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 (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad

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MessageSujet: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyVen 22 Juil - 20:00


Dream Team 


Les yeux de Clea se relèvent du livre qu’elle tient entre les mains, elle jette un bref coup d’oeil à l’heure.  Ses sourcils se froncent, comment est-il possible que le temps puisse passer aussi vite ? Cela doit faire à peine quinze minutes qu’elle s’est installée dans le fauteuil du salon avec son bouquin… Enfin, c’est l’impression que ça lui donne car ça fait plutôt quatre heures qu’elle lit sans même relever le nez des pages, absolument imperturbable. Pas même Gatsby n’est parvenu à sortir sa maîtresse de sa lecture et à cause de cela, Clea n’est pas vraiment en avance. De toute façon, c’est la faute de Stephen. C’est lui qui a fourré entre les mains le premier tome d’Harry Potter, pour pouvoir la mettre d’actualité sur la culture et comme Clea a réellement du mal à se tirer des bouquins, il faut parfois lui retirer l’ouvrage des mains pour l’en sortir. La sorcière glisse son marque-page puis referme le livre, le laissant posé sur le fauteuil. Elle reprendra plus tard dans la nuit, lorsqu’elle sera réveillée. En chemin, elle croise Wong qui lui lance un « toujours pas prête ? » Auquel elle répond par un petit sourire amusé. Il ne lui faudra pas si longtemps que ça pour se préparer, Clea n’est pas si longue que ça. Puis la blonde ne le répétera jamais assez, c’est uniquement à cause de son mari. Voilà. L’animal a suivi la sorcière à l’étage, il s’assied à côté du lit, la regarde alors qu’elle sort plusieurs robes à toute vitesse. Elle a précisément cinq minutes. Qu’elle va sûrement perdre le temps de prendre une décision. Dieu que cela fait longtemps qu’elle ne s’est pas retrouvée devant un tel dilemme, celui de ne pas savoir quoi mettre. Sa main va agripper une des robes lorsque la voix de Wong retentit dans son dos.

« Non. »

Elle relève la tête, se tourne vers lui avec une moue perplexe et dirige sa main sur une autre. Mais encore une fois, sa voix ponctue le choix de la sorcière par une négation. Elle soupire. Cela se reproduit trois fois avant qu’il ne finisse par en attraper une noire dans la penderie pour la tendre à Clea qui la regarde longuement.

« Le décolleté devrait plaire à Stephen. » Dit-il tout en repartant.

La réflexion fait rire Clea qui du coup, considère un peu plus la robe. Wong est toujours de bons conseils alors autant qu’elle lui écoute et, par la même occasion, fasse plaisir à son époux. Qui, il est certain, approuvera le-dit décolleté. Le vêtement est rapidement enfilé -encore avec l’aide de Wong qui remonte gracieusement la fermeture-, il ne reste qu’une minute à Clea pour s’occuper de ses cheveux. D’accord. Autant tricher, utiliser la magie qui fera en quelques secondes ce qui prendrait bien plus de temps à la blonde. Depuis le hall, la voix de son époux retentit : cela tombe bien, Clea est justement prête. Le chien est passé devant, dévalant les escaliers avec fracas tandis que la sorcière récupère ses escarpins avant de rejoindre son époux en bas des marches. Elle le gratifie d’un grand sourire, ajuste le col de sa chemise puis dépose un baiser sur ses lèvres.

« Et je ne suis même pas en retard ! »


(…)

Clea se retrouve devant un tableau qui la laisse… Bien songeuse. L’Art a toujours inspiré des sentiments contradictoires à la blonde, comme beaucoup de personnes finalement. Mais l’art contemporain ? Elle n’y comprend rien. Sa tête est penchée sur le côté, ses yeux sont légèrement plissés tandis qu’ils fixent avec intensité la toile blanche couverte de traits parallèles roses et bleus. D’après la description, l’artiste a voulu exprimer la contradiction du monde dans laquelle tous vivent. Mais Clea a beau le tourner dans tous les sens, elle ne voit pas trop la contradiction dans ces deux lignes ridicules. Elle se tourne un peu vers Stephen, son éternelle moue perplexe sur le visage et elle secoue doucement la tête.

« Je ne comprends pas. Ce sont de simples traits. En quoi cela en fait-il une oeuvre ? Même un enfant de six ans pourrait faire mieux. »

La sorcière vérifie rapidement les informations, juste au cas ou ce serait effectivement le dessin d’un gosse. Mais non. Absolument pas. Très loin de là. Et la toile est estimée à… Oh beaucoup trop de chiffres.

« Honnêtement, Stephen. Vos peintres faisaient des peintures bien plus impressionnantes dans le passé que maintenant. Je n’y comprends rien, je crois que je préfèrerais encore finir mon livre. »

On lui pardonne, Harry Potter est tout de même largement plus intéressant que ces toiles étranges.


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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyDim 24 Juil - 20:50


   
❝Défi Contextuel #5
It's Bambi's fault❞
   Cléa & Stephen & Anna Marie & Jean-Akira & Karen & Remy
— Elle arrive bientôt.

Stephen remonte les manches de son costume. Cela fait un moment qu'il n'a plus mis de costumes aussi élégant… Depuis quelques mois en fait, lui qui en mettait tous les jours auparavant. Depuis qu'il avait aidé Elektra à vrai dire, et il fallait voir l'état dans lequel il avait retrouvé son costume après ça. Mais ce n'était pas la même chose cette fois, du moins il espérait qu'il n'aurait pas encore à exorciser quelqu'un. Mais même s'il se retrouvait à le devoir, il n'était plus seul. Il se retrouvait désormais avec sa meilleure assistante, avec sa meilleure collègue. Sa femme était là, elle saurait l'aider, y prendrait peut-être même plaisir. Étrangement, même un exorcisme semblait plus agréable tant qu'il y avait Cléa avec lui.

Ses yeux s'emplirent de joie lorsqu'il la vit là, radieuse dans cette élégante robe noire qu'il lui avait acheté il y a déjà quelques temps, lorsqu'il avait fallu lui refaire se garde robe avec son départ. Il la gâtait toujours, il voulait la voir porter ce qu'il y avait de mieux, ce qu'il y avait de plus beau. Elle était belle, mais il voulait la sublimer par mille et uns cadeaux, parfois chers. Il s'en foutait, il avait une bonne réserve.

