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 [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn]

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MessageSujet: [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn]   [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn] EmptyDim 10 Juil - 18:41


I will never stop fighting
Daniel Rand & Adelynn Duquesne



Printemps 2007
Paris, France

Une rage infinie m’anime. En rentrant de mon entraînement du soir, je tombe sur notre appartement dévasté. Ma mère, fortement bousculée durant l’intervention des voleurs, n’a heureusement été blessée que superficiellement. Ils ne s’en sont pas pris à elle autrement qu’en la repoussant dans un coin afin de pouvoir se servir de tous les biens précieux que nous possédons. Je suis hors de moi. Je fais rapidement le tour de l’appartement pour constater ce qui a été volé. Ma rage devient intenable lorsque je constate que mes épées de grande valeur, ceux offertes par mon père, sont manquantes. C’est est trop. Je contourne la vigilance de la police qui questionne ma mère et je quitte l’appartement. Il s’agit d’une affaire personnelle. Je dois régler le cas de ses voleurs par moi-même et reprendre les biens qu’ils nous ont pris. Je dois les arrêter avant qu’ils ne trouvent des collectionneurs intéressés par mes épées d’époque. Je connais leur valeur monétaire, mais c’est à titre sentimental que je les conserve. Il me faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Si je ne sais pas exactement où me rendre, je connais plusieurs informations sur les criminels. Selon la conversation que j’entendais de ma chambre, les hommes n’en sont pas à leur première infraction du genre. Ils ont donc l’habitude de gérer la vente via le marché noir de marchandise volée. Je me dirige sous le couvert de la nuit chez mon maître d’arme. J’emprunte une épée du calibre d’un katana afin de pouvoir demeurer mobile malgré tout. Je prends ensuite la route des vieux quartiers de la ville. Étant une épéiste, je connais les endroits où l’on peut se procurer ce type d’arme. Et il n’y en a qu’un seul revendeur du genre affilié au marché noir. Je me dirige donc immédiatement vers lui, dans l’espoir de tomber sur mes voleurs ou encore sur leur piste. Je ne me suis jamais aventuré dans ces quartiers à une heure aussi tardive. Je ne devrais pas m’étonner de l’abondance d’activité qu’il y a, mais ça me prend toutefois par surprise. Je garde profil bas, ne voulant pas attirer l’attention sur moi. J’ai beau savoir comment me défendre, inutile de provoquer l’instinct pervers de ces hommes.

En arrivant au revendeur, je suis d’abord étonné de voir beaucoup de mouvements à l’intérieur. J’entends même des voix qui se disputent. J’espère que ce sont à propos de mes épées. Au bout de plusieurs minutes de la sorte, je retourne me camoufler dans le couvert de l’ombre en voyant trois individus quitter l’endroit. Je vois mal à cause du faible éclairage, mais je pourrais jurer qu’ils possèdent dans leur main mes armes. Pourquoi les ont-ils toujours? Ils n’arrivaient pas à s’entendre sur un prix avec le revendeur? Il existe une autre théorie qui me fait davantage m’agiter dans ma cachette. Le revendeur connaît mon père, mais moi également. Il a peut-être reconnu les initiales « JD » sur les poignées des différentes épées et il à tout simplement refuser de les accepter. Les voleurs sont de toute évidence en colère. Ça tombe bien, moi aussi. Ils s’éloignent en parlant fort, ce qui me permet de les suivre tout en gardant une distance sécuritaire entre nous. Lorsque je reconnais le son de portière qui se referme, je me précipite hors de ma cachette afin de ne pas les laisser s’enfuir par véhicule. Je n’ai pas le temps de réfléchir en entendant le moteur démarrer. Je me jette dans le coffre ouvert de la camionnette et je me camouffle derrière une caisse de bois. L’engin se met à avancer et j’espère qu’ils ne comptent pas quitter Paris.

