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 Are you expecting me to beg ? ft. Robbie

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MessageSujet: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyJeu 12 Jan - 22:23



Are you expecting me to beg ?
Robbie ξ Aidan

Dans un grognement de douleur, je relève difficilement la tête. Je tente d’ouvrir les yeux mais je suis aveuglé par la lumière criarde qui irradie la pièce. Lentement, j’entrouvre les paupières pour découvrir un endroit qui m’est totalement inconnu. Je regarde vaguement autour de moi, la pièce est vide à l’exception d’une table dans un coin. Ma tête me fait un mal de chien. Je plisse le nez, la pièce pue la poussière et le renfermé. On serait dans un entrepôt désaffecté que ça ne m’étonnerait même pas. Qu’est-ce que je fous ici ? Mentalement, j’essaye de retracer mon parcours à l’aide de mes derniers souvenirs. J’allais proposer à Lux d’aller boire un verre pour fêter notre dernier gros coup. Depuis que Niall a pris son appartement, j’enchaîne les missions. Forcément, puisque cette tête de nœud n’est plus dans mes pattes. Et puis, je ne voulais plus lui proposer des trucs trop dangereux depuis l’accident. Il est hors de question qu’il se retrouve blessé une fois de plus par ma faute. Et puis, il a pas mal de boulot avec la Confrérie en ce moment. Tant mieux pour nous, tous les regards sont tournés vers eux et ça nous laisse champs libre. J’étais sur le point de quitter l’appartement. Je me souviens avoir à peine eu le temps de verrouiller à double-tour qu’une douleur se logea dans mon cou. Anh putain… Je ne comprends pas ce qui s’est passé. Ce genre de situation ne devrait pas arriver, les flics n’ont pas le droit d’utiliser ce genre de méthodes et ça ne peut pas être une quelconque organisation puisque je fais très attention à ne pas me mouiller. Est-ce que ça peut être ARES ? Est-ce qu’ils ont le droit de faire ça ? Pareil, aucune idée de comment ces chiens de garde auraient pu me choper… C’est pas comme si j’avais une mutation très voyante ou si je criais sur tous les toits que je suis un mutant. Plus je réfléchis et plus cette situation n’a aucun sens. Bordel mais qu’est-ce qu’il se passe alors ?!

J’essaye de bouger, de me dégager. Je me débats sur ma chaise afin de libérer mes mains qui sont menottées dans mon dos. « Putain... » Je suis encore groggy, j’ai du mal à me concentrer. Fais chier ! Si j’avais je chope la personne responsable de tout ça, ça va chier ! Je fais une pause, frustré par cet échec cuisant que je viens d’essuyer. Je regarde plus attentivement autour de moi. Il n’y a qu’une seule entrée, pas de fenêtre, pas de vitre sans tain, rien qui puisse vraiment me donner des indications quant à la raison de ma présence ici ou de l’identité de l’enfoiré qui m’a menotté. Après quelques instants à essayer de me calmer et à retrouver une respiration régulière, je retente ma chance et cette fois, avec succès. Je me lève précipitamment et je suis pris presque aussitôt de vertiges qui m’obligent à m’appuyer sur la chaise. Je fourre ma main dans ma poche à la recherche de mon téléphone portable. Rien du tout… « Merde ! » Sans trop d’espoir, je glisse une main à l’intérieur de ma veste pour y chercher mon arme à feu. Pas là non plus, évidemment. Je lâche une énième juron avant de me diriger en courant vers la porte qui s’ouvre à mon approche. De l’autre côté se trouve un homme qui doit bien faire une tête de plus que moi, du genre armoire à glace. Oh… Vu sa tête, il a l’air d’être plutôt surpris de me voir debout derrière la porte et non menotté à la chaise. Faut que j’en profite. Le truc, c’est qu’il bloque complètement la sortie, je ne peux me glisser nulle part. « Vous auriez au moins pu avoir la décence de m’offrir un verre avant de m’amener ici » Vas-y, fais de l’humour, c’est vraiment le moment. Putain, je suis trop con...

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyVen 13 Jan - 0:30

Are you expecting me to beg ?
“Aidan Pàdraig & Robert Aylen”
Me forcer à faire une mission alors que je suis de mauvaise humeur est vraiment une idée désastreuse. Je ne peux pas vraiment protesté. Malgré l’accord négocié par Karen pour qu’ARES nous laisse un peu tranquille dans les mois à venir, ils insistent toujours pour que je respecte mon utilité première au sein de l’organisation. Je suis un exécutant et on souhaite que j’exécute. La cible est un petit mutant qui s’amuse à la criminalité. J’ai souris lorsqu’on m’a fait le topo, à moi et à mon chaperon pour cette mission. Ce n’est pas Gordon, il est déjà occupé ailleurs. Non, c’est un nobody que je connais à peine et dont je tiens absolument à ne pas me souvenir du nom. Il n’a pas la moindre importance à mes yeux. Je veux seulement qu’on en finisse et que je puisse rentrer auprès de Karen. Nouveau soupire alors que nous parlons stratégie. Oui, j’ai bien compris, ne rien faire de stupide. Me contenter de couvrir mon allié puisqu’il est celui qui doit tout faire de toute façon. Il doit arrêter Aidan et éventuellement le pucer avant de le ramener au QG pour qu’il réponde de ses actes passés. Pour ce faire, il compte user de sa mutation qui lui permet de paralyser les gens mentalement. Je dois avouer que c’est très utile dans le cas présent. Je ne suis là que pour surveiller de loin, pour m’assurer que personne n’interfère dans la capture. Je hoche la tête pour signaler que j’ai compris. Encore une mission ennuyeuse en vue.

Pour l’interception, nous sommes envoyés dans le Queens. Un quartier que je n’ai pas eu l’occasion de visiter souvent depuis que je demeure dans cette ville. Je me laisse donc distraire par ce qui se dessine à travers les vitres de la voiture. Pas de camionnette tatouée du logo d’ARES cette fois. La discrétion est apparemment de mise aujourd’hui, ce qui n’a aucun sens. Qu’on le capture violemment ou sans faire de bruit, le résultat sera le même. Est-ce parce que les grands patrons de l’organisation se sont plaints de notre brutalité des dernières missions? Ça me ferait bien rire si s’en était la raison. Une fois arrivé à destination, Je-sais-pas-son-nom sort le premier et se dirige au rez-de-chaussée du bâtiment utilisé comme couverture alors que je grimpe en hauteur pour me placer comme sniper. La règle de la balle unique s’applique une fois de plus pour aujourd’hui. Et si la petite bande du mutant débarque, je suis sensé les intercepter avec quoi? Il ne faut pas vraiment chercher à comprendre la logique derrière, il n’y en a pas. Je suis toujours le type dangereux qu’ils doivent materner constamment. Ça me saoule encore plus que d’habitude alors que ma mauvaise humeur me fait grogner. J’observe ce qui se passe plus bas à travers la lentille du fusil. Je vois la rue, une porte fermée. Nous sommes caché dans le bâtiment voisin du docile de la cible afin de pouvoir l’intercepter à distance sans être vu. Sauf que je suis impatient. Je laisse la lentille remonter afin d’atteindre une fenêtre bien précise. Au travers, je vois la silhouette d’un homme. Il est de dos. Lorsqu’il se retourne, mon cœur manque un battement. Je me retiens de tirer. Je n’en reviens pas. Qu’est-ce que ce con fait à New-York et comment il a fait pour attirer l’attention d’ARES? Le topo est forcément faux. Il n’est pas mutant, on m’a simplement envoyé ici pour l’exécuter il faut croire, sachant que je n’hésiterai pas à le faire. Il y a à tout coup une autre explication logique. Je le vois alors bouger, sur le point de quitter son appartement. Je dois faire vite. Je délaisse ma position et je me laisse glisser au rez-de-chaussée. Je n’hésite pas une seconde à bondir sur mon chaperon d’ARES et l’endormir en vitesse. Je ne veux pas qu’il intervienne dans cette affaire. Je sors à l’extérieur et me dirige d’un pas décidé vers la porte, le fusil dans mon dos. Au moment même où la cible sort, je suis sur elle. Je ne la ménage pas, je lui assène un coup suffisamment puissant pour qu’il tombe comme une mouche. J’attrape ensuite son corps que je traîne jusqu’à plusieurs bâtiments plus loin. J’ai besoin d’un peu de calme pour nos retrouvailles. Lorsque je trouve un lieu correct, je le jette sur une chaise, le ficelant bien solidement en serrant à ses poignets les menottes que j’ai subtilisées à ma nounou d’ARES. Il me reste plus qu’à attendre qu’il s’éveille. Il me semble à première vue qu’il ait changé. Il a vieillit tout comme moi, ça doit être ça. De toute façon, il n’y aura bientôt plus de manière de le reconnaître une fois que j’en aurais finis avec lui. La patience n’étant pas ma vertu, je finis par me lever et faire les cents pas. Je migre ensuite dans la pièce d’à côté pour répéter le même processus. Lorsque la porte nous séparant j’ouvre brusquement, je me retourne pour le voir debout et libre de ses menottes, visiblement encore sous l’effet de mon coup à la tête. Il pense vraiment pouvoir m’échapper. A-t-il oublié qui je suis? En réponse à sa remarque, je me saisis du fusil de sniper dans mon dos et je tire dans sa direction. La balle se loge dans son tibia droit, faisant exploser l’os dans un bruit agréable à mes oreilles. Je range l’arme vide de munition et je m’approche lentement. Pourquoi sa voix est aussi différente de mes souvenirs? Avec mon pied, je le force à se retourner pour voir une fois de plus son visage. Je fronce les sourcils, aveuglé par la vengeance. L’illusion demeure, encore plus forte alors que le sang vient d’être versé.

