Sujet: Waiting to be buried [Party X1R1] Ven 14 Oct - 4:03
Waiting to be buried
“Adelynn Duquesne, Aidan Pàdraig, James B. Barnes & Peter Parker”
Baltimore. Mais quelle ville de merde! Me rendre de New-York à cet endroit, usant des transports en commun afin qu’Ethan n’en sache rien, avec toujours mon flanc droit qui cicatrice de ma blessure par balle, ce n’est pas du tout agréable. Malade comme un chien, j’ai tout de suite eu le sentiment que s’était ce fameux mal des infos. Ce X1R1. Les symptômes ne sont pas encore très avancés, mais je les ressens pourtant dans chaque fibre de mon corps. Je suis constamment fatiguée, les étourdissements étant part de chacun de mes gestes désormais. Je ne peux plus me déplacer sans risquer de tomber. J’ai cette sensation constante qu’un étau se referme lentement autour de mon crâne et de ma gorge. Je me sens littéralement en train de suffoquer et rien ne semble pouvoir y changer. Voilà pourquoi j’ai sentie que je devais risquer le tout pour le tout. Étant gravement blessée suite à ma dernière mission fail, je n’ai pas grand-chose à faire de mon temps libre que de lire les journaux et de m’endormir devant la télévision. C’est ainsi que je remarque cette petite annonce en bas de la dernière page de la section à cet effet dans le journal. En résumé, c’est une invitation anonyme pour des malades mourants. Une réunion dans le genre des AA, il semblerait. Je pense immédiatement à des gens possédant un cancer en phase terminal. Il ne peut y avoir qu’eux pour se réunir de la sorte. Je passe donc à une autre annonce. Sauf que le lendemain, je sens les premières manifestations du X1R1 et je panique. Je renonce à mes principes, à ma fierté démesurée et je décide de ne pas perdre la moindre seconde supplémentaire à hésiter. Me rendre à l’hôpital était déjà hors de question, surtout pas après la fusillade. Quel autre choix avais-je alors? Surtout que la réunion est apparemment présidée par un célèbre médecin de la Johns Hopkins Hospital, dont j’ai déjà oublié le nom. Faut croire qu’il n’est pas si connu que ça. Il sera donc là si jamais quelque chose arrive et que je nécessite des soins immédiats.
Casquette sur la tête, couverte par le capuchon de ma veste, je suis accotée contre la fenêtre de l’autobus, tentant de contrôler mes nausées. De temps à autre, je vogue vers ce qui ressemble au rêve. Puis, je reviens, avec toujours cette sensation de suffocation. J’ai soif en permanence, mais comme je ne veux pas devoir me lever aux cinq minutes pour me rendre à la toilette de l’autobus, je me prive de toute hydratation. Je souhaite seulement que les quelques heures de route nécessaires pour atteindre Baltimore se finissent, puisque je n’en peux plus. Je remarque avec un bon dix minutes de retard que nous sommes à destination. J’observe la ville avec un profond désintérêt. Je réunis mon corps en une boule un peu plus serrée, ayant froid d’un seul coup. Je souhaite seulement arriver à destination avant de m’évanouir réellement. Après l’autobus, voilà que je me fais secouer par l’inhospitalité d’un taxi. Je n’encourage pas les conversations, demeurant froide. Le trajet se fait donc en silence. Lorsque j’arrive devant le bâtiment annexe au Johns Hopkins Hospital où la réunion doit avoir lieu, je dois m’immobiliser quelques minutes, le temps que ma tête cesse de tourner. Ensuite, je me traîne les pieds jusqu’à la porte la plus proche. Je suis en avance d’une bonne heure et quart, mais je n’en ai rien à faire. Je vais m’assoir quelque part et attendre. Autant attendre ici que dans l’appartement d’Ethan. En traversant le couloir mal éclairé, je tombe face à face avec un homme en sarrau blanc. En me voyant, il ne flippe pas comme ces gens de l’autobus. Il semble même s’attendre à mon arrivée. Il me fait signe de le suivre et je ne pose