Licorne, en vain. Profitant de son temps libre pour interroger quelques pilier de son deuxième bar préféré, elle en apprit un peu plus mais rien de très fascinant ni même utile pour le retrouver. Quant aux recherches pour retrouver son alliance, elles furent toutes aussi vaines ce qui la désespérait plus encore. Après avoir fait son sport, assisté à sa séance chez le psychiatre, elle se réfugia donc dans le bar le plus calme des deux pour prendre un verre avant de se plonger dans une nouvelle lecture. Il lui restait encore trois jours à tuer et ils allaient lui paraître abominablement longs…
Perdue dans ses pensées, elle ne se réalisa même pas qu’un homme venait de s’installer sur le tabouret voisin et elle ne l’écouta pas suffisamment pour reconnaître sa voix au moment où il commandait sa boisson. En revanche, le mot inspecteur la sortit de sa torpeur et elle daigna enfin poser ses yeux sur son nouveau voisin. C’était le voleur, tout sourire et pimpant. Visiblement, il s’était tiré d’affaire et il semblait même particulièrement fier de lui. Les yeux de Merry trahirent sa surprise même si son visage était, comme à son habitude, relativement impassible. Autour d’eux, il n’y avait pratiquement pas de clients et Meredith connaissait très bien la patronne aujourd’hui, ils pouvaient parler sans craindre les oreilles mal intentionnées. La policière le laissa finir avant de prendre enfin la parole, un sourire en coin affiché sur ses lèvres.
« Pas aussi bien que vous visiblement. J’en déduis que vous avez tiré un bon prix de votre butin, félicitations. »
En vue de son intonation, on aurait pu croire à du sarcasme mais Meredith était plutôt honnête en réalité. Elle connaissait mieux que personne les risques de la revente et du trafic, ayant elle-même était un dégât collatéral jadis. Et puis, pour une raison inconnue, l’homme lui était plutôt sympathique. Il était lui aussi têtu qu’elle, prêt à tout pour défendre sa cause. Deux points communs non négligeables. Et puis, il n’avait pas hésité à la frapper, il lui avait rendu ses coups en la considérant comme son égale. C’est sûrement idiot mais la jeune policière respectait ça. Souvent, les ‘méchants’ la pensaient faible, moins digne que les autres à porter l’uniforme. C’était souvent un avantage mais c’était aussi pesant parfois. Bien que le pire reste la façon dont ses propres collègues considérés les femmes… Mais c’était une autre histoire.
« Et j’avoue que je ne vous pensais pas aussi efficace ! Avoir les yeux partout est une chose mais il faut tout de même savoir où regarder. »
Le voleur l’ignorait sûrement mais les compliments n’étaient pas légion dans la bouche de la blonde. Son amour pour les gens étant très limité…
« Vous êtes bien moins facile à retrouver. Il faut dire aussi que ce n’est pas un pseudonyme très courant pour un voleur… Rassurez moi, je ne dois pas m’attendre à voir un arc-en-ciel sortant d’une quelconque partie de votre corps n’est-ce pas ? »
Son sourire n’avait pas disparut, au contraire même. Il y avait également une lueur de malice dans ses yeux. Meredith avait toujours aimé envoyer des piques, drôles ou non. C’était sa façon d’être et ça l’avait toujours été. Malheureusement, depuis la mort de James, ses piques étaient un peu plus méchantes que drôles… Mais pas aujourd’hui. Enfin, elle n’était pas vraiment là pour lui faire mal, simplement pour lui faire remarquer que ‘Licorne’ n’était sûrement pas le surnom le plus viril à disposition. Surtout pour ce genre d’activités. Il fallait bien qu’elle se venge un peu des bleus et des jours de congés forcés non ?