« Tu connais le chemin de la chaise. » Je lui dis en poursuivant mon observation, mon regard n’exprimant aucune émotion.

Ma main va caresser l’une des lames accrochées à ma ceinture. J’ai besoin de réponses pour expliquer sa trahison de l’époque. Et je compte bien en obtenir, peu importe le moyen.
© Mister Hyde
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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyDim 15 Jan - 17:39



Are you expecting me to beg ?
Robbie ξ Aidan

Non mais c’est quoi ce bordel, hein ?! Pas que ça à foutre que de jouer au gentil petit prisonnier, surtout que c’est pas un jeu qui me botte spécialement. Non mais c’est qui ce mec ? Vu sa gueule, c’est clairement pas le Prix Nobel de Chimie. « Pour qui vous bossez ? » Je le détaille de haut en bas, à la recherche d’indice pour m’éclairer quant à la raison de ma présence ici et peut-être sur l’identité de cette charmante personne au regard vide. Je ne vois rien, ce qui franchement, ne me rassure pas. Si j’avais pu trouver quelque chose, j’aurais pu mettre un nom sur les responsables mais là, je n’ai qu’un visage. Je ne sais pas qui c’est, je ne sais pas pour qui il travaille, je ne connais pas ses intentions. Est-ce que c’est quelqu’un a qui Icare a causé du tort ? C’est Scott qui m’a balancé, pour se venger ? Ou alors, est-ce que c’est un anti-mutant ? Si c’est le cas, comment aurait-il pu le savoir ? Et surtout, j’espère qu’il s’en est pris qu’à moi et pas à l’un des mutants que je connais. Niall, Maisie, Lux, Solus… Une boule se forme dans ma gorge, j’espère qu’ils n’ont rien. Cet enfoiré va le regretter s’il a osé toucher, ne serait-ce qu’un seul de leurs cheveux. Au bout de quelques secondes de flottement, une intense douleur suivit d’un craquement sinistre irradie mon tibia droit. Une plainte de douleur m’échappe tandis mes jambes cèdent sous mon poids. Instinctivement, je porte une main et je me fige à la vue de tout le sang tâchant lentement mon jean.

« Bordel mais vous êtes qui ?!
- Tu connais le chemin de la chaise.
- Je connais chemin jusque chez ta mère aussi »

Mes paroles franchissent mes lèvres d’elles-mêmes et un florilège d’insultes suit après elles. Ma vue brouillée croise son regard inexpressif. Il n’a même pas bronché, il m’a tiré dessus comme si c’était normal. Bordel, il m’a tiré dessus ! Avec un putain de fusil ! Mais dans quelle merde je suis tombé ?! Si ça se trouve, ce gars est un putain de mercenaire ! Qui est-ce que j'ai bien pu faire autant chier pour en arriver là ? Sa main glisse jusqu’à l’une des lames accrochées à sa ceinture et je me redresse vivement, serrant les dents pour étouffer mes râles de douleur. Ma respiration est saccadée, mon regard cherche désespéramment une sortie, un moyen de m’échapper. Un détail attire mon attention et me fait doucement rire. « Fusil à balle unique ? Qu’est-ce qu’il y a ? Papa et maman te font pas assez confiance pour te donner plus d’une seule balle ? » Donc, il y a bel et bien quelqu’un derrière tout ça et qui, apparemment, ne fait pas confiance à son toutou. Il s’approche et je recule en boitant, non sans me maudire de ne pas être capable de la fermer quand c’est nécessaire, et il referme la porte derrière lui. Je déglutis difficilement. J’essaye de garder un visage neutre, presque nonchalant alors que je suis littéralement terrifié. Mon dos heurte le mur, je ne peux reculer davantage. Mon regard passe de l’homme à la porte fermée, je suis pris au piège. Sans ménagement, il empoigne ma chemise et me force à me rasseoir sur la chaise avant de me menotter les mains, encore. Sauf que cette fois, elles sont beaucoup plus serrées. Fais chier. « Je suppose que les conventions de Genève ne s’applique pas dans cette pièce » Pour réponse, il retire l’un de ses couteaux de sa ceinture. Je me crispe. Dommage.

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyDim 15 Jan - 21:31

Are you expecting me to beg ?
“Aidan Pàdraig & Robert Aylen”
Pour qui je bosse. Pourquoi me demande-t-il cela? Il sait très bien à qui je suis fidèle. Ce petit jeu commence à m’énerver. Voir son visage m’irrite, me rappelle à quel point il nous a sacrifié moi et Nate, sans le moindre scrupule. Alors s’il pense que je vais être doux avec lui, il se trompe. Lorsqu’il bouge, je m’assure de l’immobiliser d’une blessure incommodante. Comme ça, il ne tentera plus de fuir tant que nos comptes ne seront pas réglés. Une fois à son niveau, je le regarde de haut. Il se tortille sous la douleur et cela me procure une certaine satisfaction. Son commentaire me fait tiquer une nouvelle fois. Ma mère est morte. Il le sait, puisqu’il connaît ma condition d’orphelin. Qu’est-ce qu’il fout, bon sang? Pourquoi il agit de la sorte? Il se relève et je fais un pas dans sa direction pour qu’il se bouge le cul et retourne dans la pièce voisine. Il me défi plutôt une nouvelle fois, me faisant remarquer pour mon arme qui repose toujours dans mon dos, inutile désormais. Ce gars connaît évidemment les fusils, il a du voir le compartiment s’ouvrir, indiquant qu’il n’y a plus de munitions à l’intérieur. Pour moi ce n’est pas vraiment un problème, je peux faire mal autrement. Et avoir sacrifié mon unique balle pour lui casser le tibia n’est pas non plus quelque chose qui me dérange. Je préfère les armes blanches.

« ARES adore me faire chier. Et j’imagine que s’ils m’ont envoyés moi pour t’attraper, c’est qu’ils veulent te faire chier aussi. »

Je m’approche davantage et il se décide à avancer. Pendant notre trajet, j’examine sa démarche pour évaluer la gravité de la blessure par balle. L’os n’est pas complètement cassé. Il doit toujours y avoir une partie de la diaphyse qui maintient l’os dans son tout. C’est très facile à faire rompre, il suffit de savoir comment appuyer et avec quelle force. Heureusement pour moi, il s’agit d’une compétence que je possède. Arrivé à la chaise, je l’attache à nouveau en m’assurant que ses poignets n’aient aucun jeu cette fois. Je le contourne ensuite et me met entre lui et la porte, que j’ai fermée. Tellement bavard, c’est typique de lui ça. Je ne me souvenais par contre pas qu’il était aussi geignard. Il faut croire qu’il s’est ramollit. Je me saisis de ma main droite de l’une de mes lames pour voir la panique dans son visage. Je souris.

