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 Til' the end of the line [Bucky]

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MessageSujet: Til' the end of the line [Bucky]   Til' the end of the line [Bucky] EmptyDim 29 Nov - 21:05

TIL' THE END OF THE LINE — BUCKY




— SIGYN FREYADOTTIR
Quelques jours plus tôt

Un entrepôt complètement désaffecté…une ambiance lourde et pesante, et des informations qui n’allaient pas tarder à être vérifiées. Cela faisait deux ans que j’étais sur les traces de mon meilleur ami, Bucky Barnes, devenu le Soldat de l’Hiver, et surtout de HYDRA, avec mon nouvel allié, Sam Wilson. Deux années à éplucher des informations toutes aussi contradictoires les unes que les autres, pour au final arriver à ce jour, et cette possible confrontation. L’environnement autour de cet endroit avait été balayé au peigne fin afin que l’on s’assure que ça ne soit pas un piège. Il était évident que ces retrouvailles n’allaient pas être chaleureuses, mais au moins, elles ne seraient pas aussi musclées qu’à Washington DC. Après tout, il m’avait sorti du Potomac après l’explosion de l’héliporteur, un signe qui ne trompe pas, et qui prouve que ses souvenirs commencent à revenir au fur et à mesure. Et avec les Accords de Sokovie signées, il était difficile de se déplacer librement.

Un appel de Sam me fit sortir de mes pensées. C’était le genre d’appel dont on ne répondait pas à voix haute, mais bien en le rejoignant. Une énorme avancé ? Je ne pensais pas si bien dire en voyant ce qu’il avait découvert. Mon meilleur ami, assit face à nous, le bras bloqué dans une machine qui n’avait rien de rassurant pour lui. Un échange de regard, et une petite phrase à peine inaudible, mais qui montrait bien qu’il était de retour, du moins je l’espérais. Une petite conversation avec Sam pour évoquer la possibilité de faire venir Tony afin de sortir Bucky de là plus tard, et nous prenions la décision de ne pas l’appeler lui, mais une récente connaissance de Sam. Mais en attendant la venue de cette personne, je me devais de savoir quelque chose, d’avoir le cœur net sur ce dont se souvenait mon meilleur ami.

« Buck, tu te souviens de moi ? »

Aujourd’hui

Bucky semblait aller mieux, et afin de le protéger des personnes qui lui voulaient du mal, nous avions convenu de le cacher pendant un petit moment, pour sa sécurité. Même si je savais qu’il pouvait se défendre tout seul, je préférais qu’il utilise le moins possible ses compétences ainsi que son bras armé. Les gens pensaient qu’il était le responsable d’une explosion d’un bâtiment des Nations Unies quelques jours avant ma visite. Je l’avais placé dans un appartement à priori vide dans un quartier reculé de Berlin, en Allemagne. C’était la première fois que je revenais dans ce pays depuis la Seconde Guerre Mondiale et les multiples destructions des bases de l’HYDRA, nous permettant de gagner du terrain sur l’ennemi. Je me faisais le plus discret possible afin que les autorités ne se rendent pas compte de mes voyages dans la capitale allemande. D’autant que j’avais le Général Ross sur le dos, ce dernier voulant absolument faire contrôler les Avengers ainsi que les autres personnes qui combattaient la criminalité.

Arrivé près de l’appartement, je pénétrais par la fenêtre entrouverte du domicile provisoire de mon meilleur ami, puis je levais les bras en entendant le bruit clairement pas hospitalier.

« C’est moi. », dis-je à la personne qui me menaçait après mon entrée.

Je me voyais mal passer par la porte d’entrée normalement, car en plus j’étais habillé dans ma tenue de Captain America.

« Comment te sens-tu ? »


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James B. Barnes

James B. Barnes
Secret Avenger - STAFF

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Age : Bientôt la centaine.
Surnom : Bucky, Buck, Asset, Jimmy.
Nom de code : Captain America, anciennement The Winter Soldier.
Pouvoir : Sérum du Super-Soldat & bras cybernétique.
Race : Humain génétiquement modifié.