Au bout d’une vingtaine de minutes, la camionnette se gare et les hommes sortent du véhicule. C’est le moment où jamais. Je m’extrais de l’endroit où je me suis réfugié en catastrophe. J’ai mal à mes muscles, étant resté ainsi crispé sans bouger beaucoup trop longtemps. Je sors donc du véhicule à mon tour, surprise de constater autant de calme autour de moi. Nous sommes toujours dans Paris, mais à ses limites. Les voleurs semblent avoir disparu d’un coup et j’ignore ce que cela signifie. Il y a des vestiges de bâtiments industriels autour de moi ainsi que des conteneurs gigantesques à ma droite. Où suis-je exactement? Je commence par inspecter la camionnette. Mes épées ne sont pas là. Les types ont du les emporter avec eux pour en faire je-ne-sais-quoi. Existe-t-il un revendeur ici dont j’ignorais jusque là l’existence? Je m’éloigne donc du véhicule afin de retrouver les voleurs. En dépassant les derniers conteneurs empilés, je vois au loin énormément de mouvement. Il y a un nombre important d’hommes, plus que les trois voleurs qui je poursuis. Je n’arrive pas à les compter avec précision de l’endroit où je suis. Je m’avance donc en restant accroupie afin d’éviter qu’on me repère. Il y a alors des cris et des coups de feu. Tout se passe si vite que je n’arrive pas à distinguer les détails de l’affrontement. Tout ce que je vois lorsque j’arrive enfin tout proche, c’est un jeune homme debout au milieu de nombreux types inconscients au sol. Mais bon sang, c’est qui ce gars-là! Comment ose-t-il s’interposer dans ma vengeance! Je sors alors de l’ombre, dégainant mon katana, je me jette sur lui sans réfléchir.

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MessageSujet: Re: [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn]   [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn] EmptyMar 12 Juil - 13:39


   
I will never stop fighting
Adelynn & Daniel

   
   
L’Europe. La vie y était réellement différente que celle que j’avais vécu à K’Un-L’Un durant toute mon enfance. A vrai dire, je n’avais pas énormément de souvenirs qui précédaient mon arrivée dans la cité perdue dans la chaine de montagne. Mis à part le souvenir de la mort de mes parents, qui revenait encore, et encore, et encore, chaque nuit, me forçant à me réveiller en sursaut. Je soupirais à cette pensée. J’aurais tellement aimé pouvoir rentrer à New-York avec eux. Au lieu de ça, j’allais  rentrer seul, orphelin, ayant perdu récemment mes deux seuls vrais amis, doté d’un pouvoir presque millénaire, puissant et dangereux. Paris était une ville que j’avais appris à apprécier, malgré le peu de temps que j’avais pu y passer. Je résidais dans un hôtel plutôt miteux, mais j’avais appris à vivre dans des conditions plus difficiles. D’ailleurs, mon seul objet de valeur était le costume cérémoniel, que je portais en dessous de mes vêtements. Ca pouvait paraitre étrange et crade, mais c’était la seule solution pour le garder en sécurité, avant de pouvoir trouver un endroit où le ranger secrètement une fois revenu en Amérique. Plusieurs filles m’avaient abordé ce soir, alors que je déambulais, les mains dans les poches, dans les rues de Paris. A vrai dire, ca m’étonnait beaucoup, parce que je ne pensais ni être quelqu’un de séduisant, ni quelqu’un qui faisait grand-chose pour. De plus, ce n’est pas quelque chose que je souhaitais pour l’instant. Si je pouvais passer pour quelqu’un de fréquentable, au fond de moi, j’éprouvais une sorte de rancune sombre, une vengeance que je voulais accomplir. C’est peut-être aussi pour ça que je voulais porter le costume cérémoniel sur moi, pour me défouler, vider cette urne de haine.

En passant dans une rue, je percevais des bruits anormaux provenant d’un appartement. Je vis alors des personnes, cagoulées, sortir d’une fenêtre et prendre la fuite, légèrement chargés. Je les pris en chasse, passant de ruelle en ruelle, de mur en mur, d’ombre en ombre. Sans m’en rendre véritablement compte, nous sommes relativement proches de la périphérie de Paris, et ils me guident droit vers une sorte de petite zone industrielle. Je quitte alors le sillage, profitant d’une zone d’ombre opportune pour passer le costume d’Iron Fist au dessus de mes vêtements, et de passer le masque, qui me recouvre le haut du visage ainsi que le nez, ne laissant apparaitre que mon menton et mes lèvres. D’un geste souple, je me projette sur un container, profitant d’une vue légèrement plus englobante. Les voleurs que j’ai pris à la trace ne sont désormais plus seuls, et je perçois du coin de l’œil une camionnette pénétrer dans la zone par une autre entrée. Trois hommes en descendent avant de se joindre rapidement au groupe que j’ai en face de moi. En plus des trois hommes qui nous ont rejoints, je compte quatre hommes, ce qui nous amène à un total de sept adversaires. S’ils avaient été des mercenaires entrainés, j’aurais pu avoir des problèmes à les affronter, mais pour la plupart, on dirait des jeunes hommes, des adolescents, fébriles et tremblant d’excitation par rapport à leurs méfaits.  Je continuai à réfléchir pendant quelques secondes, avant de sauter vers eux, me rattrapant dans une roulade, le regard tourné vers eux.

