An explosive confrontation [Wong & Adelynn]

“Wong Legshey & Adelynn Duquesne”

Je suis à New York depuis beaucoup trop longtemps. Ma vie européenne me manque, mais ce n’est pas comme si j’avais le choix de rentrer. La mission catastrophe m’ayant blessée gravement n’est toujours pas terminée. Ethan m’aide à y remédier, bien que j’aurais préféré ne pas impliqué un civil dans l’affaire. Toute cette histoire de X1R1 m’a également vraiment retardée, j’ai dû partir à Baltimore pour régler ce petit problème. Mais depuis ma guérison, j’ai constamment mal à mon flanc droit, celui ayant été percée par cette balle. La plaie a cicatrisée, là n’est pas le problème. Les dommages doivent être internes, mon corps étant toujours sensible à ce que j’ai subit. Cela me déconcentre dans mes activités professionnelles et me met encore plus de mauvaise humeur. Je n’arrive plus à me supporter moi-même. La goûte ayant fait débordé le vase est cette autre mission désastreuse en Roumanie, aux côtés de Félicia. Là-bas, on m’a d’abord cassé le bras droit avant de finalement nous capturer et de tester sur nous ces étranges hormones mutantes. Résultat, j’ai développé une sorte de pouvoir. J’ai honte rien qu’à y penser. Pas que j’ai quoique se soit contre la race mutante, mais je ne peux tout simplement pas être ainsi. Cette capacité, elle ne fait pas partie de moi. Je n’arrive pas à l’accepter. Je ne la contrôle d’ailleurs pas du tout. J’arrive à attirer des objets à moi, c’est ce que j’en ai compris en activant accidentellement ma nouvelle faculté pour nous sauver la peau à Félicia et à moi. Mais depuis ce moment, je ne parviens pas à faire quoique se soit d’autre avec ce pouvoir. Je n’ai pas de volonté dessus et cela commence à devenir dangereux puisque le don à tendance à se manifester quand je suis émotionnellement instable. Ce qui signifie souvent, à cause des récents évènements stressant de ma vie.

Je me suis levée ce matin avec ma même humeur fracassante habituelle des derniers temps. Désespérée et souffrante, je grommelle tout en déjeunant. Ethan est en infiltration pour la mission en ce moment, ce qui me permet d’être un peu seule. Une idée me trotte dans la tête depuis samedi. Je connais un homme qui pourrait surement m’aider à me débarrasser de la mutation qui m’exaspère. En la retirant, cela pourrait libérer mon esprit d’au moins un souci. La mission avance bien et si je m’y concentre un peu plus, je suis sûr que je vais enfin pouvoir m’en débarrasser en rentrer à Londres pour ne plus jamais en reparler. Plus j’y réfléchis et plus je me convaincs qu’il n’y a pas d’autres solutions qui s’offrent à moi. Je termine donc de manger avant de me mettre une capuche sur la tête et de prendre la route pour Greenwich Village. C’est là que se trouve un endroit particulier, le Sanctum Sanctorum. À l’intérieur, je compte parler avec le Docteur Strange et lui demander de l’aide. Étant membre de l’Euroforce, je connais l’existence du magicien et je sais reconnaître son importance dans notre monde. J’espère seulement qu’il ne va pas refuser de me débarrasser de cette mutation parce que je ne suis pas d’humeur à cela. Je trouve l’endroit après un moment à tourner en rond. Je sais à peu près où le trouver, mais il faut dire qu’il est conçu pour se fondre au décor et que je me suis fais avoir. Arrivée au pas de la porte, j’expire un instant pour purifier mon corps de mes émotions négatives. Malheureusement, c’est peine perdue. Ne sachant pas si je dois entrer ou cogner, je choisis la politesse. Je toque donc avec assurance à la porte, pour que les coups résonnent suffisamment pour atteindre les oreilles de l’homme que je souhaite rencontrer.

