You reap what you sow! - Ft. Amora

Voler, piquer, acquérir ce qui appartient à d'autre. Des choses, des endroits, diverses artifices de notre vie. L'argent plus souvent qu'autre chose, de la nourriture pour survivre une journée de plus, un toit pour un peu de confort. Des mémentos de tout ce qui n'es que pacotille et brillant. Car les gens se lassent vite de ce qui n'es que physique, de ce qu'ils ont. Alors où es le mal, de récupérer ces inutilités. Il effectuait un service public. Ou pas. Qui pouvait me le dire, toutes ces personnes qui ne savaient pas ce qui manquait. Ce qu'il leur dérobait à chaques jours, aveugles comme ils sont. Quel mal y a-t-il de prendre ce qui est inutile, ce qui ne leurs sert à rien? Tous était égaux dans leurs potentiels d'emprunts, comme d'énorme portefeuille aux grandes pattes, personne n'était favorisé. Mais... C'était si dur de trouver quelqu'un d'aussi amusant à dépouiller. Surtout qu'elle prenait quasiment un café potable, presque parfait. Une ville complète de rouage usé et fatigué et pas un seul capable d'avoir du goût, c'était bien la seul chose qui pouvait les sauvé de leurs vie routinière, ennuyeuse. Prédéterminé. Daniel tentait généralement de ne pas ce réapprovisionner chez la même personne, certaine personne n’habituais étrangement au vide qu'il créait, le remplissent lentement par son hideuse présence de parasite.

Aujourd'hui, c'était la dernière fois. Arrêté de la dérangé chaque matin, de fouiller dans son sac et de tout déplacer. On s'amuse comme ont peux quand on ne parle à personne. D'accord? Aujourd'hui, tout comme avant-hier, marquait le dernier café qu'il lui prendrait, tout chauds et réconfortant, peut-être. Pas demain, là là, dans les quelques minutes qui s'en venait. Danny en avait vraiment besoin en plus aujourd'hui, la nuit avait été courte et peu accueillante, les White n'avait pas arrêté de fermer le chauffage que Daniel ne cessait de repartir. Une nuit exténuante, comment trouvé sommeil quand ont a peur de mourir d'hypothermie. Qui vivait sous 20 degrés. Les ours polaires voilà qui, des sauvages ces Whites, une mauvaise critiques pour eux sur le Yelp des sans-abris. En plus, Julian avait pris toute l'eau chaude ce matin, égoïste, normal que Yascinthe voyait d'autre homme en son absence.

Je m'écarte, désolé. Enfin, tout ça c'était hier, et on était aujourd'hui. Une autre journée austère de l’hiver New-yorkais. Des manteaux noirs partout qui se frottait dans un sliiik-sliikk constant, du tissu plastique sur d'autre tissu plastique. La légère neige qui jonchait le pavé était sans cesse fendu par diverses bottes et souliers, mais pas ceux qu'il cherchait. Assis sur le banc devant leurs, oui oui, leurs, comme un endroit culte de leurs rencontres, café, se tenait Daniel, observant paresseusement les jambes et les pieds qui franchissait l'entrée. Elle était en retard? Il était en avance, quelle heure était-il? Ah! la voilà, non, juste les même bottines. Attendre là journée durant, hors de question, partir sans café appréciable, tout aussi hors de question. Allez, arrive, Daniel n'allait tout de même pas s’acheter son propre café. La journée commençait comme le pire des épisodes de Friends.

"Enfin, te voilà!" S'exclama-il à lui même tout en se frayant un chemin dans la foule pour s’engouffrer dans le même établissement.

Danny observa rapidement la scène. un homme prit rapidement suite à sa futur-ex-victime, suivit de plusieurs autres. Il se dit que certain d'entre eux devait espérerait surement quelque chose, pouvoir admirer le popotin caché sous les plusieurs couches de protection hiver que portait la blondinette, ou bien pensait-il pouvoir tâter de leurs nasaux l'aura des cheveux au parfum de tout ce qui fait rêver, ou encore voulait-il simplement un café. Folie, baliverne et préposition sans fondement, les hommes sont des hommes après tout. Quant à lui, il voulait son café. Prenant la ligne de côté, devançant tout le monde dans sa nonchalance habituelle, accompagné aujourd'hui d'une légère gambade. La joie d'être une bouteille à la mers sans rivage pour échouer, introuvable, c'est qu'on pouvait avoir l'air idiot sans que personne ne nous le disent. Il s'arrêta au côté de son rencard journalier, ne prêtant que très peu d'attention à la beauté. Son visage furetais les alentours, on ne sais jamais, une licorne pouvait se trouvé au loin.

