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 Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra

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MessageSujet: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptySam 16 Avr - 22:22

Hell is empty and all the devils are here.

The Scarlet Lethal Assassin Elektra haussa un sourcil et se saisit du journal, il datait de la semaine d’avant. Les journalistes connaissaient donc beaucoup d’assassin non létal. Est-ce qu’ils se réunissaient en comité pour trouver des pseudonymes aussi absurdes ? En dessous s'étalait une reproduction, qui pouvait vaguement passer pour elle, de nuit et dans le brouillard.
Elle détestait ce nom, la presse l’en avait affublé après qu’elle ait laissé filé des filles issues de la traite des blanches. Elle avait fait une bonne action dans sa vie et la presse dressait déjà le portrait d’une vengeresse féministe. Bandes d’incurables idiots. L’article était un ramassis de connerie. Il mettait en relation le massacre qu’elle avait fait de la pègre ukrainienne et d’autres actions. Oh elles étaient pour la plupart bien de son fait, mais il n’avait été question que de La Main et de qui se mettait en travers de sa progression. Pas d’une sacro-sainte mission. Elle n’était pas et ne serait jamais une justicière.

Encore moins avec un nom aussi idiot.

Elle avait tué sans poser de question, parce que pendant un moment elle avait oublié qu’on pouvait en poser. Elektra n’avait été que le pantin habile, le zombie docile de l’organisation. Et elle voulait qu’ils paient pour ça. Le problème c’est que seule, elle ne pouvait pas grand-chose, pas sans prendre le risque de se retrouver enfermé. La confiance relative qu’ils avaient en elle pour le moment lui permettait une certaine liberté. La même qu’on octroie à son chien au bout de sa laisse. Elle attend le bon moment pour mordre. Pour mordre et pouvoir s’enfuir.
L’unique problème et elle avait beau le retourner dans tous les sens, était sa complète solitude. On ne s’attaque pas à La Main seule, pas quand on tient à sa santé mentale. Oh, Elektra est forte, précise, létale pour reprendre l’adjectif de la presse. Mais La Main possède un bon nombre de sbires qui correspondent à cette description. Elektra n’a pas exactement d’amis et il était tout simplement hors de question de demander à …
Elle n’avait aucune envie d’y penser, c’était hors de propos. Son refus de tuer et son obstination allait le faire tuer. Et c’était une mort qu’elle ne pouvait pas porter sur sa conscience. C’était peut-être la seule perte qui l’affecterait vraiment. Et outre ça, ils n’étaient pas exactement en bons termes. C’est ce qui arrive quand on essaie de tuer ses meilleurs amis.
Alors elle avait passé en revus ceux qui était calibré pour une mission de ce genre. Elle n’avait vu qu’une personne. Et l’évidence l’avait fait jurer. Ce qui est pire que de demander de l’aide, c’estde demander de l’aide à quelqu’un que vous avez menacé. Qui vous a menacé.
Elektra a croisé la route de Frank une seule fois. Elle était encore sous le joug du brainwash, ils s’étaient battus. Ce qui était ironique, c’est qu’ils étaient venus pour plus ou moins la même raison. La même finalité serait plus juste : éliminer une bande de connard. La Main ne voulait pas de témoin et le grand Punisher avait probablement ses raisons. Leur combat s’était vu interrompre par le son des sirènes, chacun tenait trop à clandestinité, Elektra était sagement retournée chez ses maîtres. C’est dommage, songea t-elle un instant, selon les standards d’Elektra c’était un beau combat.

Trouver Frank Castle n’avait pas été dur. Il faut dire qu’il ne faisait pas exactement dans la finesse. Elle avait trouvé sa planque, fracturé sa porte et s’était assise sur ce qui s’apparentait à un établit, là où elle avait trouvé ce foutu journal. Elle le reposa agacé tandis que le bruit d’un moteur lui parvint de l’extérieur. C’était pas trop tôt. Il faisait nuit noir et les phares éclairèrent un instant la pièce.
Elektra n’avait pas essayé d’être discrète, elle se contenta de lever nonchalamment les mains en signe de reddition. Castle avait la gâchette facile, c’était un fait. Mais elle était quasiment certaine que ce n’était pas un bourrin décérébré et qu’au fond de sa rage il lui restait assez de curiosité pour poser les questions avant de commencer à tirer. « Bonsoir Frank » bien qu’elle apparaisse décontractée elle était prête au moindre geste brusque à plonger et à se battre.



 

 
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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyVen 20 Mai - 20:08

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Elektra
&
Frank
Il était facile de penser que lorsqu'une personne avait tout perdu, les journées semblaient mornes. Monotonie agrémentée d'une pointe de neurasthénie, le quotidien noir et brumeux n'avait rien d'enviable. Les sentiments qu'apportait un décès étaient toujours désagréables et la vie qu'on menait devenait vite un mystère à remettre en question. Pourquoi l'accordait-on à certains ? Pourquoi était-elle retirée à d'autres ? Frank n'y avait jamais réellement songé, il n'avait même jamais réellement voulu traverser la peine conduite par la disparition tragique de sa famille. Tout n'avait été que haine et néant et bien qu'il continuait d'avancer, il ne trouverait jamais ce qu'il cherchait.  La paix. Le pardon. Ainsi préférait-il ne pas songer tel un civil lambda et avait décidé d'agir. Les remords ne rapportaient pas les morts. La tuerie non plus, tout comme elle ne lui apportait pas satisfaction. Mais tout ce qu'il avait traversé lui avait permis d'avoir un but et tant qu'il respirerait, il veillerait à ce qu'aucun autre parent ne perde ses enfants. À ce qu'aucune autre putain de pourriture ne daigne ronger une ville déjà ravagée.

