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 Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan

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MessageSujet: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyDim 3 Juil - 22:46



Say you'll still be by my side
Maisie ξ Aidan ξ Niall

Je jette mon mouchoir dans une poubelle publique avant d’en sortir un neuf et d’appuyer à nouveau sur la plaie, celle au-dessus de mon arcade sourcilière. Les gens me dévisagent dans le métro, on m’a déjà arrêté plusieurs fois pour me demander si j’allais bien ou pour me proposer d’appeler une ambulance. Je sors de la station en tapotant sur mon starphone, envoyant un sms au nouveau numéro de Marian pour essayer de faire suivre une adresse sur à Logan. Quel con. Mais quel con… Je n’ai pas le temps d’appeler Marian, de lui expliquer. J’aimerais mais je me concentre sur ma marche. Il y a trop de monde autour de moi, j’attire trop l’attention avec mes mains couvertes de sang. Pourtant la blessure est superficielle.

La prochaine fois que je le croise, il va m’entendre le Wolverine. X-Man ou pas, je n’en ai rien à carrer. Bordel. Au mieux je vais être fiché dans les personnes disparues, au pire, je vais être recherché pour complicité d’infiltration dans le bureau du vice-président du Parti Collectif. Et dire qu’il me semblait que les X-Men devaient marcher dans les clous… Par habitude et dans un souci de sécurité, je me faufile rapidement dans les petites rues, celles qui ne sont pratiquement pas surveillées, celles où trainent les SDF et les voleurs. Ça tombe bien, j’ai été les deux. Cela va me demander plus de temps pour rentrer mais au moins, je serais sûr d’arriver chez Aidan sans m’être fait fliquer…

Lorsque j’y arrive, le saignement s’est un peu tari et le mouchoir tiens maintenant tout seul sur mon arcade gauche. Ca va se remettre à saigner quand je vais le retirer et ça ne sera pas agréable mais je préfère savoir que, pour le moment, je ne saigne plus en rue. Malgré l’après-midi battant à son plein, le soleil qui brille aujourd’hui ne perce pas bien au milieu des petites rues étriquées. Il y a tout juste la place pour se tenir à trois dans ces ruelles qui sentent principalement la beuh et la pisse. Mon rythme de marche est rapide et je fulmine intérieurement alors que je repense à la succession des événements…

La conférence du PC, ma volonté d’entendre leur version de l’histoire de l’enlèvement du Vice-Président, mon besoin de voir le niveau de sécurité, le X-Man qui m’isole en me reconnaissant, les gardes qui le reconnaissent, le bureau de Stevenson… Comment les choses ont-elles pu autant déconner ? Comment j’ai pu me laisser embarquer là-dedans ? Dire que je voulais simplement me tirer sans faire de vague quand j’ai reconnu le célèbre Wolverine se pointant en pleine conférence du Parti Collectif une semaine après avoir massacré une brochette de flic pour sauver Marian. Bordel, mais quel con ce mec. Il a beau avoir sauvé la vie de ma meilleure amie, ça n’en reste pas moins un aimant à merdes. Dire que j’ai dû le laisser me charcuter la gueule pour m’assurer de m’en sortir.

Je sens la couleur quitter à nouveau mon visage alors que j’entends à nouveau le bruit du verre brisé. La chute du mutant a dû être longue et l’arrivée plus que douloureuse. Rien que d’y penser, je me sens mal. Ok, il est à peu près immortel mais même en ayant copié sa mutation, il était hors de question pour que je saute avec lui. J’avais donc tenté un repli stratégique et je m’étais ensuite sauvé par une fenêtre, après m’être fait passer pour un otage du célèbre X-Man en disgrâce. On fait avec ce qu’on peut et avec ce qu’on a.

Finalement, j’arrive enfin chez mon ami. Je n’aspire qu’à une douche chaude et à désinfecter les coupures que Logan avait fait sur mon visage voir pourquoi pas, si Aidan n’est pas occupé, profiter de son extrême agilité pour me faire faire quelques points de suture. Cette saloperie va probablement laisser une cicatrice en plus. Lorsque je referme la porte d’entrée derrière moi, c’est un sentiment de soulagement qui m’envahit. Ici, je ne crains rien. Je lâche un soupire alors que je verrouille derrière moi. Un aboiement que je ne connais que trop bien m’accueille. Le sang sur mes mains à séché, je me permets donc de caresser Graeme, mon husky qui vient me faire la fête, heureux de me voir rentrer. Je ne sais pas ce que ce chien ferait si un jour je venais à ne pas pouvoir rentrer.

Je me redresse et je me dirige vers la salle de bain où est stocké le kit de premier secours. Aidan va me tuer si je fous du sang partout, maniaque comme il est. Mais je veux juste en finir avec tout ce sang. Je ne prends pas la peine de me rincer les mains ou le visage. De toute manière, quand je vais retirer le mouchoir, je vais saigner à nouveau. Je me contente donc d’attraper la boite contenant le nécessaire vital lorsqu’on fait notre travail. Elle est un peu plus poussée que les pharmacies qu’on trouve habituellement dans les foyers mais bon… Je préfère ça.

Je jette un œil à mon reflet dans le miroir et bordel, j’ai une sale gueule. Je peine un peu à me reconnaître sous tout ce sang séché. Je frissonne d’effrois alors que je repense à ces moments chez Vind, juste après qu’ils soient venus me faire évader du sous-sol des X-Men. Mes propres hurlements de douleurs me hantent encore la nuit et la culpabilité n’a jamais réellement cessé de m’étouffer. Je détourne les yeux, ne sachant faire face plus longtemps à ce souvenir qui pourrait très bien être un cauchemar. Je gratte mon bras droit machinalement alors que j’essaye de ne plus penser à l’horreur de la douleur transperçant mon corps alors que le dieu de la malice essayait de me maintenir en vie, de m’empêcher de me vider de mon sang.

Je chasse le souvenir ou du moins j’essaye. Je devrais rappeler Marian pour la rassurer ou au moins lui expliquer ce qu’il vient de se passer. Mais avant tout, ma blessure. Chargé de la boite de secours, je retourne dans le salon à la recherche de mon ami d’enfance. « Aidan ?! J’aurais besoin de tes doigts de fée pour m’aider à me recou… » Je me retrouve comme immobilisé, statique. Mes yeux m’envoient une information que je ne me sens pas capable d’intégrer, que  je n’arrive pas à percevoir comme réelle. Je lâche le kit de premier secours, ce dernier tombant lourdement au sol. Le bruit du choc me ramène un peu à moi. Et je réalise enfin réellement.

Mouse. Juste en face de moi. Dans le salon d’Aidan, à ses côtés. Ma petite Mouse. Ici. A New-York. A Manhattan. Et, en l’espace de quelques secondes, plus rien n’a la moindre importance. J’en oublie mes mains couvertes de sang séché. J’en oublie ma gueule lacérée. J’en oublie le mouchoir collé à ma blessure à l’arcade par du sang coagulé. J’en oublie la Confrérie, les X-Men et ce connard de Wolverine. J’en oublie même Graeme qui me tourne autour comme il a l’habitude de le faire. Il n’y a plus que ma petite Mouse, les relents iodés de l’air d’Edimbourg, le bruit des vagues se fracassants sur la falaise, le gout de la tarte aux pommes que nous mangions en famille lorsque nous allions piqueniquer.

Toute cette partie de moi que j’avais volontairement mit entre parenthèses toute ses années pour me préserver moi-même de la mélancolie du pays, je me la reprends dans la gueule. Et même si ce n’est pas agréable je ne peux m’empêcher de me ruer vers ma petite sœur dans un incontrôlable besoin de la tenir tout contre moi. Et c’est ce que je fais. Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, sans même que je ne me rende moi-même compte de ce que je fais et en dépit du sang séché qui couvre mon visage et mes mains, je sers tendrement ma petite sœur contre moi.

Telle que je la connais, je vais probablement avoir affaire à sa colère. Et je suis prêt à payer le prix de mon absence… J’enfouis mon nez dans ses cheveux et je sens tout un tas d’émotions que je ne veux pas afficher devant Aidan me saisir les tripes. Des sentiments terriblement forts que je n’avais pas ressentis depuis si longtemps maintenant. Comme si toutes ces années, je n’avais jamais été réellement complet, comme si toutes ces années il m’avait manqué quelque chose. « Tu m’as tellement manquée… » Ma gorge est nouée par la baffe émotionnelle et ma voix a du mal à s’en échapper. Je me fiche de savoir le comment du pourquoi. Tout ce qui a de l’importance c’est que je tiens ma petite Mouse dans mes bras. Ma petite sourit m’a retrouvée après toutes ces années. Et ça, ça n’a pas de prix.
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyJeu 14 Juil - 0:44


    « Putain, Maisie, j'allais y venir, ok ?! Les choses sont déjà putain de compliquées alors je voulais faire ça dans l'ordre ! » Des excuses, toujours des excuses… j’ai du mal à le croire. En même temps comment faire confiance à un homme qui m’a déjà trahi et blessé ? « Je t'interdis de penser que je t'aurais laissé dans le flou pour Niall ! Putain, j'y crois pas que tu puisses m'accuser d'une chose pareille ! Tu crois vraiment que je t'aurais laissé partir sans des nouvelles de ton frère ? Eh bien voilà : Il est vivant, il bosse pour moi et il dort dans la chambre d'ami ! » Un sérieux doute m’envahi. M’aurait-il caché cette information ? Certes, il a été un parfait crétin doublé d’un lâche en m’abandonnant sans un mot, mais j’ai du mal à croire qu’il puisse chercher à me faire délibérément du mal. C’est Aidan, pas n’importe quel abruti que j’ai pu rencontrer. « Et tant qu'on est dans les révélations poignantes, si je t'ai recontacté, c'est pas pour passer une commande, c'était pour te revoir et savoir comment tu allais ! Et pour m'excuser. Parce que je m'en veux d'être parti comme un voleur en Écosse et parce que tu m'as manqué, bordel ! » Je l’ai déjà relâché. Essayant de me calmer alors que ses mots montent finalement jusqu’à mon cerveau. Il voulait s’excuser ? Grand bien lui fasse ! Si il n’avait pas fuit, il n’aurait pas eu à présenter des excuses. Je lui ai manqué ? Il fallait appeler ! Envoyer un mail ou même un pigeon ! Bordel ! Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour contacter une personne ! A moi aussi il m’a manqué, sauf que moi, je n’ai rien demandé et que je n’avais aucune piste pour savoir où il était. Lui, il lui suffisait de contacter mes parents. Bref, ses mots me mettent plus en colère qu’ils n’aident à me calmer.

    « Et tu veux savoir pourquoi j'ai fais ça ? Hein ? C'est parce que je ne voulais pas que tu m'oublies… Je ne voulais pas être un énième amant, juste un gars avec qui tu as eu du bon temps et voilà. Je voulais que tu te souviennes de moi, pour qu'un jour, on ait cette conversation et... » Espèce de connard ! Tu voulais me garder sous ta coupe ? Tu pensais que je serai toujours à toi en agissant de la sorte ? Et quoi d’autre ? Que je retomberais dans tes bras des années plus tard comme si le temps n’avait pas d’importance, que les blessures avaient guéri rien qu’en voyant que visage ? Mais t’es un putain de narcissique qui vit au pays des abrutis ! Et puis tu m’insultes en plus ! Un énième amant ? t’es tellement con mon pauvre ! Tu crois quoi ? Que je suis une traînée ? T’as été le premier, j’étais déjà assez jeune comme ça. T’étais pas un parmi tant d’autres, t’étais le seul et tu le restera.

    Je pensais avoir dit toutes ces choses à voix haute, mais non. Mon cerveau est tellement bloqué sur Niall que j’en oubli de lui cracher ses vérités au visage. « Tu lui as dit que j’étais en ville au moins ? Que tu venais me rencontrer ? ou c’est encore une chose pas assez importante pour toi pour la partager ? » « Non, je n'ai rien dis. » Ok. Donc il est définitivement devenu suicidaire. Calme toi Maisie, respire profondément… « Très bien Aidan. On va chez toi, maintenant. Et épargne moi une blague salace ! Je te préviens : je me fous que Niall ne soit pas présent pour le moment, j’attendrais ! même si ça doit durer des jours, même des semaines ! je m’en cogne ! Je l’attendrais tu comprends ?! » Vas-y : dis non et je fous le feu au bar ! Première bonne résolution d’Aidan en cette journée ; il accepte ma requête. « J'habite pas très loin d'ici, la voiture est garée juste devant. » Je lui offre un simple signe de tête en guise de réponse puis j’attrape mon sac, me lève de mon siège et j’attends qu’Aidan passe devant moi afin d’aller à sa voiture. Je me fous royalement de la marque, du modèle, du prix. Je fais clairement la gueule. Tout ça, tout ce rendez-vous ne passe pas. Il reste coincé en travers de ma gorge et j’ai juste envie d’étrangler celle d’Aidan – mauvaise idée, il conduit. Je préfère me murer dans le silence durant le trajet, espérant me calmer un peu avant de revoir mon frère disparu depuis tant d’années.

    Ma langue ne se délie que lorsque l’on entre chez Aidan : « Putain… t’as tué qui pour hériter de cette baraque ? » Mon regard se pose un peu partout. Je ne sais pas dans quelle branche il travail, mais ça paye super bien ! Et c’est là que mon cœur chavire : Je le vois apparaître en même temps que j’entends cette voix comme sortie tout droit d’un rêve ou d’un souvenir. Je suis immobile, étrangement paralysée alors que je savais que j’allais le voir. Peut-être pas aussi rapidement ? C’est peut-être un peu trop dans une même journée non ? retrouver les deux hommes de ma vie en même pas une après midi, après dix années de séparation. Je suis paralysée alors que l’on se dévisage comme si nous avions chacun vu un fantôme, et alors qu’il s’avance rapidement vers moi, je n’esquisse aucun geste, je ne dis aucun mot, encore sous le choc, me demandant si je ne rêvais pas tout compte fait.

    Puis se sens ses bras puissants me serrer avec force mais douceur. Je sens son nez se nichez dans mes cheveux et c’est là que j’éclate en sanglots comme une gamine. Je crois que je n’ai jamais autant pleuré. Et je m’agrippe à lui, à ses bras comme je le peux. Je suis redevenue une enfant dans les bras de son grand frère. Jamais je n’aurai cru réagir de cette façon, je suis totalement prise au dépourvue par ma propre réaction. « Tu m’as tellement manquée… » Fatal Error ! Je me dégage vivement de son étreinte. Les larmes sont encore fraîches sur mes joues mais c’est par la colère que mes joues sont rougies. « Te fatigues pas : ton abruti de copain m’a déjà joué ce refrain.» Je balance en désignant Aidan du doigt, comme si cela n’était évident que je parlais de lui. « C’est comme si c’était moi qui avait disparu ! Tu savais où je vivais, t’avais mon numéro ! Si tu ne voulais pas que je te manque, t’avais qu’à prendre des nouvelles sale égoïste de merde ! » J’ai envie de le frapper, mais comme je peux facilement voir qu’il est déjà salement amoché, je me dis que je lui en collerais une plus tard.