Poc, poc, poc. Firent les lèvres de Daniel. Un son tout aussi énervant qu'inutile. Poc, poc, poc. Un rythme régulier. Comme les tambours les plus frustrants de l'humanité. Poc, poc, poc. C'était le bruit qu'on émet quand un homme veux dire quelque chose, mais qu'il connait la stupidité du contenu. Poc, poc, poc. Sonore dans le silence qu'il créait. On aurait surement déjà frappé Daniel deux ou trois fois s'il n'étais pas... Daniel. Un écolier était moins dérangeant. Poc, poc...

"Je sens que tu va trouvé ta vie beaucoup moins amusante à partir d'aujourd'hui." Dit-il dans le vide. Ne daignant même pas tourné la tête pour faire face à son interlocutrice, qui n'étais au courant qu'elle avait une discussion, mais qu'elle l'était au final. "Plus de peigne disparus. Plus de sac à mains mélangé. Ton cellulaire ne seras plus aussi souvent vide parce que j'ai passé plusieurs heure à appelé des lignes peu savoureuses. Tu risque d'avoir plus d’énergie par contre avec tout le café que je vais arrêter de te prendre. " Parlant avec lui même, signe d'une mentalité en santé. "Plus de moi. Je risque de te de manquer. Tellement... Tu t'en remettra... Un jour."

Son ton était dramatique et lent, comme s'il disait quelque chose de sensé.

La ligne avança pendant se petit discours jusqu'à ce que se soit leurs tours. Le tour de... C'était quoi son nom déjà. Tout ce temps à joué dans ces affaires et Daniel n'avait même pas pris la peine d'apprendre le nom de l'aimant à homme, quelque femme, qu'il parasitait. Le besoin de cette information n’effleurait que rarement le cerveaux paresseux de Danny. À quoi bon après tout. Il y en avait assez, impossible de se souvenir de chacun d'eux, et se rappeler de leurs noms pour les utilisé dans une phrase leurs étant destiné n'étais pas vraiment dans les cordes de l'homme inconnu.

Si tu ne réagit pas au discours: Sa voix avait enterrée la commande de sa compagne de ligne, ce qui expliqua la surprise et la joie qu'on pu lire sur le visage de l'imbécile lorsque le divin breuvage fut tendu en direction de la femme au forme juste assez discernable. Malheureusement, son bonheur et ça petite liche de bave sur le coin des lèvres ne serait pas de longue durée. Tendant la mains et attrapant le contenant chaud en même temps qu'elle il étendit ça mutation, un mouvement mental habituelle, facile et rapide. Pourtant, lorsqu'il tenta de le ramener vers lui, quelque chose de rare, voir hyper-rare, se produisit. L'autre main ne lâche pas prise... On pu à ce moment même voir un mélange d'émotion négative barbouiller les traits faciale de l'emprunteur, créant un spectacle intriguant de distorsion.

Les réactions prenait leurs grâce mâtiné aujourd'hui. Daniel n’eus pas le temps de réagir, il était assis à une table, devant une personne qui, pour une raison ou une autre, le voyait. Lui parlait même. En plus elle ne lui laissait même pas prendre un petit peu de réveille liquide. Qu'elle traitresse, méchante femme. Son expression était resté identique pendant le long, court, trajet qu'il avait parcouru jusqu'à la chaise, celle d'un niais incompétent. Un imbécile, qui ne comprenait pas ce qui venait d'arrivé, comment. Le début de Bohemian Rhapsody roulait en boucle entre ces deux oreilles.

"Attend, attend, attend, attend... Pince moi. Je dors pas la... Attend..."

Et puis un vertige vint dérégler encore plus son visage, un mauvais goût au fond de la gorge, un dégout particulier. Quelque chose clochait... On le voyais... Pas juste elle. Il sentait les regards de plusieurs personnes sur lui. Rien de long, de précis. Juste des regards distrait qui ne portait aucune attention sur Daniel et la blonde. Enfin, deux à trois hommes devait bien passé un peu plus longtemps de temps sur le morceaux féminin de la conversation. Mais il était tout de même vue. Inconfort, crampe au niveau du ventre, sensation d'être quelqu'un qui l'envahissait. C'était horrible. Il était capable de surmonté ce sentiment venant d'une personne à la fois. Plusieurs par contre... Ça le foutait dans une vrai cacophonie mentale. Il se retint de ne pas leurs crier de ne pas le regarder. Attirer encore plus les regards, à quoi bon. Le dégout se changeait lentement en frustration, voir haine. Qu'est-ce qui se passait. La souriante, charmante, magnifique et chiante femme lui causait déjà un début de migraine.