pas la moindre question. Tel un zombie, je marche lentement à sa suite. Il s’arrête à une porte en particulier et la déverrouille d’une clé. Il extrait de sa poche un bout de papier plié en quatre. Il le déplie et le colle à la porte avant d’ouvrir celle-ci de le maintenir dans cette position. Je m’engouffre également dans la pièce, tournant la tête pour lire sur l’affiche ce qui est écrit. Apparemment, la réunion des condamnés à mort est bien là. Je me permets un maigre sourire et je retire ce qu’il y a sur ma tête. Mes cheveux sont légèrement humides de sueur, mais je n’en ai rien à faire de mon apparence en ce moment. J’explore la pièce calmement. Un grand espace rectangulaire, placardé de bois et comportant un cercle de chaises en son centre. Génial, c’est exactement l’idée que je me faisais des AA. Je soupire et je me dirige vers une chaise. Je m’y pose lourdement. De cette place, je vois très bien la porte d’entrée. Je me fiche un peu de qui sera présent lorsque je vais révéler à quel point j’ai peur de mourir alors que j’aime me battre avec une épée et que mes ennemis n’ont rien de « normal », disons. Je ne suis pas du genre à avoir un penchant pour la confession gratuite, mais qui sait ce que ce virus va avoir comme effet sur moi en plus de tout le reste. Le médecin dont je ne me rappelle toujours pas du nom s’active derrière moi. Je ne suis pas assez curieuse pour me retourner et voir ce qu’il prépare pour la réunion. Je fixe toujours la porte. Alors, une femme entre à son tour. Elle est coiffée d’une sorte de turban. Je le savais, c’est une réunion de cancéreux! Je me retiens de partir lorsqu’elle vient s’assoir juste à côté de moi. Elle me salut poliment, mais je l’ignore complètement. Dix minutes sont nécessaires pour qu’un nouvel invité fasse son entrée. Un homme cette fois. Je le regarde à travers mes yeux fiévreux. Je ne sais pas qui il est, mais cette rencontre de mourants anonymes n’est peut-être pas aussi désespérante que je le croyais finalement.
Sujet: Re: Waiting to be buried [Party X1R1] Jeu 27 Oct - 0:42
Waiting to be buried
X1R1 Party
Sans rire, qu'est-ce que je ferais pas pour Icare ? Me rendre à Baltimore, au milieu de tous ces malades anonymes juste pour récupérer des noms et des adresses. Peut-être pour rien, même ! Si ça se trouve, ce sont juste des gens paumés avec à peine de quoi vivre sur leur compte en banque. J'aurais bien aimé me défiler et y envoyer Lux ou Niall mais ces deux-là font bizarrement les morts. Bande d'ingrats, va. Jamais là quand on a besoin d'eux. Je rentre dans mon bureau mais laisse la porte entrouverte, suivi de près par Lullaby qui ne me quitte pas d'une semelle. Je fais sauter le double-fond d'un tiroir et je cherche parmi tous mes faux papiers celui que je veux. J'en ai pour tout et n'importe quoi. Au début, c'était uniquement carte de presse et avocat. Puis, au fil des missions, j'ai eu besoin d'un plus grand éventail de choix. Ah, ça y est, ma fausse carte de psychologue. Parfait. Je fourre ça dans ma poche de costume. Il paraît que les médecins sont toujours bien habillés dans ce genre de réunions. Je passe une dernière fois à la salle de bains, j'ajuste ma cravate et je sors de chez moi.
La radio déconne. Fais chier ! C'est une vieille voiture mais quand même quoi. Je l'éteins rageusement et je continue de rouler tout en bougonnant et en pestant contre ce foutu autoradio qui fonctionne plus. Je suis sûr que c'est Graham qui est venu le détraquer pendant la nuit. Ça lui ressemble bien, tiens. Quel tête de gland ce mec, sérieux. Je comprends pas comment Niall peut le supporter. En plus d'en avoir rien à battre de la condition mutante, c'est aussi à cause de lui que je ne veux pas rejoindre la Confrérie. Devoir un jour me retrouver en mission avec cette princesse mal baisée, certainement pas.
