Sujet: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 3:48
J’observe le stand d’information de loin. Je ne comprends pas son utilité en plein centre commercial. Est-ce pour rassurer la population? Pour leur expliquer ce qu’ils font aux mutants et aux héros lorsqu’ils les attrapent ou lorsqu’ils se livrent? Nombreux sont les gens à s’y attarde, en particulier des enfants pendus à la main d’un parent. Les gens volontaires pour tenir le stand distribuent des pamphlets et des documents explicatifs, en plus d’interagir avec les curieux. J’ai beau les fixer depuis un bon dix minutes, je ne saisis tout simplement pas. Je n’ai rien à voir avec ce conflit qui déchire la population des États-Unis. Je suis ordinaire. Je ne suis pas une mutante. Je ne suis même pas Américaine. Je n’ai vraiment rien à faire ici, encore moins à m’intéresser de leur cause. Je reste tout de même. Dieu seul sait pourquoi. Il y a simplement cette impression que je veux leur parler. Que je veux en savoir plus. Les voir réussir à faire rire des gens et danser des enfants avec une cause aussi dramatique me sidère. Ce stand a peut-être cet objectif finalement? Rendre cette guerre en préparation plus légère. Sensibiliser une fois de plus la population à une cause, mais une que le gouvernement juge plus digne d’intérêt que les autres. Pourquoi ne pas se laisser mutuellement tranquille et vivre chacun de son côté. Cela me dépasse à quel point certaines personnes tiennent à rendre une situation compliquée.
Quelques minutes supplémentaires d’observation me convainquent de repartir. Leur parler est une mauvaise idée, même pour passer le temps. Je tourne donc les talons et m’enfonce un peu plus dans le centre commercial. Je réalise à mesure que je progresse que l’établissement est assailli de toutes parts. Au moins une vingtaine de stands en tout genre se profilent devant moi. Maintenant je comprends pourquoi celui du Registration Act était là. Il accompagne d’autres. Si j’avais porté attention en m’engouffrant dans ce lieu, j’aurais probablement remarqué des affiches annonçant un évènement quelconque. J’ai parlé trop vite. Il faut dire que dès mon entrée, je n’ai pas fais deux pas que je suis tombé sur leur stand d’information. Je me suis aussitôt arrêté pour espionner discrètement ce qui s’y passait. À présent que je vois tous les autres, j’ai vraiment l’impression d’avoir perdu mon temps.
Je fais demi-tour avec l’intention de quitter Time Warner. Seulement, un étourdissement me prend et je manque perdre pied. Je ralentie ma progression pour finir par être complètement arrêté. Mon regard se fixe sur le carrelage parfaitement ciré. Je me sens perdre connaissance, comme si je m’endormais brusquement. Ma tête penche vers l’avant et mes yeux se ferment. C’est un coup dans mon crâne qui me réveille. J’observe autour de moi, découvrant le décor pour la première fois. Les gens qui passent m’ignorent. Ceux qui osent un regard reçoivent la froideur du mien. Une rage de démange. Je décide de sortir, voyant l’extérieur juste derrière les portes vitrées devant moi. Mes pas sont saccadés, brutaux. Je suis pressé. En passant les portes, je suis éblouie par le soleil. Il est fort, surtout après ne pas l’avoir vu depuis si longtemps. Cela me fait grogner, puisque ça me ralentie. J’avance malgré tout, ne laissant pas mes yeux s’accoutumer. Je fonce à l’aveuglette, voyant au dernier moment l’homme transportant une boîte de drapeaux américains. La force de la collision nous fait tomber tous les deux. Cela à pour effet de me fâcher davantage. Je me redresse vivement, ignorant ses excuses. Un coup d’œil à son regard bleu poudre me suffit pour que je me jette sur lui. Je l’écrase avec mon poids, afin de l’immobiliser au sol. Il est si surpris par la manœuvre que le reste m’est aisé. J’enroule mes doigts sur sa gorge blanche et je serre d’un coup. Il perd le souffle, étouffant un commentaire dans sa bouche. Je le fixe sauvagement pendant l’opération, ne voulant pas lui laisser la moindre chance. Il tente de lutter, mais mon regard le soumet à ma volonté. Son instinct de survie le pousse tout de même à tenter quelque chose, à m’agripper les poignets. Ma force est régis par la colère, il est déjà trop tard pour combattre. Alors qu’il faiblit sous moi, que je le sens partir, on m’extirpe brusquement de ma proie. Je me sens être tiré vers l’arrière, voler dans les airs un bref instant avant de m’écraser au sol. On emprisonne mon corps dans des bras solides et plus forts que les miens. En me sentant prise au piège, je cris fortement. Je ne vois pas qui me retient, mais il ne perd rien pour attendre. Ma rage se décuple, atteignant la folie. Je me débats comme une furie. Toutes mes tentatives semblent vaines par contre. Même si mes ongles sont plantés dans sa peau, même si je lui cris dans les oreilles, il ne bronche pas. Je me sens perdre de la force. Je chute lentement, mon champ de vision se rétrécissant dangereusement. Non, je ne veux pas perdre le contrôle de son corps! Je l’ai, alors je le garde! Toutefois, plus il serre et plus je cède ma place à sa propriétaire.
