Sujet: The fight for freedom [Betsy & Robbie] Mar 24 Jan - 0:29
The fight for freedom
“Elizabeth Braddock & Robert Aylen”
Après avoir abandonné ce voleur derrière pour mourir, je retourne auprès de mon partenaire de mission, toujours inconscient. Je prétends à une attaque contre nous, les caméras de sécurité du bâtiment hors fonction me donnant le bénéfice du doute. En réalité, c’est moi qui aie assommé mon partenaire lambda du jour lorsque j’ai vue qui était notre cible. Un ancien collègue d’Hydra m’ayant trahit moi et mon frère. La rage c’est évidemment emparé de moi et j’ai voulu me venger de cet homme que je pensais autrefois mon ami. Sauf que je me suis trompé sur l’identité de mon ennemi. Il faut dire que j’ai compris, après un peu de torture sur la cible, qu’il avait un frère jumeau. Nico Pàdraig est le nom de naissance de l’homme m’ayant trahit. Je l’apprends en faisant quelques recherches dans les dossiers top-secrets d’ARES. En continuant à lire, je découvre également qu’il a été tué par Hydra un an après ce qu’il m’a fait à moi et mon frère. Voilà qui m’apporte une certaine satisfaction. Je voulais être celui qui le tue, mais savoir qu’Hydra m’a vengé est réconfortant dans un sens. Je tourne donc la page sur cet épisode étrange de ma vie et je soupire à l’idée que pourtant rien n’a véritablement évolué. Je suis toujours le pantin d’une organisation gouvernementale que je désire détruire. Mais je travaille en silence afin de préparer le moment où je vais pouvoir enfin me libérer de leur emprise. Pour commencer, je me suis rapproché par l’entremise de Karen de Cléa Strange. Elle accepte presque immédiatement de neutraliser la puce GPS présente dans mon cou. Afin de ne pas alerter le système de ma soudaine « disparition », j’ai corrompu l’un des informaticiens du Registration Act afin qu’il garde un faux signal actif de ma puce. Ça n’a pas été facile d’orchestrer tout cela, j’ai du l’étaler sur des mois. Mais à présent que c’est fait, je peux m’enfuir en ayant une bonne longueur d’avance sur l’ennemi. Mon autre problème et qui risque de prendre davantage que la corruption ou la torture, c’est d’effacer complètement mon dossier du système d’ARES. L’organisation a assez d’informations compromettantes sur moi pour balancer un avis de recherche mondial et réussir en bout de ligne à m’exécuter pour mes crimes, comme c’était prévu quand ils m’ont capturé au début. Je ne peux pas leur laisser toutes ces preuves incriminantes de mon passé. Ce qu’il me faudrait, c’est que quelqu’un de très haut placé active la destruction du dossier de manière volontaire pour éviter les soupçons. Bravo pour réussir un tel exploit! En fait, il me faudrait pour y arriver de quelqu’un capable d’entrer dans l’esprit d’un autre et de lui ordonner la chose. Il se trouve que je connais justement quelqu’un capable de faire ça. C’est sans but précis que je l’aide à échapper à ARES. Je ne savais même pas qui elle était la première fois que j’ai décidé de saboter les interventions de l’organisation contre elle. Je lui permets d’être libre depuis un certain temps déjà, sans jamais lui avoir vraiment expliqué pourquoi. Il se trouve que je suis dans une période de transition, dans la naissance de ma rébellion. Elle fait simplement partie des actes d’opposition que je manifeste avec de plus en plus d’ardeur. Par chance pour moi, à cause de l’accord négocié par Karen il y a quelques temps, je n’ai aucune représailles lorsqu’ARES découvre que je leur mets des bâtons dans les roues. Elizabeth Braddock se retrouve une seconde priorité pour eux par la suite et cela me permet d’entrer en contact avec elle. La mutante est d’accord pour m’aider, souhaitant que son propre dossier disparaisse. Le truc c’est que jusqu’à me mettre à faire des recherches pour Nico, je n’avais pas encore trouvé le contexte idéal pour lancer l’opération contre ARES. Par hasard, je remarque un avis de déploiement massif des effectifs de l’organisation hors de la ville dans deux jours. Je ne fais pas partie du déploiement, encore une fois à cause de l’accord de Karen. C’est notre chance. Plus du deux tiers des agents seront loin de New York et les autres sont presque tous assignés à une mission ce même jour. Je ne perds pas de temps et je préviens Psylocke que l’opération rébellion aura lieu plus tôt que prévu. Il va falloir être précis et ne faire preuve d’aucune négligence envers les détails. Si on découvre que moi ou elle est impliqué, les représailles seront terribles. Je suis près à courir le risque. Pour Betsy, je ne saurais répondre. Mais le plan dépend d’elle.
