Le reflet de la lune [PV Elyana]

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Elyana Sergueïev & Amora Incantare
Titre Rp

New-York City, la ville qui ne dort jamais. Ce surnom prend de plus en plus son sens au fil des jours où je passe sur Midgard. Il faut bien dire que cette ville n’a rien à envier à Asgard tant elle regorge de diversité et de vie. J’ai appris à me fondre dans le décor même si je trouve parfois que certains rassemblements Midgardiens ressemblent beaucoup à la déchéance que je peux retrouver sur Asgard. Moi, je suis une femme beaucoup plus raffinée que cela même si je ne suis pas insensible à certaines formes de plaisirs. Mais sur Midgard, je suis surtout présente pour une mission, car je ne compte pas rester des siècles sur cette terre qui n’est pas la mienne. Mon seul objectif a toujours été de régner sur Asgard au côté du puissant prince et, je l’espère, futur roi Thor. Mais ce dernier s’était épris d’une Midgardienne et semblait apprécier aider ces êtres éphémères en voulant les protéger de toutes menaces extérieures. C’est pourquoi je m’étais donc intéressée à ces êtres qui semblaient fasciner Thor. Et j’avais appris que certains d’entre eux étaient dotés de dons particuliers et parfois très puissants. C’est d’ailleurs pour cela que je me retrouvais près de Central Park, en cette fin de soirée.

J’avais eu l’occasion de rencontrer une jeune femme dans un cabaret et j’avais appris, grâce à un informateur dont cette danseuse était dotée d’un don de manipuler l’eau environnante. Un don tout à fait intéressant, d’autant plus que ce Royaume était composé majoritairement d’eau. Et c’est pourquoi, ce soir, j’avais pris le soin d’enrôler quatre hommes avec moi en l’attendant, sachant très bien qu’elle passait ici. Il ne m’avait pas été très difficile d’enrôler ces messieurs. Il m’avait fallu qu’un simple baiser pour chacun afin d’en faire mes pantins. Je n’avais pas encore rencontré de personnes capables de me résister, sur ce Royaume. Après tout, c’était une chose tout à fait normale… Ces humains étaient faibles à tout point de vue. Peut-être que cette demoiselle allait me faire changer d’avis.

J’étais installée sur un banc, dirigé vers le lac de Central Park. Les hommes étaient positionnés non loin de moi et attendaient que la belle demoiselle fasse son apparition. Ceci ne se fit plus attendre très longtemps et lorsqu’elle se retrouvait sur le sentier, non loin de moi, les hommes firent irruption devant elle.

« C’est très dangereux pour une demoiselle de se balader aussi tard… » Dit l’un des hommes alors que la jeune femme se retrouvait encerclée par ces quatre types qui n’avaient certainement pas de bonnes intentions. Mon ordre ? Faire de la demoiselle ce qu’ils voulaient et j’étais persuadée qu’ils étaient imaginatifs. Si elle mourait, eh bien… Tant pis, cela voulait dire qu’elle n’était pas intéressante. Si elle se débarrassait de ces types, les choses allaient devenir intéressantes.

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19H CABARET « BURLESQUE »

Le Burlesque, un établissement assez prestigieux ici à New-York, et reconnu surtout pour la diversité de ses numéros et la pointe d'érotisme à l'européenne. Le spectacle démarre dans une heure, et me voilà, comme d'habitude, en retard. Je cours sur le trottoir, emmitouflée dans un manteau en fausse fourrure, et zigzaguant à travers les new-yorkais pressés de rentrer chez eux après une longue journée de travail. J'arrive finalement devant l'enceinte, surprise par l'énorme file d'attente qui s'étend pratiquement jusqu'au bout de la rue. Il n'y a pourtant aucun numéro spécial ce soir, mais c'est à croire que le cabaret gagne en popularité de jour en jour, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je double les clients, et salue le vigile qui me reconnaît aussitôt avant de me prévenir d'éviter de croiser le patron si je ne veux pas me prendre un savon. J'ai l'habitude. Je jette rapidement mon imposant manteau à la jeune fille qui s'occupe des vestiaires, et je cours vers les loges, faisant attention de ne pas me tordre une cheville dans les escaliers. Arrivée à destination, je me renferme dans ma bulle, ne salue personne pour me concentrer sur mon maquillage, pour que ce dernier soit fait rapidement mais parfaitement. Je jette un bref coup d'oeil à mes collègues qui peaufinent leurs tenues, puis je me fige quelques secondes en entendant le patron crier mon nom dans la pièce avant de reprendre ma mise en beauté. J'écoute ses sermons d'une seule oreille, révisant en même temps mes pas de danse. Il parle énormément, mais nous savons bien tout les deux que si il me renvoie, son chiffre d'affaire diminuerait considérablement. Ce n'est en aucun cas pour me vanter, mais aller savoir pourquoi, mes numéros sont souvent les favoris des clients. Je le regarde partir de sa démarche de playboy puis me dirige rapidement les cintres où se trouvent mes diverses tenues. J'attrape la première pour l'enfiler dans un coin de la pièce, avant d'aller brièvement me faire coiffer par l'une des rares coiffeuses travaillant ici. Me voilà enfin prête. Je prend un profonde inspiration tout en montant les marches qui m'emmènent vers la scène. Je ferme les yeux quelques secondes puis me jette dans la gueule du loup. C'est partit pour trois heures de spectacle !

