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| Sujet: Rescue mission. ✖ Fury Dim 27 Mar - 18:36 | |
| Rescue mission 5 mars, Irak, 8h avant la libération.On lui a violemment balancé un seau d’eau afin de la sortir de sa torpeur. Celle dans laquelle Willow est plongée depuis plusieurs semaines. Malnutrition, carence en vitamine D, assoiffent, tortures quotidiennes et abattement moral ; tout cela ne pouvait que plonger la jeune femme dans un état amorphe la plupart du temps. L’eau est chaude, sent le croupie et l’agent du Shield recrache le peu qui est entré entre ses lèvres entrouvertes. Apathique certes, mais pas encore assez folle pour boire ne serait-ce quelques gouttes de cette eau répugnante qui aurait des effets dévastateurs sur son organisme. Elle s’étonne d’ailleurs que ses geôliers n’aient pas encore eu l’idée de remplacer l’eau « claire » contre celle-ci. Le canon d’une mitraillette se pose contre son épaule, s’enfonce dans sa chair et réitère l’opération avec plus de force. On lui hurle dessus, lui intime de se réveiller. La brune secoue sa tête de gauche à droite afin de se tirer un peu de son endormissement mais ce n’est pas assez rapide pour l’homme qui, d’un geste sec, vient frapper la tempe de l’agent de la crosse de son arme. Willow pousse un grognement, est-ce vraiment ainsi qu’ils comptent l’éveiller ? La douceur et la délicatesse ne sont pas des mots qui les définissent le mieux. Une voix stridente lui braille à l’oreille ; on veut qu’elle parle. Elle reste stoïque. Elle fixe résolument en face d’elle ; quoi exactement ? Elle l’ignore. Depuis le début de sa captivité, elle vit dans le noir quasi total. Seule une très mince ouverture dans la porte laisse passer un rayon de lumière artificielle mais ce, seulement lors des interrogatoires. « Parle, chienne occidentale. » Menace en arabe le terroriste. Et malpoli, en plus de ça. La brune ne répond pas, en deux mois, elle n’a jamais rien dit. Enfin si, au début elle répondait en arabe à ses interrogateurs, toujours sur un ton narquois et se recevait une pluie de coups. Mais elle n’en a plus la force. Plus maintenant. Un nouveau coup est porté à sa tempe, Willow est sonnée. Du sang dégouline le long de son visage, pique son oeil droit et vient rejoindre les précédentes coulures d’hémoglobine sur sa peau ainsi que ses vêtements. Un poing s’abat sur sa mâchoire ; un goût acre emplit son palais, elle recrache le sang au visage de l’homme, acte de pure provocation. Qu’a-t-elle à perdre ? Sa vie ? Il ne fait aucun doute qu’elle terminera comme les autres soldats enfermés avec elle qui sont, tour à tour, décédés à côté d’elle. L’irakien n’apprécie que peu de recevoir du sang d’impur sur son visage -bien qu’à demi couvert d’un turban- et assène plusieurs violents coups à la jeune femme qui, glisse de sa chaise et s’effondre sur le sol. Son corps heurte la terre battue dans une bruit mat, soulevant une nuage de poussière. Elle gémit, tousse et cherche désespérément de l’air parmi cette terre sèche qui s’engouffre dans sa gorge, irrite son nez et ses yeux. Elle est rouée de coup de pieds ; quelques unes de ses côtes craquent, diffusant une vive douleur dans toute sa poitrine. Ils se lasseront. Ou alors est-ce aujourd’hui, qu’ils l’exécuteront salement à l’aide d’une lame émoussée qui mettra un long moment avant de détacher sa tête de ses épaules ? Ils sont lassés. Ils la laissent sur le sol, à moitié inconsciente. La porte de sa cellule claque ; le peu de luminosité disparait. A quelques centimètres d’elle, le dernier des soldats morts est allongé sur le sol. Ils n’ont pas pris la peine de bouger le cadavre grouillant de vers et dont une puanteur infecte s’échappe. Les autres ont été sortis au fur-et-à-mesure mais pas lui. Peut-être ont-il pensé que ça minerait le moral de l’agent Greene que de vivre à côté d’un corps pourrissant. Elle ferme ses paupières. Même jour, trente minutes avant la libération.Ils sont revenus, l’ont remise sur sa chaise en bois afin de recommencer leur jeu vicieux. Ils s’acharnent plus que d’ordinaire ; elle sait. C’est son dernier jour sur Terre. Elle va mourir dans une