Son existence était alors rythmée par les diverses tâches qu'il y accordait. La vengeance n'apaisait pas. Elle entretenait simplement le feu qui consumait les pauvres âmes, les poussait à affronter ce qu'elles redoutaient. Sauf qu'il ne redoutait plus rien et malgré la dépouille de Schoonover, la hargne le brûlait tout autant que le désir de rendre cette terre plus sainte. Sa foi était bafouée, oh, depuis tout ce temps où il l'avait mise de côté. Depuis toutes ces décennies où, à sa grande déception, il s'était mis en tête que ni les Anges ni Dieu n'avaient à voir avec ce qu'il se passait en ce monde. C'était la mâchoire crispée qu'il s'y re-convainquait, jetant le gobelet de café dans la poubelle la plus proche avant de monter dans sa voiture. L'étonnante mais bonne surprise était de constater qu'un visage était aisément oublié, il suffisait juste que des horreurs bien pires que celles qu'il avait commises soient publiées dans la presse pour que l'attention des habitants de Hell's Kitchen soit détournée, le regard levé vers ce qui semblait être une routine cauchemardesque. Les cartels de drogue, les meurtriers, les violeurs. Le flot d'atrocités qui répandait sang et hurlements dans les rues était suffisant pour que l'affaire Punisher ne soit qu'un lointain souvenir et que Castle puisse se déplacer sans tiquer au moindre murmure. Ces derniers étaient agaçants, tels des petits parasites, ils étaient le fléau constant que les gens comme lui devaient affronter en plus des connards. Les regards dégoûtés, la pitié qui lui était soufflée. Il méprisait les médias de rendre tout si public.

Et ce qu'il méprisait encore plus, c'était de tomber nez-à-nez avec une porte ouverte. Les bras ballants, les mains ouvertes, la nuit l'engloutissait durant que silencieusement, il demeurait immobile. Frank prit une inspiration, ses yeux se plissant pour tenter de déceler ne serait-ce qu'une infime présence alors qu'il pénétrait dans la pièce tout en retirant le cran de sécurité de son arme. Personne n'était censé venir ici, du moins, pas sans tendance suicidaire ou meurtrière. Néanmoins, il n'était pas un homme recherché. Il vaquait à sa propre définition de tranquillité et sortait pour trouver les criminels qui l'intéressaient. L'inverse n'était pas véridique. Et il n'avait pas d'amis, pas de gentils voisins à qui il prendrait l'envie de le visiter. Son doigt glissa sur l'interrupteur et d'un mouvement lent, il pointa le glock en direction de l'intruse.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Pas de temps pour les conneries en tous genres ou les discours inutiles. Clairement, il ne lui exploserait pas la cervelle pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas L'ennemie. Adversaire, sans aucun doute, toutes les connaissances d'Elektra en étaient. Mais dehors, il y avait pire qu'elle et leur rencontre lui avait au moins appris qu'elle était assez intelligente pour reconnaître où ses intérêts étaient. Si ce soir elle avait décidé de venir à lui, il en déduisait qu'il était l'intérêt.

- Je peux finir le travail de la fois passée, si c'est ce que tu cherches.

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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyLun 23 Mai - 12:09

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Le plafonnier projeta sa lumière blafarde sur la pièce, Frank Castle se dressait dans l’entrée, prêt à en découdre, Elektra ne sourcilla pas à la vue de l’arme. A peine se dessinait sur ses lèvres un demi-sourire, un peu moqueur, un peu joueur. Elle baissa tranquillement ses mains, posant ses paumes sur le bord de l’établit. A sa question succincte elle répondit d’un ton badin, un rire dans la voix « Tu me manquais ». Derrière l’indolence de sa posture, le léger balancement de ses jambes, Elektra scrutait Frank, attentive au moindre tressaillement qui supposerait une attaque. Elle pencha un peu la tête lorsqu’il mentionna leur précédente rencontre, une rivière de cheveux noirs coula sur son épaule et son sourire s’élargit d’une impudente assurance. Elle ne pensait pas cet adversaire en mesure de la mettre KO, mais elle s’amusait de l’entendre le suggérer. « Ne sois pas si pressée de finir. Nous avions à peine entamé les préliminaires ». Elektra possédait en ses capacités de combat une confiance absolue. Forte, rapide, agile, elle n’avait pas peur de Frank Castle, ni de son arme pointée sur elle.