J'arrive finalement au lieu de rendez-vous, l'hôpital John Hopkins. Avant d'entrer à l'intérieur du bâtiment, je fais un rapide check-up que tout est bon. Tout y est, je peux y aller. J'arpente un grand couloir vide avant de finalement tomber sur quelqu'un « Bonjour, je suis le Docteur Davis, on m'a demandé de venir pour la réunion anonymes des personnes atteintes du X1R1 » Il hoche la tête et me fait signe de le suivre. Je pensais que ça allait être plus compliqué que ça mais apparemment, ils ne sont pas trop regardant. Bizarre mais je ne vais pas me plaindre. Et puis, qu'est-ce qui pourrait bien mal tourner ?
J'entre dans une grande pièce rectangulaire où deux femmes sont déjà assises. L'une semble plus joyeuse que l'autre, qui semble vraiment faire la gueule. En même temps, je serais triste aussi si j'allais mourir dans d'atroces souffrances. Je sors ma carte de psychologue et je l'accroche à mon costume. Merde, j'avais oublié de le faire plus tôt. L'homme qui doit sûrement se charger de la réunion accourt vers moi, visiblement débordé par toute la masse de travail qu'il a. On me demande de me présenter aux deux jeunes femmes. Tu peux pas le faire, c'est ton job merde ! Bon, j'offre un grand sourire et je réponds d'une voix posée « Je suis le Docteur Davis, je suis psychologue et je suis là pour si vous avez besoin de parler. Comme vous le savez, je suis tenu au secret professionnel et rien de ce que vous me direz ne sera divulgué »
James B. Barnes Secret Avenger - STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 728 Multicomptes : Fronk. Dollars : 1171 Avatar : Sebastian Stan. Age : Bientôt la centaine. Surnom : Bucky, Buck, Asset, Jimmy. Nom de code : Captain America, anciennement The Winter Soldier. Pouvoir : Sérum du Super-Soldat & bras cybernétique. Race : Humain génétiquement modifié.
Sujet: Re: Waiting to be buried [Party X1R1] Mer 2 Nov - 19:42
Waiting to be buried
C'était la merde. La véritable, celle qui tombait sans savoir d'où ça venait. Le déclin, la douleur, les premières minutes intenables où le doute s'était frayé un chemin dans son esprit embrumé. Il était toujours là d'ailleurs. Venimeux, tapi dans l'ombre de pensées incohérentes malgré les quelques journées qui étaient passées. Parce que ça n'allait pas mieux et que la situation était illogique. Bucky n'était pas censé pouvoir tomber malade, l'un des seuls aspects positifs du sérum bâtard qui coulait dans ses veines. L'absolu soulagement si on mettait de côté ce qui se produisait. Les nausées, les vertiges, tout ce qu'il adorait. Surtout durant une pleine période de traque où le gouvernement mettait tout en place pour que sa population crève la gueule ouverte sans qu'il n'y ait de leur part ne serait-ce que le moindre regret. Oh, si intelligent de vouloir pucer des gens dont la condition médicale relevait du plus minable. Crétins de politiques, des loups aux crocs acérés qui ne tendaient qu'à approuver ce qu'il n'y avait que de bon pour eux. Pas pour les autres. Actuellement, il était les autres et il était dans l'illégalité au même titre que toute l'équipe qui le côtoyait. Qu'il pouvait contaminer. C'était ainsi une situation délicate qui relevait de celles que l'on préférait ne pas confronter. Il était toujours plus aisé de ne pas à avoir faire un choix, entre celui qui semblait trop altruiste ou celui qui au contraire, puait l'égoïsme. Sauf qu'il y avait de petits miracles, pas de quoi lui faire esquisser un sourire, mais assez pour piquer sa curiosité alors qu'il lisait un journal à l'allure usée. Une échappatoire comme un autre, écrit sur le bas d'une page où l'attention, de prime abord, ne se tournerait pas. Une pauvre réunion où il n'avait clairement pas envie de mettre les pieds si ce n'était que l'urgence prônait sur la volonté. Où les vies de ceux avec qui il vivait pouvaient être préservées alors que la sienne s'effritait. Les symptômes ne trompaient pas et avec le peu d'informations qui leur revenait, il était impossible de déterminer ce qu'il couvait. Tout comme il lui semblait impossible d'en parler à Steve. Ce n'était bon qu'à inquiéter, à effrayer, l'invraisemblable peur de perdre un proche lorsqu'il inspirait de difficiles bouffées. Il refusait de se croire à l'agonie et de semer la terreur lorsque dehors, la véritable bataille continuait à faire rage. Néanmoins, le souci qui se posait lorsque la solitude régnait, c'était qu'à l'évidence il n'y avait que sur ses propres moyens qu'il devait compter. Trajet pitoyablement long durant lequel les secousses de la bécane l'avait empêché de s'endormir, il avait toutefois réussi à se traîner jusqu'à Baltimore sans décéder sur la route.