Emi Burton & Atmosphere
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Ven 29 Juil - 0:38
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
« Pas aussi bien que vous visiblement. J’en déduis que vous avez tiré un bon prix de votre butin, félicitations. » Je coule un regard vers elle, un sourire au coin des lèvres « Je n'ai pas à me plaindre » Je reste distant, ce genre d'informations est personnel. Sans compter qu'elle est policière et qu'elle pourrait très bien tenter de briser notre marché dans mon dos alors, je reste méfiant. Les événements sont encore trop frais dans les mémoires et je ne lui fais pas suffisamment confiance pour lui dévoiler ça. Son ton était enjoué mais on n'est jamais trop prudent. Je sais mieux que quiconque que se jouer des gens peut être extrêmement facile quand on a les bons arguments. Flatter l'ego, par exemple, est un très bon moyen d'obtenir ce qu'on veut. Je suis peut-être un eu parano mais je préfère ne pas prendre de risques.
Toutefois, ça n'entache pas ma bonne humeur. Je bois une autre gorgée de Whisky, le liquide me brûle la gorge. Bordel, où est-ce qu'elle l'a acheté ? Je grimace légèrement, ça doit être une bouteille achetée dans la supérette du coin. Ou alors, c'est un achat en gros. La quantité plutôt que la qualité. Une des raisons pourquoi je n'aime pas traîner dans les bars. On a souvent des mauvaises surprises. Je préfère me procurer moi-même des bouteilles que je sais de qualité. Et là, c'est clairement pas le cas.
« Et j’avoue que je ne vous pensais pas aussi efficace ! Avoir les yeux partout est une chose mais il faut tout de même savoir où regarder. » J'ouvre de grands yeux, surpris avant de répondre, taquin « Serait-ce un compliment, Inspecteur Embrey ? Faites attention, je risquerais de m'y habituer » Si son but est de flatter mon ego, ça marche très bien. Il vient d'une policière, certes, mais tout compliment est bon à prendre. J'ai même envie de dire : raison de plus. Elle connaît les rouages, les astuces et tous les petits trucs. Les flics connaissent tout ça mais il ne s'y intéressent pas parce que ce serait trop de travail, ou trop dangereux. Merde, c'est votre métier, non ? Aider les gens, servir votre pays, sauver des vies ? Non ? Heureusement, elle a l'air plus droite dans ses baskets que tous les autres flics que j'ai pu rencontrer. Ça fait plaisir à voir. Et en même temps, je suis content de l'avoir de mon côté.
« Vous êtes bien moins facile à retrouver. Il faut dire aussi que ce n’est pas un pseudonyme très courant pour un voleur… Rassurez moi, je ne dois pas m’attendre à voir un arc-en-ciel sortant d’une quelconque partie de votre corps n’est-ce pas ? » Je retire ce que j'ai dis, je l'aime pas. Mauvaise flic, mauvaise tireuse et ses blagues sont nulles. Elle a rien pour elle. Arrête de rire, ce surnom, il est… Il est ce qu'il est. Je suis sûr qu'il y a des gens qui ont la phobie des licornes. Je l'ai pas choisi mais si je l'avais fait, et bien… Non, clairement pas, j'aurais pas pris celui-là. Mon apparente mauvaise humeur s'efface vite devant son sourire. On peut pas être sérieux quand les mots « licorne » et « arcs-en-ciel » sont prononcés dans la même phrase. Et puis, son ton n'était pas agressif. Mais je suis vexé quand même.
Je coule un regard vers elle, boudeur avant de reprendre sur un ton, un peu gêné « C'est un surnom qu'on me donnait à mes débuts. J'étais encore un adolescent et j'avais clairement la bouille d'un gamin. Mais j'étais doué alors les autres m'appelaient « La Licorne ». Au début, je comprenais pas non plus et puis, un gars m'a expliqué que, quand il me voyait, on se disait que je ne pourrais pas faire de mal et pouf, le portefeuille et tout objet de valeur avait disparu » Je marque une pause pour allumer une cigarette. Je ne sais pas si on a le droit de fumer ici mais dans le doute, je tire une longue taffe « Je ne pensais pas que ce surnom durerait, surtout quand j'ai enfin eu de la barbe mais… Si. C'est resté » Je lève les yeux pour croiser le regard furieux de la serveuse. Vu sa tête, fumer ici est interdit. Je roule des yeux avant d'écraser ma cigarette dans une petite coupelle. Je sais pas ce que c'est, mais c'était là. « Et vous, comment vous êtes vous retrouvée Inspecteur ? » Simple curiosité. J'ai déballé un morceau de ma vie, certes insignifiant mais tout de même, donc, c'est à son tour.
