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 [DEFI] I've never been so fluffy before | ft. Frank

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MessageSujet: [DEFI] I've never been so fluffy before | ft. Frank   [DEFI] I've never been so fluffy before | ft. Frank EmptySam 23 Juil - 17:48

I've never been so fluffy before
Frank & Foggy
Aujourd’hui, c’est probablement la dernière fois que je mange des nouilles.

Incrédule, je regarde mes mains devenues pattes. Cédant à la panique, je cherche à tâter mon visage, finissant par caresser frénétiquement mon museau. Je me fige d’effrois. La pièce autour de moi que je connais si bien semble avoir pris des proportions incroyables. Ou alors, est-ce moi qui ai rapetissé ? Un couinement m’échappe. Je me redresse sur mes pattes arrières, essayant de m’extraire de la masse de vêtements que je portais jusqu’il y a peu. Je trébuche à plusieurs reprises, doucement, l’angoisse laisse place à la frustration. Cette dernière s’installe et c’est avec un soulagement sans nom que j’arrive à m’arracher à la pile de vêtements. Un nouveau couinement m’échappe et je cherche à atteindre un miroir. Mes yeux fouilles la pièce, essayant de m’accrocher à un semblant de calme. La porte de la salle de bain n’est pas fermée et j’y vois là une aubaine. Mes nouvelles griffes grattent le parquet alors que je me mets en route, à quatre pattes. Il ne me faut pas plus de quelques pas avant de m’emmêler les pinceaux et de trébucher piteusement contre le sol. Je me relève, décidant de faire la suite de la marche sur mes pattes arrière, mes pattes avant pendant devant mon torse qui n’avait jamais été aussi poilu jusqu’alors. Enfin devant la porte, je lève la tête. Je suis pris d’un vertige alors que je vois la hauteur de cette dernière. Comment fais-je pour ne pas être intimidé par cette énormité au quotidien ? Mes petites pattes griffues attrapent le bord de la dite porte et je la tire doucement vers moi. Elle me semble beaucoup plus lourde que d’habitude. Une fois l’espace assez grand, je me faufile à l’intérieur. Un couinement de surprise m’échappe alors que mes nouveaux coussinets rentrent en contact avec le carrelage froid de la salle d’eau. La sensation est vraiment désagréable. Mon regard se pose enfin sur le miroir et je me sens désespérer un peu plus alors que je me demande comment diable je vais bien pouvoir arriver là-haut. Je tente un premier bond. Mes pattes avant s’accrochent à une serviette suspendue au meuble juste à côté de l’évier, mes pattes arrière pédalent dans le vide. Je couine à nouveau lorsque je sens la serviette glisser doucement sous mon poids. Je me retrouve à nouveau le cul par terre, le tissu blanc recouvrant la totalité de mon corps. Nouveau coup de panique, je recule jusqu’à en être sortit. Sauf que la serviette semble vouloir me poursuivre. Je me retrouve les fesses contre la porte et toujours aveugle sous le tissu. Mes pattes avant se mettent en mouvement et je le chasse enfin, filant au pas de course jusqu’au salon. Là, je peux enfin voir mon reflet, sur ma télévision éteinte. Il me faut un moment pour réaliser que le raton laveur au milieu des meubles, c’est moi. Je file vers la pile de vêtements, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Comment ais-je pu être changé en animal ? Je couine sans le moindre arrêt alors que j’essaye d’atteindre la poche du pantalon au milieu de la pile. Lorsque je le trouve, ma voix se calme et il me faut quelques minutes supplémentaires pour sortir mon téléphone de la dite poche. L’appareil me parait immense et il me faut de longues minutes avant d’arriver à faire ce que je désire. Appeler Matt. Il doit savoir quoi faire lui. Il va pouvoir m’aider. L’appareil au sol, j’attends cinq sonneries avant que je n’entende la voix de mon meilleur ami s’échapper du téléphone. Je me mets alors à raconter dans un flot ininterrompu ce qu’il est en train de m’arriver… Sauf que ce ne sont pas des mots qui s’échappent de ma gorge mais les mêmes couinements minuscules que tout à l’heure. Mes pattes avant s’agitent dans l’air sous la frustration et je raccroche au nez de Matt. Si c’est comme ça, je vais aller directement chez lui.

Ouvrir la porte d’entrée ne fut pas des plus facile, sortir de l’immeuble non plus. Mais après une bonne demi-heure de persévérance, je me promène enfin dans la rue, mon téléphone portable entre les pattes, marchant tel un humain. Je longe les murs, j’essaye de me faire discret. Je ne suis pas à l’aise dans ce corps, je ne comprends pas. Alors que je marche en direction de l’appartement de Matt, j’essaye de comprendre, d’analyser le pourquoi du comment. Je me repasse ma journée en tête. C’était une journée tout ce qu’il y a de plus normal jusqu’à présent. Jusqu’à ce que j’aille me chercher des nouilles à emporter. Une heure que j’ai attendu mon plat. J’ai été peu aimable avec la vieille qui m’avait apporté le repas payé une heure plus tôt. Elle m’avait dit que je le regretterais. Je secoue rapidement ma tête. Ca ne peut pas être ça. Ce monde est plein de choses folles mais je n’ai jamais entendu l’histoire de personne se faisant changer en animal. Mon téléphone sonne plusieurs fois dans ma marche. Matt qui essaye de me rappeler. Je ne décroche pas, refusant les appels alors que les regards curieux des passants se posent sur moi, à ma plus grande gêne. Je ne suis pas sûr qu’attirer l’attention sur moi soit une bonne idée, je ne suis pas sûr qu’être sorti avec mon téléphone soit une bonne idée. Et alors que je relève la tête, après le troisième coup de fil de mon ami, je me rends compte que je me suis perdu. Un couinement désespéré s’échappe de mes lèvres et, piteusement, je reprends ma marche. Le téléphone toujours entre les pattes, le museau en l’air, je cherche à identifier un coin de la ville connu. Mais à cet échelle, c’est peine perdue. C’est comme voir le monde à travers une loupe. Tous mes repaires on disparut. Je ne sais pas combien de temps je marche avant d’abandonner. Je m’assis par terre et je pose mon téléphone entre mes pattes écartées. Mes pattes avant toujours posées dessus, je regarde les passants suivre le cours de leurs vies sans me porter attention. La sonnerie familière de l’appareil me fait violemment sursauter et alors que les regards se retournent vers moi, j’appuie sur les boutons de l’écran, essayant de couper court à un énième appel de Matt.

Aujourd’hui, c’était probablement la dernière fois que je mangeais des nouilles. Je déteste les nouilles.


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