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 They keep us apart and they won't stop breaking us down. | Bucklena.

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James B. Barnes

James B. Barnes
Secret Avenger - STAFF

Date d'inscription : 22/10/2015
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Dollars : 1171
Avatar : Sebastian Stan.
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Age : Bientôt la centaine.
Surnom : Bucky, Buck, Asset, Jimmy.
Nom de code : Captain America, anciennement The Winter Soldier.
Pouvoir : Sérum du Super-Soldat & bras cybernétique.
Race : Humain génétiquement modifié.

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Samuel| Anthony | Natalia | Steve

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MessageSujet: They keep us apart and they won't stop breaking us down. | Bucklena.   They keep us apart and they won't stop breaking us down. | Bucklena. EmptyDim 1 Nov - 20:30

They keep us apart and they won't stop breaking us down.

Yelena
&
Bucky
C'était avec toute la douceur du monde que sa main glissa un peu plus sous la cuisse de la jeune femme, venant alors fermement la soulever. James était las. Las de combattre. Contre HYDRA, contre le monde. Contre lui-même. Il n'avait même plus la moindre idée de qui il avait été et depuis combien de temps il avait quitté la réconfortante carapace d'une humanité banalisée, où joie et liberté existaient. Son monde ne se résumait qu'à cendres et désespoir, les ruines de ses sentiments se basant sur les victimes qu'on lui avait ordonné d’exécuter pour le bien. C'était comme ça qu'ils étaient manipulés, elle autant que lui ainsi que les pâles copies qui continuaient d'être fabriqués. Les compétences qu'on leur convoitait étaient arrachées tandis qu'ils étaient conditionnés pour obéir docilement aux ordres qui les transperçaient. Pour le bien. Un rire étranglé s'échappa de cette bouche qu'il tentait vainement de garder fermée, la parole ne lui avait pas été accordée. Les animaux n'étaient pas autorisés à parler, et voilà bien longtemps qu'il n'avait pas prononcé autant de mots qu'en cette soirée. Il en redécouvrait trop d'un coup, ça le heurtait et ça lui coupait le souffle. Il n'était pas habitué à.. vivre. La comparaison le dégoûtait, parce qu'elle était l'ennemie, qu'elle était là pour le ramener ou pour le tuer sauf que c'était la seule prise à laquelle il pouvait se raccrocher. Elle était réelle et leurs corps entrelacés le confirmait, c'était tout ce qui lui suffisait pour s'abandonner. Elle était la lumière aveuglante au bout du tunnel sombre dans lequel il avait tant vagabondé, dans lequel il avait perdu la croyance d'un espoir quelconque.

Préférant laisser tomber tout ce qui pouvait lui passer par la tête, il se pressa d'autant plus contre elle, se contenant d'apprécier le semblant de pouvoir qu'il semblait avoir. Elle lui était donnée, presque offerte et c'était sans compter les signaux corporels qui ne faisaient que crier le désir qu'elle éprouvait. Même si les femmes et lui remontait à bien des années, pour ne pas dire décennies, il reconnaissait aisément cette tension caractéristique, ce souffle légèrement éraillé. Et il devait avouer qu'il appréciait ce qui était en train de se passer bien qu'en l'ayant vue pour la première fois, assise, cette lueur de menace dans les prunelles et la bouteille d'alcool sur la table, il avait immédiatement pensé que rien de bon ne ressortirait. Une bagarre, l'un des deux qui sombrerait.. sauf qu'ils avaient tous les deux perdu la tête d'un certain côté, à se blottir comme s'ils n'y avait plus que ça qui importait. Et il y avait une part de véracité, elle le rendait moins déshumanisé, plus sensible à ce qui l'entourait et à ce qu'il pensait éprouver. Sauf que tout était trouble, confus, presque douloureux puisqu'il ne savait réellement déterminer ce dont son corps nécessitait. Réclamer. La veuve.