Invité Invité
Sujet: Re: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 6:32
Loreine & Rhodes
«L'intelligence défend la paix. L'intelligence a horreur de la guerre.»
Registration Act. Aucune réelle définition d'un événement complètement irréaliste qui concerne tout mutant, héro ou super-héro. Pourquoi rendre la chose commerciale, pourquoi en faire un événement de foire comme-ci le gouvernement était encore en contrôle de ses décisions. J'ai beau être militaire, patriote et tout donner pour mon pays, mais quand je vois des décisions aussi stupide, je me dis que le connard qui mangeait les beignes et qui à eu cette idée derrière sa table avait vraiment rien dans le crâne! Commercialiser un événement pour rassurer les citoyens des méthodes ou encore du pourquoi ils voulaient obliger les héros à se conformer était une manière aussi stupide que de simplement crier nous sommes ici, venez nous tirer dessus si vous avez envie de faire un magnifique scandale dans les journaux locaux ou même à travers le monde.
Le plus idiot, c'est que Tony leur avait aviser de rester discret, de s'en tenir avec des conférences à la télévision pour éviter d'avoir l'attention sur eux! Mais le gouvernement, notre gouvernement, préfère être toujours plus exposer et plus colorer que jamais pour attirer l'attention de tout le monde. Toutefois, je ne sens pas cette situation, je remarque que clairement quelque chose ne va pas. Si réellement cet événement ce déroule sans rien, bravo pour eux, mais ce ne sera que partie remise. J'ai quand même ce sens du devoir, malgré les ordres qui m'indiquent d'en rester loin qui m'oblige à aller jeter un œil. Un patriote donnerait sa vie pour en sauver des milliers, alors autant démontrer que j'ai encore le sens du devoir. War Machine est prête, recharger et m'attends déjà puisque Friday connaît mes habitudes, depuis que Tony l'a un peu personnalisé à mes habitudes également!
Après tout, on à décider de faire la paire, alors on partage nos petit gadgets! Il à le droit de pirater les choses militaire sans que je ne dise rien, j'ai le droit d'avoir ses petits bonus pour rendre ma nouvelle vie de super héros plus agréable! Encore dans mon appartement, j'attrape mon fusil de terrain que je glisse dans mon étuis à ma taille, mais je m'habille en citoyens cette fois. L'uniforme militaire avec ce gros kiosque qui manque presque des ballons et des gâteau attire déjà trop l'attention. J'insère la puce de Friday à mon oreille qu'on reste en communication et j'entre dans l'amure de War Machine. Je sais vous allez me dire, si tu va en plein centre commercial tu ne va pas te balader en armure. Rassurez-vous un Avengers à ses cachettes qu'il ne dévoilera jamais. Le calibrage est complet, l'armure est opérationnelle, je ne veux plus perdre de temps pour me mettre en chemin!
-Friday tu va te poser près du centre commerciale et te dissimuler dans notre habituelle nid. -Bien Monsieur. Dois-je contacter Monsieur Stark? -Non. Il à préciser à ne pas être déranger aujourd'hui, à moins d'urgence tu ne dois pas le déranger. Il sait que je vais me rendre sur place, il à mieux à faire. -Bien Monsieur.
