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| A cup of tea makes everything better. - Donna | |
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| Sujet: A cup of tea makes everything better. - Donna Dim 14 Aoû - 15:33 | |
| Clea & Donna Les coudes posés sur la table de la cuisine, Clea observe Wong qui n’arrête pas de parler depuis bien une bonne heure. Par moment, elle ignore s’il lui parle ou si le majordome s’adresse à lui-même. Probablement un peu des deux et cela a toujours le don de rendre Clea confuse. Le flot des paroles est ininterrompu, pas même la sorcière n’arrive à caser ne serait-ce qu’un mot alors elle a laissé tomber et se contente de hocher de la tête de temps à autre sans pour autant chercher à véritablement comprendre le sujet de la « conversation ». Wong se tourne un peu vivement vers Clea qui en sursaute presque, assise sur sa chaise. Elle relève les yeux de son livre alors que son ami pousse vers elle l’assiette de cookies qu’ils ont fait ce matin mais la blonde fronce les sourcils, secoue la tête de gauche à droite avant de repousser le plat vers Wong. Ces derniers temps, il essaie sans arrêt de la gaver de nourriture ce que Clea ne comprend pas trop : que cherche-t-il ? A ce qu’elle se transforme en une planète ? « Je n’ai pas faim. Fait Clea avec une petite moue. - Tu n’as jamais faim ! Tu ne manges pas assez ! Dit-il en posant ses mains sur ses hanches à la manière d’une matrone. Tu es censée manger pour trois mais c’est tout juste si tu manges en fait. Tu ne veux pas que les bébés soient tout mignons et tout potelés ? » A nouveau, Clea fronce ses sourcils avec une expression plutôt perplexe. Elle n’est pas humaine, elle n’a donc pas besoin de manger autant qu’eux puis les bébés ne sont qu’un tiers humain mais le majordome n’a pas l’air de le comprendre. Ou alors il s’inquiète. Pourtant les jumeaux vont bien, si ce n’était pas le cas, Clea le saurait, le sentirait. Tout comme Stephen vu le temps qu’il peut passer sa main sur le ventre de sa femme à utiliser la magie afin de ressentir la présence des bébés. Mais tout de même, si Wong en était capable, il est fort probable qu’il fourrerait de force un cookies dans la bouche de Clea. Etonnamment, il ne préfère pas essayer. La blonde referme son livre avec un petit soupir puis se lève pour sortir de la cuisine et rejoindre le salon dans lequel est installé Stephen avec un bouquin. Il a d’ailleurs plus l’air de dormir dessus plutôt que d’être passionné par sa lecture. Gatsby ne déborde pas non plus d’activité, étalé sur le sol, la truffe dans ses pattes il dort aux pieds de son maître sans même broncher lorsque Clea s’approche du canapé. Délicatement, la blonde retire l’ouvrage des mains de son époux puis avec la même délicatesse, l’allonge sur le canapé. Il sera tout de même mieux ainsi plutôt qu’assis avec le nez dans les pages du livre ! Et tandis qu’elle se penche sur le sorcier pour embrasser son front, les bras de Stephen l’attrapent pour l’attirer sur le sofa avec l’intention de ne plus la lâcher. La tête du brun vient se blottir contre la poitrine de son épouse qui caresse tendrement les cheveux de ce dernier. Les doigts de Strange effleurent légèrement le ventre rond de Clea dont les lèvres sont étirés dans un petit sourire attendri. Elle est loin d’avoir sommeil mais tant pis, elle va rester là à servir de doudou à Stephen le temps qu’il se repose. Cela ne la dérange pas plus que ça, cette inactivité n’est pas désagréable et sentir la présence de son mari tout contre elle l’apaise. Elle préfère largement cela plutôt que de le voir partir elle ne sait trop où. C’est finalement Wong qui vient réveiller Stephen parce que apparemment il doit voir quelqu’un quelque part. Le majordome l’a précisé mais Clea n’écoutait pas, trop occupée à regarder d’un air amusé la tête du sorcier tout juste éveillé. Ses cheveux défaits, ses yeux endormis et son expression un peu perdue, tout ça fait doucement rire la blonde. D’une main amoureuse, elle remet en place les mèches rebelles puis dépose un baiser sur les lèvres de son époux. Elle n’a pas spécialement envie qu’il s’en aille mais elle ne dit rien, se contente de lui sourire. Quelques minutes plus tard, il n’est plus là. Tout comme Wong qui décide de sortir, il propose bien sûr à Clea de l’accompagner mais pour une raison qu’elle ignore, elle refuse. En temps normal, elle aurait suivi le majordome, pas aujourd’hui. La blonde s’étire, se lève du canapé et remets en place la longue jupe de sa robe fleurie qui lui tombe jusqu’aux pieds. Une robe qu’elle avait déjà l’habitude de mettre, bien des années plus tôt et dont elle n’a pas pu se séparer. Clea a pourtant tout un tas de vêtements bien plus d’actualités mais sa longue robe est tellement plus agréable à porter pour son ventre rond qui prend déjà de la place. Elle va monter à l’étage lorsque l’on frappe à la porte du Sanctum. Le pied sur une marche, Clea se retourne et regarde la porte. Elle hésite, va finalement ouvrir. De l’autre côté de la porte, une jeune femme qui lui est complètement inconnue. Clea a un léger mouvement de recul, la dernière fois qu’elle a ouvert à une femme comme ça, il s’agissait d’une des maîtresses de Stephen alors maintenant, elle se méfie. « Bonjour… Je peux peut-être vous aider ? » Demande Clea, un brin méfiante Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Dim 14 Aoû - 19:11 | |
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Le joueur n'ayant pas encore déterminé exactement comment il souhaitait écrire, ne soyez pas surpris d'un soudain changement de narration au milieu du texte. De la même façon, attendez-vous à soudainement devoir accepter un narrateur omniscient habituel, plutôt que moi, connaissant la vie du glandeur derrière l'écran. Merci. New-York City, une ville particulièrement notable par sa rapide dégringolade aux yeux du monde. Passant de capitale culturelle à ruines dévastées en moins d'une vingtaine d'années. Ainsi Donna Redford découvrait la ville dans toute sa splendeur, après l'avoir connue légèrement moins brillante. Elle passait une bonne partie de son temps, simplement à se balader dans les lieux, parcourir l'énorme cité sans véritable but. Sans vraiment d'argent, non plus, c'est ça de ne pas officiellement exister. Ça devient plus difficile de trouver du boulot. Alors, de façon totalement immorale, notre héroïne utilisait la magie pour s'en sortir financièrement. C'est pas sa faute, elle a grandit dans un monde où l'argent n'existe relativement plus, elle se rend pas compte la pauvre gamine. Ainsi la magicienne arpentait les rues lors de ses séjours, emmagasinant des expériences avant de les raconter le soir pendant son émission radio.