« Tu veux que je te montre de la pitié ? Pourquoi ? » Je dis en prenant une position accroupie, lui montrant ma main armée. « C’est beaucoup moins amusant, sinon. »

Sans prévenir, j’use de la distraction causée par la lame sous son nez pour enfoncer la main gauche dans sa plaie. D’un geste précis et fort, je termine de casser son tibia. Je retire cette main couverte de son propre sang et je viens attraper sa gorge avec. J’étouffe ainsi ses plaintes de souffrance et je fixe d’un regard glacé ses prunelles dilatées. J’attends qu’il se calme pour le relâcher et reculer mon visage du sien. Je me relève en prenant appuie sur sa jambe droite de manière volontaire. Je me dirige lentement vers le fond de la pièce où se trouve une seconde chaise. Je l’approche de celle de ma cible et je la positionne afin d’être à nouveau entre lui et la porte. Je m’assois en face. Ma lame danse toujours dans ma main droite. Se souviens-t-il de ma très grande précision au lancé du couteau? Je le regarde, anticipant déjà la prochaine offense contre lui. Il n’a pas encore eu assez mal. J’ai non seulement moi à venger dans cette histoire, mais également mon frère.

« Tu t’es recyclé dans les petits crimes de fillettes, d’après ce qu’on m’a dit. Ça t’excite de faire les poches ? »
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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyLun 16 Jan - 21:33



Are you expecting me to beg ?
Robbie ξ Aidan

Un nom. Je peux enfin mettre un nom sur ce visage. Je connais enfin l’identité des responsables. ARES, hein ? Ces chiens sont une putain de plaie. Un sourire désabusé glisse sur mes lèvres. Alors, ça y est ? C’est mon tour ? Je vais finir avec une de ces saloperies de puces dans la nuque ? Niall avait raison, finalement. Ils ne nous laisseront jamais tranquilles. Je l’ai traité de tous les noms, dénigré sa cause, lui ait reproché de préférer la Confrérie à Icare mais, quand je vois comment ARES opère, je ne peux que le comprendre. Et dire que j’avais prévu de cambrioler la maison de Milo Stevenson, ces enfoirés ont du l’apprendre et ont décidé d’agir avant que je ne le fasse. Au moins une fois que ces abrutis savent faire. Ça ferait joli à côté de leur fameuse compétence "viol des droits fondamentaux des êtres humains". Après, on se demande pourquoi les gens sont hostiles au RA, mais quand on voit leurs méthodes…

Cette nouvelle m’a légèrement anesthésié et c’est un sourire carnassier qui étire mes traits. Je ravale mes plaintes et mes remarques geignardes. J’ai eu les informations dont j’avais besoin, j’ai fini de jouer au petit prisonnier pris de panique. C’est pas mon premier rodéo. J’ai déjà connu pire que ça, peut-être fait pire que ça. Et puis, s’il s’agit d’ARES, je refuse de les laisser me briser comme ça, j’ai beaucoup trop de fierté pour cela. Quitte à finir avec une putain de puce dans la nuque, autant que je les fasse chier. Je ne le laisserai pas tranquillement me voler ma liberté et un morceau de mon identité. Je le regarde s’activer autour de moi tout en affichant un air nonchalant et arrogant. Au point où j’en suis, peu importe si j’aggrave mon cas, peu importe si je le fous en rogne, tout ce qui compte, c’est qu’à la fin, je lui casse les couilles. Peu importe, si ça doit déraper, peu importe si j’y reste, je suis un abruti qui place sa fierté au-dessus de ça. J’ignore cette peur qui me noue la gorge et me retourne l’estomac, je l’enfouis profondément, l’oubliant, refusant de la montrer. Ça lui ferait beaucoup trop plaisir… Je le regarde fixement dans les yeux, ne pouvant cependant pas ignorer la lame juste sous mon nez.

« Tu veux que je te montre de la pitié ? Pourquoi ? C’est beaucoup moins amusant, sinon.
- Pour pouvoir t’étouffer ave… »

Les morts meurent sur mes lèvres et se transforment en un râle de douleur. Je sens ce qui restait de mon tibia se briser en morceaux. Les larmes menacent de poindre mais je les ravale, me contentant de grogner à l’encontre de cet enfoiré. Je me sens suffoquer, mes yeux se posent sur sa main ensanglanté, serrant ma gorge. Je me débats pendant plusieurs secondes, répondant à cet instinct naturel. La bouche entrouverte, je suis à la recherche d’oxygène. Je tire sur mes liens, espérant me dégager, en vain. Je commence à ressentir les effets du manque d’air, je ne me débats plus ou moins fort et puis, la poigne se relâche. Je prends une profonde inspiration et je suis pris d’une légère quinte de toux, suivi d’un nouveau grognement de douleur lorsqu’il s’appuie sur ma jambe droite pour se relever. « Non mais quel con ! » Je retiens difficilement un florilège d’insultes et de menaces à son égard. Je me contente de le fusiller du regard, imaginant déjà toutes les horreurs que je lui ferai subir une fois que je serais sorti d’ici. Parce que oui, j’ai prévu de sortir vivant et en un seul morceau d’ici et une fois que ce serait fait, il va regretter de ne pas avoir achevé le travail.

« Tu t’es recyclé dans les petits crimes de fillettes, d’après ce qu’on m’a dit. Ça t’excite de faire les poches ?
- Et toi ? Kidnapper des mutants pour les emmener dans un entrepôt, c’est ça qui te fait bander ? »

J’esquisse un léger sourire moqueur « Fallait le dire plus tôt, mon grand, je connais des tas de gens qui ont un petit faible pour l’uniforme et qui te ferait ça gratuitement. T’es plutôt homme ou femme ? Ou les deux ? » Je prends un ton léger, presque enjoué, me foutant littéralement de sa gueule. Toutefois, il a dit deux choses très intéressantes. Déjà, il a dit que je m’étais recyclé sauf que j’ai jamais rien fait d’autres de ma vie. Si, me droguer mais ça, c’est pas un métier et ensuite, « C’est qui ce "on" ? C’est ARES ? Dis, je suis curieux, vous êtes beaucoup avec ce genre de fantasmes de kidnapping ? Non, parce que, tu sais, vous pouvez faire des réunions : les frustrés anonymes, ça sonne plutôt bien » Je gagne du temps, je le garde occupé pendant que, derrière mon dos, j’essaye de me libérer une fois de plus, de mes liens. Ça va me demander du temps, cet enfoiré s’est vraiment appliqué dans sa tâche, cette fois. « Ou alors, faîtes un clip. ARES version Village People… En plus, t’as déjà le costume »

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyMar 17 Jan - 1:24

Are you expecting me to beg ?
“Aidan Pàdraig & Robert Aylen”
Sa réponse provoque un sourire. Un grand sourire particulièrement amusé par ses misérables tentatives de me provoquer. Je le regarde sans réagir davantage, me divertissant de ses mimiques et de son air totalement faux. Je ris à sa proposition de créer un groupe de « frustrés anonymes ». Pour l’idée du clip, quelle connerie! Le fait qu’il m’associe autant avec ARES est normal, mais frustrant. Je déteste être mis dans le même panier qu’eux. Je ne leur serais jamais fidèle, ils devront me tuer s’ils veulent espérer qu’un jour je me soumette à eux. Mon rire se prolonge et se transforme en rictus maniaque, presque fou. J’en ai marre de cette prison, d’être leur chien qu’ils peuvent contrôler à leur guise. La menace qu’ils exercent sur moi et depuis peu sur Karen est une gifle au visage qui mérite des représailles. À force de me mentionner l’association, cet homme vient d’éveiller encore plus de haine en moi. Une rage qui étire mes traits et fait briller mon regard d’encore plus de menace. Fixant le vide, la lame qui dansait jusque là dans ma main droite s’immobilise brusquement. Toujours sans regarder ma cible, j’exécute le geste dans un automatisme maintes fois employé. Lorsque je remonte finalement les yeux, je vois la lame de mon couteau profondément enfoncé dans l’épaule droite du plaisantin. L’arme est planté dans le muscle supra-épineux, n’ayant volontairement pas épargné le ligament de la sorte. Il faut être très précis pour arriver à ne pas le manquer, surtout lorsque la cible est en mouvement discret afin de tenter de se libérer. La mobilité du bras demeure, mais est tout de même compromise grandement au point d’empêcher l’abduction de l’articulation dans un futur immédiat.