© Mister Hyde

“Wong Legshey & Adelynn Duquesne”

Ma patience n’a pas à être mise à rude épreuve cette fois-ci. La porte s’ouvre dans un temps relativement correct, signe que je m’énervais pour rien, croyant ne pas avoir frappée suffisamment fort. Un homme ouvre la porte de l’entrée, dont les traits du visage sont facilement associables à une origine ethnique asiatique. Je suis un peu surprise de le voir. Je ne sais pas pourquoi je m’attendais à ce que je se sois Stephen qui me réponde. Si ça se trouve, ce n’est jamais lui qui s’occupe de ce genre de chose. Je fronce les sourcils très brièvement, n’aimant pas passer par des intermédiaires. Cela rallonge toujours les choses et c’est frustrant de se répéter. J’espère au moins qu’on ne me fera pas trop poiroté ainsi à l’extérieur, alors que le temps est à l’orage. Le vent chatouille d’ailleurs les contours de mon capuchon, ainsi que les quelques mèches de cheveux qui y dépassent. Bon, j’imagine que je n’aie pas trop le choix et que je dois d’abord me faire entendre par cet homme avant de rencontrer Strange. Je retiens un soupire.

« Bonjour. Je suis Adelynn Duquesne, membre de l’Euroforce. J’aimerais m’entretenir avec le Docteur Strange, si possible. C’est pour une affaire très urgente. »

Les choses urgentes sont toujours subjectives, mais disons que je veux inciter cet homme à me faire entrer et rencontrer la personne que je désire. Comme je devine aisément la méfiance sur son visage, malgré la politesse qu’il me témoigne, je décide d’agir en conséquence. Je lui montre mes mains, ainsi que l’intérieur de mes poches. Je fais également tomber sur mes épaules mon capuchon, dévoilant ma chevelure foncée et rebelle. Je soutiens son regard.

« Je ne suis pas armée. Je viens pour qu’on règle mon problème. » Je dis doucement, attendant qu’il me fasse confiance. « Puis-je entrer ? »

Je l’encourage peut-être un peu trop, mais mon humeur n’est pas la meilleure pour qu’on m’observe comme une ennemie. J’exagère, il ne dégage pas de l’hostilité envers moi. Sa réaction est même tout à fait compréhensible. Le problème est surtout que je n’ai pas envie de jouer. Ma patience est à bout et j’ai bien peur qu’il n’en reste pas suffisamment en réserve pour me garder calme longtemps. Pauvre Docteur, j’espère ne pas être trop brusque avec lui. Surtout avec mes paroles qui sont parfois encore plus tranchantes que la lame de mon épée. C’est tout particulièrement vrai aujourd’hui, malheureusement.

© Mister Hyde

“Wong Legshey & Adelynn Duquesne”

Je soutiens son regard jusqu’à ce que je remarque dans son œil l’acceptation de ma présence. D’un geste, il me permet d’entrer et je le remercie d’un signe de la tête, sans plus. Je m’avance lentement à travers l’étrange demeure. J’essais de ne pas me laisser envahir par la curiosité de scruter chaque détail, mais c’est peine perdue. Je me retrouve à regarder dans toutes les directions, puisque chaque chose est sujette à être observée. Je suis Wong là où il veut que j’aille. Je ne pose pas de questions sur les directions qu’il prend dans la maison du Docteur. Il est le mien placer pour savoir où aller après tout. J’écarquille les yeux en entrant dans une véritable jungle. Les meubles suggèrent un salon, pourtant. L’homme ne semble pas outré par ce décor inusité et s’avance même entre la végétation avec une certaine assurance. Je ravale ma surprise et je décide de le suivre, empruntant le même chemin ou presque. Il me met en garde pour ne pas que je tombe. Effectivement, ça ne serait pas sage que je me retrouve ainsi vautrée par terre au milieu de ces étrangetés animées. Je sais que le Docteur est le Sorcier Suprême et que de ce fait il maîtrise des pouvoirs qui dépassent l’entendement, mais je dois dire que j’étais loin de me douter que recréer ce genre d’écosystème dans sa demeure faisait partie de ses capacités. Je m’immobilise net lorsque deux têtes de serpents bondissent près de mon visage. Je les fixe avec décontenancement lorsqu’elles sifflent des paroles à mon intention. Wong me conseille de ne pas leur parler. De toute façon, je suis beaucoup trop étonnée pour arriver à dialoguer avec ces créatures magiques. Je recule donc d’un pas afin d’éloigner mon visage de leur tête scrutatrice et je m’assois là où le majordome m’indique de le faire. Je dois avouer ne pas être à l’aise dans cette sorte de forêt, mais si je veux obtenir ce que je souhaite, j’imagine que je dois me plier à ce qu’on me demande. Je relève la tête vers l’asiatique lorsqu’il m’apprend que Strange n’est pas là. Dans sa réponse, il n’est pas explicite sur le temps d’attente que je vais devoir endurer. J’imagine qu’il ne le sait pas lui-même. Je soupire donc et je tente de demeurer sereine malgré le mouvement des serpents dans les branches derrière moi.

