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 Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]

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Marvelous

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MessageSujet: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 16 Juin - 1:27

OPÉRATION COBAYE
“mini-intrigue #2 ; groupe 1
Vous êtes désireux de vous débarrasser d'un fardeau ? D'être immunisé contre le nouveau virus phare que quiconque dans la rue pourrait vous transmettre ? C'est cette promesse qui vous est offerte grâce au générique des vaccins que l'on vous propose. Peu perfectionné et en mal de tests, vous pourriez être les heureux chanceux à servir de cobayes aux laboratoires qui en font la promotion. Il ne s'agit que d'une piqûre et vous auriez la possibilité de dire adieu à tous les soucis qu’occasionnerait une exposition à X1R1 et ce, à moindre coût.

C’est dans ce laboratoire de la compagnie pharmaceutique Merck & Co. qui travaille à l’élaboration du vaccin contre le virus X1R1, qu’on vous demande de vous réunir aujourd’hui. Peu importe les raisons qui vous ont poussé à vouloir participer en tant que cobaye et vous déplacer spécialement au New-Jersey pour l’occasion, aujourd’hui est un moment important pour la recherche en la matière. Le prototype le plus avancé à ce jour du vaccin vient d’être inoculé en vous dans cette petite chambre stérile du deuxième. Y aura-t-il des effets secondaires ? C’est la principale question à se poser alors qu’on vous demande de demeurer un instant pour le vérifier. Quelque chose tourne soudainement mal et les gens en sarrau blanc s’agitent et murmurent autour de vous. Même si vous vous sentez peut-être en parfaite santé, une prise de sang d’usage à suffit à ce qu’on vous conduise d’urgence ailleurs. Vous êtes à présent enfermé avec plusieurs autres cobayes, tels que vous. Étrange que personne ne vous ai rien dit. Êtes-vous en réel danger ? Peut-être que les gens présents à vos côtés en savent plus à ce sujet ?

Participants: Karen Page, Stephen Strange, Franklin P. Nelson et Gwen Caulfield

Règles de la mini-intrigue
Il n'y a pas d'ordre de passage et aucun nombre de mots imposé, mais faites attention de ne pas mettre vos camarades de jeu sur le carreau en faisant bande à part ou en répondant en avalanche sur une courte durée.
Sentez-vous libre d'utiliser les dés à votre guise. Si durant le sujet vous souhaitez l'intervention de Marvelous, vous pouvez faire une demande ici et on viendra s'occuper de vous au plus vite.
Un topic flood rien que pour vous a aussi été créé afin de discuter entre vous du sujet si nécessaire.

N'oubliez pas que le déroulement de ce sujet dépend de vos actions, n'ayez pas peur de prendre des initiatives et rappelez-vous que ces événements auront des conséquences sur vos personnages... et peut-être plus encore.
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 16 Juin - 3:35



   
   X1R1
   Opération cobaye

L
es mains sur le volant, une légère musique en fond pour tenir compagnie, Karen roulait en direction du New Jersey dans son Impala 1967, héritage de son père. Une vieille voiture de collection qu’elle ne sortait que rarement, mais aujourd’hui était l’occasion de la faire rouler.  Concentrée sur son trajet, elle tourna cependant brièvement la tête en direction du siège passager, occupé par l’un de ses patrons, associé, et ami, Foggy. Ce n’était pas le meilleur co-pilote, affalé dans le fond du siège, endormi la bouche ouverte, à laisser entendre sa fatigue s’y échapper par de bruyants ronflements. La musique ne parvenait pas à dissimuler ce bruit désagréable, ou bien à le réveiller. Pourquoi étaient-ils là à rouler sur une route de campagne en direction du New-Jersey ? X1R1. Un nom bien scientifique, mais un virus redoutable qui venait de faire son apparition. La totalité de la population new-yorkaise avait été prise de panique lors de l’annonce de ce virus, surtout Karen et Foggy. Cependant, dans la vie rien ne s’obtient gratuitement, y compris les vaccins qui servent à sauver des vies. La jolie blonde avait dû piocher dans ses quelques économies pour pouvoir se le payer, mais c’était un sacrifice à faire, en espérant que cela en valait le coup.

Arrivée au laboratoire, Karen se retrouva séparée de Foggy, et dépourvue de ses effets personnels, ainsi que de ses vêtements. A la place, ils avaient donné cette fameuse blouse d’hôpital horrible, qui gratte sans cesse, et qui laisse une certaine partie de l’anatomie à l’air libre. Une chambre stérile, des outils inquiétants, des examens de routine,  et le vaccin tant attendu. La secrétaire n’appréciait guère les aiguilles, mais c’était un mal pour un bien. Elle serra les poings en sentant l’aiguille s’introduire dans sa chair, avant de laisser échapper un léger soupir de soulagement lorsque l’infirmière eut terminé. Les minutes s’écoulèrent, et  tout le personnel se mit à soudainement s’agiter. N’était-elle pas compatible avec le vaccin ? Impossible. Le premier test passé quinze jour auparavant avait prouvé le contraire ; quelque chose ne tournait pas rond, et cela commençait à rendre Karen nerveuse. Elle inonda l’infirmière de questions lorsque cette dernière revint pour lui faire une prise de sang. Pourquoi en avait-ils besoin ? Sans perdre une seconde, elle descendit du lit pour emboîter le pas à l’infirmière, il était hors de question de rester ici une minute de plus si on ne lui donnait pas les réponses qu’elle attendait. Deux malabars étaient apparus pour la retenir. Elle retourna finalement s’asseoir sur le lit. Cette pièce empestait l’antiseptique, et tout ce blanc lui donnait la migraine.

Les minutes s’écoulèrent de nouveau, Karen s’inquiétait également pour Foggy, vivait-il la même situation ou bien était-ce beaucoup plus facile pour lui ? Les malabars firent leur retour, et cette fois-ci empoignèrent la jeune femme fermement pour commencer à la tirer en dehors de la pièce, et la traîner à travers les couloirs. « Vous faites quoi là ? Oh ! » Ils la jetèrent dans une autre chambre stérile, mais isolée des autres cependant. Instinctivement, Karen se colla à la vitre, martelant celle-ci avec ses poings. « Je suis en droit de savoir ce qu’il se passe ! C’est illégal de traiter des patients de cette façon ! » Voyant que ces paroles n’avaient aucun effet, elle recula de quelques pas, et se mit finalement à examiner cette chambre. Vide, elle était totalement vide, à l’exception de deux matelas entreposés de chaque côté de la pièce. Un bruit la surprit, elle releva la tête vers la porte, et vit qu’un ou une autre patient(e) allait bientôt la rejoindre. Elle recula jusqu’au mur, collant son dos à ce dernier, afin d’avoir une vue d’ensemble sur la scène.


WILDBIRD

 
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 16 Juin - 9:10



OPERATION COBAYE
ft Stephen Strange, Karen Page, Foggy Nelson; New Jersey




«  C'est étrange, vous êtes enregistré en temps que Gwenael Caulfield... »

La secrétaire tapote sur son clavier, le bruit de sa souris est insupportable. Pour autant, Gwen essaie de garder un sourire poli. Dans son tailleur haut de gamme, le Lieutenant pose les mains sur les hanches, face au comptoir d'accueil de cet hôpital du New Jersey.

« Bien évidemment, puisque c'est mon identité, » rétorque la blonde d'une voix plus froide qu'elle ne le souhaite. Pas compliqué de comprendre pourquoi certains la disent hautaine et de glace.

« ... Mais c'est le dossier d'un homme que nous avons. »

Gwen hésite entre hausser un sourcil, soupirer en levant les yeux au ciel, et rentrer chez elle. Mais elle est ici pour une bonne raison et ne compte pas tourner les talons. De son sac qu'elle pose sur le comptoir, elle sort ses papiers d'identité ainsi que cette lettre en piteux état désormais, reçue il y a de nombreuses années, attestant de sa féminité de façon officielle.

L'infirmière met quelques secondes à lire la notification, une moue étrange sur le visage que Gwen ne connait que trop bien.

« Bien, j'imagine que tout est en ordre... »

« Je puis vous l'assurer, » souffle Gwen en rangeant ses papiers, remettant son sac sur son épaule.

Les formalités ne posant plus de problème, une autre infirmière vient chercher Gwen dans la salle d'attente. Ce n'est pas la première fois qu'elle se fait vacciner et encore moins la première fois qu'elle met les pieds à l'hôpital. C'est presque un son familier que d'entendre ses hauts talons claquer sur le sol, rassurant de sentir ces odeurs de produits anti-sceptiques qu'elle a sentit pendant les années les plus importantes de sa vie. Cependant, on ne la conduit pas dans une chambre ou une salle ordinaire.

Face à deux portes battantes qui mènent à un laboratoire, on prie Gwen de se séparer de ses effets personnels, son sac, ses vêtements. A travers le flou d'une vitre, elle se rend compte qu'il y a déjà des gens, à l'intérieur. La blonde essaie d'être docile, enlève sa veste de tailleur. Geste qui dévoile son badge ainsi que son arme de service. Après un duel silencieux du regard avec un agent de sécurité, Gwen se fait violence pour abandonner les deux objets les plus importants de sa vie et se retrouve dans cette robe blanche immonde et impudique. Sans ses talons qui la grandissent de quinze bon gros centimètres, sans le poids caractéristique de son arme, Gwen se sent nue. Faible. Presque en danger.

Docilement, elle suit cependant un autre médecin qui la mène dans le laboratoire. Posée sur un lit, Gwen se fait vacciner en regardant autour d'elle d'un oeil distrait. C'est une mesure coûteuse -ce qui n'est pas un problème pour elle- mais nécessaire. Surtout quand elle se retrouve à côtoyer des mutants chaque jour ou chaque nuit au boulot, que ce soit pour les attraper dans une cave de New York ou les interroger au poste.

Tout semble se dérouler dans le calme et l'ordre. On demande à Gwen de rester quelques instants sur le bord du lit, rideaux tirés. Les secondes s'écoulent, puis les minutes. Un bourdonnement de murmures, d'agitation, se fait sentir par derrière les rideaux blancs. Mettant les pieds à terre, Gwen pousse une petite table en métal où se trouvent encore des seringues stériles, un ciseau médical, et ouvre la séparation qui l'isole du reste de la pièce. Juste à temps pour voir des portes se refermer, et un médecin qui s'avance vers elle, les yeux baissés sur un dossier.

« Veuillez nous suivre, Monsieur Caulfield. »

Gwen sent son poil se hérisser. Pas seulement à l'entente du qualificatif, mais parce qu'elle l'a bien sentit. La peur et l'inquiétude dans la voix de cet homme. A faire des interrogatoires, on sait identifier les émotions des gens dans leurs voix, même cachées. Quelque chose ne va pas.
Sans même réfléchir, Gwen pousse un fort soupir pour que le médecin relève la tête vers elle et à peine fait, elle ouvre les pans de sa blouse blanche.

« Vous comptez mettre vos dossiers à jour, Docteur ? »

L'homme est surpris, bégaye, et se tourne dos à "Monsieur Caulfield" en lui priant de se fermer sa robe de soins. Il n'en faut pas plus à Gwen pour s'exécuter et surtout profiter de l'attention détournée du personnel médical -pourtant censé savoir que des seins, ce ne sont que des seins- afin de s'emparer discrètement de la petite paire de ciseaux.

« Je vous suis,» affirme Gwen en enjambant le pas du médecin. « Il y a un problème ? » Sa question reste sans réponse alors qu'en dépit de sa coopération, deux autres infirmiers viennent la saisir par les bras. « Lâchez moi immédiatement. » La voix de Gwen est calme, elle ne perd pas son énergie à se débattre mais les hommes peuvent sentir le corps entier de la femme se crisper. Ils n'en ont que faire et la dirigent de force vers une autre pièce, semblable à une sorte de quarantaine. Au moment où Gwen s'y fait enfermer, elle se tourne vers la porte, vitrée, voyant les silhouettes au travers s'éloigner. C'est plus fort qu'elle, et son poing rencontre la porte alors qu'elle lance sans se douter de l'ironie de la situation : « J'espère que vous avez de bons avocats au New Jersey ! »

Les silhouettes disparaissent totalement et Gwen pousse un soupir en passant sa main libre sur son front, l'autre cachant toujours la paire de ciseaux. Elle se sent presque ridicule d'avoir embarqué ça mais ces derniers temps, la paranoïa est au plus haut point.
Son regard azur fini par balayer la pièce, se rendant compte qu'une autre personne s'y trouve. Une jeune femme à l'air inquiet, collée dos au mur, et également en blouse de patient.

« Désolée pour le spectacle, » s'excuse Gwen en se dirigeant vers l'inconnue, lui tendant ensuite la main par politesse. « Lieutenant Caulfield, police de New York. Vous êtes venue pour le vaccin aussi ? »
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 16 Juin - 17:48


   
❝Mini-Intrigue #1 :
Opération Cobaye❞
   Karen & Gwen & Stephen & Franklin
— Comment ça je ne suis pas vieux ? Vous ne voyez pas les tempes grises ?

Stephen n'est pas réellement amusé mais il essaie de ne rien laisser paraître de son agacement. Ce n'est pas la première fois que ses papiers d'identité posent problème et il tente de ne pas s'en agacer mais c'est souvent plus fort que lui. Les gens ont toujours cette même et agaçante réaction lorsqu'ils voient l'année de naissance du Sorcier. Ils regardent la carte d'identité, puis le sorcier avant de répondre que ce n'est pas en ordre. Ce à quoi Stephen répond en leur donnant son vieux permis de conduire, datant de l'année de ses trente-deux ans. Un vieux papier tout décrépi, aux coins cornés mais dont la photo est encore reconnaissable, une très vieille photo d'un Stephen presque identique à celui devant laquelle la femme de l'accueil se tient. Le permis n'est plus valide depuis 1967 mais il ne l'avait jamais fait renouveler. Il n'en avait plus besoin et ne souhaitait plus vraiment conduire de toute façon, pas après l'accident qu'il avait eu. Toujours est-il qu'il le gardait avec lui pour réellement prouver que oui, il était vieux. Là, les gens faisaient un aller-retour entre Stephen et son permis, comparaient les visages avant de finalement annoncer.

— Il… semblerait que tout soit en ordre...

Toujours avec la même intonation, la même hésitation et la même peur et stupeur dans le regard. Il n'avait jamais une seule personne qui n'ai pas été surpris en apprenant son âge. Sauf peut-être son banquier. Il avait repris les clients de son père à la retraite de celui-ci et connaissait déjà Stephen au travers des histoires de son paternel. Ça ne l'empêchait pas d'être mal à l'aise lorsqu'ils se rencontraient, Stephen avait l'âge d'être son grand-père et faisait physiquement le même âge que lui. Le sorcier récupéra ses papiers qu'il rangea dans sa poche.