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Mar 2 Aoû - 15:33
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
Avec l’expérience, il n’est pas difficile de savoir qu’un diamant (ou n’importe quel objet brillant) peut se vendre à très bon prix sur le marché noir. Paradoxalement, il est souvent moins cher de l’acheter de façon officielle mais la logique des malfrats est souvent très discutable. Meredith serait d’ailleurs très mal placée pour s’en plaindre dans la mesure où cette stupidité représentait une bonne partie de son gagne pain. Quoi qu’il en soit, l’homme n’en dit pas plus, préférant opter pour la prudence et ce malgré le sourire relativement sincère de son interlocutrice. Même s’il lui avait communiqué le prix, la jeune femme n’aurait pas eu grand chose à y gagner : Une fois sur le marché, le diamant devenait pratiquement introuvable en sachant que le premier acheteur n’était souvent pas le dernier. En guise de félicitations silencieuse, Merry lève son verre en direction du voleur avant de prendre une nouvelle gorgée. Le Whisky ici n’était pas excellent mais l’ambiance compensait largement. Sans compter qu’un deuxième verre rendait souvent le goût bien plus agréable !
Toujours sur le même ton, la blonde enchaîna sur un semblant de compliment. Il était étrange de les voir se parler ainsi en sachant qui ils étaient l’un pour l’autre et en vue du fait qu’ils en étaient parfaitement conscients. Pourquoi autant de gentillesse, pourquoi n’étaient-ils pas entrain de s’entretuer ou de tenter de le faire ? Meredith avait arrêté plus d’un criminel et La Licorne n’était pas le plus redoutable du marché. Bien sûr, un criminel reste un criminel mais cet homme n’était, à sa connaissance, qu’un simple voleur. Indirectement, son travail devait mettre en danger certaines personnes, des meurtres devaient être perpétré pour récupérer ce qu’il avait volé mais il n’était qu’un petit maillon de la chaîne et clairement pas le plus important. De plus, avoir une source au sein de cette même chaîne n’était pas négligeable. L’homme avait sûrement un code d’honneur visant à ne pas dénoncer son prochain mais il y a une grande différence entre un petit criminel et un violeur ou un pédophile. Il en va d’ailleurs de même pour les tueurs psychopathes et les chefs de bande prêts à tout…
« Ne vous emballez pas non plus. »
Répondit-elle simplement, espérant qu’il ne prenne pas trop vite cette méchante habitude. Surtout que Meredith n’était vraiment pas du genre à distribuer les compliments, même quand ils étaient mérités. Seulement, il fallait l’amadouer un peu et visiblement elle avait pressé le bon bouton. Pas réellement difficile d’ailleurs… À croire que tous les hommes sont vraiment pareils ! Un petit compliment sur leurs grandes capacités, un joli piédestal et le tour est joué ! Bon, ce n’est pas forcément magique à chaque fois mais ça garde son petit effet. Malheureusement, le charme fut vite rompu quand la policière enchaîna sur une remarque piquante concernant son pseudonyme. Il faut dire qu’une Licorne n’est pas un animal très virile et que ce n’est pas un nom très imposant pour un voleur qui se vente d’avoir une certaine réputation à tenir… Mais il fallait bien avouer que ça lui allait nettement mieux que le cobra, le chacal ou autres animaux plus vicieux et malveillants… Non pas qu’il ne soit pas viril, il a simplement l’air plus inoffensif qu’il ne l’ait vraiment, les bleus de Merry pouvant très largement en témoigner. Quoi qu’il en soit, il semble gêné voire même blessé par la remarque. Meredith s’en voulait un peu tout en trouvant cela relativement drôle. Une preuve de plus que tous les hommes étaient les mêmes : rapidement blessés quand on arrivait à frôler leur orgueil !