L’assassine l’estimait cependant de la trempe de ceux, qui comme elle, ne s’empêtrait pas d’une morale commune. De ceux capables de participer à sa revanche. Elle descendit tranquillement de l’établi mais un grognement sourd lui fit perdre un instant sa tranquillité, la nuque raidit elle aperçut un molosse menaçant pénétrer l’espace et la fixer furieusement. Le chien. Elle l’avait presque oublié. L’échine dressée, les dents découvertes, grondant, aussi méfiant que son maître et prêt à l’attaque. Il attendait un signe ou un mot.
Elektra maniait mieux les hommes que les animaux, il lui était cependant moins pénible de tuer les premiers. Un temps, elle planta son regard dans celui du chien, celui-ci aboya furieusement. Elle haussa un sourcil et reporta son regard sur Frank. Il y avait dans ses orbes noirs plus d’agacement que d’inquiétude réelle. D’un geste vague de la main elle désigna son arme et demanda « Tu comptes pointer cet engin sur moi encore longtemps ? ». Les aboiements furieux noyèrent la fin de sa phrase et interrompirent sa lente progression vers son interlocteur ; elle leva les yeux au ciel. Elektra n’avait pas peur des chiens, pas même de ce chien-là, grognant face à la menace qu’elle semblait représenter.
Son absence totale de crainte, peut être proche de l’inconscience perturbait l’animal dont les oreilles baissées commençaient à trahir le malaise. Les animaux sont plus sensibles, dit-on, à la nature humaine et Elektra, depuis que La Main avait pratiqué son petit rituel se demandant si elle entrait encore totalement dans cette catégorie. Le soudain recul du chien la perturba plus que ses grognements, mais l’assassine avait toujours mieux géré la confrontation que le reste des interactions.

Frank Castle était le genre de type qui croyait davantage son chien que le moindre des mots qui sortirait de sa bouche. Alors Elektra s’accroupit une main négligemment tendue vers l’animal devenu subitement craintif, son visage relevé vers celui que la presse avait nommé The Punisher. « Je ne suis pas venue me battre… », commença-t-elle tandis que le chien s’avançait avec une certaine prudence « … mais t’offrir des informations ». Le cou tendu le chien reniflait sa main, après quelques secondes, jugeant probablement qu’Elektra ne représentait pas une véritable menace et qu’il s’était montré brave, il pencha la tête pour réclamer une caresse. Elektra ravala un rire, les hommes et les chiens n’étaient peut-être pas si différents. Elle flatta le chien rassuré, « Bon garçon » lui dit-elle avant de se redresser. Dans son regard brillait une certaine raillerie lorsqu’elle ajouta : « Mais si tu préfères te battre, je suis toujours partante ». Elle souffrait encore de quelques contusions et d’une plaie pas tout à fait cicatrisée au flanc sans afficher le moindre signe de faiblesse. Ses bravades étaient assurées par la certitude que Castle était toujours plus ou moins amoché également.




 

 
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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyMer 3 Aoû - 22:46

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Elektra
&
Frank
Natchios était le genre de fille nocive. À vrai dire, elle ne faisait pas plus partie du genre féminin que du genre humain, à en juger par ce qu'il avait vu la fois passée. Sous ses apparences candides et doucereuses, la gamine était fatale, du type à repousser la définition de dangereuse pour y inscrire son prénom. Contrôlée elle n'était qu'une arme, mignonne à la carapace dure mais douloureusement docile lorsque la Main tirait les ficelles. Frank n'avait jamais réellement connu cette organisation, après tout, comment aurait-il pu lorsqu'un groupe aussi massif ne recelait que de ninjas de toutes sortes. Inutile de creuser plus loin, ils n'étaient rien. Des fantômes, en quelque sorte, si ce n'était qu'ils tuaient et faisaient le ménage après chacun de leur passage. Ne laissaient pas traîner la dépouille de ceux qui avaient osé les approcher. Pourquoi était-il en vie alors qu'il défiait la mort en cet instant même ? La toisant avec toute la hargne qu'il contenait sans daigner sonder ses prunelles noirâtres. Aussi pourries que son âme devait être. Il resta silencieux quant à ces quelques insanités qu'elle profanait. Ils ne se connaissaient pas, ne se manquaient pas et n'aurait certainement pas dû se revoir. Il baissa le pistolet. L'échange qui avait lieu avait une connotation sérieuse malgré l'insolente posture qu'elle conservait. À chacun de ses gestes. De ses mots. Frank ne lui rendait pas service en déviant le canon de son arme, il n'écoutait que ses instincts qui, malheureusement, lui susurraient que cette soirée avait un tout autre objectif que de vaines querelles. Celles auxquelles deux véritables ennemis se livreraient.

D'un geste brusque il balança le seul objet témoin de sa méfiance, si ce n'était que cette dernière berçait encore les méandres de ses songes. Il n'était pas prêt de baisser sa garde, d'éveiller les diverses failles qui lui feraient perdre pied alors que cette petite tueuse le narguait en cajolant son chien. Max était bon. Frank l'aimait. Mais l'animal ne suffisait pas à rendre toutes les armes face à Elektra.

- Tu mériterais une balle dans les rotules, sois reconnaissante que cette arme n'ait été que pointée sur toi.

Il crachait, grognait presque sur l'impudente de sa voix de basse. Sombre et riche, se faisant entendre alors qu'il ne l'élevait pas. Hurler était contingent, surtout durant la nuit où seuls les feuillages de la forêt avoisinante avait le don de les déranger. Sans se détacher de son observation, il s'accroupit, la main tendue, dans l'espoir de récupérer le seul être vivant dont il tolérait la présence. Pour lequel il se sentait capable de fournir de bons sentiments. Il n'aurait pas toléré qu'elle le blesse futilement, préférant de loin se faire percer les os que de le voir être malmené. Comme ça avait été prouvé lorsqu'une bande de benêts avaient souhaité s'en prendre à lui. On le disait sans morale. Il se pensait au moins intègre. Et ne supportait certainement pas qu'on lève la main sur son chien. D'une agile caresse lorsque la bête lui fut revenue, il le flatta tout en plissant ses yeux rivées sur l'importune.

- Quelles informations ?