Lorsque le jour J arrive, je suis un peu nerveux, mais très excité à l’idée de briser ma cage et de m’évader. Tout est planifié depuis un moment au QG. J’ai passé en revu tous les détails susceptibles de nous nuire. J’ai envoyé une carte d’accès au bâtiment ainsi qu’un plan des lieux à Betsy pour qu’elle puisse entrer sans problème. Les caméras de l’ensemble de l’édifice seront désactivées à neuf heures précise, soit le moment où elle doit arriver. Pour cela, j’use de mon informaticien corrompu, dont l’argent est le meilleur des amis. Il y a des chances qu’il parle par la suite. Voilà pourquoi je dois rester à côté de lui jusqu’à être sûr que Psylocke entre en sécurité avant de le descendre. Le tuer est une nécessité pour la réussite de notre plan. Notre point de rencontre à la mutante et à moi est la salle des archives où se trouve le grand ordinateur contenant la mémoire d’ARES mais aussi un bureau très important, celui de notre cible du jour. C’est lui qui va nous donner accès aux dossiers et qui pourra tout détruire sous sa commande. Se rendre jusqu’à la salle et procéder à la destruction sera facile. C’est après que les choses seront critiques. Le système informatique à une sécurité interne qui se déclenche lorsqu’une grande quantité d’informations est supprimée dans un court laps de temps. Le système s’éteint alors et envoie une alerte qui conduit les agents à proximité dans les archives. Il faudra donc détruire le plus d’infos possibles et ensuite se barrer avant qu’on nous identifie. Et toutes personnes qui nous voient devront être tuées. Notre fuite risque d’être serrée, mais c’est la seule opportunité qu’on a.
Debout à côté de l’informaticien, j’observe l’écran en silence. Je vois finalement Betsy en approche et je ne peux m’empêcher de sourire. Le plan est lancé. Elle use de la carte d’accès et entre sans la moindre difficulté. Je surveille sa progression dans le hall. Les agents de sécurité lambda ne la regardent même pas. Ils savent que seules les personnes déjà autorisés peuvent franchir les portes. Lorsqu’elle entre dans l’ascenseur et que je vois que tout va bien, que le système de caméras diffuses de fausses informations pour les enregistrements, je me saisis du cou de l’informaticien et je couvre sa bouche et son nez pour l’empêcher de respirer. Pour accélérer le tout, je compresse sa nuque jusqu’à en briser les os. L’informaticien devient inerte. Je le remets en place dans son siège et je me mets moi-même en mouvement.
Sujet: Re: The fight for freedom [Betsy & Robbie] Mar 24 Jan - 16:33
❝The fight for freedom.❞ Psylocke & Robbie
Ce que Betsy s'apprêtait à faire aujourd'hui allait plus ou moins à l'encontre des X-Mens et des valeurs qu'elle défendait. S'infiltrer au quartier général de l'ARES, utiliser ses pouvoirs pour extirper des informations et aider un mercenaire à s'enfuir ne faisait généralement pas parti de ses priorités. Néanmoins, si elle pouvait encore circuler librement sans être pucée et recensée c'était grâce à Robbie. L'homme l'avait aidé à fuir les soldats armés du Registration Act plus d'une fois et elle se devait de l'aider en retour. Une partie d'elle savait que c'était risqué, que l'homme n'était pas un saint. Mais instinctivement elle avait su qu'elle pouvait lui faire confiance et l'aider à se sortir de cette organisation était peut-être une bonne action au final. Malheureusement Warren rentrait dans l'équation et même si ils étaient séparés et qu'elle n'avait aucun compte à lui rendre — elle ne voulait pas lui attirer des ennuis. Pour cela, il ne fallait pas qu'il soit au courant, ce qui l'obligeait à mentir ou du moins à dissimuler la vérité — ce qui était la même chose. Robbie avait fait en sorte de lui faire parvenir un pass et une carte des locaux qu'elle avait étudié la veille. Le plan semblait être parfait sur le papier, mais l'expérience lui avait apprise que parfois les choses ne se déroulaient pas aussi bien que prévu. Mais ce n'était pas le moment de penser aux conséquences, téméraire pour le coup. Psylocke termina alors de se préparer et quitta l'institut au volant de son Aston Martin DB10.