cave sordide ou alors la sortiront-elle pour l’exécuter au grand jour. Peut-être aura-t-elle la chance de sentir à nouveau les rayons du soleil sur sa peau une dernière fois avant de mourir. Ce n’est pas grave. Willow n’a pas peur de la mort, pas peur de ce qui l’attend de l’autre côté. L’inconnu n’est pas terrifiant, c’est réconfortant. Alors elle accepte les coups avec sérénité : ce sont les derniers. Des tremblements. Violents. De la poussière tombe du plafond de la cave, venant irriter les narines de la brunette. On braille en arabe. Des bombardements. Un fracas résonne au-dessus de leurs têtes. Des attaques ? Les terroristes s’affolent brusquement. Le cerveau de la jeune femme s’enclenche brusquement, se met à tourner après des semaines au ralenti. C’est peut-être sa chance. Celle de se sauver. Celle de vivre. La soif de survivre se répand dans ses veines à la vitesse du plus puissant des poisons. Un assaillant est toujours là, en face d’elle, il tire son couteau de chasse de sa ceinture. Il va l’achever. L’égorger vulgairement et s’enfuir rapidement. Certainement pas. Mue par l’adrénaline, Willow balance son pied entre les jambes de l’homme qui se plie en deux et en profite ainsi pour l’assommer. Il tombe au sol, inconscient. A son tour, l’agent du Shield se laisse tomber par terre, rampe un peu et récupère le couteau qui a échappé aux mains de l’ennemi. Découper les liens qui entravent ses poignets, vite. La corde se brise. Les chevilles, maintenant. Elle est libre. Gardant l’arme en main, elle se relève, titube un peu. Deux mois qu’elle est restée sur le sol, sans pouvoir bouger. Un coup d’oeil dans le couloir, désert. Elle s’engage prudemment : elle n’est armée que d’un couteau de chasse et sait qu’en face, ils sont lourdement équipés. En voilà justement un qui apparait. Ne pas lui laisser le temps de réagir. Il est grand, tient une mitraillette à la main et semble redoutable. Qu’a-t-il en face ? Une jeune femme d’un mètre cinquante-cinq, épuisée, à bout de force mais ayant retrouvé un furieuse envie de vivre. Elle bondit sur l’attaquant, enfonce la lame du couteau dans le cou de l’homme et d’un geste sec, tranche sa gorge. Le sang jaillit, le corps s’effondre dans un borborygme répugnant. Le couteau est abandonné, la mitraillette récupérée. Elle ignore si le dédale de couloirs est encore long ; ses yeux étaient bandés, la première fois et elle était à demi-assommée. L’environnement sonore est assourdissant ; vrille les tympans de la jeune femme. Puis une détonation ; proche celle-ci et une puissant douleur à sa cuisse gauche. Balle perdue étant venue transpercer la cuisse de Willow ; le sang coule. Elle est ralentie, boite douloureusement. Elle entend des voix. Reconnait cette langue qu’elle n’a pas pu entendre depuis des semaines : l’anglais. Des américains. « I… » Tente-t-elle de crier mais sa gorge est sèche, trop sèche. Son épaule droite prend appui contre une paroi. L’agent avance tant bien que de mal. Puis s’effondre. Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: Rescue mission. ✖ Fury Dim 27 Mar - 20:01 | |
| Rescue Mission — Willow Greene — PRENOM UN & PRENOM DEUX
Un QG en borde, un QG avec de l'impatience sur les bouches de tout le mondes et des agents aux dossiers plein les mains qui courent dans tout les sens. En voilà une chose qui n'avait pas été vus depuis les événements de New York! Au milieu de ce chantier, accouder contre une table avec quelques conseillers autour, Coulson est en train d'éplucher quelques photos radar prise d'Irak pour retrouver un groupe d'agent manquant à l'appel depuis quelques heures déjà. Une prise d'otage banale par un groupe terroriste ou Hydra qui échaudait leur agents pour tenter de dominer la situation, personne ne le savait et les théorie fusait au travers du QG. Toutefois, malgré le bordel un seul agent ouvre les portes du QG en entrant assez calmement mains derrière le dos. Nick Fury en personne qui doit savoir exactement ce qui se passe pour avoir une consultation de Coulson, depuis les récents échanges de services il l'avait mis dans l'ombre pour reprendre SHIELD et le diriger vers la lumière.