« Je comprends mieux... Et j’avoue que ça vous va plutôt bien. Qui eu cru qu’un homme à l’apparence si douce puisse faire une chose pareille ! »
Sur ce, elle montre la cicatrice encore présente sur son mollet. Le reste des égratignures était devenu insignifiant mais la balle avait eu suffisamment de temps pour brûler un bout de peau. Pas aussi impressionnante qu’elle aurait dû l’être, la cicatrice n’en restait pas moins présente et permettrait peut être de le dissuader qu’elle était autre chose qu’un bon flic… Une fois son pantalon repositionné, la policière but une autre gorgée ambrée avant de se décider à lui raconter son histoire. Ce n’était pas vraiment passionnant, sa volonté devait être exactement la même que celle de centaine de millier de flic à travers le monde : faire régner l’ordre et la justice, arrêter les méchants pour que les gentils vivent en paix dans un monde beau et fleurit… Rien de personnel ne l’avait poussé à prendre l’uniforme, pas de mort, pas de parents enfermés à tort, pas de kidnapping… Juste une volonté farouche de faire le bien, mutée il y a peu en une volonté dangereuse de faire régner la vraie justice, pas celle du plus fort ou du plus influent. Trop de malfrats s’en sortaient car il avait de l’argent ou un bras suffisamment long pour faire tomber les preuves pesant contre eux… Ce sont ces gens là les plus dangereux, la pègre, les monstres qui rendent les rues incertaines.
« Désolée de vous décevoir mais il n’y a rien de très glorieux derrière ce badge. Pas de perte tragique, de volonté de vengeance… J’étais juste une gamine idéaliste qui rêvait de changer le monde. J’ai fait l’école de police puis j’ai monté les échelons comme tout le monde en prouvant ma valeur et en cherchant à faire le bien. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de regretter mon choix, de penser que je ne pouvais rien changer mais… Disons que je défends aujourd’hui la vision de quelqu’un d’autre plus que la mienne. Que je continue à lutter pour ne pas décevoir. Mais vous savez aussi bien que moi que cette justice est pourrie jusqu’à la moelle et qu’il suffit d’un peu d’argent ou d’un nom important pour tout se permettre. »
Pour finir, la jeune femme termina son verre d’une traite et commanda un autre. Aujourd’hui, elle défendait la mémoire de James, elle restait dans le système car c’est ce qu’il aurait voulu. Même s’il était plus terre à terre qu’elle, James croyait dur comme faire en la justice, il savait que la police pouvait finir par changer les choses, que les malfrats finiraient par tomber si tout le monde y mettait de la bonne volonté. Aujourd’hui, la volonté de Merry résidait essentiellement dans ses poings qui lui permettaient d’avoir des aveux et donc des preuves même si, malheureusement, ce n’était pas suffisant. Perdre son travail ne la tentait pas, elle ne vivait que pour ça à présent. Mais prendre des risques n’était pas un problème non plus dans la mesure où la mort n’était pas une ennemie. Au contraire même… Mais hors de question de mettre fin à ses jours elle-même. Comme James, elle mourrait pour la bonne cause, sur les planches entrain de combattre le crime. Il n’y a que comme ça qu’elle pourrait le retrouver…
Emi Burton & Atmosphere
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Dim 7 Aoû - 19:29
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
La demoiselle lève son verre et je fais de même, avalant d'une traite mon verre pour ne pas me concentrer sur le goût. Heureusement, l'ambiance compense un peu le mauvais Whisky. C'est vrai que l'endroit est pas mal. « Ne vous emballez pas non plus. »« Je ne m'emballe pas, je suis simplement surpris de recevoir un compliment de l'inspecteur qui a tenté, en vain, de m'arrêter il y a deux jours » Une petite pique, pas méchante en soit. Mon ton était cependant plus dur que tout à l'heure, je commence à tester les limites de notre entente. Je veux voir jusqu'où on peut aller avant que notre marché ne vole en éclats et ce genre de remarques marche plutôt bien.