C'était la deuxième fois. La deuxième fois qu'elle s'arrêtait devant cette étrange maison, jurant par rapport aux buildings l'entourant. Le Sanctum Sanctorum. Il y a quelques semaines, elle l'avait vu sans oser frapper à la porte. Étrange pour elle, n'hésitant habituellement devant rien, ne laissant jamais ses émotions se faire particulièrement ressentir. Pourtant la sorcière était repartie, sans s'approcher du portail. Ne sachant pas comment s'y prendre, comment s'annoncer et quelle réaction attendre de ses beaux-parents. Qui ne sont pas vraiment ses beaux-parents. Aujourd'hui cependant, elle était décidée. Aujourd'hui je vais pas faire ma putain de gamine, et me bouger un peu le derrière. Je les ai vus des milliers de fois, alors pourquoi j'ai peur maintenant ? Aucune raison, c'est absolument stupide, et je vais pas laisser ça m'empêcher de passer du temps avec la famille. Urgh, je sonne si mielleuse, c'est pitoyable. Si y'a un télépathe qui m'écoute et que tu racontes ça à quelqu'un, je te pète la gueule. Allez, je reste pas plantée devant le bâtiment, on va me prendre pour une fan dingue, je vais frapper à la porte.
Et elle frappa, avec une mouvement de poignet très peu convaincant, qu'elle serait incapable de décrire objectivement elle-même. Le genre de geste que ferait un gamin timide ayant envoyé son ballon dans votre jardin. Depuis hier, le jour où elle décida de venir, Donna se demandait quoi dire. Répétait dans sa tête divers scénarios, posant tous problèmes d'une façon ou d'une autre. Devait-elle immédiatement attaquer avec la vérité ? Salut, vous m'avez élevé dans le futur et j'aimerais bien qu'on discute un peu, puis qu'on se voit de temps en temps ce serait sympa, pas trop non plus j'veux pas vous étouffer hein, en plus j'aime mon indépendance vous méprenez pas. Ça le fait pas, je vais pas leur révéler tout de suite. Essayer de voir où ils en sont dans leur vie, parler un peu, tâter le terrain. Par la suite, la Redford essaya de travailler son excuse. Pourquoi est-ce qu'elle était là exactement ? Une urgence mystique, c'est tout ce qu'elle avait trouvé, comme moyen de faire connaissance, de les diriger doucement vers une réalité difficile à accepter. Elle gardait tout de même sous la main la possibilité de simplement se présenter, si elle finissait par agir comme elle-même et ne pas être une chiffe-molle insupportable. J'ai combattu la pire pouffiasse à pouvoirs au monde, et je me retrouve à avoir peur devant une porte fermée.
C'est stupide il faut que je me... Ses pensées se stoppèrent pour se concentrer vers une tentative, plus primaire, de ne pas pleurer comme une gamine. Ayant passé son enfance dans un monde horrible, Donna n'a pas beaucoup versé de larmes dans sa vie. Depuis le début, elle est habituée aux horreurs générales et ne se laisse que peu contrôler par les émotions. Elles ont tout de même coulées à la mort de sa mère adoptive. Et là, elles manquèrent de sortir alors que notre protagoniste la revoit. La magicienne arriva tout de même à se retenir, se souvenant qu'elle venait de se promettre de ne pas être aussi niaise. « Bonjour… Je peux peut-être vous aider ? » Clea Strange lui parlait à nouveau, et pendant un court instant la jeune femme se senti particulièrement heureuse d'être revenue dans le temps. Elle n'en écouta même pas les paroles, trop perdue dans ses réactions.
Elle n'a quasiment pas changé, je le savais, mais ça fait un choc. Elle est tellement... tellement... arrondie ? Les yeux de la sorcière passèrent du visage, au ventre rond. Oh mon dieu, elle est enceinte... Est-ce que je suis une mauvaise sœur parce que j'avais oublié l'année de naissance des jumeaux ? J'pense que c'est légitime avec le bordel temporel, on m'en voudra pas. Donna se souvint des adultes qui lui servaient de frère et sœur, et fut soudainement frappée par la bizarrerie de cette situation. Dans le ventre, se trouvaient des gens qui l'avaient élevé, avec qui elle avait passé une très large partie de sa vie. Fixant le ventre de la Strange, toujours abasourdie, la voyageuse essaya d'articuler quelques mots en réponse à la phrase non-écoutée. - Je... C'est pour heu... une intervention... Elle en oublie de parler. La double attaque émotionnelle qu'est revoir sa mère et tomber sur la grossesse étant bien trop forte pour son esprit peu préparé.
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| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Dim 14 Aoû - 21:00 | |
| Clea & Donna La porte est ouverte, Clea se trouve dans l’ouverture et ses yeux clairs observent avec intention les traits de la nouvelle venue. C’est la première fois qu’elle la croise ici, ne serait-ce que dans le quartier alors elle se demande ce qu’elle peut bien faire au Sanctum. Certes l’idée que l’inconnue soit une des amantes de Stephen lui passe forcément à l’esprit et même si elle lui a pardonné ses infidélités, cela ne signifie pas que croiser ces femmes lui fassent grand-plaisir. La sorcière croise les bras contre sa poitrine, esquisse un vague sourire poli à la jeune femme et attend sa réponse. Qui ne vient pas. Eh bien ? Aurait-elle perdu sa langue ? Clea fronce un peu ses sourcils, peut-être que l’inconnue ne s’attendait pas à croiser l’épouse de Strange, peut-être s’attendait-elle juste à tomber sur Stephen. Sûrement est-ce lui, la personne qu’elle vient voir ! Qui viendrait voir Clea ? Elle ne connait pas grand-monde, sur Terre. Hela ne s’encombrerait pas de se présenter à la porte, Elektra non plus. Cela n’en agace que plus la blonde qui se retient de claquer la porte au nez de la femme dans un excès de colère. Ce qu’elle ne fera pas. « Peut-être cherchez-vous mon époux ? Je suis désolée, il vient à peine de partir. » Essaie Clea, devant le mutisme de l’inconnue. Elle se sent légèrement mal-à-l’aise, d’autant plus lorsque la brune dévisage Clea avec un air surpris, presque choqué. Ses yeux sont aussi ronds que des billes, passant du visage à son ventre. Eh bien ? N’a-t-elle jamais vu une femme enceinte ? Que faire ? Non, sérieusement. Ce serait certes très mal élevé de l’envoyer bouler et clairement pas le genre de Clea mais là… La sorcière prendre une grande inspiration, esquisse un sourire et va rajouter quelque chose lorsque la jeune femme ouvre la bouche pour parler à son tour. Ou plutôt, enfin. « Je... C'est pour heu... une intervention…- Une intervention ? » Clea la regarde interloquée. Une intervention de quoi ? Non, cette fille est définitivement trop louche pour la sorcière. Elle cache quelque chose, elle peut le sentir, mais quoi ? Est-ce réellement raisonnable de sonder son esprit, ses souvenirs ? Clea veut-elle vraiment savoir ce qui s’y cache, prendre le même risque que la dernière fois ? Oui. Parfaitement. Ne serait-ce que pour s’assurer que toutes les maîtresses de son époux ne vont pas se pointer les unes après