D'un froncement de sourcils incertain, il se redressa alors que ses bras venaient se croiser sur son torse. Peut-être était-ce un tort, mais croire que des informations tombaient du ciel suite à un acte de bonté délibéré relevait plus du conte de fées. Or, l'actuelle réalité n'avait rien de féerique. C'était moche, c'était compliqué et les assassins ne se rangeaient pas en un claquement de doigts. Ce fut avec mesure qu'il s'approcha, d'un pas puis d'un second, démontrant la curiosité qui l'avait envahie sans pour autant qu'il ne se décide à délaisser prudence et méfiance.

- On se battra si ta venue ne m'apporte rien de bénéfique. Qu'est-ce que tu veux réellement ? Qu'est-ce que j'y gagne ?

Le Punisher ne faisait pas le «boulot» pour y avoir quelque chose au change. Il nettoyait les rues qu'il jugeait dégueulasses, trouait le crâne de la crasse qui rendaient le quartier toujours un peu plus corrompu. Cette fille n'était pas Red, il n'allait pas la suivre aveuglément sous prétexte de bonnes actions qui n'en étaient guère.

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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyDim 7 Aoû - 16:00

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« Merci, grand Punisher, de m’épargner » ironisa t-elle, les mains jointes sur sa poitrine. Elektra aurait probablement dû se montrer plus sérieuse dans cette rencontre, plus humble aussi puisqu’elle venait implicitement lui demander son aide. Toutefois son inénarrable gravité était un stimulant remarquablement efficace à sa dérision. Il ne souriait pas et elle souriait trop. Il était droit, massif, comme un roc, elle était lascive et fine comme une liane. Leurs différences lui semblaient exacerbées par leur proximité. Lui arrivait-il de sourire ? Prenait-elle parfois quelque chose au sérieux ? Elle prenait cette rencontre au sérieux, il lui avait fallu du temps avant d’accepter le fait qu’elle ne pouvait pas lutter seule. Ravaler sa fierté avait été compliqué. Pour n’importe quel autre type, elle se serait contenté de porter une robe rouge, de faire des yeux de biches, de mentir et de manipuler parce qu’elle n’avait jamais su rien demander autrement. Mais c’était Frank Castle, il n’avait pas cette faiblesse là.

Cependant, malgré son exaspérante attitude soigneusement travaillée elle avait gagné son attention et le droit de ne plus avoir un canon braqué sur elle, ce qui était en soi une victoire. Le chien était retourné aux pieds de son maître, le regard dévot, sentinelle velue réclamant sa récompense pour s’être montré brave. Elektra s’en était déjà désintéressée, elle observait Frank, son regard méfiant et ses bras croisés qui révélaient son imposante musculature. Fugacement, son esprit fut traversé par l’idée évidente et malvenue qu’il était un bel homme, attirant. Son genre d’homme. Torturé, dangereux. Dommage qu’il y ait autour de lui tous ces fantômes. Qu’il traine sa croix comme un martyr, peut être que c’était ça aussi son genre d’homme. Un sourire en coin aux lèvres elle releva le regard vers lui, pas vraiment embarrassé de l’avoir reluqué. « Des noms, des adresses, des planques. » énuméra-t-elle doucereusement. « Des types qui se croient au-dessus de tout soupçon qui financent les pires organisations criminelles, je peux te les donner» la proposition était susurrée comme des mots tendres. «Des êtres qui n'ont aucun respect pour la vie, qui détruisent des vies et des familles pour un peu plus de cash ou simplement pour s'amuser»

Elektra a travaillé dans le monde entier, pour toutes sortes de commanditaires, elle connait les mafias, elle connait les tarés, les pervers, les sadiques, les meurtriers et les proxénètes. Ceux que La Main embauchait, ceux dont elle se servait, ceux qu’elle fournissait en échange de biens ou de services. La Main, c’était une multinationale du mal. Elle extirpa de la poche de son pantalon une feuille pliée en quatre, elle tint levé, coincée entre deux doigts. « Toutes les informations là-dessus sont bien entendu vérifiables avec un peu de travail» ajouta-t-elle, sachant pertinemment qu’il le ferait.

Précautionneusement, il avançait et elle ne bougea pas, elle était pratiquement certaine que faire un mouvement brusque lui ferait extirper une nouvelle arme. Elle attendait patiente, comme elle l’aurait fait pour apprivoiser un fauve. Si tant est que ce fut dans ses projets un jour. « Je veux du sang » répondit-elle avec plus d’honnêteté qu’auparavant. « J’ai coupé mes fils, brisé mes chaînes. Je ne suis plus la petite marionnette de La Main. » Une once de fierté dans son regard soudainement haineux. Elle voulait arracher les ongles, couper chacune de ses phalanges et  planter l’un de ses saïs droit  dans sa paume. « Je veux qu’ils paient et j’ai besoin de quelqu’un qui n’hésitera pas une seconde à buter ses salauds » finit-elle en tendant la liste négligemment, une seconde peut-être avant de vivement la redresser, la remettant hors de portée de Frank. « Mais s’il te plait battons-nous quand même, j’adore ton style. » s’amusa-t-elle, toute trace de rage envolé. Sous ses dehors calmes, elle bouillonnait de frustration et de colère, elle n’était pas venue ici de gaieté de cœur, si elle l’avait pu elle aurait fait tout le boulot elle-même. Mais elle était seule et traquée pour être ramené au bercail. Morte ou vive pour ce que ça importait pour des types à la tête d’une armée de zombie. Elle laissa paresseusement retomber son bras et la liste