— Eh oui madame. Des jeunes de 86 ans et des hommes qui deviennent femmes. Le monde s'adapte, vous devriez dire à vos supérieurs de se préparer à faire de même.

Stephen partit avec un petit sourire. Qu'on s'étonne de son âge, il n'en avait rien à faire, il n'avait pas réellement choisi de vivre éternellement et c'était un impératif de sa fonction. Mais il avait bien vu les soucis administratifs qu'avait rencontré la jeune femme devant lui, née homme et n'était pas partout enregistrée comme la femme qu'elle était vraiment, qui lui disait quelque chose qui plus est. L'administration avait tellement de retard sur les hommes. Les papiers et enregistrement auraient dû changer depuis longtemps, mais on s'évertuait à l'appeler ce qu'elle n'était pas.

Il fut conduit dans une pièce stérilisée comme il en avait déjà vu des centaines. Ils étaient là pour servir de test et il ne faisait aucun doute qu'ils ne voulaient prendre aucun risque. Qui sait que cela allait marcher. Qui sait s'ils ne faisaient pas pire que mieux. Stephen était un médecin, il connaissait les règles, les avaient autrefois suivies. Il fallait prendre le plus de précautions possibles pour contrer les maladies, mais cela impliquait parfois de faire des sacrifices. Voilà pourquoi il était là. Avec un peu de chances, le vaccin soignerait en plus ses ulcères à l'estomac. Ouais. Il y croyait pas trop, il continuerai d'avoir le ventre en gruyère pour un moment.
Il n'avait pas posé ses affaires dans les bacs, il les avaient renvoyées auprès de Wong. Il n'était pas idiot, il ne voulait pas laisser de possibles artefacts ou sorts entre les mains des humains. La poche arrière de son jean était sans fond et même s'il l'avait vidée pour venir, il avait sûrement oublié un ou deux trucs. Il ne faudrait pas que cela tombe entre de mauvaises mains. Il avait capté un reniflement dédaigneux lorsqu'il les avait fait disparaître mais il s'en fichait bien.

Le vaccin avait été fait et une prise de sang avait suivi, quelques minutes plus tard. Cela n'avait pas inquiété Stephen, c'était tout à fait normal. Comment savoir que cela fonctionne si on ne fait pas une prise de sang et d'autres examens pour le vérifier ? Impossible. Il n'était pas stressé ou inquiet. Il était habitué à cette situation, à cette ambiance d'hôpital dans laquelle il avait baigné pendant quatorze ans. C'était presque comme revenir chez lui, encore que chez lui serait plutôt le New York Hospital où il avait fait son internat puis sa vie professionnelle. Il est plus surpris quand il voit deux hommes costauds qui viennent l'empoigner. Voilà qui sent par contre les ennuis.

— Pas la peine de me traîner, messieurs. Dites-moi juste ce qu'il se passe, je suis ici en volontaire et je ne compte pas m'enfuir.

Mais on ne lui dit rien et cela commence par contre à l'énerver. Ils veulent peut-être ne pas affoler les cobaye, mais si tel est le cas ils s'y prennent extrêmement mal. En les traînant ainsi ailleurs sans rien leur dire ils éveillent la suspicion. Stephen avait fait quelques recherches sur l'hôpital, pour savoir s'il remplissait les conditions hygiéniques, s'il avait bonne réputation. Ce n'était pas le meilleur hôpital du monde mais il n'avait rien trouvé de plus que deux internes qui prenaient beaucoup de bon temps dans une des salles de garde, rien qu'il n'ai lui-même fait à l'époque. Non, c'était un établissement correct, mais il descendait soudain dans son estime.

Il fut jeté dans une nouvelle pièce stérile, différente de la première. Il y avait déjà deux femmes à l'intérieur, toutes deux portant la même tenue d'hôpital que lui. D'autres cobayes certainement. Il les ignora tout d'abord pour se tourner vers les deux hommes qui l'avaient amenés.

— Excusez-moi, est-ce que ces gens savent pourquoi ils sont là ? Vous êtes censés-

On ne l'écouta pas, on ferma la porte et on s'en alla. Le Docteur en était ahuri. Comment pouvaient-ils à ce point merder les règles même de la médecine en restant aussi secrets vis à vis de leurs patients ? Ça n'avait aucun sens, c'était dingue. Il étaient censés les informés, censés leur dire ce qu'il se passait. Parce qu'ils avaient des droits, eux les patients, mais aussi parce que les médecins l'avaient juré. Stephen secoua la tête en pinçant les lèvres et se retourna vers ses deux compagnes de chambre stérile. Il ne reconnut pas la plus jeune, encore que son visage lui était vaguement familier, comme s'il l'avait vu dans un journal ou quelque chose du même genre. La seconde, il la reconnut pour la femme qu'il avait eu devant lui un peu plus tôt, et maintenant qu'il voyait son visage et plus seulement son dos, il la reconnut un peu plus que ça.

— Lieutenant Caulfield. Mademoiselle. Ne vous en faites pas, je suis sûr que nous allons être très bientôt au courant de ce qu'il se passe.

Du moins l'espérait-il. Sinon les médecins allaient entendre parler de lui et pas qu'un peu. Ils avaient un autre médecin et un lieutenant de police à bord, de quoi leur ramener de bons ennuis s'ils ne venaient pas s'expliquer tout de suite.

   
© Pando
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 16 Juin - 21:16

Opération Cobaye
Stephen ∞ Karen ∞ Gwen  ∞ Foggy
Lorsque j’ouvre les yeux, je me rends compte que j’ai passé le trajet à dormir. Le ronronnement du moteur a sans doute dû me bercer alors que je sortais de quelques nuits difficiles à rassembler des dossiers pour tenter de maintenir Nelson & Murdock à l’eau pendant que mon associé faisait je ne sais trop quoi dans son costume rouge. Lorsque Karen était arrivé au bureau, mes traits étaient tirés de la fatigue accumulée ses derniers jours et elle avait dû me rappeler que nous avions décidé de nous porter volontaire pour aider les chercheurs à mettre au point un vaccin contre le X1R1. J’avais lancé l’idée en recevant un flyers en rue, elle avait décidé de me suivre. Comme quoi, il n’y a pas besoin de porter un costume pour être un héros, quel que soit notre échelle d’influence.

Je me frotte le visage en grommelant une excuse à la blonde qui a du faire la route avec un poids mort sur le siège passager. La tension est presque palpable alors que l’on sort du véhicule. Sans doute que passer par ce genre de méthode est la seule manière pour moi de bénéficier de ce vaccin plus que cher. On ne rigole pas avec les pandémies et, quelque part, je suis rassuré de savoir que Karen sera elle aussi immunisée à cette saloperie. J’ai une vague pensée inquiète pour Matt que je ne vois plus autant qu’avant depuis que j’ai pris connaissance du masque qu’il porte. L’inquiétude me serre les tripes. Comment va-t-il ? Est-il en train d’agoniser dans son salon ? De mettre sa vie en danger inutilement ? D’enquêter sur une énième mafia ? Que fais le démon de Hells Kitchen ces derniers jours ? Peut-être devrais-je aller le voir, le convaincre de, si pas se faire recenser pour le Registration Act, au moins d’essayer de se préparer à l’arrivée du X1R1.

Mais je ravale au fond de moi toutes ces vilaines pensées et je lance un sourire à Karen. Côte à côte, on se dirige vers l’accueil où nous sommes rapidement pris en charge. Alors que les médecins nous séparent, je regarde Karen se diriger vers une autre pièce que celle m’ayant été désignée. Dommage que nous ne puissions pas faire cela totalement ensemble… Une pointe de déception tirant légèrement mes lèvres vers le sol, je suis les consignes et demandes que l’on me fait. Je me retrouve rapidement nu sous l’une de leur tenue couleur vert malade. Les fesses à l’air. Je me suis toujours questionné quant à la nécessité d’être cul nu dans sa tenue d’hôpital… Je veux dire… C’est pour le plaisir de se moquer des patients ou bien… ?

Toujours est-il que la prise de sang se passe sans encombre, suivit du dit vaccin. Je me demande vaguement comment les choses se passent pour Karen alors que je me retrouve seul dans cette pièce. Et j’attends un moment avant que, finalement, un médecin et deux gorilles ne débarquent. Le docteur à le nez dans des dossiers et me jette à peine un coup d’œil alors qu’il me demande de les suivre. Tirant maladroitement sur le vêtement d’hôpital, je cherche tant bien que mal de cacher mes fesses nues. La tentative est plutôt maladroite et me donne l’air plus pudique qu’autre chose. Mais je ne fais cependant pas d’histoires et je les suis en silence, tout en continuant d’essayer de cacher mon postérieur.

Je ne peux m’empêcher de noter la tension qui anime les épaules des deux gorilles. Mon regard commence à parcourir les couloirs. J’ai l’impression que quelque chose ne tourne pas rond mais je ne veux pas faire un scandale. Avec la pandémie en cours, le personnel médical à probablement bien mieux à faire que de me rassurer. On m’ordonne de me presser, d’aller plus vite. Je ne peux m’empêcher de m’arrêter sans comprendre. « Qu’est ce qui ne va pas avec moi ? » On ne me répond pas. L’un des deux gorilles m’attrape le bras et me traine presque de force derrière lui. Sa poigne me fait grimacer. Rapidement, une porte s’ouvre devant moi et on me pousse sans ménagement dans la pièce. « Eh ! Attendez ! Répondez-moi au moins ! » Mes jambes s’entremêlent alors que je lutte pour ne pas perdre l’équilibre alors qu’on me pousse en avant. Je tombe sur la surface rude du sol. Une légère plainte m’échappe avant que je ne me redresse.

Et c’est là que je me rends compte que je ne suis pas seul dans la pièce et que je viens d’exposer mes fesses à toute l’assemblée. Dont Karen. Mes joues rougissent violemment alors que j’essaye de regagner ma dignité perdue. Je me tourne de manière à ce que personne ne soit dans mon dos, ne voulant pas vraiment continuer à leur afficher mon postérieur dénudé.


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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 16 Juin - 21:51


Première intervention de Marvelous
Opération cobaye - Groupe 1

Il y a une raison très précise à cet isolement précipité. Au lieu de combattre la souche affaiblie du virus X1R1 comme espéré, les agents antiviraux présents dans le vaccin ont plutôt pour effet de favoriser le développement de la maladie. Une simple erreur qui sera bientôt corrigée par les scientifiques. Se sont des choses qui arrivent à ce niveau de développement du vaccin. Il ne faut pas s'affoler, vous êtes dans un environnement contrôlé.
Toutefois, le développement soudain du virus dans votre organisme amène votre corps à réagir subitement à l'envahissement. Des effets secondaires sont à prévoir, cela est une certitude. En ce premier tour des participants, il est désormais possible de sélectionner quel effet secondaire votre personnage va développer.

Manifestation des effets secondaires

En cette première intervention, un seul effet secondaire sera sélectionné. La manifestation de ce dernier n'est pas obligatoirement dans l'immédiat, vous pouvez attendre le moment désiré pour le faire se manifester à condition que se soit avant la fin de la mini-intrigue. Nous laissons à votre discrétion le niveau d'intensité de l'effet secondaire sur votre personnage. Vous ne pourrez toutefois pas vous débarrassez si facilement de cet effet indésirable. Rien ne vous empêche d'essayer ou de demander de l'aide aux scientifiques pour calmer les symptômes de l'effet secondaire.

Sélection du premier effet secondaire

Voilà le moment de vérité. Vous devrez, à la suite de la lecture de ce message, vous rendre dans la section flood de votre groupe afin de lancer un dé à 6 faces. Le nombre que vous allez obtenir correspond à l'un des effets secondaires de la liste ci-dessous. Vous comprenez donc que plusieurs participants peuvent se retrouver avec le même effet secondaire.


  1. Irritabilité & Agressivité
  2. Vertiges & Syncopes
  3. Déshydratation sévère
  4. Nausées & Vomissements
  5. Dyspnée (trouble respiratoire)
  6. Fièvre importante & Frissons


Il ne me reste plus qu'à vous souhaitez bonne chance! Et n'oubliez pas, Marvelous reviendra!
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 20 Juin - 2:27



   
   X1R1
   Gwen; Stephen; Franklin

C
ela devait être une journée normale, un vaccin, rien de plus, et un retour rapide à la maison. Mais aucune journée n'est normale pour Karen Page, bien au contraire, et aujourd'hui n'allait pas déroger à la règle. Collée contre le mur, elle observait chaque recoins de la pièce, oppressée par le stress. Un mouvement à l'extérieur de cette dernière attira son attention; de nouveau ces deux malabars, mais cette fois-ci accompagnés d'une femme, une blonde, vêtue elle aussi d'une blouse. La tête penchée légèrement sur le côté, elle observait calmement la scène, encore une personne jetée ici sans aucunes explications. Quel travail. Etrangement cette présence féminine rassura la secrétaire, se retrouver les fesses à l'air avec un homme n'était pas quelque chose qui la réjouissait. En voyant la porte s'ouvrir, elle se raidit automatiquement, se mettant aussitôt sur ses gardes, juste au cas où. Mais rien, la jeune femme fut jetée comme elle quelques instants auparavant. Elle eut le même réflexe que la secrétaire, mais cela servait strictement à rien, ces médecins étaient bornés dans leur bêtise, et s'entêtaient à ne rien dire. « Désolée pour le spectacle. » Un léger sourire s'étira sur les lèvres de Karen. D'un geste bref elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Lieutenant Caufield, police de New-York. Vous êtes venue pour le vaccin aussi ? » Quelle surprise. Si cette clinique se permettait de traiter un lieutenant de police de la sorte, tout était possible, et cela n'avait rien de rassurant. « La déontologie n'est pas leur point fort. Karen Page, journaliste au New-York Bulletin. Effectivement, je me suis portée volontaire, mais j'y réfléchirais à deux fois la prochaine fois si toutes les cliniques traitent leurs patients de cette façon. »  Elle avait préféré révéler son métier de journaliste, une technique afin d'essayer d'effrayer les quelques médecins encore présents devant la baie vitrée, mais rien à faire, ils étaient bien trop occupés à lire leurs calepins et à courir dans tous les sens. Ce n'était qu'une vaine tentative, après tout si ils n'avaient rien à faire d'un lieutenant, une journaliste n'en parlons pas.