« C’est regrettable, mais je vais attendre le temps nécessaire. En espérant que ce ne soit pas trop long. En attendant, serait-il possible d’avoir un thé ? »

Je demande ce breuvage dans l’objectif de me calmer les nerfs. Se sera peine perdue, puisqu’assise dans cette position, je sens une pression désagréable contre mon flanc droit. J’applique d’ailleurs ma main à cet endroit par réflexe, ne grimaçant que très brièvement sous l’effet de cette pression supplémentaire. Mon ancienne blessure est déjà plus supportable de la sorte.  

© Mister Hyde

“Wong Legshey & Adelynn Duquesne”

Je tente de ne pas trop réfléchir à mon ancienne blessure. Après quelques respirations profondes et la pression constante de ma main contre mon flanc, la douleur semble se faner. Du moins, pour l’instant. Je relève la tête en sentant les yeux de l’asiatique sur moi. Je n’ai pas besoin de sa pitié, si c’est pour cela qu’il me scrute si intensément. Il me demande plutôt que je lui parle des raisons me poussant à consulter Strange. Je ne peux retenir un soupire agacée. Je me redresse un peu pour varier ma position assise. J’étire mon tronc afin d’ouvrir ma cage thoracique et d’inspirer à nouveau profondément. Cela ne calme pas mon humeur. Je n’ai pas envi de me répéter. De dire à cet homme mon fameux problème pour devoir le redire par la suite au Sorcier Suprême. Il semble croire qu’il peut m’aider. Honnêtement, j’en doute. Il n’est pas celui ayant une réputation, celui dont tout le monde parle. Lorsque les gens viennent dans cette bien étrange maison, c’est pour Stephen et pas pour lui. Je fronce les sourcils, ne me laissant pas distraire par la concoction magique du thé à ma droite. N’ayant apparemment rien de plus utile à faire, pourquoi ne pas dépenser ma salive.

« La blessure est guérit, elle est simplement encore un peu sensible, ce qui est normal, Docteur. » Je lui réponds d’une voix tranchante, impatiente. « Pour ce qui est du vrai problème qui m’amène ici, c’est beaucoup plus compliqué. Je ne pense pas que vous puissiez y remédier en demandant à cette forêt de le faire. »

Je parais froide et désagréable, mais c’est surtout parce que cet attente forcé, aussi indéterminé est-il, me met hors de moi. Je ne désire pas m’éterniser ici et encore moins me faire des amis en papotant avec le premier venu. Je pourrais être plus poli, mais l’accumulation de frustrations ne contribue pas à me rendre tolérante. Je me tourne pour observer la préparation du thé, ignorant volontairement Wong. Peut-être qu’en agissant de la sorte, il va cesser son interrogatoire. Je constate alors que la tasse semble glisser d’une branche une fois pleine d’eau chaude. Je lève une main par réflexe, inconsciente de ce que je vais provoquer. Mon nouveau pouvoir se manifeste sur le champ, attirant la tasse vers moi et l’homme. Le contenant se brise contre une autre branche et éclate heureusement avant de nous blesser accidentellement. Je rage face à ce que j’ai provoqué sans le vouloir et me relève d’un bon. Je ne tente pourtant pas de fuir, puisque j’ai besoin qu’on me retire cette chose que je ne contrôle pas du tout. Je suis suffisamment désespérée pour prendre mon mal en patience et attendre le retour de Strange. Cela implique que je me calme, ce qui n’est pas gagné. Je demeure debout, encore trop colérique pour retrouver le confort du canapé. Je lève plutôt un regard noir à l’intention du majordome.