Les deux premiers, qui me tournaient le dos, n’eurent pas le temps de se retourner. Je frappais le premier au bas de la colonne vertébrale, précisément entre deux vertèbres, et il s’écroula en poussant un cri. Je passais un bras autour du cou du deuxième en le projetant en arrière, sur le container. Les cinq autres hommes se retournèrent vers moi. Plusieurs portaient une arme de poing, et l’un d’entre eux semblaient porter une mitraillette légère. Où s’étaient-ils procuré ces armes ? Je savais que ce n’était pas la même règlementation qu’aux États-Unis, ce qui me surprenait encore plus. Je fonçais sur un troisième homme, qui portait une matraque, la bloquant du bras, projetant ma paume ouverte sur son plexus solaire, lui arrachant un cri étouffé, le repoussant sur un des hommes qui portaient une arme. Les deux se bousculant, je pris mon élan pour porter un énorme coup de pied dans le ventre de celui qui était le plus proche de moi, les projetant sur le sol, leurs têtes cognant le bitume. Les autres commencèrent à faire feu. J’esquivais la plupart des balles, mais par manque de chance ou d’attention, l’une d’elles pénétra mon épaule, bien que superficiellement et sans danger immédiat. Je ne pouvais pas me soigner dans un combat, et il faudrait que tout redevienne calme pour m’occuper de cette blessure. Projeté à terre par la surprise de l’impact, je me relevais, une main sur l’épaule gauche. Je me retournais vers les trois derniers hommes debout, et deux d’entre eux se jetèrent sur moi, dans l’espoir d’en terminer avec moi. Je parais leurs coups successifs de mes deux bras, même si la douleur était lancinante dans l’épaule. Je profitais de l’élan de l’un des deux pour le projeter devant le poing de l’autre. Je pus facilement entendre le craquement de la mâchoire de l’homme qui s’écroula devant moi. Profitant de la surprise et de la honte de l’homme, je lui lançais un uppercut dans le menton, le soulevant d’une dizaine de centimètres avant qu’il ne s’affale sur le sol.  

Quand je relevais la tête, je remarquais que le dernier avait commencé à prendre la fuite. Je ramassais la matraque de l’un des hommes à terre, et lui jetais à cette distance, avec le plus de force possible. Elle lui heurta la tête à l’oreille, le projetant à terre, inconscient. Je poussais un soupir, considérant les hommes autour de moi, portant une main sur mon épaule. J’avais eu de la chance, beaucoup de chance de tomber sur des jeunes sans entrainement. J’étais trop impulsif, trop pressé, trop imprudent. Alors que je réfléchis à tous les défauts que j’ai pu me trouver, j’entends un léger bruit, me retournant pour percevoir une femme se jeter sur moi, katana à l’air, comme une furie, rage au visage. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Travaillait-elle avec les hommes que je venais de mettre au tapis ? Si c’était, je devais m’en occuper comme les autres. Cependant, elle avait l’avantage de la surprise et du sabre.