 

 
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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyMar 30 Aoû - 15:54

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Elektra
&
Frank
Le feu lui monta aux joues, l'aurait peut-être fait rougir si sa peau tannée était capable de prendre une teinte autre que celle due au soleil. Elle l'irritait, en jouait, savait que peu importe ce qu'elle ferait ou dirait, il se contenterait d'écouter. En échange d'informations. C'était risible comme situation, incapable de la tuer parce qu'elle représentait ne serait-ce qu'une once de valeur malgré l’abrupt rappel que cette fille n'était qu'un pantin. Frank était vif. Ce qu'il commettait, en se pavanant dans les rues d'Hell's Kitchen alors que les veinures écarlate zébraient le béton, ce n'était que la conséquence d'une volonté propre. Animée certes par le désir de vengeance, la quête d'un Évangile invisible lorsque seul le murmure des démons s’élevait après son passage. Sauf qu'en cet instant, Elektra ne cherchait pas seulement à lui délivrer des renseignements. La gamine souhaitait la destruction massive, le chaos à l'état pur et même avec tout l'entraînement dont elle était dotée, il lui fallait plus. Il lui fallait le Punisher qu'elle affublait de ce pseudonyme ridicule. La presse avait le don de glisser des identités aux gens qui ne le souhaitaient pas. Daredevil ? N'était effrayant que par la stupidité de la signification. Spider man ? Devait-on tomber dans le cliché de l'homme représentant un arachnide de par ses capacités ? Captain Marvel ? Qui n'avait rien de merveilleux. Il étouffa un râlement à l'entente de la chose, unique réaction qu'il eut quant à ce manque total de jugeote. Si elle souhaitait encore se faire bazarder, il ne voyait aucun inconvénient à se saisir de l'arme fraîchement abandonnée et de lui donner le repos éternel qu'elle semblait quémander.

Cette liste le fit pivoter, une légère inclination dans sa posture n'ajoutant rien à l'enclin nul de son langage corporel. L'offre n'est pas aussi intéressante qu'elle ne la vend, autant dire qu'un annuaire lui apporterait autant de satisfaction que d'entendre les noms qu'elle avait à lui donner. Les livrait-elle ? La chienne qui se libérait de ses oppresseurs en les faisant passer pour d'anonymes victimes, préférant que le sale boulot soit fait par l'ancien ennemi public. Il lui accordait au moins le bénéfice d'être maligne, cette petite distraction avait le mérite de le perdre dans les désirs qui la faisaient vibrer. Qu'attendait-elle de lui au juste ? Le faire perdre ? Ainsi attendait-il du concret, en ayant déjà assez des détours simplets qu'elle prenait pour en arriver au principal. À ce qui importait. Ce pour quoi cette rencontre s'entretenait si ce n'était l'affrontement des deux faces d'une même pièce. Il guettait le dénouement de sorte à ne pas lui balancer un vulgaire tu pourrais les buter toi-même. Parce que la vérité était là, aussi claire que l'eau découlant d'une source pure. C'était une tueuse et si son mignon répertoire la dérangeant tant, elle s'en occuperait tandis que si elle souhaitait véritablement lui offrir de la pourriture sur un plateau d'argent, elle devrait savoir qu'il était assez grand pour effectuer ses propres recherches de manière à cibler ce qui l'intéressait.

« Tu tues pour t'amuser. » Il releva, placidement, sans réellement savoir les raisons qui la poussaient à s'octroyer des festins d'entrailles. Hormis le fait d'être celle qu'on tenait en laisse et qu'on exhibait fièrement, les applaudissements factices approuvant la nouvelle arme du siècle. Mais les armes humaines, ça existait depuis la nuit des temps. Et il ne les craignait pas. Ce qui le poussa à s'aventurer un peu plus près, la scrutant sans relever cette façade qu'il exécrait tandis que ses doigts attrapaient l'objet symbolique. Une trêve le temps d'un arrangement. Et alors qu'il jetait un coup d’œil, pas pour un sous impressionné, à la feuille, il entendit enfin de fortes réjouissantes nouvelles. Son regard glissa instantanément sur la figure du diable, une lueur reconnaissable et usuelle brillant dans l'or sombre de ses prunelles. « Prouve-moi que tu n'es pas encore avec eux. » Son incitation, délire habituel, à se battre n'était pas suffisante. Ce n'était pas tangible, aussi forte était la note d'honnêteté qui perçait sa voix. « Qu'est-ce qui me dit qu'une fois qu'on sera là-bas, tu ne te retrancheras pas ? » Le mot faible flottait presque dans ses paroles malgré la non intention de la provoquer. Tout n'était que méfiance, sa main venant enserrer son fin poignet alors qu'il la forçait à se réveiller, à abandonner l'effronterie ne serait-ce qu'un moment durant lequel ses convictions seraient mises à nues. D'un secouement de la tête, il la relâcha aussi vite qu'il ne l'avait agrippée, osant même lui tourner le dos alors qu'un soupir passait la barrière de ses lèvres. Exaspération et incrédulité mêlées.