On enchaîne vite sur l'origine de mon surnom. Surnom que j'assume certes, même si j'aurais préféré autre chose. Quelque chose de plus viril et de moins ridicule. Ou pas de surnom du tout, j'aurai simplement gardé mon nom de famille. Enfin, il est trop tard pour se plaindre et de toute façon, j'ai appris à apprécier ce surnom. Il n'est pas commun et c'est un avantage quand on veut se faire remarquer dans le milieu. Non pas seulement grâce au nom mais aussi par les actes.
« Je comprends mieux... Et j’avoue que ça vous va plutôt bien. Qui eu cru qu’un homme à l’apparence si douce puisse faire une chose pareille ! » Elle me montre la cicatrice sur son mollet. J'arque un sourcil « Oh arrêtez, il n'y a presque rien. J'ai fais exprès de viser large, mon but n'était pas de vous tuer » Qu'est-ce qu'un inspecteur décédé aurait a m'apporter si ce n'est des problèmes en plus. J'avais pas besoin de me retrouver avec toute la police de New York sur le dos, la vente du diamant lieu le lendemain et ç'aurait été un sacré contretemps.
Je finis par lui demander pourquoi elle a pris l'uniforme. C'est vrai, je suis curieux. « Désolée de vous décevoir mais il n’y a rien de très glorieux derrière ce badge. Pas de perte tragique, de volonté de vengeance… J’étais juste une gamine idéaliste qui rêvait de changer le monde. J’ai fait l’école de police puis j’ai monté les échelons comme tout le monde en prouvant ma valeur et en cherchant à faire le bien. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de regretter mon choix, de penser que je ne pouvais rien changer mais… Disons que je défends aujourd’hui la vision de quelqu’un d’autre plus que la mienne. Que je continue à lutter pour ne pas décevoir. Mais vous savez aussi bien que moi que cette justice est pourrie jusqu’à la moelle et qu’il suffit d’un peu d’argent ou d’un nom important pour tout se permettre. » Je souris légèrement en coin. Si elle m'avait chopé, c'est ce que j'aurais fait. J'aurais demandé à Lux de payer ma caution et je serais reparti aussitôt. Ou alors, je me serais simplement évadé par la porte de derrière. Peu importe comment, je m'en serais sorti et c'est contre ça que la jeune femme veut se battre. Pourquoi pas, après tout ? Maintenant que j'ai un inspecteur de police dans la poche, je pourrais facilement sortir de prison si jamais je me fait choper.
« J'espère que ce quelqu'un d'autre ne m'en voudra pas pour les quelques bleus que je vous ai infligé. » Je marque une pause avant de reprendre « L'anneau que vous aviez autour du cou la dernière fois, c'était à votre mari ? » Question fâcheuse. Je suppose que c'est le cas, ça expliquerait pourquoi elle portait l'anneau autour du cou et pas à son doigt. Il pourrait appartenir à n'importe qui de proche ou d'important pour elle. Je tente la piste du mari, c'est la plus probable à mes yeux mais je pourrais très bien me tromper. Je préférerai que ce soit un anneau qu'on se transmet de mère en fille ou une connerie comme ça mais l'alliance me va très bien aussi. De toute manière, ce bijou a bel et bien une valeur sentimentale. J'ai hâte d'en savoir un peu plus.