    Tout ça me parait tellement surréaliste que je pars finalement à rire, c’est nerveux plus qu’autre chose. « Quand j’y pense : vous vous êtes bien trouvé tous les deux ! Le grand frère soit disant aimant qui se casse du jour au lendemain et disparaît dans la nature pendant dix ans, et son pote qui s’est éclaté à me sauté – y compris dans ta chambre pour info – et qui se volatilise sans un mot. Bravo les mecs. » Oui j’ai balancé un info cruciale pour l’avenir d’Aidan et en plus j’ai enfoncé le clou avec un détail qui aurait pu largement être passé sous silence. Mais c’est m’a colère qui a été réduite au silence durant ces dernières années, alors maintenant, elle s’exprime.
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyVen 15 Juil - 23:29

Say you'll still be by my side
Niall & Maisie & Aidan
Le trajet en voiture se fait dans un silence tendu. Elle est énervée et moi aussi. Je savais que c'était une mauvaise idée de la recontacter mais non, il fallait que j'allège ma conscience. Putain d'égoïste. Au final, ça n'a fait qu'envenimer les choses. Maisie a des envies de meurtre et je n'ose même pas imaginer la réaction de Niall quand il apprendra que j'ai vu sa sœur et que je ne lui en ai même pas parlé. La suite des événements risquent d'être mouvementées. C'est peut-être une des raisons de pourquoi j'ai tant repoussé ce moment. J'aurai du m'écouter et ne pas interférer dans sa vie. D'un autre côté, c'est la sœur de Niall. Je lui dois bien ça. Elle avait le droit de savoir que son frère était en vie. Aussi con qu'avant mais en vie. Et puis merde, on verra comment les choses tournent. Oh d'ailleurs, il ne me semble pas avoir dit à Niall pour Maisie et moi lorsqu'il était en cure de désintox. Oh bordel, s'il l'apprend, je suis foutu. Bon, chaque chose en son temps. D'abord, les retrouvailles et après, on abordera les sujets qui fâchent.

On arrive enfin à l'appartement. Je balance les clés sur le buffet près de l'entrée, Maisie sur les talons « Putain… t’as tué qui pour hériter de cette baraque ? » Je serre les dents, je sais que c'est une blague de sa part mais si elle savait… Je réponds avec un grand sourire « Mon banquier ». J'espère qu'elle ne posera pas plus de questions, j'ai pas envie de l'impliquer là-dedans. Le métier de voleur, c'est beaucoup trop dangereux. Et puis, entre Icare et la Confrérie, j'ai pas envie que Maisie se retrouver coincée au milieu de tout ça. Malgré cette immense engueulade qui a certainement signé la fin de notre histoire, enfin, elle était déjà terminée depuis longtemps… Je crois ? Je supporterai pas qu'elle devienne un dommage collatéral. Non, je refuse. Je préfère passer pour le plus gros des connards et couper définitivement les ponts avec elle plutôt que de l'exposer à notre monde. Je m'en voudrais tellement s'il lui arrivait quoi que ce soit. Maisie est loin d'être une petite fille fragile qui a besoin de protection mais là, on ne parle pas de problèmes basiques. Non, là, on parle de criminalité et de terrorisme. Enfin terrorisme et criminalité, c'est ce qu'en disent les médias. Mais même si les noms changent, le danger reste là et Maisie n'a pas à subir les conséquences de nos actes.

Elle ne semble pas s'attarder sur la question. Tant mieux. Je jette un rapide coup d’œil, la porte de la salle de bain est fermée, Niall doit y être. « Niall, je suis rentré, tu peux venir ? Il y a quelqu'un qui veut te voir » « Aidan ?! J’aurais besoin de tes doigts de fée pour m’aider à me recou… » Je me recule un peu, laissant de la place pour le frère et la sœur qui ne se sont pas vus depuis… 10 ans ? Ouais, 10 ans. C'est dingue comme le temps est passé si vite et si lentement à la fois. Je nous revois encore tous les trois en Écosse. Dommage qu'on se soit connu en différé. D'abord Niall et moi, la bande de voyous et puis enfin, Maisie. A l'époque, c'était la petite sœur, celle qu'on ne voulait pas dans nos pattes et finalement, c'est celle qui nous a le plus manqué. Je me souviens encore du jour où je me suis rendu chez les Southway car Niall avait disparu. Elle était là. Et elle était superbe. Je donnerais n'importe quoi pour revivre ces instants à ses côtés, tout semblait si… Simple.

« Tu m’as tellement manquée… » La réaction violente de Maisie me fait relever la tête, l'esprit encore ailleurs « Te fatigues pas : ton abruti de copain m’a déjà joué ce refrain.» Je fronce les sourcils. Intérieurement, je compatis pour Niall. Je lui ais dit la même chose au bar et je me suis pris une droite. Niall est déjà pas mal amoché, en plus de devoir le recoudre, il va falloir lui recoller les dents. « C’est comme si c’était moi qui avait disparu ! Tu savais où je vivais, t’avais mon numéro ! Si tu ne voulais pas que je te manque, t’avais qu’à prendre des nouvelles sale égoïste de merde ! » Je baisse légèrement les yeux, prenant l'accusation aussi pour moi. Même si c'est au tour de Niall de prendre dans la gueule, je ne peux m'empêcher de sentir cette culpabilité qui pèse sur mes épaules. On aurait pu l'appeler, tous les deux, on aurait pu. Surtout qu'avec Graham, on aurait pu facilement retrouver son numéro, si jamais elle en avait changé. On n'a aucune excuse. Et c'est bien pour ça qu'on va passer un sale quart d'heure.

« Quand j’y pense : vous vous êtes bien trouvé tous les deux ! Le grand frère soit disant aimant qui se casse du jour au lendemain et disparaît dans la nature pendant dix ans, et son pote qui s’est éclaté à me sauter – y compris dans ta chambre pour info – et qui se volatilise sans un mot. Bravo les mecs. » … Quoi ? J'ai du mal à intégrer la bombe qui vient d'être lâchée au milieu de la conversation. J'ai entendu ce qu'elle a dit, j'ai compris ce qu'elle a dit mais la portée de ses paroles me fait l'effet du claque. Putain, heureusement que c'était censé être des retrouvailles et pas des règlements de comptes. Je coule un regard à Maisie. Putain sérieusement ? T'étais obligée ? Là maintenant ? A quel moment t'as pensé que c'était une bonne idée de placer ça dans la conversation ? Et puis, vas-y, rajoute tous les petits détails croustillants. Je relève lentement le regard vers Niall, où l'incompréhension apparente se transforme en une colère noire. Bordel, ça va chier. Et qu'est-ce que je peux bien dire ? De toute façon, je crois que peu importe ce que je vais dire, cette discussion va se finir sur une table d'opérations. Et puis, même si je lui explique que je l'aimais vraiment, il va me péter les dents rien que pour l'avoir approcher à moins de 5 mètres. Je me mets en position défensive, je sais qu'il va me foncer dessus pour me régler mon compte mais j'ai pas l'attention d'attendre sagement qu'il vienne me fracasser le crâne contre le mur.

Mon silence m'accable, il faut que je dise quelque chose. Putain mais quoi ? Et Bordel, elle était obligé de préciser qu'on l'avait fait aussi dans sa chambre ? Le moindre faux pas et c'est une furie qui me tombe dessus. Je pourrais le prendre avec humour mais ça risque juste d'exacerber sa colère et franchement, j'ai pas besoin de ça. Ok, je crois que j'ai trouvé « Ecoute Niall, je sais de quoi ça a l'air mais c'est pas du tout ce que tu crois » Mouais, ça sonnait mieux dans ma tête. En même temps, je peux pas dire grand-chose. Niall fonce sur moi et j'évite son coup de poing de justesse. Je m'en doutais, ça sonnait pas terrible. En même temps, c'est sa petite sœur, je peux comprendre qu'il soit fou de rage. « Enfin si, c'est ce que tu crois mais pas de la façon que tu crois ». Je me reprends « Oui, on a couché ensemble mais on était amoureux et je pense que c'est un détail suffisant important pour le prendre en considération ». Comme si ça allait apaiser sa colère. Faut pas rêver non plus mais disons que ça élimine d'office l'accusation comme quoi, j'ai profité du chagrin de sa sœur. Parce que je ne me fais pas d'illusions, c'est comme ça qu'il va le voir. A sa place, je le penserais aussi.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMer 20 Juil - 19:41



Say you'll still be by my side
Maisie ξ Aidan ξ Niall

« Te fatigues pas : ton abruti de copain m’a déjà joué ce refrain.» J’observe son visage en pleur et il me faut un moment pour comprendre, pour me rendre compte que, si je veux un début de pardon, je vais devoir tout lui expliquer, au moins dans les grandes lignes. Et ce constat me fait mal. Je suis soit le frère lâche qui l’a laissé derrière, qui l’a abandonnée sans un mot… Ou alors je suis le frère détruit par la vie, celui qui a passé dix ans à la rue, celui dont elle ne pourra plus jamais s’inspirer. « C’est comme si c’était moi qui avait disparu ! Tu savais où je vivais, t’avais mon numéro ! Si tu ne voulais pas que je te manque, t’avais qu’à prendre des nouvelles sale égoïste de merde ! » Le reproche claque dans l’air, s’additionnant à l’émotion qui me serre la gorge. Je n’arrive pas à parler. Pour dire quoi ? ‘Désolé, j’ai pas pu te prévenir, le temps que je m’en rende compte, j’étais à la rue’ ? Et puis quoi encore ? Lui avouer que je suis un membre actif de la Confrérie ? Je ne veux pas que Mouse voit cette partie de moi, je ne veux pas qu’elle voit ma déchéance, ma noirceur.

Ses joues humide s’étire dans un rire nerveux et j’ai l’impression de sentir mon cœur se retourner tant je ne sais plus quoi faire ou dire. Je n’étais tellement pas prêt à la revoir. J’ai longtemps pensé à ce que je pourrais lui dire si jamais je la retrouvais. Je n’avais jamais pensé que cela se ferait dans l’autre sens. « Quand j’y pense : vous vous êtes bien trouvé tous les deux ! Le grand frère soit disant aimant qui se casse du jour au lendemain et disparaît dans la nature pendant dix ans, et son pote qui s’est éclaté à me sauter – y compris dans ta chambre pour info – et qui se volatilise sans un mot. Bravo les mecs. » Soudainement, je passe de l’accablement, de la joie, de la tristesse et du dénigrement personnel à la colère. Ils ont quoi ? L’information me tombe dessus comme si le plafond venait de s’écrouler sur ma tête. « Ecoute Niall, je sais de quoi ça a l'air mais c'est pas du tout ce que tu crois » Si, c’est clairement ce que je crois. Dans mon dos, sans même me le dire, ce gars que je considérais comme mon frère s’est tapé ma petite sœur. Il se l’est tapé sans même m’en parler avant alors qu’il savait à quel point j’étais protecteur avec elle.

Mon corps semble bouger de lui-même et j’essaye de lui en foutre une. Ce salop esquive le coup. Saloperie d’aïkido. Je suis furieux. Pas parce qu’il y a eu quelque chose entre eux mais principalement parce qu’ils ont jugé bon de me le cacher au lieu de m’en parler. Je n’étais peut-être pas quelqu’un de stable à l’époque mais si c’était vraiment ce que Mouse voulait, j’aurais pu réussir à être content pour eux deux… Après un petit temps d’adaptation. Là, il n’y a que le gout amer et acre de la trahison qui me replis la bouche. « Enfin si, c'est ce que tu crois mais pas de la façon que tu crois. Oui, on a couché ensemble mais on était amoureux et je pense que c'est un détail suffisant important pour le prendre en considération » Mes mains couvertes de sang séché s’agrippent au col du brun et je le bouscule contre un mur. Les jointures de mes mains blanchissent sur le tissu de son col et je lui lance un regard sombre. S’il y avait bien une personne en qui j’avais entièrement confiance à cette époque, c’était lui. Je lui aurais remis ma vie entre les mains, je lui aurais tout donné. Et il a été se taper ma petite sœur dans mon dos… Et carrément dans ma chambre !

J’ai envie de le blesser, de lui faire mal. De lui infliger physiquement la douleur que l’information me fait ressentir. Mais je me contente de le relâcher un peu brutalement. « On en causera plus tard. » Je ne pense pas lui avoir un jour parlé aussi froidement. Je profite du fait qu’il semble ne plus s’attendre à une attaque, cédant finalement à mon impulsion première. Mon poing vient s’écraser sur son arcade sourcilière et je me détourne ensuite de lui pour faire face à ma petite sœur. J’ai des choses à réparer avec elle.

Je prends quelques secondes pour la détailler. Elle est magnifique. Le temps à fait d’elle une jeune femme parfaite. Si ce n’est la colère que je lis dans ses yeux. D’un certain côté, cela me rassure. Savoir qu’elle a le sang chaud comme moi me conforte dans l’idée qu’elle sait se défendre seule aujourd’hui. Je prends une grande inspiration et je m’approche à nouveau.

« Écoute Mouse, je n’ai aucune excuse pour t’avoir laissé sans nouvelle aussi longtemps. Mais j’ai des explications. Ca ne pardonne rien mais ça explique en partie pourquoi je n’ai pas pu donner de nouvelles. » Je coule un bref regard au traitre qui se trouve toujours dans mon dos avant de le reposer sur Mouse. « Je suis étonné qu’Aidan ne t’en ai pas parlé en t’amenant ici d’ailleurs… » La reproche est présente  dans les mots, forte, puissante. Je pense que je vais être en froid un petit temps avec lui, le temps de digérer la pilule, de tolérer le fait qu’il se soit tapé ma petite sœur dans mon dos, dans mon propre lit. J’essaye de ne pas y penser. « Ça risque d’être un peu long… Peut-être que tu devrais t’asseoir pendant que je te raconte tout ça… » Parce que si je lui raconte les choses, c’est tout. Je ne veux pas de secret sur mon passé entre ma sœur et moi. Le présent, c’est autre chose. Je compte laisser silencieux tout ce qui touche à la Confrérie et à mes activités aux côtés d’Aidan. Je ne sais pas ce qu’il lui a dit qu’il faisait, je ne sais même pas s’il lui a dit que je travaillais pour lui. Je suppose qu’on  va donc éviter ce genre de sujets en mettant le reste en lumière. Ça me fait chier de devoir lui mentir par omission pour son propre bien.

Je me laisse tomber plus que je ne m’assez dans l’un des fauteuils du salon. Je repasse une main rapide sur les lacérations qui entaillent mon visage. Ok, elles peuvent encore attendre un peu avant que je n’en prenne soin. « On va commencer par ce qui est à la base de tout ce bordel. Je ne le savais pas à l’époque, je ne le comprenais pas, personne ne m’avait jamais rien expliqué à ce propos. Je suis un mutant, comme toi. » Difficile d’ignorer les vibrations qui émanent d’elle, même au milieu de tout ce bordel émotionnel. « Je copie les mutations des autres. Sauf qu’à l’époque, je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. J’étais livreur de pizza à l’époque et… j’ai merdé. J’ai merdé salement Mouse. Je servais une mutante, je ne le savais pas. Je ne me suis pas rendu compte que je copiais et utilisais sa mutation. » Nerveusement, mes ongles grattent le sang séché sur mes mains. Je n’ai parlé de cette histoire à personne à part à Maxence, dans le cadre de ma psychanalyse. Le déballer maintenant, devant ma sœur et Aidan, ce n’est pas des plus facile. « Je l’ai tuée. Par accident ! » Je m’empresse de rajouter.