Personne pour servir d'accueil, bien dommage, mais Fury pourrait s'en passer. Il glissa ses mains derrière son dos en marchant dans la marre de personnes qui coursait autour de lui en se dirigeant lentement vers la table. À son habitude, le petit sourire en coins de Coulson révélait une grande source de stress, ce qui était à son habitude. Il leva le regard et le plongea dans celui de Fury en lui donnant le dossier en question. Certains était hésitant vus le niveau de sécurité du document, mais pas entre les deux hommes. Brièvement, rien d'intéressant à sauver, de l'artillerie, des hommes de terrains, mais une scientifiques au Q.I. Élever, chose qui était un peu en rupture de stock vus le nombre minimal de Fitz et Simmons. Refermant le dossier, Fury caressa son menton et observa l'inventaire largement réduit que le SHIELD avait depuis sa descente du poste administratif et s'approcha de Coulson pour lui susurrer quelques mots à l'oreille.
-Je veux Hill, avec 2 unités de 5 hommes au sol. Deux de t'es meilleurs tireur, le reste sera par simple sécurité. Évidemment pour se déplacer j'aurai besoin que l'on soit déposer par les airs, ils surveilleront la terre, par une distraction. Je veux la ramener et tu as besoin de moi Phil.
Se reculant lentement Nick fixa le regard de son vieil amis qui songea quelques instants, il se mordilla la lèvre et finit par succomber en appelant quelques militaires. Au total dix hommes, dont deux qui était les meilleurs tireur de terrains que Coulson pouvait disposer pour le moment. Il fit également chauffer les moteurs de l'avion pour se parer à décoller. Hill se retrouva face à Fury et ils se donnèrent une bonne vieille poignée de mains en guise du bon vieux temps et c'était déjà l'heure de se mettre en route. Se dirigeant vers l'arrière de sa voiture, Fury sortit sa mallette d'urgence et l'ouvrit pour en sortit le kit de soirée. Lance roquette Stark Industries, avec deux mitraillettes d’infanteries, sans oublier les pistolets courte portée, quelques grenades et des objets explosif. D'un regard surpris, Coulson regardait l'équipement de Fury et n'en revenait pas. Nick lui adressa un bref regard.
-On est jamais trop prudent. Surtout après avoir vus la mort de près un bon nombre de fois, vieil amis. N'oublie pas Phil, une fois sur les lieux, si n'importe quel hommes veut nous aider, qu'ils viennent.
Le commando était donc prêt, toute la confiance que Coulson avait pour Fury était mise encore une fois en jeu et il n'allait pas le décevoir comme à son habitude. Après tout, il avait bien affronter une armée de venus l'espace. Ce ne serait donc pas les Irakiens ou dieu sait quel clans qui viendrait lui faire la lois! Le voyage fût d'environ 3 heures, ce qui est radicalement rapide, surtout partant des États-Unis vers l'Irak. Le regroupement avait désigner une petite forteresse, mais il serait temps de s'occuper et de leur montrer la tactique Fury. Attrapant son parachute, encore assez loin de la base elle-même, il s'éjecta de l'avion en compagnie de Hill et ils se dirigèrent vers les dunes de sables et les villages environnant pour s'approcher le plus possible au sol.
S'échangeant quelques regards, il était temps d'exécuter la phase un du plan, c'est ici même que le lance roquette allait largement servir! Pour pénétrer une forteresse blinder, il faut une brèche et tout homme tactique sait que pour une brèche il faut un bélier! Voici donc comment s'y prendre. Retirant ses lunettes et exposant ses deux yeux, Nick s'installa lentement allonger sur le ventre avec l'arme entre les mains, prenant bien le temps de viser exactement où il voulait son point de rupture. Il minuta son chronomètre et l'opération était prête.
-Faucon à Pigeon, tout est en place. Compte à rebours, 47 secondes. Top.
Le lance roquette qui était soigneusement envelopper dans un caisson de vibranium était prêt à être utiliser. Il détacha les courroie et sortit l'arme en deux morceau qu'il s'empressa d'installer comme un habituer, pour ensuite la pointer en direction du fort. Quelques bip pour programmer la force de frappe et tout était en place.
-10 seconde. 9... 8... 7... 6... 5... 4... 3... 2... 1.