23H30

Je récupère mon manteau à la conciergerie, glissant un petit pourboire à la demoiselle, plutôt ravissante au passage, avant de sortir. Le froid hivernal me gifle littéralement le visage. Je remonte donc le col de mon manteau avant de commencer à marcher pour rentrer à mon appartement. Fatiguée de cette soirée, de tous ces efforts, je décide finalement de prendre un raccourci en passant par Central Park. Il est rare que je traverse ce parc, mais ce soir la fatigue est grande, et la seule monnaie que j'avais, j'ai préféré la donner à une belle femme au lieu d'un chauffeur de taxi aigri. Ce parc en tant normal et à cette heure me donne les jetons, mais pas le temps, ma couette et ma cafetière m'attendent ! Pas totalement rassurée, j'accélère le pas, fixant un peu les alentours, avant de me faire subitement encerclée par plusieurs hommes. Je m'arrête donc, et les observe un par un. A première vu ces types n'ont pas du tout l'air commode, et je pense qu'à cette heure tardive les politesses ne sont pas de mises. «C’est très dangereux pour une demoiselle de se balader aussi tard… » Ah. Je laisse échapper un soupire, gardant mes mains dans mes poches, et je me met à fixer l'individu. « C'est très dangereux d'embêter une demoiselle aussi tard. » Sans hésiter je me remet à marcher mais au moment de les dépasser je sens quelques chose m'empêcher d'avancer. Je baisse mes yeux, et constate que l'un deux me barre la route avec son bras, l'ayant pratiquement enroulé autour de ma taille. « Lâche moi. »

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Elyana Sergueïev & Amora Incantare
Le reflet de la lune

Je regardais la lune qui était reflétée sur l’eau. C’était une très belle image. C’était également très apaisant. Mais je n’étais pas là pour contempler la beauté de l’endroit, mais pour faire la rencontre d’une jeune femme intrigante. Je tapotais du pied au sol, impatiente qu’elle arrive enfin. Je détestais attendre… Ce n’était pas dans ma nature. Mais aujourd’hui, je voulais voir les dons de cette personne en grandeur nature et quelle meilleure façon de mettre en avant de tels dons qu’une agression ? Je m’étais donc occupée à rassembler quelques hommes d’un simple baiser afin qu’ils m’obéissent au doigt et à l’œil. Peu d’Asgardiens résistaient à mes baisers, alors il n’y avait aucune chance qu’un Midgardien y arrive. Ils étaient donc sous mon emprise pour plusieurs heures, certainement. Mais je n’avais pas besoin de plusieurs heures, car je comptais bien voir cette jeune femme se défendre et les mettre K.O. Pour que cela soit crédible, j’avais dit aux hommes de faire ce qu’ils désiraient de cette demoiselle, laissant leurs pulsions prendre le dessus. Si la jeune femme ne savait pas se défendre, elle allait très certainement passer un mauvais moment, contrairement à eux.

Elle arriva enfin dans mon champ de vision et mon petit sourire s’afficha, car les hommes venaient de l’encercler. Elle répondit du tac au tac à l’homme qui venait de l’interpeller et ne semblait pas vraiment apprécier qu’on la tienne de la sorte. L’un des hommes venait de la saisir en enroulant son bras autour de sa taille.

« Tu devrais être plus polie, ma belle. Tu es toute seule ici. » Dans la pénombre, elle ne m’avait certainement pas vue et elle avait certainement d’autres soucis que de faire le tour des environs. L’homme qui la tenait vint passer sa main sur son ventre qu’il caressa sans gêne. Après tout, Elyana était une jolie jeune femme et devait certainement plaire à ces types qui voulaient certainement en profiter. Mais moi, je savais très bien qu’ils n’allaient pas avoir ce qu’ils souhaitaient et ça m’amusait. Enfin, j’espérais ne pas avoir surestimé les dons de la demoiselle sinon, c’est elle qui allait passer un mauvais moment. « Alors, maintenant, tu vas être gentille, d’accord ? » Dit-il en continuant sa petite caresse qu’il effectuait tout en la tenant, sous les petits rires de ses complices qui se délectaient de la situation actuelle. C’était également mon cas, d’ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons. Moi, je savais ce qu’il allait probablement se produire et ça me faisait sourire. J’avais juste besoin de la preuve que cette demoiselle était bien ce que je pensais et qu’elle était capable de venir à bout de quelques hommes qui en avaient après elle.