« Je ne savais pas, je ne comprenais pas ce qu’il m’était arrivé. Personne ne m’aurait cru. J’étais couvert de son sang. Alors je suis rentré chez moi, je me suis débarrassé des fringues et j’ai passé la nuit à vomir mes tripes de dégout de moi-même. J’ai paniqué. Le lendemain, j’ai fait mes affaires et je suis partit avec tout ce que je pouvais à l’aéroport. J’ai pris le premier vol qui me passait sous les yeux. J’ai atterri à New York. Et de là… Et de là, eh bien, ça n’a plus été qu’une question de jours avant que je ne me retrouve à la rue. » Mon regard quitte mes mains, va chercher son regard, essayant d’y lire ses sentiments, ses émotions. Je ne peux retenir mon inquiétude. Comment va-t-elle prendre la nouvelle ? « J’y suis resté jusqu’à il y a un peu plus d’un an. Depuis… Depuis je lutte pour ne pas avoir à y retourner. Mon appart à cramé et depuis je mets toute mon énergie à me reconstituer suffisamment de fond que pour pouvoir me louer un studio à nouveau… J’ai pas retrouvé Aidan depuis longtemps… Un mois ou deux, tout au plus. Je… Je n’ai jamais voulu t’éjecter de ma vie Mouse… J’espère que tu sauras me pardonner ma connerie. »

La bombe est lancée. J’hésite à lui parler du cancer qu’on m’a diagnostiqué peut après que Vind m’ait sortit de la rue, du fait que j’avais brulé de la contacter à cette période, d’essayer de reprendre contact avec elle. Je me souviens m’être arrêté devant le laptop de Graeme et avoir hésité. Avoir hésité avant de le refermer, décidant qu’il serait injuste pour elle de retourner dans sa vie alors que j’allais moi-même en direction de mon lit de mort. Injuste de lui imposer mes chimiothérapies, ma toux de plus en plus véhémente. Et puis, depuis que j’ai copié la rouquine immortelle, ce n’est plus que de l’histoire ancienne. Je déteste avoir des secrets pour elle mais ce qu’elle ne sait pas ne peut pas lui faire de tord n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptySam 23 Juil - 1:47


    Je peux être une véritable garce parfois. J’ai lâché l’information comme ça, de but en blanc, comme si cela n’avait pas vraiment d’importance. Dans un sens, cela s’est passé il y a plus d’une décennie, nous n’avons plus dix-sept ans et le Niall de l’époque n’est peut-être plus celui que j’ai en face de moi. Cependant, je vois Aidan franchement mal à l’aise, presque craintif. Mon frère aurait-il toujours le sang chaud ? A croire que oui puisqu’il lui fonce dessus pour lui en mettre une, mais Aidan esquive le coup. Dommage. Qu’ils se tapent dessus, ils se puniront eux-mêmes pour ce qu’ils m’ont fait subir. Peu inquiète de ce qui va suivre, je m’allume une cigarette et je les regarde tranquillement. Si jamais ça venait vraiment à dégénérer, j’interviendrai mais pour le moment, je laisse faire les choses.

    « Ecoute Niall, je sais de quoi ça a l'air mais c'est pas du tout ce que tu crois » J’arque un sourcil. Il veut dire quoi par là ? C’est quoi cette défense toute pourrie ? J’ai soudainement envie de lui péter les dents pour sortir un tel cliché en parlant de notre relation. « Enfin si, c'est ce que tu crois mais pas de la façon que tu crois ». Je me reprends« Oui, on a couché ensemble mais on était amoureux et je pense que c'est un détail suffisant important pour le prendre en considération »[/b][/color] Voilà qui est mieux. Je tire sur ma cigarette tout en essayant de nier le battement de mon cœur qui s’est brusquement accéléré à l’évocation de notre ‘amour’. En tout cas, l’argument ne plait pas à Niall qui agrippe le col d’Aidan et le plaque contre le mur le plus proche. Je regarde toujours passivement la scène, attendant tou de même un coup mais Niall semble se calmer : « On en causera plus tard. » C’est une promesse qu’il lui fait : une menace dans les règles de l’art. Et enfin, il le cogne. Bien fait ! Si il ne m’avait pas abandonné aussi lâchement, je n’en aurait peut-être jamais parlé, ou alors dans d’autres circonstances et avec plus de tact. La vengeance et un plat qui se mange froid après tout. Niall n’y a pas été de main morte et il a frappé à un endroit stratégique. La douleur doit le lancer mais je n’arrive pas à le plaindre ne serait-ce qu’une seconde.

    Mon frère se tourne vers moi et me fixe un moment. Je ne sais pas ce qu’il cherche à faire… mémoriser mon image avant de disparaître à nouveau de ma vie ? Plus rien ne m’étonnerait de la part de ces deux là à présent. Il s’approche de moi et je reste impassible, continuant à fumer ma cigarette. J’attends qu’il me sorte ses raisons pour cette absence de longue date même si je sens qu’elle va être aussi pourrie que celle d’Aidan. « Écoute Mouse, je n’ai aucune excuse pour t’avoir laissé sans nouvelle aussi longtemps. Mais j’ai des explications. Ca ne pardonne rien mais ça explique en partie pourquoi je n’ai pas pu donner de nouvelles. Je suis étonné qu’Aidan ne t’en ai pas parlé en t’amenant ici d’ailleurs…» Je hausse les épaules. « Peut-être qu’il a voulu faire les choses bien pour une fois et qu’il s’est dit que ce n’était pas à lui mais à toi de me donner tes raisons. » Oui je le défend un peu, mais je le tacle au passage. Je n’ai pas envie d’être gentille pour le moment. « Ça risque d’être un peu long… Peut-être que tu devrais t’asseoir pendant que je te raconte tout ça… » Je ne réponds rien et je m’assoie comme il me l’a demandé. J’écrase ma cigarette dans ce qui ressemble à un cendrillier et si jamais ce n’en est pas un ? Aidan a l’air d’avoir assez de tunes pour se payer un autre truc de ce genre.

    « On va commencer par ce qui est à la base de tout ce bordel. Je ne le savais pas à l’époque, je ne le comprenais pas, personne ne m’avait jamais rien expliqué à ce propos. Je suis un mutant, comme toi. » Je me raidie. Comment peut-il savoir que je suis une mutante ? Je suis soudainement mal à l’aise, pas parce que Niall est un mutant, mais parce que je n’accepte pas le fait d’en être une. Je ne me déteste pas ou quoi que ce soit dans le genre, c’est juste que je sais que les pouvoirs peuvent se développer et avoir une autre utilisation avec le temps et cela me fait peur. Ne pas savoir de quoi je serai capable me terrifie, alors je n’utilise pas mon pouvoir, je préfère l’enfouir au plus profond de moi en espérant pouvoir vivre une vie normale. « Je copie les mutations des autres. Sauf qu’à l’époque, je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. J’étais livreur de pizza à l’époque et… j’ai merdé. J’ai merdé salement Mouse. Je servais une mutante, je ne le savais pas. Je ne me suis pas rendu compte que je copiais et utilisais sa mutation. » Il est mal à l’aise à son tour, je peux le voir à ses mains mais aussi le sentir. Je ne sais pas ce qu’il va m’annoncer mais je sais que c’est grave. « Je l’ai tuée. Par accident ! » Comme si cela pouvait être intentionnel ! Je me doute bien qu’il ne l’a pas voulu ! Voilà pourquoi je déteste les pouvoirs, on ne les maîtrise pas et on fini par commettre l’irréparable. Prendre une vie et gâcher la sienne. Je suis quelque peu choquée par cette révélation mais je suis aussi et surtout pleine de compassion envers mon frère qui a écu une épreuve particulièrement difficile et traumatisante. « Je ne savais pas, je ne comprenais pas ce qu’il m’était arrivé. Personne ne m’aurait cru. J’étais couvert de son sang. Alors je suis rentré chez moi, je me suis débarrassé des fringues et j’ai passé la nuit à vomir mes tripes de dégout de moi-même. J’ai paniqué. Le lendemain, j’ai fait mes affaires et je suis partit avec tout ce que je pouvais à l’aéroport. J’ai pris le premier vol qui me passait sous les yeux. J’ai atterri à New York. Et de là… Et de là, eh bien, ça n’a plus été qu’une question de jours avant que je ne me retrouve à la rue. J’y suis resté jusqu’à il y a un peu plus d’un an. Depuis… Depuis je lutte pour ne pas avoir à y retourner. Mon appart à cramé et depuis je mets toute mon énergie à me reconstituer suffisamment de fond que pour pouvoir me louer un studio à nouveau… J’ai pas retrouvé Aidan depuis longtemps… Un mois ou deux, tout au plus. Je… Je n’ai jamais voulu t’éjecter de ma vie Mouse… J’espère que tu sauras me pardonner ma connerie. » Je garde le silence quelques instants, le temps de tout assimiler, puis je joinds mes mains sur mes genoux et me penche vers Niall. « Ok, je comprends pourquoi tu t’es barré, j’aurai fait pareil… mais pourquoi t’as pas appelé ? Pourquoi avec les deux, trois sous que t’as dû réussir à gratter durant tout ce temps, tu m’as pas appelé ? Je t’aurai donné un coup de main, tu le sais. Je t’aurai envoyé de l’argent pour t’aider à te sortir de là. » Au final, si je lui en veux, c’est parce qu’il n’a pas fait appel à moi pour lui tendre la main, comme si je l’aurai refusé ou quelque chose du genre…

    J’ai des questions aussi et ma curiosité m’empêche de les garder pour moi ; « Comment tu sais que je suis une… mutante ? » J’évite soigneusement de regarder Aidan à ce moment là. Je ne veux pas voir dans ses yeux quelque chose ressemblant à du dégoût ou même qu’il me regarde d’une autre façon à présent qu’il sait que je ne suis pas juste humaine. Je ne pourrais pas le supporter. «Tu as un radar ou un truc du genre ? » Ca m’intrigue vraiment mais voir mon frère défiguré par les blessures et les sang s’en étant échappé me peut pas me laisser indifférente. Alors je me lève et je vais ramasser la trousse de secours que Niall à laissé tomber plus tôt. Je prends de quoi le nettoyer et désinfecter les plaies dans un premier temps je me mets à le soigner avec douceur. « Si il y a une chose qui n’a pas changé, c’est ta manie de te mettre dans la merde. » J’esquisse un petit sourire mais je ne pose pas de question. Je m’applique, puis j’examine ses blessures. « Ils t’ont pas loupé, mais c’est plus impressionnant qu’inquiétant… des strapes suffiront, pas besoin de point. » Il y a ce qu’il faut dans la boite. J’applique les petits pansements puis je nettoie les mains de Niall. « J’ai enlevé le plus gros, tu ferais mieux d’aller te laver les mains pour tout enlever. » En quelques secondes, j’ai l’impression d’avoir repris mon rôle de sœur.

    J’ose enfin me tourner vers Aidan même si j’ai toujours peur de voir quelque chose d’indésirable dans son regard. Je peux voir son arcade gonflée, et si il ne fait rien, ça ne fera qu’empirer. Comme si j’étais chez ou du moins, comme si je connaissais les lieux, je vais dans la cuisine. J’ouvre le congélateur et je trouve un sachet de petits pois surgelés. Bizarrement, je me dis qu’ils sont là plus pour l’utilisation que je vais en faire que pour être mangé par les garçons. Je reviens auprès d’Aidan que je fais s’assoire puis je lui pose le sachet gelé sur l’arcade. «Lui non plus ne t’a pas loupé. Je sais ; c’est de ma faute, mais je ne vais pas m’excuser, tu l’as mérité chéri. » Est-ce que je suis injuste ? Je ne le pense pas, pas de mon point de vu, et même si je me moque de lui avec ce surnom affectueux, j’ai l’impression d’avoir repris mon rôle de petite amie après avoir retrouvé celui de sœur. Peut-être parce que je suis plus douce que je ne le voudrais dans mes gestes avec Aidan. Peut-être parce que je n’arrive pas à détacher mes yeux des siens. Peut-être parce que j’ai toujours des sentiments pour lui…


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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyJeu 28 Juil - 0:41



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Maisie ξ Niall ξ Aidan

Maisie, de toutes les manières possibles que tu aurais pu trouver pour me faire payer ton abandon, il a fallu que tu choisisses celle-là. Lui avouer comme ça, de but en blanc, qu'on est sorti ensemble et qu'on a couché dans sa chambre, c'était salaud. Pour lui, déjà. Et aussi pour moi parce que je vais me faire déboîter la mâchoire. Bordel, si je sors sans une égratignure de cette discussion, c'est que Dieu existe. Ou alors, je deviens bénévole dans une association, au choix. Non mais à quoi elle pensait ? Niall va péter les plombs. Ce genre de trucs, ça ne s'annonce pas comme ça. Surtout si on veut que ça dure. Si ça se trouve, c'est juste ça. J'ai été con, naïvement, je pensais qu'on pourrait reprendre là où on s'était arrêté mais avec la bombe qu'elle vient de lâcher, j'ai l'impression que c'est sa façon à elle de dire que ce ne sera jamais possible.  

Mes yeux captent son regard, il est fou de rage. Outch, ça part mal pour le bénévolat. Il fonce brusquement vers moi mais j'évite son coup de poing. Tant mieux, il allait faire mal celui-là. Je lève les mains et j'adopte une position défensive. Je sais que c'est clairement inutile mais on ne perd rien à essayer. Justement, je n'ai pas le temps d'esquiver cette fois qu'il m'attrape par le col et me plaque contre le mur. J'ai le souffle coupé sous le choc. Je serre les dents, m'attendant à un coup dans le visage mais rien, juste son regard furieux. « On en causera plus tard. » Je pousse un léger soupir de soulagement malgré moi lorsqu'il relâche la pression. Son ton était glacial, c'était une promesse. Une fois Mouse hors de vue, ça va chier pour moi.

Quand je pense être tiré d'affaire pour l'instant, il me surprend avec un coup de poing dans l'arcade sourcilière. Je recule de quelques pas, la main sur mon œil et lâchant un juron. Putain mais qu'il est con ! Une douleur fulgurante irradie dans toute mon arcade. Espèce d'enfoiré. Il aurait pu attendre que Maisie ne soit plus là. Je passe pour un con depuis tout à l'heure et ça me tape sur les nerfs. Il fait demi-tour et va s'asseoir sur le canapé. Ouais, regarde-le bien ce canapé parce que c'est la dernière fois que tu le voix, abruti à la con. «On va commencer par ce qui est à la base de tout ce bordel. Je ne le savais pas à l’époque, je ne le comprenais pas, personne ne m’avait jamais rien expliqué à ce propos. Je suis un mutant, comme toi. » Je relève la tête vers Maisie. C'est une mutante ? J'essaye de capter son regard mais je la vois détourner la tête. Je voudrais m'approcher pour lui dire que ce n'est pas grave, que moi aussi, j'en suis un mais Niall risque de ne pas apprécier, du moins, pas tout de suite. Je vais devoir attendre mais on aura cette discussion. J'ai envie de lui dire que ça ne change rien, qu'elle est toujours la même et que je l'aime. Mais, pas maintenant, pas tout de suite.

« Je copie les mutations des autres. Sauf qu’à l’époque, je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. J’étais livreur de pizza à l’époque et… j’ai merdé. J’ai merdé salement Mouse. Je servais une mutante, je ne le savais pas. Je ne me suis pas rendu compte que je copiais et utilisais sa mutation. Je l’ai tuée. Par accident ! Je ne savais pas, je ne comprenais pas ce qu’il m’était arrivé. Personne ne m’aurait cru. J’étais couvert de son sang. Alors je suis rentré chez moi, je me suis débarrassé des fringues et j’ai passé la nuit à vomir mes tripes de dégout de moi-même. J’ai paniqué. Le lendemain, j’ai fait mes affaires et je suis partit avec tout ce que je pouvais à l’aéroport. J’ai pris le premier vol qui me passait sous les yeux. J’ai atterri à New York. Et de là… Et de là, eh bien, ça n’a plus été qu’une question de jours avant que je ne me retrouve à la rue. J’y suis resté jusqu’à il y a un peu plus d’un an. Depuis… Depuis je lutte pour ne pas avoir à y retourner. Mon appart à cramé et depuis je mets toute mon énergie à me reconstituer suffisamment de fond que pour pouvoir me louer un studio à nouveau… J’ai pas retrouvé Aidan depuis longtemps… Un mois ou deux, tout au plus. Je… Je n’ai jamais voulu t’éjecter de ma vie Mouse… J’espère que tu sauras me pardonner ma connerie. » Je sens mon œil gonfler au fur et à mesure que Niall déballe l'histoire de sa vie. Il m'a déjà raconté tout ça mais ça fait toujours bizarre de l'entendre parler de lui. Il coule un regard vers moi et je réponds en lui faisant un doigt d'honneur, faisant preuve d'une très grande maturité. J'ai pas envie d'être mature, cette situation aurait du avoir lieu 15 ans en arrière. Les choses se seraient peut-être passer autrement si je n'étais pas parti… Ou si jamais eu le courage de lui dire au revoir, ou de la rappeler une fois arrivé à New York. Décidément, rien de mature dans cette attitude.