Le voyage est assez rapide et l'armure m'éjecte près de l'endroit où j'ai envie de faire une petite ronde de courtoisie pour simplement m'assurer que tout est en ordre. Une belle journée dont j'aurais pût profiter pour me faire bronzer ou encore simplement allez courir pour maintenir la forme, mais non. War Machine doit encore sauver le cul du gouvernement pour son honorable pays et il en est fier! Patriote un jour, patriote toujours et croyez-moi parfois ça me rends fou. Casquette abaisser et mains dans les poches de mon jean je marche dans le centre commercial près des kiosques circulant comme un fantôme et me mêlant à la masse pour suivre tout le monde.
Rien d'anormal jusqu'ici, des enfants qui sont exciter par les kiosques, des couples qui s'engueule sur le choix de magasins ou encore les fameuses personnes qui s'empiffrent dans les magasins alors que la nourriture est interdite. Je dois l'avouer je croyais attraper du malfrat, mais jusqu'ici rien de bien surprenant. Attendez. Une blonde qui à l'air sacrément louche, ça compte? Elle se dirige rapidement vers la sortie et ça attire mon attention. Je regarde l'agent de sécurité et il est occuper à choisir quel beignet il va manger pour combler sa faim! Tant pis, je prend le relais. Rhodes, dans quel merdier tu t'embarques. Les tiques sont présent, je ressens de la colère ou peut-être un stress, pourrait-elle avoir poser une bombe ou quelque chose dans le genre? Comment ne pas en être certains! Elle est enfin à l'extérieur et je suis juste derrière elle, toutefois elle est tellement concentrer qu'elle ne s'en rends même pas compte! Une dame me coupe la route avec son enfant, m'empêchant de lui mettre la mains sur l'épaule et prochaine chose que je vois elle étrangle quelqu'un!
-Eh merde... Friday! -Je m'en occupe monsieur.
L'armure se pose de nul part dans le stationnement et malgré que je ne soit pas dedans, elle parvient à maîtriser la femme qui ma fois me paraît sacrément excentrique. Elle force, elle à envie de se défaire de son emprise, mais j'ignore si je dois ou non craindre une possible mutante ou inhumaine. J'ai la mains sur la poignée de mon arme, prêt à la maîtrisée si elle tente un coup de magie et je regarde autour. L'homme récupère ses drapeaux en me remerciant et s'enfuit en courant. Quand à moi je m'avance lentement vers la dame en contournant l'armure et en me posant devant elle. Ses yeux semblent lunatique, alors je m'avance lentement plus près d'elle.
-Madame, je suis le lieutenant colonel Rhodes. Vous venez d'agresser publiquement un civil ce qui va à l'encontre des droits national de ce pays et de cet état... Je peux savoir exactement ce qui vous à prit d'étouffer ce citoyen!?
Je savais que cette journée allais être comme les autres. Foutus gouvernement qui aime les petites fêtes surprise!
Code by Fremione.
Invité Invité
Sujet: Re: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 16:30
Toutes mes tentatives pour lutter sont vaines pour une très bonne raison : je me bats contre une machine qui ne ressent rien. Je ne le réalise qu'au plus mauvais de ma position, mais le métal de l'armure scintille à présent sous les rayons du soleil. Je grogne pour tenter de conserver ma place dans ce corps. Le robot est trop fort, il avorte toutes manœuvres pour me faire garder mon emprise. Ma concentration s'affaiblit dangereusement. Au moment de vaciller, un homme à la peau noir et aux traits sévères apparaît dans ma vision trouble. Cela me permet de m'accrocher encore un peu, de saisir ses paroles. Il est militaire. Un lieutenant colonel en plus. Si j'avais eu la force, je lui aurais fais un sourire mauvais. L'étau dans lequel je me trouve termine de m'étourdir. Je ferme les yeux, mon corps relâchant toute tension. Je cesse de lutter. Durant un instant, je suis inconsciente. La période de transition est plus longue que prévue, ayant du mal à céder ma place à une autre. Enfin, l'une reprend les droits. Mais laquelle?
