La promesse [Natalia & Alek]

Je sais que je ne devrais pas être là. Les tensions entre les Avengers sont de plus en plus palpables médiatiquement. Il n’y a plus aucun doute je pense que nous allons assister à la dissolution de leur union. Je sais que ça n’annonce rien de bon. Qu’il y a forcément un groupe qui aura le rôle du méchant et l’autre celui des toujours héros pour l’opinion publique. Les États-Unis sont sur le point de se déchirer eux aussi, afin d’imiter la formation de super-héros. Qui sera du côté de qui, ça je pense que ça deviendra la question sur toutes les lèvres. Les gens iront soit pour leur valeur, soit pour leur préféré. Les deux cas me semblent légitimes. Dans mon cas, je vais choisir avec mon cœur. Je ne peux pas faire autrement. Et je sais, après avoir vue comment le gouvernement traite ceux qui s’opposent à la loi, que le bon choix à faire sera celui de Captain America. Il a une tête sur les épaules et un cœur à la bonne place. Si je dois choisir quelqu’un, se sera lui. Je lui ai déjà prêté serment si l’on veut il y a deux semaines. Je ne le regrette toujours pas. Steve à mon numéro de téléphone et si jamais il a besoin de mon aide, je vais répondre à son appel. Sauf que tout ce beau discours n’explique pas ce message texte que j’ai reçu il y a deux heures de la part d’un numéro masqué. Une personne me demande de la rejoindre dans un (et je cite) « lieu neutre ». Je ne comprends pas ce que cette personne entend par là avant de recevoir quelques secondes plus tard une adresse et une heure de rendez-vous. Je songe à un piège de la part du SWAT pour se venger pour notre fuite à moi, Steve et Sam. Sauf que j’ai du mal avec cette théorie. Pourquoi se donner tant de mal pour m’avoir? Le gouvernement sait où j’habite et ce de plusieurs façon, pas uniquement parce qu’on m’a filmé aux côtés des deux Avengers. Il y a aussi cette puce GPS qui leur indique assez clairement où je me trouve. Je pense que s’ils avaient voulu me capturer, qu’ils l’auraient fait le jour même de mon retour à ma maison de Foxborough. Ils n’auraient pas attendu deux semaines en prenant le risque que je quitte le pays avant de passer à l’action. Surtout pas pour procéder de la sorte. Il s’agit donc de quelqu’un d’autre, mais de qui au juste? Je pense que la seule façon de le découvrir c’est en me rendant dans ce lieu neutre (une grange abandonnée au nord de la ville de Norfolk) à l’heure indiquée (quatre heures du matin). Oui, le message texte ‘a réveillé en plein sommeil. Oui, j’étais un peu bougon au moment de me sortir du lit. Oui, je pense que cette rencontre aurait pu se dérouler un peu plus tard dans la journée. Et surtout, oui, je compte me battre pour ne pas bailler à la figure de ce mystérieux inconnu du message texte.

J’ai donc pris ma voiture et j’ai conduis une vingtaine de minutes sans vraiment avoir à me creuser la tête. Ce n’est pas très loin de chez moi et je connais bien les alentours de Boston. Je me stationne près du vieux bâtiment et j’hésite à y entrer. Cela reste inquiétant malgré tout de ce dire que je vais m’enfoncer là-dedans sans savoir à qui j’ai affaire. Je prends une profonde inspiration et je me glisse hors du véhicule. Je laisse l’air matinale me redonner des couleurs et je marche ensuite lentement vers l’imposante porte de la grange. Elle s’ouvre dans un grincement qui me donne envie de rebrousser chemin. Mes pieds continuent à avancer malgré tout. L’intérieur n’est pas aussi sombre que je l’anticipais. Ce n’est pas non plus éclairé comme sous les néons d’un supermarché, mais ça me permet de distinguer immédiatement la silhouette féminine à l’intérieur. Je ne dis rien d’abord, laissant le bruit angoissant de la porte geindre pendant qu’elle se referme d’elle-même. Une fois close, j’ose m’approcher de la mystérieuse inconnue. Sa chevelure rousse me semble familière et je ne reconnais ses traits que lorsqu’elle pose un regard sur moi. J’évite de me montrer trop surpris en la voyant, parce que oui je le suis à vrai dire. Qu’est-ce que la fameuse Black Widow me veut en fait? Je ne saurais déchiffrer son visage, mais ce n’est pas hostile en tout cas. Ça ne m’aide pas vraiment à comprendre.