Maisie enchaîne les questions mais je ne bouge pas. C'est à Niall de répondre, c'est son tour. Je me contente de regarder la scène, comme un simple spectateur. Je ne veux pas interrompre ce moment, je sais à quel point Maisie lui a manqué et je n'ai pas envie de lui gâcher ça, ou du moins, éviter de le gâcher encore plus. Même si, théoriquement, c'est Maisie qui a gâché cette rencontre avec sa super idée de raconter ce qu'on a fait pendant qu'il était en cure, mais passons. Soudain, elle se lève et va ramasser la boîte à pharmacie pour soigner Niall « Si il y a une chose qui n’a pas changé, c’est ta manie de te mettre dans la merde. »  Ahah, si elle savait… Entre sa Confrérie et Icare, c'est pas la merde qui manque.

Elle me regarde enfin et je serre les dents. C'est à mon tour, c'est ça ? Non merci, je passe. Pas question que je lui déballe ma vie, de toute façon, il n'y a rien à déballer qui n'inclut pas Icare. Depuis que je suis à New York, toute ma vie a pratiquement tournée autour de cette organisation. Alors, je n'aurai pas grand-chose à dire car je en veux pas impliquer Mouse là-dedans. Elle a une vie honnête et je suis sûre qu'elle a pleins d'amis, des gens biens alors je refuse de la faire rentrer dans mon monde. C'est dingue, depuis que je suis à New York, j'ai toujours rêvé de la revoir et maintenant qu'elle est devant moi, je n'en suis plus si sûr. Si on reste en contact, elle finira par savoir. Maisie est loin d'être stupide, elle finira par découvrir la vérité. Je ne veux pas voir la déception ou la peur dans ses yeux. Seulement, c'est la petite sœur de Niall, elle ne sortira plus de nos vies alors, il va falloir continuer à lui mentir, lui mentir pour la protéger.

Le contact glacé du sachet de petit pois me sort de mes pensées. Je laisse échapper une légère plainte en grimaçant. Ça pique. «Lui non plus ne t’a pas loupé. Je sais ; c’est de ma faute, mais je ne vais pas m’excuser, tu l’as mérité chéri. » J'esquisse un sourire malgré moi « Chéri ? » Son ton n'était pas affectueux mais, ce surnom m'avait manqué. Ça me fait bizarre de le réentendre. Je reste comme ça à la regarder, elle a vraiment changé, c'est devenu une belle jeune femme, resplendissante. Même si, je lui en veux toujours pour cette situation dans laquelle elle m'a mise. Et dire que ça commençait enfin à aller avec Niall, voilà qu'on se retrouver avec ça. L'atmosphère risque d'être tendue pendant un moment. « Le tact, ça a toujours été ton truc » Le portrait craché de son frère. Tous les deux ont le même sale caractère.

Je grimace alors que je replace le sachet. Merde, c'est des petits pois ? J'avais ça dans mon congélateur ? Il faudrait que je touche deux mots à Niall à propos des aliments surgelés, il voulait en faire quoi, jouer aux billes ? Nos regards se croisent, il faut que je lui dise. J'ai vu sa tête tout à l'heure quand Niall lui a annoncé pour sa mutation, elle semblait gênée, presque honteuse. Je touche sa main du bout du toi « Tu sais hum… Je suis un mutant aussi » Ma voix est assuré quand je prononce ces quelques mots, je n'en ai pas honte. C'est une fierté d'être mutant et j'espère que c'est pareil pour elle. Pas au point de se pavaner devant tout le monde en brandissant une pancarte mais juste, de ne pas se détester. Je reste assez distant avec elle, Niall étant dans la cuisine, à quelques pas de nous, je m'attends à le voir bondir à tout moment pour m'en remettre une.

Je  dépose le sachet sur la table basse et je me relève pour aller chercher la bouteille de Whisky et trois verres. J'évite soigneusement le regard de Niall, ne voulant pas déclencher une nouvelle bagarre. De toute façon, je n'ai rien à lui dire. Me justifier maintenant est inutile et puis, je ne regrette rien. Je retourne au salon et je sers tout le monde. Puis, je me repose à ma place, un verre à la main en invitant Maisie à faire de même. J'avale mon verre d'une traite et je me retourne vers Maisie « Alors, tu sais faire quoi, toi ? »

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyJeu 28 Juil - 22:14



Say you'll still be by my side
Maisie ξ Aidan ξ Niall

Le silence s’installe. Lourd. Pesant. Inconfortable. Mon regard fouille le sien à la recherche de réponses à mes interrogations muettes. Je cherche un début de réaction, un début de quelque chose. Mais prit dans l’angoisse de la voir me tourner le dos, de l’entendre me traiter de clochard, de voir le dégout et la honte dans son regard, je n’arrive pas à attraper quoi que ce soit. Je retiens mon souffle alors qu’elle se penche vers moi. A partir de cet instant, tout et rien pourrait se passer. Je nage en plein inconnu. Je déteste ça. Cette sensation de ne pas avoir le contrôle. Sur rien du tout. Une situation insaisissable, que je ne peux diriger comme je l’entends. Une situation qui ne peut pas se régler avec des actions mais avec des mots. Je n’aime pas les mots. Je n’ai jamais été doué avec eux. Si ce n’est pour mettre les pieds dans le plat. Je ne suis pas un beau parleur, je ne sais pas comment dire les choses. Je ne sais pas manipuler les gens pour obtenir ce que je veux. Je ne sais rien faire de tout cela. Dans le domaine des mots, je suis un chiot perdu qui ne sait pas faire trois pas avant de trébucher sur ses propres pattes.

« Ok, je comprends pourquoi tu t’es barré, j’aurai fait pareil… mais pourquoi t’as pas appelé ? Pourquoi avec les deux, trois sous que t’as dû réussir à gratter durant tout ce temps, tu m’as pas appelé ? Je t’aurai donné un coup de main, tu le sais. Je t’aurai envoyé de l’argent pour t’aider à te sortir de là. » Culpabilité. Je sens le poids de la honte s’affaisser sur mes épaules. Mon visage se décompose. Comment le lui dire ? Comment le faire comprendre ? Comment lui dire que je me sentais comme la dernière des merdes ? Comment lui dire que je ne pensais pas que cela durerait ? Comment lui dire que, au plus le temps passait, au plus j’avais honte de tenter un appel ? Comment lui dire que je voulais garder mon image de grand frère fort inchangé ? J’ai été con. Sur toute la ligne. Et aujourd’hui, le poids de ma connerie semble m’étouffer, me serrer douloureusement la gorge.

Les mots semblent se mélanger dans ma tête, je n’arrive pas à formuler une phrase correct. Et, malgré ma grande gueule, je baisse les yeux au sol, coupable. Je passe une main dans mes cheveux, essayant de me forcer à ouvrir la bouche. Ma gorge serrée capitule plus vite que je ne le pense. « J’avais honte. » Des mots étranglés qu’il me coute de prononcé. Je relève les yeux vers elle. C’est ma connerie, il est temps d’en assumer les conséquences aujourd’hui. Je n’aime pas me souvenir de ces moments. C’est désagréable. Un sale souvenir qui va me coller à la peau. Je n’aime pas qu’elle soit au courant, je n’aime pas l’idée de devenir le grand frère qui a été SDF pendant plus de dix ans. Je n’aime pas de savoir que jamais plus, elle ne me regardera avec cette fierté qui pétille dans les yeux. « Au début, je pensais que ça durerait pas, que c’était que quelques nuits, le temps de me retourner. Et puis… Au plus le temps  a passé, au plus c’est devenu difficile de tenter un appel. J’y ai pensé plus d’une fois. Mais je ne voulais pas t’imposer ça. Un frère qui disparait du jour au lendemain et qui réapparait pour demander de l’argent… » Une exclamation sarcastique s’échappe de mes lèvres. « C’était pas le plus intelligent à faire mais je ne voulais pas que ce soit cette image que tu ais de moi. Ni celle d’un SDF, ni celle d’un opportuniste. » Et pourtant… Ne suis-je pas les deux ?

« Comment tu sais que je suis une… mutante ? » Les questions continuent d’elles même et je comprends pourquoi elle la pause. Contrairement à Aidan, elle n’a pas réagi de manière violente en m’épinglant au mur, en me promettant douleur et souffrance. C’est déjà ça. «Tu as un radar ou un truc du genre ? » Je vais pour lui répondre mais elle se lève, allant ramasser la trousse de secours. Je la laisse faire en silence, la culpabilité me laissant plus docile qu’à l’accoutumée. « Si il y a une chose qui n’a pas changé, c’est ta manie de te mettre dans la merde. » Je laisse un léger rire m’animer alors qu’elle commence à regarder à mes blessures. Si on m’avait dit un peu plus tôt, quand j’avais demandé au Wolverine de me lacérer le visage que ça serait ma petite sœur qui s’occuperait de mes blessures, je ne l’aurais pas cru. « Ils t’ont pas loupé, mais c’est plus impressionnant qu’inquiétant… des strapes suffiront, pas besoin de point. » Non, il ne m’a pas loupé. En même temps, je lui ai demandé de le faire. Mais le dire à Mouse me ferait passer pour un déséquilibré. Qui demande à se faire lacérer le visage hein ? Difficile d’expliquer que j’ai été identifié comme potentiel complice d’un X-Men recherché par les flics. Ce serait l’inquiéter pour rien. Foutu Logan. Pendant qu’elle me soigne, je me souviens de sa question posée un peu plus tôt. « C’est effectivement un peu comme un radar. Je perçois un truc en plus que dégagent les mutants. C’est un peu comme des vibrations. Chaque vibration est unique. Elles peuvent se rapprocher, se ressembler mais chacune a sa propre tonalité, sa propre manière de vibrer dans l’air. Je peux adapter mes propres vibrations à celles des autres. Enfin, c’est comme cela que je le ressens. Je suppose que d’un point de vue biologique, c’est plus complexe que ça. Je suis donc effectivement un radar à mutant. »

Je ne lui demande pas ce qu’elle peut faire, je ne cherche pas à la copier. Pour certains mutants, cela touche au domaine intime. Je l’ai bien vu avec Aidan ou avec Gabriel, on est encore beaucoup à ne pas s’assumer. Je ne voudrais pas la bousculer plus que de raison. « J’ai enlevé le plus gros, tu ferais mieux d’aller te laver les mains pour tout enlever. » La remarque m’arrache un sourire tendre et, en un coup, j’ai l’impression d’être de retour dans cette petite maison dans laquelle nous vivions à Édimbourg. Je retrouve les saveurs et les bruits de l’époque en une phrase. Je la laisse se détourner vers Aidan à contre cœur. Alors que mon regard se pose sur mon ami d’enfance, la douceur de la nostalgie se fait remplacée par l’amertume de la trahison. Ma propre sœur putain… Quand elle revient de la cuisine, je vais m’y glisser. C’est un peu tôt pour moi pour les voir ensemble. Tel un enfant boudeur, je profite de mon excuse pour ne pas avoir à assister à leur échange.

Une fois devant l’évier, je fais couler l’eau, voulant par-dessus tout étouffer le bruit de leur discussion. C’est trop en un coup pour moi. Je ne peux pas à la fois recoller les morceaux avec ma sœur tout en ayant envie de dévisser le cou d’Aidan. Sous l’eau froide, je frotte mes mains, essayant en même temps que je lave le sang qui les recouvre de laver mes pensées sombres. J’essaye de chasser la culpabilité, de chasser la honte, de chasser la colère. Mes mains se crispent sur le savon qui les frotte avec insistance. Mes gestes se font moins précis, plus anarchique. Je me noie dans mes émotions contenues jusque-là pour faire bonne figure. Drôle de cocktail de bonheur, de colère, de honte et de trahison, je ne sais plus où donner de la tête. Mes mains quittent l’eau froide et se posent sur mon visage, pressant douloureusement les chaires. Un sursaut de douleur m’arrache à mon introspection mais je ne bouge pas, essayant de profiter de la sensation fraiche de mes mains humides sur mon visage.

Lorsque mes mains retombent le long de mon corps, je reste encore un instant à observer l’eau couler, filant dans le siphon, tournoyant autour. Malgré moi, je fais un gros effort pour remettre mes émotions en place, pour les ravaler, pour ne pas perdre pied devant Mouse. Quand je reviens au salon, c’est pour constater qu’Aidan évite mon regard. Il fait bien. Un verre de whisky m’attend. Je jette un œil à la bouteille sur la table. L’une de celles qu’il ne sort que pour les occasions spéciales. « Alors, tu sais faire quoi, toi ? » Je grimace alors que je me laisse tomber dans un fauteuil. « Elle en parlera si elle en a envie Aidan. Tout le monde n’est pas aussi fier que moi d’être un mutant. » Mon regard se pose sur ma petite soeur. « Dis moi plutôt, comment se passe ta vie. Je veux savoir tout ce que j'ai manqué. »
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptySam 30 Juil - 15:49


    Niall m’explique comment marche son pouvoir. C’est un peu flou mais je comprends l’essentiel. Je ne sais pas comment il fait pour gérer sa mutation. Je suis terrifiée à l’idée de ce que pourrait faire la mienne si je venais à l’exploiter, et lui, il peut en avoir diverses sans savoir comment les utiliser réellement. C’est pour cela qu’il a tué cette femme : il n’est pas coupable, c’est sa mutation qui l’est. Et pourtant il semble très serein avec son pouvoir. Je l’envie de s’accepter comme il le fait. J’aimerai être capable de faire la même chose, mais soyons réaliste : j’en suis incapable.
    Après m’être occupée de ses blessures, Niall va dans la cuisine pour se débarrasser du sang séché qui est encore collé à sa peau. De mon côté je m’occupe de Aidan en posant le sachet surgelé sur son arcade sourcilière tout en lui affirmant que je ne suis pas désolée qu’il se soit pris un coup par Niall par ma faute. J’étais tellement en colère que je trouvais cela mérité. J’en profite pour le taquiner un peu en l’affublant d’un petit nom que je ne prononçait que dans de rares moments, seulement pour rire, seulement pour me moquer de tous ces couples qui n’étaient pas nous. Cela le fait sourire et mes lèvres imitent son expression en retour bien malgré moi. Merde ! Il m’a manqué ! Je le sais depuis longtemps mais je pensais lui en vouloir durant une vie entière, l’insulter et le frapper maintes et maintes fois avant de ne serait-ce que penser à lui pardonner. Mais le voir devant moi agite mon cœur plus que de raison. Lorsque je le regarde un peu trop longtemps et que le silence nous berce, se sont de nombreux souvenirs qui m’envahissent et des sentiments si longtemps refoulés que remontent à la surface. Aidan sera toujours le premier à avoir su dompter mon cœur. « Le tact, ça a toujours été ton truc. » « C’est ce qui t’as séduit chez moi. » Je lui réponds, un sourire mutin aux lèvres. Dire que je ne pouvais pas le voir quand j’étais gamine. Pour moi, il était celui qui me volait mon frère, qui m’enlevait du temps avec lui. Et pour lui, je n’étais probablement qu’une sale gamine, la petite sœur collante de son pote… Si Niall n’avait pas été traîné de force en cure, nous ne nous serions probablement jamais rapprochés et notre histoire n’aurai pas existé. Aurait-il mieux fallut que les choses se passent ainsi ? J’y ai pensé à certains moments de ma vie. Je n’aurai pas connu cette douleur, mais je n’aurai pas non plus goûté à tous ces instants de joie qu’il a pu m’apporter. J’avais l’impression de compter, d’être aimée pour ce que j’étais, de ne jamais être jugée.