— Et je ne suis même pas en retard ! 
— Et tu es sublime… Un vrai joyau. Mais il manque… comme quelque chose.

Stephen s'approche doucement de sa femme. Il tient un collier dans sa main, un petit bijou qu'il avait acheté pour l'occasion. Il fallait savoir se mettre en valeur là où ils allaient. Des personnes banales y allaient, bien sûr. Mais Stephen aimait donner à Cléa une belle vie, celle qu'il aurait aimé lui donner s'il était toujours un chirurgien de grand renom. Il glisse ses mains sur le coup gracile et le caresse du pouce avant de lui attacher le bijou. Ses mains tremblantes se battent avec le fermoir et c'est uniquement grâce à la magie qu'il parvient à lui mettre. Puis il lui attrape doucement les hanches pour l'amener contre lui, yeux dans les yeux. Ses lèvres cherchent les siennes, déposent un baiser léger.

— Tu es absolument parfaite.

(…)

« Je ne comprends pas. Ce sont de simples traits. En quoi cela en fait-il une oeuvre ? Même un enfant de six ans pourrait faire mieux. »

Stephen ne peut retenir un petit rire face à la réaction de sa femme. L'art moderne était quelque chose de difficile à comprendre pour les personnes de cette dimension, alors pour quelqu'un qui n'en venait pas ? Il ne pouvait que deviner la confusion dans l'esprit de sa femme. Ses remarques, finalement si naïves face à ce monde qu'elle ne connaissait pas tant que cela l'amusaient. Ce n'était pas de la moquerie, bien au contraire. Il trouvait adorable sa façon de voir les choses.

« Allons Cléa, c'est très beau. La contradiction est dans les couleurs, dans les formes. Les couleurs s'opposent sur le cercle chromatique, elles sont dans un conflit éternel comme l'est notre monde, pourtant elles sont en lignes, elles respectent l'ordre et l'harmonie. Le monde veut mettre de l'ordre au chaos, comme si on le pouvais et... » (Il rit de plus belle et secoue la tête.) « Je plaisante, tu as totalement raison, c'est n'importe quoi. Je ne comprends pas ce qu'il y a d'aussi attirant dans ce truc. »

Il lui prit doucement la main qu'il caressa du pouce, adressant un franc sourire à sa femme. Il sent qu'elle n'aime pas ce qu'ils regardent, mais ce n'est pas pour ça qu'il l'a amenée ici de toute façon.

« Honnêtement, Stephen. Vos peintres faisaient des peintures bien plus impressionnantes dans le passé que maintenant. Je n’y comprends rien, je crois que je préfèrerais encore finir mon livre.  »
« Je sais que ces tableaux ne sont pas du plus grand intérêt pour toi, mais ce n'est pas pour les regarder que je t'ai emmenée ici. Ce que je veux c'est passé un moment avec toi. Comme au bond vieux temps. »

Et à nouveau, ses mains glissent vers les hanches de son épouse. Leurs corps se rapprochent, il l'amène vers lui, contre lui. Il sent la chaleur naturelle de son corps contre le sien. Leurs nez de touchent leurs qu'il l'embrasse, tout doucement. Ça lui avait tant manquer, l'embrasser comme ça, sans raison. Pas parce qu'elle vient de revenir, pas parce qu'elle allait partir. Parce qu'elle était là et qu'il le pouvait.

« Si tu n'aimes vraiment pas, on peut partir. Je connais un très bon café pas loin, on pourrait s'arrêter y boire quelque chose avant de rentrer. Wong ne nous attend pas avant un moment de toute façon. »

   
© Pando
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyDim 24 Juil - 21:09



Dream Team


Rogue déteste les soirées chics et elle s’en veut encore d’avoir accepté l’invitation. A mesure qu’elle se prépare elle passe en revue les excuses qui justifieraient son absence de façon légitime. Elle déteste les soirées chics parce qu’il faut porter des vêtements chics et dans son cas, ça signifie une robe, une jupe ou un quelconque vêtement qu’elle évite en général. Elle déteste les soirées chics parce qu’il faut se coiffer, parce qu’il faut paraître et arrêter d’être. Rogue pousse un soupir, abandonne la brosse sur sa couette et attrape les fins gants du même vert sombre que sa longue jupe taille haute que frôle le tissu fluide de son haut court blanc aux longues manches. L’invitation glissée à la va vite dans la pochette de soirée, elle cherche encore le long du chemin la raison pour laquelle elle n’a pas dit non, elle cherche surtout une raison pour encore refuser.

Elle n’en a pas trouvé. Un verre de champagne à la main, elle observe, oscillant entre la consternation et l’hilarité, un artiste expliquer avec une pédanterie incroyable la symbolique du néant face à une mosaïque d’éclats de miroirs.  Elle s’éloigne, la consternation ayant supplanté l’hilarité lorsqu’un homme offrit une somme indécente pour l’acquisition de cette œuvre, pour s’offrir surtout une défiscalisation. Elle s’éloigne, traverse la foule des costumes bien taillés et des décolletés échancrés. Ce n’est pas son milieu naturel, l’or et la haute couture ne lui hurle, mais elle y est indifférente. Le champagne est bon et … elle se fige un infime instant. C’est Strange, un personnage pour lequel elle éprouvait un certain respect, avant qu’il ne devienne la top recrue de la nouvelle milice gouvernementale. Elle le foudroie du regard sans même le réaliser, ses yeux brillent d’une colère contenue. Traitre, collabo. Rogue se détourne sèchement. Ce n’est pas le lieu.

Face à une œuvre qu’elle voit sans regarder, elle essaie de faire redescendre la tension. Une tension pas seulement due à la présence de l’éminence grise d’Ares sur place, mais surtout aux circonstances qui l’ont amené à être ici ce soir. Rogue se demande encore pourquoi elle a accepté que ce soit Rémy qui choisisse le lieu neutre de leur rendez-vous. Et à quel moment cela a pu sembler une idée raisonnable. La réponse est simple : à aucun. Mais ils doivent parler. Peut-être qu’elle le lui doit un peu et elle a probablement accepté avec un minimum de mauvaise volonté pour échapper précisément à cette remarque. Elle réalise soudain que ce qu’elle fait mine d’observer depuis quelques minutes déjà est une feuille A4 blanche collée sur une toile blanche, sur laquelle est inscrit sur en une police ridiculement petite Dream.. Elle lève les yeux  au ciel et fouille dans le ridiculement petit sac qu’il est de mise de porter à ce genre de soirée. Elle extirpe son téléphone compressé entre son portefeuille et ses clés pour regarder l’heure. Il est en retard. Pas que ça la surprenne, mais ça reste prodigieusement agaçant. Et si elle était tout à fait hypocrite envers elle-même, elle pourrait avancer que ce qualificatif est l’un de ceux qui convient le mieux au cajun.