Dans un sursaut, je semble m'éveiller d'un long sommeil. Le soleil m'aveugle aussitôt, me faisant plisser des paupières. Je me sens étourdis, courbaturé d'une manière pas possible. Mon corps en entier semble avoir mal. Lorsque finalement je parviens à conserver mes yeux ouverts, je découvre où je me trouve. Je suis à l'extérieur du centre commercial, on dirait. Mais non, je me trouvais à l'intérieur il me semble. Mon dernier souvenir me revient alors clairement et je commence à paniquer. Qu'est-ce qu'elle a fait en mon absence? Je sais que c'est Reina et non Anna puisqu'on me force à rester en place. Il n'y a que cette sadique pour menacer suffisamment les gens autour d'elle pour me mettre en arrêt. Je découvre un homme, mais aussi un Iron Man. Il n'est pas celui qu'on a l'habitude de voir à la télévision, le rouge et or. Toutefois, il a la même morphologie au niveau du visage. Je sens les larmes me monter aux yeux, ignorant quoi faire d'autre en cet instant. Ma voix est enrouée par l'émotion, mais mon articulation reste claire tout de même :
-Qu'est-ce qui s'est passé?
Lorsque je retrouve les droits de mon corps après une possession de l'une de mes personnalités, c'est le black-out total. Je n'ai aucun souvenir de ce qu'elles ont fait avec mon visage. J'ai alors la terrible pensé d'avoir pu blesser quelqu'un. De m'en être prise à cet homme devant moi et que c'est la raison de l'intervention de l'armure. Elle le protège de moi. Mon expression devient plus paniqué à cette réalisation. Je ne voulais pas l'attaquer. Je ne voulais faire de mal à personne. Ce n'était pas moi qui était en contrôle à ce moment là. Mais je sais aussi par expérience que les gens ne vous croit pas lorsque vous leur sortez un truc du genre. Surtout si l'acte accomplie est passible d'emprisonnement. Son regard sur moi me terrifie. En reprenant mon souffle, je tente quelque chose pour me défendre :
-Si je vous ai fait du mal, j'en suis sincèrement désolé, je…
Mes paroles meurent dans ma bouche. Ma vision termine de s'embrouiller de larme. Je ne vois plus rien, mais je les sens couler abondamment sur mes joues. Idiote, je ne devrais pas pleurer. Pas en cet instant où je pourrais être accusé de jouer la comédie pour me sortir du pétrin. Pourtant, l'émotion vient d'elle même. Je suis tellement navré d'avoir laissé Reina prendre le dessus. Voilà qu'elle vient de commettre une folie qui me condamne moi. Elle a toujours foutu la merde partout où elle passe. Elle est égoïste et pense qu'elle peut tout faire, incluant agresser des gens innocents. Je la hais. Je les hais toute les deux. Si j'étais plus forte, je pourrais les combattre davantage. Hors, je ne suis pas de taille contre la rage de Reina. Elle gagne toujours, même lorsque je me bats de toutes mes forces contre elle. La réalité dans laquelle je me trouve présentement me terrifie. Je ne veux pas aller en prison. Je ne veux pas être accusé d'un crime que je n'ai pas commis, même si mon corps la fait. Je veux rentrer chez moi et oublier cette histoire.
Invité Invité
Sujet: Re: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 17:31
Loreine & Rhodes
«L'intelligence défend la paix. L'intelligence a horreur de la guerre.»
Tels un poisson je la tiens dans les bras de l'armure et elle ne bougeras pas de la, toutefois j'hésite encore entre contacter les autorité du coin ou de simplement la livrer là-bas moi-même. Elle faiblit dans ses tentatives d'échapper, je crois qu'elle à enfin compris qu'elle s'est faîtes avoir par un poisson plus gros qu'elle. J'aide l'homme à se relever en laissant Friday s'occuper de la tenir dans ses bras et l'homme est un peu secouer, mais il s'en remet vite en me remerciant. Ce que les gens ont toujours de la difficulté à comprendre, c'est que j'ai fait cela par automatisme, c'est tout comme remercier un chauffeur d'autobus une fois arriver à destination, à quoi bon il à simplement fais son travail. L'homme est tremblant, mais il me donne un de ses petits drapeaux américains et un sourire aux lèvres, je le salut de la tête le laissant se diriger vers l'intérieur.