« Tu n’es absolument pas subtil, mec. » Je dis toujours sans le regarder. « Tu réalises que si tu réussis à te détacher ça sera pire, non ? Tu as vraiment la mémoire courte. »

Je sors une seconde lame de ma ceinture et comme pour la précédente, je la fait danser dans ma main. Je remonte enfin un regard dans sa direction, encore insatisfait de son niveau de souffrance. Je commence déjà à m’ennuyer, ce qui n’est pas un bon signe. Je me remets donc un peu droit sur ma chaise et me penche légèrement vers l’avant.

« La dernière fois que je t’ai vue, tu te payais ma gueule comme maintenant. Je dois avouer que me trahir moi et mon frère c’était plutôt amusant. Sans parler de nous laisser pour mort dans un fossé Kazakh. C’est presque comme si tu voulais te débarrasser de nous ce jour-là. »

La lame s’immobilise dans ma main. De nombreuses secondes passent, pendant lesquels je l’observe en silence. Le mouvement serait aussi silencieux que la faucheuse lorsqu’elle va l’emporter. Puisque je ne compte pas le laisser sortir d’ici vivant. Pas après ce qu’il a fait à moi et à Nate.

« Alors, je te pose la question. Est-ce que tu préfères ton œil droit ou bien ton œil gauche ? »

Je n’ai pas besoin de pousser l’explication davantage, je sais qu’il comprend où je veux en venir. Que la lame dans ma main est prête à être lancée et que le choix qu’il va faire déterminera de l’œil qu’il perdra. En fait, ce n’est pas vrai. Je compte lui enlever les deux yeux à la fin de notre petite conversation. Son choix va uniquement déterminer lequel je retire en premier. Parce que personnellement, cela m’importe peu. Ce traitre ne s’en sortira pas comme ça. ARES l’a peut-être identifié comme mutant, mais je sais très bien ce qu’il est. Il est ma prochaine cible.
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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyMer 18 Jan - 21:53



Are you expecting me to beg ?
Robbie ξ Aidan

Des cris de douleur résonnent dans l’entrepôt et il me faut quelques secondes pour réaliser que ce sont les miens. Je coule un regard sur le couteau planté dans mon épaule droite. Je tente de contrôler ma respiration saccadée, serrant les dents, pensant que cela aura le moindre effet sur la douleur lancinante qui me vrille l’épaule. Je l’ai cherché et sa réaction me fait doucement rire. Elle indique que j’ai touché un point sensible. Un léger rictus étire mes lèvres. Alors comme ça, notre chien de chasse n’est pas heureux avec ses maîtres, hein ? J’avais raison quand j’ai dit que c’était un frustré. Mais j’ai du mal à comprendre. Si ça le fait chier, pourquoi il n’en finit pas au plus vite ? Pourquoi il joue comme ça ? Il évacue sa frustration et je joue le rôle de punching-ball ?

« Tu n’es absolument pas subtil, mec. Tu réalises que si tu réussis à te détacher ça sera pire, non ? Tu as vraiment la mémoire courte.
- Faut croire que j’aime ça »

Si je réussis à me détacher, tu regretteras de ne pas m’avoir brisé l’autre tibia. Je cesse de remuer, vaincu par la douleur, du moins, pour le moment. Défaire mes liens, c’est mon seul moyen de sortir d’ici vivant. Je joue à un jeu dangereux en le provoquant continuellement mais, je préfère mourir avec un sourire moqueur aux lèvres plutôt que courbant l’échine tel un chien battu. Elle n’est pas née, la personne qui me mettra à genou. Il sort une deuxième lame et malgré moi, ma gorge se serre un peu plus. Je me déteste pour ça, ne pas être capable d’allier ma volonté arrogante avec mes réactions. La seule chose sur laquelle j’ai un pouvoir en ce moment, c’est cet air condescendant que j’affiche depuis tout à l’heure « On essaye de compenser ? »

« La dernière fois que je t’ai vue, tu te payais ma gueule comme maintenant. Je dois avouer que me trahir moi et mon frère c’était plutôt amusant. Sans parler de nous laisser pour mort dans un fossé Kazakh. C’est presque comme si tu voulais te débarrasser de nous ce jour-là. » Je fronce les sourcils, mais qu’est-ce qu’il raconte ? « Non mais de quoi tu parles ? On se connaît pas et je pense que si j’avais trahi quelqu’un, je m’en serais souvenu. En fait, t’as bu avant de venir, c’est ça ? T’as pris ou fumé quelque chose ? C’est pas très professionnel tout ça » Je suis de plus en plus perdu. Ce mec a vraiment un grain. Ses paroles n'ont aucun putain de sens. Je le connais pas, je n’ai jamais trahi personne et surtout, je ne suis jamais allé au Kazakhstan alors, comment j’aurais pu le laisser pour mort dans un fossé là-bas. C’est à croire qu’il me prend pour quelqu’un d’autre et que cet abruti s’est trompé de cible.

« Alors, je te pose la question. Est-ce que tu préfères ton œil droit ou bien ton œil gauche ?
- Oh tiens, tu me demandes mon avis ? J’apprécie le geste. Je vais te le dire tout de suite, qu’est-ce que tu penses… D’aller te faire foutre ? »

C’est un autre sourire qui orne mon visage mais à l’intérieur, cette dernière menace me fait frémir. Je veux pas finir borgne… Si je perds la vue, je perds mon job et encore, ça, c’est à la condition que je sorte vivant de cette discussion. Mourir ici, c’est une chose mais je refuse de vivre en étant un déchet, devenu inutile. A quoi sert à un voleur qui ne peut plus voir ? A quoi sert un leader qui ne peut choisir ses cibles ? La totalité de mon travail repose sur la vue. Je suis doué de mes mains mais je ne suis pas putain d'omnipotent ! Soudainement, je retente ma chance pour essayer de me libérer de mes liens, retenant de nouveaux grognements de douleur. Ce con sait vraiment où frapper pour faire chier. Je vais pas y arriver. Du moins, pas de côté droit. Fais chier, ça va me prendre beaucoup plus de temps. Je l’emmerde, lui et ses menaces. Il faut que je sorte d’ici et peu importe si je me prends un autre coup de couteau en représailles. Il joue avec moi, ça me rend dingue mais ça veut aussi dire qu’il ne touchera pas un point vital… J’espère. Oh oui, j’espère avoir raison. En attendant, il faut que je gagne du temps. Je vais devoir le faire parler encore un peu, juste assez pour avoir assez de jeu afin de me libérer. C’est non sans une certaine rage, une rage forgée dans la douleur et la frustration, que je lui crache au visage. « Bon bordel, t’as pas bientôt fini de jouer ?! Fout moi cette putain de puce dans la nuque, fais ce pourquoi on te paye ! Je peux savoir pourquoi tu fais tout ça ? C’est quoi ton but, hein ?! Arrête de jouer avec mes nerfs et fait ton putain de job ! »

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyJeu 19 Jan - 0:53

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On ne se connaît pas? Qu’est-ce qu’il insinue? Son visage est celui de mes souvenirs et à moins qu’il ait un frère jumeau, ce dont je doute, comment expliquer autrement qu’il est ce traitre que j’ai envie d’égorger? Je me mets à sourire à nouveau. Ce n’est que du bluff. Il cherche à me faire douter pour que je le laisse partir. J’ai une mauvaise nouvelle pour lui, je ne compte pas le laisser vivre un autre jour. Que se soit effectivement lui ou pas qui nous a fait du mal à moi et Nate, il va payer. J’ai trop de rage accumulée pour raisonner autrement. Il s’oppose toujours à moi malgré la menace que je représente. Quelle inconscience. Mais bon, c’est sa mort. S’il choisit la souffrance, c’est tant mieux pour moi. Son dernier souffle n’en sera que plus satisfaisant. Il refuse donc de choisir un œil et je plonge alors la main dans ma poche afin d’en sortir une pièce de monnaie. S’il se fiche du côté, pas moi. Je vais donc laisser le hasard décider de cela. Je lance la pièce dans les airs, l’observant voler un instant. Puis, je l’attrape et la plaque sur le dos de ma main gauche.