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Jean-Akira Ivankov

Jean-Akira Ivankov
Touriste à NYC

Date d'inscription : 22/10/2015
Messages : 214
Multicomptes : Spidey
Dollars : 339
Avatar : George Clooney
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Nom de code : Le Héraut
Localisation : New-Yoooork -à prononcer en chantant-
Pouvoir : Puissance cosmique de l'espace alien -Vol, projection d'énergie, super-force entre autres-
Métier : Ex-Héraut de Galactus, actuel glandeur, agent secret
Race : Grre♣pr↕luuuc○ien
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This cosmic dance of bursting decadence and withheld permissions, twists all our arms collectively, but if sweetness can win, and it can, then I'll still be here tomorrow to high-five you yesterday, my friend. Peace.
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyLun 25 Juil - 23:43


Dream Team 


Depuis quelques temps, Jean-Akira s'intéressait à la culture terrienne. Partant du principe que, pour pouvoir les gouverner, il devait les connaître un minimum. Dans une seconde mesure, il voulait confirmer que la planète méritait bel est bien d'être envahie avant de s'y mettre. Ne souhaitant pas se retrouver maître d'une planète inintéressante, sur laquelle il se ferait monumentalement chier. L'intérêt principal de contrôler le monde étant justement de profiter des intérêts de ce dernier. Beaucoup de super-vilains mégalos, à travers l'espace, se sont rendus compte trop tard que le monde qu'ils visaient était incroyablement barbant. La plupart du temps, ils finissent alors par le détruire d'une façon ou d'une autre, avant d'écrire une autobiographie devenant un best-seller dans toute la galaxie. Cependant Ivankov serait bien incapable d'en écrire une, d'autobiographie. Alors il espère bien se trouver une planète sympa à habiter. La Terre est pour l'instant la candidate numéro un, tout cela expliquant donc la tendance soudaine de notre héros à s'intéresser au monde culturel.

Il commença par le cinéma, celui qui semblait être le plus accessible. Cependant, depuis sa rencontre avec The Exorcist, l'alien a légèrement ralenti sur les films, préférant rester sur de la culture un peu moins dangereuse. Une galerie lui semblait adaptée, en plus de proposer un environnement ouvert sans grands risques, notre protagoniste pourrait s'y socialiser un minimum. De l'art et de nouveaux amis, parfait comme niveau de culture. C'est donc en s'armant de son invitation, récupérée dans la boite au lettre de la voisine, apparemment une amatrice d'art, que Jean-Akira se dirigea vers le lieu. Oui, il aime ouvrir le courrier de ses voisins, encore une fois avec l'excuse de vouloir en apprendre plus sur les humains. Plus certainement à cause de la télé-réalité, ayant fait de lui un voyeur notoire. Ne laissez pas vos enfants ou adultes influençables regarder la télévision, c'est dangereux.

Nous retrouvons ainsi l'extraterrestre, bien sapé dans son costard avec nœud-papillon, déambulant aléatoirement dans la galerie. Jusqu'à tomber sur une toile. Particulièrement grande, prêt de trois mètres de haut, notre héros resta bloqué devant. Le regard concentré sur la peinture, ne montrant que quelques tâches d'encres sur un fond noir. Le Héraut termina bouche bée, admirant la puissance symbolique de la simplicité. Lui rappelant sa vie, son histoire, ses voyages, le chaos incessant de l'espace et, par extension, de l'existence humaine. Jean-Akira était minuscule face à l'oeuvre, comme face à l'univers, finalement indomptable, qu'il avait arpenté. La peinture le confrontait à sa personne, à ses propres buts. Le motivait dans sa quête de puissance, sa tentative folle de se démarquer dans le chaos, d'être unique et reconnu comme tel par le reste de l'univers.

- J'aime bien cet art, je le prends... Finit-il par articuler après quelques minutes d'observation. Notre protagoniste s'approcha de l'immense toile, agrippa de ses deux mains, et essaya de la décrocher du mur. Pendant les minutes suivantes un gardien tenta, tant bien que mal, de lui expliquer qu'on ne pouvait pas simplement "prendre" les œuvres, qu'une transaction entre les deux partis -l'acheteur et l'artiste- était nécessaire. Avec ces mots précis, que Ivankov était évidemment incapable de comprendre. Ça ne l'empêcha pas de faire semblant de piger, et donc d'essayer une deuxième fois de récupérer l'art lorsque l'employé le quitta.
- Il y a un prix monsieur, si vous voulez la toile il faut l'acheter ! L'acheter ! S'acharna l'employé, étonnement obstiné dans son boulot. Finalement l'entité cosmique s'avoua vaincue, acceptant de s'éloigner de la peinture, sous l’œil méfiant de son adversaire verbal. Déçu par la galerie, Jean-Akira ne s'attendait pas à ce que l'argent soit si important, même dans la culture, il continua de vaquer au hasard. Jusqu'à tomber, à sa grande surprise, sur un visage qu'il reconnaissait. Malheureusement un visage qu'il associait avec la terreur totale, l'horreur suprême, la crainte ultime. Celui de sa partenaire d'infortune, celle avec qui il avait partagé le pire moment de sa vie. Rogue.

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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyJeu 28 Juil - 3:04



   
   it's Bambi's fault.
    WeArePietro squad.

« T

he Pace Gallery vous invite au vernissage de sa nouvelle exposition ce soir à 20H. »


Un joli petit carton, simple d'apparence, mais les lettres légèrement dorées laissaient à penser que ce n'était pas un petit événement et que tout le gratin de New-York s'y trouverait. Ce même carton avait été laissé sur le bureau de Karen, message subliminal de son patron qui exigeait un article sur cette exposition, et sûrement quelques informations supplémentaires à soutirer aux représentants de la haute société new-yorkaise. Un soupire échappe à la jeune femme, ce genre d'évènement n'est pas réellement ce qu'elle préfère, bien au contraire, c'est quelque chose de beaucoup trop distingué pour elle. De plus elle n'est même pas sûre que sa garde robe abrite de quoi l'habiller pour ce vernissage, mais quand faut y aller, faut y aller. Au charbon ma petite. La pendule du bureau affiche dix-huit heure trente, il lui restait une heure trente pour trouver une tenue et se faire une beauté, ce qui semblait être mission impossible.

