Rencontre avec les morts [Max]

Aujourd’hui, j'avais reçu un appel de la police du Massachusetts. Une raison à cet appel : une convocation pour parler de la mort du sénateur Ward. J'avais fermé les yeux en l'entendant prononcer son prénom, une pointe de rage me traversant le coeur. Je me rappelai très bien de sa mort, je l'avais tué en compagnie de mes chers parents convoqués dans la maison familiale avant de brûler les corps, mettant le feu au bâtiment qui m'avait servit de chez-moi pendant mon enfance. Des foutaises. Je ne m'y étais jamais considéré à ma place. Encore moins à cause d'eux. Ces êtres qui stipulaient alors que j'étais enfant qu'ils faisaient partie de ma famille. Ces êtres qui me frappaient sans aucun remord, plus pire les uns que les autres. Ces êtres que j'avais pris plaisir à armer mon pistolet pour leur tirer des balles dans le coeur. Ils m'avaient supplié, oui, ils m'avaient imploré, croyant que leur soudain revirement de personnalité pourrait changer quelque chose. Ils avaient eu tort. Ils étaient tombés comme des mouches sur le parquet, du sang se répandant sur les lattes en bois du plancher. J'avais aspergé leurs corps d'essences avant de sortir une boîte d'allumette, en grattant une, admirant au passage la naissance d'une petite flamme qui avait suffit à conduire la combustion de leurs corps. Je m'étais éloigné sans aucun regard en arrière. Envoyant aux policiers un enregistrement audio par la poste, un courrier anonyme où le sénateur Ward en personne expiait ses fautes. Un sentiment d'apaisement s'était alors saisi de moi tandis que je me tournai vers le début d'une nouvelle vie, tandis qu'en parallèle les brigades de police tentaient de retrouver le meurtrier sans aucun succès. Je savais qu'ils avaient déjà tenté de me contacter mais être emprisonné dans le SHIELD m'avait permit d'échapper à leur ultime demande.

A croire qu'alors que j'étais revenu à l'air libre, qu'ils avaient réussi à retrouver ma trace. J'avais le choix bien sûr. Je pouvais les ignorer mais je n'avais nul envie qu'ils se mettent à chercher dans ma vie. Nul besoin de devoir me retrouver avec d'autres chasseurs derrière moi. Alors je m'étais finalement décidé après une courte nuit à aller voir de quoi cette convocation en retournait. Avant de prendre la direction du commissariat de ma ville natale, j'avais commencé à effectuer mes exercices, mon entraînement plutôt que je continuai à exécuter chaque matin, avant même que l'horloge sonne 5h00. Même au sein du SHIELD, j'avais continué à renforcer mon corps, sachant parfaitement que les agents de l'organisation m'observaient, bien que je me souciais que très peu d'eux. Je terminai une nouvelle série de pompes avant de me relever, me dirigeant vers la douche, laissant l'eau froide ruisseler le long de mon torse. Après avoir enfilé un tee-shirt noir, accompagné d'un pantalon de la même couleur, après m'être armé quoique plus discrètement, je sortis de la chambre d'hôtel que j'avais loué, en profitant pour payer en cash.

30 minutes plus tard, je garai ma voiture sur le parking quasiment désert du commissariat. Avant d'entrer à l'intérieur du bâtiment, je fis un tour des lieux, m'assurant que ce n'était pas un piège tendu par le SHIELD, m'assurant qu'il ne s'agissait pas d'un traquenard. Après vérification, il ne s'agissait pas d'un. J'avais noté au passage les issues et terminai en faisant un rapide tour du pâté de maisons qui entouraient le commissariat. Ce fut avec un masque indéchiffrable que je poussai la porte. Je m'arrêtai un instant, notant le manque de policiers sans doute que plusieurs avaient pris des congés, repérant le comptoir d’accueil avec une plante verte pour égayer la salle. Quelques chaises à côté du distributeur, un couloir conduisant aux bureaux des agents et aux cellules de dégrisement. Je m'avançai ensuite vers le comptoir où un homme barbu en uniforme me regardait.