    Ses doigts effleurant ma main me tirent de mes pensées tout en provoquant des fourmillements sous ma peau. C’est léger, c’est presque insignifiant et pourtant… « Tu sais hum… Je suis un mutant aussi. » La surprise déforme mes traits. Aidan ? Un mutant ? Comment est-ce possible ? Non, la question c’est : combien y avait-il de chances pour que nous soyons tous les trois des mutants ? C’est une journée un peu trop chargée en émotion et en information ! Je retrouve Aidan, puis mon frère que je n’ai pas vu depuis une décennie et j’apprends qu’ils sont tous les deux des mutants et ils savent pour moi. C’est trop. Mais je n’ai pas envie de fuir. Je ne me suis jamais sentie autant en sécurité qu’ici, avec eux. Ironique quand on sait qu’ils m’ont tous les deux trahi.

    Aisan nous sert à boire et je ne me fais pas prier pour prendre le verre qui m’est désigné. Je bois une gorgée puis mes doigts se crispent à la question d’Aidan : « Alors, tu sais faire quoi, toi ? » Ma bouche s’ouvre pour laisser échapper un « rien » net et précis, discussion close, mais mon frère me devance. De retour, il s’est installé dans un fauteuil. « Elle en parlera si elle en a envie Aidan. Tout le monde n’est pas aussi fier que moi d’être un mutant. » Du coup je révise ma réponse. Ce n’est pas que j’en sois fière, mais ce n’est pas à lui de dire ce dont j’ai envie ou pas. Sale manie qu’il a de toujours vouloir me protéger, et sale manie que j’ai de toujours vouloir m’émanciper. Des années sont passées mais certaines choses restent inchangées. « Dis moi plutôt, comment se passe ta vie. Je veux savoir tout ce que j'ai manqué. » Je pose mon verre sur la table puis je me lève. Je vais fouiller dans mon sac et j’en sors un carnet à dessin ainsi qu’un crayon. Je retourne à ma place en m’affalant sur le canapé. Je commence à dessiner, me concentrant sur ce que je fais tout en répondant à la question de mon frère : « Je n’ai jamais parlé de ma mutation, je ne m’en sers presque jamais d’ailleurs… mais un jour, quelqu’un l’a découvert. Il l’a dit à tout le monde, a retourné tout mon entourage contre moi. Je ne pouvais pas faire un pas en ville sans être dévisagée. Je ne le supportais plus, mais je ne pouvais rien faire, aller nulle part… Puis un type m’a contacté par mail, il aide les mutants dans ma condition. Il a viré assez d’argent sur mon compte pour que je puisse recommencer une nouvelle vie ailleurs. J’ai pris le premier vol pour les Etats-Unis et c’était celui de New York. J’ai trouvé un boulot d’infographiste puis j’ai continué à peindre. Un gars d’une galerie a aimé mon travail et s’est mis à m’exposer. Voilà en gros. » Le dernier détail apporté à mon dessin et la réplique exacte de la bouteille de whisky posée sur la table apparaît à ses côtés. « C’est ce que je sais faire : mes dessins prenne forme dans la réalité. Par contre je ne sais pas si le whisky aura le même goût. Pour les clopes ça change rien, c’est sûr, j’ai déjà essayé. Je ne peux pas faire plus, enfin des trucs plus gros et il faut que je sois bien concentrée ou que ce que je dessine m’apporte une certaine émotion. Mais comme je l’ai dit : je ne sers presque jamais alors ça reste au stade minime. » Je pose mon carnet et mon crayon sur la table. Je claque mes mains sur mes genoux comme pour balayer ce ton bien trop sérieux qui s’est emparé de moi. « Et vous les gars : vous bossez dans quoi pour avoir une telle baraque ? » C’est de la curiosité et puis je sens que ce n’est pas totalement légal. C’est un sentiment qui me vient de mes souvenirs : les deux n’étaient pas des modèles mais les choses ont peut-être changé ! En dix ans, on évolue après tout.
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyLun 1 Aoû - 16:57



Say you'll still be by my side
Niall ξ Maisie ξ Aidan

« Elle en parlera si elle en a envie Aidan. Tout le monde n’est pas aussi fier que moi d’être un mutant. » Je hausse simplement les épaules. « Très bien, c'est pas grave » Je ne m'adressais pas à Niall mais bien à Maisie. Si elle ne veut pas en parler, d'accord, c'est son choix. Je ne vais pas la forcer. Après tout, avec tout ce qui se passe en ce moment, je peux comprendre que certains mutant rechigne à en parler. A croire que c'est devenu une honte d'être différent. Personnellement, je n'en parle pas non plus. Si on me demande pas, je ne le dis pas. Sauf là, mais à ce moment, c'était différent. Je sais que je peux leur faire confiance, malgré tout ce qui vient de se passer, je sais que je peux en parler et que ça ne posera pas de problèmes. De toute façon, Niall est au courant depuis le premier jour. J'avais plutôt mal réagi d'ailleurs. Cette impression d'intrusion m'avait mis hors de moi. Je me sentais vulnérable, à la merci du premier mec venu. C'était Niall mais on ne s'était pas vu depuis des années. Durant un cours instant, ce n'était plus lui et c'était juste un enfoiré qui avait fouillé un peu trop et qui était tombé sur une information compromettante.

Je m'enfonce un peu plus dans mon siège. La tension est palpable. Ça va être long. « Dis moi plutôt, comment se passe ta vie. Je veux savoir tout ce que j'ai manqué. » Je me sers un nouveau verre. Je lui ai déjà posé la question tout à l'heure. Toutefois, je prends une gorgée et je tourne la tête vers elle. Il y a peut-être des éléments qu'elle ne m'a pas dit tout à l'heure et qu'elle va révéler maintenant. Elle commence à dessiner « Je n’ai jamais parlé de ma mutation, je ne m’en sers presque jamais d’ailleurs… mais un jour, quelqu’un l’a découvert. Il l’a dit à tout le monde, a retourné tout mon entourage contre moi. Je ne pouvais pas faire un pas en ville sans être dévisagée. Je ne le supportais plus, mais je ne pouvais rien faire, aller nulle part… Puis un type m’a contacté par mail, il aide les mutants dans ma condition. Il a viré assez d’argent sur mon compte pour que je puisse recommencer une nouvelle vie ailleurs. J’ai pris le premier vol pour les Etats-Unis et c’était celui de New York. J’ai trouvé un boulot d’infographiste puis j’ai continué à peindre. Un gars d’une galerie a aimé mon travail et s’est mis à m’exposer. Voilà en gros. » Je serre les dents. C'est qui cet enfoiré qui lui a bousillé la vie ? J'en reviens pas qu'on puisse être aussi con. Si ce quelqu'un tenait vraiment à elle, il ne l'aurait jamais balancé de cette façon. Je regrette de ne pas avoir été sur place pour lui briser la nuque.

Perdu dans mes pensées, je sursaute légèrement lorsque la réplique exacte de la bouteille apparaît juste à côté. Je cligne plusieurs fois des yeux, croyant qu'il s'agit d'une illusion. « C'est génial » Je le pense vraiment. Son pouvoir est impressionnant. « C’est ce que je sais faire : mes dessins prenne forme dans la réalité. Par contre je ne sais pas si le whisky aura le même goût. Pour les clopes ça change rien, c’est sûr, j’ai déjà essayé. Je ne peux pas faire plus, enfin des trucs plus gros et il faut que je sois bien concentrée ou que ce que je dessine m’apporte une certaine émotion. Mais comme je l’ai dit : je ne sers presque jamais alors ça reste au stade minime. » « Attends, on va essayer » Lentement, j'empoigne la bouteille et je la porte à mes lèvres. Le goût brûlant du Whisky me chatouille la gorge et oui, il a le même goût que l'autre. Je la repose à côté de l'autre. « En tout cas, tu maîtrises le Whisky »

« Et vous les gars : vous bossez dans quoi pour avoir une telle baraque ? » Eh merde, il fallait s'y attendre. Je ne peux pas lui dire pour Icare, je ne veux pas l'impliquer là dedans. Si je lui dis, les choses vont déraper. Les risques sont trop grands, je refuse de lui imposer ça. Si je lui dis, elle ne va cesser de s'inquiéter, de poser des questions, je la connais. « J'ai été notaire pendant un temps, je m'occupais principalement des actes de vente et de testaments. C'était chiant mais ça payait bien. Une vieille dame que j'ai aidé pendant le décès de son mari m'a légué toute sa fortune quand elle est morte à son tour. Depuis, je me suis reconverti dans le journalisme. » Malgré mes scrupules à lui mentir, les mots sortent naturellement. Je me hais pour lui cacher la vérité mais c'est mieux comme ça. « Niall est mon stagiaire, pour l'instant. » Il va sûrement pas apprécié ça mais tant pis, de toute façon, il ne peut pas contester pour l'instant. S'il tient à Maisie, il la bouclera. « On va sur le terrain, on rencontre des gens. C'est beaucoup plus intéressant que de rester dans un bureau, le cul sur une chaise » Je lève les yeux vers elle, pour appuyer mon propos. C'est le genre de mensonges qu'on sort tout le temps. Avec l'habitude, ça sort tout seul, comme une chanson bien apprise. Et puis, plus c'est gros, mieux ça passe.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMer 3 Aoû - 1:08



Say you'll still be by my side
Maisie ξ Aidan ξ Niall

J’observe Maisie se lever, aller chercher un carnet de dessin et un crayon. Donc, c’est quelque chose qui n’a pas changé chez elle. Je me souviens, quand nous étions plus jeune, elle griffonnait toujours un tas de petit dessin partout là où elle le pouvait. Toute petite, elle s’était même fait gronder pour avoir dessiné sur les murs de sa chambre. Alors que mon regard se pose que le petit carnet à dessin, c’est un sourire nostalgique qui me monte aux lèvres. Je me souviens des traits maladroits faits à l’indélébile sur un mur de sa chambre. Du haut de ses quatre ans, elle avait dessiné notre maison et notre famille sur son mur. Et moi, j’avais vu nos parents la gronder. Je ne m’étais pas interposé, j’étais encore trop jeune que pour avoir réellement développé un instinct de protection vis-à-vis d’elle. Mais je me souviens très clairement aller lui glisser un nouveau marqueur dans la main alors que les parents l’avaient envoyée au coin pour qu’elle ‘réfléchisse à ses actes’. Je me souviens de la manière dont ses pleurs s’étaient apaisés quand je lui avais discrètement glissé le bout de plastique dans la main. Je crois que c’est ce jour-là que je me suis rendu compte que, si je le voulais, je pouvais apaiser ses peines que, à ma propre manière, je pouvais la protéger du chagrin. Inutile de vous le dire, il n’a pas fallu longtemps pour que le mur soit couvert de dessins et qu’elle se fasse gronder à nouveau. Sauf que la seconde fois, j’avais avoué mon tord et j’avais été puni avec elle. Nous avons tous les deux été privé de dessert pendant un mois suite à ça. Mais ça valait le coup. Quant au dessin sur le mur de sa chambre, il a survécu aux années. Jamais recouvert, c’était un bout d’enfance qui a perduré, l’observant grandir, témoin silencieux de sa passion.

« Je n’ai jamais parlé de ma mutation, je ne m’en sers presque jamais d’ailleurs… mais un jour, quelqu’un l’a découvert. Il l’a dit à tout le monde, a retourné tout mon entourage contre moi. Je ne pouvais pas faire un pas en ville sans être dévisagée. Je ne le supportais plus, mais je ne pouvais rien faire, aller nulle part… Puis un type m’a contacté par mail, il aide les mutants dans ma condition. Il a viré assez d’argent sur mon compte pour que je puisse recommencer une nouvelle vie ailleurs. J’ai pris le premier vol pour les Etats-Unis et c’était celui de New York. J’ai trouvé un boulot d’infographiste puis j’ai continué à peindre. Un gars d’une galerie a aimé mon travail et s’est mis à m’exposer. Voilà en gros. » Mon sourire nostalgique disparait. Les sapiens… Quelle bande de cons. Quelle belle brochette de connards intolérants. Ils gâchent tout ce qu’ils touchent. C’est pour cela que je n’en côtoie pratiquement pas, que je suis un membre de la Confrérie de Magneto. Cependant, malgré la soudaine haine qui monte en moi, que je m’efforce de ravaler, un détail attire mon attention. Un gars qui contact des mutants par mail pour leur proposer d’aller trouver une vie meilleure ailleurs ? Je connais quelqu’un qui pratique ce genre de chose, et qui en a fait sa marque de fabrique, le tout dans la plus totale illégalité et gratuité.

Ce pourrait-il… ? Mes pensées s’envolent alors que je constate l’apparition d’une deuxième bouteille de whisky. « C’est ce que je sais faire : mes dessins prenne forme dans la réalité. Par contre je ne sais pas si le whisky aura le même goût. Pour les clopes ça change rien, c’est sûr, j’ai déjà essayé. Je ne peux pas faire plus, enfin des trucs plus gros et il faut que je sois bien concentrée ou que ce que je dessine m’apporte une certaine émotion. Mais comme je l’ai dit : je ne sers presque jamais alors ça reste au stade minime. » « Attends, on va essayer. En tout cas, tu maîtrises le Whisky. » J’observe Aidan se servir son verre, l’avaler plus qu’il n’a dû le savourer. Ce pouvoir est pour le moins impressionnant. Et totalement en phase avec ce qu’elle a toujours été. Malgré le fait qu’elle s’en sert peu, je ne peux qu’être content pour elle. Au moins, ce n’est pas un truc dangereux. Pas défensif non plus. Mais elle ne peut mal de faire de grosses mégardes avec une mutation de ce genre-là. Ou alors cela doit être purement volontaire.

« Et vous les gars : vous bossez dans quoi pour avoir une telle baraque ? » La question qui fâche. Je ne sais pas ce qu’Aidan a déjà pu lui dire, donc je laisse le contrôle de la situation à ce sale traitre. Pour lui faire comprendre que je ne me hasarderais pas à répondre, je me penche pour enfin attraper le verre de whisky que ce faux frère m’a servi. « J'ai été notaire pendant un temps, je m'occupais principalement des actes de vente et de testaments. C'était chiant mais ça payait bien. Une vieille dame que j'ai aidé pendant le décès de son mari m'a légué toute sa fortune quand elle est morte à son tour. Depuis, je me suis reconverti dans le journalisme. » Je me retiens de lever un sourcil dubitatif. Je n’aime pas la facilité avec laquelle il lui ment. Alors que ses vagues tentatives de mensonges avec moi n’ont été que des espèces de phrases informes et ne tenant pas la route, c’est un vrai mensonge solide qu’il lui sort là. Comme si cela faisait des heures qu’il y travaillait, qu’il l’apprenait. Et il le lui sort comme une putain de fleur, comme s’il avait l’habitude de lui mentir.

Intérieurement, je grince des dents. Lui a-t-il mentit comme cela lorsqu’ils avaient une relation ? Le mensonge ici est nécessaire pour la préserver de notre mode de vie, pour la préserver de cet autre côté du miroir dans lequel nous évoluons tous les deux plus ou moins profondément. Je n’aime pas l’idée de lui mentir, mais voir la facilité avec laquelle Aidan le fait me plait encore moins. On ne ment pas ainsi aux personnes qu’on a un jour aimées. « Niall est mon stagiaire, pour l'instant. » Petite pute… Je me retiens de lancer un regard meurtrier à Aidan. Lui, dès que Maisie sera rentrée chez elle, il va prendre pour matricule. Et pas qu’un peu. Pour faire passer la pilule, je vide d’une traite le verre que j’ai en main. Parce que, en plus, il profite de la situation pour raconter n’importe quoi. Vas-y. Rend moi encore plus ridicule que je ne le suis déjà ! Tu ne vas absolument pas le payer plus tard, Aidan !