---------- ✏ ----------

Vingt-heure. Un pied après l'autre, Karen monte les quelques marches de la galerie, carton d'invitation en main, pochette dans l'autre. Par chance, une collègue de travail était venue à son secours, lui prêtant un un tailleur blanc, une tenue qui allait sûrement dénoter avec toutes les robes de grands couturiers portés par ces femmes soit-disant distinguées, beaucoup trop préoccupées par leur manucures que la faim dans le monde. Elle se sent à l'étroit dans ce tailleur, il est beaucoup trop décolleté à son goût, et le collier pendant jusqu'à sa poitrine ne faisait qu'attirer le regard, tout comme ses lèvres, peintes ce soir-là d'un rouge vif. Ses cheveux sont tirés en arrière, parfaitement lissés, une coiffure qui la rend sévère, dure, mais elle en aurait bien besoin pour s'imposer ce soir. Lentement, elle parcourt la galerie, se frayant un chemin par tout ce monde. Les tableaux sont tous aussi incompréhensibles les uns que les autres, mais voir autant de monde essayer de se donner un air distingué en faisant mine de s'y intéresser, ou bien de dépenser autant d'argent juste pour une tâche au milieu d'une toile immaculée, que même un bébé de trois ans aurait su faire, amuse Karen. Elle observe chaque personne présente, et reconnaît quelques hauts dignitaires de la ville. Elle se décide finalement à aborder un patron d'une grande entreprise de textile, avant que son regard ne soit happé par une silhouette familière. Aucun doute. Elle s'excuse auprès de l'homme, avant d'attraper une coupe de champagne au passage, et de se diriger vers cette silhouette. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres.

« Excusez-moi, Dr. ? » C'était bel et bien lui. Un visage familier parmi tout ce gratin. « Quelle surprise de se croiser de nouveau … dans des tenues plus appropriées cette fois-ci. » D'un signe de tête poli, elle salue la charmante femme à son bras avant de reporter son attention sur le docteur. « Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier pour ce que vous avez fait … »

WILDBIRD

 
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyVen 12 Aoû - 21:01


IT'S MY FAULT
Is it ?

Remy Lebeau était un incompris. D'aucuns le percevaient comme égoïste quand il n'était que pragmatique, le traitaient d'inconstant là où il ne s'agissait que d'habiles manœuvres, ou l'accusaient d'infidélité alors qu'il n'était en réalité que l'infortunée victime de la stigmatisation de son génome et des capacités qu'il lui octroyait bien malgré lui. Certains mutants naissaient avec une tête de grenouille, lui il était né beau gosse. Est-ce que c'était pour autant plus facile à vivre ? Détrompez-vous. Qu'y avait-il de plus dangereux au monde qu'une femme offensée ? A coup sûr une femme offensée et capable de soulever un camion avec autant d'aisance qu'un jouet. Pour autant, c'était le genre de danger que Remy affectionnait et qui faisait ce qu'il appelait le sel de la vie. Oh certes, parfois ce sel était appliqué en proportions déraisonnables à même la chair à vif mais, en amour comme au jeu, on ne pouvait pas toujours gagner. C'est pourquoi, à défaut d'avoir toujours une longueur d'avance, la vie avait également appris à Remy à tricher.

Pour cette raison, on ne pouvait pas dire que la vie du mutant était un long fleuve tranquille, et même quand il n'était pas lui-même l'instigateur d'une entropie infernale il y avait toujours quelqu'un pour finir par venir tuer le fun. En l'occurrence récemment, il s'agissait de Scott Summers. Non pas que sa qualité de tueur de fun soit une découverte mais, une fois de plus, il prouvait à quel point il avait un don pour s'enfoncer dans son rôle de leader présumé des X-Men. Celui-ci avait demandé à tous les X-Men de se pucer et pris le parti d'infliger le même traitement à tous les élèves. Autant vous dire que malgré toute l'affection et la loyauté - chose rare ! - qu'éprouvait Remy envers l'institut du chauve à roulettes, il n'était pas homme à sacrifier sa liberté. Déjà Logan était parti, et le cajun avait suivi quelques temps plus tard, sans vraiment prévenir ni laisser de petit mot d'au revoir. De toutes façons ce qu'il pensait de tout ça n'était un secret pour personne.

Le voilà donc, back in business, car il fallait bien de nouveau faire tourner les affaires pour vivre, et la vie devenait vraiment de plus en plus difficile en ces temps de crise. Bien sûr, Remy avait toujours plus ou moins un plan de secours ou quelques contacts à qui demander (bien malgré eux) un ou deux petits services et, parfois, on pouvait se demander s'il faisait tout ça par réelle nécessité ou simplement par ennui. Si blanchir de l'argent était une seconde nature pour lui, il était plusieurs des X-Men pour ne jamais croire son baratin sur sa pauvreté apparente et l'accuser d'être comme un écureuil obèse ou un Bernard Tapie en cavale : toujours un million ou deux planqué dans les meubles.

Mais aujourd'hui, tout était différent. The Pace Gallery. Lieu huppé des arts contemporains, modernes et abstraits, réunissait régulièrement des pontes débordant d'argent, des investisseurs friqués et d'autres riches avides de trouver une niche fiscale dans laquelle dissimuler leurs revenus. Tout ceci était outrageux, et c'était bien la raison pour laquelle Remy était de la partie. Il était prêt à parier que le coût de toutes les oeuvres réunies ici dépassait le PIB de certains pays pauvres. Mais autant faire d'une pierre deux coups. Pourquoi dépenser de l'argent pour voler quelque chose quand on pouvait vous en donner pour le faire ? Ainsi, comment cacher son plaisir lorsque le mutant avait appris que le responsable de l'exposition n'était autre qu'une responsable ? C'est avec un opportunisme non dissimulé que Remy s'était arrangé pour entrer « fortuitement » en contact avec celle-ci, Mrs Tyler, se faisant passer pour un artiste français avec tout le charme et l'exagération abusive que cela incluait, acceptant bien volontiers de devenir une fois de plus victime de son propre pouvoir afin de la charmer avec subtilité et tact. Il n'avait donc évidemment pas manqué de lui montrer quelques unes de ses « œuvres » : « Catharsis des névroses solitaires » ; « Violence sur tapis » ; « Critique métaphorique de la pensée jungienne » ; « Paris » ; « Désir révolté » ; Et notamment sa pièce maîtresse qu'un hurluberlu venait déjà d'essayer de lui piquer : « Bourdieu ou le déterminisme social », un ensemble de tâche d'encres sur fond noir. De toutes façons, toutes ses œuvres se résumaient à ça, faire des tâches sur des fonds en faisant exploser des trucs trempés dans la peinture au-dessus des toiles. (à part celle avec le tapis, il avait juste renversé des trucs par terre à l'origine).