De nouveau du bruit. Elle releva la tête, retirant son attention de la jolie policière. Sa curiosité maladive l'avait emporté. Cette fois-ci c'était un homme qui vint les rejoindre, légèrement plus petit que les deux femmes, mais qui ne manquait pas de charisme. Karen croisa son regard quelques secondes avant de le voir tourner le dos, essayant à son tour de comprendre la situation, et se retrouva à regarder inconsciemment une partie exposée de son anatomie. Karen, stop, ce n'est pas le moment ! Elle secoua la tête afin de reprendre ses esprits, et reporta son attention sur la jeune femme à ses côtés. La situation devenait de plus en plus incompréhensible. Elle attrapa nerveusement un morceau de sa blouse pour la serrer entre ses doigts, essayant de se calmer. Les hôpitaux n'ont jamais été sont endroit préféré, encore plus depuis la fusillade de l'hôpital; même si cela ne lui était pas destiné, se retrouver au milieu des balles n'est jamais très plaisant. « Lieutenant Caufield. Mademoiselle. Ne vous en faites pas, je suis sûr que nous allons être très bientôt au courant de ce qu'il se passe. » Cette voix la retira de ses pensées, mais étrangement elle se montrait calme, rassurante. Karen posa derechef son regard sur cet homme, un inconnu, il ne lui disait rien, mais une aura se dégageait de lui, et intriguait énormément la jeune femme. Elle se retrouva comme hypnotisée. « Karen.... Karen Page.  » Autant lui dire qui elle était si ils partageaient la même galère. Une galère qu'elle espérait bientôt terminée, mais étant donné sa chance, cela serait sûrement peu probable que les choses s'arrangent aussi facilement et en si peu de temps.  

« Eh ! Attendez ! Répondez-moi au moins ! » Foggy ? Cette voix familière ne pouvait qu'être celle de son ami. Son cœur s'emballa aussitôt. Enfin un repère dans tout ce tohu-bohu. Elle s'avança dans sa direction, mais le vit trébucher lamentablement au sol, et détourna aussitôt le regard tout en s'immobilisant un instant. Elle n'avait jamais vu autant de fessiers défilés de toute sa vie qu'aujourd'hui dans cette chambre. Ses joues s'empourprèrent, mais reprit son chemin, et se focalisa sur son visage. Instinctivement elle le prit dans ses bras. « Foggy ! Toi aussi tu te retrouves ici, j'espère qu'ils ne t'ont pas fait de mal au moins ? »  Sa gêne d'être exposée ainsi à des inconnus s'était envolée quelques secondes, avant de sentir un soudain courant d'air le long de son dos, et plus bas. Lentement, elle posa une main sur ses fesses, tirant un morceau de la blouse pour les cacher du mieux qu'elle le pouvait. « J'ai peur Foggy. Et si on avait attrapé le virus avec leur soit disant vaccin ? »  Prise de conscience soudaine. Karen lâcha doucement son ami pour de nouveau se coller à la baie vitrée, collant ses poings dessus avec une once de colère. «  Qu'est-ce qui nous dit que vous nous avez réellement injecté le vaccin ? Que l'on est pas de simple cobayes pour voir jusqu'où peut aller ce fichu virus ? » C'était beaucoup plus fort qu'elle, malgré sa peur elle se devait d'ouvrir la bouche, d'essayer de provoquer pour bouger les choses.


WILDBIRD

 
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 20 Juin - 9:39



OPERATION COBAYE
ft Stephen Strange, Karen Page, Foggy Nelson; New Jersey



La jeune femme, charmante et au visage d'une douceur incomparable, se présente à son tour à Gwen qui peut enfin mettre un nom sur cette impression de déjà-vu. Même si Hell's Kitchen n'est pas son secteur, les évènements qui s'y sont déroulés ont affectés toute la police de New York. L'amour de la blonde envers le monde du journalisme n'est pas des plus... Généreux, mais elle apprécie tout de même le travail de la reporter en face d'elle, et lui adresse un sourire poli.

« Enchantée, Mademoiselle Page. » Gwen accompagne ses mots d'un geste de tête approbateur. « Comme vous dites, il vaudrait mieux qu'ils aient une explication valable à nous fournir. Même si toutes les raisons du monde n'excusent pas que les patients d'un hôpital soient traités de la sorte et se heurtent à un refus d'information les concernant. »

À nouveau, un bruit, et Gwen se tourne vers la porte dans un geste synchronisé avec Karen, son bras cachant la paire de ciseaux dérobée passant derrière son dos. Une autre personne se fait enfermer dans la pièce et l'agent des forces de l'ordre hausse un sourcil approbateur. Voilà qui devient intéressant. La voix de Stephen Strange résonne dans la pièce aux murs vides avant que son propriétaire ne se tourne vers les deux jeunes femmes.

« Lieutenant Caufield. Mademoiselle. Ne vous en faites pas, je suis sûr que nous allons être très bientôt au courant de ce qu'il se passe. »

Un sourire de la part de Gwen vient saluer le nouvel arrivant alors qu'elle pose les mains sur ses hanches.

« C'est un plaisir de vous voir, Monsieur Strange. J'imagine que vous n'en savez pas plus que nous sur les obscures raisons qui poussent le corps médical à nous enfermer comme des pestiférés ? »

Le ton se veut amusé, un peu sarcastique, mais résonne plus froidement que Gwen ne l'aurait voulu. Évidemment, elle est dans une situation qui énerverait tout le monde, mais elle se sent beaucoup plus indisposée au fur et à mesure que les secondes passent, que les silhouettes traversent le couloir et que les réponses n'arrivent pas. D'ailleurs, son pied nu tapote le sol nerveusement sans même qu'elle ne s'en aperçoive.
Puis la porte s'ouvre à nouveau, et c'est au tour d'un second homme de se faire jeter dans la pièce. Littéralement, et il perd l'équilibre pour s'étaler face contre terre. Malgré la situation, Gwen ne peut retenir un gloussement de rire qui, pour ceux ne la connaissant pas, risque de passer pour une moquerie. Loin de là son idée pourtant, mais il n'est pas rare qu'elle passe pour une personne hautaine voir mesquine.

Le second homme se relève, rougissant de la situation, mais Karen ne lui laisse pas le temps de se remettre car elle lui saute dessus. L'intensité et l'étalage des émotions en public n'est pas le fort de Gwen, qui ne peut s'empêcher de lever les yeux au plafond devant le spectacle. On perd plus de dignité avec ses actes qu'un cul à l'air. Mais Karen ne garde pas longtemps les mains pour tenir sa blouse, car déjà, elle se remet à tambouriner contre la porte.

« Qu'est-ce qui nous dit que vous nous avez réellement injecté le vaccin ? Que l'on est pas de simples cobayes pour voir jusqu'où peut aller ce fichu virus ? »

Si cette fois Gwen ne lève pas les yeux au ciel, elle passe sa main libre sur son front, se le massant du bout des doigts en retenant un soupir.

« Il ne sert à rien de s'acharner sur cette porte, Mademoiselle Page, s'ils n'ont rien dit au Docteur Strange ni à moi-même, ils ne parleront pas à une simple journaliste. » Encore une fois, Gwen s'exprime d'une façon plus sèche qu'elle ne pense ses propos, ces derniers apparaissant presque comme une insulte envers la profession de Karen que pourtant elle respecte pour son travail. La blonde se sait dure et manquant parfois de tact, mais elle s'étonne de ne pas contrôler l'intonation de sa voix dans un moment pareil. Cette incompréhension ne fait que lui mettre un peu plus les nerfs à vif et elle commence à faire les cent pas dans la pièce pour essayer de se détendre.

« Qu'en pensez-vous, Stephen -je peux vous appeler Stephen ? Maintenant que nous sommes tous membres VIP du club des culs nus. Qu'est-ce qui peut justifier une isolation... Même si nous sommes quatre dans la même pièce ?»
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyMar 21 Juin - 14:51


   
❝Mini-Intrigue #1 :
Opération Cobaye❞
   Karen & Gwen & Stephen & Franklin
— Karen.... Karen Page.

Il se souvenait de ce nom, il l'avait vu parfois en bas de quelques articles du New York Bulletin, notamment à Noël dernier où elle avait écrit quelque chose qui visait à motiver tout le monde. Stephen avait bien aimé, voilà qui changeait des habituels vœux comme on en faisait des centaines chaque année. Il avait recroisé le nom au bas de plusieurs autres articles et la trouvait plutôt douée pour son job. On sentait dans ses mots la volonté d'encourager à bien faire. Un style qu'il appréciait.

— C'est un plaisir de vous voir, Monsieur Strange. J'imagine que vous n'en savez pas plus que nous sur les obscures raisons qui poussent le corps médical à nous enfermer comme des pestiférés ?

Stephen pensa d'abord à la corriger pour signifier que c'était Docteur Strange et non monsieur mais il préféra ne pas s'attarder sur ces détails. Il n'aimait pas qu'on oublie son titre, durement gagné à la force de ses études sans faute, mais ce n'était pas le plus important ici. Ils se retrouvaient dans cette pièce à ne trop savoir pourquoi, sans avoir la moindre nouvelle de ce qu'ils avaient. Cela l'agaçait beaucoup à vrai dire, il aurait au moins aimé savoir ce qu'il avait, s'il souffrait d'un mal en particulier ou même simplement s'ils ne savaient pas. Il ne leur en voudrait pas s'ils leur disaient ne pas savoir, tant qu'il savait ce qu'il se passait réellement.

Il s’apprêtait à répondre quand la porte s'ouvrit à nouveau sur un homme qui fut poussé dans la pièce malgré ses questions et protestations. Comme eux tous ici, finalement, il était ignorant des choses, de quoi agacer un peu plus. On les collait à quatre dans cette chambre d'isolement, ce qui voulait dire qu'ils souffraient tous du même mal. Mais lequel ? Cela, il ne le savait pas encore, personne ne voulait leur dire.
Il ne prête même pas vraiment attention au nouvel arrivant qui est tombé à terre, pas avant que la journaliste ne se précipite vers lui, le serrant contre elle. Au moins ils se connaissent. Lui a rencontré le lieutenant Caulfield dans le cadre de son job à ARES, et les deux autres se connaissent aussi. De quoi rassurer plus d'un, loin d'être entourés d'inconnus ils avaient au moins cet avantage.

Il voit l'agent Caulfield lever les yeux au ciel alors que les deux autres se serrent l'un dans les bras de l'autre et il ne peut s'empêcher de lui jeter un regard peut-être un peu de travers. Qu'elle les laisse avoir leur petit moment de soulagement, dans une situation pareille cela fait bien plus de bien que de mal.

— J'ai peur Foggy. Et si on avait attrapé le virus avec leur soit disant vaccin ? (Cet fois le sorcier fronce les sourcils, voilà qui lui donne matière à réflexion. La jeune journaliste a peut-être bien touché quelque chose du doigt, dans sa paranoïa.) — Qu'est-ce qui nous dit que vous nous avez réellement injecté le vaccin ? Que l'on est pas de simple cobayes pour voir jusqu'où peut aller ce fichu virus ?
— Il ne sert à rien de s'acharner sur cette porte, Mademoiselle Page, s'ils n'ont rien dit au Docteur Strange ni à moi-même, ils ne parleront pas à une simple journaliste.

Une fois de plus, elle a droit à un regard agacé. N'a-t-elle pas fini de dénigrer ainsi cette pauvre femme ? Eux deux ont peut-être l'habitude des choses qui peuvent ne pas très bien se passer mais la plupart des gens n'ont pas la même notion des choses. Ils vivent leur petite vie sans embûche et quelque chose comme ce qu'il se passe actuellement peut facilement dérouter quelqu'un. Et puis, il est peut-être médecin mais les gens ne le connaissent pas tant que cela pour son ancien métier de chirurgien, il n'a plus vraiment d'influence sur le milieu médical. Une journaliste ferait du bruit avec ses articles, pouvait détruire la réputation de l'hôpital, et il ne comprenait pas la froideur et la condescendance du lieutenant.

— Qu'en pensez-vous, Stephen -je peux vous appeler Stephen ? Maintenant que nous sommes tous membres VIP du club des culs nus. Qu'est-ce qui peut justifier une isolation... Même si nous sommes quatre dans la même pièce ?
— Je crois qu'après avoir chacun vu nos fesses, on peut en effet commencer par s'appeler par nos prénoms, même si après tout il n'est pas rare ni indécent de croiser une paire de fesses dans un hôpital.

Oh, il en avait vu dans sa carrière. On mettait toujours ce genre de tenue et il avait vu plus de fesses que bien d'autres personnes, au cours de sa carrière. Ce n'était pas cela qui allait le faire rougir tel Artémis face à Priape, non. Il se concentra plutôt sur la question de l'agent, qui méritait en effet réflexion. Il n'avait aucun soucis avec le fait que l'isolement se fasse à quatre tant que l'hygiène de la pièce était correcte, ce qui semblait être le cas de celle-ci pour le moment.

— Il n'y a aucun mal à nous mettre tous quatre ici tant que nous souffrons du même mal. Nous sommes visiblement tous ici parce que nous avons reçu le même vaccin contre le X1R1. On ne peut pas vraiment se transmettre quoi que ce soit. Cependant, je suis plus concerné par le fait même que nous soyons en isolation. Les effets secondaires sont en général le simple résultat de ce qui le déclenche et ne devraient normalement pas être contagieux. Cependant ils nous ont confinés, ce qui veut dire qu'il y a un risque de contagion. Alors si ça ne vient pas des possibles effets secondaires… D'où ça vient ? Eh bien, je crois que Melle Page pourrait avoir raison.

N'en déplaise au lieutenant Caulfield, la journaliste pouvait bien avoir un début de réponse. Eh oui, la paranoïa ne mène pas qu'à des conneries, il y a bien parfois des touches de vrai là-dedans.

— Je pense que nous sommes tous actuellement infectés par le X1R1. Je ne crois pas que ce soit fait exprès, j'ose en tout cas espérer que ce n'est pas le cas. Le truc, voyez-vous, c'est que lorsqu'on fait un vaccin, on utilise la maladie. C'est ainsi fait pour que vos anti-corps identifient le virus ou la bactérie. On vous l'injecte une fois, avec de quoi l'affaiblir assez pour qu'il ne se développe pas. Comme ça votre corps se souvient et la prochaine fois qu'il sera infecté, les anti-corps se souviendront et fileront directement l'empêcher de prospérer. Mais il est parfois possible, si le vaccin est mal conçus ou si quelque chose qui n'est pas prévu se passe dans notre corps, que le vaccin, au lieu de nous empêcher d'attraper la maladie, nous la donne. Je peux me tromper bien sûr, mais vu le peu que l'on sait, c'est ce que je peux déduire. Ce que je ne devrais pas avoir à faire...

Le poing du médecin rencontre soudain la vitre de la chambre derrière laquelle de jeunes médecins s’affairent, parfois sans même leur jeter le moindre regard, trop occupé dans leurs recherches. Ca n'empêche pas le sorcier de tonner, d'une voix colérique comme il n'a pas l'habitude d'en avoir.