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Lun 8 Aoû - 14:35
Aidan & Meredith
We fight every night for something…
L’ambiance calme du bar jouait peut-être en leur faveur mais la conversation restait très détendue malgré les piques passant ça et là entre eux. Meredith était devenue une grande spécialiste de la subtile remarque amère seulement, la plupart du temps, elle maniait beaucoup moins bien la réception… Malheur à celui ou celle qui tentait ce genre de pirouette, et d’autant plus si c’était mal fait. Non pas que Merry ne supporte pas la critique, au contraire même, elle a toujours trouvé cela très instructif voire constructif mais la pique inutile et mal formulée !? En général la réponse la plus fréquente était un bon bourre pif. Heureusement pour lui, le dénommé La Licorne ne s’en sortait pas trop mal et il était même parvenu à faire sourire la policière de façon sincère ce qui n’était pas donné à tout le monde.
« En vain ? Vous êtes là aujourd’hui non ? Qui vous dit que je ne vous ai pas tendu un abominable piège en vous faisant croire que l’accord m’intéressait ? »
On aurait sûrement pu y croire si son sourire s’était estompé mais ce n’était pas le cas. L’inspectrice était intelligente mais pas sournoise et cet accord était vraiment très intéressant pour elle. Sans compter qu’elle ne serait sûrement pas tombée si bas pour arriver à ses fins. Meredith était subtile et patiente, elle aurait trouvé mieux pour mettre à mal un potentiel criminel, même s’il lui avait fallut des mois. De plus, la jeune femme était habillée en civile, sans arme ni menottes alors elle n’aurait sans doute pas pu faire grand chose pour l’arrêter, sauf peut être un bon coup de tête contre le bar histoire de le mettre hors d’état de nuire… Une chance pour lui que ce ne soit pas son but d’ailleurs !
Vint ensuite le temps des confidences et Merry apprit enfin la signification de ce pseudonyme fort peu commun. Elle ne se retint d’ailleurs pas de lui faire une petite remarque sur leur rencontre et il ne manqua pas d’y répondre, toujours sur le même ton amusé. Il n’était pas dans les habitudes de Meredith de sympathiser aussi facilement avec quelqu’un, à croire que le jeune homme lui inspirait confiance… Comme quoi l’histoire des atomes crochus était sûrement bien plus véridique qu’elle ne voulait bien le croire ! Pour elle, ils marchaient souvent mieux dans l’autre sens et nombre de personnes se retrouvaient dans sa liste noire simplement pour un regard de travers…
Quoi qu’il en soit, le voleur ne semblait pas avoir vraiment vu ce qui s’était passé au moment où il avait tiré, se contentant de lui dire qu’il l’avait fait exprès, à peine choqué par la légèreté de sa blessure. Replaçant son pantalon sur sa blessure, Meredith lâcha un discret rictus. Il était facile de dire que telle ou telle action était volontaire, faisant passer un terrible raté pour un exploit hors du commun. Mais son incrédulité n’était que faux semblant et elle croyait le jeune homme malgré tout. Il n’avait pas hésité à tirer une seule seconde, il n’avait pas hésité à la passer à tabac : s’il avait voulu la tuer, il aurait eu mille occasion de le faire, surtout après que son pouvoir se soit déclencher… Ainsi, ce rictus n’était qu’une pique de plus, une remarque discrète qui ne nécessitait pas de commentaires.
Suite à cela, ce fut son tour de passer aux confidences en expliquant pourquoi elle avait prit l’uniforme. Il était rare qu’on lui pose la question et sûrement encore plus rare qu’elle accepte d’y répondre sans détours. Il n’y avait pourtant rien d’extraordinaire à son histoire avant l’arrivée de James dans sa vie : Une entrée dans les services de police tout ce qu’il y a de plus classique, un début de carrière tout ce qu’il y a de plus banale. Seulement Meredith n’aimait pas parler d’elle, même pas aux nombreux psychiatres qui avait eu l’extrême « honneur » de la suivre... Pourtant, aujourd’hui, dans ce bar méconnu avec cet étranger, elle se sentait en confiance, suffisamment pour lâcher un peu de leste. Ce n’était pas une confession en soit mais, pour elle, c’était déjà beaucoup.