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Respire. Pourquoi les hommes sont obligés de prouver qu'ils sont virils en maltraitant les femmes ? En les prenant de haut ? Si y a bien un comportement que je ne supporte pas, c'est celui-là, et ces hommes commence sérieusement à me courir sur le haricot. J'essaie de garder mon calme, rien ne sert de s'énerver trop rapidement … quoi que. Mon corps se raidit, j'essaie de chasser ces mauvaises idées de mon esprits, en venir aux mains avec ce genre de types c'est aggraver la situation à coup sûr ! Peut-être finiront-ils par passer chemin et enfin me laisser tranquille, ou bien ils sont décidés à me faire chier jusqu'au bout. Je suis de nature plutôt calme, mais si on me pousse un peu trop et que ça pète, mieux vaut ne pas être dans les parages. Par chance le parc est vide, enfin hormis ces spécimens primitifs. Une étrange sensation se fait sentir au niveau de mon ventre, je baisse les yeux et constate avec stupeur que ce gros porcs est en train de le caresser avec sa paluche pleine de microbes. Réflexe totalement féminin, je lui donne une gifle assez puissante pour me défaire de son emprise et laisser une jolie trace rouge de mes cinq doigts sur sa joue. « Tu vas être gentil et retirer tes sales pattes de là. » Voyant ses amis m'encercler et se rapprocher de moi, je me met en garde instinctivement et jette un bref coup d'oeil autour de moi. Définitivement personne, mais je peux remarquer qu'il y a un petit lac pas très loin … non Ely, n'y pense même pas ! Je ne veux pas utiliser mon hydroknésie, j'essaie même de m'en défaire depuis peu, ce pouvoir m'a causé bien des problèmes depuis mon enfance. Je ne supporte plus le fait de me sentir différentes des autres, d'être considérée comme un monstre par ma famille ! Mais si ma vie en dépend, je suis obligée de libérée cette petite part sombre.

Lentement, je prends quelques bouffée d'air, afin d'éviter de paniquer, et d'avoir les idées clairs si jamais un imprévu vient à surgir. Un pas après l'autre, je recule vers le lac, mon seul allié. Hors de questions de montrer mes capacités à ces vauriens, je souhaite ne pas en arriver là, mais j'ai bien peur qu'ils campent sur leurs positions à mon sujet. « Bon, trêve de plaisanteries, chacun va reprendre sa route, son train de vie, et sans embêter l'autre, ok ? » Je tend un bras derrière moi en direction du lac, je ressens sa puissance, sa froideur, sa profondeur. Sans m'en rendre compte, je me laisse doucement mais sûrement submerger par ce lien. Reprend tes esprits Ely ! N'ai pas recours à la facilité. Maman a toujours dit qu'il faut essayer de négocier avant de passer à l'acte, alors même si tu ne ressens plus rien pour cette femme, écoute ses bons conseils. Des picotements semblables à de petites décharges électriques dansent sur ma peau, résultat du pouvoir qu'exerçait l'eau du lac sur moi. Je peux ressentir toute la vie qu'il cache, et son pouvoir s'immisce un peu plus en moi chaque seconde.

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Le reflet de la lune

La situation semblait très tendue entre ces hommes et la demoiselle. Elle était encerclée et ne semblait pas vaciller. Elle savait qu’elle avait un moyen de défense en l’objet de ce lac qui se trouvait à quelques mètres d’elle. C’était sa porte de sortie, mais elle ne semblait pas vouloir l’utiliser maintenant… Elle semblait vouloir attendre et agir de la sorte vraiment en dernier recours. C’était dommage… Moi qui voulais voir de quoi elle était vraiment capable le plus rapidement possible, je me retrouvais à attendre… Cette sensation était très difficile pour moi car je n’étais pas du tout du genre à patienter, mais plutôt à obtenir dès que je le désirais. C’était comme cela que je fonctionnais et je n’étais pas prête de changer. La demoiselle venait de gifler l’un des hommes qui avait une main bien trop baladeuse. J’eus un petit sourire en voyant cette réaction qui était plus un réflex qu’autre chose. C’était comme cela que les femmes réagissaient avec les hommes trop entreprenants. Moi, j’avais d’autres méthodes, un peu plus violentes, mais j’avais également les moyens pour le faire. Aucun homme ne m’approchait sans que je le souhaite. A Asgard, ils le savaient très bien. La demoiselle reprit la parole en demandant aux hommes de partir et de reprendre leurs routes. Mais ils étaient sous mon emprise et ils n’allaient pas partir sans atteindre leur objectif.