— ...si ces idiots ne nous cachaient pas ce qu'on avait et ce qu'ils font ! « J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. » Est-ce que quelqu'un derrière cette vitre se souvient du putain de serment d’Hippocrate ?! Du putain de trucs qu'ils ont juré ?! « Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. » Ca ne dit rien à personne derrière cette vitre ?!

   
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 23 Juin - 20:59

Opération Cobaye
Stephen ∞ Karen ∞ Gwen  ∞ Foggy
« Foggy ! Toi aussi tu te retrouves ici, j'espère qu'ils ne t'ont pas fait de mal au moins ? » La douce étreinte de la blonde me fait encore plus rougir alors que le constat arrive dans mon esprit ; je suis en train de montrer encore mes fesses au reste de l’assemblée. Je ne sais pas si je suis rassuré ou pas de voir Karen ici aussi. J’aurais préféré que tout se passe bien pour elle. Je m’apprête à lui demander si elle va bien mais elle prend la parole avant moi. « J'ai peur Foggy. Et si on avait attrapé le virus avec leur soit disant vaccin ? » Et, encore une fois, je n’ai pas le temps de répondre avant qu’elle ne file à la porte pour y frapper avec colère. Malgré moi, je détourne les yeux, les joues rouges en constatant que tout son dos et plus étaient tout aussi visible que chez moi. «  Qu'est-ce qui nous dit que vous nous avez réellement injecté le vaccin ? Que l'on est pas de simples cobayes pour voir jusqu'où peut aller ce fichu virus ? » Je sens mon estomac se tordre d’inquiétude. D’inquiétude où bien y a-t-il autre chose ?

« Il ne sert à rien de s'acharner sur cette porte, Mademoiselle Page, s'ils n'ont rien dit au Docteur Strange ni à moi-même, ils ne parleront pas à une simple journaliste. » Je coule un regard un peu perdu à l’inconnue qui semblait visiblement excédé par le comportement de mon amie. Il semblerait qu’on ait plusieurs fortes personnalités ici. Malgré la nausée qui monte, sans doute due à l’inquiétude et la paranoïa, je m’avance et je vais poser une main sur l’épaule de Karen pour essayer de l’apaiser un peu et de la détourner de cette porte. « On ne devrait pas tirer des conclusions hâtives. Attendons de voir comment les choses évoluent. On va bien finir par nous expliquer ce qu’il se passe… » Pourtant, je déteste savoir Karen dans cette situation. Cela m’inquiète. Mais je ne veux pas flancher devant elle. Alors je lui offre un sourire bien que ce dernier sonne un peu dépité. Je n’aime pas la voir dans cet état. Et si mon calme apparent peut la rassurer, alors je resterais calme.

« Qu'en pensez-vous, Stephen -je peux vous appeler Stephen ? Maintenant que nous sommes tous membres VIP du club des culs nus. Qu'est-ce qui peut justifier une isolation... Même si nous sommes quatre dans la même pièce ? » Mon regarde se reporte sur la blonde froide et agressive. Je n’aime pas beaucoup la manière dont elle s’adresse à nous. Mon regard suit le sien, se reposant sur le fameux Stephen. Visiblement, pas mal de monde se connait déjà ici…  « Je crois qu'après avoir chacun vu nos fesses, on peut en effet commencer par s'appeler par nos prénoms, même si après tout il n'est pas rare ni indécent de croiser une paire de fesses dans un hôpital. » Je ne sais pas qui il est mais il a l’air sur de lui et calme. En tout cas, plus calme que Karen et la blonde. C’est rassurant de voir que tout le monde ne perds pas la tête.

« Il n'y a aucun mal à nous mettre tous quatre ici tant que nous souffrons du même mal. Nous sommes visiblement tous ici parce que nous avons reçu le même vaccin contre le X1R1. On ne peut pas vraiment se transmettre quoi que ce soit. Cependant, je suis plus concerné par le fait même que nous soyons en isolation. Les effets secondaires sont en général le simple résultat de ce qui le déclenche et ne devraient normalement pas être contagieux. Cependant ils nous ont confinés, ce qui veut dire qu'il y a un risque de contagion. Alors si ça ne vient pas des possibles effets secondaires… D'où ça vient ? Eh bien, je crois que Melle Page pourrait avoir raison. » Ma main toujours sur l’épaule de Karen se resserre un peu plus alors que j’ai l’impression de sentir mon estomac faire une pirouette sous l’annonce. Non, non, non. On ne peut pas avoir chopé le X1R1… Si ? Les faux semblants commencent à être difficiles à afficher. Bordel, on était venu tester un vaccin, pas se mettre en danger de mort.

« Je pense que nous sommes tous actuellement infectés par le X1R1. Je ne crois pas que ce soit fait exprès, j'ose en tout cas espérer que ce n'est pas le cas. Le truc, voyez-vous, c'est que lorsqu'on fait un vaccin, on utilise la maladie. C'est ainsi fait pour que vos anti-corps identifient le virus ou la bactérie. On vous l'injecte une fois, avec de quoi l'affaiblir assez pour qu'il ne se développe pas. Comme ça votre corps se souvient et la prochaine fois qu'il sera infecté, les anti-corps se souviendront et fileront directement l'empêcher de prospérer. Mais il est parfois possible, si le vaccin est mal conçus ou si quelque chose qui n'est pas prévu se passe dans notre corps, que le vaccin, au lieu de nous empêcher d'attraper la maladie, nous la donne. Je peux me tromper bien sûr, mais vu le peu que l'on sait, c'est ce que je peux déduire. Ce que je ne devrais pas avoir à faire... »

Je sursaute quand le poing de l’homme –qui devait probablement être médecin ou un passionné de séries télévisées- rencontre la vitre. Je ne m’attendais pas vraiment à ça. La tension dans la pièce est montée d’un cran. Donc… on est vraiment contaminés ? Combien de temps avant les premiers symptômes ? Et dire que je n’ai même pas mon téléphone pour appeler Matt… Ils vont nous laissez ici combien de temps ? « ...si ces idiots ne nous cachaient pas ce qu'on avait et ce qu'ils font ! ‘ J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. ’ Est-ce que quelqu'un derrière cette vitre se souvient du putain de serment d’Hippocrate ?! Du putain de trucs qu'ils ont juré ?! ‘ Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. ’ Ca ne dit rien à personne derrière cette vitre ?! »

Je porte une main à ma bouche, manquant vomir. Par je ne sais trop quel miracle, je parviens à retenir le contenu de mon estomac. « Écoutez… Je suis votre résonnement… Il me semble logique mais ne vaudrait-il mieux pas les laisser faire leur travail ? S’énerver ne nous avancera à rien. » Je m’avance pour détailler plus précisément les deux personnes que je ne connais pas. D’une main, je continue à essayer de cacher mes fesses par pur réflexe pudique. Je ne suis pas bien assuré et loin de la prestance dont je peux faire preuve dans un tribunal mais les personnes en face de moi m’intimide un peu. Et je ne parle même pas de cette foutue situation. J’ai peur. Mon cœur bat trop vite et j’ai de violentes nausées. J’essaye cependant garder mon calme. Peut-être que si j’ai l’air de garder la tête froide, cela apaisera les autres. « Spéculer et paniquer ne nous amènera à rien de bon. Je ne suis pas rassuré par la situation mais je ne pense pas que céder à la panique ou la colère soit la meilleure des solutions possible. Il vaut mieux conserver notre calme en attendant des nouvelles de la part des médecins. Et si elles tardent à venir, il sera toujours temps de s’inquiéter à ce moment-là. Et je suis sûr que… »

Je m’arrête en plein milieu de ma phrase, prit d’une violente nausée. Je porte une main à mes lèvres. La blonde dont je ne connais pas le nom s’approche de moi, sans doute pour m’aider à rester debout alors que je me penche en avant. Et sans pouvoir plus me retenir, je déverse le contenu de mon estomac sur sa blouse. Penché ainsi en avant, je chancèle un peu. Instinctivement, je pose une main sur l’épaule de la blonde alors que je continue de répandre le contenu de mon estomac sur elle. C’était quoi encore les symptômes du X1R1… ? Elle finit par me repousser, me forçant à m’appuyer sur mes propres jambes alors que je finis de vomir. Quand plus rien ne veut sortir, je m’essuie la bouche du bras, la nausée toujours présente et le goût âcre de la bile dans ma gorge n’aide pas tout à fait. Je relève mon regard vers le fameux Stephen, celui qui a l’air calé en médecine. « Dites-moi que c’est normal comme réaction après ce genre de vaccins expérimentaux... » Et dites-moi surtout qu’il n’y a aucune raison de paniquer… Ça serait bien, là, tout de suite.

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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyVen 24 Juin - 9:02



OPERATION COBAYE
ft Stephen Strange, Karen Page, Foggy Nelson; New Jersey



Les regards agacés de Stephen Strange ont le don de... crisper Gwen. Eh bien quoi, n'est-elle pas en droit de faire partie de ces gens qui n'apprécient pas les démonstrations d'affection publique, fussent-elle amicales ou amoureuses ? Et bien que la situation soit étrange et légèrement angoissante, personne n'est au bord de la mord alors il ne sert à rien de dramatiser non plus. Mais à peine finit-elle ses pensées qu'un nouveau regard agacé de la part du Docteur lui est adressé Eh bien quoi encore ? Est-elle en tort en avançant que le personne hospitalier ne parlera pas à une journaliste, précieusement parce que dans les situations de crises les trois-quart des médecins ont ce métier et ceux qui le représentent en horreur ?
Il faut également que le Docteur Strange cesse de vouloir ainsi ménager Karen. Elle est loin d'être l'enfant fragile dont elle fait impression, et ça, Gwen en est persuadée.

La blonde continue ses cents pas en se forçant à la lenteur bien qu'elle sente la nervosité vouloir accélérer ses enjambées. Ce n'est même plus de la curiosité ou de la peur. Elle sent une colère qui commence à gronder en elle et que rien ne semble pouvoir apaiser.

« Il n'y a aucun mal à nous mettre tous quatre ici tant que nous souffrons du même mal. Nous sommes visiblement tous ici parce que nous avons reçu le même vaccin contre le X1R1. On ne peut pas vraiment se transmettre quoi que ce soit. Cependant, je suis plus concerné par le fait même que nous soyons en isolation. Les effets secondaires sont en général le simple résultat de ce qui le déclenche et ne devraient normalement pas être contagieux. Cependant ils nous ont confinés, ce qui veut dire qu'il y a un risque de contagion. Alors si ça ne vient pas des possibles effets secondaires… D'où ça vient ? Eh bien, je crois que Melle Page pourrait avoir raison. »

Le lieutenant peut presque entendre Stephen lui lancer une remarque aussi acerbe que les deux derniers regards et elle croise les bras. Eh oh, elle n'as jamais remis en cause l'hypothèse de la journaliste. Elle lui a juste dit que céder à une crise de panique ou hurler contre la vitre ne lui apporterait rien. Encore une fois, Gwen retient un soupir.

« Je pense que nous sommes tous actuellement infectés par le X1R1. Je ne crois pas que ce soit fait exprès, j'ose en tout cas espérer que ce n'est pas le cas. Le truc, voyez-vous, c'est que lorsqu'on fait un vaccin, on utilise la maladie. C'est ainsi fait pour que vos anti-corps identifient le virus ou la bactérie. On vous l'injecte une fois, avec de quoi l'affaiblir assez pour qu'il ne se développe pas. Comme ça votre corps se souvient et la prochaine fois qu'il sera infecté, les anti-corps se souviendront et fileront directement l'empêcher de prospérer. Mais il est parfois possible, si le vaccin est mal conçus ou si quelque chose qui n'est pas prévu se passe dans notre corps, que le vaccin, au lieu de nous empêcher d'attraper la maladie, nous la donne. Je peux me tromper bien sûr, mais vu le peu que l'on sait, c'est ce que je peux déduire. Ce que je ne devrais pas avoir à faire... »

Tout cela parait logique, et Gwen hoche la tête en ouvrant la bouche pour placer quelques mots... Elle s'interrompt en voyant Stephen frapper à son tour contre la porte en lançant d'une voix forte de colère. Hm. A qui on demandait de se calmer, déjà ?

« ...si ces idiots ne nous cachaient pas ce qu'on avait et ce qu'ils font ! « J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. » Est-ce que quelqu'un derrière cette vitre se souvient du putain de serment d’Hippocrate ?! Du putain de trucs qu'ils ont juré ?! « Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. » Ça ne dit rien à personne derrière cette vitre ?! »

La blonde se détourne de la scène en se frottant le front, n'écoutant plus les remontrances -bien que tout à fait légitimes et dont elle approuve chaque mot- du Docteur Strange. Son regard azur coule vers l'autre homme de la pièce... Froggy, à prononcé Karen ? Un truc comme ça... Il ne semble pas très en forme et Gwen l'observe alors que l'homme prend la parole.

« Écoutez… Je suis votre résonnement… Il me semble logique mais ne vaudrait-il mieux pas les laisser faire leur travail ? S’énerver ne nous avancera à rien. » Certes, les mots de l'homme sont justes et raisonnables. Et c'est précisément l'une des obscures raisons qui ne manque pas d'énerver d'avantage l'agent Caulfield. C'est bien connu que plus on dit à quelqu'un de ne pas s'énerver, plus la personne s'énerve. Pour autant, elle ne comprend pas d'où peut venir une telle colère, ce qui l'agace encore plus. Un véritable cercle vicieux. « Spéculer et paniquer ne nous amènera à rien de bon. Je ne suis pas rassuré par la situation mais je ne pense pas que céder à la panique ou la colère soit la meilleure des solutions possible. Il vaut mieux conserver notre calme en attendant des nouvelles de la part des médecins. Et si elles tardent à venir, il sera toujours temps de s’inquiéter à ce moment-là. Et je suis sûr que… »

Décidément, il n'a l'air vraiment pas bien, et en dépit de ses nerfs à vifs, Gwen a quand même le réflexe de s'approcher de Foggy pour le soutenir. Il ne faudrait pas qu'il claque entre leurs mains. La réalité est tout autre.
Il faut quelques secondes à la blonde pour réaliser que Foggy est en train de déverser son estomac sur la fine blouse d'hôpital. Quand les faits -et l'odeur- lui montent à la tête, Gwen recule d'un bond en repoussant l'homme qui continue de vomir sur le sol.

« Putain de... »

Par un miracle sans nom, Gwen retient la flopée de jurons et d'insultes qui menacent de se déverser dans un flot sans fin. Pour autant, la blonde ne reste pas silencieuse et pousse un véritable grondement de dégoût et de rage.