Déclenchement du missile BX-E31. Le projectile se positionne à environ quelques centimètres de la terres se dirigeant exactement où Fury le guide via l'arme et l'envoie directement dans la section qui semble la plus faible de la forteresse créant un trou de la taille d'un camion! Beaucoup de poussière et de débris, mais tout le monde est sonner, c'est ainsi que l'unité aérienne déjà en direction du sol, arrive sur les côté sécurisant l'entrer et dégageant le chemin pour Nick et Hill. Les deux agents sont dans une course en direction du trou créer par l'explosion et entre enfin dans ce qui semble être le fort où est retenus l'agente Greene.
Quelques rebelles à droite et à gauche dont Nick s'empresse de clouer au sol avec son pistolet en marchant dans les décombres vers ce qui semble laisser pour acquis l'endroit où il la retienne prisonnière vus les émanations de chaleur sur son radar. Ils sont de plus en plus nombreux et une guerre d'échange de tir aboutit, toutefois pas au bout de ses surprises, Nick envoie une grenades dans le tas pour les calmer et les envoyer en morceau un peu partout. Une voix rauque, celle de l'agente Greene peut-être? Hill passe devant prenant initiative d'aller voir et remarque le corps boitant de l'agente, la rattrapant juste avant qu'elle n'ai toucher le sol. Fury donne ordre de monter la garde et accourt vers la jeune agente.
-Agente Greene, nous sommes le SHIELD, nous allons vous ramener chez vous.
Peut-être l'avait-elle entendus, peut-être que non, mais il était simplement heureux de la savoir vivante et que Phil allait pouvoir respirer.
-Unité ici Faucon, le reste de l'unité est-elle en vue?
Un silence sur la radio et une voix retentit enfin
-Négatif monsieur... Tous tuer, il seront mort en protégeant leur pays.
D'un air sérieux, il prit l'agente Greene dans ses bras et marcha jusqu'à l'avion qui s'était poser un peu plus loin en déposant délicatement le corps près de l'unité médicale qui décidèrent de prendre charge de l'agente pendant que l'avion décollait. De retour vers Phil, Nick prit donc une radio.
-Monsieur, ici Faucon. Pigeon en route vers le nid. Nous avons le paquet. -Bien jouer Faucon... Bien jouer.
Un soupir de soulagement, Nick s'enfonça dans une chaise près de la jeune agente prêt à l'accueillir.
-Dîtes moi si elle se réveille, même si je dors. Je veux être le premier à lui parler... Apporter lui de l'eau, de la nourriture... Ordre de Coulson. -Bien Monsieur.
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| Sujet: Re: Rescue mission. ✖ Fury Lun 28 Mar - 12:56 | |
| Rescue mission Elle a tenu. Willow a tenu de longues très longues semaines là où les autres ont échoué. On n’aurait jamais pu penser qu’entre tous les grands soldats baraqués, ce serait elle qui parviendrait à survivre pendant deux mois de captivité. Elle est si près du but, si près de pouvoir revoir la lumière du soleil, respirer l’air sec et brûlant du désert Irakien. Si proche. Mais cette balle qui lui a transpercé la jambe vient tout remettre en question. L’adrénaline présente dans son corps s’amenuise à mesure que le sang dégouline des plaies, le long de sa jambe gauche qu’elle traine tant bien que de mal. Ses côtes qui, grâce à sa monté d’adrénaline ne la faisaient plus souffrir, recommencent à lui faire souffrir le martyre. Encore quelques pas. Encore quelques mètres. L’agent du Shield s’appuie contre une partie pour avancer, laissant derrière elle des trainées rouges. Le souffle lui manq, il est sifflant et sa bouche s’emplit de sang remonté de ses bronches. Willow se penche en avant, recrache le liquide rouge ayant laissé un goût âcre et ferreux sur son palais. Sa vision se trouble. Ses pas se font incertains, son unique jambe valide tremble puis finit par lâcher et elle s’effondre. Dans les bras d’un agent du Shield. C’est trop tard pour Greene, la brune a complètement perdu connaissance, ses dernières forces ont été usées jusqu’au bout. Nick Fury lui parle, lui dit qu’elle va pouvoir rentrer chez elle, aux Etats-Unis mais elle ne réagit pas, ses paupières sont fermées. Des bras d’un agent, elle passe dans ceux de Fury. Sa tête se balance au rythme de la marche rapide de l’agent qui se précipite vers l’avion du Shield qui les reconduira à leur QG, à l’autre bout du monde. Le corps inanimé et ensanglanté de la jeune femme est déposé ; on la prend en charge. En premier, on se charge de vérifier la plaie par balle à sa cuisse gauche qui n’en finit pas de saigner. Désinfecter, vérifier que l’artère fémorale n’est pas briser puis refermer et panser. Mais il y a aussi toutes ses blessures plus anciennes, les traces de coups, de profondes lacérations sur son dos et ses côtes récemment brisées. On soigne comme on peut, on fait au plus vite pour permettra à l’agent Greene de tenir jusqu’au QG où on pourra la prendre en charge et lui inculquer des soins plus approfondis dont elle a terriblement besoin. En attendant, on la perfuse