Tiens, mon poisson semble bouger de nouveau, elle va essayer quelque chose d'autre? Un coup de pied dans l'armure cette fois? Je croise de nouveaux les bras en m'attendant par habitude à ce genre de personne qui ne veulent pas abandonner, mais à ma surprise, elle demande ce qui s'est passer. Amnésie? Black Out? Fumette? C'est pas possible elle à même pas conscience de ce qu'elle à sérieusement faîtes? J'avoue, mes trait sur mon visage se plissent doucement et je me demande ce qu'elle à! Quel individus peut-être capable d'oublier qu'il viens d'étrangler à main nue un civile.
-Friday, révise ses activités cérébrale. Elle doit avoir prit ou consommer quelque chose. -Bien Monsieur.
Pour couronner le tout, elle s'excuse? C'est clair c'est littéralement du foutage de gueule. Je m'avance près d'elle avec les bras toujours croiser cherchant quels mots je vais pouvoir utiliser. Certes j'attends encore une réponse de Friday, mais je sais qu'elle va me la jouer petite fille des hauts quartier qui n'a pas souvenir de ce qu'elle fait là? Dans l'armée, on apprends à ne donner aucune pitié toutefois, elle à le droit de quand même savoir ce qu'elle fait coincer entre deux immenses bras de fer.
-Au risque de ne pas avoir parler assez fort ou que le soleil ne vous oblige à souffrir de surdité je vais me répéter. Lieutenant Colonel Rhodes, j'ai intervenus en plein milieu d'une escarmouche avec le monsieur que vous venez de voir partir. Vous l'avez délibérément étranger à mains nus. Au cas où la chose ne soit pas comprise, il s'agit d'une tentative de meurtre sur autrui, ce qui est par la lois une atteinte à plusieurs chefs d'accusations.
J'entends la voix de Friday dans mon oreilles hésitante.
-Monsieur, il semble que le sujet est atteinte de troubles psychologique. -Quoi du genre bipolarité? -Pas exactement Monsieur, il s'agirait de troubles de la personnalité. Le trouble de la personnalité est énoncé lorsque certains traits de la personnalité se rigidifient entraînant soit une souffrance, soit des dysfonctionnements. Il s'agit d'une affection chronique, apparaissant généralement au cours de l'adolescence. Les troubles de la personnalité sont souvent associés à d'autres affections psychiatriques, dont ils aggravent le pronostic. -Donc elle pourrait n'avoir aucun souvenir de ce qui viens de se passer. -Exactement Monsieur, après il peut s'avérer que cette personnalité soit aussi celle qui ai agresser cet homme. Il n'y à pas de réelle manière pour le savoir. C'est à votre jugement d'en décider.
Je dois admettre que je suis complètement coincer, il faut aussi dire que la femme en face de moi ignore les informations qui me sont raconter à l'oreille. J'ai donc l'avantage de jouer au policier en quelques sortes et d'évaluer la crédibilité de sa personnalité pour savoir si celle-ci pourrait soit être pire que la précédente, soit la même ou encore une autre probabilité quelconque.
-Si je peux me permettre, le détecteur de mensonge prouve qu'à 92% le sujet est honnête au sujet de ses excuses Monsieur. -Bien relâche la, mais soit prêt. -Bien Monsieur.
Un dilemme, une agression, pourtant pas visuellement ou consciemment commise. Que devrais faire James face à ça. L'armure relâche lentement la jeune femme et se désactive en mode surveillance, prête à intervenir en cas d'agressivité de sa part.
-Bon je serai bref. Mon copain derrière vous surveille. Je veux comprendre pourquoi vous étouffer quelqu'un pour ensuite me demander ce qui ce passe. Si vous voulez retourner à la maison ou peu importe où que ce soit, il faudra me raconter.
Il attendait de voir ce qu'elle dirait.
Code by Fremione.