« Nous n’avons pas l’intention de partir, ma jolie. » Ajouta l’un des hommes qui n’avait, visiblement, pas envie de laisser s’échapper une aussi somptueuse créature. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que la demoiselle avait le don de le mettre au sol sans même le toucher avec ses jolies mains. Il allait, j’espère, bientôt le découvrir. J’avais envie de voir de quoi elle était capable en espérant que ce déplacement ne soit pas inutile. Ce genre de don était quelque chose qui m’intéressait. Une personne qui pouvait manipuler la ressource la plus abondante de la planète pouvait être très dangereuse ou pouvait être une grande héroïne. Je regardais toujours la scène et je vis, enfin, les hommes se montrer un peu plus menaçants. J’allais enfin pouvoir voir le spectacle pour lequel je m’étais déplacé. On était loin de l’ambiance cabaret, mais c’était une ambiance qui m’intéressait tout aussi bien ! Je souriais à moi-même en attendant la suite des évènements. Je n’allais très certainement pas tarder à me montrer à la demoiselle.

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-FLASHBACK-
Un immense jardin recouvert de neige, et au milieu une petite fille en train de construire un bonhomme de neige. Cette petite fille c’est moi, dans le jardin de la maison familiale durant la période de Noel. Il y a beaucoup trop de monde à l’intérieur, je ne supporte pas tout ce brouhaha, je m’isole donc à l’extérieur, et m’enferme un peu plus dans ma bulle. Je suis fière de mon œuvre d’art un peu bancale, et j’attrape un bâton non loin que j’enfonce au milieu du visage de mon bonhomme pour lui créer un nez. Je me sens bien, mais ça ne dure pas, puisque j’entends des bruits de pas lourds s’enfoncer dans la neige derrière moi. Je me retourne et aperçois mes cousins, un sourire plutôt machiavélique dessiné sur leurs visages. Ils ont une idée en tête, et je suis leur cible. Ils sont à peine plus âgés que moi, et ils adorent m’utiliser comme leur souffre-douleur pendant les fêtes familiales. Instinctivement je cours en direction de la petite forêt du domaine, vers le petit lac gelé dans l’idée de le traverser pour leur échapper. Après tout, comparé à eux, je ne me gave pas, je suis un poids plume, ils n’ont aucun moyen de me suivre au-delà du lac. Ils crient mon nom, j’accélère, puis j’arrive au niveau du plan d’eau. Je le fixe quelques instants puis un pas après l’autre, commence à le traverser. Je remarque que la couche de glace n’est pas aussi épaisse que d’habitude. Je me concentre sur mes pieds, mon nom continue de résonner, mais non, aucun moyen que vous m’utilisez pour vous occuper, je ne suis pas un jouet ! Un cri se fait entendre, je me retourne et ne voit qu’un de mes cousins, où est le deuxième ? Je vois enfin le trou formé dans la glace, et comprend rapidement que son surpoids l’a aidé à rejoindre les poissons. Je cours dans leur direction, j’ignore totalement mon second cousin partit en panique et en hurlant. Que dois-je faire ? Sans trop savoir, je plonge mes mains dans l’eau, un frisson me glace le sang, mais soit, je cherche à l’aveugle quelque chose, ou plutôt quelqu’un à agripper. Soudain des mains serrent mon poignet et m’emporte dans les profondeurs. Je me débats, je sens l’eau me brûler les poumons. J’ouvre les yeux et tombe nez à nez avec mon cousin qui m’agrippe comme un animal en panique, sauf qu’il ne nous sauve pas en faisant cela, bien au contraire. J’attrape sa veste, et essaie de toutes mes forces de nous remonter, mais rien à faire, mes petits bras ne supportent pas tout ce poids. On coule de plus en plus, je lève la tête vers la lumière, le trou de sortie s’éloigne un peu plus chaque seconde, non pas question. Je ferme les yeux, et je m’apaise petit à petit. Je sens mes poumons se gonfler d’air de nouveau, le poids à mes pieds s’est envolé. J’ouvre les yeux, et voit mon cousin couler tandis que je remonte, enfermée dans une bulle, au sens propre du terme. J’essaie de l’attraper, mais les parois sont solides et ne laissent rien passer. J’atteins finalement la surface, je reste allongée sur la glace jusqu’à l’arrivée de la famille. On a retrouvé mon cousin une heure plus tard, mort, et c’est de ma faute, du moins c’est ce que ma famille me dit depuis ce jour, car avec mes pouvoir j’aurais pu largement le sauvé, mais je suis trop égoïste.
-FIN FLASHBACK-