avec une solution d’hydratation ; la transfusion sanguine devra attendre encore quelques heures, le temps d’atteindre New-York et de retrouver un équipement médical spécialisé. Durant tout le temps où l’équipe médicale prend soin de Willow, cette dernière ne bouge pas. Son rythme cardiaque est lent, sa poitrine se soulève difficilement au rythme d’une respiration qui semble douloureuse à cause des côtes fracturées et, sûrement, d’un hémothorax. D’où le sang recraché par la brune un peu plus tôt. Son état est stable. Il faut attendre. Combien de temps ? Personne ne le sait vraiment. Le temps que son corps retrouve un peu d’énergie mais avec le sang perdu, cela risque d’être long. Ou peut-être pas. Son coeur s’accélère brusquement, ses paupières s’ouvrent en grand et… Douleur. La lumière artificielle vient brûler intensément la rétine de la jeune femme qui, est complètement perdue. Son esprit est embrumé, elle a perdu la notion de l’espace, se souvient tout juste des derniers évènements. Ils lui font l’effet d’un rêve à demi oublié, de ceux qui vous laissent une drôle d’impression le matin. Elle a mal. Mais surtout. Elle a peur. Elle est effrayée par cet environnement inconnu ou plutôt, qu’elle ne reconnait plus. Trop de lumière. Pourquoi n’est-elle pas dans sa cave obscure, allongée sur un sol poussiéreux à respirer un air putride ? Willow est comme un animal pris au piège, acculé contre un mur face à un danger mortel. Elle devient violente. Elle tente de bondir sur ses pieds, d’arracher sa perfusion tandis qu’on la maintient. Elle hurle, crie qu’on la lâche, qu’on la laisse partir. Une petite dose de tranquillisant fera l’affaire. Ses membres perdent de leur tonicité, à nouveau sa tête ne tient plus droite et son esprit se retrouve enfumé. On replace la perfusion, Willow se calme. A mesure que les minutes s’écoulent, les éléments du puzzle s’assemblent, la réalité devient plus claire tout comme son esprit. Elle s’en est sortie. Ce n’était pas un rêve, plus jamais elle ne retournera dans la cave sombre. Un poids s’ôte soudainement de ses épaules avant d’être remplacé par un autre, plus pesant encore : la culpabilité. Oui, Willow s’en est sortie mais les autres ? Ces soldats américains dont elle avait la responsabilité ? Morts. Tous. Un membre de l’équipe médicale lui parle, vérifie ses pupilles et après avoir constaté sa clarté mentale fait prévenir Fury du réveil de Willow. Il est là. L’agent voudrait se redresser comme il se doit mais la tête lui tourne violemment, ses côtes protestent et un peu de sang envahit sa bouche. Mauvaise idée. La jeune femme se contente donc de poser son regard sur l’agent Nick Fury. Les questions se bousculent dans sa tête, s’emmêlent et elle peine à trouver une logique dans son esprit. Pourtant, après avoir pris une aussi grande inspiration que ses côtes le lui permettent, elle finit par ouvrir la bouche : « Combien de temps ? Demande-t-elle. Combien de temps suis-je restée dans ce trou ? » Combien de semaines de sa vie a-t-elle perdue dans le noir ? Elle plisse légèrement ses paupières avant de se mordre l’intérieur des joues. « Ils nous ont pris comme des rats. On n’a rien pu faire. Elle s’arrête, déglutit difficilement sa salive mélangée à un peu de sang. Je n’ai rien pu faire. » Willow ne parle pas seulement de l’attaque surprise des terroristes mais des pauvres soldats décédés à ses côtés. Elle n’a rien pu faire pour les sauver. Elle a dû se contenter de les entendre hurler à la mort puis mourir sans jamais avoir la possibilité d’agir. Ca, ça va la suivre longtemps. Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: Rescue mission. ✖ Fury Sam 2 Avr - 15:12 | |
| Rescue Mission — Willow Greene — PRENOM UN & PRENOM DEUX
L'avion n'a pas perdus une seule seconde, cette opération avait été un succès, mais vus les blessures plus nombreuses les unes que les autres qu'avais démontrer son corps, Fury était sincèrement surpris. Les agents du SHIELD entraîner dans la division scientifique avait pour entraînement les sciences, non pas les missions au sol. Ce domaine était habituellement réserver au sein du département militaire qui protégeait l'unité et qui se chargeait de tenir debout même après avoir manger quelques balles. Toutefois dans son cas, ne rien avoir dit et être simplement membre de l'équipe scientifique était en quelque sorte du même degré qu'un agent militaire qui découvre les données exacte sur l'innovation des théories scientifiques. Il fixait son corps ensanglanter et sa chaire qui était ouverte avec indifférence, puisque émotions ne lui servirait à rien dans ce genre de situation et la seule image mentale qu'il avait en tête était celle de Natasha Romanoff lorsqu'elle fût retrouver dans la neige abandonner et lacérer de plusieurs ouvertures, ce qui n'étais pas en vain de merveilleux souvenirs à raconter au grand air. L'avion avait les moteurs à fond et les pilotes avaient été strictes et très précis.