-Tu es matinale, je lui dis en lui souriant légèrement, ne sachant quoi faire d’autre.

Me présenter ne sert pas vraiment à rien puisqu’elle sait qui je suis. Je ne pense pas non plus qu’il est nécessaire de lui demander qui elle ait en prétextant que je ne le sais pas. Nous nous sommes rencontré à ce centre de recensement il y a pas si longtemps il me semble. Je ne pensais pas vraiment la revoir après ça pour être honnête, comme elle était hésitante à me parler d’elle. Cela m’avait semblé clair qu’elle ne tenait pas à ce qu’on reste en contact. Cela m’amène donc à me demander ce qu’elle peut bien me vouloir, moi qui me semble si insignifiant. Et comme je n’ai pas envie de lui demander directement, je décide d’y aller en tournant autour du pot. D’où ma remarque. Si je suis trop emmerdant, elle n’aura aucun mal à me faire taire d’une baffe. Il y a après tout des captations vidéo de mon incapacité à me battre qui circule sur internet depuis notre combat contre les forces de l’ordre, à moi, Steve et Sam. Je suis sur qu’elle sait qu’elle peut m’écraser avec son petit doigt. Je ne suis pas vraiment mauvais perdant ou rancunier, donc je n’aurais pas de mal à admettre qu’elle m’a botté le cul si c’est l’objectif de cette rencontre. Pour l’instant, je me contente d’attendre sa réaction.

Son sérieux m'amène à ne pas plaisanter d'avantage. Elle me demande de m’asseoir et je fais selon sa volonté. Je suis ici pour comprendre ce qu'elle me veut. Prendre place sur une chaise n'est qu'un indice supplémentaire que la discussion risque d'être longue. Je ne pense pas que se soit de refus de faire le tout assis. C'est plus convivial en tout cas. Je la regarde donc alors qu'elle me remercie d'être là. Je me contente d'un hochement de la tête, signe que j'accueille d'une manière positive son remerciement. Il est vrai que j'aurais aimé que cette rencontre ne se déroule pas si tôt, mais si l'heure est aussi grave que son visage, alors je ne peux pas m'en plaindre d'avantage. Je me contente de hausser un sourcil lorsqu'elle m'annonce qu'elle a eu vent de beaucoup de choses à mon sujet. Mon nom est certes devenu populaire ces derniers temps. Je ne devrais pas être surpris. Hors, je suis surtout inquiet de l'opinion de la jeune femme à propos de ce qui est véhiculé dans les médias. Il y a beaucoup de choses qui sont exagérés ou bien fausses. Mon rôle aujourd'hui n'est pas de les critiquer, mais plutôt d'écouter les explications de la rousse jusqu'au bout. Et je sens qu'elle est loin d'en avoir terminé.