Résultat des courses, trois semaines plus tard, il avait été invité à exposer quelques uns de ses tableaux au cours de cette exposition. Une véritable aubaine qu'il n'allait assurément pas manquer de saisir. Sous le pseudonyme de Jacques Lamour, il avait donc revêtu ses plus beaux atours pris la Bentley retapée que Graham avait abandonnée à l'institut et sorti son accent français afin de séduire toute cette clientèle qui ne devait même pas avoir, pour la plus part, plus d'intérêt dans toutes ces affaires qu'un placement financer.

Sans doute Anna allait-elle voir tout ceci d'un œil particulièrement désapprobateur, car un Lebeau dans une galerie d'art n'apportait souvent que des ennuis. Mais faire traîner tout ceci n'était pas raisonnable et il fallait bien, après tout, qu'ils aient une conversation. Il espérait qu'elle ne lui en voulait pas d'avoir fait exploser un jet dont le crash avait failli lui trancher les jambes, mais c'était une femme solide après tout, il ne s'inquiétait pas trop. Il se demandait encore s'il devait lui annoncer qu'il avait quitté l'Institut. C'était un peu un running gag entre eux, si on considérait le nombre de fois où ils avaient chacun fait les girouettes, et s'il y en avait bien une pour le concurrencer sur sa volatilité à ce niveau là, c'était elle.

Il y avait déjà plusieurs personnes dans la salle d'exposition, et Remy était resté dans les coulisses pour s'occuper de ranger deux ou trois de ses affaires et, sous couvert d'un coup de main volontiers donné pour l'organisation, en préparait une ou deux autres. Il avait apporté plus de tableaux que nécessaires, juste pour avoir le luxe de choisir lesquels accrocher, et les autres étaient entreposés dans une salle fermée dans une boîte de transport prévue à cet effet. Dire qu'il préparait quelque chose aurait été de la plus pure mauvaise foi.

Le mutant finit donc par débarquer dans le hall d'exposition - où il ne connaissait pas grand monde il fallait l'avouer, après avoir attendu le quart d'heure de politesse, et ne manqua pas de se saisir d'une coupe de champagne avant d'aller fortuitement se mêler aux invités pour prendre la température et digresser sur la dimension psychocognitive des émotions de violence et de désir qu'il avait mis sur ce fameux tapis encadré.
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyMar 16 Aoû - 18:31


Dream Team 


Les yeux de Clea ne cessent de fixer avec intensité le tableau en face d’eux. Elle a exprimé son incompréhension à Stephen, juste à côté d’elle et elle entend son rire à demi étouffé à sa réflexion. Mais n’a-t-elle pas raison ? A moins que lui parvienne à trouver un sens à ces droites étranges qui n’apportent rien au tableau à part un minimum de couleur ? Peut-être est-elle la seule personne de toute la galerie à ne pas voir l’intérêt à ces tableaux sans queue ni tête. Après tout, c’est quelque chose de typiquement terrien et s’il faut, durant ces vingt dernières années loin de la Terre, des tableaux de la sorte sont devenus les nouveaux Picasso ou Van Gogh. Si c’est le cas, Clea trouve cela très décevant ; elle qui admirant la créativité et le talent des humains, ils descendent quelque peu dans son estime pour cette étrange évolution des goûts. Elle ne peut s’empêcher de plisser les yeux lorsqu’elle entend dans sa tête « l’explication » du pourquoi du comment du tableau. Elle tourne la tête vers son époux qui a un air sérieux sur le visage alors Clea regarde à nouveau « l’oeuvre » avec d’autant plus de perplexité. Non, vraiment ? Comment peut-il réussir à voir tout ça dans deux maudits traits rose et bleu ? Ah, naïve petite Clea. Ce n’est qu’en l’entendant rire que la sorcière comprend que ce dernier se moque gentiment d’elle. La blonde lui lance un petit regard boudeur, les lèvres pincées tandis qu’elle roule des yeux.

« Tu n’es pas gentil de te moquer ainsi de moi, Stephen. »

Elle lui donne une petite tape sur l’épaule avant de sourire. Elle sait que ce n’était pas méchant, aussi ne le prend-t-elle pas mal et passe à autre chose. A la place, Clea préfère regarder son époux avec un petit sourire sur les lèvres ; et elle ne le fait pas uniquement parce qu’elle le trouve extrêmement beau dans son costume. Non si, en fait si. Mais elle a toujours aimé lorsqu’il porte ce genre de vêtements dont elle ne connaissait pas l’existence avant de venir sur Terre. De toute façon, même avec son costume de sorcier et sa cape -qu’elle trouvait un peu ridicule, la première fois mais chut- Clea le trouve toujours aussi séduisant. Ses bras se glissent autour du cou de Stephen afin de se serrer un peu plus contre son corps et de répondre tendrement à son baiser.

« Si tu n'aimes vraiment pas, on peut partir. Je connais un très bon café pas loin, on pourrait s'arrêter y boire quelque chose avant de rentrer. Wong ne nous attend pas avant un moment de toute façon.
-Oh non, je trouve cela plutôt amusant. Surtout d’entendre ce que pensent les gens des peintures. Elle regarde autour d’eux. Il n’y en a pas beaucoup qui y comprennent quoi que ce soit. »

Clea rit doucement, frotte doucement son nez contre celui de Stephen puis l’embrasse à nouveau.