- Grant Ward, j'ai reçu une convocation et aimerai avoir des explications.

Le policier me regarda longuement avant de décrocher son téléphone, passant un coup de fil à son patron qui arriva quelques instants plus tard en compagnie d'un jeune homme que je reconnus rapidement. L'homme aux cheveux châtains était âgé d'une trentaine d'années. Je l'avais déjà rencontré un fois dans ma vie. Il se prénommait Maxence Lorenzi ou plus spécialement Docteur Lorenzi, venu au SHIELD en tant que psychologue pour évaluer la santé mentale des futurs agents qui seront recrutés. Je me rappelai très bien notre consultation et me rappelai parfaitement que je ne l'avais guère apprécié, me montrant particulièrement méfiant envers ce genre de personnes qui tentait d'aider les autres du côté de leur conscience, comme si à l'époque j'avais ressenti le besoin d'avoir de l'aide. Par ailleurs, le juge pour mineurs avait avant déjà tenté cette expérience alors que je venais de mettre le feu à la maison familiale, et le psychologue avait démissionné tant il s'était heurté à un mur. Pour faire clair, je ne portais pas les psychologues dans mon coeur quel qu'ils soient. Je me demandais ce qu'il faisait ici et ce fut d'un ton froid que je m'adressai à l'homme qui m'avait convoqué en ces lieux :

- Je peux savoir ce que c'est ce merdier !

Je tentais de garder mon calme, inutile d'alerter plus les membres de la police, je n'étais pas un hystérique. Décidément cela avait été une erreur dès le départ d'accepter de se rendre à cette convocation, je me rendais compte maintenant. J'aurai pu juste rester à l'hôtel, tenter de trouver une nouvelle base pour HYDRA et voir que donnait l'expérience avec Lewis. Mais par-dessus tout, je ne voulais être confronté à ce psychologue en particulier alors que mes nuits étaient de plus en plus raccourcies, alors que je me réveillai en sueurs, en proie à des rêves noirs qui faisaient remonter à la surface des souvenirs du passé bien que j'avais tout fait pour tenter des les éliminer. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi cela ne marchait pas alors que pendant un moment, plus aucun rappel de ça ne m'était revenu à l'esprit ... jusqu'à ce que Kara meure du moins. Pendant un moment grâce à elle, j'avais retrouvé un équilibre précaire avant de ressentir de nouveau l'allusion de me retrouver en Enfer. Un Enfer où j'espérai régner quitte à y rester. Revenant à la réalité, alors que seulement quelques secondes s'étaient écoulées, je me mis en tâche d'attendre quelle sorte d’explication il allait me sortir pour expliquer ma convocation dans le bâtiment.

Je regardai avec froideur le commissaire et le psychologue, attendant leurs réponses avec un calme étrange. Comme si une tempête se préparait et que juste avant un moment d’accalmie se présentait à moi. Le jeune homme s'avança alors vers moi. Apparemment, le commandant de la brigade avait décidé de ne pas se salir les mains avec moi, les aspects émotionnels ne devaient pas être de son goût et préférait que le psychologue convoqué par ses soins m'explique l'affaire. Ce fut avec un sourire qu'il s'adressa moi. Un sourire qui me donna envie de lui faire ravaler aussitôt. Croyait-il vraiment que j'étais naïf et étais un de ses gentils patients venus parler de souris. Il se présenta alors comme étant le docteur Lorenzi, ajoutant que je me souvenais sans doute pas de lui. Au contraire. Je ne pris pas de pincettes en me permettant de lui couper la parole aussitôt :

- Je sais très bien qui vous êtes docteur Lorenzi et votre présence n'explique en rien ma convocation en ces lieux.