Daniel arrive-t-il à parer le coup de Adelynn?:
   
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MessageSujet: Re: [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn]   [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn] EmptyMar 12 Juil - 13:39

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MessageSujet: Re: [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn]   [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn] EmptyMer 13 Juil - 2:47


I will never stop fighting
Daniel Rand & Adelynn Duquesne


L’impulsion me conduit à engager le combat en n’ayant aucune idée de la force ou de la manière de combattre de l’ennemi. Si Gérard me voyait, il aurait tôt fait de me réprimander. Sauf qu’il n’était pas là. Il n’y avait personne pour me stopper de lancer mon attaque. Je sors de l’ombre et m’élance en avant. L’homme anticipe mon geste et esquive de brillante façon avant de se positionner face à moi. Je replace mes pieds, mon corps solidement prêt pour l’initiative d’un combat. Je ne laisse pas plus d’une seconde s’écouler avant de contre-attaquer une nouvelle fois. La lame siffle dans l’air sombre et tournoie avec mon corps pour prendre de la vitesse. Ma parade attire son œil là où je le voulais et vicieusement, je lève mon pied pour le repousser, testant la robustesse de son corps. Il encaisse bien, mais le geste me démontre un affaissement plus marqué du côté gauche. Il est blessé et je vois le sang à présent malgré l’obscurité de la nuit. L’humidité du liquide rouge se réfléchit sous les rayons lunaires. Je termine donc mes distractions et engage une véritable attaque. Je bloque la lame subitement et j’oriente un angle de mouvement penchée afin de faire glisser le katana vers le bas. Je vise dans un premier temps la jambe gauche. Mon but est d’affaiblir le côté blessé au maximum afin d’en retirer un avantage par la suite. L’épée accélère dangereusement sous la force de mes bras ayant pratiqué le geste un milliard de fois par le passé. Je sais exactement où viser pour faire mal.

Première attaque:

Je me redresse d’un coup, conservant la fluidité de mon geste. Le katana n’a pas été immobile un instant depuis le début de notre affrontement. Je lance subitement la pointe directement vers lui. Je vise cette fois son épaule gauche. Il doit commencer à comprendre ma stratégie. Il est plus mobile du coup. Sauf que c’est exactement ce que je voulais. Je change brutalement de trajectoire et lance l’épée plutôt à l’horizontale, l’approchant du coup dangereusement de son poitrail plutôt que de son épaule comme je l’avais indiqué par mon mouvement de départ. De toutes mes forces, j’amplifie le mouvement et la lame siffle de plus belle.

Deuxième attaque:

Alors, en réalisant que j’ai réussis avec succès mes deux attaques, je m’arrête et j’expire finalement. Je conservais une respiration constante tout du long, mais je suis fatigué tout de même. Alors, je souffle un bref instant. Je garde une position offensive. Je le regarde dans les yeux. Le menaçant toujours de mon arme. Je remarque enfin son accoutrement. Il porte un costume particulier et je dois dire que cela me surprend énormément. Je tente de ne pas le faire paraître sur mon visage, mais cela est difficile. Je garde ma posture de combat, mais je décide d’engager le dialogue.

-Qui es-tu? Pourquoi portes-tu un costume?

Mon  premier réflexe est de parler en français. Je ne sais pas si c’est judicieux. J’ignore complètement de quelle origine il est. Si ça se trouve, il ne parle pas la langue locale. Comment savoir? Tout ce que je vois de son visage est sa bouche et son menton. Cela ne donne pas énormément d’information sur quelqu’un. Il a beau être de peau blanche, ça ne m’apporte pas vraiment plus d’indices. Je ne dis rien d’autre. S’il ne me comprend pas, il me le fera savoir assez rapidement. Et s’il refuse obstinément de me parler, alors je n’hésiterais pas à l’attaquer à nouveau. J’ai déjà retrouvé mon souffle complet et je suis prête pour une nouvelle succession d’enchaînements. Jusque là, il ne m’a pas posé un grand problème. J’ai réussis à lui faire mal plutôt facilement. Sauf que maintenant, il sait à qui il a à faire. Il ne se laissera plus approcher par moi ou ma lame si facilement. Tant mieux, il me faut un peu de chalenge. Je ne veux pas gagner de la sorte. Ce n’est pas une victoire si l’adversaire est complètement nul. Je fais donc tournoyer ma lame un peu pour le provoquer afin qu’il lance une attaque. Nous sommes statiques depuis une bonne minute à présent et je n’aime pas cela. Je veux qu’il fonce sur moi et m’oppose une vraie résistance.

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MessageSujet: Re: [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn]   [Flashback] I will never stop fighting [Daniel & Adelynn] EmptyMer 13 Juil - 2:47

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