Turbulence ou non, ils allaient tout faire pour ramener cet avion en moins de trois heures, le carburant était assez plein et avec la santé de la jeune femme, histoire de lui donner ses soins c'était mieux ainsi. Fury l'observait dans son post-coma et glissa sa mains contre son visage en dégageant les cheveux en bataille qui cachait complètement l'entier de son visage et l'observait en détails. Elle avait l'air si jeune pour avoir subit autant de coups, si délaisser et seule, il le savait déjà ce sauvetage lui laisserait des marques psychologique. Des minutes s'écoulèrent et pour être honnête, Fury avait utiliser sa ligne sécurisé pour appeler la base histoire de préparer leur arrivée, mais son réveil le sortit de sa pensée en observant surtout la force avec laquelle elle essayait désespérément de se redresser. Les gémissements qui sortaient de sa bouche avaient l'air si douloureux et tellement difficile pour elle, mais elle poussait et insistait pour se relever.
Bras croiser, Fury haussa un sourcil surpris par sa tête de mule à vouloir reprendre ses esprits et à vouloir absolument avoir le dernier mot! L'équipe médicale ne laissa pas la situation tels qu'elle était et se précipitèrent pour lui donner de l'aide à la positionner correctement. À peine réveiller, elle était déjà en trains de bombarder Nick de question avec sa tête tourner vers lui, mais il ne répondit pas exactement à la seconde où la question avait été posée. Il eu un soupire assez bruyant en s'étirant pour attraper un dossier qui était déposer à sa table de chevet. Il la regarda de son œil et se racla la gorge ouvrant le dossier pour en lire très exactement ce qui était écrit sur le rapport.
-Agente Willow Greene, département scientifique. Unité 2973, diriger par le sergent en chef McDough. Dernière communication prise en compte remonte exactement à...
Il glisse son doigt sur le bout des pages, remontant lentement une page à la fois pour se rendre presque à une trentaine de page plus loin. L'oeil qui s'agrandit il relit même deux fois ce qui est écrit avant de répondre à sa question.
-Elle remonte à trois mois. Vous êtes donc rester dans ce trou à rats durant trois mois.
Il referme le dossier et le glisse au pied du lit qu'elle puisse le consulter elle-même pour voir chaque décision prise et effectuer par le commandement de Phil Coulson. Chaque recherche, chaque piste, chaque idée qu'il ai pût avoir à l'idée d'essayer de retrouver leur unité. Il marche lentement pour s'approcher d'elle et croise de nouveau ses bras en l'écoutant raconter exactement ce qui à bien pût se produire. Cette rancune n'était pourtant pas nécessaire de sa part! Il y avait quelqu'un en chef de cette opération et ce n'était pas à elle de prendre le blâme. Il glissa une mains sur son épaule en la laissant terminer de parler et prit la parole à son tour.
-Vous ne pouviez pas prévoir ce que les terroristes auraient pût prévoir ou comment le prévoir. Ils ont voulût s'attaquer à la puissance du SHIELD, c'est un fait. J'ai le regret de dire que vous êtes le dernier morceau du puzzle que votre unité constituait, mais au moins nous avons réussi à vous sortir de là. Je sais la haine qui va sombrer au fond de vous, je la connais, mieux que personne et il est inutile de vous attacher à celle-ci. La vie est trop courte pour vous sentir responsable de quoi que ce soit.