Elle me présente des papiers sur le bureau, en face de moi. Je me penche pour les observer rapidement. Je lui confirme d'un regard que je sais que la situation est tendu entre les Avengers. Puis, je m'attarde sur les documents qu'elle m'indique, en lisant les gros titres puisque mon attention est surtout porté sur ses propos. Je relève le regarde seulement lorsqu'elle me dit qu'elle est pucée mais que c'est contraire à ses croyances. Elle se sent donc prisonnière de cette situation. Je la comprends à ce moment là. J'ai moi-même accepter la puce sans en comprendre les réels impacts. À présent, je sais que j'ai fais le mauvais choix. Mon cœur se range aux idéaux de Captain America, tout comme Natasha visiblement. Mais notre statut de personne recensée vient compromettre notre désir de nous battre contre le RA et son injustice. Par la suite, je perds un peu le fil. Je ne suis pas sur de bien saisir ce qu'elle me demande. Voilà pourquoi, lorsqu'elle devient silencieuse, je trouve bon de prendre la parole pour clarifier sa demande :

-Assurer la protection de Steve? Avec mon pouvoir, tu veux dire? L'empêcher de se faire blesser ou tuer?

J'imagine que c'est faisable, si je reste à 100% du temps avec lui. Le problème c'est que je suis ici et que lui il est ailleurs, quelque part où j'ignore. Pour que le plan de Natasha fonctionne, je dois non seulement retrouver Captain, mais le convaincre de me garder à sa charge.

-Je peux essayer, sauf que je doute qu'il va me laisser faire. Il m'a renvoyé chez moi après New-York. Il ne m'a pas dit où il allait. Je sais seulement qu'il emmenait Sam Wilson avec lui. Donc, même si je le retrouve, comment je fais pour le convaincre de ne pas me renvoyer chez moi une fois de plus?

Les intentions de Steve me semblait clair en le quittant il y a quelques temps. Il ne veut pas impliquer personnes d'autres dans sa fuite. Il regrette déjà de m'avoir embarqué dans cette situation, même si ce n'était pas sa faute. Il a certes accepté de me contacter en cas de besoin, mais va-t-il seulement le faire, risquant ma vie si peut-être il en prenait le risque. Steve n'est pas un homme qui prend des décisions à la légère ou bien égoïstement. Il ne voudra pas me laisser courir le moindre risque supplémentaire. Mais ça, la femme devant moi doit déjà le savoir. Elle doit avoir envisagé la situation selon le mode de réaction de Captain America. Elle ne m'aurait pas fait venir pour me demander une telle chose si elle ne savait pas comment je devais m'y prendre. Il doit y avoir un truc qui m'échappe. Une façon de me joindre à lui qui m'est inconnue pour le moment.

-Dis-moi ce que je dois faire et je vais le faire, je lui dis en la regardant dans les yeux.

Je veux aider Steve. Ça c'est une certitude. Je ne le laisserais pas risquer sa vie en me tournant les pouces dans mon coin alors que j'ai le pouvoir de lui épargner bien des souffrances. Il risque gros en étant le grand méchant de l'histoire aux yeux du gouvernement. Si j'ai une chance de faire la différence, alors je veux le faire.

Me présenter devant elle aujourd’hui avait été une surprise. Je ne savais pas à quoi m’attendre en la voyant, ni pourquoi elle avait besoin que nous nous rencontrions précisément à ce moment de nos vies. Je n’aurais jamais réalisé que tout était parfaitement calculé. Que cette femme avait pensée à tout et que ma place dans l’équation était énorme. Je pouvais voir dans son regard à quel point j’avais de l’importance pour la suite des choses. Notre première rencontre dans ce centre de recensement m’avait pourtant parue un désastre. Nous avons à peine échangé quelques mots et j’avais été maladroit, ne sachant pas comment faire pour qu’elle soit plus détendue en ma présence. Je n’aurais jamais cru la revoir et pourtant, me voilà assis devant elle, dans une grange abandonnée et à me faire confier une mission beaucoup trop cruciale pour mes compétences. Je ne comprenais pas pourquoi elle m’avait choisis moi. Mais mon cœur se gonfle d’honneur malgré moi. Je suis flatté qu’elle porte autant de confiance en moi. Sauf que je ne peux m’empêcher de réfléchir à ma condition de mutant pucé et fugitif. Elle est au courant de tout ça, elle était présente au moment de l’implantation dans ma nuque de ce dispositif GPS. Malgré la connaissance de cette information, elle juge que c’est une fois de plus moi qui dois porter le poids de cette mission. Je me concentre donc sur le moindre de ses paroles. Je dois être particulièrement attentif. Je ne dois rien louper, rien laisser à la légère. Je n’aurais pas deux chances de me faire expliquer la marche à suivre, ça j’en suis certain. Je me penche donc légèrement vers l’avant, écoutant les paroles de la rousse comme si ma vie en dépendait, ce qui devait être le cas d’ailleurs. Ses instructions révélaient un caractère sacré. Il me faudra les suivre à la lettre pour espérer réussir, peu importe ce que cela implique.