Seulement, malgré l’ambiance de confidence instaurée, Meredith n’était pas prête à parler de James. C’était un sujet toujours aussi douloureux pour elle et ce malgré les dix années qui la séparait de cet événement bouleversant. Beaucoup pensait qu’elle était une femme forte que rien ne pouvait faire vaciller et pourtant, c’était loin d’être le cas. La mort de son époux, la fin du rêve, la culpabilité, le sentiment d’injustice… Trop de choses hantaient son esprit torturé et elle ne parvenait pas à sortir la tête de l’eau. Ils avaient pourtant tout essayé, le déménagement, les psychiatres. Peut-être que les cachets pouvaient l’aider mais elle refusait d’en avaler. La peur que son pouvoir en soit altéré, la peur de ne plus être elle-même, la peur de sombrer plus profond encore… Alors elle luttait sans armes contre ses fantômes, épuisée par les nuits d’insomnies, accablée par elle-même. Meredith ne se supportait pas comme ça mais il n’y avait rien à faire…
« Je suis beaucoup trop insupportable pour avoir quelqu’un pour pleurer sur mon sort ! »
Plaisanta-t-elle pour esquiver un peu le sujet. Son sourire était toujours là mais il n’était plus aussi sincère. Évoquer ses souvenirs lui faisait toujours un pincement au cœur et la sensation n’était vraiment pas agréable. Inconscient des dommages potentiels, l’homme insista sur le sujet en évoquant la bague qu’elle portait jadis à son cou. Celle de James, l’alliance qu’elle avait tenu à conserver et de laquelle elle se servait pour s’entraîner avec son pouvoir. Bien sûr, la sienne trônait toujours sur son doigt mais ce n’était pas la même chose. Pourtant, cette dernière appartenait bien plus à James que l’autre : c’est lui qui l’avait choisi avec goût, lui qui l’avait enfilé à son doigt lors de leur mariage. Mais pour une raison inconnue Merry avait toujours accordé plus de valeur à la sienne… Allait comprendre !
« Était en effet. »
Ce contenta-t-elle de répondre. N’étant pas en fonction, elle termina son second verre mais n’en commanda pas d’autre. En temps normal, l’inspectrice aurait eu un doute, elle aurait immédiatement comprit qu’il ne parlait pas de cette bague par hasard. Presque nerveusement, elle se mit à faire tourner sa propre alliance, les yeux soudain dans le vague. Son sourire avait disparut et son visage était devenu dur mais pas réellement triste.
« Une babiole à laquelle je n’aurais sûrement pas dû m’attacher aussi longtemps. »
Finit-elle par dire dans un soupir. C’était la triste vérité, elle aurait sans doute mieux fait de la laisser au doigt de James lors de son enterrement. La récupérer n’était qu’une excuse pour ne pas vraiment lui dire adieu, pour garder un petit bout de lui avec elle. C’était égoïste mais c’était surtout une torture inutile. La perdre était peut être une bonne chose, un bon moyen de tourner un peu la page. Dans ce genre de cas, la symbolique devenait très importante et de petites choses anodines pouvaient parfois faire une grande différence. Après un bref silence, la jeune femme se décida à sortir de sa torpeur, enchaînant sur un sujet moins personnel pour elle.