« C’est ça mon problème ! »

Je n’en rajoute pas plus, je ne suis pas vraiment d’humeur à être plus explicite. Je croise simplement les bras sur ma poitrine, afin de ne pas déclencher d’autres manifestations accidentelles de mon pouvoir.  

© Mister Hyde

“Wong Legshey & Adelynn Duquesne”

Ce que Wong insinue a le don de m’énerver un peu plus. Certes, je ne suis pas du tout respectueuse avec lui ou avec sa jungle de maison, mais j’ai mes raisons. Je suis dans une mauvaise journée, dans une mauvaise période plutôt. Mon caractère est une chose indomptable malheureusement, y compris par moi-même. Mes proches ont donc apprit à faire avec et à éviter de me provoquer lorsque j’étais dans un mauvais jour comme maintenant. Peut-être est-ce m’encourager dans mon attitude désagréable que d’agir de la sorte avec moi, mais je trouvais cela particulièrement approprié. Alors que là, rencontrer un caractère fort également et qui ne semble pas vouloir s’accommoder de moi, je dois dire que cela n’aide pas à contrôler mes émotions. Alors, je perds le contrôle et je ne trouve rien de mieux que de l’exclamer haut et fort. L’asiatique réagit alors d’une manière qui me déroute. Il veut que je me calme et que je me rasseye, afin de ne pas casser autre chose. Je vois alors noir et je me retiens de m’en prendre à lui avec l’aide de ce satané pouvoir que je ne contrôle pas du tout.

« Vous pensez que c’est de ma faute ! J’essai de me contrôler et de me calmer depuis tout à l’air, alors excusez-moi de ne pas être la plus exemplaire des invitées ! »

Je ne cris pas, mais ma voix est plus forte que tout à l’heure. Je sens l’environnement absorber mon attitude négative et s’agiter légèrement autour de moi. Je grogne alors et me rassois, juste à temps pour entendre la suite du discours de cet homme. Il aimerait que je me confie à lui. Il faudrait que j’aie confiance en lui pour ça, ce que je n’aie pas, surtout à présent qu’il me contrarie. Je croise les bras sur ma poitrine, me concentrant sur ma respiration. Il est inutile de faire une scène, en particulier alors qu’il y a tant de vie autour de moi. Je demeure d’abord silencieuse, évitant du regard Wong en baissant les yeux. Par la suite, je reçois ma tasse de thé. Je la prends avec précaution, de peur d’activer mes capacités une fois de plus. Je prends une gorgée de la boisson chaude et aussitôt je me sens mieux, un peu plus posée. Je bois deux autres gorgées avant de déposer la tasse et sa soucoupe sur la surface plane et stable la plus proche. On ne sait jamais, si je la posais sur une racine, elle n’apprécierait peut-être pas. Je soupire ensuite, relevant la tête vers cet homme pour qui j’éprouve toujours tellement de méfiance. J’imagine que je n’aie pas le choix de lui parler. Ces conseils seront peut-être les seuls auxquels j’aurais droit si ça continue.

« Il y a plusieurs semaines déjà, on s’est servie de moi comme cobaye forcée. On m’a injecté une sorte d’hormone mutante d’après ce que j’ai compris. Et je me suis réveillée avec cette capacité à attirer les choses à moi. Je ne sais pas si c’est permanent ou si ça peut se maîtriser, mais j’ai absolument besoin qu’on m’en débarrasse. Je ne veux pas de ce pouvoir. Je n’ai rien contre les mutants, c’est seulement que cette « chose », ce n’est pas moi. Je pensais que peut-être le Docteur serait en mesure de me guérir ou du moins de me conseiller sur la marche à suivre pour me débarrasser de ce résultat d’expérimentation. » Je marque une pause, afin de soupirer doucement. « Pour ce qui est de la douleur à mon flanc, il s’agit d’une ancienne blessure de balle. L’extérieur est guérit, mais il semblerait que l’intérieur ne soit pas encore rétablie. Je ne vois pas sinon pourquoi j’aurais à ce point mal même après plus d’un mois. »