les autres. Sans bouger, regardant la jeune femme avec attention, l’esprit de Clea se glisse avec aisance dans la tête de l’inconnue. Il lui est aisé de trouver ce dont elle a besoin, mais ce qu’elle voit. La main de la sorcière se crispe sur la poignée de porte alors que les flashs l’assaillent avec une violence inouïe. Il est difficile d’emmagasiner toutes les informations qui défilent dans sa tête, ces images horribles… Du futur. Ou plutôt, d’un futur. La jeune femme, Donna, ne vient donc pas de leur époque. Pour une personne lambda, cela lui ferait ouvrir grand les yeux mais lorsque que déjà on vient d’une dimension différente, on ne s’étonne plus de ce genre de choses. Ce n’est pas ce que la sorcière recherche, ce qu’elle veut savoir c’est pourquoi la jeune Donna est venue spécifiquement frapper à la porte du couple Strange. Il lui faut donc trier les informations qui affluent. Et c’est là qu’elle voit. Ses yeux sont vides tandis que les souvenirs de la jeune femme passent dans la tête de la blonde. Avec étonnement elle voit ses enfants, son fils et sa fille, adultes, sa main se pose instinctivement contre son ventre et elle sent les larmes lui monter aux yeux. Stephen, leurs enfants, la jeune Donna qu’ils ont apparemment élever ou plutôt qu’ils élèveront un jour. Sa mort. La sienne. Ses paupières battent, la sorcière reprend pied et son regard se pose sur Donna qui n’a pas bougé. Elle essuie ses yeux humides, les mots lui manquent, sa gorge est serrée à l’extrême mais elle finit par tendre ses bras vers Donna pour l’attirer contre elle dans un câlin réconfortant. Sa main caresse doucement les cheveux de la brune puis elle l’éloigne un peu, juste pour regarder son visage. C’est étrange, de se dire que dans un futur, elle et son époux ont élevé Donna mais ça ne pose pas beaucoup de soucis à Clea. Puis elle a toujours été débordante d’amour, il ne lui faut même pas une seconde pour adopter Donna. La sorcière s’écarte finalement pour laisser entrer la jeune femme. « Entre, tu es ici chez toi. Clea referme la porte du Sanctum derrière la jeune femme. Comme je l’ai dit un peu plus tôt, Stephen vient juste de sortir. Tout comme Wong. Il n’y a que toi et moi. Puis Gatsby. » En parlant de la bête, le chien vient tranquillement renifler l’inconnue avant de se vautrer à nouveau sur le sol froid de la maison. « Je crois qu’une bonne tasse de thé nous ferait du bien à toutes les deux, qu’en penses-tu ? Ensuite, on pourra parler. » Clea a un sourire doux pour la jeune femme, l’entraînant dans son sillon et ce jusqu’à la cuisine pour mettre à bouillir de l’eau. Elle sait très bien se débrouiller toute seule, et vu le temps que Wong a passé pour tout lui expliquer en détails, encore heureux ! Elle attrape de tasses, lance un regard à la brune. « Tu vas bien ? Je me doute que la situation doit-être… Un peu surprenante. En tout cas, elle l’est pour moi. » Dit Clea dans une voix douce. Elle n’a pas envie de brusquer la jeune femme qui doit se remettre de ses émotions Code by Silver Lungs |
| | | Windsong Newman Confrérie
| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Lun 15 Aoû - 14:22 | |
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Pendant quelques instants la scène prend un tournant vers l'absurde. Les deux femmes restent sur le pallier sans bouger, se fixant en silence. Chacune frappée par ce qu'elles voient chez l'autre. Donna réalisant qu'elle avait légèrement surestimé ses capacités, en pensant pouvoir simplement entrer dans la maison et discuter tranquillement avec les Strange. Quand elle se retrouve sans mots juste en voyant sa mère adoptive, dans sa vie passée. Présente pour nous. C'est compliqué pour tout le monde. Si elle s'était préparée à la retrouver, notre héroïne ne prit pas en compte certains éléments essentiels. Qu'elle ne tomberait pas sur sa mère telle qu'elle la connaissait. Combattante, guerrière, ayant passé plusieurs décennies à livrer d'incessantes batailles contre différents ennemis. Aujourd'hui, la Sorcière Suprême était dans un élément bien plus positif, et rayonnait d'une façon que Donna n'avait jamais vue. La grossesse en rajoutait encore, la plaçant dans un contexte tout nouveau pour notre voyageuse temporelle. Il faut que je dise quelque chose, que j'essaie d'écouter quand elle me cause. C'est malpoli de dévisager les gens, ça doit être elle qui me l'a appris. Si j'continue, elle va me fermer la porte au nez et j'aurais l'air encore plus débile. J'essaie d'articuler un truc sur une intervention, mais j'arrive même pas à parler normalement. C'est pathétique, putain. J'crois que je vais pas y échapper, j'vais devoir me présenter officiellement. Parce que niveau approche subtile, j'me suis bien foirée jusque là.
Alors que la Redford se décida à expliquer la vérité, elle remarqua le visage de la femme. L'air choqué qu'elle devinait sur son propre visage, apparaissant aussi sur celui de Clea. Avec des yeux particulièrement humides en plus. Donna se souvint soudainement. Sa mère n'a beau ne l'utiliser que rarement, et de manière encore plus exceptionnel sur ses enfants, elle est télépathe. Je suppose que se retrouver face à une inconnue louche, au Sanctum Sanctorum, ça suffit pour réveiller la méfiance. J'espère qu'elle n'a pas vu que... La jeune femme est coupée dans son train de penser quand l'autre la prend dans ses bras. Cette fois la lèvre inférieure tressauta et les larmes commencèrent à couler. La magicienne laissa passer un petit rire étouffé, tout en serrant à son tour la semi-démone. Lorsqu'elle s'écarta finalement, notre protagoniste essuyât du poignet les quelques larmes, toujours en souriant faiblement. J'ai l'air ridicule pour ma première impression. J'suppose que c'était pareil la première fois, un bébé ça a toujours l'air débile. Ça peut pas être pire que faire dans une couche comme premier contact.
« Tu es ici chez toi » Clea trouve les bons mots et doit réaliser à quel point cette courte phrase fait plaisir à son interlocutrice. Alors qu'elle expliquait la situation dans la maison, Donna regardait autour d'elle, imprimant les détails du bâtiment. La sorcière caressa rapidement la tête de l'animal passant, sans vraiment le regarder. Un couple, un majordome, des enfants qui vont arriver et un chien, ils sont tellement... ordinaires. C'est ce qui rendait la mutante la plus heureuse, les voir mener une vie normale, qui leur plaisent, comme ils le méritent. Redford restait silencieuse, incapable de s'exprimer. Phénomène étrange, pour un personnage ayant toujours son mot à dire, surtout quand on ne veut pas l'entendre. Un mot désagréable en général, la voir aussi commode si longtemps est presque extraordinaire. Sa famille adoptive a toujours été l'exception, les personnes avec lesquelles notre protagoniste se permettait d'être plus sympathique. Moins sarcastique. Pas énervante.