« Pile c’est l’œil droit, face c’est l’œil gauche. »
Je dis en gardant la pièce cachée, comme pour prolonger le suspense.

Alors que je m’apprête à révéler son destin, il s’agite à nouveau sur sa chaise. Je l’observe vainement tenter de se libérer, grimaçant sous l’effet de la lame dans son épaule droite. Il a beau se débattre, il ne réussira pas à gagner. Pas cette fois. Il termine sa crise en me crachant des paroles au visage. À force de le voir crier, je souris un peu plus. Il pense vraiment que je suis là pour le pucer? Oui, je suis un agent d’ARES, en théorie. Mais je me fiche pas mal de leur Regisitration Act et de leur système de recensement des mutants. Ça me fait bien rire de le voir à ce point en panique pour une réalité qu’il ne vivra même pas de ma main. Surtout que l’acte de pucer sous-entend de le garder en vie par la suite. Ce qui est loin d’être mon cas.

« La personne qui va te pucer comme tu le réclames tellement, ce n’est pas moi, c’est mon partenaire. Le gars que j’ai assommé quand j’ai su que c’était contre toi qu’on m’envoyait. Par contre, tu seras mort avant qu’il ne se réveille. Alors, relaxe. Même si tu te débats, personne ne va venir te sauver. »

Je me calle un peu plus dans ma chaise et je lui fais un signe de la tête en direction de ma main qui cache toujours le résultat de la pièce. Je l’enlève pour dévoiler enfin son sort et je hausse un sourcil en voyant le côté de la pièce. Je m’étire le bras afin de lui révéler le résultat. Même s’il doit s’en ficher pas mal, je trouve ça drôle qu’il anticipe la douleur causée par ma lame dans son globe oculaire. Je range ensuite la pièce et je me lève, le couteau bien en évidence dans ma main. Je m’arrête devant lui, le regardant avec amusement. La lame se retrouve à un centimètre de l’œil désigné par le sort.

« Évite de bouger, tu ne voudrais pas que la pointe s’enfonce trop profond dans le crâne. »

Alors que je m’apprête à le priver de son œil gauche, je réalise que son avant-bras droit est à découvert de sa manche à force de gigoter pour se libérer. Un détail me saute aux yeux : l’absence du tatouage. J’arrête donc mon geste et je colle plutôt la lame contre sa jugulaire, la pointe s’enfonçant légèrement dans la peau. J’ai besoin de confirmer qui il est.

« Hail, Hydra. » Je dis en donnant plus de pression à la lame, coupant sa peau.
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Stan Lee

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyJeu 19 Jan - 0:53

Le membre 'Robert Aylen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Pile ou Face' :
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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptySam 21 Jan - 16:49



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Je ne vais pas m’en sortir. J’abandonne une nouvelle fois d’essayer de me libérer de mes liens. Plus je bouge et plus j’aggrave ma plaie à l’épaule droite. La lame plantée creuse un peu plus le muscle à chacun de mes mouvements et mes efforts sont absolument inutiles. Je ne fais qu’aggraver les choses… Je relève un visage déterminé et amusé vers lui, je suis étonné d’avoir encore la force et l’envie de jouer la comédie avec lui. En réalité, j’ai vraiment la trouille. Il va me priver d’un œil, il va me priver de tout ce pourquoi je me bats depuis des années. Sans ma vue, je serais un bien piètre voleur. À quoi bon être doué si on est incapable de repérer sa cible ? Je suis des yeux cette pièce qui va sceller mon sort. Je m’étais juré de ne pas supplier, je m’étais juré de rester fier. Je ne suis pas écossais pour rien mais les mots manquent de franchir mes lèvres lorsque la pièce retombe dans sa main.

« La personne qui va te pucer comme tu le réclames tellement, ce n’est pas moi, c’est mon partenaire. Le gars que j’ai assommé quand j’ai su que c’était contre toi qu’on m’envoyait. Par contre, tu seras mort avant qu’il ne se réveille. Alors, relaxe. Même si tu te débats, personne ne va venir te sauver. » Cette révélation me fait l’effet d’une douche froide. Jusqu’à présent, je me permettais d’entretenir l’espoir de m’en sortir mais cet espoir vient de se décomposer sous mes yeux. Personne ne va donc franchir cette porte pour l’en empêcher, hein ? Je déglutis difficilement, ayant perdu de mon flegme que j’entretenais depuis le début. C’est donc comme ça que je vais mourir ? Torturé au fond d’un entrepôt, j’ai vu mieux comme dernier rodéo. Je n'ai pas envie de mourir ici, il y a tellement de choses que j’avais prévu de faire, tellement de projets pour Icare. Je baisse les yeux sur la pièce pour découvrir le résultat et mon cœur rate un battement. Aussitôt, son couteau s’arrête à quelques centimètres de mon œil gauche et je retiens ma respiration, incapable de quitter des yeux cette lame. « Évite de bouger, tu ne voudrais pas que la pointe s’enfonce trop profond dans le crâne. » Je n’ai plus rien à dire, plus de piques à lancer, plus de remarques arrogantes et de menaces futiles. Je me refuse toujours se supplier, surtout maintenant que je sais que je ne m’en sortirais pas. Le temps semble s’étirer, me laissant le temps d’imaginer à loisir la souffrance que cela va provoquer. Mon estomac se serre et des larmes menacent de couler. Je ne respire plus, je suis comme tétanisé. Je ne peux rien faire pour l’en empêcher, je ne peux qu’être témoin. Ce n’est pas comme ces fois où j’ai été passé à tabac, savant pertinemment que ces gens n’iraient pas jusqu’à tuer quelqu’un mais lui, je sais que ce n’est pas son cas. Je sais qu’il ira jusqu’au bout, malheureusement. J’aurais aimé pouvoir me défendre, pouvoir me libérer et contre-attaquer. J’aurais aimé pouvoir être un mutant capable de se protéger et de protéger ceux que j’aime. Parce que, qu’est-ce qui me dit qu’après m’avoir tué, il n’ira pas s’attaquer à Maisie ou Niall, ou Lux. Qu’est-ce qui me dit qu’il ne réduira pas Icare en pièces ?

Il s’élance, sur le point de frapper et instinctivement, je ferme les yeux, comme si ce geste allait me protéger de la lame de ce couteau. Pourtant, c’est dans mon cou que je sens la pointe du couteau s’enfoncer légèrement. J’ouvre les yeux, complètement perdu. Mais qu’est-ce qu’il fout ? Il veut en finir tout de suite… Je lève mon regard vers lui, essayant de décrypter ce visage fermé. Ma respiration s’accélère, je tente une dernière fois de tirer sur mes liens, sachant pertinemment que c’est sans espoir. Dans un nouvel élan de douleur provoqué par mon épaule, je laisse, malgré moi, tomber les apparences et par la même occasion, ma foutue fierté mal placée.