Je suis toujours devant ces hommes, et je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle ce jour d’hiver tragique. Se sentir ainsi oppressée, harcelée, ça me panique légèrement. Mon bat beaucoup plus vite que d’habitude, et la main toujours dirigée vers le lac, je recule d’un énième pas. S’en est trop, toutes ces sensations qui refont surface, ce nœud à la gorge qui m’empêche de respirer correctement et ces pensées qui m’obsèdent, les voix accusatrices de ma famille qui résonnent dans ma tête… Je ferme les yeux ayant l’impression de tomber dans le vide, dans le silence, mais ce dernier est rapidement brisé par un cri. J’ouvre les yeux, et sans m’en rendre compte me voilà à l’étrangler avec un cercle d’eau autour de sa gorge. Mon bras est crispé, ma peur s’envole aussi rapidement qu’elle est arrivée. Il est temps d’assumer ce que je suis. Du coin de l’œil j’aperçois les deux autres hommes se précipiter sur moi, et d’un geste de ma main libre j’envoie une vague d’eau sur eux, les fouettant assez violemment pour les projeter plus loin sur des arbres. « Je vous ai demandé de partir, mais vous ne m’avez pas écouté. »

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Le reflet de la lune

Enfin le moment que j’attendais arriva. Cette jeune femme allait enfin révéler son potentiel et j’allais pouvoir vérifier si mes informations ne la surestimaient pas un peu de trop. Alors que les hommes s’approchèrent d’elle, la demoiselle utilisa ses pouvoirs pour étrangler un des hommes qui avait été un peu trop entreprenant avec elle. Et puis, une vague d’eau arriva et vint frapper violemment deux autres hommes qui se firent projetés un peu plus loin, les sonnant lors de la rencontre avec le sol. Je souriais en me levant du banc où j’étais installée. Ses pouvoirs n’étaient pas un mensonge, ils étaient puissants et cela la rendait vraiment très intéressante à mes yeux. Elle pouvait faire des choses incroyables avec ses pouvoirs dans un monde qui était composé à trois quarts d’eau. Je m’approchais donc de la scène en applaudissant, le sourire aux lèvres.

« Très joli spectacle que vous nous offrez là, mademoiselle. » Dis-je en souriant. Elle devait certainement se demander ce qu’une femme comme moi venait faire là. Enfin, elle allait peut-être être moins méfiante, car je n’étais pas un de ces hommes qui venaient de l’agresser. En apparence, j’avais l’air d’une femme innocente et pourtant, j’étais loin de l’être. J’avais de nombreux défauts, c’était certain. Un des hommes s’était relevé et avait sorti un couteau, visiblement pas très content de ce que venait de faire la demoiselle qui maîtrisait l’eau. Il arrivait dans son dos et d’un geste de la main, il fut bloqué et le couteau m’arriva dans la main. Je souris et j’envoyai valser cet homme un peu plus loin avant de lâcher le couteau qui se planta dans le sol. Au moins, la demoiselle en face de moi venait de comprendre que je n’étais pas une simple humaine, mais que je possédais également des facultés.

« Votre don est… Intéressant » Ajoutais-je en faisant quelques pas, regardant le reflet de la lune sur l’eau avant de tourner les talons et de reposer mes yeux sur mon interlocutrice. J’avais hâte de voir comment elle allait réagir à tout ceci. Je ne m’étais pas du tout montrée hostile envers elle, mais je pouvais m’attendre à tout et n’importe quoi. Cependant, j’avais de quoi la contrer si elle se montrait quelque peu exaspérée par toutes ces visites nocturnes. Son pouvoir ne me faisait pas peur. Mais pour l’heure, je ne préférais pas agir, je préférais attendre de voir comment elle allait réagir. C’était beaucoup plus intéressant.

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« Très joli spectacle que vous nous offrez là, mademoiselle. » Je sursaute. Je me demande d'où peut provenir cette fois féminine. Sous la surprise, je relâche mon étreinte autour du coup de l'homme, le laissant tomber au sol assez lourdement. Je me tourne alors dans sa direction, et aperçois cette femme. La première chose qui me frappe est son incroyable élégance, presque trop irréelle pour ce monde. Depuis quand est-elle ici ? Mais surtout, pourquoi ; elle qui dénote totalement avec ces hommes bien trop rustres. Un bruit derrière mon dos me ramène à la réalité, mais je n'ai pas le temps de réagir, et constate avec surprise que cette mystérieuse possède également des pouvoirs. Je suis surprise, et à la fois légèrement effrayée, je me sens comme prise au piège, je n'arrive pas à comprendre la situation, et ça me perturbe fortement. Instinctivement je recule de quelques pas, et garde les yeux rivés sur elle, sur cette gracieuse silhouette. Elle aurait très bien pu laisser cet homme me poignarder par derrière, mais non, donc ses intentions ne sont pas mauvaises, du moins je l'espère. De toute façon je ne suis pas du genre à me laisser faire, peu importe la personne qui se trouve devant moi. « Vous êtes qui ? » Question simple, mais primordial. Qui est-elle, qui s'intéresse donc à moi de cette façon, et pourquoi ?