« Puis… Tout ce qui importe c’est que l’on soit tous les deux. Et au pire… Je suis persuadée qu’on peut toujours trouver un endroit où s’isoler que toi et moi. »

Encore un dernier baiser avec un air taquin et rempli de sous-entendus sur le visage et sa main vient se glisser dans celle de son époux pour l’entraîner vers d’autres tableaux bizarres. Juste au moment où un drôle de monsieur, pas humain, Clea peut le sentir, essaie d’attraper un tableau. Elle s’arrête, regarde l’homme avec un air. En voilà, un étrange homme ! Les Strange échangeant un regard pour se mettre tous deux à rire en choeur lorsqu’ils sont interrompus par une voix féminine ; une jeune femme que Clea n’a jamais vu mais qui semble connaître Stephen. Ses sourcils se froncent très légèrement, qu’entend-t-elle par « dans des tenus plus appropriées » ? Elle jette un coup d’oeil à son mari et regarde à nouveau la nouvelle venue, sondant son esprit pour y voir des images d’hôpital. Ah oui, cette drôle de vaccination ! Elle sourit à la femme, lâche quelques instants le bras de Stephen pour aller voir un tableau. Ou plutôt, celui que l’homme a tenté de prendre un peu plus tôt.

Lorsque soudainement, une alarme vrille les oreilles des gens présents dans la pièce et de lourdes grilles ferment brusquement les issues. Portes, fenêtres, impossible de sortir. Clea ne comprend pas, rejoint rapidement Stephen alors que le conservateur de la galerie crie au vol. Au vol ? Mais qui peut bien vouloir voler des tableaux aussi absurdes ? D’autant qu’il semblerait que ce soit le fameux tableau aux lignes bleues et roses devant lequel Clea est restée si longtemps à regarder, perplexe.


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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyMar 13 Sep - 16:40


   
❝Défi Contextuel #5
It's Bambi's fault❞
   Cléa & Stephen & Anna Marie & Jean-Akira & Karen & Remy
Il est bien ici, près de sa femme adorée, enfin réuni dans la tranquillité. Il n’aurait jamais pensé revivre ce qu’il vivait actuellement, les visites d’endroit touristiques, les petits dîners en tête à tête. Il l’amenait voir les merveilles du monde, alors qu’elle était la plus belle de toutes les merveilles et qu’il n’avait qu’à tourner la tête pour la voir. La main qu’il ne lâchait presque pas avant un effet réconfortant, une chaleur qui le mettait à l’aise quelle que soit la situation. Les lèvres contre les siennes donnaient quelque peu l’effet d’une drogue, principalement devinait-il, parce qu’il en avait été si longtemps en manque.

« Oh non, je trouve cela plutôt amusant. Surtout d’entendre ce que pensent les gens des peintures. Il n’y en a pas beaucoup qui y comprennent quoi que ce soit. »

Stephen rit, autant mentalement qu’en réalité. Le nez contre le sien le chatouille et lui arrache un tendre sourire, ses mains qui agrippaient déjà ses hanches se serrent un peu plus encore, la rapproche de lui pour un autre baiser. Elle est sublime et elle est adorable. Elle empli son cœur d’un bonheur sans nom et il voudrait ne jamais devoir la lâcher. L’avoir contre lui, mêler leurs doigts et leurs jambes, rester entrelacer sans cesser.

« Puis… Tout ce qui importe c’est que l’on soit tous les deux. Et au pire… Je suis persuadée qu’on peut toujours trouver un endroit où s’isoler que toi et moi. »

Il se mord légèrement la lèvre, l’idée est tentante. Ce ne serait pas la première fois qu’ils s’isolent dans un lieu où il y a du monde, il y avait une époque où ils ne savaient pas se retenir, le début de leurs années de mariage. Tout était si simple à l’époque, il n’y avait que l’amour et l’attachement, quelque chose que ni l’un ni l’autre n’avaient vécu auparavant. Et les retrouvailles avaient un goût de remariage, leur complicité avait été renouée. Oui, l’idée était tentante, et il avait bien l’envie de la suivre, cette délicieuse idée. Il lui embrassa doucement le cou, avant de se faire entraîner vers de nouveaux tableaux. Ah, la tentatrice, elle proposait puis passait à autre chose.

« Tu es cruelle, le sais-tu ? Tu proposes et tu ne t’y tiens pas, et si moi je le voulais, hm ? »

Mais il la suit vers les tableaux, pour voir un homme étrange tenter d’en voler un. Cela ne devrait pas le faire rire, il devrait faire son job et interférer, mais l’amour rend un peu con et il se retrouve à rire avec sa femme, se moquant de l’air qu’a l’individu alors même qu’il tente de retirer le tableau en question.

— Excusez-moi, Dr. ?

Stephen se retourne, étonné qu’on le reconnaisse dans un endroit pareil. Certes, il était un membre officiel et connu de ARES, et son intervention à l’aéroport John Kennedy lui avait accordé une petite célébrité passagère. Il n’a plus vraiment d’ami dans le domaine de l’art non plus, encore moins féminine. Un instant il craint qu’il ne s’agisse de l’une de ses anciennes maîtresses, mais le visage qui lui fait fasse n’est pas de ceux-là.

— Mlle Page.
— Quelle surprise de se croiser de nouveau … dans des tenues plus appropriées cette fois-ci. (Stephen jette un regard vers sa femme, craignant qu’elle ne comprenne de travers. Il y a de quoi, la tournure de phrase n’est pas la meilleure que l’on aurait pu choisir.) [colo=#9999cc]Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier pour ce que vous avez fait… [/color]

Stephen hoche la tête alors qu’il sent sa femme lui lâcher le bras pour s’intéresser aux œuvres d’art. Visiblement elle ne l’a pas pris d’une mauvaise façon. Lui se tourne à nouveau vers Mlle Page pour commencer à parler avec elle. Il est curieux de savoir ce qu’elle fait là, bien qu’il se doute que cela doit avoir à voir avec son métier de journaliste. C’est à ce moment qu’une alarme retentit. Stephen est surpris, et il se permet de dire à Karen qu’il doit la laisser pour rejoindre sa femme. Il ne croit pas qu’elle soit familière avec ce genre d’alarme et il préfère rester près d’elle au cas où. Il tente de comprendre ce qu’il se passe, et il réussit à capter qu’un tableau aurait disparu.

Il prend doucement la main de sa femme et lui sourit un peu. Il sent que ce ne sera pas facile de sortir de l’endroit maintenant, encore plus de s’isoler dans un coin. Non pas qu’il en ai encore envie, il sent que sa superbe soirée en couple est en train de lentement mais sûrement tourner au vinaigre. Les issues sont scellées et toute personne dans le bâtiment peut être considérée comme un suspect potentiel.