Des paroles sages qui avaient espérons le toucher la femme aussi profondément que Nick l'aurait souhaiter. Il glissa délicatement ses mains sur le bandeau qui recouvre son œil habituellement exposant son œil endommager au grand jour. Certaines personnes de l'équipe médicale qui ne l'avais jamais vus tentait de voir ce qui se cachait derrière et d'autre se passait le mots sur diverses théorie. Mais Fury faisais simplement mine de ne pas les entendre en observant les yeux de la jeune agente.
-J'avais votre âge. Un obus à éclater au milieu d'un regroupement de notre unité et j'ai tenter de sauver tout le monde. Pour résultat je m'en suis sortit sous les débris, me blâmant de la mort de mes camarades. J'ai longtemps regretter. J'ai longtemps mépriser et détester. Je m'en voulais et par vengeance j'ai foncer à tête baisser chez l'ennemie par vengeance. Résultat, j'ai perdus la seule femme que j'aimais en plus de toutes ses pertes. Donc, je répète ce que je disais. Il est inutile de vous qualifier de responsable pour une poignée sauvage.
Il remit en place son bandeau au-dessus de son œil et l'attacha en prenant place derrière la chaise qui était prêt du lit.
-La seule chose que la haine vous apporteras s'approche de la solitude. Si vous mélanger de la haine à ce cocktail émotionnel, dîtes au revoir d'avance à tout vos collègue du SHIELD.
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| Sujet: Re: Rescue mission. ✖ Fury Jeu 7 Avr - 18:14 | |
| Rescue mission Oui Willow n’a pas attendu d’être dans un état un peu moins catastrophique pour poser des questions. Elle ne peut pas s’en empêcher, malgré son esprit encore un peu lent, ce dernier carbure comme jamais après des semaines de quasi non-activité. On ne peut pas la retenir, on peut peut-être l’attacher à un lit, l’empêcher de se redresser pour se faire d’autant plus mal mais vous ne parviendrait pas à la brimer intellectuellement. Sauf si vous l’enfermée dans une cave noire durant trois mois. Là, on veut bien avouer que l’esprit de la brune risque d’être troublée. Elle veut juste savoir. Savoir combien de temps s’est écoulé depuis qu’on lui a mis un sac en toile sur la tête, le jour de leur enlèvement. Combien de semaines de sa vie lui ont été volées et qu’elle ne pourra jamais rattraper, pire encore, sa rétention restera gravée en elle comme les pires moments de son existence. Seule Fury ne répond pas, pas de suite, laissant un sentiment de frustration à Will qui l’observe s’étirer et attraper un dossier. La curiosité l’emporte, elle aimerait pouvoir savoir ce qu'il peut bien y avoir à l’intérieur. Elle arrive tout juste à lire le nom, comprenant immédiatement qu’il s’agit de celui de sa mission… Que peuvent-ils bien avoir consigné ? Ont-ils véritablement cherché à les sauver à temps où sont-ils passés après tout le reste ? Après tout, Dieu sait ce qui a bien pu se passer ces dernières semaines, dans le monde civilisé. Depuis quand étaient-ils au courant de la localisation exacte de l’équipe de Willow ? Aucune idée. Aura-t-elle même le droit de le savoir ou cela va-t-il rester un secret ? La jeune femme fronce ses sourcils lorsque Fury commence à lire les premières lignes, rappelant à la brune son numéro d’unité… Voilà quelque chose qu’elle avait complètement oublié. Par contre, elle se souvient par coeur des prénoms ainsi que des visages de ses compagnons d’infortunes… Elle ferme ses paupières quelques secondes avant de les rouvrir lorsque Nick Fury annonce, lui aussi stupéfait, le temps passé dans la cave. « Trois mois ? » Répète-t-elle, interloquée. Trois mois. Neuf semaines. Quatre-vingt-dix jours. Son coeur s’affole légèrement ; cela lui semble impossible qu’elle ait pu survivre aussi longtemps dans de telles situations tant sanitaires que morales. Comment elle, la plus fragile physiquement du groupe, ait pu s’en sortir tandis que tous les autres ont succombé à la torture. Il ne lui a pas semblé qu’on soit allé moins violemment sur elle, elle aurait même tendance à penser qu’ils s’en donnaient plus à coeur-joie car elle est une femme à contrario de tous les autres membres de l’unité. Ou alors était-ce parce qu’étant le membre scientifique de l’unité, elle était la plus utile ? Will se