Des gémissements se font entendre, mes agresseurs se réveillent, et de mauvaise humeur. À croire que les jeter contre l'arbre n'a pas aidé à remettre leurs idées en place, dommage. Je me tourne vers eux, qui se jettent littéralement sur moi, déversant des flots d'insultes. Sans comprendre comment, je me retrouve au sol, avec ces monstres sur moi. Leur haleine alcoolisée me donne des hauts le cœur, mais d'un geste vif de la main je réussi à les repousser, les étranglant tous les deux avec une bande d'eau plus épaisse que la précédente. Je suis épuisée, effrayée, mais surtout énervée. Je fixe les deux individus en train de se débattre sans sourciller, impassible. C'est une autre Elyana qui a prit les commande, cette partie de moi que j'essaie péniblement de cacher, de retenir, celle qui apprécie tout ceci, faire du mal, et qui profite allègrement de ce pouvoir qui lui permet énormément de chose. Les deux mains dirigées dans la direction des deux hommes, je commence finalement à resserrer mes doigts, resserrant par la même occasion l'étreinte de l'eau autour de leurs cous jusqu'à les voir perdre connaissance. Ce n'est qu'à ce moment que je relâche tout, reprenant mon souffle au passage. « On ne va pas tourner autour du pot, ce n'est pas le soir pour m'emmerder, donc vous allez clairement me dire ce que vous attendez de moi, et pourquoi. » Je me retourne vers elle, la fixant d'un regard assez violent ; c'en est trop, toute cette pression d'un coup m'a clairement déstabilisée, et je suis sur la défensive.

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Le reflet de la lune

Un léger petit sourire s’afficha sur mon visage en la regardant dans les yeux. Elle semblait surprise de me voir à cet endroit et désirait savoir qui se dressait devant elle. C’était une remarque tout à fait légitime, après tout, et je n’avais pas l’intention de lui mentir. Si j’étais ici, c’est parce qu’elle m’intéressait. J’étais sur Midgard pour une mission bien précise concernant Thor, mais je m’étais trouvée une nouvelle petite quête en m’informant sur ces personnes à pouvoir et en cherchant les meilleurs pour voir s’ils pouvaient m’être utiles. Et ce pouvoir était très intéressant. Maîtriser l’élément qui se retrouvait sur une planète majoritairement composée de cet élément, on pouvait vite voir les choses envisageables. Je n’eus pas le temps de répondre que certains hommes sautèrent sur la demoiselle, mais cette dernière eut le bon réflexe d’utiliser son don pour les repousser et les assommer. Ils tombèrent donc, inconscients. C’est alors qu’elle s’adressa à moi de manière très sèche, mais ceci me fit sourire.

« Allons… Ma chère, on ne s’adresse pas sur un tel ton à une interlocutrice qui ne vous veux aucun mal et qui, pourtant, à la possibilité de vous rayer de la surface de la Terre. » Dis-je en levant doucement une main et en faisant disparaître ces hommes qui l’entouraient pour lui montrer que je ne plaisantais pas et que je possédais de nombreux pouvoirs. « Je m’appelle Amora. » Dis-je d’une simple petite voix en relevant mes yeux en direction de mon interlocutrice. « J’ai eu l’occasion de vous voir sur votre lieu de travail, mais ce ne sont pas vos prouesses de danse qui m’intéressent. Ce sont bien vos dons que vous venez de me montrer. »

Je fis quelques pas en m’approchant un peu de la rive, regardant l’horizon et la Lune qui se reflétait sur le lac. Je tournai les talons pour lui faire face à nouveau, gardant toujours mon sourire aux lèvres. « Je suis intriguée par ces pouvoirs que vous possédez et je n’ai pas sous-estimé leurs grandeurs, à ce que je vois. » Je fis quelques pas en sa direction en penchant doucement ma tête sur le côté, étant toujours élégante, car c’était un très qui me caractérisait très bien. Sur Asgard, on me connaissait pour être l’une des plus belles femmes du Royaume et l’une des plus dangereuses aussi de par mon pouvoir de séduction, aussi puissant que celui de ma petite sœur.