Sur le chemin, elle ne pouvait se dire qu'elle allait pénétrer dans l'antre aux serpents. Les mutants fugitifs comme elle passaient leur temps à éviter l'ARES tandis qu'aujourd'hui elle se jetait droit dedans. Peu rassurée, personne n'était au courant du plan et si les choses tournaient mal ... Stop. Elle monta alors la radio et se concentra sur sa conduite, ce n'était pas le moment de stresser. Tout allait bien se passer, le plan était parfait. Garée quelques rues plus loin, sa montre affichait neuf heure précise quand elle quitta son véhicule. Pour ne pas attirer l'attention, elle avait préférée ne pas prendre son katana et le laisser dans sa voiture au cas où. Vêtue d'un slim gris usé, d'un chemiser noir transparent et d'une veste en cuir, elle prit une grande inspiration et pénétra dans le QG. Le pass fournit par Robbie répondit à toutes ses attentes tandis qu'elle marchait d'un pas tranquille jusqu'à l’ascenseur. Une démarche assurée et un air hautain qui trompa sans problème les gardes postés à l'entrée. Songeuse pendant sa montée des étages, elle fixait les numéros défilés jusqu'à que les portes finissent par s'ouvrir. Direction la salle des archives où Robbie devait l'attendre. Le couloir était désert et c'était tant mieux tandis qu'elle arrivait devant la porte, tapant deux coups avant de l'ouvrir sur le grand blond et le corps inerte de l'employé sur sa chaise. Betsy resta impassible, refermant derrière elle tout en s'approchant de son complice. « Hum si on pouvait éviter de descendre tout le monde ça m'arrangerait. On fait quoi du corps maintenant ? » Surtout qu'il aurait juste suffit que la mutante lui fasse oublier les informations données par Robbie. La vérité étant qu'elle ne connaissait pas vraiment l'homme qu'elle aidait. Et si il était une menace pour les autres une fois à l'extérieur ? Des questions qu'elle manquerait pas de lui poser une fois cette évasion terminée. « On a combien de temps devant nous ? Tu es toujours sûr de vouloir le faire ? » Demanda alors Psylocke qui s'approchait de Robbie pour observer les écrans en face d'eux. Mieux valait être sûr de ce qu'ils allaient faire car ils ne pourraient plus reculer après ça. Aujourd'hui c'était le début de la fin, la disparition de leurs fichiers de l'ARES et certainement une nouvelle vie pour le blond. Mais pour le moment, rien n'était fait et il ne fallait pas trop traîner.
Sujet: Re: The fight for freedom [Betsy & Robbie] Mer 25 Jan - 1:53
The fight for freedom
“Elizabeth Braddock & Robert Aylen”
La porte des archives s’ouvre et j’observe la femme entrer. Son visage me semble assuré, mais son œil cache un léger doute. C’est évident qu’elle hésite, j’ai moi-même ce sentiment enfouis. Ce que nous faisons est très risqué. Un peu comme de s’infiltrer dans un réacteur nucléaire pour y foutre le feu. On risque de tout faire sauter, mais également nous avec. Elle s’attarde un instant sur l’employé des archives que j’ai tué parce qu’il était en alerte en me voyant. Il doit connaître ma réputation et me voir ainsi le regard meurtrier la pousser à devenir un obstacle pour la mission. Un dommage collatéral de plus. Elle se préoccupe de mon attitude, mais aussi du corps. Je la regarde une seconde avant de répondre.
« Ne t’inquiète pas, je sais qu’il y a des innocents qui travaillent entre ces murs. Sauf que celui là allait activer l’alerte d’urgence si je ne l’avais pas arrêté. Je m’occupe du corps. Le bureau du directeur est par là. » Je lui pointe une porte au fond d’un court couloir.
Je ne me sens pas d’ordinaire obligé de justifier mes meurtres. Sauf que je ne veux pas perdre la confiance de Psylocke. J’ai besoin d’elle pour que le plan fonctionne. Je m’approche du corps et je le soulève comme s’il ne pesait rien avant de l’emmener dans une réserve de papier. J’ouvre la porte et le dépose à l’intérieur. Le meurtre a été propre donc il n’y aura pas de risque que le sang se répande partout. Les chances que le corps soit découvert avant notre fuite sont donc minces. Lorsque je reviens, elle est toujours là. À croire qu’elle m’a attendu. Je comprends à son commentaire ce qui la tenue en place. Je m’arrête donc et mon expression change un instant, devenant plus inquiet.
« On a une marge de manœuvre de quinze minutes à partir du moment où l’alerte du système des archives sera lancée. Donc dès que tu auras convaincu le directeur de faire ce qu’on veut et qu’on aura détruit tout ce qu’on peut, il va falloir foutre le camp. » Pour l’autre partie de ses paroles, un sourire se forme sur mes lèvres pour accompagner ma réponse. « Je ferai tout pour tous nous rendre notre liberté. Il n’y a pas que moi dans la balance. Il y a ton dossier ainsi que celui de tellement de mutants sans défense. Quelqu’un doit le faire. »
Je n’ai pas l’habitude de parler de la sorte. De proclamer mes actes comme presque héroïque. Puisque je ne me considère pas comme tel. Je suis un mercenaire et un ennemi de la nation. Mais au fond, je suis humain et je tente de faire mon possible pour laisser ma trace dans ce monde. Si avant je me comportais comme un destructeur, maintenant que je sais que Karen porte mon fils, je ne peux qu’avoir cette vision du futur où je veux qu’il grandisse sans peur. Sans oppression de la part d’un gouvernement austère. Et la révolution commence aujourd’hui. Je fais à nouveau signe vers la porte du directeur à Psylocke.
« Vas-y, je te couvre pour que tu gardes toute ta concentration sur lui. S’il donne l’alerte, on est mort. »
Rien de rassurant, la triste réalité. Je sais qu’il est dans son bureau et qu’il n’entend pas notre conversation, ni notre approche. Son bureau a été conçu spécifiquement pour cela puisqu’il a l’oreille sensible à ce qu’on m’a dit. Et comme il travaille sans arrêt, je sais qu’il se cache à l’intérieur, prêt à se plier à notre volonté pour tout effacer les informations des dossiers sans protestation.