Mains dans les poches, capuche couvrant son visage, il se décida à arpenter les couloirs après une silencieuse observation de la façade. Et à bien y réfléchir, ils auraient peut-être pu faire l'effort de mieux indiquer la salle dans laquelle tout se déroulerait. Le songe le fit soupirer, las qu'il était, lésé et complètement épuisé. Trop blasé pour tenter de quémander le chemin auprès d'un personnel absent, se réconfortant dans le silence des allées fantomatiques, brisé régulièrement au rythme de ses pas lourds qui finirent par se tasser lorsqu'il entendit du bruit. Suivant la source, il s'immobilisa à quelques mètres de l'entrée tout en prenant bien soin d'enregistrer ce qu'il entendait. Problème à accorder sa confiance, il entra dans la salle alors que le petit speech se terminait. Ça ne prenait pas. « On peut voir vos cartes ? » La méfiance perçait autant dans sa voix que dans son regard aux allures métalliques. Implacable, déterminé, les dernières volontés d'un presque mort. « Qu'est-ce que vous savez au juste à propos de cette maladie qui nécessiterait qu'on voie un psychologue ? Le taux de décès ? » Il inclina la tête tout en le scrutant. Le scannant. Chaque micro-expression qui pourrait traduire et révéler un faux pas, malgré le dégoût qu'il avait envers la technique. Parce que ce soir il n'était pas un soldat. Il n'était pas un espion, ou une arme. Il était malade. Et ce pauvre homme aurait pu être l'aide qu'ils recherchaient si ce n'était qu'il n'arrivait pas à abaisser ses gardes. Même Sam l'inspirait mieux lorsqu'il s'agissait de se confier. « Est-ce que l'hôpital rend la réunion suffisamment publique pour engager quelqu'un de l'extérieur ? » Il se fichait d'être catégorisé comme paranoïaque, s'il venait ici, c'était pour être soigné. Et pour être soigné, il devait assurer sa propre sécurité.
Date d'inscription : 28/10/2015 Messages : 192 Multicomptes : Jean-Akira Ivankov Dollars : 563 Avatar : Donald Glover Surnom : Spidey, Pete', Puny Pete' Nom de code : Spider-Man Pouvoir : Mordu par une araignée radioactive, il a la force et bla bla bla. Métier : Photographe, étudiant, vengeur masqué. Race : Radioactive BDSM stands for BONDAGE DISCIPLINE SPIDER-MAN
Does whatever a spider can- like scurry away immediately at any signs of danger.