Clea me propose une tasse de thé, huhu. Y'a des trucs qui changent pas, les habitudes des Strange restent les mêmes. - Oui, du thé, ce serait parfait Je souris, beaucoup plus vivement que mon premier essaie. Malgré les yeux toujours humides qui veulent apparemment pas rester essuyés, ces enfoirés. J'ai l'air d'une gamine à la suivre doucement quand elle s'avance dans la cuisine. J'sais pas quoi faire de mes bras, ni où regarder. Cette expérience, c'est carrément plus nouveau que ce à quoi je m'attendais... C'est top quand même. « Tu vas bien ? Je me doute que la situation doit-être… Un peu surprenante. En tout cas, elle l’est pour moi. » Donna répond d'abord avec un rire nerveux. - Ouais ça va... c'est plus simple d'aller bien à votre époque. Les gens ne prennent pas assez le temps pour se rendre compte à quel point ils ont de la chance de ne pas vivre dans un monde post-apocalyptique. La situation est particulière, c'est certain. Et si c'est trop pour toi, j'veux pas te forcer. Je sais pas ce que tu as vu par télépathie mais je, j'comprends si tu préfères en rester là. Y'a rien à faire, devant elle j'ai l'air d'être une gamine, je peux pas m'empêcher de bégayer stupidement sans trouver les mots que je veux. Cette fois souriante, j'ajoute en regardant le ventre arrondi Vous avez l'air de bien vivre et... je veux pas gêner. C'est beaucoup plus pitoyable que ce que je tentais. Je cherchais la désinvolture, exprimer que je m'en fiche si c'est ce qu'elle préfère. Mais pour une fois dans ma vie, j'arrive pas à faire semblant de m'en foutre.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Jeu 18 Aoû - 18:58 | |
| Clea & Donna La mère et la fille sont toutes les deux dans la cuisine, Clea ne peut s’empêcher de jeter un petit coup d’oeil à Donna juste derrière elle. En même temps, son esprit est remplie des images qu’elle a pu découvrir en fouillant dans la tête de la brune et ce qu’elle y a vu ne lui a pas plu du tout. Mais Clea tente de ne pas se focaliser sur les flashs violents qui ne cessent de venir lui rappeler dans quel monde la jeune Donna a été élevée. Donna qui reste plantée au milieu de la pièce, les bras ballants comme le ferait un enfant timide. Cette image arrache un sourire amusé à Clea qui termine de faire chauffer l’eau pour la verser dans la théière après y avoir mis le thé. La sorcière se retourne, s’appuyant contre l’un des plans de travail pour pouvoir faire face à sa fille adoptive. Elle croise ses bras contre sa poitrine, regarde avec attention les traits de son visage. Dire qu’il s’agit de la fille d’Elektra… Clea a bien vu que cette dernière était morte à la naissance de l’enfant malgré les efforts de Stephen. « Tu vas bien ? Je me doute que la situation doit-être… Un peu surprenante. En tout cas, elle l’est pour moi.- Ouais ça va... c'est plus simple d'aller bien à votre époque.- Et dans ce monde. Rajoute Clea en ayant une pensée pour sa pauvre dimension plongée dans le chaos. - La situation est particulière, c'est certain. Et si c'est trop pour toi, j'veux pas te forcer. Je sais pas ce que tu as vu par télépathie mais je, j'comprends si tu préfères en rester là. » Clea relève les yeux du plateau qu’elle vient de poser sur la table de la cuisine afin d’y déposer la théière, les deux tasses ainsi que l’assiette de cookies qu’elle refusait de manger une heure plus tôt. Les sourcils de la sorcière sont légèrement froncés, pourquoi voudrait-elle en « rester là » ? Clea peut sentir la nervosité qui émane de la jeune femme, elle aimerait pouvoir la mettre à l’aise, l’aider à se sentir mieux dans cette maison et surtout, qu’elle ne se sente pas de trop. La blonde a bien vu que sa fille adoptive regarde assez souvent son ventre, ça ne doit pas être évident non plus. « Vous avez l'air de bien vivre et... je veux pas gêner. » Clea roule des yeux, rit doucement puis met le plateau entre les mains de Donna avec un regard presque sévère. Enfin, cela ne dure que quelques secondes avant que l’habituel air doux ne revienne prendre place sur le visage de la blonde. Comment pourrait-elle se montrer sévère envers Donna ? Alors oui, cela ne fait que quelques minutes qu’elle l’a rencontrée mais après avoir vu ses souvenirs puis ajoutons à ça le fort instinct maternel de Clea, Donne ne pouvait qu’être adoptée dans la minute. « Aide ta mère au lieu de dire des bêtises, veux-tu ? » Fait-elle avec un sourire. Elles passent ensuite dans le salon dans lequel Clea remplit les tasses de thé une fois le plateau déposé sur la petite table. Elle tend l’assiette de biscuits vers Donna ainsi qu’une tasse et s’assied sur le canapé à côté d’elle. Clea prend sa propre tasse entre ses mains, regarde le liquide ambré quelques secondes pour reporter son attention sur sa fille. « J’en ai pas mal vu, tout à l’heure… Désolée, j’évite d’utiliser la télépathie sur des gens proches de moi mais je devais m’assurer de ton identité. On n’est jamais trop prudent, ces derniers-temps. Elle prend une gorgée de thé. J’ai notamment vu que j’étais… Morte. Si tu le veux bien, j’aimerais que ce détail ne vienne jamais aux oreilles de Stephen. » Son regard s’obscurcit un peu lorsqu’elle repense au visage de son époux, celui qu’elle a vu dans les souvenirs de Donna. Ca lui brise le coeur de l’avoir vu ainsi mais elle ne connait que trop bien Stephen et sait que si ce dernier apprend que sa femme est censée mourir, il y a fort à parier pour qu’il fasse tout pour être celui à mourir à sa place. Clea secoue doucement sa tête de gauche à droite pour reprendre ses esprits. « En parlant de lui… Ne lui en veut pas trop de t’avoir envoyée à cette époque. Il a fait ce qu’il lui semblait être le mieux pour toi ; ici tu pourras avoir une vie normale. Puis nous sommes là. » D’un geste tendre, elle remet en place une petite mèche de cheveux de Donna. Elle a toute une foule de questions qui se pressent dans son esprit mais ne parvient pas à en formuler une seule. Puis, il vaudrait mieux qu’elle évite de submerger la brune de questions, pas la peine de l’effrayer. « Je sais que le contexte dans lequel tu as grandi est difficile mais… Est-ce que tu étais heureuse avec nous ? Et ton frère et ta soeur ? C’est tellement étrange de les avoir vus adultes alors qu’ils ne sont même pas encore nés. » Code by Silver Lungs |
| | | Windsong Newman Confrérie
| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Ven 19 Aoû - 0:33 | |
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J'ai du mal à assumer à quel point ça me fait plaisir de la voir sourire comme ça. Est-ce que ça fait de moi une niaise ou une enfoirée ? D'un côté c'est urgh, tout mielleux et naze, ce type de réactions. De l'autre, le fait que je l'assume justement pas du tout, ça me rend plutôt antipathique. J'pense que j'ai atteint un juste milieu de la lose, je me retrouve à mi-chemin dans le nul. En tout cas réussir à cumuler les deux, c'est assez remarquable en soi, je suppose que de ce point de vue, c'est pas totalement raté. Alors oui, je passe pour une gamine ridicule, mais le fait que je déteste ça me propulse vers une personnalité contradictoire particulièrement intéressante. Pour un psy de seconde zone se prenant un peu trop au sérieux. Tandis que Donna philosophise sur qui il est, et surtout pourquoi elle est comme ça devant sa mère, cette dernière lui donne un plateau. En souriant encore plus. Notre protagoniste en oublie immédiatement tous ses questionnements idiots pour retenir l'essentiel, Clea, devant elle, souriante. Ça suffit, pas besoin d'y ajouter des remarques cyniques désagréables pour tout le monde, comme la magicienne a l'habitude de le faire. En pensées ou directement à l'oral.