« Stop, s’il-t…
- Hail, Hydra. »

Je me fige. Pas un cri, ni un tressautement, juste l’incompréhension et une douleur intense dans mon cou lorsque la lame s’enfonce un peu plus. Il me faut quelques secondes pour réaliser, laissant mon regard suivre la course du sang inondant de plus belle ma chemise déjà tâchée de sang. J’ai froid. Je sens le monde tangué autour de moi et mon corps se relâcher doucement. Je bataille pour garder les yeux ouverts alors que ma tête penche de plus en plus vers l’avant. J’ai perdu beaucoup trop de sang, cette nouvelle plaie m’en fait ressentir les effets comme jamais. Je le vois s’activer autour de moi mais je ne parviens pas à déterminer ce qu’il fait. Il n’est plus qu’une silhouette, une ombre tournant autour de moi. J’ai cessé de me débattre, je me laisse simplement partir. À quoi bon, de toute façon ? Comme il l’a dit, personne ne viendra me chercher ici. Je vais mourir seul ici, battu et brisé. Les quelques mots qui m’ont échappé m’ont fait bien plus de mal que les coups qu’il m’a infligé. Je m’étais juré de ne jamais supplié, de ne jamais courber l’échine. Il a tout gagné…

Mon regard se perd dans toutes ces teintes de rouge. La dernière fois que j’ai vu autant de sang, c’était… Le jour de notre plus grand plantage à Niall et moi, au musée. Il a pris une balle pour moi, il est mort sur cette table d’opération, il est mort par ma faute. Encore aujourd’hui, j’ai cette culpabilité sur les épaules, culpabilité qui m’accompagnera jusqu’à mon dernier souffle. C’est dommage, il y a tellement de choses que je voulais faire avant de mourir. J’aurais aimé me disputer et me réconcilier une dernière fois avec Niall. Lui dire que peut-être importe ce qu’il ressent, on est ami d’enfance et que ça passe au-dessus de ça. J’aurais aussi voulu lui dire de continuer le combat, parce qu’on a besoin de la Confrérie. Je ne veux pas que mon cas devienne un exemple mais je ne veux pas que ça arrive à l’une des personnes qui me sont chères. J’aurais aimé dire à Lux qu’elle fait un travail remarquable et qu’elle sera parfaite pour reprendre la tête d’Icare, j’ai toute confiance en elle. J’aurais aimé remercier Solus, lui dire que sans lui, Icare n’existerait certainement plus et enfin, j’aurais aimé m’excuser auprès de Maisie. Lui dire que je l’aime toujours et qu’elle avait raison de rester méfiante : encore une fois, je vais partir sans dire au revoir.

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptySam 21 Jan - 22:41

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La lame s’enfonce malgré moi, sous l’effet de la colère, de la pure vengeance. Je veux tellement le voir mort pour ce qu’il a fait. Pourtant, il y a un doute sur la personne, aussi étrange celui puisse paraître. J’ai besoin de savoir. Savoir que c’est vraiment lui que j’achève. Je l’appelle donc, comme nous nous appelons parfois entre nous pour nous rappeler pour qui nous prêtons allégeance. Pour qui nous nous battons dans l’ombre. Je le fixe alors que le sang commence à couler le long de son cou. J’attends sa réponse, l’écho de mes paroles. Je ne peux terminer le travail sans cela. Pourtant, il ne dit rien. Il est pour une fois muet et n’a absolument pas la réaction qu’un membre d’Hydra aurait face à un autre. Mais qu’est-ce qu’il fout? Il a décidé d’accepter son sort et de se laisser crever? Ça ne lui ressemble pas. Je retire la pression de la lame de son cou et je recule d’un pas, des yeux sévères dans sa direction. Et merde, il va mourir avant que je puisse véritablement avoir ma réponse. Je grogne et je m’avance vers ses liens. J’enfonce la lame rougit dans la serrure et je brise les menottes. Ses bras retombent mollement le long de son corps. J’agrippe rapidement sa main gauche et je la porte à la blessure à son cou pour qu’il applique un peu de pression dessus. La jugulaire n’est pas suffisamment sectionnée pour le tuer rapidement, mais il va tout de même lui falloir des points de sutures pour arrêter le saignement. Dans l’immédiat, il lui suffit d’appuyer fortement dessus pour éviter de décéder. Je soupire en le forçant à mettre de la pression avec sa main. Il a le réflexe de le faire, mais pas de manière convenable pour stopper le flot rouge.

« Appuie plus fort. » Je grogne donc en imitant la pression idéale pour qu’il comprenne.

Lorsqu’il semble m’obéir plus ou moins correctement, je retire ma main de là et je me mets à m’éloigner, toujours rageur. Il ne m’a pas seulement trahit moi et Nate lors de cette mission d’exécution au Kazakhstan. Il a également trahit Hydra, la cause que nous servions depuis des années. L’absence du logo si emblématique de l’organisation tatoué sur son avant-bras droit est déjà un bon indice que je ne suis pas en présence de la bonne personne. Sauf qu’un tattoo, ça peut se retirer. Le mien par exemple, qui a été coupé hors de ma peau avec la lame d’un autre. Ce petit con qui saigne derrière moi n’est pas le seul à avoir connu la torture déloyale. Je soupire une fois de plus et je me retourne dans sa direction. Il est livide et silencieux. J’ai besoin de le faire parler à nouveau. Je m’approche, ma lame ne quittant toutefois pas ma main. Je m’assoie en face de lui, sur cette chaise que j’ai placée là. Je le regarde quelques secondes avant de m’exprimer à nouveau.

« Qui es-tu ? J’ai besoin de savoir précisément qui tu es. Si tu coopères, je vais appeler des renforts. C’est des gens d’ARES, mais au moins ils vont t’empêcher de mourir… en te pucant en échange, j’imagine. D’une manière ou d’une autre, tu leur appartiens. Un peu comme je leur appartiens. »

Ce dernier commentaire me lève le cœur. Je grimace d’ailleurs en l’ayant exprimée et je lance sans ménagement mon poignard en direction du sol à ma droite. Bien sagement, la pointe de la lame se loge dans le plancher et l’arme demeure ainsi solidement dressée, prête à être saisit pour un prochain usage. S’il n’est pas celui que je pense et qu’il y a des chances que les informations données par ARES soient compromises, je dois en avoir le cœur net et comprendre d’où vient mon erreur. Qui est-il et surtout, pourquoi ressemble-t-il autant à Nico? Il y a forcément une explication, une raison pour laquelle mon ancien collègue écossais lui ressemble autant.
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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyDim 22 Jan - 2:47



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J’ai l’impression de flotter, de ne plus rien avoir à quoi me raccrocher. Je me sens perdu, seul. Assis sur cette chaise, mon regard divague, suit les ombres qui dansent au sol. J’arrive à garder des yeux ouverts mais ma concentration s’effrite, se disperse. Je ne remarque même plus l’agent d’ARES, l’ayant totalement évincé de mon champs de vision. Il n’y a plus que moi et les tâches de sang qui ornent le sol. Je passe de l’une à l’autre, retraçant mon parcours depuis l’autre pièce. Si j’avais été plus rapide, plus fort, j’aurais pu essayer de m’échapper. Si je n’avais pas été un mutant aussi… Enfin, ce n’est pas comme si ma mutation m’avait été utile pour me sortir de cette situation.

J’étends à peine le cliquetis derrière mon dos et je sens mes bras retomber lourdement. Il me faut quelques secondes pour comprendre. Je suis… Libre ? On m’attrape la main pour me la coller contre ma gorge. « Appuie plus fort. » J’appuie, encore sonné et suivant simplement ce que me dicte mon instinct. Je dois appuyer pour stopper l’hémorragie. Je reprends un peu consistance, ou est-ce une poussée d’adrénaline à la vue d’une possible porte de sortie. Il voulait portant en finir, pourquoi il fait ça ? Il aurait dû me laisser me vider de mon sang. Alors quoi, il a changé d’avis ou il veut simplement prolonger le plaisir ? Espèce d’enfoiré, même pour mourir, il va me casser les couilles jusqu’au bout.