Les doigts qu'il avait enfouis dans cette crinière dorée ne tardèrent pas à s'enrouler plus calmement pour venir capturer quelques mèches qu'il se contenta de tirer tandis qu'il détachait ses lèvres des siennes, étouffant un grognement entre ses dents. La brutalité. C'était ce à quoi le soldat avait habitué, la tendresse et la compassion n'étaient bonnes qu'à le faire plier. A le rendre faible. Ce fut donc impulsivement qu'il alla mordre l'épaule de l'espionne jusqu'à la faire saigner, léchant délicatement les gouttes qui en résultaient. Il était perdu, plus qu'il ne l'avait été les derniers jours où il avait erré. Parce qu'au moins, lorsque seule la solitude l'attendait lorsqu'il rentrait dans les chambres minables qu'il se payait, aucun souvenir ne venait le chambouler à moins qu'il ne l'ait souhaité. Aucun être humain ne se mettait sur son chemin et le tentait à vouloir retrouver un semblant de sensibilité. Ça le gênait, plus que de lui livrer son corps. Après tout, il n'avait été qu'une expérimentation s'étant laissée aller aux mains de nombreux scientifiques, de dirigeants comme Pierce qui l'avait ridiculisé. Alors que son esprit autrefois vivace avait été simplement été effacé, restant ainsi pur et inconnu. Et en baissant lentement sa garde comme il le faisait, il la laissait voir l’entièreté de ce qu'il était. Un monstre, qu'une voix dans sa tête lui susurrait.. mais qui était-elle pour juger ? Ils avaient autant de poids sur la conscience, avaient été entraînés et guidés aussi aveuglement. Il aurait d'ailleurs pu être son professeur et cette pensée lui enserra la gorge parce qu'à nouveau, il avait besoin de s'ancrer à la réalité plutôt que de s'enfoncer dans le passé.

Instinctivement, il avait fermé les yeux lorsque le tissu avait glissé de sa peau, révélant alors ce qu'il redoutait le plus. Il détestait cette partie de lui-même. Cet implant qu'on lui avait infligé alors qu'il aurait nettement préféré continuer sans rien sauf que quand bien même il se déciderait à l'arracher avec toute la hargne et la frustration qu'il renfermait, la cicatrice serait toujours là pour le lui rappeler. Combattant l'envie de se défiler, il plaqua plus fortement ses hanches contre les siennes, se délestant ainsi de son poids suffisamment pour libérer la main qu'il glissa dans son dos. Le métal de ses doigts remonta lentement le long de son dos, appuyant plus ou moins sur sa colonne et lorsqu'il rencontra la finesse du tissu, il ne se questionna pas sur le fait de le retirer.  

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MessageSujet: Re: They keep us apart and they won't stop breaking us down. | Bucklena.   They keep us apart and they won't stop breaking us down. | Bucklena. EmptyDim 15 Nov - 20:00

they keep us apart and they won't stop breaking us down.
in the daylight, i'm your sweetheart. Your goody-two shoes prude is a work of art. But you don't know me, and soon you won't forget bad as can be, yeah you know i'm not so innocent. I could be the bitch, i could play the whore or you fairy tale princess who could ask for me. A touch of wicked, a pinch of risqué, good girl gone bad, my poison is your remedy.
Il y avait une chose que l'on pouvait conclure en voyant leurs corps presque entièrement dénudés ; simplement que la peau, cette fine couche de cellules qui composaient leur être, étaient un peu comme des pages blanches, et les cicatrices ornant chaque parcelle de cette même couche était l'équivalent à leur propre histoire. Ca pouvait paraître ridicule, mais la vérité, c'est que si certains pouvaient voir ça comme des blessures quelconques, c'est justement quelque chose qui pouvait leur permettre de se raccrocher à leur humanité. Ca pouvait probablement leur permettre de se rappeler de qui ils étaient, ou ce qu'ils avaient été dans le passé, mais ça montrait, expliquait aussi ce qu'ils étaient aujourd'hui. Si à première vue cela pouvait ressembler à des blessures de combats, ou des cicatrices quelconque, il était évident que quand on observait un peu mieux, au final, c'était beaucoup plus que ça. Chacune avait une telle histoire qu'il était possible de débattre des heures dessus, de comprendre ou du moins, d'imaginer ce qu'ils avaient pu enduré. Les heures passées, allongé sur une table, à sentir le métal glacial des bistouris ouvrir cette couche beige ou encore à ressentir des aiguilles s'implanter jusqu'au plus profond de soi. C'est en soit, des choses qui pour eux, pourraient paraître normal, pourtant, ça faisait toujours aussi mal d'y repenser. Pas psychologiquement, mais repenser à la douleur ressentie physiquement, se plonger tellement dans ses souvenirs au point de sentir à nouveau ces sensations, ça faisait souffrir. Pourtant, si aujourd'hui c'était à refaire, si on devait « améliorer » la blonde, elle savait pertinemment qu'elle se contenterait de subir sans se plaindre. Si ça devait être fait à vif, elle mordrait dans un bon bout de tissus, et elle laisserait les lames coupées, les aiguilles recoudre, elle ne se plaindrait pas, car ça faisait parti de son conditionnement. C'était d'ailleurs une des choses qu'on lui avait apprit à la Red Room, notamment en vue du fameux rituel que toute les jeunes filles devaient subir. Si pour la majorité des femmes lambdas, devoir subir une stérilisation était impensable, pour les personnes comme Yelena, c'était un mal pour un bien. Pas besoin de se préoccuper de choses futiles, secondaires, de choses qui occupaient le quotidien d'une femme dites normale. Parce qu'elle n'était pas comme ces femmes, et elle ne le serait jamais. Si habituellement, les femmes de trente deux ans jouissaient des plaisirs de la vie, Yelena se contentait d'exécuter les ordres et de nettoyer le monde des menaces qui pesaient dessus. C'était une évidence, et pour elle, se ranger était impensable. Ce genre de vie, elle n'en voulait pas, et elle n'en voudrait probablement jamais. Parce qu'elle n'était pas comme ça, et elle ne l'avait jamais été. Et surtout, elle ne le serait jamais.