— Madame, excusez-moi. Est-ce que vous voudriez bien me suivre ?

L’un des vigiles est arrivé près d’eux, tourné vers Clea qui doit probablement ne pas comprendre ce qu’il se passe. L’homme attend une réponse de la part de Cléa, mais c’est Stephen qui s’avance, mettant sa femme légèrement derrière lui dans une allure protectrice. Non pas qu’elle ai besoin d’être protégée, elle était assez forte et pleine de bon sens pour le faire elle-même. Mais après toutes ces années, elle n’était pas encore habituée à certaines scènes de la vie humaine et Stephen pensait que celle-là devait quelque peu lui échapper.

— Excusez-moi, pouvons-nous savoir ce que vous voulez à ma femme ?
— Nous voulons juste lui parler, si elle veut bien nous suivre.
— Un tableau a disparu et vous demandez à ma femme de vous suivre, je pense que nous sommes en droit de savoir ce que vous lui voulez. Vous êtes vigile, pas policier, il vous faut un consentement. Alors je vous le demande, si vous désirez notre consentement, dites-nous ce que vous voulez à ma femme.

Stephen n’était pas le genre à faire des esclandres publiques, mais il ne supportait pas l’idée que l’on puisse prendre sa femme pour une criminelle. Oui, elle était loin d’être innocente, les rebellions menées dans sa dimension lui avaient retirées ça. Mais jamais elle ne volerai un tableau, surtout pas un qui avait à ses yeux autant de valeur qu’un dessin d’enfant. Et encore. Le dessin d’enfant elle aurait l’envie de l’accrocher, au moins.

   
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyJeu 15 Sep - 16:41



Dream Team

Les sourcils légèrement froncés, Rogue a le regard fixé sur la plus stupide des œuvres de la galerie, un tapis encadré.  N’est certainement pas Marcel Duchamp qui veut et un nom français ne fait pas tout. Ce n’est cependant pas pour ça qu’elle est intriguée, un peu méfiante aussi pour une raison qui pour l’instant lui échappe. Elle met quelques secondes encore, jusqu’à ce que ça la frappe, elle sait pourquoi cet objet l’a interloqué. Elle sent une bouffée d’agacement monter en elle et cherche des yeux le crétin responsable. Il est là, à régner comme un prince sur une petit cours d’abrutis incapables de voir qu’il se paie leur tête. Jacques Lamour. Sa coupe se brise dans sa main et elle jure entre ses lèvres, le bruit du verre brisé attira un serveur obséquieux qui avait déjà dégainé une serviette, prêt à éponger le peu de champagne qu’avait reçu sa jupe.  « c’est bon, c’est rien. » dit-elle abruptement tandis que quelques personnes s’étaient retournées puis aussitôt désintéressées de la scène.

Ce foutu tapis. Il trônait auparavant dans leur salon, Rogue l’avait trouvé immonde sitôt que Rémy l’eut ramené. Probablement la couleur indéfinissable. Il était rapidement devenu un sujet de débat stérile, un running gag débile et le dernier endroit où ils avaient fait l’amour après s’être vautré du canapé. Et il était maintenant glorieusement exposé dans cette galerie, sa couleur immonde exacerbée par l’éclairage artificiel des néons. Et face à lui, dissertait un petit groupe dont les mines absurdement sérieuses lui arrachèrent un sourire consterné. Un peu d’agitation lui firent quitter des yeux ‘l’œuvre’ et son public, un homme tentait de prendre un tableau. Surprise est un mot encore trop faible pour la décrire quand elle aperçut que c’était le très bizarrement nommé Jean-Akira, ce type avec qui elle avait vécu une des aventures les plus étranges de son existence. Son expression quand il la vit reflétait parfaitement ses pensées. Elle se demande si elle doit engager la conversation ou s’inquiéter d’une soudaine attaque de pieuvre géante ou de mariée démoniaque. C’est en chien de faïence qu’ils se fixaient jusqu’à ce qu’elle se décide à briser le silence « Je ne pensais pas vous revoir » dit-elle laconiquement avant d’ajouter pour ne pas non plus paraitre impoli « si vite », mais ces derniers mots durent noyer par une assourdissante alarme.

Presque automatiquement elle cherche Rémy du regard tandis que de lourdes grilles bloquent toutes les issues. Rien qu’elle ne puisse probablement soulever ou tordre mais il en était hors de question elle n’avait pas besoin de mauvaise publicité supplémentaire. Elle toise Rémy comme si il était le responsable, derrière lui elle voit des gardes s’avancer mais s’arrêter face à la conquête blonde qui accompagne Strange. Mauvaise pioche les gars, songe-t-elle amèrement, bien qu’elle se demande ce qui les a conduit si vite à elle. La confusion de la riche assemblée les amènes à tous scander des inepties à questionner les vigiles comme si ceux-ci leurs devaient des réponses, certains paraissaient même trouver la situation fort divertissante, Rogue quant à elle, fend la foule pour rejoindre Rémy d’un pas décidé, le vert de ses yeux lancent des éclairs quand elle lui demande séchement « C’est quoi ce bordel ? »


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Jean-Akira Ivankov

Jean-Akira Ivankov
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This cosmic dance of bursting decadence and withheld permissions, twists all our arms collectively, but if sweetness can win, and it can, then I'll still be here tomorrow to high-five you yesterday, my friend. Peace.
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyMer 5 Oct - 12:29


Dream Team 


Le joueur n'étant pas capable de se décider entre une introduction expliquant que "le hasard n'existe pas" ou au contraire que "le hasard est une force centrale dans nos vies", disons juste que Jean-Akira et Rogue se retrouvaient à nouveau par pure coïncidence/de façon totalement contrôlée. A vous de choisir selon vos croyances et philosophies personnelles. Peu importe la cause de ces retrouvailles, l'alien ne les vivait pas particulièrement bien. Il regardait autour de lui, inquiet, dévisageant chaque personnes aux alentours, épiant chaque recoins du bâtiment, s'attendant à voir surgir une quelconque créature horrible, tirée d'une culture au hasard. Ah mince, on en revient à cette histoire. Restons sur un entre-deux en supposant que le hasard existe et n'existe pas, en même temps, pour satisfaire tout le monde. Le hasard de Schrödinger. Une créature tirée d'une culture au hasard-non-hasard donc. Certainement dans une tentative de mettre fin aux élucubrations stupides de son auteur, l'extraterrestre se lança dans une réponse à la mutante. Cette dernière avait brisé la glace, en s'essayant à une remarque inoffensive.
- Ahah, moi non aussi, bonjour alors heu Si l'effort était appréciable, le résultat beaucoup moins. Jean-Akira bégaya quelques mots, se perdit dans son vocabulaire, et fut interrompu par une alarme salvatrice.