Invité Invité
Sujet: Re: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 18:17
Lorsqu'il m'explique ce que Reina a fait à ce pauvre homme, je suis sous le choc. J'ai du mal à reprendre mon souffle. Si le lieutenant colonel n'était pas intervenu, qu'est-ce qui se serait passé? Est-ce qu'elle aurait réussi à mettre fin aux jours de cette personne qui, j'en suis sûr, ne lui a rien fait. Elle a déjà attaqué des gens sans raison par le passé, les frappant la plupart du temps. Mais jamais auparavant elle n'a été aussi loin dans ses pulsions violentes. Peut-être qu'il serait effectivement mieux que j'assume les conséquences de ces actes. Que je retourne à l'hôpital psychiatrique afin de subir une autre thérapie. Ne serais-ce que pour protéger les gens qui m'entourent de cette malade. Un hoquet de tristesse s'échappe de ma gorge. Je tente de calmer mes larmes, puisque je dois rester lucide face à ce militaire. Il semble comprendre que je ne suis pas dangereuse sous cette personnalité et l'armure me relâche. Je tombe à genoux sur le sol. Je garde la tête baissée, ne pouvant me résigner à affronter son regard désapprobateur. Je sais que j'ai commis une faute en la laissant gagner cette bataille. Elle a sûrement voulu se venger de sa longue absence sans me posséder et elle s'en ai prit au premier venu. Comment je vais pouvoir vivre en sachant que mes mains ont presque faillit prendre une vie? Je ne bouge absolument pas, voulant lui prouver que je suis coopérante. Toutefois, je ne peux m'empêcher d'avoir des remords. Ce stress sur mon être cause des tremblements nerveux dans mes muscles. Le regard Rhodes sur ma misérable personne amplifie cette impression. J'aimerais bien me calmer et trouver la force de lui faire face. Toutefois, je ne m'en sens pas capable. Je fixe donc l’asphalte au sol en écoutant attentivement son avertissement. L'armure est dans mon dos, prête à intervenir si je perdais le contrôle une fois de plus. Si ça devait se reproduire, je sais qu'il ne sera pas aussi clément que la première fois. Je prends le temps d'inspirer profondément avant d'ouvrir la bouche. Je dois être honnête avec lui, afin qu'il ne me voit plus comme une menace :
-Ce n'est pas moi qui a… qui a attaquer cet homme. C'est Reina. L'une de mes personnalités. C'est difficile à croire, mais je vous assure que je n'ai aucun souvenir de ce qu'elle a fait. Elle est méchante, ça je le sais. Je ne la défends pas. Je suis consciente des terribles choses qu'elle vient de faire. Je suis tellement désolé. Elle a prit le contrôle alors que j'étais distraite et lorsque ça arrive, elle est trop forte pour que je la supplante. Merci infiniment d'être intervenu pour sauver cet homme.
J'ose un regard dans sa direction. Mes yeux sont gonflés par mes pleurs, toujours mouillés par les larmes. Je sais qu'il ne fais que son devoir, qu'il est intervenu parce que c'est dans sa nature de le faire. Ça, je lui en serais éternellement reconnaissante. Toutefois, il doit m'aider à réduire Reina au silence. J'ai encore mal à la tête. Une possibilité persiste qu'elle reprenne possession de moi vicieusement. Et si ça arrive, je ne lui en voudrais pas s'il use de la violence pour la neutraliser. En me gardant de faire des mouvements brusques pour ne pas qu'il soupçonne que je tente de l'attaquer, je me remets droite. Je reste tout de même sur mes genoux, mais mon but est d'exposer les poches de ma veste :
-Dans la poche de droite, je lui explique doucement, il y a un flacon contenant des médicaments. Il s'agit de mon traitement contre ma maladie. Je vous en pris, prenez-le et administrer moi les cinq pilules qu'il contient. Le traitement ne fera pas effet avant vingt minutes, mais il permettra d'éviter que cet incident ne se reproduise.
Je le supplie du regard. Je ne sais pas s'il va me croire sur parole. J'ai eu ma dose de possession pour longtemps, je ne veux pas que Reina ou même Anna se pointe pour aggraver ma situation. Je sais que les armures Iron Man sont à la fine pointe de la technologie. Si ça se trouve, elles sont en mesure d'analyser la consistance d'un médicament et d'en révéler la nature. Cela pourra ainsi rassurer le lieutenant colonel qu'il ne s'agit pas de drogues, mais bien d'un cocktail d'antidépresseurs et d’anxiolytiques essentiels à ma stabilité mentale. Cela ne me guérira jamais, rien ne semble le pouvoir. Par contre, cela va calmer temporairement les manifestations de mes autres personnalités. J'espérais vraiment qu'il allait me croire. Me faire confiance après les terribles choses qu'il a vue mon corps accomplir. Je ne suis pas Reina. Je ne serais jamais elle. Le faire croire à cet homme reste un défi de taille. Mais, je sais qu'il est intelligent et qu'il a de la compassion. Il m'aurait condamner sur le champ si ça n'avait pas été le cas. Il n'aurait pas pris la peine de me demander des explications. Il m'aurait placer dans la case criminel sans se poser de question, j'imagine. Sauf qu'il ne l'a pas fait. Il cherche plutôt des réponses, comprendre pourquoi j'ai fais une telle horreur sans raison apparente. Même si je sais que c'est dur à avaler, il n'y a rien de plus vrai que ça : ce n'était pas moi.