« Dites-moi que c’est normal comme réaction après ce genre de vaccins expérimentaux...»

Qu'il se taise bon sang, où elle lui arrache la jugulaire avec les dents !
La colère fait trembler Gwen qui se détourne du petit groupe. Hors de question de garder sur elle cette blouse tâchée de vomi et de bile, sinon elle risque de présenter également le contenu de son estomac à l'assemblée. Ni une ni deux, l'agent des forces de l'ordre arrache presque littéralement la blouse souillée qu'elle jette dans un coin. Montrer ses fesses est une chose, se mettre à nue en est une autre. Et si Gwen est fière de son corps douloureusement acquis au fil des années et des chèques faramineux, elle n'aime pas non plus l'exposer à des inconnus. De ce fait, elle reste dos au groupe et c'est finalement à son tour de tambouriner contre la porte. Après le Club des Culs Nus, le Club Tambourinage de Porte. Des témoins de Jéhovah ne feraient pas mieux.

« Est-ce que ce serait trop vous demander que d'avoir une nouvelle blouse avant que je n'écorche vif quelqu'un pour m'en faire un manteau ? » lance Gwen à travers la porte, ne pouvant désormais plus retenir les spasmes de colère qui secouent son corps dénudé.
« Oh et un seau d'eau ça serait parfaaaait. » La voix de la blonde regorge de sarcasme alors qu'elle ponctue sa phrase d'un coup de poing sur la vitre. Jamais elle ne s'est sentie aussi agressive, pas même lorsque ce mutant s'est introduit chez elle pour lui "faire une blague". Gwen bout de colère. Cette rage brûlante qui liquéfie ses entrailles. Lave dans ses veines. Braises incandescentes au creux de ses mains dont l'une, sans même qu'elle s'en aperçoive, se serre sur la paire de ciseaux dérobée aux infirmiers.

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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyMer 29 Juin - 1:33



   
   X1R1
   Gwen; Stephen; Franklin

« I
l ne sert à rien de s'acharner sur cette porte, Mademoiselle Page, s'ils n'ont rien dit au Docteur Strange ni à moi-même, ils ne parleront pas à une simple journaliste. » Pardon ? Une simple journaliste ? Mais pour qui elle se prend cette blondasse refaite de la tête aux pieds ! Wow. Calme toi Karen, ça ne te ressemble pas. Mains sur les tempes, elle les massait délicatement, sentant un fond de migraine se pointer, et essayant de retrouver son calme. Elle se tourna vers la petite assemblée, lançant un regard perdu à Foggy. Personne n'était au courant de leur expédition ici, de leur projet, et si ils leur arrivaient quelque chose que se passerait-il ? Qui préviendraient-ils ? Si ils comptaient le faire. Ce n'était pas le moment d'être paranoiaque, il fallait trouver une explication logique à tout ça, et surtout essayer de ne pas perdre son sang froid. Une voix brisa le silence, c'était celle du lieutenant qui s'adressait à cet homme, ce monsieur Strange, qui était, sans jeu de mot pourri, étrange dans sa façon d'être, avec un certain laxisme face à cette situation. Elle l'écouta étaler ses théories à la demande de Barbie police. Décidément, cette dernière avait le don d'énerver la secrétaire en un clin d'oeil. Ce qui ne lui plaisait pas particulièrement était le ton qu'elle employait pour s'adresser à eux, après tout ils étaient tous dans la même merde, donc au lieu de prendre les gens de haut, un peu de compassion et d'entraide ne ferait pas de mal. «Eh bien, je crois que Melle Page pourrait avoir raison.» Inconsciemment un sourire s'était dessiné sur les lèvres de la jeune femme, satisfaite dans un sens de voir quelqu'un la soutenir dans ses suppositions. Elle l'écoutait attentivement, les yeux rivés au sol, mais bercée par sa voix posée et ses connaissances. Il lui semblait avoir entendu qu'il était médecin, ce qui expliquait le vocabulaire qu'il employait par moment. Avec tout ce stress, et cette migraine de plus en plus présente, elle ne parvenait plus à discerner ce qui avait été dit ou non.

Un bruit sourd contre la baie vitrée, puis aussitôt cette oppression dans la boite crânienne de la jeune femme qui lui tira une légère grimace. Elle tourna la tête et vit l'homme hurler aux idiots de l'autre côté. A croire que cette isolation précipitée mettait les nerfs de tout le monde à rude épreuve. Serment d'Hippocrate ? Il était donc bel et bien médecin, ce qui était rassurant dans un sens, si il se passait quelque chose de grave entre ces murs, quelqu'un avait les qualifications nécessaires pour intervenir. Prise d'une faiblesse soudaine, Karen s'éloigna de cette vitre pour aller s'asseoir sur l'un des matelas négligemment posé dans un coin de la pièce. C'était très certainement dû au stress et au manque de sommeil. Les voix semblaient s'éloigner de plus en plus, avant de résonner à ses oreilles comme des bourdonnements gênants. Elle ne parvenait même pas à entendre Foggy qui tentait de calmer les choses. Tout ce qu'elle voulait, c'était s'allonger sur ce matelas et dormir. Les quatre heures de la nuit précédente n'ont pas été suffisantes. Cédant à la tentation, Karen commença à se pencher, un peu plus chaque seconde pour finalement se retrouvée totalement allongée, les yeux toujours ouverts et rivés sur le petit groupe. Foggy ne semblait pas en forme, son teint était devenu beaucoup plus pâle que d'habitude. Puisant dans ses dernières forces, la jeune femme tenta de se redresser, s'affalant complètement contre le mur. « Foggy … ça v... » A peine eut-elle le temps de demander, que ce dernier se retrouva à déverser le contenu de son estomac sur le lieutenant. Aie. Chouette, un parfum bien sympathique allait embaumer la pièce, que demander de mieux ! Le bon côté de la chose était qu'au moins il ne lui avait pas vomit dessus, une première victoire.

Sans s'y attendre, et en quelques secondes, Karen se retrouva face au corps complètement nu de Barbie. Ce surnom lui allait bien, après tout même si son caractère n'était guère agréable, son corps lui l'était. Mais c'était une contemplation beaucoup trop difficile pour la journaliste, la fatigue la gagnait encore plus, alors que sa gorge ainsi que sa langue commençaient à s'assécher. Elle sursauta légèrement en entendant la porte s'ouvrir, voyant entrer deux hommes, vêtus de combinaisons immaculés comme les murs de la pièce. Aux grands maux, les grands remèdes. Karen leva la tête vers ses hommes, nettoyant les dégâts qu'avaient causés son ami, et jetant négligemment une blouse ainsi qu'un sceau vide avant de repartir. Quelle amabilité. Ses yeux parcouraient la pièce sans grand intérêt, avant d'être attirés par une légère lueur, un petit reflet dans l'une des mains de la jolie blonde. Elle pencha légèrement la tête sur le côté. « Lieutenant … votre... main … ? »  Le manque de salive qui commençait à se faire sentir combiné à la fatigue, l'empêchaient de prononcer une phrase convenablement.


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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 30 Juin - 17:39


   
❝Mini-Intrigue #1 :
Opération Cobaye❞
   Karen & Gwen & Stephen & Franklin
— Écoutez… Je suis votre résonnement… Il me semble logique mais ne vaudrait-il mieux pas les laisser faire leur travail ? S’énerver ne nous avancera à rien.

Stephen se retourne vers le jeune homme. Il semble peu sûr de lui mais surtout près à ne pas paniquer. En fait, il ne semble même pas se forcer à ne pas paniquer, comme s'il avait vu pire et que ceci n'était rien comparé au reste. Et c'était vrai, ce n'était rien et encore moins pour un type de la profession, du rang et de l'âge de Stephen. Pourtant, il ne peut s'empêcher de s'énerver comme si c'était la première fois qu'il se retrouvait devant une situation de cette envergure, lui qui avait déjà sauvé le monde d'attaques magiques. Mais il s'agace pourtant à ses paroles. Laisser les médecins faire leur travail ? Stephen était médecin, lui, il savait quel était le travail de ces types, il pouvait juger de qui le faisait correctement ou non. Et il n'était pas satisfait du tout !

— Spéculer et paniquer ne nous amènera à rien de bon. Je ne suis pas rassuré par la situation mais je ne pense pas que céder à la panique ou la colère soit la meilleure des solutions possible. Il vaut mieux conserver notre calme en attendant des nouvelles de la part des médecins. Et si elles tardent à venir, il sera toujours temps de s’inquiéter à ce moment-là. Et je suis sûr que…

Comme le lieutenant, Stephen s'avance vers le pauvre homme qui ne semble pas aller bien. Teint blanc, qui vire presque au vert. Les lèvres qui se pincent et main sur la bouche… Stephen a juste le temps de reculer pour éviter la gerbe que l'homme lâche soudainement, souillant le sol et la blouse de la blonde, empestant soudainement l'air de l'habituelle odeur nauséabonde. Stephen en a connu des vomissements, de ses patients ou de lui-même, mais il ne saurait supporter l'odeur longtemps dans une pièce en huit-clos comme celle-ci.

— Putain de...
— Bordel de merde, mais c'est pas vrai !

L'exclamation impolie n'est pas de son style mais elle ne peut s'empêcher de franchir ses lèvres en même temps que celle de la blonde. Stephen met sa main devant son nez et sa bouche, comme si cela pouvait réussir à filtrer l'air qu'il est en train de respirer. En vain bien sûr, cela lui donne presque la nausée lui-même et il ne peut respirer pour tenter de le faire passer. Mais il ne peut pas vomir ici, pas alors qu'il pourrait éjecter quelque chose de vivant. Il est presque sûr que ce qu'il avait mangé au midi avait des tentacules et que ça grouille encore dans son estomac.

— Dites-moi que c’est normal comme réaction après ce genre de vaccins expérimentaux...
— Oh pitié, bien sûr que ça l'est ! Les vomissements sont le symptôme le plus courant du monde, ça pourrait autant être une gastro que le vaccin !

Il est bien plus froid qu'il n'aurait pu l'être mais l'odeur ne l'aide pas. Putain il aurait pas pu ravaler tout simplement ? Un deuxième cycle de digestion et hop, on est reparti ! Ce n'était pas bien compliqué bordel de merde, là il indisposait tout le monde dans une pièce fermée ou absolument rien ne filtrait. Il ne remarque la soudaine nudité de l'agent des forces de l'ordre que lorsque celle-ci se met à taper sur la vitre principale, celle qui donne directement sur les médecins.

— Est-ce que ce serait trop vous demander que d'avoir une nouvelle blouse avant que je n'écorche vif quelqu'un pour m'en faire un manteau ? Oh et un seau d'eau ça serait parfaaaait.

Il secoue la tête d'un air agacé. Vas-y, fais des remarques vides tant que tu veux, comme si ça allait changer quelque chose. Son regard se perd sur le corps nu, il aimerait détourner les yeux en homme marié de ce nom mais il ne le fait pas, trop habitué à n'en avoir plus rien à foutre et à savoir regarder la marchandise quand il l'avait sous les yeux. Une très belle femme, il faut le dire. Musclée, mais son métier doit demander beaucoup d'exercice et il n'y a jamais de mal pour une femme à l'être. Non, le corps est presque parfait, et voilà qui énerve un peu plus Stephen, contre lui-même cette fois. La plus belle femme du monde, d'un autre monde même, l'attend à la maison et il regarde la première belle femme qu'il croise. Alors, un peu dur, il lâche soudain comme pour extérioriser la frustration :

— Excellente idée, mettons-nous tous à poil. On fait un concours de « Qui a la plus grosse ? » pour passer le temps ? Dommage que vous ne puissiez plus participer, lieutenant, ça aurait été intéressant de savoir.

C'est méchant, c'est gratuit et c'est transphobe. Tout ce que n'est pas le sorcier d'ordinaire mais la colère et la frustration le rongent trop. C'est comme ces gosses qui n'ont pas ce qu'ils veulent, qui ont une vie de merde et vivent mal, qui du coup se trouvent d'autres élèves à harceler pour les faire se sentir mal à leur tour. Oui, c'est le même mécanisme de méchanceté, celle qu'on a pas vraiment au fond de soi mais qu'on ne peut s'empêcher de montrer pour faire croire qu'on va bien, qu'on est un caïd qui supporte tout mieux que personne.

— Lieutenant … votre... main … ?

Miss Page détourne heureusement leur attention assez longtemps pour que la lieutenant ne songe pas à démonter la tête de Stephen sur le champs. Au contraire elle attire l'attention de celui-ci vers la main de la jeune femme. Comment n'a-t-il pas remarqué avant cet éclat de métal qui n'a rien à faire là ? Il attrape le poignet de la jeune femme pour l'amener à hauteur de visage, là où il pourra voir ce qu'elle tient. Une paire de ciseaux. Tenue comme on tient une arme qui pourrait servir à tout instant. Comme si le danger guettait.

— Sérieusement, lieutenant ? Une paire de ciseau ? Vous enchaînez les conneries. On est dans un putain d'hôpital pour un putain de vaccin et vous vous armez comme si vous vous retrouviez soudain en zone de guerre ! Tous les flics sont aussi cons ou c'est uniquement ceux avec une poitrine refaite ?
   
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 30 Juin - 20:53


Deuxième intervention de Marvelous
Opération cobaye - Groupe 1

Comme si la situation n'était pas déjà assez misérable pour vous, la progression du virus dans l'organisme semble s'accélérer pour certains. Les scientifiques n'ont pas encore réussis à contrer les effets indésirables de leur vaccin. Toutefois, il ne faut pas se décourager, l'un des employés en sarrau blanc tient une piste de solution. Votre calvaire s’achèvera donc très bientôt, un peu de patience.
Par contre, ce n'est pas parce que votre état ne se détériore pas davantage que les scientifiques vont vous laissez sortir. Vous êtes présentement hautement contagieux et des agents de sécurité ont été placés à l'entrée de votre salle de quarantaine, juste au cas où vous auriez envie de sortir sans permission.

Manifestation des effets secondaires

En cette deuxième intervention, un second effet secondaire sera sélectionné. Il viendra s'ajouter à celui que vous possédez déjà, sans l'annuler. La manifestation n'est encore une fois pas obligatoirement dans l'immédiat, vous pouvez attendre le moment désiré pour la faire se manifester à condition que se soit avant la fin de la mini-intrigue. Nous laissons à votre discrétion le niveau d'intensité de l'effet secondaire sur votre personnage. Vous ne pourrez toutefois pas vous débarrassez si facilement de cet effet indésirable, tout comme de l'autre. Rien ne vous empêche d'essayer ou de demander de l'aide aux scientifiques pour calmer les symptômes de l'effet secondaire.