« On va sur le terrain, on rencontre des gens. C'est beaucoup plus intéressant que de rester dans un bureau, le cul sur une chaise » Je retiens une exclamation sarcastique. Ouais, c’est surtout leurs poches qu’on rencontre. Et leurs portefeuilles, bijoux hors de prix et carte d’accès pouvant rapporter gros. Les gens en tant que tel, on les aborde au final seulement pour mieux les arnaquer. Les grosses arnaques de rues flirtent avec jeu de comédien et de mains. Passer pour un quidam pendant qu’on prend à l’autre ses possessions de valeurs. Juste sous son nez. Sans qu’il ne le remarque. Je suppose que c’est comme cela qu’Aidan en est venu à être autant à son aise dans le mensonge mais bordel… Il s’agit de ma sœur quoi. « C’est sûr que je serais bien incapable de rester le cul sur une chaise à attendre que la journée se passe. » Et ça, c’est la pure vérité. Je déteste rester enfermer trop longtemps entre quatre murs. Au fil des années, je suis devenu dépendant du fait d’être dehors, d’avoir le ciel au-dessus de ma tête, de sentir la pluie sur ma peau quand il pleut, de sentir le vent dans ma barbe. Toutes ces petites choses qui n’existent pas en intérieur, je deviens nerveux quand je ne les ressens pas pendant trop longtemps. Comme un chien angoissé, j’en viens rapidement à tourner en rond, le dos tendu de nervosité, à cran, fumant cigarette sur cigarette.

D’ailleurs, en parlant de clope… Juste pour emmerder Aidan, je sors briquet et paquet de cigarette. Je lui lance un bref regard de défi. Qu’il essaye seulement de m’empêcher de la fumer à l’intérieur, celle-là. Quelques gestes plus tard, je sentais la nicotine me remplir les poumons. Poussant le vice plus loin, je jette mon paquet sur la table. « Si quelqu’un en veut une… C’est ma tournée. » Je me lève ensuite pour aller chercher le cendrier qu’on laisse sur la terrasse étant donné que monsieur le maniaque refuse que l’on fume à l’intérieur normalement. Je le ramène sur la table du salon et je le pose à côté du reste. Kit de secours, alcool et clopes. Quel superbe cocktail que celui-ci. « J’suis désolé pour ce que ce connard t’a fait Mouse. Si tu veux, mon meilleur pote fait un peu le même genre de choses que le gars qui t’a proposé de t’aider à t’expatrier. Je savais pas qu’ils étaient plusieurs à faire ce genre de truc mais bref.  Si tu veux, t’as qu’à me donner son nom et je m’arrange pour qu’il se retrouve avec ses comptes vidés ou ce genre de trucs. Ça dérange pas vraiment Chipset de faire ce genre de choses, il le fait tout le temps avec les gens qui, d’après lui, le méritent. »

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMer 3 Aoû - 22:51



    Aidan a l’air d’aimer mon whisky mais je le soupçonne de simplement chercher à me faire plaisir. Après tout, il veut probablement se faire pardonner, alors si jamais c’est foiré – ce qui ne serait pas vraiment grave – il ne me le dira pas. En tout cas si il ment, il est stupide : je n-ai qu’à goûter moi-même moi savoir la vérité. Mais je ne m’éternise pas là-dessus, en fait je m’en fiche. Je préfère poser des questions sur boulot parce que je n’arrive pas à les imaginer dans quoi que se soit. « J'ai été notaire pendant un temps, je m'occupais principalement des actes de vente et de testaments. C'était chiant mais ça payait bien. Une vieille dame que j'ai aidé pendant le décès de son mari m'a légué toute sa fortune quand elle est morte à son tour. Depuis, je me suis reconverti dans le journalisme. Niall est mon stagiaire, pour l'instant. » Je jette un œil à mon frère. Je sens quelque chose mais je me tais pour le moment. « On va sur le terrain, on rencontre des gens. C'est beaucoup plus intéressant que de rester dans un bureau, le cul sur une chaise » « C’est sûr que je serais bien incapable de rester le cul sur une chaise à attendre que la journée se passe. » Je n’y crois pas. Impossible d’y croire. Tout mon être, chaque cellule de mon corps refuse d’y croire…

    « Si quelqu’un en veut une… C’est ma tournée. » Niall me tire de mes pensées et je penche pour prendre une cigarette. Je l’allume et tire une longue bouffée dessus en réfléchissant sur la raison qui aurait pu pousser Aidan à me mentir et à Niall de le soutenir. Y’a un truc de super louche. « J’suis désolé pour ce que ce connard t’a fait Mouse. Si tu veux, mon meilleur pote fait un peu le même genre de choses que le gars qui t’a proposé de t’aider à t’expatrier. Je savais pas qu’ils étaient plusieurs à faire ce genre de truc mais bref. Si tu veux, t’as qu’à me donner son nom et je m’arrange pour qu’il se retrouve avec ses comptes vidés ou ce genre de trucs. Ça dérange pas vraiment Chipset de faire ce genre de choses, il le fait tout le temps avec les gens qui, d’après lui, le méritent. » Je bondis d’une canapé comme une folle. « Chipset ?! Tu le connais ? C’est ton meilleur pote, sérieux ?! » Je coule un regard vers Aidan : c’est pas sensé être lui son meilleur ami ? Bon ils sont perdus de vue pendant des années et ont fait d’autres rencontres, mais je pensais qu’en se retrouvant, qu’en bossant ensemble et qu’en vivant sous le même toit, les choses seraient redevenues les mêmes… Enfin, le sort d’Aidan ne m’effleure qu’une seconde, je suis complètement abasourdie que mon frère connaisse celui qui m’a aidé dans la période la plus difficile de ma vie. « Tu peux me le présenter ? On ne s’est jamais vu. On a souvent communiqué par téléphone ou mail mais c’est tout. Il a été mon seul contact durant longtemps, le seul à qui je pouvais parler. Je veux le rencontrer ! » Il m’a tout de même sauvé, je ne sais pas où je serai l’heure actuelle sans lui. Je calme un peu mon excitation. On aurait dit une gamine à qui on venait de parler d’une star, mais c’est un peu ça pour moi…

    « Pour l’autre, laisses tomber. » Je hausse les épaules et tire sur ma clope. « C’est du passé, ce connard est sorti de ma vie, je me fous de lui. J’ai pas envie de me venger, c’était y’a longtemps… » Même à l’époque je n’aurai pas songé à lui faire payer ce qu’il m’avait fait. J’étais tellement anéantie que j’avais autre chose à penser. En fait je maudissais plus ma mutation de s’être montrée que sa personne pour m’avoir traité comme il l’avait fait.
    Je me laisse retomber sur le canapé et regarde Aidan : « T’as toujours été un bon menteur, mais t’oublie à qui tu t’adresse. Franchement, tu pense que je vais croire que t’as réussi à devenir notaire ? Toi ? Avec les notes que t’avaient au lycée, j’imagine même pas que tu sois allé à l’université, et même si t’as réussi de justesse, tu veux me faire croire que t’as tout déchiré d’un coup ? » Il ne faut pas trop chercher à me prnedre pour une conne non plus. « Journaliste, encore, je veux bien, mais ça n’explique pas comment t’as eu cette baraque vu le salaire des journaleux. Et puis Niall, ton stagiaire ? Il a essayé de garder bonne figure, mais je le connais trop bien. Tu te fous de ma gueule et franchement, j’aime pas ça Aidan. Si tu ne veux pas me dire ce que tu fais, tant pis, t’es juste toujours le même égoïste qui m’a laissé sans rien me dire. D’ailleurs j’t’ai pas pardonné au cas ou tu penserais le contraire. » Le couperet tombe, cruel mais correcte. « Niall, j’t’en veux pas ou du moins, je t’en veux plus d’être partie comme tu l’as fait. J’ai compris tes raisons, elles étaient plus que valables mais tu es mon frère donc tu dois me dire dans quoi tu trafiques. » Mon regard est perçant. Quand je veux quelque chose, je l’ai. Je suis obstinée, bornée. J’allonge mes jambes, je pose les pieds sur la table basse et je mets mes mains derrière la tête, totalement à l’aise comme si j’étais chez moi. « Je ne partirais pas tant que je ne saurai pas le vérité. » J’ai confiance en moi. Peut être un peu trop. Après tout, ils pourraient me foutre à la porte tous les deux, ça ne serait pas difficile, mais quelque chose me dit qu’ils ne me feront pas un coup pareil.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyDim 7 Aoû - 17:08



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Niall ξ Maisie ξ Aidan

Vu la tête de Niall, il n'a pas apprécié que je dise qu'il était mon stagiaire. Je retiens un ricanement. Ça, c'est pour la droite de tout à l'heure et de toute façon, t'es obligé de la fermer si tu tiens à Mouse. Il n'osera pas me contredire, nous voulons tous les deux la protéger de notre quotidien alors, il va devoir soutenir mon mensonge. Heureusement, il n'est pas assez con pour me contredire devant elle, j'ai juste le droit au fameux regard noir qui promet moult souffrances quand ce sera terminé. Putain, j'ai vraiment le mauvais rôle dans cette histoire, quoi que je dise, l'un des deux va râler. Tant pis, je préfère devoir m'expliquer avec Niall plus tard plutôt que d'impliquer Maisie dans nos histoires. C'est trop dangereux et je viens à peine de la retrouver alors, il est hors de question que je la perde une deuxième fois.

Je fusille Niall du regard lorsqu'il se met à fumer. Putain mais il est bouché ? Je lui ai déjà dit que je ne voulais pas qu'on fume à l'intérieur. « Si quelqu’un en veut une… C’est ma tournée. » Espèce d'enfoiré… Toi, dès que cette discussion sera terminée, je vais te faire bouffer tes clopes une par une, et le briquet avec ! Évidemment, Maisie suit le mouvement et fume à l'intérieur aussi. Bordel, cette famille, j'en peux plus. Pas un pour rattraper l'autre. Je regarde le paquet de loin et je finis par craquer. J'en allume une aussi et je porte le petit bâton de nicotine à mes lèvres. Fais chier « J’suis désolé pour ce que ce connard t’a fait Mouse. Si tu veux, mon meilleur pote fait un peu le même genre de choses que le gars qui t’a proposé de t’aider à t’expatrier. Je savais pas qu’ils étaient plusieurs à faire ce genre de truc mais bref. Si tu veux, t’as qu’à me donner son nom et je m’arrange pour qu’il se retrouve avec ses comptes vidés ou ce genre de trucs. Ça dérange pas vraiment Chipset de faire ce genre de choses, il le fait tout le temps avec les gens qui, d’après lui, le méritent. » Graham, ton meilleur pote ? Et bien, on peut pas dire que tes goûts en matière d'ami s'arrangent avec le temps. Cette diva est insupportable, je comprends pas que t'es pas envie de lui mettre des baffes. D'accord, il aide les mutants en difficulté. Waw, bravo, quel altruisme. C'est clairement un modèle à suivre.

« Chipset ?! Tu le connais ? C’est ton meilleur pote, sérieux ?! » Je relève la tête vers Maisie et je croise son regard. Je hausse les épaules. Ça fait dix ans, on a tous refait notre vie. C'est juste que certains ont su mieux s'entourer que d'autres. « Tu peux me le présenter ? On ne s’est jamais vu. On a souvent communiqué par téléphone ou mail mais c’est tout. Il a été mon seul contact durant longtemps, le seul à qui je pouvais parler. Je veux le rencontrer ! » Ahah, quel dommage qu'il ait les flics au cul, dites-moi. Comme quoi, la vie n'aime pas les divas. « Pour l’autre, laisses tomber. C’est du passé, ce connard est sorti de ma vie, je me fous de lui. J’ai pas envie de me venger, c’était y’a longtemps…  » Je tire une taffe sur ma clope. Même si c'était il y a longtemps, elle devrait se venger, lui faire payer ce qu'il lui a fait. Ce mec a détruit sa vie, il mérite qu'on fasse pareil avec la sienne. Ce n'est qu'un enfoiré intolérant, il devrait payer pour ça. La vengeance est un plat qui se mange froid, comme on dit.

« T’as toujours été un bon menteur, mais t’oublie à qui tu t’adresse. Franchement, tu pense que je vais croire que t’as réussi à devenir notaire ? Toi ? Avec les notes que t’avaient au lycée, j’imagine même pas que tu sois allé à l’université, et même si t’as réussi de justesse, tu veux me faire croire que t’as tout déchiré d’un coup ? » « Je peux t'assurer qu'être arraché à son pays natal pour se retrouver de l'autre côté de l'Atlantique, tout seul et avec aucun repère, ça change pas mal de choses » Pour une fois, ce n'est que vérité. Je me souviens encore de mon arrivée ici, à New York. Je connaissais personne et j'avais absolument tout perdu, tous les gens que j'aimais étaient restés en Écosse. Mon meilleur ami, mon amante, absolument tout.

« Journaliste, encore, je veux bien, mais ça n’explique pas comment t’as eu cette baraque vu le salaire des journaleux. Et puis Niall, ton stagiaire ? Il a essayé de garder bonne figure, mais je le connais trop bien. Tu te fous de ma gueule et franchement, j’aime pas ça Aidan. Si tu ne veux pas me dire ce que tu fais, tant pis, t’es juste toujours le même égoïste qui m’a laissé sans rien me dire. D’ailleurs j’t’ai pas pardonné au cas ou tu penserais le contraire. » Je serre les dents « Je ne me suis pas pardonné non plus » Je tire une taffe sur ma cigarette. Cette discussion est une impasse. C'est pas une inconnue ou encore un flic à qui on s'adresse. C'est Maisie, elle nous connaît trop bien. Lui mentir est déjà une torture en soit mais savoir qu'elle ne le gobe pas rend les choses plus difficiles.

« Niall, j’t’en veux pas ou du moins, je t’en veux plus d’être partie comme tu l’as fait. J’ai compris tes raisons, elles étaient plus que valables mais tu es mon frère donc tu dois me dire dans quoi tu trafiques. » Je lance discrètement un regard à Niall. Ne t'avises même pas de démonter mon mensonge. Elle ne mérite pas ça. Regarde-nous, on n'était déjà pas des modèles à l'époque alors aujourd'hui, on en parle même pas. On a mal tourné mais elle, elle a une chance de vivre honnêtement et d'éviter de tremper dans tout ça.

« Je ne partirais pas tant que je ne saurai pas le vérité. » Je sors tout naturellement « Je te l'ai dis, une vieille dame m'a donné tout son argent quand elle est décédée et j'ai pu acheter cet appartement. J'ai assez pour vivre toute ma vie comme un roi et sans être obligé de travailler. Sauf que je m'ennuie vite alors, je suis parti dans le journalisme et Niall m'a demandé s'il pouvait travailler avec moi. Les choses s'arrêtent là » Putain… Je m'en voudrais toute ma vie de lui avoir menti de cette manière. Tant pis, je préfère savoir qu'elle me déteste parce que je lui ai menti plutôt que risquer de la faire tuer. Je coule un regard à Niall, il faut qu'il me soutienne sur ce coup-là. C'est son frère, et le connaissant, il fera tout pour la protéger, et moi aussi.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyDim 7 Aoû - 19:29



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Maisie ξ Aidan ξ Niall

Intérieurement, je souris quand je vois Maisie prendre une cigarette sans se douter qu’elle était en train d’aller à l’encontre du règlement hygiénique de la maison. Comme quoi, quand il s’agit d’emmerder quelqu’un, on prend les plus petites victoires comme des achèvements personnels. Dans ta gueule Aidan. Si je dois prendre sur moi à t’écouter mentir à ma sœur, tu peux très bien prendre sur toi à nous regarder fumer dans ton salon. Chacun son tour de grincer des dents ! Mais ma petite victoire n’est que de courte durée. Je vois Mouse bondir sur ses pieds, totalement excitée par la mention du surnom de Graham. « Chipset ?! Tu le connais ? C’est ton meilleur pote, sérieux ?! » J’observe ma sœur comme si c’était la première fois que je la voyais. L’information a du mal à faire son chemin. Elle connait Chipset… ? Sous son pseudonyme ?