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« Une interlocutrice qui aime se vanter apparemment. » Je la regarde de la tête aux pieds, je me répète, mais c'est vraiment une très jolie femme, qui m'impressionne même. Mes yeux se fixent sur sa main, et le geste que cette dernière dessine, avant de voir ces hommes, ces monstres disparaitre en un battement cils, comme si ils n'avaient jamais existé. Note à moi même, apprendre à fermer ma bouche, et éviter de jouer la grande gueule devant une inconnue capable de me faire disparaître de cette façon. Je ne la quitte pas des yeux, observant le moindre de ses mouvements, toujours sur mes gardes, ne sait-on jamais. Instinctivement, je reste en arrière, prête à dégainer en quelque sorte, ou plutôt à me défendre, c'est plus joliment dit. Je l'écoute attentivement, ses paroles m'arrachent un frisson, savoir que quelqu'un est capable de me stalker de cette façon, c'est effrayant. Encore plus quand on sait que cette personne peut vous ôter la vie en un claquement de doigts, preuve à l'appuie quelques instants plus tôt. Tout comme moi, cela doit être une mutante, je ne vois pas d'autre idée. Une mutante douée et de haut niveau dans ce cas vu l'étendu de son pouvoir. Je reste figée, et me demande clairement ce qu'il se passe, je ne comprends toujours pas. Je regarde son dos, sa longue chevelure dorée, semblable à la mienne en apparence, mais qui donne une impression beaucoup plus soyeuse, et brillante. J'en suis presque jalouse. Je me perds quelques instants dans mes pensées, avant de retrouver la Terre en la voyant s'approcher de moi. Instinct de survie, je recule de quelques pas, pour garder une distance de sécurité, même si clairement ça ne sert à rien étant donné son pouvoir. Je reste silencieuse, je ne sais quoi dire, tout se bouscule dans ma tête, je suis totalement perdue. Je relève finalement les yeux pour la regarder. « Elyana, mais je suppose que ça vous le savez déjà. Tout ce petit manège était donc un coup monté ? Ça vous amuse de jouer avec la vie des gens de cette façon ? » Mes poings se resserrent, la colère fait de nouveau surface. Ces hommes auraient pu mourir, j'aurais pu mourir, et tout ça pour satisfaire les envies de madame ? Qu'est ce que je peux haïr ce genre de personne, égoïste, prêtes à tout pour assouvir leurs propres envies sans penser aux conséquences. Sans comprendre comment et pourquoi, à force de la fixer je commence petit à petit à réussir à retrouver mes esprits, à me calmer, mais légèrement, la rancoeur étant toujours là, au fond, prête à exploser à tout moment. Sanguine ? À cent pour cent, hélas. « Qu'est-ce qui vous intéresse précisément ? Si vous voulez que je travaille pour vous, oubliez, je tiens à ma liberté, et mon pouvoir ne sert personne d'autre que moi même. »

(Je m'excuse pour le temps de réponse ;-;)

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Le reflet de la lune

Me vanter ? Peut-être. J’aimais bien. Après tout, j’avais l’occasion de le faire, alors pourquoi s’en priver ? Par contre, cette jeune demoiselle avait pas mal de répondant, ce qui me plaisait plutôt bien même si il était dangereux de me répondre de la sorte. Mais la demoiselle avait réussi à gagner mon respect de par ce qu’elle venait de faire, de par cette démonstration qu’elle venait de nous montrer. Lorsque je m’approchais d’elle, elle reculait par simple précaution de ne pas être trop proche de moi, car j’avais l’aspect d’une prédatrice et elle d’une proie. Pourtant, elle venait de me démontrer qu’elle pouvait être, à son tour, une prédatrice. Je m’arrêtais donc en la regardant. Oui, je savais comment elle s’appelait et oui, j’aimais jouer avec la vie des gens, mais pour une bonne raison.

« Ça ne m’amuse pas tant que cela. J’ai fait cela pour voir si vous étiez digne d’intérêt. Et vous l’êtes. » Je fis quelques pas sur le côté en regardant l’eau avant de me retourner vers la demoiselle. « Je m’intéresse aux gens comme vous. Car oui, je ne suis pas une mutante. Je suis Asgardienne. » Je lui fis un léger sourire en penchant doucement ma tête sur le côté. Oui, mes pouvoirs ne provenaient pas de cette mutation. Je possédais une physiologie bien différente que celle des humains et j’avais appris à manipuler les arts mystiques depuis ma plus tendre enfance, et ce, pendant des siècles durant. Je m’approchai d’elle à nouveau.

« Ne recule pas. Si j’avais voulu me débarrasser de toi, je l’aurais déjà fait. Non, je m’intéresse à ton don et à son exploitation. Sur une planète comme celle-ci, remplie d’eau, tu pourrais être encore bien meilleure que tu ne l’es déjà. Ton pouvoir n’aurait presque aucune limite. » Dis-je en la regardant dans les yeux. Bien entendu, elle était limitée parce qu’elle ne pouvait contrôler l’eau. Mais l’eau était la source primordiale de la vie sur Terre et elle se trouvait vraiment partout. Alors oui, les limites étaient vraiment très petites. « Je suis une experte en ce qui concerne la magie. Sois-en certaine. » Je me téléportai dans son dos pour me retrouver au bord du lac, regardant le reflet de la lune qui illuminait l’eau de son éclat vif et intense avant de me retourner vers ma charmante interlocutrice.