mord les lèvres, tend son bras pour récupérer le dossier qu’elle feuillette avec des doigts tremblants. Ils les ont cherché mais aux yeux de Willow, ils ont pris beaucoup de temps. Ce n’est pas la première fois qu’une unité tombe entre des mains ennemies mais jamais on a vu un tel écart entre l’enlèvement et la libération. Ils avaient plus important à gérer. Cette pensée laisse un goût amer dans la bouche de Willow, plus important que sauver la vie de sept personnes. Tout le monde doit la penser morte. Elle a une pensée pour son meilleur ami, Graham. Puis Maxine, l’étudiante donc Will est responsable. Puis Scott, un de ses rares amis. Elle pensera à ça plus tard. Dans un murmure, l’agent du Shield explique qu’elle n’a rien pu faire pour les sauver. La brune sursaute légèrement en sentant une main sur son épaule, prête à bondir pour attaquer, trop habituer à ce que les derniers contacts humains aient été hostiles et violents. « Je le sais. Je les ai tous vus mourir les uns après les autres. Et honnêtement, à dix minutes près il aurait été trop tard pour moi. » Répond Will d’une voix froide et détachée. Elle les a entendus hurler, pleurer et mourir. Le dernier est mort son dos contre le sien, son sang dégoulinant le long du corps de Will. Le cadavre est resté à côté d’elle, la brune a observé les étapes de la décomposition, se basant sur ça pour calculer le nombre de jour s’étant écoulés depuis la mort du caporal Bills. Quinze jours. Très exactement. Le dossier est refermé, déposé à côté d’elle tandis qu’à côté d’elle, Fury retire soudainement son cache-oeil. La brune observe l’organe abîmé avec attention, c’est bien la première fois qu’elle voit ce qui se cache sous ce bandeau noir. A vrai dire, elle ne s’est jamais vraiment demandé les raisons et s’il avait encore complètement son oeil ou s’il ne lui restait qu’une orbite vide. Willow écoute, sans rien dire, analysant sa propre situation. Et la brune arrive à une conclusion : elle n’a pas grand-chose à perdre. Pas de famille, des amis mais qui ne fréquentent pas vraiment son monde -à l’exception de Scott mais étant un Avenger, il sait se défendre. Seulement sa vie, son intégrité et sa dignité. « Je ne ressens pas de haine. Dit simplement Willow. Ceux qui sont à l’origine de ce carnage sont morts et je n’ai pas de désir de vengeance. Cela ne changera rien au fait qu’ils soient morts, rien ne les ramènera. » Elle n’est pas comme ça. Ne se lancera pas dans une course meurtrière ; elle est réfléchit. Son esprit est logique mais il est vrai qu’il y a la culpabilité. Celle de ne pas avoir essayé d’utiliser un de ses plans, malgré les faibles chances de succès. Elle balaie cette idée avant d’être prise d’une quinte de toux qui lui déchire le thorax et la jeune femme récupère la petite bassine en acier pour recracher du sang avec une moue dégoûtée et douloureuse. Qu’importe, elle n’a pas le temps de se reposer. « Que s’est-il passé, durant ma captivité ? On parlait de recenser tous les mutants et inhumains avant que je ne parte pour l’Irak. Ne me dites pas que cette loi est passée. » Bizarrement, Will sent qu’il ne lui répondra ce qu’elle espère, que ça la mettra hors d’elle et qu’encore une fois, l’équipe médicale devra la calmer. Ses yeux se ferment quelques secondes ; elle est épuisée. Son organisme est toujours cruellement déshydraté, manque de sang et de repos. La douleur est présente dans tout son corps, elle est sourde, l’empêche par moment de réfléchir afin de faire le point sur la situation. « Rien n’a été dévoilé. Que ce soit la localisation exacte du Shield, des équipements en notre possession ou de l’objet de notre mission. J’étais la seule à connaître réellement les détails, le sergent en chef McDough ainsi que ses hommes étaient là pour l’aspect sécurité. » Aucune information n’a échappée à l’agent Greene lors des interminables interrogatoires ou plutôt, séances de torture. Oh, au début elle leur répondait avec sarcasme dans leur propre langue puis après, elle a fini par ne plus rien dire, trop éprouvée physiquement pour émettre une parole intelligible. Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: Rescue mission. ✖ Fury | |
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