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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyMer 14 Sep - 19:21

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"Je tue parce que je suis bonne à ca." qu''à ca lui siffle l'écho pernicieux de son subconscient "comme toi." ajouta-t-elle pour donner bonne mesure. Elektra voyait l'impatience grandir chez Frank, elle s'en amusait. Elle se sabotait, ne pouvait avoir l'air sérieuse. Le sérieux c'était admettre la gravité de la situation, flirter avec la folie encore. Y sombrer peut être. Provoquer, agacer, garder l'illusion d'être au contrôle. Il se méfie, il a raison mais elle aussi s'impatiente. "si je te voulais mort tu le serais déjà." insolente. Elle n'a aucune intention de le trahir, elle veut mettre un coup de pied dans la fourmilière, les faire s'agiter, quitter le nid, elle veut qu’ils aient trop à s’occuper pour se concentrer sur elle, elle veut gagner du temps sur leur planning. Soudain il lui attrape le poignet. Electrochoc. Les lèvres retroussées, sa main libre déjà sur l'un de ses sais. Son regard est furieux, celui d'un fauve. Son corps tendu vers lui, quelques mèches devant son visage, prête à l'attaque. Il cherche des réponses peut-être. Il la relâche, elle laisse tomber le Sai qu'elle a extirpé de derrière son dos. Il s'échoue lourdement sur le sol, le fracas métallique rompt le silence "Tu veux comprendre." crache t-elle, son ego heurté d'avoir été attrapé, exaspérée par sa défiance. Le second Sai tombe au sol. Ses prunelles sombres fusillent sa nuque raide.

Froissement de tissu. Elektra a retiré le haut, pas plus pudique qu’un homme ne le serait. Exposée, Échevelée et furieuse, elle exhibe ses cicatrices. La plus importante, celle qu'a laissé Bullseye quand sa lame l'a transpercé de part en part. La cicatrice perfore le léger bombé de l'un de ses seins. "Tu doutes de ma rage contre eux ?" ses doigts effleurent contre son flanc strié d'une autre longue cicatrice, plus récente, encore douloureuse. Marque d'un sabre affûté. Sa marque encore. Quelques autres s'étalent, les stigmates d'une vie guerrière. Sur son ventre des marques plus travaillés celles d’un magicien. Un sort de protection qui s’estompe à mesure d’une cicatrisation déjà entamée. Elle attrape sa main et la guide contre son dos, elle ne le laisse pas s’échapper, plantera ses ongles dans sa paume pour qu’il ne s’enfuie pas. Il y a dans son dos la balafre jumelle à celle qui perfore son sein. Dans son regard aucune trace de malice, mais une solennité vacillante. Elektra desserre sa prise puis d’un ton qui ne lui ai pas habituel, bas et doux, pour ne pas se heurter face à une vérité à laquelle elle évite de songer, elle dit : "Je n’ai pas survécu à cette blessure" C’est la première fois qu’elle énonce à voix haute son statut monstrueux.  "Ils m’ont transformé en la fiancée de Frankenstein" Son ironie est teintée d’une certaine amertume. La fiancée de la bête en réalité, qui lui est bien moins sympathique que la créature inventée par Shelley, elle continue sur sa métaphore, sans doute cryptique pour lui mais elle n’a plus de courage pour les explications. Elle n’avait pas prévu de devoir justifier son envie de massacre à Frank Castle  "Et la créature est vraiment laide" La tête penchée sur le côté, elle baisse le regard, un sourire un peu las, elle est fatiguée de jouer, ça n’arrive pas souvent. Elle baisse la garde.

L’instant est teinté d’une certaine étrangeté, il y a sa main dans son dos qui irradie une chaleur agréable, il y a son regard qu’elle sent. Une main sur son bras, il y a ses cheveux qui tombent en désordre sur ses épaules, ses yeux noirs perçants qui sondent les siens. Il y a son corps qui l’attire et ses lèvres qu’elle observe peut être une seconde de trop. Sa barbe de trois jours qu’elle a envie de sentir sous ses doigts, tout contre elle. Elle cligne, le dévisage, se fige, l’éloigne et avec lui un désir malvenu.  "Donc… tu vas m’aider ou il faut que j’enlève le bas aussi ?" Elektra se recule, artificiellement joueuse, certainement boudeuse. De quel droit se permet-il de lui faire de lui faire perdre pied. Un instant elle s’est sentie vulnérable, puis un peu trop consciente de sa semi nudité. Elle n’a pas de temps pour ça et il y a toujours au-dessus de sa tête une obscène prophétie mais aucune trace du démon. A dire vrai, elle est même étrangement tranquille, son regard balaie alors les coins de la pièce, tendue, comme dans l’attente d’une punition, au bout de son bras pend toujours son haut qu’elle enfile, mais rien : pas d’ombres changeantes, pas d’insectes rampants, pas d’illusions horrifiantes. Pas de Bête, Castle semble toujours être Castle et cette quasi-certitude  lui procure un apaisement presque palpable. Pas de Bête. Elle respire. Pas de coupable non plus.


 

 
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Frank Castle

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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptyVen 21 Oct - 19:19

Hell is empty and all the devils are here.