Invité Invité
Sujet: Re: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 19:34
Loreine & Rhodes
«L'intelligence défend la paix. L'intelligence a horreur de la guerre.»
Je suis encore les bras croiser en position d'autorité et j'aurais sûrement déjà dût la livrer aux autorités seulement, lorsqu'on travaille comme Avengers, on apprend à connaître toute sorte de différentes personne et ce qu'il lui arrive, ce qu'elle subit sous ses multiples facettes est en soit grave, mais coupable d'être juger crime involontaire à un procès. J'ai envie de l'aider, envie de lui dire qu'elle peut partir, mais ce n'est pas aussi simple. J'aimerais surtout lui demander si elle n'a pas un médicament, un docteur ou quelque chose dans le genre qui pourrait lui rendre service et l'assurer de ne pas recommencer, mais elle expose elle même beaucoup trop de mots dans un si petit lapsus de temps.
Je tente de suivre ce qu'elle raconte, surtout qu'elle énonce tellement de mots dans un petit laps de temps, mais nous aurons un autre moment pour discuter. Dans l'instant je dois simplement la laisser vider ses émotions qu'elle ne s'inquiète pas sur ma présence. Elle mentionne au sujet d'un médicament, je relève la tête vers l'armure et les yeux du masque s'illumine laissant l'armure bouger d'elle-même. Le géant métallique s'accroupit doucement farfouillant avec son gant pour trouver un flacon et après analyse, le flacon était le bon. Friday lance le flacon à Rhodey qui le garde dans sa mains en la regardant silencieusement.
-Dans l'état où vous êtes, une agression de ce type, peu importe l'état mental que vous pouvez avoir, vous donnerait droit à quelques années de prison, sinon même la peine de mort dans quelques exception. Je comprends la situation dans laquelle vous êtes, mais comprenez mon point de vue de la lois et de la force de l'ordre mademoiselle, je serais passible de vous obliger à comparaître pour tout ce que vous venez d'accomplir.
Un ton froid, sec et militaire, je détestait avoir ce ton avec les citoyens, mais je n'avais pas le choix dans cette situation! Elle à commencer à lentement se calmer et j'observe le flacon pour comprendre comment l'ouvrir, ne prenant que rarement certains médicaments. Décapsulant la petite bouteille, il voit la pile de pilule et fais une drôle de tête en essayant de les glisser du contenant vers sa mains. Cinq, c'est bien le nombre qu'elle à mentionner, elle en prend beaucoup, mais en même temps pour une maladie mentale, qu'es-ce que j'y connais moi. Je viens doucement récupérer sa mains et lui donne ses médicaments en lui donnant une confiance absolue. Elle pourrait aussi bien les jeter contre le sol et tenter de s'enfuir ou même tenter quoi que ce soit. Je redonne le flacon de médicament à Friday qui le repose dans sa poche en se reculant pour retrouver sa position initiale. C'est pratique pour Rhodes d'avoir un allier robotiser pour ses missions et de ne pas se demander si il va vous trahir!
-Pas besoin de rester à genou, vous ne faîtes qu'attirer l'attention sur vous! Autant vous lever, si vous dîtes que je n'ai rien à craindre, alors vous n'aurez rien à craindre non plus. La seule chose que je vous demande c'est de prendre vos médicaments... Je suis désoler, mais je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation.
Code by Fremione.