La phrase de la Sorcière Suprême permis à notre héroïne de se reprendre. Pour plusieurs raisons. Le "au lieu de dire des bêtises", soulage la voyageuse temporelle. Sa mentor balaie le côté timide, nerveux, lui faisant bien comprendre que tout ça était inutile. Qu'elle pouvait se comporter comme elle le souhaitait, sa mère l'acceptait. Cet aspect est justement la seconde raison. Clea, très naturellement, s'identifia comme sa mère. Rassurant son interlocutrice, qui n'avouerait jamais en avoir besoin. D'être rassurée. Sur un quelconque sujet, pas juste l'actuel, Donna est habituellement bien trop blasée pour laisser paraître la moindre faiblesse. Préférant feindre le désintérêt total.
Libérée d'un poids désagréable sur l'esprit, la Redford portait maintenant le plateau vers le salon, avant de s'installer beaucoup plus tranquillement. Si tout n'était évidemment pas réglé avec ces simples échanges de paroles, la discussion allait dans une direction positive. J'ai étais stupide d'attendre si longtemps avant de venir. Je m'imaginais quoi ? Qu'en 2016 Clea était désagréable et inaccueillante ? C'est mon job ça, ma mère a toujours bien mieux géré le côté affectueux. Même quand le monde était pourri, qu'elle se battait sans arrêt. Bon par contre, elle a pas mal changé niveau cookies. Est-ce que c'est très grave pour l'espace-temps si je lui apprend comment elle peut les faire bien meilleurs avant qu'elle ne trouve par elle-même ? Pensait Donna en mordant dans un biscuit. Se rappelant vaguement les journée chanceuses où les Strange trouvaient les ingrédients pour en faire dans l'Amérique dévastée.
- J’ai notamment vu que j’étais… Morte. Si tu le veux bien, j’aimerais que ce détail ne vienne jamais aux oreilles de Stephen. - A la base, je pensais vous en dire le moins possible. Ça ne sert à rien de vous embêter avec toutes ces histoires d'un autre monde. D'un futur différent, pas très marrant. Je marque à mon tour une courte pause pour une gorgée de thé. Parce que c'est important à réaliser et j'aurais du te le dire dès que tu as regardé dans ma tête. On parle d'un futur qui n'est pas le tiens, ou même le mien. Tu ne vas pas mourir. Surtout si je suis là, tu as vu que j'étais méga-forte ? Cette fois c'est Donna qui souri. Le genre de sourire légèrement arrogant du petit malin. - En parlant de lui… Ne lui en veut pas trop de t’avoir envoyée à cette époque. Il a fait ce qu’il lui semblait être le mieux pour toi ; ici tu pourras avoir une vie normale. Puis nous sommes là. Après le sourire, notre protagoniste rigola rapidement. - Peu importe les époques, toujours soudés les Strange, huhu. T'inquiètes pas, je vais pas lui en vouloir énormément. Juste le temps de lui coller une claque libératrice. Elle commença par une remarque comme à son habitude. Avant d'enchaîner plus sérieusement Mais il avait raison sur certains points... C'est bien plus sympa de vivre ici, impossible de pas s'en rendre compte. Et t'es là surtout, oui.
Tombant à nouveau trop dans le mielleux à son goût, la jeune femme s'intéressa soudainement à sa tasse. A en boire le contenu essentiellement. Quand Clea se lança dans un geste tendre. Donna est l'exemple même de la personne en apparence désagréable avec tout le monde, mais laissant quelques rares personnes passer ses défenses. Comme vous l'avez compris, sa mère est l'une d'entre elle. Alors la mutante ne répondit pas par un regard noir comme elle le ferait pour qui que ce soit d'autre.
- Je sais que le contexte dans lequel tu as grandi est difficile mais… Est-ce que tu étais heureuse avec nous ? - Avec vous, oui. Y'avait quelques personnes comme ça, qui réussissaient à rendre... plus agréable la vie là bas. - Et ton frère et ta soeur ? C’est tellement étrange de les avoir vus adultes alors qu’ils ne sont même pas encore nés. - J'peux pas promettre que ceux là elle pointa le ventre de la Strange finiront comme ceux que j'ai connu. Mais ils étaient cools. Vous avez élevé des gens particulièrement biens, sans vouloir me vanter. Une nouvelle pause est marquée, le temps de réfléchir et enfiler quelques biscuits. J'ai hâte de les voir, c'était déjà des vieux à mon époque, ce sera space de les rencontrer enfants. D'après ce que vous m'avez raconté, ils étaient pas de tout repos dans leur enfance, ça va être fun à voir. Surtout pour moi en fait, vous vous allez avoir la vie dure pendant un moment. J'vais m'arrêter là dans les prédictions, faut pas que je lui fasse inutilement peur. A part les jumeaux, vous faites quoi en ce moment ? J'ai une vague idée de votre chronologique, mais ça reste très flou. Stephen te rends pas trop folle ? Même -moi, un parfait exemple d'enfant sage, il me tapait sur les nerfs parfois, le vieux Suprême.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Dim 21 Aoû - 22:54 | |
| Clea & Donna L’attitude de Donna ne cesse de faire rire et sourire tendrement Clea. Celle-ci tente de faire sa dure à cuire, de ne pas trop montrer qu’elle se sent troublée ou autre. Etrangement, cela rappelle Elektra à la sorcière, la ninja non plus, n’aime pas montrer lorsqu’elle est en détresse. Même à l’article de la mort, Clea n’est pas certaine que cette dernière viendra demander une quelconque aide. La dernière rencontre entre les deux femmes n’a pas été de tout repos mais s’est au final plutôt bien terminée… Heureusement ! Donna sait qui est sa mère biologique, les Strange ne le lui ont jamais caché, pour quoi faire ? Mais peut-être n’est-ce pas une excellente idée que la jeune femme aille voir Elektra et se présente comme sa fille sans préambule. La brune risque de faire une attaque, à coup sûr. Les doigts de Clea enserrent la tasse brûlante qui se vide progressivement. Si elle en buvait déjà une certaine quantité avant sa longue absence, elle en boit d’autant plus maintenant. Un peu comme si elle avait un quota de thé à rattraper ; bien évidemment, un certain Wong veille au grain et lui met le plus souvent possible du déthéiné entre les mains parce que c’est soit-disant pas très bon pour les bébés. Ce qui plonge Clea dans la plus grande des perplexités, ils sont très étranges, ces humains, les gens ne sont pas aussi craintifs dans sa dimension. « A la base, je pensais vous en dire le moins possible. Ça ne sert à rien de vous embêter avec toutes ces histoires d'un autre monde. D'un futur différent, pas très marrant.