Sélection du deuxième effet secondaire

Encore une fois, nous y voilà. Vous devrez, à la suite de la lecture de ce message, vous rendre dans la section flood de votre groupe afin de lancer un dé à 6 faces. Le nombre que vous allez obtenir correspond à l'un des effets secondaires de la liste ci-dessous. Vous comprenez donc que plusieurs participants peuvent se retrouver avec le même effet secondaire.
Petite nouveauté cette fois, deux des options sont sans effet secondaire ["Rien"]. Cela signifie qu'aucune manifestation supplémentaire du virus ne va s'additionner à l'effet secondaire que vous possédez déjà.


  1. Fatigue chronique
  2. Amnésie soudaine
  3. Rien
  4. Rien
  5. Perte temporaire de la vision
  6. Douleurs intenses généralisées


Il ne me reste plus qu'à vous souhaitez une nouvelle fois bonne chance! Et n'oubliez jamais que Marvelous reviendra!
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 25 Juil - 18:39

Opération Cobaye
Stephen ∞ Karen ∞ Gwen  ∞ Foggy
Je me prends les remarques désagréables en pleine face sans répondre. Il ne sert à rien de jeter de l’huile sur le feu et il semblerait que l’on se trouve face à deux fortes personnalités. S’il y a encore quelques minutes je me serais senti gêné par le corps dénudé du lieutenant de police, là tout de suite, je ne me sens qu’horriblement gêné d’avoir vidé le contenu de mon estomac sur elle. Au milieu des remarques froides et colériques, je ne me sens pas à ma place, je me sens en danger. Je respire par la bouche, le gout amer des flux gastriques me prenant encore la gorge.

L’instant semble suspendu dans l’air alors que des employés de l’hopital viennent nettoyer mon bordel. Je ne dis pas un mot. L’ambiance est pesante, cela pourrait exploser n’importe quand. J’ai envie de les supplier de nous laisser sortir ou, au moins, nous expliquer ce qui ne va pas. On me jette un seau vide dans les bras et je murmure un merci que personne ne doit avoir entendu. Et ils partent comme ils sont venus, nous laissant seuls dans la pièce à nouveau. Mon regard retombe sur mon seau alors que les événements s’enchainent autour de moi. Je suis un peu perdu. Pourquoi faut-il que l’on ait cédé à la panique de la sorte ?

« Lieutenant … votre... main … ? » La remarque me fait lever le nez et je blanchis encore un peu plus lorsque je vois le petit éclat de métal dans la main de la blonde furieuse. Oh putain, pas ça… « Sérieusement, lieutenant ? Une paire de ciseau ? Vous enchaînez les conneries. On est dans un putain d'hôpital pour un putain de vaccin et vous vous armez comme si vous vous retrouviez soudain en zone de guerre ! Tous les flics sont aussi cons ou c'est uniquement ceux avec une poitrine refaite ? » Maintenant que la main du lieutenant est en visuel et que je vois la paire de ciseau, bien en évidence à la vue de tous, je ne peux m’empêcher de reculer d’un pas. Cette situation dégénère bien trop vite à mon gout.

En temps normal, je me serais sans doute interposé, j’aurais sans doute essayé de calmer le jeu. Mais je m’inquiète pour la santé de Karen. Je lui lance un bref regard avant de reporter mon attention sur le duo en train de s’engueuler. Je me mords la lèvre et, toujours mon seau dans les bras, je décide que je ne peux pas faire autrement que d’aller essayer de désamorcer cette situation. Je m’en voudrais probablement à vie si la situation venait à réellement déraper et que je n’ai même pas tenté de l’en empêcher…

Mon estomac semble se tordre sur lui-même. Bien que j’aie l’estomac vide, les nausées sont toujours présentes. Mais cela ne m’empêchera pas de tenter le coup. « Calmez-vous vous deux ! Vous êtes de la police ou du milieu hospitalier, vous devez donc avoir connaissance des lois qui entourent ce lieu et de ce que vous risquez pour une agression à l’arme blanche. Lieutenant, pour le calme d’esprit de tout le monde ici, posez donc ces ciseaux. Vous savez ce que vous risquez aux yeux de la loi. Nous crier dessus et nous battre n’apportera rien et ne nous servira à rien. Vous devez bien avoir de la famille ou des proches non ? Vous voulez vraiment qu’ils apprennent que l’hôpital a dû appeler la police à cause de vos violences ? Vous voulez vraiment leur imposer ça ? »


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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 25 Juil - 21:37



OPERATION COBAYE
ft Stephen Strange, Karen Page, Foggy Nelson; New Jersey



La colère est insupportable. Puisant sa force au creux d'un volcan de rage, elle fait bouillir Gwen à qui il ne faudra pas grand chose pour exploser. Déjà, le haut-le-coeur qu'elle a reçu, le fait de devoir se débarrasser de la seule chose cachant sa nudité, car le tissu souillé du contenu d'un estomac inconnu. Ensuite, l'attitude de Strange, présomptueuse. Il lui sort par les yeux. Qu'elle aimerait bien lui arracher, pour le coup. Si sa colère prends sa source dans le néant, elle ne fait qu'être agrémentée par ses malheureux camarades d'infortune. Un peu plus à chaque seconde, ses nerfs se mettent à vif.

Finalement, on deux hommes en combinaison intégrale daignent leur balancer un seau et une nouvelle de ses robes d'hôpital hideuses, avant de repartir sans un mot. Ni un regard. Gwen se fait violence pour ne pas leur sauter à la gorge et à peine la porte refermée, alors qu'elle tient la robe contre elle, la voix sarcastique de Strange s'élève à nouveau.

« Excellente idée, mettons-nous tous à poil. On fait un concours de « Qui a la plus grosse ? » pour passer le temps ? Dommage que vous ne puissiez plus participer, lieutenant, ça aurait été intéressant de savoir. »

Sur le moment, la surprise choque Gwen à un point qu'elle en devient muette. Ses oreilles bourdonnent et elle entend à peine Karen, qui parle faiblement déjà à la base.

« « Lieutenant … votre... main … ? » »

Les mots n'atteignent pas la blonde, trop préoccupée par ceux de Stephen, qu'elle ne lâche pas du regard. Sa bouche s'ouvre sur du silence alors que ses sourcils tressautent, hésitant entre colère et humiliation. Humiliée, c'est le mot. Les mots du Docteur l'ont touchée là où ça fait mal. En plein coeur, dans ses souvenirs douloureux. Et il le sait, c'est pour cela qu'ils les as prononcés.
Si le lieutenant ne prête pas attention à Karen, c'est en revanche le cas du brun qui attrape brusquement son poignet pour le relever, dévoilant la paire de ciseaux piqué juste avant d'entrer dans cette pièce. La poigne de Stephen lui fait mal, et elle grimace. Son contact ne fait que l'énerver encore plus.

« Sérieusement, lieutenant ? Une paire de ciseau ? Vous enchaînez les conneries. On est dans un putain d'hôpital pour un putain de vaccin et vous vous armez comme si vous vous retrouviez soudain en zone de guerre ! Tous les flics sont aussi cons ou c'est uniquement ceux avec une poitrine refaite ? »

A nouveau des mots fait pour heurter son point faible. Pour l'achever. La gorge de Gwen se serre en même temps que son estomac. Elle se mord violemment la lèvre en repoussant Stephen. Peut être avec trop de force. La colère se transforme en rage. Cette rage qui donne envie de hurler et pleurer à la fois. Incontrôlable. Ses yeux s'embuent de larmes et elle tends les ciseaux vers Stephen.
Seulement, la voix de l'autre homme s'élève dans la pièce où l'odeur de vomi se fait de plus en plus présente.

« Calmez-vous vous deux ! Vous êtes de la police ou du milieu hospitalier, vous devez donc avoir connaissance des lois qui entourent ce lieu et de ce que vous risquez pour une agression à l’arme blanche. Lieutenant, pour le calme d’esprit de tout le monde ici, posez donc ces ciseaux. Vous savez ce que vous risquez aux yeux de la loi. Nous crier dessus et nous battre n’apportera rien et ne nous servira à rien. Vous devez bien avoir de la famille ou des proches non ? Vous voulez vraiment qu’ils apprennent que l’hôpital a dû appeler la police à cause de vos violences ? Vous voulez vraiment leur imposer ça ? »

Gwen évite de regarder l'intervenant, car elle sait alors qu'elle ne répondra plus de rien. Elle se fait vomir dessus, humiliée, insultée, et c'est à elle que l'on reproche le dérapage de la situation. Elle qui consacre tout ce qu'il lui reste de sa vie à protéger cette ville et les citoyens qui y vivent. C'en est trop pour la blonde dont la bouche se tord alors qu'elle crache ses mots sur Stephen, les ciseaux toujours tendus vers lui.

«  Arrêtez de parler de la situation comme si il ne s'agissait que d'un "simple vaccin", arrêtez de vous voiler la face, Docteur. Nous sommes en guerre perpétuelle et il serait peut-être temps que vous vous en rendiez compte. »

Elle s'avance vers l'homme, tremblant de toutes part sous l'effet de la colère qui l'habite. Seul son regard reste dur et froid, imperturbable. En dépit de sa voix qui se brise.

«  Vos insultes sont pathétiques, vous attaquer à mon physique pour dénigrer mes compétences est donc tout ce que vous pouvez faire ? » D'un geste plein de dédain, elle jette les ciseaux aux pieds de Stephen, dans un tintement métallique. «  Tenez, vous en avez plus besoin que moi, puisque l'effet de mon corps artificiel vous fait bander comme un cheval. »  Son dégoût résonne. Sa joue est pris d'un tic nerveux alors que sa mâchoire se serre. « Au lieu de vous exciter sur moi, occupez vous plutôt donc de Miss Page, visiblement en déshydratation sévère, ou vous ne vaudrez pas mieux que ces gens-là.  » Elle accompagne ses mots d'un geste vers la porte avant de se détourner de Stephen.

Fébrilement, elle enfile sa nouvelle tenue, toujours aussi inconfortable mais au moins, propre, finissant par passer ses mains sur son visage en soufflant. Elle a l'impression que ça fait des heures, des jours qu'ils sont là. Sa mâchoire crispée lui fait mal, tout comme son dos aux muscles tendus. Le lieutenant finit par se laisser glisser contre le mur jouxtant la porte, s'asseyant par terre. Genoux remontés contre sa poitrine, si bien refaite d'après les dires du Docteur de la salle, elle y pose son front en essayant d'ignorer les gens dans la pièce et écouter les mouvements de l'autre côté du mur.
Plus que son dos, l’inconfort d'une douleur commence à se répandre dans ses jambes autour desquelles elle passe les bras pour frictionner ses mollets.


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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 1 Aoû - 22:13



   
   X1R1
    Gwen , Stephen , Franklin

— S
érieusement, lieutenant ? Une paire de ciseau ? Vous enchaînez les conneries. On est dans un putain d'hôpital pour un putain de vaccin et vous vous armez comme si vous vous retrouviez soudain en zone de guerre ! Tous les flics sont aussi cons ou c'est uniquement ceux avec une poitrine refaite ? »

Le bourdonnement de ses oreilles sont de plus en plus fort, Karen ne parvient à entendre que des bribes, mais étant donné le ton qu'emploie le Docteur, il ne doit certainement pas être serein ou de bonne humeur. Pourquoi tout ce vacarme soudain, ne peuvent-ils pas simplement essayer de se calmer, de se résonner et de trouver une possible solution, ou moyen de pression contre cet hôpital ? Elle se frotte doucement les yeux, une légère buée lui obstrue la vue, pas très agréable. Elle essaie de suivre la situation, de la comprendre, de comprendre pourquoi le lieutenant avait une paire de ciseaux dans la main. Elle aurait pu s'en servir à tout moment, et tout faire dégénérer. De plus avec la tension grandissante, cela pouvait rapidement déraper à l'intérieur, un mauvais geste est vite arrivé. Cette pensée rend Karen encore plus nerveuse, mais elle n'a pas la force de faire part de ses idées, rester éveillée lui demande déjà énormément d'effort. Dans un élan de courage et d'énergie, la jeune femme se redresse, posant son dos contre le mur, jambes tendues pour éviter de montrer la moindre partie de son corps nu sous cette immonde blouse. La voix de Foggy résonne légèrement dans ses oreilles, tel un murmure. Elle lève la tête dans sa direction pour voir si il va mieux. Elle n'a qu'une envie, être dans ses bras pour se rassurer, pour se dire que tout va bien, qu'ils reprendront bientôt la route du retour en riant au final de ce contre-temps. Un tintement résonne dans la pièce, détournant son attention de Franklin.

Elle fixe la paire de ciseaux qui vient juste de rejoindre le sol. «S... Stop … Arrêtez... » Karen ne comprend pas la situation, mais essaie tout de même d'apaiser les choses, elle qui ne supporte pas que les gens se prennent aussi violemment la tête, et qui ne comprend pas surtout comment cela à démarré. Seules quelques remarques lui sont parvenus aux oreilles, et principalement de la part du Docteur. Elles étaient plutôt virulentes envers le lieutenant. Comment peut-on s'en prendre aussi facilement et violemment à une femme ? Fort heureusement pour lui, Karen n'était pas en état de pousser une gueulante. « S'il vous plaît … » sa voix devient de plus en plus faible, sa migraine s'intensifie, et cette foutue buée aux yeux commence étrangement à s'étendre. « J'ai soif … » Jamais un simple verre d'eau lui avait donné autant envie, rien que l'idée de trempée ses lèvres dedans la faisait baver, si seulement il lui restait de la salive. Son regard jongle entre les trois silhouettes, elle cherche de l'aide, une réponse. La colère monte de plus en plus, elle ne supporte pas d'être aussi faible, incapable de faire le moindre geste. Elle ferme brièvement les yeux, la lumière la gêne. Tiens, une panne de courant ? Le noir complet. Karen se demande ce qu'il se passe, pourquoi ont-ils coupé l'électricité ? Et pourquoi les autres ne réagissent pas et continuent leur dispute ? « Pourquoi … ont-ils ont éteint la lumière ? » Demande-t-elle fébrilement, mains tendues devant elle, par réflexe pour éviter tout obstacle, même si pour le moment, elle est toujours assise sur ce pauvre matelas.
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyMer 3 Aoû - 16:41


   
❝Mini-Intrigue #1 :
Opération Cobaye❞
   Karen & Gwen & Stephen & Franklin
Il en attrape mal à la tête. Il sait qu'il n'est pas censé avoir mal à la tête, c'est un effet bien trop neutre pour être celui du virus. Ou est-ce le vaccin qui fait toujours effet, tentant enfin de combattre l'infection dans son corps. Peut-être ce remède est-il encore imparfait, mais amène-t-il finalement la guérison ? Il ne sait pas et il n'arrive pas à réfléchir avec ce mal de tête qui le lance de plus en plus. Il en voit les choses un peu floues, a du mal à rester fixé sur elles sans perdre les contours. Comme s'il avait en plus besoin de voir mal. Il n'a pas à proprement parlé besoin de voir correctement dans une telle situation, et il ne voit pas si flou que ça, mais c'est dérangeant. Pourvu que le mal de tête passe…

— Calmez-vous vous deux ! Vous êtes de la police ou du milieu hospitalier, vous devez donc avoir connaissance des lois qui entourent ce lieu et de ce que vous risquez pour une agression à l’arme blanche. Lieutenant, pour le calme d’esprit de tout le monde ici, posez donc ces ciseaux. Vous savez ce que vous risquez aux yeux de la loi. Nous crier dessus et nous battre n’apportera rien et ne nous servira à rien. Vous devez bien avoir de la famille ou des proches non ? Vous voulez vraiment qu’ils apprennent que l’hôpital a dû appeler la police à cause de vos violences ? Vous voulez vraiment leur imposer ça ?