Confronté à une situation face à laquelle il ne sait pas réagir, notre protagoniste se contente habituellement de suivre le mouvement. Dans un premier temps, il commença donc par suivre la seule personne qu'il connaissait, Anna Marie. L'urgence prenant les devant sur les détails. Ces derniers revinrent pourtant rapidement, à savoir l'expérience de notre héros avec la personne en question. Il décida donc de s'en éloigner le plus possible, alors qu'elle abordait un autre type. En panique, l'agent d'HYDRA se mit à avancer rapidement sans but véritable, changeant de directions à chaque seconde, incapable de se débrouiller seul. Jusqu'à tomber sur une scène, observée par un petit groupe. Un couple au milieu, un vigile et de l'animosité.

Dans ce type de situation, un phénomène se déroule généralement. Les gens commencent à parler. Et comme la plupart du temps, ils disent des idioties, ne se comprennent pas les uns des autres, puis finissent par faire des conneries. Un simple "Apparemment la jeune femme a fait quelque chose" s'échappa des lèvres d'un badaud, devint rapidement "c'est elle qui a fait un truc" sur celles d'un second un peu plus loin. Le bouche à oreilles circula, et la phrase se transforma en "elle a volé un truc" avant de parvenir à Jean-Akira. Qui, dans un effort de participation, et avec son dramatisme habituel, s'exprima
- Oooooh la voleuse ! C'est pas bien beau ça ma bonne dame ! en pointant du doigt la magicienne.

La foule ne prend pas en compte les détails. Qu'il y a moins de cinq minutes, le Héraut ne savait pas qu'un échange de monnaies était nécessaire pour repartir avec une oeuvre. Qu'il se contentait de suivre un mouvement général, en exagérant un peu plus, admettons. A la place, le groupe accepta son exclamation comme un fait avéré et les murmures désagréables reprirent de plus belle. Les bourgeois ne soupçonnant pas que leur meneur, Ivankov, ne faisait que les suivre.
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MessageSujet: Re: (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad   (Défi) It's Bambi's fault. #WeArePietroSquad EmptyLun 17 Oct - 1:21



   
   it's Bambi's fault.
    WeArePietro squad.

R
etrouver le Docteur lors d’un tel évènement et dans un endroit comme celui-là me procure un léger sentiment de joie. Je profite de ces retrouvailles pour le remercier de son aide lors d’un événement fâcheux. Une campagne de prévention du virus X1R1 qui a relativement mal tournée. Aujourd’hui encore il arrive parfois que des symptômes réapparaissent, mais rien de bien méchant. Mon regard se pose brièvement sur la ravissante jeune femme qui accompagne le Docteur et s’éloigne pour examiner l’un des tableaux. J’espère ne pas avoir déclenché un quelconque malaise. A en juger par leur proximité et cette alchimie entre eux, ils doivent être mariés. Son attention se reporte finalement sur moi, et sa curiosité le pousse à me demander les raisons de ma présence en ces lieux. Un léger sourire me prend, c’est assez évident, mais c’est un moyen comme un autre de démarrer une conversation, je ne peux lui en tenir rigueur. Alors que je commence à lui répondre, une alarme stridente interrompt mes explications, me faisant légèrement sursauter sur le coup. Les issues sont aussitôt coupées par de lourdes grilles infranchissables. Que se passe-t-il ? Sûrement une fausse manipulation de la part d’un employé, ou bien un client trop curieux qui s’est approché trop près d’un tableau. Cela arrive parfois. Mes suppositions quant à la relation entre le Docteur et cette femme s’avèrent être vraies lorsqu’il prend congé pour la rejoindre. J’acquiesce d’un léger signe de tête tout en souriant. Mon regard balaie aussitôt la salle, examinant toutes les personnes présentent, avant de remarquer l’absence d’un des tableaux de son emplacement. Étrange. Je m’approche de ce dernier, essayant instinctivement de trouver des indices. Défaut professionnel. De gros malabars m’empêchent d’avancer d’avantage à l’aide de leurs gros bras bodybuildés. Je leur jette un regard noir, n’appréciant pas que l’on m’interdise quelque chose. A première vue, rien a signalé autour de l’emplacement où se trouvait l’œuvre d’art. Un coup de maître.

Des voix attirent mon attention. Je me tourne dans leur direction pour remarquer qu’un petit groupe de curieux s’est formé autour du Docteur, de sa femme et d’un des vigiles. J’hausse un sourcil, décidément les ennuis le poursuivent. Sans perdre une seconde je contourne les voyeurs pour à mon tour essayer de comprendre la situation. Les chuchotements, les ragots qui me parviennent aux oreilles me font rire intérieurement. Ces riches n’ont pas grand-chose à faire hormis répandre des rumeurs. C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher d’intervenir, surtout lorsque je sens au plus profond de moi que c’est une injustice. Et cette femme, du moins pour moi, n’est pas coupable de ce dont on l’accuse. Je me permets de pousser légèrement ce vigile sans manières pour lui faire face.

«  Excusez-moi. Monsieur à raison, nous sommes en droit de connaître les raisons de votre approche vers cette jeune femme. Vous n’avez en aucun cas les qualifications nécessaires pour improviser un interrogatoire. Il n’y a aucune caméra ? Ce n'est pas normal pour un endroit aussi prestigieux comme cette galerie.  Je ne pense pas que Madame soit coupable. Vous devriez peut-être porter votre attention sur cet homme. » Sans perdre une seconde, je pointe du doigt un homme aux cheveux grisonnants non loin. Malgré mes diverses conversations, j’ai remarqué son attitude étrange, notamment lorsqu’il a essayé de décrocher l’un des tableaux. Un comportement suspect à prendre en compte. « N’a-t-il pas essayé de prendre un tableau sans payer ? Peut-être était-ce une diversion pour que son complice puise passer à l’action. » Porter des jugements hâtifs est également l'une de mes spécialité. Mais je ne supporte pas l'injustice, encore plus lorsqu'elle est aussi flagrante.

WILDBIRD

 
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