"Je suis Michael Jackson, roi de la pop, ça se voit pas." Énervé, pas encore, dérangé, absolument. "Oui. Pas non. Oui, cette fois et les autres aussi. Qu'est-ce que tu fait là, je peux pas..." Son texte s'arrêta brusquement, tentant de forcé son insignifiance à embarqué, mais rien ne se passait. Le doux cocon qu'il pouvait naturellement produire, ne produisait rien du tout. Sa sécurité et son anonymats ne prenait pas prise. Daniel essaya même vainement de prendre le café à nouveau, tentent de repartir son moteur de façon inconsciente, en y pensant. Bravo Danny. "Merde." Il modéra rapidement sa voix. La portée de son ton n'était pas une variable qu'il devait surveillait au quotidien. "Merde. On s'en fou de qui je suis. Arrête ça, peu importe ce que c'est. Et bois pas tout."

Calme, oui, le calme. C'est ce qu'il devait faire en ce moment. Prendre le contrôle, relaxer, se laisser aller, laisser la rivière coulé, prendre le taureau par les cornes. Comment le faire quand des dizaines de personnes portait leurs globes oculaires sur sa personne. C'était étrange, inconfortable pour Daniel, et son prédateur rendait le tout encore pire. Question par dessus question, sans pitié pour le petit Danny. Il se sentait entouré par des coins, impossibles d'en sortir, c'était dégoutant. De plus elle le narguait constamment. Petit mouvement de tête par là, petite gorgée de café par ci, sourire provocateur et jeux de cheveux, ça l’énervait encore plus. Les mouvements de Daniel était plus chaotique, comme un junkie en manque. La jambe qui branle de haut en bas, les mains tout le temps en mouvement, essayant d'attraper quelque chose à quoi se tenir. Le calme, impossible, il n'y avait que la tempête à l'horizon.

"Je viens tout juste de te le dire, je suis Inigo Montoya. tu a tué mon père!" La mauvaise personne, pour qui elle se prenait... Ah oui, pour la femme qui peux te faire apparaitre au yeux de tout le monde. Rien de bien grave après tout, a part la sensation épuisante d'être une bête de foire sans défense. Non, non, continue à faire la sourde oreille et à être arrogant Daniel, ça marche à merveille. Bon, au moins elle était relativement ... femme, si ça explique ce qu'il pensait, et lui était majoritairement homme, et pas un petit de plus. Si elle venait à l'attaquer, il pourrait probablement se défendre, non? Daniel y pensa quelque peu, loin d'être un combattant régulier il avait l'avantage du sexe, homme contre femme, se genre de truc. "Me les arraché? Déçu?" Pour une fois ce fut son tour de produire un léger ricanement, moins enjôleur que celui de sa comparse. Elle le disait avec une telle assurance, presque croyable. "Tu va me lancé des regards méchants, c'est ça. Me dire à quel point j'ai pris du poids ou bien que mes cheveux son gras et moches. Maman aide moi, j'ai peur, la dame va me donner des coups de sacoches! Ça change quoi qui je suis, je suis personne, pas plus que toi, pas plus qu'eux, vous en vouliez des infos en voilà. Je veux juste que tu arrêtes... Ce truc... Que tu, très apparemment, fait à ma personne." Un vacillement s'installa au milieu de la phrase, ne sachant pas comment décrire ce qui se produisait. Être vue c'était déjà arrivé, être observable c'était différent." Tu es une femme cruelle, tout ce café... et pas une goute pour moi?" Danny tenait vraiment à son café.

Mais qu'est-ce qu'elle avait cette femme. Était-ce son éducation qui avait complétement foiré ou prenait-elle de forte substance psychotique. Un égo démesuré accentuait bien son timbre de voix, hautain et réducteur, il se sentait presque écrasé sous sa botte vocal. Enfin, il l'aurait été si Daniel était un tant soit peu intimidé par toute forme d’autorité autre que physique. Un ordre, une demande, des décisions, des lois, tout ça ne voulait rien dire pour lui, du charabias créer pour enchainer la masse. Danny ne se laisserait pas intimidé par une femme aussi... Vaine. "Bien sur," Commença-t-il sur un ton condescendant. Bien sur, que tu n'es pas personne. Tu n'es tout simplement pas très importante c'est tout. Oui, oui, mouvement de doigts, oh comme tu es charmeuses madame. Pfft, ridicule, tout simplement ridicule cette femme. Nous le sommes tous madame café. Disposabl-urk."

Bruit guttural, suivit d'un mouvement inconfortable de bassin. Surement le burritos qu'il avait engloutit pour déjeuner, où le milkshake qu'il avait piqué à ce mec un peu crade, bah le bon genre de milkshake genre banane-fraise. Non, c'était le genre vert avec des racines diverses. Le genre qui dénature le saint ordre du lait frappé. Enfin, rien de bien terrible... Ça allait passé... Si? Son bas de ventre ce mit à épouser des formes de plus en plus distrayant. ...Un instant..." Son visage suivit le pas de danse. Ces lèvres se contorsionnant en un ovale peu somptueux, ces pupilles se dilatèrent et ces sourcils se mirent à danser de haut en bas. Offrant à sa tortionnaire un spectacle grotesque de malléabilité faciale. Hrumm..." Ça marchait, allait-elle le faire craquer... Le poussé à bout... Savait-il qu'elle se jouait de lui en ce moment même. Bruit de pet.