Des proches. Le coeur de Stephen se crispe un peu. Aurait-il dû dire à Cléa où il allait ? Les choses risquaient-elles de mal tourner à ce point-là ? Non, il n'a encore aucun effet secondaire, ils sont pour l'instant simplement enfermé dans une pièce et l'un d'eux a vomi. Ce n'est rien de grave, et si vraiment il a attrapé le virus au lieu d'en recevoir le vaccin comme il l'a supposé, il a encore plusieurs jours devant lui. Tout devrait bien se passer. Les personnes qui sont là ne sont pas des incompétents, ils trouveront le moyen de le sauver. Il ne voulait pas rentrer comme ça de toute façon. Il était contagieux c'était sûr, et il ne voulait rien refiler à Wong.

— Arrêtez de parler de la situation comme si il ne s'agissait que d'un "simple vaccin", arrêtez de vous voiler la face, Docteur. Nous sommes en guerre perpétuelle et il serait peut-être temps que vous vous en rendiez compte.

En guerre ? En guerre pour un putain de vaccin ? Qu'est-ce qu'elle racontait ? Est-ce que le virus la faisait délirer ? Non elle doit parler d'autre chose mais Stephen ne saisit pas quoi. Il est trop occupé à cligner fébrilement des paupières pour tenter de mieux voir, comme on remet et défait le cache d'un appareil photo pour réinitialiser une trop mauvaise mise en point automatique. Ne voit-il pas plus flou qu'avant ? Se fait-il des idées ? Le bruit de métal le fait sursauter quelque peu, tant il n'est pas concentré sur ce qu'il se passe vraiment.

— Tenez, vous en avez plus besoin que moi, puisque l'effet de mon corps artificiel vous fait bander comme un cheval. Au lieu de vous exciter sur moi, occupez vous plutôt donc de Miss Page, visiblement en déshydratation sévère, ou vous ne vaudrez pas mieux que ces gens-là.

Il les sent presque devenir rouge de honte, ses joues. Il n'y peut rien putain. Il n'y peut rien s'il a le corps d'un homme et que son corps d'homme ne lui répond pas toujours, qu'il fait sa vie et son chemin seul dans son propre monde de réactions, loin des idéaux de l'esprit. Stephen aimerait se détourner, se dire qu'il n'y a rien, perdre cette putain d'érection qui l'emmerde plus que jamais, mais il ne peut pas, il ne le contrôle pas. Il n'a rien à répondre à tout ça, il sert juste les poings en lançant un regard noir vers la lieutenant avant de s'avancer vers Miss Page, faisant apparaître dans sa main une bouteille d'eau venant des cuisines de l'hôpital.

— Pourquoi … ont-ils ont éteint la lumière ?
— Personne n'a éteint la lumière, Miss Page. C'est même un peu trop...

Il s'interrompt pour lâcher un cri de douleur. Il pensait avoir encore quelques petits pas à faire pour arriver à la jeune femme, pourtant le voilà à sa hauteur, butant contre elle sans s'y attendre et se cassant la figure, le front cognant contre la paroi de leur chambre près de laquelle elle se tenait. Un instant, il se retrouve sonné, incapable de comprendre ce qu'il s'était passé, les yeux fermés. Sa tête lui fait définitivement mal, il se sent bon pour une bosse. Tout son poids se retrouve contre Karen, la bloquant partiellement entre lui et le matelas. La bouteille est tombée à terre lorsqu'il l'avait lâchée et il l'entend rouler un peu sur le sol avant de s'immobiliser. Il tente d'ouvrir les yeux mais il n'y arrive pas, alors il pousse sur ses mains pour se redresser. Il sent que son poids se déporte sur les jambes de Page, et il se décale rapidement pour ne pas lui infliger un tel poids concentré sur les jambes. Il pousse un cri de douleur en se retrouvant appuyé sur la main droite et s'effondre de toute sa masse à côté du matelas. Ses os à jamais fragiles viennent de prendre un nouveau coup, putain de réflexe de se rattraper.

— Je suis désolé, Miss Page. Je n'avais pas vu que...

A nouveau il s'interrompt, cette fois de lui-même. « Pourquoi … ont-ils ont éteint la lumière ? » « Je n'avais pas vu. » Merde. Merde. Il se met à trembler. Ses yeux sont ouverts. Ce n'est pas qu'il n'arrive pas à les ouvrir, c'est que même ainsi ils ne voient rien. Est-ce là son effet secondaire ? Est-ce là la façon dont il vivra le restait de ses jours ? Lui qui a déjà les mains blessées, cassées, incapables, voilà qu'en plus ses yeux lui ont été retirés. Il n'en peut plus, il sent la colère exploser à l'intérieur de lui et les larmes des rages strient ses joues. Il a envie de frapper, de hurler et il pleure juste de rage et frustration. Non. Non cela ne se passerait pas comme ça. Il semblerait peut-être qu'il perdait la raison, mais il s'en foutait. Il pouvait toujours voir. Il n'avait pas que deux yeux. Le troisième était juste différent. Il le sentit s'éveiller, s'ouvrir sur son front, le troisième œil, l’œil magique. Il ne voyait pas réellement, il sentait. Il savait la magie des choses, pouvait dire leur forme et leur intensité. Il ne le tiendrait pas plus d'une minute, il ne l'avait pas assez entraîné. Ça lui suffit pour parvenir à l'une des parois vitrées, avant que l’œil de son front ne se referme et ne plonge dans un sommeil mystique, refaisant ses forces. Il ne voyait à nouveau plus rien, mais il savait où il était, les deux mains sur la vitre. Et sûrement regardait-il le sol ou le plafond, mais il s'en foutait, il n'avait pas besoin de ses yeux pour faire ce qu'il voulait faire.

— Vous avez déjà vu Harry Potter, les apprentis-docteurs ? Vous vous souvenez de la scène où il fait disparaître la vitre d'un vivarium ? Je suis le sorcier suprème et ça ne me prendrait pas la moindre force de l'imiter. Alors vous allez nous dire, tout de suite, ce qu'il se passe, ce que nous avons, ce que vous faites pour améliorer notre état et tout ce qu'un putain de médecin devrait faire en temps normal s'il respectait son putain de serment ! Pigé ?!
   
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptySam 13 Aoû - 0:22


Troisième intervention de Marvelous
Opération cobaye - Groupe 1

Enfin! Les scientifiques ont compris la dysfonction imprévue de leur vaccin et en y ajoutant la bonne combinaison d'agent liant, cela rétablis l'équilibre des antiviraux et le vaccin semble opérationnel cette fois. La pièce dans laquelle vous vous trouvez depuis tout ce temps est déverrouillée alors et six agents de sécurité en combinaison hermétique de protection entre afin de sécuriser le périmètre. Une fois le calme assuré, deux autres personnes entre et la porte est à nouveau refermée. Ces nouveaux arrivants ont avec eux le matériel requis afin de procéder à une seconde piqûre. Une qui devrait faire disparaître la maladie encore au stade embryonnaire et avec elle, les effets indésirables qu'elle a causés.
Peut-être est-ce par simple galanterie ou bien par choix stratégique, mais les deux scientifiques s'approchent des deux cobayes féminins et décident de commencer par elles en premier. Que vous soyez d'accord ou non, les agents de sécurité sont là pour vous immobilisez si vous résistez à la seconde injection. Une fois les deux femmes vaccinées, voilà que c'est le tour des hommes. Les agents de sécurité se tiennent en alerte, prêts à intervenir au cas où.


Peu importe comment votre personnage réagit face à l'arrivée subite des scientifiques dans la pièce, chaque participant est désormais a nouveau vacciné. Cette intervention vous donne une chance de terminer cette mini-intrigue et de retrouver votre santé d'origine. Toutefois, elle nécessite une nouvelle intervention de Stan Lee. Suite à la lecture de ce message, rendez-vous pour une dernière fois dans la section flood de votre groupe et lancez deux fois de suite le pile ou face.

Si vous obtenez un résultat identique [Pile/Pile ou Face/Face], votre personnage est entièrement guéri et pourra retrouver sa liberté, avec une compensation monétaire pour ces quelques désagréments imprévus.

Si vous obtenez un résultat différent [Pile/Face ou Face/Pile], votre personnages s'ajoute à la liste des infectés par le virus, le vaccin n'ayant pas réussi à vous soignez en fin de compte. Vous serez donc pris en charge dans l'avenir afin de trouver un traitement à la maladie.

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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 15 Aoû - 0:33



Opération Cobaye
Stephen | Karen | Gwen | Foggy
Avec effrois, j’assiste, impuissant à la dispute de la blonde et du médecin. Et dire que l’un comme l’autre occupe un poste qui les font sauver des vies… Là, on dirait juste deux chiens affamés se battant pour essayer de grignoter un morceau de l’autre. Mon seau dans les bras, l’air dépité, l’assiste à la scène sans réellement oser m’interposer. Mais les ciseaux sont enfin jetés au sol, ce qui a de quoi me rassurer. Sans m’en rendre compte, je soupir de soulagement. L’ai que rien, le me glisse entre les deux fortes têtes, essayant d’ignorer l’érection effectivement présente du médecin et le corps nu du lieutenant de police. Trop du nudité en une seule pièce pour moi. Je me penche et je récupère les ciseaux, les rangeant dans mon seau avant de m’éloigner à nouveau comme si je n’avais jamais été là. Au moins maintenant, je pourrais aller m’occuper l’esprit tranquille de… « Au lieu de vous exciter sur moi, occupez-vous plutôt donc de Miss Page, visiblement en déshydratation sévère, ou vous ne vaudrez pas mieux que ces gens-là.  » De Karen justement.

Je me détourne vers elle et je m’approche du lit où elle a trouvé refuge. Déshydratation ? Ça sonne vraiment moche. Personne au sein de l’hôpital ne pourrait venir s’occuper de nous ? J’ai la désagréable sensation qu’ils vont nous laisser moisir ici pour observer les effets de leur produit sur nous. « Pourquoi … ont-ils ont éteint la lumière ? » Le médecin m’a emboité le pas. Je ne peux qu’être rassuré de savoir qu’une personne qualifiée va venir jeter un œil à son état. Tout aussi arrogant soit-il, il reste médecin. « Personne n'a éteint la lumière, Miss Page. C'est même un peu trop... » Le cri de douleur me fait sursauter. Je lâche mon seau qui tombe en un bruit de plastique à mes pieds. Par réflexe, je recule d’un pas alors qu’il chute, pensant à la paire de ciseaux chirurgicaux que j’y avais rangés. Même si confisqué me semble être un terme plus correct. Le bruit du seau vient s’additionner à celui du brun qui percute le mur et je laisse échapper une petite exclamation surprise alors que je le vois s’étaler de tout son long sur mon amie.

Je me penche pour ramasser une bouteille d’eau qui roule par terre. Il avait ce genre de chose sur lui ? Impossible. Il n’y a rien ici et ce n’est pas nos tenues qui nous permettent de cacher quoi que ce soit… A moins qu’il n’ait jamais eut d’érections, je vois mal d’où cette bouteille peut sortir. Du coup, je la manipule du bout des doigts. On ne sait jamais… Un nouveau cri de douleur me fait sursauter et je reporte mon attention sur les deux personnes allongées sur le lit. « Je suis désolé, Miss Page. Je n'avais pas vu que... » Je lance un regard paniqué au lieutenant alors que le docteur se met à trembler. Je jette la bouteille d’eau sur le lit et je vais pour l’aider à se relever mais il le fait sans moi. Inquiet, je l’observe se rendre à l’une des parois. « Vous avez déjà vu Harry Potter, les apprentis-docteurs ? Vous vous souvenez de la scène où il fait disparaître la vitre d'un vivarium ? Je suis le sorcier suprême et ça ne me prendrait pas la moindre force de l'imiter. Alors vous allez nous dire, tout de suite, ce qu'il se passe, ce que nous avons, ce que vous faites pour améliorer notre état et tout ce qu'un putain de médecin devrait faire en temps normal s'il respectait son putain de serment ! Pigé ?! » Les troubles de l’identité sont aussi dans les symptômes possibles ? Sorcier suprême ? Vraiment ? Ça existe ? Quoi que, … Avec tout ce qu’on voit pour le moment, ça ne serait pas étonnant. Mais l’information a de quoi surprendre.

Mais, au fond, cela n’a que peu d’importance. Ce qui en a, c’est Karen. Je récupère la bouteille d’eau et je m’assis à côté d’elle. Cette expression dans son regard… Il y a ce petit quelque chose que je ne connais que trop bien, que j’ai vu trop souvent de par le regard de mon meilleur ami. Et cela me tord les tripes d’angoisses de la voir ainsi, de constater qu’il est plus que probable qu’elle ait perdu la vue. Je me sens paniquer mais je n’ai pas le droit. Je dois être fort. Fort pour elle. « Karen, c’est moi… » J’attrape l’une de ses mains et je la pose sur ma joue. « J’ai une bouteille d’eau avec moi, je vais t’aider à boire. » Elle a vraiment l’air à bout de force, en plus d’angoisser. Ce qui est tout à fait logique. Je lâche sa main pour ouvrir la bouteille d’eau. J’amène le goulot à ses lèvres, le penchant doucement pour la laisser boire à son rythme.