Elektra
&
Frank
Sa mâchoire se contracta. Pour se rappeler d'être patient. Pour ne pas répondre à ses continuelles piques qui, dans le fond, ne l'atteignaient pas. Il avait l'incommensurable impression de perdre son temps, envolées étaient les minutes qu'il passait à se confronter à du vent pour ne se heurter qu'à du venin et à de la moquerie. Elle se prenait pour la plus solide mais si c'était le cas, elle n'aurait pas à ramper pour implorer l'aide de celui qui n'aurait pas hésité une seule seconde à l'achever. C'était le paradoxe d'une relation, le parfum sempiternel du trépas qui flottait même lorsqu'il était question de s'entraider. « Pas de ta rage. Mais de toi, de ce que tu veux vraiment. » Las, sans un regard derrière lui jusqu'à ce qu'il n'entende le bruit particulier du tissu qui glisse sans se préoccuper du fracas plus audible d'armes délaissées. Alors sans un mot, il contemplait la sacrificielle beauté. Un pas, puis un autre, après s'être retourné vers la démone en rage qui avait déversé tout le poison qu'elle contenait. De la franchise, c'était ça qu'il recherchait. Et c'était ce qu'elle lui donnait, elle s'offrait, sans pudeur, sans mensonge dans lequel s'enfoncer. Croyait-elle réellement qu'il allait se débiner alors qu'il atteignait ce qu'il avait recherché durant le précédent affrontement où moult mots avaient été déversés sans réel impact ? Des jeux. Désormais terminés alors que du bout des doigts, il la frôlait. Sans dégoût et sans choc, son visage curieux s'en approchant tandis que sa main s'appuyait sur ce qui l'avait forgée, comme s'il cherchait à s'en imprégner. Des histoires, des raisons, ce qui l'avait poussée à venir le voir sans qu'elle n'ait besoin de lui en raconter plus maintenant qu'elle lui avait montré. 

Façonnée par les horreurs de la vie pour en devenir une à son tour, les quelques cauchemars qui sévissaient durant la nuit, les ombres que l'on fuyait en courant, le feu aux poumons, les larmes aux coins des yeux. Des monstres confectionnés. « Tu ne devrais pas dire ça de toi-même. » Parce qu'elle demeurait humaine. Tristement, inévitablement humaine. La peau balafrée pour le prouver, la rancune, la hargne, trop présentes pour qu'elle puisse le nier. Pas une créature, une jeune femme un peu blessée et surtout, très lésée. Dans le fond elle ne le trompait pas, elle ne le pourrait peut-être jamais et ce n'était même pas à cause des similitudes qu'ils partageaient. Elle était juste trop prévisible dans ce petit cirque d'imprévisibilité. Elle se pensait puissante mais n'en avait pas la force. Pas la foi.  Dans une autre vie, il aurait ris au nez de cette situation et de la l'absurdité qu'elle avait. Sauf qu'il était solennel, trop loyal dans le silence qu'il imposait alors que sans gêne, elle ne se privait pas de parler. « Ils sont laids. Et je ne dirais pas que je suis désolé pour toi. » Elle ne voulait pas l'entendre, les mots étaient sans importance. Il n'en ressentait pas le besoin, ni l'envie puisque la pitié était la dernière chose à laquelle il s'abaisserait en sa présence. Pensait-elle être la seule à qui le destin avait joué des tours ? Etre le seul monstre de cette pièce, si elle désignait ainsi les pauvres âmes meurtries qui n'avaient su toucher l'éternel ? Elle était la fiancée mais il était également la créature dont elle parlait. Un être réanimé, ramené à la vie pour des desseins qu'il n'aurait préféré ne jamais connaître. Il n'en conservait aucune cicatrice visible, la plaie béante dont souffrait son être était suffisante pour être un rappel constant du paria qu'il était. La main, les Anges. Au final, que des connards.

Sans être guidé, il continuait de s'égarer entre les cicatrices. La chaleur de son corps se mêlant à celle de la coquine alors qu'il brisait les codes de l'intimidé. Mot à la détonation bafouée lorsque l'on s'appelait Natchios ou Castle, ayant trop vécu pour être gêné lorsque son souffle caressait, d'un même rythme régulier que ses doigts sur sa peau, le creux de sa nuque. Il aurait envie de s'y perdre un peu plus, la dangereuse soif d'en apprendre davantage sur ce qu'elle lui cachait, sur la texture de ses cheveux qu'il se retenait de replacer correctement pour observer ses traits fatiguées qu'elle dissimulait autant de par cette cascade brune, autant de par ce sourire agaçant. Le moment est brisé et, revenu à lui bien que son corps ne l'ait jamais trahi, Frank se baissa afin de récupérer les sais, en espérant ne plus avoir à faire face à sa nudité lorsqu'il se serait redressé. Un mouvement brusque aux contrastes multiples, s'éloignant de cette attitude presque tendre qu'il avait eue en s'aventurant sur sa chair blessée. Il s'en détournait et rejetait une quelconque tendresse, morbide qui plus était dans un contexte comme le leur. La splendeur du sanglant. « Une fois. » Il glissa les lames dans sa tenue, son regard s'attardant sur sa silhouette fragile. « Si on se loupe, je m'en chargerais seul et tu y passeras avec eux. » Il indiquait un point accusateur en sa direction, se posant presque sur sa clavicule dans une note de mise en garde. Elle restait trop dangereuse pour la société, pour lui.