Sujet: Re: Waiting to be buried [Party X1R1] Sam 26 Nov - 15:46
Le truc embêtant avec l'éthique c'est qu'elle se permet de surgir même quand c'est absolument pas pratique. Quand t'es malade comme un chien, que t'as pas dormi de la nuit, passée à combattre des quelconques criminels, et que tu voudrais simplement dormir au QG en attendant qu'un collègue te tombe dessus et décide d'envoyer un médecin. Pour une fois que j'suis du côté de la loi, j'devrais pouvoir en profiter. Demander simplement à être soigné et débarrassé de ce virus, qui m'a tout l'air d'être le X1R1. Seulement à la place, je me sens obligé de penser aux autres. A toutes ces personnes qui refusent le Registration Act et sont peut-être en train de crever parce qu'ils sont trop bornés pour accepter la situation. Et j'me dis qu'ils méritent quand même pas de mourir juste pour ça. Alors, plutôt que visiter un hôpital comme toute personne saine d'esprit, je me retrouve à retracer leurs pas. Ce que j'imagine être leurs pas. Ils doivent chercher des moyens alternatifs de se soigner. J'suppose que certains vont se tourner vers l'illégalité, voler des médicaments. C'est pas ceux qui m'intéressent, la police peut s'occuper d'eux toute seule. Ce que je veux savoir, c'est si les autres ont un moyen de survivre, s'il est possible de s'en sortir sans tomber dans la criminalité ou au contraire s'enregistrer.
Voilà comment je me retrouve dans un bus direction Baltimore. Au début j'ai essayé de virevolter dans les airs, comme à mon habitude. Une technique bien plus agréable pour se déplacer. Quand on est pas malade. Et qu'on ne se paie donc pas chaque immeuble qui croise notre chemin. Je remarque pas le reste du temps, à quel point y a beaucoup de buildings dans New-York, c'est fou. C'est seulement quand je les percute de plein fouet qu'ils deviennent impossibles à ignorer. Alors j'me suis tourné vers les transports en commun. Pas très héroïque. Pas très Avengers. Mais j'préfère pas emprunter un Quinjet pour ma petite mission furtive. J'suppose que les autres seraient pas vraiment de mon avis, et n'en ont pas grand chose à foutre des non-recensés malades. Que je ne vais peut-être même pas croiser. J'ai lu une annonce dans le journal, ça m'a intrigué. Si j'étais dans leur situation, j'pense que j'essaierai ce type de réunions anonymes. Evidemment elle est pas en centre-ville, ce serait beaucoup trop simple. En plus de ne pas arrange la maladie, mon éthique s'attaque maintenant au porte-feuille. Encore si c'était à un endroit sympa, pour prendre quelques vacances agréables. Mais non, Baltimore. Quand on fait des sacrifices, on devrait être récompensé ! Pas être envoyé dans un sous-New-York.
Puis dans un petit hôpital et enfin une pièce clichée. Avec les chaises en rond et tout, wow j'ai soudainement envie de développer un problème d'alcool et raconter comment mon père me battait. L'ambiance est efficace. Maintenant s'agit d'observer les autres. Il n'y a que quelques personnes, pas particulièrement louches ou... Ok, mission méga réussie. Le Winter Soldier, rien que ça. J'ai vu sa tête dans de nombreux dossiers ennuyeux pendant d'interminables réunions d'informations, aucun doute que c'est lui. C'est beau quand un plan se déroule aussi bien. Si on ignore la partie où j'ai du mal à ne pas m'écrouler sur une chaise et mourir rapidement. J'sens mes défenses pas-naturelles combattre, résister au virus, me permettant de tenir relativement bien. Mais ignorons ça, il y a bel et bien des malades dans l'autre camp. J'me place à côté de l'intéressé qui se lance dans des questions. Parano le Buchanan. À juste titre évidemment, puisqu'un ennemi -le plus grand, le plus beau, le plus fort, Spider-Man, urgh, c'est la fièvre qui parle- est à cinquante centimètres de lui. - Me semble que le principe ici c'est "Anonyme", le Doc doit pas avoir l'habitude des gens qui veulent tout savoir. Après la remarque destinée au soldat, je vais m'installer sur une chaise. Il se passe quoi maintenant, quelqu'un commence à parler ?