Lorsqu’elle me demande si je sais utiliser une arme à feu, j’hésite à répondre. J’ai une expérience considérable avec des armes de calibres plus importants que celui qu’elle me présente à l’instant. J’ai l’habitude de tirer des cibles plus imposantes qu’un homme, plus immobile également. Je parle bien évidemment d’orignaux et autres grands animaux que l’on peut chasser lorsque c’est la période autorisée. Je suis devenu plutôt habile à ce genre de choses avec les années de pratique, mon œil est déjà à l’aise avec l’idée de viser et tirer avec une arme. Je hoche donc finalement la tête positivement à sa question, ne souhaitant en rien la ralentir dans ses explications. J’observe par la suite le téléphone. J’enregistre les informations supplémentaires qu’elle me donne à son sujet et je lui signal que j’ai compris. Je ne suis pas du genre à prendre les choses à la légère. Si ce n’est à utiliser qu’en cas d’extrême urgence, je vais l’utiliser uniquement en cas de telles situations et pas autrement. Je prends donc possession de ce qu’elle me tend, me promettant de garder le téléphone toujours sur moi désormais. Pour ce qui est de l’arme à feu, je ne peux pas me permettre de voyager avec lui dans le cadre de mon travail, comme nous devons emprunter régulièrement les divers aéroports du pays. Je vais donc l’entreposer dans un endroit sûr de ma maison et espérer ne pas le regretter si je me retrouve en situation qui le nécessite et que je ne l’ai pas. Je relève ensuite la tête lorsqu’elle reprend la parole, toujours aussi sérieuse dans sa voix. Je dois dire que la révélation que je risque ma vie et en plus que nous sommes proche d’une guerre civile me démoralise quelque peu. Je l’ai certes constaté ce jour là. Celui à Staten Island où sans Steve et Sam on m’aurait probablement tué. J’étais incapable de me défendre ce jour-là, en finir avec moi aurait été si facile. Et pourtant, ce n’est pas arrivé. J’ai vue le danger et j’ai vue la violence d’une potentielle guerre civile. Suis-je prêts à le revivre? Cette fois volontairement, évidemment. C’est une question que je dois impérativement me poser. J’ai dis oui à Natalia, je lui ai promis de faire de mon possible sans vraiment pleinement songer aux conséquences et aux risques d’une telle mission. Elle vient de me le rappeler avec autant de franchise que le reste de ses instructions. Elle n’a pas contourné le sujet, ne l’a pas écarté des possibilités afin que je dise oui aveuglément. Elle veut que j’en aie conscience, que je réalise à quoi je m’expose. Et juste pour cela, je lui suis reconnaissant de le faire. Elle a suffisamment confiance en moi pour m’expliquer le pire des scénarios, en sachant que je pourrais de la sorte prendre peur et la laisser tomber. Elle doit également se douter que de la sorte elle vient de me faire signer. Que malgré le danger, je ne vais pas renoncer.