Aaaaahhhh. Ça va mieux... Un peu." Un peu. Daniel sentait toujours une sorte de poing dans son estomac, ou une main. Quelque chose du genre, qui lui tordait les entrailles dans de drôle de façon, désagréable et libératrice par moment. Définitivement ce devait être le burritos. L'avait-elle appelé son beau. Et moi qui vous croyait une New-yorkaise pure souche, je savais pas que vous étiez étrangères... Russie... Canada... Tokyo?." Venir d'ailleurs, drôle de façon d'expliquer notre héritage. Complétement barge celle-là, il tombait toujours sur les cas spéciaux. Et si je compte bien vous êtes rendu à trois fois... Ouais, trois fois que vous me demandé la même chose, d'où vous venez on doit vous traiter comme une enfant gâté selon moi. Un chausson avec ça madame, tout ce que vous voulez madame. oooh la-la! So fancy!" Enfantin et puéril, comme elle le méritait. Étrange, à chaque remarque offensante il sentait le malaise se promener, c'est pas un parc son ventre, on y fait pas des randonné, on passe et on se casse. En plus il y avait encore tout ces regards indiscrets sur ça personne. Heureusement, l'amusement qu'il tirait de cette conversation amenuisait son attention au reste. Pauvre, et stupide, petit Daniel.

"Et bien majesté, tu devras te faire à l'idée que tu n'es pas d'où tu viens. Maman et Papa ne sont pas la pour dire au monde de faire attention à leurs enfant spécial. Tu va braillé si je continue à te dire des méchants mots? Dit, pas habitué à vivre avec la réalit-" La douleur s'éparpilla hors de son ventre, crapahutant dans ce organes pour atteindre sa colonne. En commençant par le haut et descendant jusqu'au coccyx. Poignante et aiguë, pas facilement évacué par voie naturel comme son précédent malaise. Pour couronné son dos de vieil homme soudain, elle le narguait. Café en main, sourire espiègle. Garce. Elle y prenait plaisir de le voir souffrir ainsi... Était-elle aussi à l'origine de ces malaises, sont regards devint un mélange de douleurs inquisitrices. Tu- Putain j'ai l'impression que ta échangé mon dos avec celui d'un octogénaire! Tu va me donné une canne avant de me plier comme un bretzel?"

Cette femme, démone était probablement un terme plus approprié, lui faisait de plus en plus peur. Qu'est-ce qu'elle était? Il n'était même pas sur que les douleurs provenait elle, malgré ces mouvements bizarres de mains, rien ne portait à croire qu'elle était... comme lui. Une mutante pouvait-elle avoir ce genre de don? Après tout il était plutôt spécial lui aussi. Les personne dans le café s'effaçait peu à peu, l'horreur d'être un jouet dans les mains d'une psychopathe jetant facilement le tout dans l'ombre. Daniel voulait simplement une boisson chaude facile et un petit rire matinal de la petitesse de sa victime. Ce qu'il avait trouvé était le contraire total. Il était petit. Elle était complétement détraqué. Pour la première fois depuis l’avènement du RA, Daniel souhaitait sa présence et son contrôle. Pas pour des gens comme lui, pour des monstres comme elle. Que faire, il ne pouvait pas fuir, son seul mécanisme de défense étant tel son futur dos, brisé. Il ne pouvait pas se battre, bien que l'idée ne lui était pas particulièrement intéressante auparavant, elle semblait à présent impossible. Daniel. Daniel Day. Voila, je m'appelle Daniel Day, et je suis personne! Vraiment, totalement, personne." Ça lui faisait du bien de le voir aussi faible. Aussi inutile et incapable. Comme une tortue sur le dos, Daniel n'avait qu'un tour de passe-passe dans son chapeau de magicien. Pas dix, pas trente. Un. Et elle semblait s'en moqué totalement. La table ressemblait plus à une assiette dans laquelle un Daniel tout petit tentait d'éviter les coups de fourchette de sa compagne blonde. D'où venait-elle? Toujours en train d'évoqué son patois chéris, qu'elle y retourne, elle et son voodoo ou peut importe la pratique sordide exercé sur son être. Un évangile et une bonne bible pourrait peut-être l'exorcisé. Une blague qu'il garda pour lui seul, pas question de tâté une blessure déjà rouge vif. Il espérait seulement en sortir vivant.

Et toi tu fais pan-pan avec le démon." Tout seul, je vous le jure, cela sortit de ça propre initiative.