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Sujet: Re: Waiting to be buried [Party X1R1] Mar 29 Nov - 0:36
Waiting to be buried
“Adelynn Duquesne, Aidan Pàdraig, James B. Barnes & Peter Parker”
La fièvre qui persiste m’offre une bien piètre concentration. Je fixe cet homme, le nouvel arrivant que je trouve intéressant d’ailleurs. Sans trop savoir pourquoi, il dégage seulement quelque chose de particulier qui me pousse à croire une telle chose. Le médecin nous ayant tous réunis bouge derrière moi, alors que j’ai toujours mes yeux lourds et méfiants dans la direction du nouveau. Il lui demande de se présenter. Je fronce les sourcils dès que le supposé psychologue ouvre la bouche. Je ne suis pas là pour me confier à un tel professionnel médical. Je ne cherche pas à ce qu’on m’aide au niveau psychologique, je ne souhaite que me débarrasser de ce foutu virus! Mon visage se durcit d’un seul coup et mon attitude s’assombrit davantage. Voilà que je me lève de ma chaise, dans le but de repousser publiquement le nouveau. Je ne le veux pas autour de moi au moment du début de la réunion. Je remarque alors une nouvelle présence. Seigneur, mes réflexes sont ceux d’un escargot à cause de cette maladie! Je me tourne pour écouter cet homme qui semble étrangement aussi hostile que moi à l’égard du psychologue. Il a simplement été plus rapide sur la détente, je dois lui concéder. Les paroles du second homme alimentent ma paranoïa naissante. Je me range immédiatement à son opinion et face aux attaques qu’il lance contre Davis, je me fais la complice en avançant d’un pas dans la direction de ce dernier. Mon regard le transperce, lui lançant un message clair. On a beau être mourant, on n’est pas abrutis pour autant. J’ouvre la bouche pour parler, mais une voix masculine résonne à la place de la mienne. J’en sursaute presque. Merde, je n’ai pas entendu cet autre homme approcher non plus. Ça commence à devenir un problème! Il joue à quoi d’ailleurs, à tenter de désamorcer la situation, visiblement. Il n’a aucune idée du bouillonnement dans mon esprit agonisant. De la rage accumulée qui ne demande qu’à sortir, résultat de mon impuissance face à la maladie. Il ne sait pas à quel point je suis à deux doigts de craquer. Alors, le médecin en charge de la réunion revient vers nous, posant une main soudaine sur mon épaule. Ces intentions doivent être de tous nous calmer pour qu’on commence la réunion. Sauf que j’ai changé d’avis, je ne veux pas y être spectatrice. Je veux agir. Je repousse violemment le médecin de la réunion que retombe sur le dos dans un soupire de surprise. De ma manche glisse une lame qui trouve refuge dans ma paume. Je lève l’arme en direction de la gorge du psychologue. Je me tourne vers le plus récent arrivant.
« Tu veux qu’on parle ? Bonne idée ! Je vais commencer : Je n’ai pas envi de crever et je pense que le psy ferait une excellente monnaie d’échange contre un véritable docteur. » Je me tourne ensuite vers l’homme que j’ai envoyé valser. « Sans offense, Doc, mais un psychiatre tel que vous ne m’est d’aucune utilité contre un virus mortel. »
Je provoque un émoi. La femme présente à la réunion se lève et va rejoindre le médecin qui se relève. Les deux reculent afin de s’éloigner de moi. Comme s’est mignon! À vrai dire, je ne me sens plus moi-même présentement. Je suis désespérée au point d’en oublier qu’à la base je suis du côté des gentils. L’attente de la mort réveille en moi une nature sombre, il semblerait. Et je suis loin de m’arrêter là.
Sujet: Re: Waiting to be buried [Party X1R1] Sam 10 Déc - 18:19
Waiting to be buried
X1R1 Party
Je parcours la salle du regard, passant d'un invité à l'autre. Seulement, ce n'est pas le personnel médical présent qui m'intéresse mais bel et bien les personnes venues participer à cette réunion. Ils sont mourants et s'ils sont ici, c'est qu'ils n'ont visiblement pas les moyens de se payer le traitement pour le X1R1. Quel dommage, je verserais presque une petite larme. Mais bon, c'est la vie. Finalement, ça possède quelques avantages d'être mutant. Quoi que… On troque simplement une maladie mortelle contre une chasse à l'homme. Pas sûr qu'on soit gagnant. Pas sûr qu'il existe des gagnants. Un homme entre à son tour, lui non plus, n'a pas l'air en très grande forme et surtout, la méfiance pouvait se lire sur son visage.