C'était grossier de ma part de le couper alors qu'il était en train de parler. A vrai dire, j'avais hésité quelques secondes sur l'attitude a adopté. J'avais d'une façon envie de lui envoyer mon poing dans la figure juste pour lui faire ravaler son tic qui était de remonter ses lunettes. Mais cela serait sans aucun doute une mauvaise idée d'agresser un psychologue dans un commissariat. Et je n'étais pas partialement d'humeur à faire un massacre ou à cogner quelques hommes. Non, j'étais ... Le sentiment qui était en moi était étrange à décrire, je n'arrivai pas à mettre réellement des mots dessus. Tout ce que je savais était que je voulais savoir de quoi il en retournait, pourquoi on m'avait convoqué ici alors que je pourrai actuellement user de mon temps à meilleur escient. Je n'étais pas impatient, peut-être plus anxieux. Non, c'était stupide, je n'avais aucune raison d'être anxieux alors que je m'étais moi-même assuré que mon frère ne ressorte pas vivant de l'incendie. Cependant l'idée que cela avait un lien avec ma famille, car cela en avait un et plus précisément avec mon frère, le célèbre sénateur Ward aimé de tous, comme le précisait la convocation me tourmentait intérieurement en me rappelant des images que je tentais encore d'oublier. Néanmoins, je constatai avec agacement et une certaine pointe de désarroi, de colère que ces images fugaces et éphémères ne pouvaient s'empêcher de revenir en boucle. Et le pire, c'était que ce n'était pas des souvenirs de leur mort qui me hantait, mais des souvenirs liés au puit, lié à Skye aussi.

Je reviens à la réalité alors que le docteur Lorenzi reprenait la parole, m'annonçant qu'il, c'est un grand mot, voulait savoir comment je portais face à la perte de ma famille. Non pas "il", mais le SHIELD comme il l'indiquait en déclarant que l'agence vouloir savoir si j'étais apte à rejoindre de nouveau leurs rangs. Je faillis sérieusement éclater de rire. Quelle excellente blague !! Ce n'était pas comme si le SHIELD avait lancé plusieurs agents à mes trousses dans le but de soit a) m'éliminer b) emprisonner de nouveau après que je sois passé en jugement. Sans se soucier de moi, le psychologue continua, ajoutant qu'un bureau nous attendait, il me fit d'ailleurs signe de passé après lui et je n'eus d'autres choix car le commandant s'en assura en me forçant un peu la main. Et franchement, je détestai qu'on me force la main. Aucun doute que je retiendrai la tête de cet homme et qu'il ferait mieux de se méfier, un accident est si rapidement arrivé.

Je traversai le couloir tandis que le docteur Lorenzi me conduisait dans une petite pièce. S'il croyait que c'était un bureau, il s'était trompé. Il s'agissait d'une salle traditionnelle d'interrogatoire. Une table avait été installée au milieu de la pièce, deux chaises de chaque côté alors que les caméras avaient été enlevées. A vrai dire, le bâtiment ou du moins ses fonctionnaires ne disposant pas assez d'argent avait du abandonner l'option sécurité car les premières caméras étaient tombées en panne. Une odeur de cigarette se dégageait de la pièce. Je remarquai au passage des dossiers parfaitement entassés précisément, posés sur la table. J'aurai du m'en douter. Quel psychologue n'amenait pas un dossier sur son sujet avec lui. On se serait cru dans un film. Dommage pour lui que je n'étais pas volontaire pour cette séance de psychologie. Derrière nous, le commissaire avait refermé la porte, tentant de respecter l'intimité de ces rendez-vous. Me tournant vers le jeune homme qui s'était avancé vers la table, je déclarai, partiellement amusé :

- Vous savez que vous avez perdu votre temps en venant ici ?! Le SHIELD compte nullement m'embaucher, je peux vous l'assurer alors, il sera sans doute plus simple pour vous de reprendre vos dossiers et de repartir, cela vous évitera de discourir votre blabla habituel pour tenter de me retenir. Vraiment dommage, docteur, mais ce ne sera sans doute pas avec moi que vous pourrez essayer de nouveau votre examen d'évaluation.