Il se rassoit sur la chaise dont je ne me souviens pas qu’il ait quitté. Je le regarde vaguement, me forçant à me concentrer pour garder les yeux ouverts. « Qui es-tu ? J’ai besoin de savoir précisément qui tu es. Si tu coopères, je vais appeler des renforts. C’est des gens d’ARES, mais au moins ils vont t’empêcher de mourir… en te pucant en échange, j’imagine. D’une manière ou d’une autre, tu leur appartiens. Un peu comme je leur appartiens. » J’esquisse un léger sourire, sincère cette fois, peut-être le seul depuis le début. « T’es leur chien, au propre comme au figuré. C’est pas beau, ça ? » S’il pense que je vais coopérer simplement pour ses beaux yeux, il peut aller crever sous un pont. Je préfère encore me faire torturer de plus belle plutôt que de finir pucer comme un chien. Il lance la lame sur le sol et je suis surpris par le bruit que fait la lame au moment de se planter dans le sol. Toutefois, je ne peux détourner le regard de l’expression de dégoût qui déforme son visage. Je crois que c’est la première fois que je le vois clairement exprimer une émotion ou du moins, le montrer autant. Le toutou d’ARES n’est donc pas satisfait de ses maîtres. Comme c’est adorable.

« T’es vraiment un touriste. On t’envoie en mission et tu ne sais rien de la cible que tu dois appréhender ? ARES fait dans le social ? Ils ramassent les abrutis du coin et forment une équipe ? » Je ris franchement, non seulement amusé par le cas de l’agent mais la fatigue n’arrange à rien à rester calme. J’ai tellement l’impression qu’il s’agit d’une mauvaise blague « En fait, t’es le stagiaire ? » Je m’amuse pendant le laps de temps où c’est encore possible car je sais que je vais très bientôt regretter de m’opposer encore à lui. Mais c’est plus fort que moi. Il faut croire que je n’en ai pas encore eu assez. Mon regard se durcit, revigoré par l’énergie du désespoir. Je tente de me lever, je veux lui en mettre une, je veux rendre les coups qu’il m’a donnés. Je me lève et j’enlève ma main gauche de la plaie dans ma nuque, laissant le sang couler de nouveau et c’est un cri de douleur qui me force à m’arrêter. Je retombe lourdement sur ma chaise, maudissant intérieurement cette foutue jambe qui m’empêche d’extérioriser toute cette colère accumulée. J’ai besoin de le frapper, j’ai besoin de lui faire subir le même mal qu’il m’a fait subir mais mon corps est contre moi. Je suis pris de violents vertiges et de nausées. Je me suis levé trop vite et j’ai perdu trop de sang pour me permettre ce genre de mouvements. Je le fusille du regard, essayant de reprendre une respiration normale alors que je suis secoué de spasmes à cause de la douleur. Mes mains aussi me font ressentir toutes les épreuves et tout ce par quoi je suis passé ces dernières heures. J’ai les doigts paralysés par les crampes. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps, tiens…

« Vas-y, marre-toi. En attendant, tu peux toujours crever pour la coopération. Personne ne me mettra une puce dans la nuque tant que je respirerai »

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyDim 22 Jan - 3:38

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Je le fixe, nullement impressionné par ses faux airs de dur. Je sais qu’il a mal, qu’il n’en peut plus. Ça se voit bien plus que ça peut s’entendre lorsqu’une personne agonise. Et c’est son cas, il est en train de mourir au bout de son sang et il panique. Il raconte tout sauf ce qui peut véritablement le sauver. Il m’insulte, il s’amuse comme il le peut. Il n’a décidément rien de Nico. Je ne comprends pas pouvoir ma vengeance m’a aveuglé au point de me convaincre qu’il l’était. Il faut dire qu’il a le physique de mon ennemi. Et c’est ça le mystère que je dois percer. Les informations qu’ARES m’ont transmises n’expliquent pas cette ressemblance. Rien à part des aveux de sa bouche moqueuse ne pourra le faire. Je le regarde, attendant qu’il se fatigue de lui-même. Il a le don de m’énerver, de me faire vraiment perdre mon temps. Il tente donc de substituer les paroles par des actes. Je ne remue même pas de la chaise, sur laquelle je suis assis paresseusement désormais. Je sais qu’avec son état actuel, il ne pourra pas bouger de là. Et comme de fait, le voilà qui retombe aussitôt et affiche son mal avec encore plus d’intensité. Il me demande de me moquer, ce que je ne fais pas à cause de mon impatience marquée. Il ajoute ensuite très clairement qu’il refuse la manière douce, celle de me dire tous ce que je veux sans devoir forcer encore plus. Il a fait un choix très intéressant. A-t-il seulement conscience de ce que cela implique pour lui dans les secondes à venir ? Je ne suis pas ici pour jouer, contrairement à ce qu’il pourrait interpréter jusqu’à présent. Je suis ici en tant que tueur, mercenaire d’expérience. D’un seul geste bien calculé, je peux le réduire définitivement au silence. Et dans la rigidité de mon humeur actuelle, vaut mieux ne pas me provoquer et me faire entrer dans un état qu’il va regretter. Mais ses paroles sont bien senties, bien réfléchies, j’imagine. Il assume sa décision et s’apprête à en subir les conséquences. Je me redresse sur ma chaise, le fixant de mon regard glacial.

« Aucune coopération. J’en prends note. Mais je ne peux quitter sans avoir l’information dont j’ai besoin. »

Je me lève et comme un taureau je lui fonce dessus. Je provoque sa chute de la chaise et il tombe au sol, le dos en premier. Je le plaque au plancher à l’aide de mon genou et de mon poids et ma main trouve son cou meurtri pour serrer sans prévenir. Je pousse sa tête toujours plus forte vers le bas, tordant pratiquement son cou sous mes doigts. Je lâche subitement prise pour lui laisser deux secondes pour reprendre un peu d’air. Tout ça pour lui asséner un coup de poing violent à la tempe. Deux autres coups suivent, ceux-là à la mâchoire et à l’oreille. Comme les coups sont tous du côté gauche de son visage, la plaie qui saignait semble subir également la pression et s’ouvrir de plus belle. Je m’approche de son visage.

« Je t’ai dis d’appuyer plus fort. »


Je ne lui laisse aucune chance, j’emprisonne à nouveau sa gorge dans mes mains et je le strangule en appliquant volontairement plus de force, comme je l’ai dis verbalement au préalable. Il n’a aucune idée de la puissance de mes mains et de ce que je peux réellement lui faire, qui est loin d’être ce que je fais présentement. Au bout de quelques secondes de la sorte, je relâche une deuxième fois et je prends sa main gauche pour qu’il la pose au site de la plaie, près de sa jugulaire. Mes mains à moi sont rouges, mais je m’en fiche, ce n’est pas le premier sang à colorer ma peau. Mettant toujours mon poids pour qu’il demeure bien sagement à terre, j’approche mon pouce droit de son œil précédemment choisi au sort.

« On avait dit gauche, non ? » Je lui dis en sachant pertinemment la réponse.

Mon pouce vient s’appuyer à sa paupière fermée et j’applique à nouveau de la pression afin de le faire souffrir. Je peux, si je le veux, faire exploser son globe oculaire. Cela semble être ce qu’il souhaite, il semblerait. Puisque je n’entends toujours rien de satisfaisant sortir de sa bouche. J’appuie donc encore plus fort contre son œil.
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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyDim 22 Jan - 18:49



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« Aucune coopération. J’en prends note. Mais je ne peux quitter sans avoir l’information dont j’ai besoin. » Très bien. J’essaye de garder un contrôle sur ma respiration saccadée, ça va recommencer. Il va me faire regretter mes paroles, ou du moins, essayer sauf que je n’ai pas peur de me prendre encore quelques coups. Et si jamais je dois crever ici, ce serait en homme libre et non pas pucer comme un vulgaire animal. J’ai encore assez de fierté pour envoyer chier ARES et le Registration Act. Et puis, que serait un voleur avec une puce GPS de la nuque ?