« On peut voir vos cartes ? - Oui, bien sûr »
Je pointe du doigt le badge accroché à ma veste. Toutes les informations y figurent, comme quoi, je suis un véritable médecin, un vrai de vrai, avec son diplôme et tout ce qui va avec. J'aime pas la façon qu'il a de me regarder. J'ai déjà eu affaire à des personnes sceptiques mais là, c'est différent. On dirait qu'il sait ce qu'il fait, qu'il sait absolument quoi chercher. Si ça se trouve, j'ai carrément affaire à un professionnel. Une autre personne entre également, beaucoup plus jeune cette fois. Merde, c'est encore un gosse… Il a quel âge, 15 ans ? Je ne suis même pas sûr qu'il soit en âge de boire de l'alcool. Il arrive à notre hauteur tandis que la parano m'assaille de questions et de remarques.
« Qu'est-ce que vous savez au juste à propos de cette maladie qui nécessiterait qu'on voie un psychologue ? Le taux de décès ? Est-ce que l'hôpital rend la réunion suffisamment publique pour engager quelqu'un de l'extérieur ? - Me semble que le principe ici c'est "Anonyme", le Doc doit pas avoir l'habitude des gens qui veulent tout savoir. - Non, il n'y a pas de soucis, je peux comprendre la méfiance éprouvée à mon égard. L'hôpital m'a simplement demandé de venir assister à cette réunion au cas où l'un d'entre vous souhaiterait parler mais ce n'est en aucun cas une obligation. »
Je devais m'attendre à de la méfiance, du rejet mais j'avoue ne pas apprécier le ton employé. Heureusement, la gamin a essayé de désamorcer la situation mais je sens qu'on va encore en avoir pour un moment. Chaque phrase va être soigneusement analysée. C'est pas grave, j'ai l'habitude. C'est plus ou moins mon quotidien, après tout. De toute façon, cette réunion n'est qu'une mission comme une autre. Rien de plus, rien de moins. Mise à part que je suis hors de mon terrain de jeu habituel. C'est pas plus mal, varier les plaisirs, c'est pas mal non plus.
« Il se passe quoi maintenant, quelqu'un commence à parler ? - Et bien, on pourrait commencer ? Qu'en dîtes-vous... »
Le femme de tout à l'heure se lève comme une furie et bouscule le médecin en charge de cette réunion. En une seconde, je me retrouve avec un couteau sous la gorge. Littéralement. Ok. Ça se passe tout le temps comme ça les réunions dans les hôpitaux de Baltimore ? Je lève doucement les mains, doucement, en ne faisant aucun geste brusque. Ce serait con de se retrouver égorgé quand même.
« Tu veux qu’on parle ? Bonne idée ! Je vais commencer : Je n’ai pas envie de crever et je pense que le psy ferait une excellente monnaie d’échange contre un véritable docteur. Sans offense, Doc, mais un psychiatre tel que vous ne m’est d’aucune utilité contre un virus mortel. »
Wow, je suis pas d'accord. Je vais pas servir de monnaie d'échange. Super, une prise d'otage, manquait vraiment plus que ça pour rendre cette journée encore plus merdique !
« S'il-vous-plaît, mademoiselle, donnez-moi cette lame. Il n'y a pas de raison de s'énerver. Me menacer ne fera pas avancer votre état ni le leur. »
Je pourrais tenter de la désarmer, je suis sûr que je pourrais, surtout vu son état, ses réflexes doivent être grandement amoindris. Seulement si je fais ça, c'est ma couverture qui saute. Avec l'autre parano, la carde du ''je fais de l'auto-défense'' ne marchera pas. Merde, va falloir la jouer fine.
« On peut trouver une solution mais pour cela, vous allez devoir me donner votre arme. On est dans l'un des meilleurs hôpitaux des Etats-Unis, je suis sûr que le Docteur que vous avez bousculé a sûrement des amis qui peuvent vous venir en aide. »