Pendant mes réflexions, elle plonge la main dans le sac à nouveau et en sort une sorte de médaillon. Mon attention s’y rapporte alors, hypnotisé par les inscriptions qui j’y vois gravées. Je devine alors ce que cela signifie, en particulier pour les initiales. Une fois de plus, je porte la plus grande écoute à ses explications. Ce simple objet est donc ce qui va convaincre Steve de m’écouter. De me voir non comme une menace, mais comme un véritable allié en qui il peut avoir pleinement confiance. J’ose prendre dans ma main le médaillon, frôlant l’inscription en russe avec mon pouce. Je l’emprisonne ensuite dans ma main, souriant devant l’honneur supplémentaire qu’elle me fait. Je n’avais pas réalisé avant maintenant à quel point je me sentais seul à présent. À quel point ma nouvelle réalité de fugitif venait de me plonger dans une solitude dépourvue d’alliés. Voilà que cette femme apparaît et m’offre une clé pour obtenir son aide. Elle me donne un rôle, me prouvant que j’ai toujours de l’importance malgré le statue que je porte désormais aux yeux du gouvernement. Il y a de la place pour moi dans ce conflit et je peux réellement faire la différence. Je remonte mes prunelles dans sa direction, ouvrant la bouche pour enfin lui donner mes impressions sur ce qu’elle me demande de faire. Sauf qu’elle n’a pas encore terminé ses explications. Aussitôt, je referme ma mâchoire et je lui laisse l’opportunité de s’exprimer à ma place. Elle me tend un dossier comprenant apparemment une liste des potentiels endroits où pourrait se trouver Captain America en ce moment. Je me permets d’ouvrir le dossier et de jeter un rapide regard sur la liste. Il y a que quelques noms de villes à étranger, mais parmi celles sur le continent américain, je suis convaincu d’être en mesure de me rendre à certaines ni vu, ni connu, avec ma couverture de physiothérapeute sportif. En effet, les matchs de la saison régulière vont débuter prochainement et pour ce faire, l’équipe va voyager à travers les États-Unis pour affronter les autres équipes. Je vais donc avoir la parfaite couverture pour justifier mes déplacements dans ces endroits. Pourtant, je vais rapidement avoir fait le tour de la liste américaine de la sorte. Si après cela je ne tombe toujours pas sur la cachette actuelle de l’ancien Avengers, je vais devoir trouver un autre plan. C’est là que ça pourrait se compliquer. À condition que je ne me fasse pas attraper par le RA d’ici là, bien sûr. Je décide de ne pas trop y réfléchir pour le moment, refermant donc le dossier et relevant sur Natalia un regard plein d’assurance. Je n’avais pas remarqué qu’elle attendait patiemment que je parle, alors je décide de rectifier le tir et de prendre la parole cette fois, serrant toujours le médaillon dans ma main :

-Je suis prêts à courir le risque. Steve m’a sauvé la vie, ce jour là. Il m’a aussi ouvert les yeux sur comment je me fourvoyais à propos du RA. Je dois faire ça pour lui. Il ne mérite pas d’avoir son nom ainsi salis parce qu’il se bat pour ses convictions. Je vais respecter le plan. Je vais le retrouver et lui dire que je viens en ton nom. Il faut bien que quelqu’un le protège et je veux être cette personne. Quoiqu’il en coûte.

Je n’ai jamais eu de but précis dans la vie. Plus jeune, je gardais mon esprit concentré sur l’objectif de dominer mon pouvoir. À présent que c’est accompli, je n’ai plus rien. Je me contente de voguer en attendant qu’une opportunité se présente à moi. J’ai cru aveuglément que le Registration Act serait cette opportunité que j’attendais. Je sais maintenant que c’est plutôt cette mission que me propose Natasha et qui rejoint davantage mes valeurs de dévotion envers les autres. Je devais saisir cette chance avant qu’elle ne passe.

-Une fois que j’aurais rejoins Steve, est-ce que je te communique sa position?

Si elle m’offre une liste des possibles lieux où il pourrait être c’est qu’elle ne doit pas vraiment savoir où il est exactement. J’imagine que cette information pourrait lui être d’une grande importance le moment venu. Il est donc tout naturel pour moi de lui demander si elle souhaite obtenir les développements.