Invité Invité
Sujet: Re: Losing control [Rhodes & Reine] Sam 9 Avr - 20:35
Je l’observe un instant. Il se comporte d’une façon très autoritaire. Sa rigidité ne m’insulte absolument pas. Je le comprends de ne pas fléchir, de ne pas démontrer de la faiblesse devant moi. Je représente toujours un danger pour lui. Je lui fais par contre un regard reconnaissant lorsque la main du robot extirpe de ma poche le flacon. Il le lance au militaire qui analyse des yeux l’objet. J’ai pris cette habitude de traîner toujours avec moi des médicaments de secours. Si je devais subir un épisode comme celui de tout à l’heure, ces médicaments seraient mon parachute. Je n’ai pas eu à y avoir recours depuis un moment. En général, s’il y a possession de mon corps par une personnalité, c’est davantage Anna qui en est l’auteur. Elle est si enfantine que ça l’a rend inoffensive, je peux du coup facilement reprendre le dessus sur elle. Je n’aurais pas du avoir baissé ma garde, me disant que Reina ne se présentait plus de toute façon. J’ai eu tord. C’était irresponsable de ma part. Par chance, cet homme a été là pour réparer ma bêtise. Il ne sera pas toujours présent pour le faire. Je dois donc faire plus attention, redevenir rigoureuse comme au départ. Ses paroles résonnent en moi un moment. La réalité qu’il m’expose me terrifie. Je me sens innocente, mais je ne le suis pas vraiment. Mes personnalités font partie de moi, même si j’essais de m’en dissocié. La personne qui a enroulé ses doigts autour du cou du pauvre homme sans défense s’est bel et bien moi et aucun autre. Il a raison, je dois accepter ce jugement, même si ça me fait mal au cœur. J’approuve donc d’un hochement de la tête, résigné à obtempérer à ce qu’il me dira de faire.
Il s’approche de moi et dépose dans ma main les cinq pilules. Je referme mes doigts autours, heureuse de les sentir dans ma paume. Je relève le regard dans sa direction, lui qui me regarde toujours sans savoir quoi faire de mon cas j’imagine. Il aimerait me voir sur pieds. Je réalise qu’il a raison une fois de plus. Je me relève donc avec peine, mon corps étant tellement endolori par la possession et par l’étau de l’armure. Je cache ma souffrance au possible et jette dans ma bouche les médicaments. Je les avale par réflexe, ayant l’habitude de prendre des traitements de la sorte. Donc, pas besoin d’eau pour faire passer, tout descend naturellement comme une seconde nature. Je le fixe ensuite, ne sachant quoi faire à présent. Mes mains se tordent nerveusement, une couche de moiteur s’étant accumulée dessus. Leur froideur fait écho au regard dur de Rhodes. Va-t-il me pardonner un jour pour ce que j’ai fais? Pas que je lui demande de le faire, je saisis qu’il n’en soit jamais vraiment capable. Beaucoup de personnes autours de moi finissent par m’en vouloir et leur rancœur ne s’efface jamais complètement. Les deux premiers individus à ma connaissance qui vivent cela en permanence sont mes parents. Je sais qu’ils ont souvent honte de moi, qu’ils ont encore plus souvent jeté l’éponge, exaspérer par cette maladie qui ne guéris pas. Je me suis fais à cette réalité. Que cet homme s’ajoute à la longue liste ne me surprenne pas. Je trouve juste dommage que ça en soit arrivé là.
Je le regarde toujours, ayant ces dernières paroles à l’esprit. Il s’est excusé. Un pardon que je ne saisis pas. Il n’a pas à être désolé, c’est plutôt à moi de l’être. Je me garde de lui en faire mention, trouvant inutile de le faire. Je lui réponds plutôt, avec une certaine inquiétude dans la voix :
-Que comptez-vous faire de moi?
Ma question est légitime. L’angoisse qu’elle me cause est par contre trop forte pour être contenue convenablement. Après tout, s’il me jette en prison, mon destin en sera entièrement chamboulé. Si au contraire, il me laisse partir, quelles seront les conséquences pour lui? Il est militaire, non? Très haut gradé en plus. M’aider en couvrant mon crime n’est pas ce qu’on appelle de la complicité? Ne sera-t-il pas jugé devant une cours martiale ou quelque chose du genre? Le serrement dans mon estomac se fait plus oppressant. Je ne sais vraiment pas ce qu’il compte me demander de faire. Par contre, je me plierai à sa volonté. C’est d’ailleurs ce que je lui expose à haute voix :
-J’accepte d’être jugé pour mes actes. Je regrette vraiment que ça se soit produit.
Je ne bouge toujours pas. Mon regard est dans le sien. Que choisira-t-il de faire de moi?