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MessageSujet: Re: Til' the end of the line [Bucky]   Til' the end of the line [Bucky] EmptyDim 6 Déc - 21:23

Til' the end of the line.
Douleur lancinante qui l'avait de longs mois fait hurler, le processus pour retrouver la mémoire était aussi dévastateur que celui qui consistait à l'enlever. Il avait longuement hurlé, recroquevillé sur les sols miteux des endroits dans lesquels il restait pour se cacher, à suer comme s'il combattait une maladie. Sauf que c'était absurde, avec le sérum qu'on lui avait administré il était dispensé de toutes les merdes qui courraient alors il s'était contenté de se battre contre les seules atrocités qui pouvaient le toucher. Il s'était fait violence pour ne pas rejeter cet afflux considérable de souvenirs, pour ne pas retourner en rampant à HYDRA et obtenir les soins qui suivraient la punition qu'on lui aurait infligée. Deux ans, c'était amusant comme le temps passait vite lorsque l'on était en fuite, à tuer les agents qui avaient été mis à sa poursuite lorsqu'il n'était pas en pleine crise démentielle. Parce que s'il avait dit stop, avait mis fin à toute cette froideur qu'il dégageait lorsqu'il repensait à des années de service sous une identité qui ne lui correspondait pas, il avait pendant un moment re-sombrer. Perdre la tête. Presser la gâchette. Il avait été assez faible pour succomber aux susurres de ses vieux démons, après tout, il ne semblait bon qu'à la destruction. Sauf qu'il en avait eu assez. Et il ne s'était pas attendu à le voir débarquer, ainsi coincé, livré à celui qui représentait son passé. Ça l'avait comme frappé, les mots qu'il avait murmuré la voix totalement cassée l'avaient ébranlé. Parce qu'il se souvenait. De tout. Et il était partagé, parce que ce n'était pas ainsi que tout cela devait se passer. Pas après qu'il ait raccroché ce en quoi Pierce et les soviétiques lui avaient fait croire. Pas pendant qu'il tentait de se séparer de cette partie de lui qu'il jugeait meurtrière et répugnante. Aussi bête que cela paraissait, s'il était attaché à cette machine, c'était bel et bien pour s'en défaire. Arracher des années de souffrance bien que tout resterait dans une cervelle à nouveau complète bien que perturbée. Alors il s'était senti sale lorsque Steve était arrivé, si beau et plein d'espoir, prêt à l'aider malgré tout ce qu'il avait fait. Malgré qu'il ait tenté de le tuer. Foutu imbécile qui n'avait pas changé et auquel il pouvait sembler pouvoir se fier. Stevie. Ce fut en le voyant avec ce léger sourire qu'il fut certain de son choix. Bucky ne serait plus jamais le Winter Soldier à moins d'y être contraint.

L'adaptation avait été rude, malgré qu'il avait lui même demandé de l'aide. Être à nouveau entouré, savoir qu'une personne veillait sur lui sans pour autant le contrôler.. Il n'appréciait pas réellement le début de cette nouvelle vie, n'ayant troqué sa liberté que pour retrouver un ami d'enfance. C'était étrange, frustrant. Il avait beau s'en rappeler, il n'arrivait pas à ressentir les moments qu'ils passaient ensemble. La joie, le soulagement, le regret. Tout ce qu'un être humain aurait dû éprouver n'était qu'un vague mythe et il était certain que ce n'était pas les événements extérieurs qui étaient à blâmer. Sa tête à prix ou il ne savait quelle connerie ne pouvait pas influencer ses humeurs. Il savait ce qu'il valait, aussi monstrueux qu'il se désignait, Buck n'en avait rien à carrer d'être accusé de choses qu'il n'avait pas commises. Il avait des centaines d'assassinats à ressasser, ça lui suffisait.
Ce fut après avoir expiré un soupir las qu'il se redressa, les sens aux aguets. Du bruit. Et clairement, ça ne l'enchantait pas de savoir qu'on s'introduisait chez lui alors qu'il était recherché. Bien que les autorités auraient défoncé sa porte, il ne pouvait exclure aucune possibilité, ainsi s'était-il emparé d'une arme chargée qu'il pointa sur la silhouette qu'il identifia bien avant que celle-ci ne daigne se déclarer. Sa mâchoire se crispa et lentement, il laissa retomber son bras sans pour autant arrêter de toiser Steve. Sur l'instant, il ne savait pas quoi détester le plus. La personne ou l'habillement. Il préféra faire abstraction du plus voyant, se détournant en jetant sur le plan de travail son pistolet. Ce genre de questions ne lui plaisait guère, il les exécrait et se braquait sauf que blond ne faisait que s'occuper de lui. Peut-être parce qu'il s'y sentait obligé. Déglutissant, il haussa les épaules.