Soudainement, il se lève et je me retrouve propulser vers l’arrière. Mon dos heurte violemment le sol et de tout son poids, l’agent d’ARES compresse ma poitrine. Il porte une main à mon cou et je commence à suffoquer. Ma bouche entrouverte cherche de l’air tandis que mes mains tentent vainement de le repousser. La pression se relâche et j’avale de grandes bouffées d’air. Une violente douleur dans ma tempe me sonne presque instantanément. Deux autre coups suivent et je commence à tourner de l’œil. Ma plaie au cou s’est rouverte de plus belle et n’arrange pas les symptômes causés par la perte de sang. Je le regarde vaguement s’approcher de mon visage, n’arrivant plus à me concentrer sur quelque chose en particulier « Je t’ai dit d’appuyer plus fort. » Cette phrase me fait l’effet d’un électrochoc. J’allais appuyer sur la plaie, mais je tombe sur ses mains enserrant de nouveau ma nuque. Je suffoque de plus belle, mais n’ayant plus la force d’essayer de le repousser. Chaque mouvement me coûte énormément et ma seule préoccupation à l’instant est d’essayer de trouver ce précieux oxygène. Cela ne dure que quelques secondes et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Je suis pris d’une quinte de toux lorsqu’il relâche enfin la pression. Je réalise à peine lorsque ma main se pose de nouveau sur la plaie dans mon cou. D’instinct, j’applique une pression, mais sans très grande conviction.

« On avait dit gauche, non ? » Quoi ? Mes yeux se ferment instinctivement à l’approche de son doigt. Les cris de douleur meurent dans ma gorge, se changent en râles lorsque son pouce s’enfonce dans mon globe oculaire. Je tente de tourner la tête, d’échapper à la pression. Je caresse l’espoir de me libérer, mais il est beaucoup trop lourd pour que je puisse le faire bouger ou tenter quelque chose. Ignorant la douleur de mon épaule droite, j’essaye de repousser sa main. Dans une poussée d’adrénaline, couplée à l’énergie du désespoir, j’empoigne le couteau toujours planté dans mon épaule et je tente de poignarder sa cuisse ou tout ce qui pourrait tomber sous cette lame affûtée. Il se relève, libérant ma poitrine d’un poids encombrant et je suis pris d’une nouvelle quinte de toux. Mes bras tombent mollement et je tente maladroitement de refaire pression sur ma jugulaire. « Tu crois peut-être que je vais être le seul à m’opposer ? En 38 ans, j’ai eu le temps d’en rencontrer des gens qui haïssent le RA, des gens qui seraient prêts à tout faire sauter pour que tes précieux employeurs n’existent plus, des gens tellement engagés qu’ils ont déjà commencé à se rebeller contre vous. Ce n’est qu’une question de temps. » Je tousse de plus belle « Autre chose, je n’appartiens à personne, je ne suis à la botte de personne, je ne l’ai jamais été et ça ne sera jamais le cas » Au fur et à mesure que je prononce ces phrases, ma voix rendue rauque par la strangulation se fait moins convaincante, moins arrogante. Je commence doucement à perdre pied, sentant dangereusement le sang continuer de couler entre mes doigts. Le monde tangue de plus en plus autour de moi et mon regard n’arrive plus à se focaliser sur l’agent d’ARES. Je frissonne, couché sur le sol glacé, je sens le froid glacial mordre ma peau. J’esquisse l’ombre d’un sourire, sûrement le dernier « Tu peux frapper, ça ne changera rien. On ne fait pas plier un Écossais, surtout avec une foutue fierté mal placée » De belles paroles alors que ma vision devient de plus en plus entâchée de noir. Je suis vaguement du regard les points blancs qui dansent devant mes yeux. Je parviens difficilement à garder les yeux ouverts alors que je m'attends à recevoir une nouvelle pluie de coups.

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MessageSujet: Re: Are you expecting me to beg ? ft. Robbie   Are you expecting me to beg ? ft. Robbie EmptyDim 22 Jan - 19:26

Are you expecting me to beg ?
“Aidan Pàdraig & Robert Aylen”
Il tente de me résister et cela m’amuse de voir qu’il essaye vainement de sauver sa peau alors qu’il a pourtant choisi de souffrir. Il faut croire qu’il n’a pas totalement assumé sa décision. Il ne faut pas me sous-estimer et surtout pas croire que je peux éprouver la moindre pitié. Je ne suis en rien comme ARES. Je suis là pour obtenir ce que je veux et si cela doit le conduire à périr, alors qu’il en soit ainsi. Sauf que le mystère est trop pesant, je ne peux pas le tuer sans au moins lui accorder une dernière chance de me donner ce que je veux. Il sort de son épaule droite l’une de mes lames qui y était jusque là plantée. J’anticipe le geste et je lui retire de la main l’arme. Il ne s’oppose même pas à mon action, signe qu’il est très affaibli. Je relâche tout. Je libère son œil de la pression et je me relève afin de retirer mon poids de sur sa poitrine. Je lui accorde deux minutes pour parler avant de lancer une autre salve. Je demeure donc à côté, debout à attendre de voir sa réaction. Il aura évidemment des séquelles importantes de notre affrontement. Tant mieux, ça va lui faire un souvenir de moi. Je le regarde en silence, la lame de son épaule dansant dans ma main. Mon regard est hypnotisé par ses paroles lorsqu’elles fusent enfin de sa bouche. Rien de pourtant choquant ou révélateur, mais des détails qui aide à me construire une logique de la situation. J’ai besoin de mettre une explication sur ce mystère. Il me révèle donc son âge : trente-huit ans. Je connais bien Nico. Après un rapide calcul mental, il a exactement cet âge là aujourd’hui. Il m’apprend que de nombreuses personnes s’opposent au Registration Act, donc au gouvernement actuel et que ce n’est qu’une question de temps avant que tout explose. Je ne peux m’empêcher de sourire.

« Tant mieux » Je dis par la suite, laissant planer mes paroles sans d’autres explications.

Oui, parce que ce qu’il m’apprend est une très bonne nouvelle. Je suis de ceux qui veulent faire tomber ce système. Apprendre donc qu’autant de rebelles existent est vraiment parfait. Mais ça, je ne peux pas lui dire. Qu’il pousse sa rébellion de son côté, je vais m’occuper de la mienne. Et un jour, nous nous retrouverons pour déterminer qui aura le pouvoir à la suite du renversement. Ce ne sera certainement pas lui et ses « gens ». Il continue les révélations et m’apprend par la suite qu’il n’a jamais été associé à personne de sa vie. Il nie donc une affiliation avec Hydra. Nico est devenu membre en même temps que moi et mon frère Nate, soit il y a un peu moins de cinq ans. J’attends la suite, observant son corps qui entre en état de choc. Il a perdu trop de sang et ses traumatismes récents ont mis son cerveau en panique. Il ne tiendra pas longtemps de la sorte. Je fais un pas dans sa direction, comme les deux minutes sont écoulées et je m’arrête net lorsqu’il reprend enfin. Il est Écossais… comme Nico. Et je sais qu’il ne ment pas. Dans son état actuel, mentir est presque impossible. Au bord de la mort, l’esprit est honnête, désespéré. Et avec cela, tout deviens clair. Ils sont visiblement frères. Sans que je sache pourquoi, ma cible ignore ce fait. Cela me ramène un souvenir lointain au sujet de Nico : il a été adopté. Leurs parents ont donc du se débarrasser de l’un des jumeaux à la naissance. Je ne vois aucune autre explication. Je souris et je fais volte-face afin d’aller chercher mon autre lame plantée dans le sol. Sans même me retourner, je me dirige vers la porte. Il n’a pas besoin d’en savoir plus sur mes intentions. Je mets ma main sur la poignée de la porte et je l’ouvre. Avant de partir, je crois bon de lui balancer un truc qu’il ne comprendra fort probablement pas, surtout avec son esprit dans la brume de l’agonie.

« C’est ton frère qui t’a sauvé. Mais c’est aussi lui qui t’a presque tué. »

Sur ce, je passe la porte et la referme derrière moi. Je ne compte pas appeler ARES. Je n’en ai rien à faire s’ils le pucent ou non. De toute façon, il est condamné. À moins qu’il use de son téléphone portable qu'il a subtilisé de ma poche. Je souris. J’aimerais bien voir ses amis rebelles en furie à la suite de sa torture. Si ça peut les motiver à se bouger le cul contre ARES, alors tant mieux. Pour le moment, je dois aller chercher le corps de mon partenaire. Il faut rentrer au QG.
© Mister Hyde
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