Il ne faut pas être idiot pour additionner deux et deux en cet instant. Et la réponse est la suivante : Graham est un pauvre con. Un pauvre con qui est pas foutu de faire le lien entre deux Southway venant de la même région. Mais quel pauvre crétin sans cervelle ! Je suis sidéré de voir la connerie dont il a pu faire preuve pour le coup. Sa stupidité quoi ! Il a refait les papiers de Maisie, il l’a aidée à quitter l’Écosse, il m’a refait les miens aussi. Et à aucun moment il n’a fait le lien ?! Mon meilleur ami est définitivement défaillant mentalement parlant. Mais quel con… mais quel con… « Tu peux me le présenter ? On ne s’est jamais vu. On a souvent communiqué par téléphone ou mail mais c’est tout. Il a été mon seul contact durant longtemps, le seul à qui je pouvais parler. Je veux le rencontrer ! » Et maintenant, j’apprends qu’il a une relation privilégiée avec elle… Et qu’il n’a pas été foutu de faire le lien… J’en connais un autre qui va prendre mon poing dans sa gueule.

« Pour l’autre, laisses tomber. C’est du passé, ce connard est sorti de ma vie, je me fous de lui. J’ai pas envie de me venger, c’était y’a longtemps… » Un peu choqué par cette nouvelle révélation, je fais tout de même l’effort de lui répondre, bien que totalement à côté de mes pompes pour le coup. « Je… Tu risques d’être déçue en le rencontrant pour de vrai… Il tape sur les nerfs de pas mal de monde. » Je lance un bref regard à Aidan. Je sais parfaitement que lui et Graham ne s’entendent pas du tout. Il faut dire qu’ils ont pris un assez mauvais départ malgré le fait que Graham ait effacé les traces d’un contrôle de police qu’Aidan a vécu juste après avoir cambriolé le technopathe. « Mais ouais, malheureusement pour moi, c’est mon meilleur pote. On a un peu bossé ensemble, même si je suis clairement pas à son niveau quand ça concerne les machines. On a même été coloc pendant un moment. Mais on a du vider les lieux quand il a eu des soucis avec la police. Les mutants non recensés, c’est pas vraiment super accepté pour le moment. A mon avis, il doit être un peu débordé pour le moment mais je pourrais lui en toucher un mot… Après lui avoir foutu mon poing dans la gueule pour ne pas m’avoir dit qu’il s’était occupé de tes papiers lors de ton expatriation. »

Bon, à la décharge de Graham, je ne lui ai pratiquement pas parlé de mon passé. Tout comme il ne m’a pratiquement pas parlé du sien. Je sais juste qu’il est britannique de base. Cela s’entends de toute manière à son accent. Tout comme j’ai conservé l’accent écossais, tout comme il sait que je viens d’Edinburgh. Mais ça ne m’empêchera pas de décharger ma frustration sur lui. Et le fait de frapper quelqu’un qui est fondamentalement pacifiste, cela ne me dérange pas le moins du monde. Ca ne sera pas la première fois que je botterais le cul de cette foutue diva. « Mais franchement, ne t’attends pas à trouver un chevalier au grand cœur. Le premier pote que je lui ai présenté, il lui a vidé son milkshake sur la tête parce qu’il n’aimait pas sa manière de parler. Ne l’idéalise pas trop non plus. » Et puis… J’apprécierais qu’elle n’essaye pas de se taper tous mes meilleurs amis aussi… Quoi que, vu comment Graham est à fond sur Vind, cela m’étonnerait qu’il ne fasse ne serait-ce que d’y penser. Ce qui, fondamentalement, est plutôt rassurant.

« T’as toujours été un bon menteur, mais t’oublie à qui tu t’adresses. Franchement, tu penses que je vais croire que t’as réussi à devenir notaire ? Toi ? Avec les notes que t’avaient au lycée, j’imagine même pas que tu sois allé à l’université, et même si t’as réussi de justesse, tu veux me faire croire que t’as tout déchiré d’un coup ? » Je retiens un ricanement, curieux de voir comment Aidan va se sortir de celle-là. Son mensonge est bien rodé mais voir qu’elle ne tombe pas dans le piège me rassure un peu. « Je peux t'assurer qu'être arraché à son pays natal pour se retrouver de l'autre côté de l'Atlantique, tout seul et avec aucun repère, ça change pas mal de choses. » « Journaliste, encore, je veux bien, mais ça n’explique pas comment t’as eu cette baraque vu le salaire des journaleux. Et puis Niall, ton stagiaire ? Il a essayé de garder bonne figure, mais je le connais trop bien. Tu te fous de ma gueule et franchement, j’aime pas ça Aidan. Si tu ne veux pas me dire ce que tu fais, tant pis, t’es juste toujours le même égoïste qui m’a laissé sans rien me dire. D’ailleurs j’t’ai pas pardonné au cas ou tu penserais le contraire. » « Je ne me suis pas pardonné non plus. » Je retiens de justesse le ‘j’espère bien’ qui menace de se glisser hors de mes lèvres. Par je ne sais trop quelle chance, je parviens à garder ma gueule fermée, me contentant de tirer sur ma cigarette, presque l’air que rien.

Parce que, dans le fond, ce n’est pas que Mouse qu’il a abandonné. Moi aussi, il m’a abandonné. Il n’est jamais venu me voir pendant ma cure, ne m’a jamais laissé passer le moindre mot. Et quand je suis sorti… Il avait tout simplement disparu. Tu parles d’un pote. Et apprendre qu’il s’était taillé sans même prévenir Mouse alors qu’ils étaient ensemble, ça me fout totalement mal. Moi, à la rigueur, je m’en fou. C’est la vie, c’est une chienne. On connait la chanson. Je me suis pris tellement plus cher dans la gueule que pour ne pas me formaliser d’un abandon datant d’il y a plus de dix ans.  Mais là, j’ai un gout aigre en bouche. Dire que j’ai pris une balle à sa place il y a pas un mois. Dire que j’ai manqué y resté pour lui. Sans la bonté de la déesse des morts, je restais là-bas. Je n’aurais jamais revu Maisie. Tout ça pour lui. A la lumière des informations du jour, ça fait un peu mal au cul.

« Niall, j’t’en veux pas ou du moins, je t’en veux plus d’être partie comme tu l’as fait. J’ai compris tes raisons, elles étaient plus que valables mais tu es mon frère donc tu dois me dire dans quoi tu trafiques. » J’hésite. Au regard d’Aidan, il me supplie silencieusement de ne pas vendre la mèche. D’un côté, il a raison. Elle sera plus en sécurité sans le savoir. On sera aussi plus en sécurité si elle ne le sait pas. Mais il y a eu bien assez de mensonge comme cela entre nous trois. « Je ne partirais pas tant que je ne saurai pas le vérité. » « Je te l'ai dis, une vieille dame m'a donné tout son argent quand elle est décédée et j'ai pu acheter cet appartement. J'ai assez pour vivre toute ma vie comme un roi et sans être obligé de travailler. Sauf que je m'ennuie vite alors, je suis parti dans le journalisme et Niall m'a demandé s'il pouvait travailler avec moi. Les choses s'arrêtent là » Je lève un sourcil. Vraiment Aidan ? Tu t’accroches à ce mensonge ?

Je me penche pour écraser ma cigarette dans un cendrier. Et puis quoi encore ? Il va se mettre à me mentir aussi maintenant que j’ai pris une balle à sa place ? « Laisse tomber Aidan, tu vois bien qu’elle te crois pas. Tu t’enfonces plus qu’autre chose en t’obstinant. » Mon regard se pose sur ma sœur. « Excuse-le pour ça. Il essaye simplement de te protéger de la vérité. Il est devenu parano depuis que j’ai eu un petit accident de travail. On n’est pas des gens honnêtes Mouse. Aidan est à la tête d’un groupe organisé de voleurs et d’arnaqueurs et comme je suis pas un mauvais pickpocket vu que c’était comme ça que je survivais à la rue, il m’a offert un job. » Un sourire désolé étire mes lèvres. « C’est pas un job très honnête mais c’est tout ce que je peux me permettre pour le moment. Et c’était un peu le cas d’Aidan aussi quand il s’est lancé là-dedans. Juste, évite de le crier sur tous les toits et n’essaye pas de fouiner de ce côté. Cela pourrait être dangereux pour toi et ni lui ni moi n’avons envie de te voir mêlé à tout cela. Tu vaux mieux que ça. Tu as toujours valu mieux que nous. »

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMar 9 Aoû - 17:30


    Chipset ! Il le connait ! Mon frère connaît l’homme qui m’a sauvé, celui qui m’a aidé à refaire ma vie, celui qui m’a même trouvé un travail ! Je ne pense pas l’idéaliser, je suis certaine que c’est quelqu’un de bien. Un brin excentrique vu les messages que j’ai pu recevoir de lui, mais un type bien tout de même. « Je… Tu risques d’être déçue en le rencontrant pour de vrai… Il tape sur les nerfs de pas mal de monde. » Je fais la moue. Il ne veux pas me le présenter ou quoi ? « Mais ouais, malheureusement pour moi, c’est mon meilleur pote. On a un peu bossé ensemble, même si je suis clairement pas à son niveau quand ça concerne les machines. On a même été coloc pendant un moment. Mais on a du vider les lieux quand il a eu des soucis avec la police. Les mutants non recensés, c’est pas vraiment super accepté pour le moment. A mon avis, il doit être un peu débordé pour le moment mais je pourrais lui en toucher un mot… Après lui avoir foutu mon poing dans la gueule pour ne pas m’avoir dit qu’il s’était occupé de tes papiers lors de ton expatriation. » Je suis prise de court. Chipset a des problèmes ? Pourquoi ne m’en a-t-il pas parlé ? Je n’aurai probablement pu faire grand-chose mais j’aurai essayé au moins ! « Mais franchement, ne t’attends pas à trouver un chevalier au grand cœur. Le premier pote que je lui ai présenté, il lui a vidé son milkshake sur la tête parce qu’il n’aimait pas sa manière de parler. Ne l’idéalise pas trop non plus. » En même temps si toutes les personnes qui lui a présenté étaient des cons, normal qu’il ne les ait pas apprécié ! Il est direct, c’est tout. Il ne cache pas ses sentiments et ne fait pas des courbettes à des gens qui l’insupportent, normal.

    Mais pour le moment, c’est le mensonge d’Aidan qui prend le dessus sur le reste de la conversation. Je lui fais remarqué à qui il a faire. Je le connais tout de même, il ne va pas me faire avaler des couleuvres ! « Je peux t'assurer qu'être arraché à son pays natal pour se retrouver de l'autre côté de l'Atlantique, tout seul et avec aucun repère, ça change pas mal de choses. » « Tu veux que je sorte les violons ?» Pauvre de lui… arraché à ses racines. C’est pas comme si il n’avait pas eu la chance de pouvoir conserver un semblant d’attache en gardant contacte avec moi. Mais non ! Monsieur ne voulait pas que je l’oubli. Drôle de façon de faire. « Journaliste, encore, je veux bien, mais ça n’explique pas comment t’as eu cette baraque vu le salaire des journaleux. Et puis Niall, ton stagiaire ? Il a essayé de garder bonne figure, mais je le connais trop bien. Tu te fous de ma gueule et franchement, j’aime pas ça Aidan. Si tu ne veux pas me dire ce que tu fais, tant pis, t’es juste toujours le même égoïste qui m’a laissé sans rien me dire. D’ailleurs j’t’ai pas pardonné au cas ou tu penserais le contraire. » « Je ne me suis pas pardonné non plus. » Raaaaah ! Il m’énerve ! C’est limite si j’ai pas envie de le réconforter alors que c’est moi qui ait le plus morflé dans l’histoire. Mais peut-être que lui aussi à souffert, après tout c’est vrai qu’il a été expatrié par ses parents du jour au lendemain et qu’il s’est retrouvé seul dans un pays qu’il ne connaissait pas… Peut-être que je devrais être plus compréhensive avec lui. Et puis quoi encore ?! Je me force à rester dure même si c’est de plus en plus difficile.

    Je suis plus indulgente avec mon frère. Il en a chié, les choses étaient bien trop compliquées, et il y avait la honte qui le rongeait. Je le comprends alors je lui pardonne et je lui fais savoir. Malgré ça, il me doit des réponses et comme je sais qu’Aidan va camper sur ses positions, c’est à Niall que je m’adresse appuyant ma requête par une menace : « Je ne partirais pas tant que je ne saurai pas le vérité. » « Je te l'ai dis, une vieille dame m'a donné tout son argent quand elle est décédée et j'ai pu acheter cet appartement. J'ai assez pour vivre toute ma vie comme un roi et sans être obligé de travailler. Sauf que je m'ennuie vite alors, je suis parti dans le journalisme et Niall m'a demandé s'il pouvait travailler avec moi. Les choses s'arrêtent là » Je hausse un sourcil ne voyant pas que Niall fait la même chose. Vraiment ? Tu ne vas pas en démordre de ta version ? « Laisse tomber Aidan, tu vois bien qu’elle te crois pas. Tu t’enfonces plus qu’autre chose en t’obstinant. » Je lance un petit sourire narquois à Aidan et porte toute mon attention sur mon frère. « Excuse-le pour ça. Il essaye simplement de te protéger de la vérité. Il est devenu parano depuis que j’ai eu un petit accident de travail. On n’est pas des gens honnêtes Mouse. Aidan est à la tête d’un groupe organisé de voleurs et d’arnaqueurs et comme je suis pas un mauvais pickpocket vu que c’était comme ça que je survivais à la rue, il m’a offert un job. » Ok. Inspire profondément Maisie. « C’est pas un job très honnête mais c’est tout ce que je peux me permettre pour le moment. Et c’était un peu le cas d’Aidan aussi quand il s’est lancé là-dedans. Juste, évite de le crier sur tous les toits et n’essaye pas de fouiner de ce côté. Cela pourrait être dangereux pour toi et ni lui ni moi n’avons envie de te voir mêlé à tout cela. Tu vaux mieux que ça. Tu as toujours valu mieux que nous. »

    C’est avec un calme olympien que je me lève du canapé. Je fais quelques pas, dépassant à peine les garçons, puis je me retourne. C’est avec force que je leur une claque derrière la tête presque simultanément et à partir de là, c’est le drame : « Non mais vous êtes complètement cons ma parole ! » Je vais les tuer, leur arracher les yeux, leur couper les mains ! Je suis folle de rage. « Comment t’as été pu assez con pour te foutre là dedans Niall ?! Tu pouvais pas demander à Chipset de te trouver un taff comme il l’a fait avec moi ?! Et toi Aidan, j’veux bien qu’à l’époque t’avais pas d’autre choix, mais tu crois quoi ? que tu vas vivre comme ça toute ta vie ?! que tu ne te fera jamais choper ?! Vous êtes vraiment stupides ! Bande d’abrutis ! » Je vais faire une attaque si je ne me calme pas. « Et arrêtez de penser que je dois être protégée, je suis une grande fille ! Et c’est quoi ses conneries comme quoi je suis mieux que vous ? Arrêtez de vous rabaisser bordel et sortez vous les doigts du cul pour faire autre chose de votre vie putain ! » Inspire. Expire. Mon corps veut se calmer et je crois bien que je devrais l’écouter. « Bon laissez moi le temps de digérer l’info, ok ?» Je m’assoie sur l’accoudoir du fauteuil de Niall. Je dois changer de sujet pour ne pas m’énerver d’avantage. « Niall, je sais que Chipset est quelqu’un de bien. J’ai respecté son anonymat jusque là par respect pour ce qu’il fait, mais si tu le connais et que tu es aussi proche de lui que ça, alors je ne vois plus de raison de ne pas le rencontrer. » J’attrape le visage balafré de mon frère entre mes mains et plonge mon regard dans le sien. « Et si jamais tu oses toucher à ne serait-ce qu’un de ses cheveux, je te jure que la journée que tu viens de passer sera un plaisir par rapport à ce que je te ferais subir, compris ? » Ma voix est calme et posée, cependant on peut distinguée tout le sérieux qui en sort. Personne ne touche à Chipset, point final.