Je lui adressai un sourire narquois, restant tout de même sur place pour voir le désappointement se peindre sur son visage ou voir s'il tenterai de me débiter son habituel refrain ou s'il renoncerait aussitôt. Pour ma part, je pariai plus sur l'idée qu'il me relancerait, tentant de me retenir. Tous les psychologues ont pour habitude sans aucun doute de tenter de retenir leur patient, dans l'espoir de sauver leurs âmes, de les sauver des autres, de les sauver d'eux-même. Mais certaines personnes ne méritent pas d'être pardonnées. Je l'avais compris en me rendant au SHIELD en faisant face aux regards hostiles. Aucun d'entre eux ne seraient prêts un jour à me pardonner ma trahison, mon dévouement pour John Garrett. Pour eux, j'étais comme un homme mort qu'il leur faudrait éliminer. Après il était sûr, qu'au moins, ils m'avaient donné eux-même un nouveau motif pour me tourner de nouveau vers HYDRA alors que je ne faisais plus partie des agences. Au final, ce n'était pas tant moi qui allait causer leur perte mais eux en me rejetant. Leur attitude qui me conduisait à concevoir de la haine à leur égard. Leur attitude qui me poussait à me tourner vers mon ancienne agence que je comptais faire renaître de ses cendres en exterminant le SHIELD. C'était radical. Mais s'ils ne voulaient pas de moi alors pourquoi devrais-je m'incomber d'eux ? Excellente question, n'est-ce pas. Et définitivement la présence de ce psychologue me poussait à m'interroger encore sur mes motivations. Pour cela, j'eus envie de l'étrangler. Je n'avais qu'une envie, tourner les talons et c'est ce que je m'apprêtai d'ailleurs à faire. Caressant la crosse de mon arme que les policiers n'avaient même pas remarqué, ce qui montrait un peu plus leur incompétence, je commençais à pivoter sur mes talons, décidé à faire demi-tour.

Ce fut difficile pour moi de rester stoïque alors que je commençai à repartir quand soudainement le docteur Lorenzi me demanda quelle était la sensation que j'avais ressenti en logeant une balle dans la tête de ma mère. Un courant d'air glacial me traversa. Personne ne savait car j'avais été le seul témoin de la scène, le seul à les voir me supplier avant que le sang ne s'écoule de leur corps, que leur cadavre retombe sur le parquet avant que le feu brûle tout le reste. Pourtant lui savait, et au son de sa voix, je sus qu'il ne bluffait pas. Par réflexe, tandis que la hargne animait mes yeux, je sortis mon arme, pivotant pour la pointer droit sur lui. Il ne voudrait vraiment pas jouer au psychologue avec moi. Je n'étais pas le gentil agent peu sociable qu'il avait interrogé des années plus tôt, j'étais celui qui était prêt à lui mettre une balle dans la tête. Sans doute disposait-il de pouvoirs, sans doute n'était-il pas un simple psychologue mortel comme les autres. A vrai dire j'en étais sûr. Utiliser la méthode Faustus sur Lewis Taylor, un élève mutant m'avait permit d'en apprendre plus sur eux et il était clair que le docteur Lorenzi n'était pas un homme ordinaire, sinon, comment pourrait-il savoir ce qui s'était passé comme si les fantômes de mes défunts parents lui avait parlé. Si j'étais un simple homme, il n'en restait pas moins qu'une balle le tuerait nette bien que cela prendrait sans doute plus de temps s'il disposait d'un pouvoir de régénération comme Lewis. Tant mieux, j'étais enfermé dans cette pièce avec lui alors j'avais tout mon temps. Tout mon temps pour lui faire comprendre que je n'étais pas un de ses stupides clients prêt à parler de leurs vies personnels, de leurs traumatismes.