© Mister Hyde

“Wong Legshey & Adelynn Duquesne”

Profondément découragée, je suis prête à faire n’importe quoi pour me débarrasser de cette malédiction qu’on m’a donné. Je ne sais même pas si je suis au bon endroit pour cela, mais il est clair que si le Dr Strange ne peut pas m’aider, personne ne le peut. Sauf que l’homme en face de moi n’est pas le célèbre Sorcier Suprême. C’est ce qui me rendait si hostile au départ. Je ne voulais pas avoir à faire à un intermédiaire, devoir répéter mon histoire encore en encore. Sauf que je l’ai fais, je viens de tout lui révéler, ayant merdée avec cette tasse de thé. Je ne m’attends pas vraiment à grand-chose de sa part à vrai dire. Je suis donc surprise lorsqu’il m’affirme avoir déjà vu un problème comme le mien. Je lève dans sa direction un regard étonné, mais aussi illuminé d’espoir. Pour la première fois depuis un moment, je sens qu’il y a une chance que je me débarrasse de ce pouvoir non-désiré. Wong m’explique que le processus ne fera même pas mal et il me tend une main. Je la fixe une seconde avant de comprendre qu’il requière la mienne. Je le laissant mes saisir la main en retenant mon souffle, mon anxiété n’était pas complètement disparue. Je ne bouge pas d’un millimètre lorsqu’il laisse ma main au dessus de la théière et semble partir un instant quelque part. J’attendis sans trop savoir comment agir pendant qu’il utilisait sa magie. Je tente de ne pas disperser mon esprit, de conserver mon attention sur les traits sereins du majordome. Soudain, je sens quelque chose s’agiter en moi et j’ai un frisson le long de ma colonne vertébrale. Je retiens ma respiration pour ne pas bouger alors que j’ignore ce qu’il était en train de me faire. La sensation migre vers mon bras tendu qui se met à picoter. Je ferme les yeux pour m’aider à rester calme. Alors, une grande libération s’en suivi et j’inspire profondément en réponse. Je rouvre les yeux sous les paroles de l’homme. Il semble parler à la théière. Je comprends qu’il s’adresse non pas au contenant, mais à ce qui se trouve à l’intérieur. Mon pouvoir? Je préfère ne pas poser la question, tant qu’il est hors de moi, cela me suffit. Wong souhaite ensuite examiner mon flanc. Je suis surprise par sa requête, mais je ne m’y oppose pas. Je lui obéis en fait presque aussitôt. Il s’approche et pose une main sur ma peau. Une fois de plus, je me fais un devoir de ne pas remuer sous son contact. Je sens une chaleur envahir mon flanc et je respire lentement sous son effet. Il semble extraire quelque chose de la plaie, ce qui me surprend. Se pourrait-il que se soit la raison de ma douleur persistante? Lorsqu’il termine l’opération, je me sens une seconde fois mieux. Décidément, cet homme est celui qu’il me fallait après tout. Je me promets en silence de ne plus jamais juger au premier regard, cela aurait pu me coûter la solution à mes problèmes. Je le regarde parler tout en baissant mon haut. Il me recommande du repos et je ne compte pas protester à ce sujet. Je suis exténuée. Je hoche donc la tête et je souris même lorsqu’il me mentionne de terminer mon thé. Se sera avec grand plaisir.

« Merci infiniment à vous. Vous n’avez pas idée de comment vous m’avez soulagé. » Je lui dis en souriant un peu plus, ma mauvaise humeur étant envolée complètement. « Je veux bien terminer mon thé et en prendre un deuxième, peut-être même. »

À présent que je suis guéris et de nouveau moi-même, je n’ai plus aucun problème à m’accorder un peu de temps pour moi et à partager une conversation plus agréable avec l’homme m’ayant aidé.

© Mister Hyde