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MessageSujet: Re: Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra   Hell is empty and all the devils are here.| Frank&Elektra EmptySam 22 Oct - 11:25

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Droite et décente elle l’observe. Il est plus grand mais elle le toise, elle ne bouge pas quand il replace ses armes, elle se contente de le regarder. Pas une seconde, elle imagine qu’il va s’en servir contre elle. Il ne le fera pas. Il ne réalise pas. Il peut pas réaliser. Ca fait des mois qu’elle n’a pas eu la paix. Pas de démon, elle a envie de rire, elle ne le fait pas parce que ses rires sonnent faux depuis toujours, ou depuis assez longtemps pour qu’elle ait oublié. « Ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir. » dit-elle doucement, toujours un peu troublée par le calme. Même dans le Sanctum il était parvenu à se frayer un passage jusqu’à elle. Pas ici. Dans cette cabane paumée, arrêté par elle n’était pas trop certaine de comprendre quoi. Elle avait envie de poser des questions, elle ne le fit pas, les questions en soulèveraient d’autres et elle avait déjà trop parlé. Un peu ridicule, un peu désespérée. Lui n’avait pas rit, pas esquissé un sourire, ne lui avait même pas opposé un scepticisme raisonnable, il avait accepté sa version. Une note pas tout à fait amicale dans la voix, mais aucune moquerie. Elle-même ne s’en serait pas privée. Elle-même ne se prenait pas au sérieux, elle ne pouvait attendre des autres qu’ils le fassent. Sa paume chaude contre son dos. Tentation. Envie inopportune de savoir si le stoïcisme de son expression peut être altéré. Envie de toucher, de sentir, de goûter, de l’attraper pour l’amener avec elle au niveau purement primal que son deuil meurtrier accapare. Et puis, l’angoisse. Et puis l’effarant soulagement du rien.

Elle frappe son bras, coup léger sur un monolithe, d’une complicité aberrante : « T’as aucune chance tout seul. T’es pas si fort. » Il n’y a pas d’accusation, simplement une certitude. Un soupire désabusée passe ses lèvres, elle observe les abysses de son regard. Y’a un truc chez ce type, un truc qui fait qu’elle est venue le trouver, un truc qui fait qu’elle n’est pas déjà partie. Il y a ce calme déjà, un peu plus et elle pourrait imaginer qu’elle est saine d’esprit. Elle se recule, s’échappe un peu, elle a trop conscience de lui. Une tension qu’elle connait, elle se blâme. Elle sait et elle préfère l’ignorer. Au moins essayer. Les bras ballants elle fait quelques pas. « On descendra dans le sud. C’est un lieu isolé. Terrain privé, bien surveillé. Prends toutes les armes et toutes les munitions que tu peux prendre. Ils gardent une arme très puissante, un nouveau genre, le genre qui va faire un carnage dans les champs de batailles, dans les rues. Ça dépendra de l’acheteur. » Peu importe qui ce sera, ça ne sera pas positif. Ce genre d’arme ça sert la destruction, l’annihilation. Elektra ne veut pas ça contre elle, elle le veut pour elle peut-être, pour se défendre possiblement. La seconde raison, plus enfouie, elle n’en parlera pas, parce qu’elle n’a pas de certitude, parce que ça ne regarde qu’elle. «J’ai énervé un paquet de gens, tu sais. C'est un talent que je cultive chaque jour. La Main est plutôt agacée par mon attitude. » ironise t-elle «Les sous-estime pas. Jamais. Ils ont des tueurs bien pires que toi ou moi. » Son expression s’assombrit, elle croise les bras, se protège inconsciemment. Elle a peur de retomber sur Bullseye, il éveille le pire chez elle. Elle n’a pas peur de l’affronter, elle a peur de ce qu’il représente : une possibilité. Celle de devenir lui. Elle a peur qu’ils lui remettent une laisse ; avec un collier étrangleur cette fois.

De sa poche arrière elle extirpe une clé USB. Il n’y a pas l’air d’avoir d’ordinateur ici, mais il trouvera bien le moyen de regarder ce qu’il y a là-dessus. « Ça te montrera les effets de l’arme en question » Elle l’abandonne sur un empilement de caisses, elle a déposé toutes ses armes, toutes ses offrandes au guerrier. Il était temps de partir. Elle n’en avait pas envie, sitôt qu’elle se serait éloigner elle sentirait à nouveau le démon gratter à la porte de son esprit. « Une dernière chose. » elle hésite un peu, c’est si peu habituel chez elle. « Si jamais, ils m’attrapent. Tue moi, leur laisse même pas mon cadavre. » C’est sa demande la plus personnelle, il y a en elle une forme d’urgence, ça semble plus important que le reste, que l’arme, que sa vengeance, plus important que de maintenir les apparences. Si elle a trop d’orgueil pour lui demander de rester, pour se cacher ici, savoir que La Main ne récupérera rien est trop important. Elle ne veut pas à nouveau se réveiller couverte de sang, l’esprit dans du coton, prête à obéir. Il y a pire que la mort. Son insouciante légèreté a disparu, elle n’a pas fait attention, Frank Castle a fissuré sa carapace. Peut-être que c’est son imperméabilité à ses jeux, lui ne joue pas. Probablement que c’est dû au calme de son esprit, une tranquillité délicieuse qui appelle reconnaissance qu’elle rejetterait à grand renfort d’agressivité, si seulement elle en avait conscience. Reconnaître ça, serait piller son ego, elle reste un peu plus parce qu’elle veut s’assurer qu’il va suivre, qu’il comprenne les enjeux c’est ce qu’elle se répète. Elle a toujours su parfaitement se mentir, elle aurait pu juste déposer la liste et la clé sans même qu’ils n’aient à se croiser. Fixer un rendez-vous. S’arranger pour qu’il trouve les informations, Elektra était excellente manipulatrice. En vérité, elle voulait être là. Il était là quand elle est morte et avait vraiment adoré le combattre. Elle s’était sentie vivante, parfum de violence, de liberté, elle l’avait choisi à ce moment-là, elle ne savait juste pas encore pour quoi.


 

 
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