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« Une Asgar … quoi ? » Encore un pays dont je ne connais pas l'existence sûrement, décidément mes neurones commencent à se ramollir, ce n'est pas bon signe. Je la vois s'approcher, et ce n'est pas l'envie qui me manque de reculer, de m'éloigner de cette femme qui me rend mal à l'aise au fond, mais étrangement je ne bouge pas. J'écoute attentivement ses mots, qui me touchent en un sens. Tout ce qu'elle dit est vrai, je me suis même permise d'y penser par moment. Prendre le dessus sur les 'humains', dévoiler et affirmer mon pouvoir, prendre ma revanche sur ceux qui se sont moqués de moi, de ma condition. De céder à cette part d'ombre enfouie profondément en moi, mais qui remonte par moment pour essayer de me faire craquer. Ce soir a bien faillit être le jour de non-retour. Cela m'effraie. Des frissons roulent sur ma peau, ma gorge se serre et mon ventre se noue. Ce souvenir me hante encore et toujours. Ce jour où j'ai enlevé la vie d'un innocent. Je m'en veux, et m'en voudrais toute ma vie d'avoir céder à la faciliter, d'avoir été lâche et m'être agenouillée face à la colère qui m'habitait à ce moment-là. Je ferme les yeux un instant pour tenter de retrouver mes esprits, avant de les poser sur cette femme. « Je sais très bien de quoi je suis capable, et c'est pour ça que j'ai décidé de vivre une vie normale, d'essayer de masquer ma différence. N'avoir aucune limite ? C'est justement ça que j'essaie d'éviter. On apprend de ses erreurs, j'ai appris des miennes, et je refuse de céder à la faciliter. » Mes poings se serrent légèrement. Hors de question. La peur. C'est la peur qui me fige dans le passé, qui me donne l'impression d'être un monstre, et ce pour toujours. Toutes ces personnes qui me considèrent comme tel … Si seulement effacer toutes ces souffrances était aussi simple qu'un battement de cils. « La magie ? Houdini en blonde donc ? » Je termine à peine ma phrase, ferme brièvement mes paupières et reste ahurie. Il y a deux secondes cette femme se tenait droite devant moi, et là, plus rien; pourtant je ressens toujours une présence. Instinctivement je me retourne et me retrouve ahurie derechef en la voyant face au lac. Bien. Je fais clairement face à une femme qui à un tout autre niveau que le mien, ou un pouvoir plus cool, à réfléchir.

DEV NERD GIRL

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Elyana Sergueïev & Amora Incantare
Le reflet de la lune

Je levais doucement les yeux au ciel lorsqu’elle essayait de comprendre ce qu’était Asgard. Midgard était vraiment un Royaume à part. C’était le seul qui n’avait aucune connaissance sur les autres Royaumes qui peuplaient l’Arbre Monde. Ils avaient une simple connaissance des Royaumes via leurs mythologies. Quoi qu’il en soit, je lui proposais de l’aider, de développer ses pouvoirs, car j’étais certaine qu’avec le sien, elle pouvait accomplir de grandes choses. J’en étais certaine. Ce pouvoir était un don du ciel et elle devait l’utiliser sans se soucier de ce que l’on pensait d’elle, car quoi qu’il arrive, on allait penser du mal d’elle. C’était la situation actuelle, c’était cette fameuse Loi qui faisait beaucoup parler d’elle. Je lui fis un petit sourire lorsqu’elle me parla d’un magicien de cette planète, mais il n’avait rien à voir avec moi. J’avais déjà entendu parler de ce magicien, mais il s’agissait simplement d’un illusionniste, il ne faisait pas de la vraie magie.

En un battement de cil, je m’étais téléportée au bord de l’eau en regardant l’eau qui se trouvait devant moi avant de tourner les talons et de faire face à cette jeune demoiselle. « Diras-tu la même chose lorsque l’on viendra te chercher, car on a peur de ce que tu es capable de faire ? Je ne pense pas que tu tiendras le même discours face à leurs armes pointées sur ton visage angélique. » Je lui fis un petit sourire en passant une main dans mes cheveux en approchant doucement d’elle. Oui, c’était la vérité et une chose totalement plausible. Le Gouvernement n’appréciait pas les mutants et avait peur d’eux. C’est pourquoi ils essayaient de les traquer pour éviter les catastrophes qu’ils pouvaient produire.

« J’imagine que tu tiens à la liberté et que tu ne souhaites pas terminer dans une cellule… » Ajoutais-je en souriant en regardant la demoiselle qui se trouvait en face de moi. « D’où la nécessité de maîtriser ton don à la perfection pour éviter ce genre de … Problème » Je gardais mon léger petit sourire. J’essayais de lui faire comprendre que la facilité, c’était parfois le chemin le plus sûr, surtout en ces temps compliqués. Je passai à côté d’elle en tournant autour d’elle doucement avant de m’arrêter en face, lui souriant. « Ça serait vraiment dommage. » J’effaçai mon sourire mais je ne la quittais pas des yeux.

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