- Tu ne nous embêteras jamais, voyons. Tu sais que tu peux tout nous dire. Ou en tout cas, tu peux me parler si tu en as besoin, Donna. Dit tendrement Clea. - Parce que c'est important à réaliser et j'aurais du te le dire dès que tu as regardé dans ma tête. On parle d'un futur qui n'est pas le tiens, ou même le mien. Tu ne vas pas mourir. Surtout si je suis là, tu as vu que j'étais méga-forte ? » Clea a un petit rire devant l’air malin de Donna, elle la fait rire. La sorcière est persuadée que la jeune femme devait être un sacré numéro, enfant. « Il faut dire que tu as eu de très bons professeurs. Surtout Stephen. » Acquiesce Clea. Elle en sait quelque chose, après tout, c’est bien lui qui a enseigné la magie -entre autre- à la blonde et ce durant de nombreuses années. Il était le meilleur professeur que Clea aurait pu rêver d’avoir et elle est d’avance persuadé qu’il sera tout aussi parfait avec leurs enfants. Par contre, elle doute un peu plus de ses talents de tutrice, n’ayant jamais eu l’occasion d’enseigner quoi que ce soit à qui ce que ce soit ; mais ils verront bien le temps venu. Pour le moment, tout ce que demande la blonde c’est que Donna ne soit pas trop dure avec Stephen ; elle a vu ce qu’il a fait. L’envoyer à cette époque, la séparant du restant de la famille mais Clea comprend ce geste et il est probable qu’elle aurait fait la même chose à sa place. L’échange qui suit fait sourire Clea, voir même rire quand la brune déclare qu’elle devra avant mettre une gifle à Stephen. Décidément, entre elle et Elektra, elles sont nombreuses à vouloir en coller une à ce pauvre Strange ! Après, est-ce que Donna le fera vraiment ? Cela reste à voir. Etrangement, en sachant qui a élevée la jeune femme, c’est fort probable qu’elle mette son plan à exécution. « Puis tu sais, tu peux venir nous voir quand tu veux. Voir rester ici quelques temps, si tu en ressens le besoin. Ce n’est pas comme si nous manquions de place, n’est-ce pas ? » Un geste tendre, Clea se rend compte à quel point il lui est facile de se comporter en mère. Elle doutait un peu, n’ayant jamais vraiment eu l’occasion d’avoir une attitude maternelle à l’exception de la jeune Elektra mais ce pendant un très court laps de temps. Et cela la rassure de savoir que c’est naturel chez elle, qu’il ne lui faut pas faire un énorme effort pour avoir des gestes tout simples mais remplis d’amour maternel. Elle repose sa tasse vide sur le plateau, s’en ressert une deuxième mais la laisse encore sur la table pour écouter les réponses à ses questions. Elle hoche joyeuse de la tête en entendant que Donna a vécu une vie relativement heureuse à leurs côtés, c’est toujours agréable à entendre ! « Et ton frère et ta soeur ? C’est tellement étrange de les avoir vus adultes alors qu’ils ne sont même pas encore nés.- J’peux pas promettre que ceux finiront comme ceux que j'ai connu. Mais ils étaient cools. Vous avez élevé des gens particulièrement biens, sans vouloir me vanter.- C’est bon à savoir. Et au moins grâce à toi, j’ai la confirmation que ce sont un garçon et une fille ; je m’en doutais déjà mais maintenant c’est sûr et certain. » Elle pose ses mains contre son ventre pour sentir les bébés remuer un peu, absolument pas effrayée par tout ce que peut lui dire Donna. Etrangement, Clea se doute qu’élever les jumeaux ne sera pas de tout repos, ils sont encore bien jeunes que déjà, ils influent grandement sur la magie de leur mère alors Clea n’ose imaginer ce que ce sera en grandissant. D’un côté, le potentiel magique des enfants Strange explosent tous les records, Clea et Stephen ont intérêt à se charger rapidement de l’éducation magique des jumeaux. « A part les jumeaux, vous faites quoi en ce moment ? J'ai une vague idée de votre chronologique, mais ça reste très flou. Stephen te rends pas trop folle ? Même -moi, un parfait exemple d'enfant sage, il me tapait sur les nerfs parfois, le vieux Suprême.- Le vieux Suprême ? C’est comme ça que tu parles de ton père ? Que devrait-t-on dire de moi, si Stephen est vieux ? Mais pour répondre à ta question, non, j’arrive à le supporter. Clea rit en secouant doucement la tête. Puis tu sais, après être restée si loin de lui pendant toutes ces années, c’est bon d’être à la maison et de devoir le « supporter ». » Un petit sourire triste étire les lèvres de la sorcière tandis qu’elle récupère sa tasse de thé pour y tremper ses lèvres. Même si tout ça est censé être derrière eux, Clea ressent toujours un pincement au coeur quand elle repense à tout ce temps loin de Stephen ainsi que la culpabilité de n’avoir jamais donné de nouvelles à son époux. « Pour le reste… Eh bien cela fait quatre mois à peu près que je suis rentrée sur Terre. Je ne sais pas si on t’en a parlé, nous n’en discutons jamais avec Stephen, de ces vingt ans de séparation un peu forcée. Il faut que je réapprenne à vivre avec toute cette technologie et honnêtement, je suis très mauvaise ; je ne comprends rien à rien et ça m’énerve plus qu’autre chose. Elle sourit, repose sa tasse. Stephen a rejoin ARES juste avant mon retour, j’ignore jusqu’où tout ça va aller dans le futur et ce que tu en sais, mais il est censé arrêter les hors-la-loi refusant de se recenser. Un peu comme moi. Je n’approuve pas ce qu’il fait, ses raisons sont compréhensibles mais j’aurais mille fois préféré qu’il reste neutre dans cette histoire. » Son front se plisse un peu, elle réfléchit aux choses qui se sont passées dernièrement. « A part une attaque de spectres envoyés par Dormammu, la vie est plutôt calme. Ce qui n’est pas plus mal, je suis fatiguée de me battre en permanence alors un peu de paix n’est vraiment pas de trop. Ca n’a rien de bien palpitant, c’est vrai. » Code by Silver Lungs |
| | | Windsong Newman Confrérie
| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Lun 22 Aoû - 20:53 | |
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« Il faut dire que tu as eu de très bons professeurs. Surtout Stephen. »
Donna acceptait évidemment la remarque de sa mère, c'était impossible à nier. Si les Strange enseignaient mal, la jeune femme n'aurait pas survécu bien longtemps. Et ne serait pas là pour sourire doucement en entendant sa mère complimenter le mari absent. Si les deux furent effectivement de bons professeurs, notre protagoniste se souvenait tout de même. D'heures passées à lire des bouquins chiants écrits par des moines abrutis incapables de parler normalement. A devoir apprendre par cœur des sortilèges dans des langues que je soupçonne encore d'avoir été inventées par Tolkien. Travailler pour maîtriser des gestes stupides des doigts pour faire apparaître de maigres halos lumineux, pas du tout satisfaisant quand on a cinq ans et qu'on veut faire de la magie cool. J'pense que le pire c'était tout de même la lecture. Me prenez pas pour une gamine illettrées, la littérature c'est très sympa. Seulement les vrais grimoires obscures c'est moins agréable à lire que Harry Potter. Imaginez du Shakespeare, s'il écrivait dans une langue étrangère et confondait figures de style avec mot inventé dont personne ne connait le sens. J'suppose que ça devait être plus marrant pour Clea, elle était déjà âgée et apprenait avec son copain... Je sonne vachement négative comme ça, au final ça m'a bien servit. Sans magie la vie serait bien moins amusante.