- Je vis, c'est déjà un bon début. Du nouveau ?

Demanda-t-il en reportant son attention sur l'ancien soldat avant de poser ses prunelles sur l'endroit d'où Steve venait. Les rues étaient calmes, bien plus que d'ordinaire et ce n'était pas un bon signe. Néanmoins, il ne pouvait pas en être certain puisqu'il était considérablement sur les nerfs ces temps-ci. Il referma d'un coup sec la fenêtre avant de tirer les rideaux.

- Est-ce que des gens t'ont vu entrer ici ?  
crackle bones
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MessageSujet: Re: Til' the end of the line [Bucky]   Til' the end of the line [Bucky] EmptyVen 11 Déc - 12:38

TIL' THE END OF THE LINE — BUCKY




— SIGYN FREYADOTTIR
Je ne pouvais pas comprendre le chemin qu’avait parcouru Bucky pour en arriver jusqu’ici. La guerre changeait définitivement les personnes, c’est un fait indéniable. Du petit maigrichon de Brooklyn, j’étais devenu le tout premier Super-Soldat nommé Captain America, défenseur des valeurs américaines, et après un long sommeil de soixante-dix ans, me voilà leader des Avengers après un conflit contre un robot voulant faire évoluer la race humaine en l’éradiquant. Quant à Bucky, il était passé de mon meilleur ami à un souvenir suite à sa supposée mort, puis à un adversaire en m’affrontant sous la bannière d’HYDRA en étant le Soldat de l’Hiver. Cette confrontation avait débouché sur une issue totalement imprévisible, mon meilleur ami reprenant le pas sur le soldat sanguinaire que le groupe allemand avait formaté. Il m’avait sauvé la vie en repêchant mon corps inerte du Potomac pour le mettre sur la rive.

Je m’étais juré depuis ce jour de le retrouver et de faire revenir ses souvenirs, nos souvenirs d’enfance pour qu’il redevienne le Bucky que j’avais connu, celui qui me défendait contre les grosses brutes qui s’en prenaient à moi. Non pas que j’en avais besoin aujourd’hui avec le sérum qui coule dans mes veines, mais il me manquait. J’avais plus ou moins réussi à réveiller quelques souvenirs chez lui, et je l’avais placé dans un appartement à priori à l’abri de tous soupçons. A priori, car avec les autorités, il était difficile de les semer tant ils pouvaient s’accrocher quand ils veulent quelque chose. Et avec Bucky dans la nature qu’ils cherchaient, il n’était pas rare de les voir s’approcher de trop près de lui. Il était donc nécessaire qu’il se fasse discret pendant longtemps, le temps que l’enquête sur l’explosion poursuive son cours et fasse en sorte de disculper mon meilleur ami. Je le retrouvais dans l’appartement, forcément sur ses gardes lorsque je fis mon apparition dans la pièce, bouclier en avant.

Une fois l’arme déposée sur le plan de travail, je mettais mon bouclier dans mon dos, retirant au passage mon casque pour le poser à côté de l’arme de Bucky. Je le regardais un instant, tournant ensuite la tête pour écouter sa première réponse. Le principal était effectivement qu’il soit en vie, même si de savoir qu’il revenait peu à peu m’enchantait un peu plus. A sa question, je haussais à mon tour les épaules. L’enquête n’avançait que très peu, voire pas du tout tant les responsables étaient persuadés que l’ancien bras armé de HYDRA était le seul et unique responsable de cette explosion. Je me devais donc d’être honnête avec lui.

« Aucune. Au contraire, je trouve qu’elle régresse plus. Les gens sont persuadés que tu es responsable de cette attaque. Le Général Ross est entrain de monter l’opinion publique contre toi. Il faut que tu continues de rester cacher le temps que je puisse prouver ton innocence. »

Je tournais la tête vers lui. Avec la nouvelle équipe, il était important de laver son nom salit par cette affaire. Sam était mon allié le plus proche dans cette enquête, les autres ignorant tout de ce qui se passait. Fenêtre et rideaux fermés, j’écoutais la question qu’il me posait. Je secouais légèrement la tête en signe de réponse.

« J’ai fait en sorte de ne pas être vu, même si entre nous, le fait que les rues soient désertes ne me dit rien qui vaille. Tu n’es pas sorti ces derniers temps ? »

L’atmosphère était quelque peu bizarre, comme si quelque chose allait nous tomber dessus.



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