« Et vous ? Une dulcinée à qui en offrir une avec le prix de votre butin ? »
Un peu forcé cette fois, le sourire était revenu sur ses lèvres. Passer sur autre chose n’était pas chose facile mais c’était nécessaire. Heureusement pour lui qu’elle n’avait pas découvert son autre larcin sinon il aurait sûrement la tête encastrée dans le bar à l’heure qu’il est…
Emi Burton & Atmosphere
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith Sam 20 Aoû - 15:38
We fight every night for something
Meredith ξ Aidan
« En vain ? Vous êtes là aujourd’hui non ? Qui vous dit que je ne vous ai pas tendu un abominable piège en vous faisant croire que l’accord m’intéressait ? » Je souris légèrement, ayant perdu d'un coup mon air jovial. Cette possibilité m'a traversé l'esprit. Après tout, c'était fort probable que ce soit le cas. Un voleur qui vient presque s'arrêter de lui-même, je connais plus d'un flic que cette perspective tenterait. Ils n'auraient qu'à rester le cul sur une chaise à attendre que les criminels leur tombent dessus. Et puis, se faire ridiculiser fait vite oublier les bonnes manières. Des flics m'attendraient dehors que ça ne me surprendrait même pas.
Heureusement, ça ne semble pas être le cas de l'inspecteur qui est manifestement venue en paix. « Vous auriez pu mais vous n'êtes pas armée, vous ne possédez pas de micro et vous n'avez pas vos menottes. De plus, vous buvez, ce qui me semble est interdit lors qu'un policier est en service. Vous pourriez faire passer ça pour une couverture mais soyons honnête, j'en doute, surtout si vous vouliez être en pleine possession de vos moyens si jamais je me rendais compte de la supercherie » Je suis voleur depuis un moment déjà et j'ai appris à remarquer ce genre de détails. C'était l'expérience qui parlait. De plus, je suppose qu'il y aurait des agents à l'intérieur du bar et je n'ai remarqué aucune personne suspecte en entrant. La plupart se repèrent à des kilomètres, surtout si c'est la première fois qu'ils font ça ou si le flic sous couverture est quelqu'un qu'ils apprécient. Bref, ce sont des êtres humains, comme tout le monde.
Je détourne l'attention sur ses bleus et sa bague, histoire de détendre l'atmosphère qui s'est fait un peu tendue « Je suis beaucoup trop insupportable pour avoir quelqu’un pour pleurer sur mon sort ! » Je l'observe du coin de l’œil. Je remarque son air se décomposer légèrement. J'ai touché un point sensible. « Était en effet. » Bingo, je m'en doutais. Elle joue avec son alliance au doigt. Anxieuse ? Mal à l'aise ? Oui, sans doute. C'était son mari, j'avais vu juste. Du coup, la jeune femme est veuve. C'est triste d'être veuf aussi jeune. « Une babiole à laquelle je n’aurais sûrement pas dû m’attacher aussi longtemps. » Je suppose que ça ne doit pas être facile. Avoir un objet qui rappelle sans arrêt l'être perdu peut sembler bénéfique mais n'est-ce pas juste de la torture supplémentaire ?
« Et vous ? Une dulcinée à qui en offrir une avec le prix de votre butin ? » Je relève les yeux vers elle. Son sourire est forcé, elle essaie de sauver les apparences en changeant de sujet. Je me racle légèrement la gorge en tapotant du doigt sur le comptoir, comme pour battre la musique. « Malheureusement non, elle est restée en Écosse » Je me demande ce qu'elle devient, Maisie. Plusieurs fois, j'ai pensé à lui passer un coup de fil mais j'ai renoncé au dernier moment. Elle a sûrement refait sa vie depuis le temps et ce ne serait pas bien de ma part de venir tout foutre en l'air. Après tout, ce n'était qu'un amour de jeunesse, ça n'a aucune valeur. Du moins, je me force à penser de cette façon même si, au fond, j'espère la revoir un jour, ne serait-ce que pour m'excuser d'être parti comme un lâche sans lui dire au revoir.
Je jette un œil à son verre avant de payer ma consommation « Ça m'a fait plaisir de discuter avec vous » Je sors un petit bout de papier et je lui écris mon numéro de téléphone « Tenez, à mon tour de tenir ma part du marché. » Je glisse le petit mot juste devant elle avant de partir, un sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: [FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith
[FLASH BACK] - We fight every night for something ft. Meredith