« Puis tu sais, tu peux venir nous voir quand tu veux. Voir rester ici quelques temps, si tu en ressens le besoin. Ce n’est pas comme si nous manquions de place, n’est-ce pas ? » Pendant un instant la magicienne est tentée de répondre oui. Puis elle se souvient qu'elle n'en a en réalité pas très envie. Vivre avec Clea est une idée agréable. Mais après avoir passé toute son existence en compagnie de sa famille, souvent dans des habitations improvisées, l'indépendance est aussi un principe sympathique. - C'est sûr que c'est pratique comme maison de fonction, niveau place. J'viendrais vous voir, ouais, mais pour l'instant je m'en sors en habitant de mon côté. Gardez moi une chambre quand même, la donnez pas à un autre enfant adoptif récupéré je ne sais où.
Le changement de sujet laissa un moment pour déguster des biscuits. Le moment du thé chez les Strange a toujours été important. Même dans un monde post-apocalyptique dévasté, ils se permettaient de garder la tradition. En se posant régulièrement, pour boire une tasse avec, s'il y avait eu de la chance, quelques gâteaux. Est-ce un truc de sorciers ? Ou d'américains hipsters ? Aucune idée, mais ça reste un principe cool. Je m'en rendais pas compte sur le moment, à quel point ça permettait de décompresser. De s'éloigner de notre situation pourrie pendant quelques minutes. Après quelques avalées, la discussion reprend, sur le sujet du frère et de la sœur. -C’est bon à savoir. Et au moins grâce à toi, j’ai la confirmation que ce sont un garçon et une fille ; je m’en doutais déjà mais maintenant c’est sûr et certain. » Donna eu un petit rire avant de continuer - Tu vas le dire à Stephen ou garder la surprise ? Fut la première question qui lui passa par l'esprit. Puis une seconde, vint. Et t'as vu leur prénom dans ma tête ? La Redford s'interrogeait maintenant à ce niveau. Si Clea a vu les prénoms, peut-être sera-t-elle tentée de les changer, d'en choisir d'autres en hésitant. Ainsi, rien que ce phénomène avait des chances d'alterner le futur. Notre héroïne décida de faire un peu plus attention avec les télépathes, pour ne pas risquer de les influencer. Dans leurs choix, dans leurs vies. La voyageuse temporelle fini par éloigner ses questions, pour continuer la conversation. -Le vieux Suprême ? C’est comme ça que tu parles de ton père ? Que devrait-t-on dire de moi, si Stephen est vieux ? Mais pour répondre à ta question, non, j’arrive à le supporter. - Lui, c'est un vieux intérieurement, toi t'as su rester jeune. On est comme ça, nous les mi-démons, bien plus cool que le commun des mortels... même quand ils sont Suprêmes.
La jeune femme continuait sur les blagues. Quelque chose qu'elle a bien plus l'habitude de faire avec sa famille que le reste du monde. Ou plutôt, ce type de blagues. Donna est à fond dans le second degré, mais c'est généralement dans un style sarcastique n'ayant pas pour but de se faire des amis. Avec sa famille cependant, elle devient plus positive, laisse de côté les remarques trop désagréables. En continuant de parler, Clea mentionna la séparation. Un sujet relativement tabou, même dans le futur. - Vous en avez vaguement parlé... Disons que je sais que ça s'est passé, c'est essentiellement ça. Tu m'as raconté quelques unes de tes aventures de la période, pour m'endormir... Forcément, quand on vit dans un monde horrible, c'est pas les contes de fée qui vont aider à s'assoupir. Les combats de sa mère intéressaient bien plus la jeune Donna que la vie de Cendrillon. -Il faut que je réapprenne à vivre avec toute cette technologie et honnêtement, je suis très mauvaise ; je ne comprends rien à rien et ça m’énerve plus qu’autre chose. - J'te comprends là dessus. Dans mon futur y'avait rien de tous ces machins, rien que trouver une voiture marchante c'était difficile. On m'a donné un smartphone, mais impossible de piger comment s'en servir. Le sujet suivant parlait de ARES et la sorcière préféré ne pas commenter. En tant que rebelle anti-gouvernement qui se respecte, elle ne pouvait pas supporter un tel choix d'affiliation. Mais ne voulait pas se lancer dans un débat pour leur première rencontre, alors se contenta de boire du thé. Finalement Clea en arrive à sa conclusion, notant que la plus tranquille ne lui déplaît pas.
- C'est vrai que le calme est agréable. J'sais pas si tu as vu que j'étais chez les X-Men. Mais du coup c'est un calme relatif, on peut pas s'en sortir un mois sans qu'un groupe attaque l'Institut. Seulement, comparé à nos vies habituelles, à toutes les deux, c'est du repos. Y'a un nouveau silence qui s'installe. Pas un silence gênant de premier rendez-vous foireux, mais simplement une pause dans la discussion. Pendant laquelle Donna resta souriante, à regarder alternativement sa tasse, les cookies et sa mère. Tu crois que je devrais m'y prendre comment avec Stephen ? Parce que la technique "simplement arriver de nul part", ça a bien fonctionné avec toi, mais j'suis pas sûr que ce soit universel.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A cup of tea makes everything better. - Donna Mar 30 Aoû - 13:34 | |
| Clea & Donna Dans la vie, il y a deux catégories de personnes. Ou peut-être plus, mais la personne jouant actuellement le personnage de Clea n’a pas très envie de compter. Il y a donc ceux qui discutent de la vie présente, de ce qu’ils sont en train de vivre et qui partagent en toute allégresse leurs tracas quotidiens. Et puis il y a les autres ; ceux qui discutent calmement d’une vie future incompréhensible tout en dégustant quelques cookies dans le présent. Sans oublier la petite tasse de thé qui fait plaisir, naturellement. C’est d’ailleurs en observant Clea et Donna discuter de ce mystérieux futur que l’on peut se rendre compte de la complexité de cet univers. Peut-on tromper le temps ? Le temps nous trompe-t-il ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Diantre, que vais-je manger à midi ? Bien que rencontrer Donna dans de telles circonstances soit un peu trop pour le petit cœur de Clea, la sorcière n’y prête aucune attention et n’hésite pas à offrir à la jeune brune un peu de son amour débordant. D’ailleurs, la femme enceinte va même jusqu’à proposer un toit à Donna. Si certains se demandent pourquoi, Clea leur claquera très certainement un beau « pourquoi pas ? » en pleine figure. Don’t ask questions, just say yes. Après tout, il semblerait que Clea ait un jour été ce qui s’apparente le plus à une mère pour Donna. Ce n’est pas parce qu’elles se retrouvent aujourd’hui dans une autre dimension ou peu importe comment vous appelez ça, qu’elles doivent s’ignorer et agir comme si elles n’étaient rien l’une pour l’autre ; leurs deux vies sont indéniablement liées. C’est une très jolie conclusion, merci. Dans l’immédiat, cependant, Donna serait plutôt d’avis à laisser une certaine distance entre elles. Clea acquiesce d’un simple signe de tête. C’est son choix, la femelle Strange le respecte. « Gardez moi une chambre quand même, la donnez pas à un autre enfant adoptif récupéré je ne sais où » La sorcière glousse en secouant la tête. « Promis. Je