C’est à ce moment-là que la porte de la salle d’isolement s’ouvre. Je jette un bref regard mais j’essaye de rester concentré sur ma tâche. Hydrater Karen à son rythme, retirant la bouteille quand elle ne semble plus arriver à avaler, la lui proposant à nouveau quand cela à l’air d’aller mieux, est plus important que le reste. Mais quand un homme arrive dans mon champ de vision pour m’écarter d’elle, je ne peux m’empêcher de lancer un regard interrogateur et inquiet autour de moi, cherchant à comprendre. Je garde ma bouteille en main, j’attends sagement. Je ne suis pas en situation pour faire quoi que ce soit, elle réagit mal à un traitement, ils sont médecins, ils doivent être capable de faire quelque chose pour elle. Et je ne parviens pas à concevoir qu’ils puissent être là pour autre chose que pour l’aider. Donc je les laisse faire passivement, bien qu’inquiet. C’est ensuite mon tour et je me laisse faire, désireux que cela aille vite. Une fois l’aiguille hors de mon bras, je m’en retourne directement à ma bouteille d’eau pour prendre soin de Karen. « Comment tu te sens ? »
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyJeu 15 Sep - 3:13


Intervention spéciale de Marvelous
Opération Cobaye - Groupe 1

Après observation de leurs cobayes, les scientifiques distinguent très clairement les sujets sains de ceux toujours infectés. Aucune prise de sang ne sera nécessaire pour le confirmer même, bien que cela fasse parti de leur politique. Craignant que les gens soignés par le vaccin récemment administré ne soit contaminé une nouvelle fois, deux agents de sécurité sont envoyés à l'intérieur de la salle d'isolement. Ils se dirigent d'abord vers une femme, Gwen Caulfield et ils la conduisent à l'extérieur. Elle n'oppose aucune résistance, les effets secondaires semblant déjà complètement être résorbés chez elle. Puis, les hommes reviennent à l'intérieur et s'arrêtent près de Franklin P. Nelson. L'un des agents en habit hermétique remarque son attention pour la jeune femme toujours contaminée et il hésite à l'emmener de force. Il a conscience de toutes les choses que ces scientifiques leur on déjà fait subir en gardant le silence et il désapprouve. Lorsque son collègue tente d’agripper Franklin, l'autre l'empêche. Il prend alors la parole, demandant à son collègue de retourner près de la porte. Il s'adresse ensuite à l'avocat. "Nous avons l'ordre d'évacuer les personnes saines, Monsieur Nelson." Il recule d'un pas, faisant face au Dr Strange cette fois. "Pour ceux étant toujours souffrant par les effets secondaires, vous serez pris en charge par une équipe médicale afin de neutraliser de façon permanente les effets du virus. Durant l’inoculation, vous avez malheureusement développé une souche du virus X1R1. Comme le second vaccin ne semble pas fonctionner sur vous deux, il faudra vous traitez comme des patients atteints. Comme votre prise en charge sera immédiate, votre rémission totale est assurée. Je vous demande seulement d'être un peu patient. Vous êtes notre priorité." L'agent se tait. Il en a dit beaucoup. Beaucoup plus que ce qu'il était autorisé. Il regarde à présent Nelson, bien conscient qu'il souhaite demeurer aux chevets de son amie. Il hoche donc sa tête sous le scaphandre et quitte la pièce, refermant la porte derrière lui.

Gwen Caulfield est à présent exclue de la Mini-Intrigue
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyVen 16 Sep - 18:56



   
   X1R1
    Gwen , Stephen , Franklin

A
ffaiblie, plongée dans le noir, la panique la ronge, la submerge. Le destin s'acharne beaucoup trop ces derniers temps, un poids qui commence à être lourd à porter, une atmosphère qui devient de plus en plus suffocante pour la jeune femme. La voix rassurante du docteur parvient à ses oreilles, ce timbre grave mais emplit de sagesse lui permet de reprendre ses esprits et un certain calme face à cette situation. Déglutir devient beaucoup trop difficile, il lui faut de l'eau, rapidement. Son cœur retrouve un rythme relativement normal, mais cette cadence est vite brisé par le cri du Dr Strange, qui exprime sa douleur non loin des oreilles de Karen. Ces dernières se mettent aussitôt à bourdonner. Un problème n'arrive jamais seul, et le second ne se fait pas attendre. Sans aucun repères, et ne sachant où se trouvent ses compagnons d'isolement, la journaliste reste immobile, préférant le modeste confort du matelas qu'une collision contre un objet non identifié. Seulement, en voulant éviter cette collisions, cette dernière vint finalement à elle. Un corps lourd, bien trop lourd pour son corps frêle et affaibli, lui tombe dessus. Un bruit sourd résonne non loin contre le mur, et un autre au sol. Oh mon Dieu ! Cela peut être n'importe qui entre Foggy et le Dr, ils s'étaient approchés tous les deux peu avant qu'elle ne perde la vue. Par réflexe, ses mains sondent le vide, à la recherche d'un visage, qu'elles trouvent bien rapidement étant donné leur proximité. Doucement, ses doigts se posent un peu partout sur ce visage, bien trop carré, musclé et poilu pour que ça soit Foggy. Ses doigts remontent jusqu'à son front, où une légère grosseur se fait sentir. Il est donc bel et bien blessé, mais par chance parvient à se déplacer. Une grimace tort le visage de Karen, ses jambes souffrent sous le poids de cet homme, mais sa gorge est beaucoup trop sèche pour lui permettre de sortir une quelconque plainte. De nouveau un cri, elle sursaute.

— Je suis désolé, Miss Page. Je n'avais pas vu que...

C'est donc le Dr Strange, Foggy n'a rien. Un soulagement éphémère. Sa main se pose doucement sur le corps du Dr, sûrement son dos, comme pour lui indiquer que ce n'était pas grave. Cette cécité allait-elle perdurer ? Les médecins feront-ils tout leur possible pour essayer de réparer leur connerie ? Ou bien allaient-ils être obligés de garder sous silence cette situation et de vivre pour toujours avec les symptômes ? La panique, de nouveau elle, elle revient, plus violente que précédemment. Hors de question de vivre ainsi. D'un côté, elle comprend enfin ce que peut ressentir Matthew, mais devenir aveugle ainsi, elle ne le supporterait pas, son esprit est bien trop faible pour un tel fardeau. Ses pensées sont coupées par un mouvement non loin, le docteur qui se relève. Lui aussi est-il devenu aveugle ? Comment peut-il donc se déplacer avec autant d'aisance ? Karen essaie de se concentrer, mais ses pensées sont éparpillées un peu partout. Elle ne parvient qu'à peine à l'entendre s'énerver plus loin, sûrement à la baie vitrée.  « Karen, c'est moi. »  Un énième sursaut, mais une peur vite dissipée. « F... Foggy … » Elle palpe délicatement sa joue, ça la rassure de le savoir à ses côtés. Il lui propose de l'eau, elle acquiesce faiblement. Où a-t-il eu cette bouteille ? Une question rapidement mise de côté dès que le liquide effleure ses lèvres. L'une des meilleures sensations au monde. Lentement, elle déglutit chaque gorgée, malgré la douleur. Peu à peu la jeune femme ressent les bienfaits de l'eau, ils sont légers, mais c'est déjà ça.

Les portes s'ouvrent de nouveau, les plaintes acharnées du docteur ont sûrement dû faire effet. Du mouvement, le bruit de frottement des combinaisons, c'est tout ce que peut percevoir la journaliste, rien de plus. Elle se concentre pour essayer de deviner où ils sont, ce qu'ils font. L'un d'eux s'approche, la peur remonte, décuplée par le fait de ne pas avoir la capacité à voir ce qu'il se passe. Un garrot est fait à son bras, un nouveau vaccin donc, en espérant que ça soit le remède. Une grimace déforme derechef le visage de Karen, cette piqûre est plus douloureuse que les précédentes. Ils repartent aussi rapidement qu'ils sont arrivés. Doucement, ses mains cherchent Foggy, son unique repère. « Comment tu te sens ? » Elle agrippe ses poignets brièvement. « Un peu mieux … mais je ne vois toujours rien … Foggy, je n'ai pas envie de rester aveugle, j'ai peur … »

De nouveau un bruit, des frottements de blouses ou de combinaisons. Elle resserre son étreinte sur les poignets de l'avocat. Une soudaine sensation de chute libre la prend à l'annonce d'un des deux hommes. Elle ne peut toujours pas voir, ce qui signifie que la seconde injection n'a eu aucun effet. Impossible... pourquoi moi. « Foggy ? Ne me laisse pas s'il te plaît.. »  Hors de question qu'elle se retrouve seule dans cette salle, complètement aveugle et à moitié déshydratée. Elle entend qu'une personne est emmenée hors du confinement, mais ne peut deviner qui c'est, et panique un peu plus, tournant sa tête un peu partout par réflexe, n'ayant qu'un épais rideau noir devant elle.  
WILDBIRD

 
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyLun 17 Oct - 15:39


   
❝Mini-Intrigue #1 :
Opération Cobaye❞
   Karen & Gwen & Stephen & Franklin
Il ne fait même plus attention à ce qu'il se passe autour de lui, trop happé par la noirceur qui l'entoure désormais. Il ne sait pas si cela sera permanent, il prie pour que ces médecins qu'il juge bien incompétents réussissent au moins à lui rendre ça. Il sait que perdre la vue, c'est quelque chose qui arrive mais il ne veut pas subir ça, il perdrait toute chance de continuer son travail à ARES alors qu'il donne tant d'effort pour finalement réussir à avoir assez de succès pour influer, assez d'impact pour finalement arriver à devenir un médiateur. Et il comptait y parvenir, mais pour cela il lui faudrait sa putain de vue et pas de ne pouvoir voir qu'au travers de l’œil d'Agamotto pendant quelques instants, une heure au mieux s'il réussissait à s’entraîner correctement.

Il sent qu'on l'agrippe brusquement et il se débat un instant avant qu'une voix ne lui fasse comprendre qu'il ne se fait pas agresser, qu'il ne s'agit encore que d'un médecin et qu'il est là pour l'aider. Autant de mots qui sonnent creux aux oreilles du sorcier qui ne connaît que trop bien un jargon médical parfois si hypocrite. Faites confiance, dit-on avec le sourire alors qu'on sait que la confiance n'a rien à voir avec le résultât. C'est les capacités des médecins qui faisaient tout, la chance ou la confiance n'avaient rien à voir. Mais il finit par se laisser faire, à quoi bon se débattre de toute façon, lui qui ne voit rien ?

Le temps passe de façon presque interminable et il reste là, avachi sur le sol à ne rien faire sinon penser, penser à ce que l'avenir risquait de lui réserver s'il ne retrouvait pas la vue. Il ne serait pas le premier sorcier suprême aveugle, il saurait se débrouiller, mais en tant qu'humain ? Il resterai à jamais coincé dans son monde obscur, tâtonnant le monde de ses mains déjà tremblantes. Il se blesserait, il en était certain. Il ne ferait plus grand-chose non plus, ce serait à Wong de s'occuper de lui. Une boule enserra la gorge du sorcier. Clea serait là pour le soutenir aussi, il le savait, elle serait toujours là pour lui, mais le gros du travail finissait toujours par retomber sur son meilleur ami et dieu qu'il pouvait s'en vouloir pour ça. Parfois Stephen se disait qu'il méritait pas sa femme, mais plus souvent encore se disait-il qu'il ne méritait pas son meilleur ami, celui qui jamais ne l'avait abandonné.

— Foggy, je n'ai pas envie de rester aveugle, j'ai peur …

La voix de Karen Page ramène le sorcier à la réalité, et il tourne la tête dans ce qu'il pense être la direction de la voix, presque derrière lui. Il n'est pas seul dans cette situation et pas le seul, sûrement, à se lamenter de son sort. Elle a besoin de soutien, et même s'il semble que son ami lui en procure déjà, le mouvement qui se produit dans la pièce alors qu'ils emmènent quelqu'un de ce qu'en devine le nouvel aveugle, semble la paniquer.

— Foggy ? Ne me laisse pas s'il te plaît..

Stephen ignore si le dénommé Foggy est emmené, mais il ne peut pas laisser la jeune femme seule dans une telle détresse. Les deux subissent le même effet secondaire, et il sent qu'ils sont tout deux habités de la même angoisse sourde qui leur fait siffler les oreilles. Stephen se croirait presque au bord de la crise de panique, à moins qu'il n'en fasse tout simplement une qui n'en était qu'à son commencement. Il n'arrive pas à le dire, les tremblements qui ont caractérisées celles qu'il avait pu faire un jour sont masqués par les tressautements habituels de ses mains.

Il s'approche comme il peut de la jeune femme, longeant la paroi vitrer jusqu'à rencontrer le matelas. Il tend la main qui entre en contact avec l'épaule de la jeune femme et il descend le long du bras jusqu'à trouver les doigts qu'il attrape et qu'il serre.

— Mlle Page… Je ne sais pas ce qu'il en est de votre ami mais… Je reste avec vous, d'accord ? Je ne pars pas. Je suis là. Nous ne sommes pas seuls. Respirez et… Tout va bien se passer… Tout va bien aller. Je suis là.

Une façon de la rassurer tout en se rassurant lui-même, mais surtout une façon qui fonctionne. Il peut vouloir réconforter la jeune femme, la main, délicate mais ferme, qu'il tient dans la sienne, pleine de cicatrices et de bosses, lui met à lui aussi du baume au cœur.

   
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MessageSujet: Re: Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1]   Opération cobaye [Mini-intrigue / Groupe 1] EmptyDim 20 Nov - 15:15


Intervention spéciale de Marvelous
Opération Cobaye - Groupe 1

Un certains nombres de médecins arrivent dans la salle de quarantaine, encerclant rapidement les trois personnes restantes. Foggy est mis de côté pour laisser les aides-soignants à conduire dans un calme tendu les deux aveugles vers une salle plus agréables, mais faisant toujours partie des zones les plus désertes du bâtiment. Il serait mal venu d’avoir une épidémie en interne alors qu’ils font partie des personnes cherchant à mettre au point un vaccin au plus vite pour pouvoir sauver un maximum de monde. Le médecin en charge du projet compulse des notes, y rajoutant quelques explications au passage. Foggy est pris à part par un infirmier qui l’emmène dans une autre salle, lui promettant de pouvoir aller revoir son amie plus tard, après quelques prises de sang pour prendre connaissance de son état.

Quant à Stephen et Karen, ils sont conduits dans une chambre double. Ils se font installer dans leurs lits et des aides-soignants les aident à avaler un bataillon de pilules. La procédure semble connue et maîtrisée sur le bout des doigts parce qu’il ne faut pas longtemps avant que les deux aveugles ne se retrouve sous traitement contre le X1R1. Des prises de sang leur sont faites. Cela prendra quelques jours avant qu’ils ne soient considérés pour de bon hors de danger. Il faudra en attendre deux de plus pour qu’ils récupèrent la vue et que les médecins les laisse rentrer chez eux.

Cette Mini-Intrigue est terminée.
Merci à vous d'avoir contribué à la recherche. Les symptômes suivant un vaccin sont maintenant moins nombreux.
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