Maxence Lorenzi, lui, souriant, chantonnant même une chanson à voix basse tandis qu'il disposait les photos des cadavres devant lui. Je les avais déjà vu, mais pas en photo, en vrai pour m'assurer qu'aucun d'entre eux n'avait pu ressortir de cet enfer, m'assurer qu'aucun d'entre eux ne viendrait me troubler de nouveau. Je m'étais avancé à travers les décombres de la maison et avait contemplé leurs cadavres brûlés sans sourciller, sans aucune émotion. Si je ne m'étais pas retourner pour voir brûler la bâtisse, je m'étais assuré qu'ils étaient bien morts. Je détestai quand les morts revenaient à la vie, c'était alors extrêmement pénible. Tout en étalant les photos, le psychologue me regarda, ajoutant que je n'avais nul besoin de mon arme, que je ferai mieux de prendre une chaise car nous avons à parler. J'eus envie de lui mettre une balle, de l'étrangler et pourtant je n'en fis rien. Au contraire, je rangeais mon arme pour aller m'asseoir conduit par un sentiment que je n'arrivai à discerner. Je n'avais nul envie de m'épancher sur mes traumatismes, de lui parler et pourtant j'étais dans l'homme dans cette pièce qui allait s'asseoir sur la chaise, non sans avoir jeter un regard glacial au jeune homme. Je m'assis et le regardai longuement, finalement amusé par la situation avant de déclarer :

« Vous croyez vraiment que parce que vous avez une idée de ce qui s'est passé, je vais vous parler ? Je m'en fiche que vous ayez des pouvoirs et que vous pouvez parler avec je-ne-sais-qui, je n'ai aucune raison de vous parler et sans doute économiserais-je mon temps en vous tuant. Mais vous m'intriguez, vouez-vous, je me demande comment vous avez pu être assez stupide pour croire que le SHIELD ne manigançait pas quelque chose dans votre dos. Cela ne vous fruste-t-il pas qu'ils ne vous ont rien dit, qu'ils vous ont raconté un mensonge pour expliquer votre présence ? Cela ne vous met pas en colère de vous trouver en face de moi alors que vous aurez pu vous trouver avec votre femme, si seulement vous avez été marié, ce qui n'est pas le cas bien entendu. Vous devez vous sentir seul docteur, vraiment, pour espérer que vous pouvez encore aider des personnes pour qui on ne peut plus rien faire pour eux. »

Je compris alors que si je restai ce n'était pas parce que j'avais envie de parler de moi, ce qui n'était pas vraiment le cas mais que j'étais curieux. Curieux de savoir pourquoi il tenait tant à aider les autres, alors qu'on ne pouvait plus rien pour eux. J'étais parmi ces personnes. Ces personnes qui ne méritaient pas d'être pardonnées même si au fond d'elles, elles l'espéraient encore. Je ne voulais le pardon de personne à vrai dire, hormis peut-être celui de Skye, mais j'avais plus d'espoir pour elle que pour moi. Sans aucun doute deviendrait-elle célèbre, elle était déjà une excellente agent comme je l'avais remarqué la dernière fois que je l'avais vu. Mes entraînement conjoints à ceux de May l'avaient aidé à augmenter sa résistance. Si je tardais de la revoir, je préférai rester de loin à l'écart car mes émotions pour elle étaient trop ambigus pour que j'y mette un mot clairement. Par dessus-tout, elle continuait à représenter une faiblesse pour moi. Et cette part de moi, je ne voulais pas m'en incomber alors que pendant toute mon enfance, on m'avait seriné le même refrain, que j'étais faible et lâche. Mais au final, Christian comme mes parents étaient ceux qui avaient été les plus faibles, à me supplier en dernier recours. J'avais vraiment pris plaisir à voir leurs corps brûlaient. Si on gérait tous nos traumatismes différemment, j'étais curieux de savoir si ce n'était finalement pas un moyen de se sauver lui-même, ces leçons de psychologie. Sans aucun doute. Et je me demandais comment il pouvait croire le SHIELD. A vrai dire, j'avais envie de lui retourner la monnaie de la pièce, voir qui vraiment pouvait espérer poser les questions. Si c'était lui et alors je me livrerai ou l'inverse. Personnellement, s'il voulait me torturer avec des mots, il allait devoir trouver mieux, beaucoup mieux pour être à la hauteur.