D'ailleurs, c'était plutôt incompréhensible, pour la blonde, de voir comment des hommes, qu'ils soient héros ou non, pouvaient se consacrer à une vie privée alors qu'ils avaient des tâches à accomplir. Quand on commence à fréquenter ce genre de milieu, c'est soit on se consacre totalement à son art, soit on est inefficace car on s'inquiète toujours de savoir ce qu'il adviendra des proches. Mais combiner les deux était impossible.
Mais il arrivait, comme toute personne, que la blonde se laisse aller, abandonne ses idées de missions parfaite et profite d'un instant précis, comme elle était actuellement en train de le faire. Dire qu'elle n'appréciait pas, et ce, même si c'était avec la personne qu'elle devait tuer, serait un mensonge. Car au contraire, ça rendait ça encore plus excitant. Elle ne s'inquiétait pas de savoir que dans quelques heures, elle devrait regarder Ward dans les yeux et lui dire que la mission avait échouée, qu'il s'en était tiré en frappant un peu trop fort la blonde, et que les nouveaux bleus, les nouvelles cicatrices qui ornaient son corps ou encore son bras ensanglanter, pouvait le prouver. Elle ne raconterait qu'une partie de ce qui s'était passé, car à partir de l'instant où les lèvres des deux individus s'étaient rencontrés, une pacte secret se créait, les forçant alors à garder ceci pour eux. Ce qui se passait dans cette chambre y resterait, et sans avoir à le dire, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour garder ça secret. Justement car ce qu'ils faisaient, c'était mal. Aussi bien pour l'un, que pour l'autre. Mais si on veux avoir le pouvoir total c'est vers des robots qu'il faut se tourner. Car on aura beau formater un maximum des humains, on aura beau les déshumaniser, retirer tout ce qui faisaient d'eux quelqu'un, cela ne changera rien, qu'à certains moment, la raison reprend le dessus et qu'ils envoient balader les principes qui leur avaient été inculqués.

Lorsque l'un des derniers bout de tissus qu'elle portait fini par disparaître par la main maître du brun, elle laissait simplement ses jambes retomber au sol. C'est alors que ses bras se posèrent sur le torse de celui qui au par avant était sa cible, et en fournissant la force dont elle était capable, elle le repoussait de manière à le séparer d'elle. Pendant un lapse de temps réellement minime, son regard clair regardait celui de l'homme en face d'elle, puis elle le poussait une nouvelle fois en arrière de manière à ce qu'il heurte le lit. Et tandis qu'il était debout devant celui-ci, c'est une troisième fois qu'elle se fit une joie de le pousser pour finalement venir se mettre à cheval sur lui. Si il pensait avoir un contrôle total, il se trompait. Et bien qu'elle avait particulièrement appréciée qu'il prenne lui même les devant, elle aussi savait et aimait le faire. D'où la raison pour laquelle elle se retrouvait là, à cheval sur lui tandis qu'elle retrouvait encore une fois ses lèvres. Le baiser se continuait alors, toujours aussi passionnel, enflammé. Elle glissait une de ses mains dans la chevelure brune de l'individu tandis qu'elle serrait celle-ci dans une poigne plutôt ferme. Son autre main, glissant alors sur la peau du dos de cet homme se fermait légèrement, de manière à planter presque violemment ses ongles dans cette particule de cellules beiges composant sa peau et elle griffait, littéralement celle-ci avant de venir nicher sa tête dans son cou et de venir embrasser, mordiller, voir lécher celle-ci avec le plus de détermination, d'envie et peut-être même d'espoir possible. Car c'était trop bon de se sentir aussi libérer de tout fardeau pendant ces quelques minutes, et ce, même si ça finirait par revenir une fois la porte de cette chambre de nouveau franchit.
ACIDBRAIN
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