ne te ferai pas la mauvaise blague de te proposer le placard à balais ou le grenier si tu décides de venir ici un jour. » Y’a-t-il un grenier au Sanctum, au moins ? Sur ces belles paroles, Clea adresse un beau sourire à son interlocutrice avant de se pencher légèrement sur la table basse afin d’attraper l’un de ces merveilleux biscuits aux pépites de chocolat. La venue de Donna a apporté son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles. La mauvaise : Clea va possiblement mourir. La bonne : les jumeaux ne sont pas des jumelles ; la future maman attend bel et bien l’arrivée d’un petit garçon et d’une petite fille. Peu importe leurs caractères respectifs, ces jumeaux sont le parfait mélange des deux Strange et ça, ça n’a pas de prix. Pour tout le reste, il y a Mastercard. « Evidemment que je vais le dire à Stephen. » Il est fortement probable que ce soit même l’une des premières choses que l’épouse annoncera à son mari lorsque ce dernier franchira la porte de leur demeure. « Je n’ai pas pu entendre leurs prénoms. Ca mériterait presque un deuxième tour gratuit dans ta tête, mais non. Je saurai être patiente. » Non seulement Clea n’est pas du genre à abuser de sa magie, mais elle n’a pas non envie de gâcher la surprise. L’idée de se disputer avec son mari quant au choix des prénoms la séduirait presque, elle doit bien l’avouer. Pour cause : les réconciliations après les disputes font toujours plaisir. Hashtag sex. Si la vie de Clea est semblable à un havre de paix, ça n’a pas toujours été le cas. Elle et Stephen ne sont pas réunis depuis très longtemps, ce qui explique sans doute pourquoi la jeune femme n’a aucun mal à supporter le vieux Suprême, comme le dit si bien Donna. Plus ou moins à cet endroit, Donna fait sa blague sur Ftefen et Clea glousse, parce que Donna est quand même vachement cocasse. La séparation des deux Strange a vaguement été évoquée en présence de Donna, Clea a même la bonne surprise d’entendre qu’elle avait pour habitude de lui raconter ses aventures dans le seul but d’endormir la brunette. « Oh, il me reste sûrement quelques histoires en stock à te raconter. Pour quand tu reviendras. » Elle sourit, regardant celle qui se trouve être sa fille dans le futur avec un paquet d’étoiles dans les yeux. C’est beau, c’est merveilleux, c’est sublime. Every breath you take, every move you make, every bond you break, every step you take ; I'll be watching you. Every single day, every word you say, every game you play, every night you stay ; I'll be watching you. Sinon, la vie dans une époque qui n’est pas la nôtre, c’est comment ? Compliqué. Les deux femmes sont assurément d’accord sur ce point. Leur plus grande difficulté aura été de devoir s’accoutumer à un mode de vie qu’elles n’ont jamais connu, incluant moult technologies et autres trucs qui leur sont par moment bien trop étrangers. Ca les agace. « J'te comprends là dessus. Dans mon futur y'avait rien de tous ces machins, rien que trouver une voiture marchante c'était difficile. On m'a donné un smartphone, mais impossible de piger comment s'en servir. » Arf. Les Smartphones. Rien que de penser à ces petites bêtes, Clea est énervée. La femme à la chevelure blanche lève les yeux au ciel en poussant un long soupir. « Fichtre Zeus... J’avais l’impression que le ciel menaçait de me tomber sur la tête à chaque fois qu’il sonnait. » Par Toutatis ! « Je l’ai mis dans le congélateur et depuis, je ne suis plus embêtée. Ma vie est bien plus simple sans cet appareil satanique. Je te conseille de faire la même chose. » Clea est très sérieuse. En regardant la télévision, elle a vu à quel point les smartphones détraquaient l’humanité (Clea pense à l’application Pokemon GO, ndlr). C’est encore pire que les détraqueurs ; c’est franchement pas jojo, cette affaire. Elle n’approuve pas du tout l’utilisation de tous ces appareils aux effets néfastes. Tout comme elle peut être contre l’implication de Stephen au sein du gouvernement. Recenser tous les hors-la-loi ? Quelle connerie. Soyons clairs : foutre une puce dans la nuque des gens, c’est mal. C’est le début de la fin. Et l’esprit rebelle de Clea ne peut s’empêcher de défendre une valeur qui lui est chère : la liberté. En plus de toutes les autres, à savoir [insérez ici toutes les valeurs défendus par notre belle sorcière]. Huhu. Voilà, maintenant Donna raconte son histoire de X-Men et je passe directement à la réponse de Clea, parce que je ne sais absolument pas quoi écrire pour faire une jolie transition. « Je t’ai vue, oui. » Clea marque une légère pause avant d’ajouter : « Fais attention à toi, Donna. Ce n’est pas parce que ta vie présente est plus calme que l’ancienne que tu dois baisser ta garde. Je crois qu’il y autant de dangers, ils se manifestent juste sous une forme différente. » Clea n’est pas sereine. Ce monde est un monde complexe et les méchants sont loin d’avoir disparus. Ils existent, ils sont là. Tapis dans l’ombre. Et puis cette histoire de recensement ne lui inspire rien qui vaille. La sorcière profite de chaque de moment de répit qui lui est offert, sachant pertinemment qu’il suffirait juste l’intervention d’un Trevor psychopathe machiavélique et d’un jeu de dés d’un hasard malchanceux pour réduire à néant toute la joie qu’elle peut ressentir par moment. Mais inutile de s’inquiéter pour rien. Clea est heureuse de passer du temps avec Donna, si bien que ses deux yeux se transforment en deux beaux cœurs bien rouges. Hearteyes, motherfuckers. « Tu crois que je devrais m'y prendre comment avec Stephen ? Parce que la technique "simplement arriver de nul part", ça a bien fonctionné avec toi, mais j'suis pas sûr que ce soit universel. » Donna marque un point. La sorcière Strange repose délicatement sa tasse de thé sur la table du salon et se tourne vers son interlocutrice, prête à donner le conseil ultime. Elle prend une grande inspiration et relâche tout, secouant la tête de gauche à droite. « Non, je ne sais pas. » Ftefen est un être compliqué qui mériterait une encyclopédie en son nom. « Soit tu y vas en douceur, soit tu y vas cash. Avec lui, c’est tout l’un ou tout l’autre. » En toute honnêteté, Clea ignore comment son mari réagira. Elle ne sait même pas quelle serait la bonne manière de lui annoncer la nouvelle. « D’un côté, je ne pense pas que tourner autour du pot pendant cent-sept ans soit une bonne idée. Peut-être que le meilleur moyen serait de lui annoncer ça de but en blanc, le mettre au pied du mur et voir comment il réagit. » L’épouse Strange n’est absolument pas sûre d’elle et ça se ressent. Elle aimerait pouvoir aider Donna, sauf qu’elle est en tout bonnement incapable. Si elle se trouvait être à la place de la jeune fille, elle ne saurait pas plus qu’elle comment s’y prendre. « Si tu veux que je sois là, en tout cas, il n’y a aucun problème. » Clea offre un sourire réconfortant à la réincarnation féminine de Snoop Dog, se retenant de serrer sa main dans la sienne. Le contact physique, ce n’est pas pour tout de suite. Je crois. Code by Silver Lungs |
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