    Je lâche Niall pour me tourner vers Aidan. L’air plus serein. Ne surtout pas penser à la merde dans laquelle ils se sont mis. « Alors Aidan : c’est quoi ta mutation ? Laisses-moi deviner : tu chies des licornes ? » Je me fous très clairement de sa gueule. Puisqu’il m’a raconté autant de connerie pourquoi pas me mentir aussi sur sa mutation ?

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptySam 13 Aoû - 0:07



Say you'll still be by my side
Niall ξ Maisie ξ Aidan

« Je… Tu risques d’être déçue en le rencontrant pour de vrai… Il tape sur les nerfs de pas mal de monde. » Je sens le regard de Niall se poser sur moi. Je te le fais pas dire. Je suis étonné que personne ne l'ai pas encore balancé du haut de son penthouse hors de prix pour lui apprendre le respect. Ah oui, c'est vrai… Il ne peut plus retourner au penthouse. Quel dommage. Je serai presque triste pour lui. Non, je déconne, j'en ai rien à carrer et je suis bien content que la vie lui roule dessus avec son tractopelle. « Mais ouais, malheureusement pour moi, c’est mon meilleur pote. On a un peu bossé ensemble, même si je suis clairement pas à son niveau quand ça concerne les machines. On a même été coloc pendant un moment. Mais on a du vider les lieux quand il a eu des soucis avec la police. Les mutants non recensés, c’est pas vraiment super accepté pour le moment. A mon avis, il doit être un peu débordé pour le moment mais je pourrais lui en toucher un mot… Après lui avoir foutu mon poing dans la gueule pour ne pas m’avoir dit qu’il s’était occupé de tes papiers lors de ton expatriation. » Ah, c'est donc ça. Graham est juste con, en fait. Moi qui pensait que c'était un rôle qu'il se donnait mais non, il est juste profondément stupide.

Comme prévu, le mensonge ne passe pas. C'était totalement prévisible. Fais chier mais tant pis, je m'y accroche. Il faut que nos réelles activités restent secrètes pour Maisie, c'est important qu'elle ne sache pas. Je compte sur Niall pour me soutenir sur ce coup-là. Mon regard est plongé dans celui de Maisie si bien que je ne vois pas Niall abandonner « Laisse tomber Aidan, tu vois bien qu’elle te crois pas. Tu t’enfonces plus qu’autre chose en t’obstinant. » Je le fusille du regard. Enfoiré, tu tiens tant que ça à lui révéler pour nous ? Tu tiens tant que ça à lui dire qu'on est des putains de criminels ? T'es encore plus con que Graham en fait. Finalement, vous faites bien la paire tous les deux. « Excuse-le pour ça. Il essaye simplement de te protéger de la vérité. Il est devenu parano depuis que j’ai eu un petit accident de travail. On n’est pas des gens honnêtes Mouse. Aidan est à la tête d’un groupe organisé de voleurs et d’arnaqueurs et comme je suis pas un mauvais pickpocket vu que c’était comme ça que je survivais à la rue, il m’a offert un job. » Un petit accident ? T'es mort, espèce d'abruti ! J'en reviens pas, c'était pas un petit bobo, c'était une putain de balle ! « C’est pas un job très honnête mais c’est tout ce que je peux me permettre pour le moment. Et c’était un peu le cas d’Aidan aussi quand il s’est lancé là-dedans. Juste, évite de le crier sur tous les toits et n’essaye pas de fouiner de ce côté. Cela pourrait être dangereux pour toi et ni lui ni moi n’avons envie de te voir mêlé à tout cela. Tu vaux mieux que ça. Tu as toujours valu mieux que nous. » Bordel Niall, c'est Maisie, c'est pas n'importe qui. Évidemment qu'elle va s'en mêler !

Elle se lève, je la suis du regard jusqu'à ce qu'elle passe derrière nous. « Où est-ce que tu v… Outch ! » Je porte ma main là où Maisie a frappé et je grimace légèrement. Bordel, arrêtez de me frapper ! « Non mais vous êtes complètement cons ma parole ! » Ça se discute. . « Comment t’as été pu assez con pour te foutre là dedans Niall ?! Tu pouvais pas demander à Chipset de te trouver un taff comme il l’a fait avec moi ?! Et toi Aidan, j’veux bien qu’à l’époque t’avais pas d’autre choix, mais tu crois quoi ? que tu vas vivre comme ça toute ta vie ?! que tu ne te fera jamais choper ?! Vous êtes vraiment stupides ! Bande d’abrutis ! Et arrêtez de penser que je dois être protégée, je suis une grande fille ! Et c’est quoi ses conneries comme quoi je suis mieux que vous ? Arrêtez de vous rabaisser bordel et sortez vous les doigts du cul pour faire autre chose de votre vie putain ! » Je me lève en trombe et je me retourne pour faire face à Niall « Tu vois Niall ?! C'est exactement pour ça que je ne voulais pas lui en parler ! Parce que cette discussion ne devrait même pas avoir lieu. Mais non, il a fallu que tu déballes tout et qu'on se retrouve là, à devoir se justifier pour nos actes. » Je tourne la tête vers Maisie « Tu sais pourquoi je continuais de te mentir ? Pourquoi je voulais absolument faire passer ce mensonge au risque que tu me détestes encore plus ? Parce que j'ai pas l'intention de m'arrêter. Je fais un travail qui me plaît et dans laquelle je suis doué. Je sers à quelque chose et je ne laisserai tomber ça pour rien au monde ! Alors, non, ça ne va pas te plaire et c'est pour ça que je tenais à garder ça secret. Ce métier, c'est toute ma vie et je suis doué ! Et Niall aussi. Si un jour, il veut arrêter et bien, soit, je serai content pour lui mais moi, je me sens engagé pour des années et je ne laisserai jamais tomber mon groupe, que ça te plaise ou non. »

Je reprends mon souffle, essoufflé après cette longue tirade. J'avais besoin de laisser sortir ça. Puisque Niall a vendu la mèche, il fallait s'expliquer et c'est chose faite. « Bon laissez moi le temps de digérer l’info, ok ? » Je fais quelques pas, le temps de retrouver mon calme. Putain, je me déteste. Moi qui voulait la protéger, elle va littéralement finir par s'enfuir. Bien joué, Aidan. Un vrai génie ! « Niall, je sais que Chipset est quelqu’un de bien. J’ai respecté son anonymat jusque là par respect pour ce qu’il fait, mais si tu le connais et que tu es aussi proche de lui que ça, alors je ne vois plus de raison de ne pas le rencontrer. Et si jamais tu oses toucher à ne serait-ce qu’un de ses cheveux, je te jure que la journée que tu viens de passer sera un plaisir par rapport à ce que je te ferais subir, compris ? » Je lève les yeux vers les deux Southway. Je serre les dents, ce lien avec Graham, c'est… Non, je ne dirai pas que je suis jaloux mais ça me dérange qu'elle soit autant attachée à cette enflure de diva. C'était moi avant, qui était au centre de son attention et maintenant, regardez-nous, c'est juste pitoyable. Décidément, Graham me casse les couilles, même quand il est pas là.

« Alors Aidan : c’est quoi ta mutation ? Laisses-moi deviner : tu chies des licornes ? » Je fronce les sourcils en soupirant. J'ai pas envie de jouer à ça. De toute façon, il n'y a rien à montrer, je ne considère même pas ça comme une mutation. Je suis un mutant seulement à cause des gènes mais en vérité, sans, ce serait exactement la même chose, à quelques années d'expériences près. « Non, je suis simplement… Doué de mes mains » Je hausse les épaules, un peu mal à l'aise. Il n'y a rien à dire là-dessus. C'est pas comme Niall qui peut copier des mutations ou Maisie qui peut faire apparaître des bouteilles de Whisky après les avoir dessiner. Moi, je suis juste un gars avec un petit extra, rien d'extravagant ou de spectaculaire. « C'est pour ça que je dirige un groupe de voleurs, parce que grâce à ma mutation, je suis le plus doué. Du coup, tu comprends pourquoi je ne laisserai pas tomber. J'ai trouvé ma place là-bas et j'en suis fier. Comme tu as trouvé la tienne en devenant artiste... » Je tire une taffe avant de reprendre « Ou comme Niall, à la Confrérie » J'ai lâché ça comme une bombe, une de plus. Il a balancé pour Icare alors je ne vais certainement pas me gêner pour ses petites activités. Et puis, on est tellement bien partis alors, autant mettre toutes les choses à plat.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptySam 13 Aoû - 2:54



Say you'll still be by my side
Maisie ξ Aidan ξ Niall

Maisie se lève juste après que je lui ai avoué pour Icare. Dans le fond, c’est un mal pour un bien. Même en étant butée et têtue, je pense qu’elle pourrait être suffisamment sage que pour ne pas plonger à pied joint dans le monde de la pègre pour nous y retrouver. Mais si d’aventure on a besoin est près de chez elle et qu’on a besoin d’une planque ou d’un coup de pouce, je préfère savoir que sa porte est une possibilité. Et cela passera mieux si on ne lui cache pas l’information avant. Ça va barder aujourd’hui, cela ne va probablement pas lui faire plaisir du tout même. Je viens de lui annoncer que, dans le fond, on est toujours des petits truands de merde, qu’on n’a jamais vraiment changés. Mais, sincèrement, je pense que c’est la meilleure chose à faire. Elle l’aurait appris un jour où l’autre de toute manière. « Où est-ce que tu v… Outch ! »

Une douleur vive à l’arrière de mon crâne. Je grimace en passant une main sur l’endroit que Mouse vient de frapper. Décidément, elle n’a pas changée. « Non mais vous êtes complètement cons ma parole ! » Il y a probablement un peu de ça… Quelque part… « Comment t’as été pu assez con pour te foutre là-dedans Niall ?! Tu pouvais pas demander à Chipset de te trouver un taff comme il l’a fait avec moi ?! Et toi Aidan, j’veux bien qu’à l’époque t’avais pas d’autre choix, mais tu crois quoi ? Que tu vas vivre comme ça toute ta vie ?! Que tu ne te feras jamais choper ?! Vous êtes vraiment stupides ! Bande d’abrutis ! Et arrêtez de penser que je dois être protégée, je suis une grande fille ! Et c’est quoi ses conneries comme quoi je suis mieux que vous ? Arrêtez de vous rabaisser bordel et sortez-vous les doigts du cul pour faire autre chose de votre vie putain ! » En effet, le sermon était acide et frappait là où cela faisait mal. Et, comme je m’y attendais, il n’en faut pas beaucoup plus à Aidan pour s’enflammer à son tour.

« Tu vois Niall ?! C'est exactement pour ça que je ne voulais pas lui en parler ! Parce que cette discussion ne devrait même pas avoir lieu. Mais non, il a fallu que tu déballes tout et qu'on se retrouve là, à devoir se justifier pour nos actes. Tu sais pourquoi je continuais de te mentir ? Pourquoi je voulais absolument faire passer ce mensonge au risque que tu me détestes encore plus ? Parce que j'ai pas l'intention de m'arrêter. Je fais un travail qui me plaît et dans laquelle je suis doué. Je sers à quelque chose et je ne laisserai tomber ça pour rien au monde ! Alors, non, ça ne va pas te plaire et c'est pour ça que je tenais à garder ça secret. Ce métier, c'est toute ma vie et je suis doué ! Et Niall aussi. Si un jour, il veut arrêter et bien, soit, je serai content pour lui mais moi, je me sens engagé pour des années et je ne laisserai jamais tomber mon groupe, que ça te plaise ou non. » « Il a raison Mouse. On est doué dans ce qu’on fait et on apprécie notre job. Aussi illégal soit-il. »

« Bon laissez-moi le temps de digérer l’info, ok ? » Je retiens un léger sourire. Là, l’information lui tombe dessus sans prévenir. Il faut avouer, je n’ai jamais été connu pour mon tact. Mais avec un peu de temps pour l’assimiler, je suis sûre qu’elle agira en adulte mature. Et que même si elle ne cautionnera sans doute jamais, elle comprendra que c’est un milieu qui nous convient. Je tire sur ma cigarette alors qu’Aidan semble faire toute une montagne de cette déclaration, sans voir que la tempête va bientôt retomber. « Niall, … » Je reporte mon attention sur Mouse.  « …Je sais que Chipset est quelqu’un de bien. J’ai respecté son anonymat jusque-là par respect pour ce qu’il fait, mais si tu le connais et que tu es aussi proche de lui que ça, alors je ne vois plus de raison de ne pas le rencontrer. Et si jamais tu oses toucher à ne serait-ce qu’un de ses cheveux, je te jure que la journée que tu viens de passer sera un plaisir par rapport à ce que je te ferais subir, compris ? » Je lui réponds avec un sourire sarcastique. « J’ai vécu plusieurs mois chez Chipset, la torture psychologique, ça me connait. Et je me débrouille pas trop mal pour encaisser la douleur physique. » Tu parles… Je me suis presque fait arraché le bras par un dragon, soigné par un dieu qui n’avait pas semblé dérangé par mes hurlements de douleur et, récemment, j’ai fait l’expérience de mourir d’une balle dans le ventre… avant d’être ramené dans le monde des vivants par la fille du fameux dieu aux hurlements. Pas sûr que ma petite sœur puisse faire beaucoup plus douloureux que ça.

« Alors Aidan : c’est quoi ta mutation ? Laisses-moi deviner : tu chies des licornes ? » Joli changement de sujet. Je reporte mon attention sur Aidan qui a l’air en pleine détresse émotionnelle. Visiblement, il ne digère pas bien que j’ai décidé de lui dire pour Icare. « Non, je suis simplement… Doué de mes mains » Je lève un sourcil alors que je remarque l’attitude un peu gênée d’Aidan. Qu’est ce qui le gêne là-dedans ? Sa mutation est une petite merveille à elle seule… S’il prenait au moins le temps de l’entrainer un peu plus… « C'est pour ça que je dirige un groupe de voleurs, parce que grâce à ma mutation, je suis le plus doué. Du coup, tu comprends pourquoi je ne laisserai pas tomber. J'ai trouvé ma place là-bas et j'en suis fier. Comme tu as trouvé la tienne en devenant artiste... Ou comme Niall, à la Confrérie. » « Espèce de... » Mon sang de fait qu’un tour. Soudainement, je vois rouge.

Mais quelle sombre merde ! Icare a beau être un groupe imposant dans le monde des voleurs, cela n’est en rien comparable à une affiliation à la Confrérie ! Je me lève brusquement et j’attrape Aidan par le col pour le plaquer au mur sans le moindre ménagement. « Je peux savoir à quoi tu joues là ? T’es vexé que je lui ai dit pour Icare ? C’était la putain de chose à faire, ducon ! Elle l’aurait su à un moment où un autre ! Mais là, c’est pas seulement elle que tu mets en danger mais moi aussi ! » Mes mains se resserrent autour de son col alors que je le maintiens contre le mur de toutes mes forces. « Mais oui ! Balançons le mec qui va risquer sa vie pour que des mutants comme toi puissent rester le cul chez eux sans crainte de finir par se faire pucer de force ! Vas-y ! Tant que t’y es, balance mon nom à la presse ! Ils en ont pas eu assez avec le massacre au commissariat après avoir pucé quelqu’un de force ! Si on agissait tous comme toi, ça ferait longtemps qu’on les porterait tous, leur putains de puces ! Alors ne t’avise plus jamais d’émettre un jugement sur mes actes et encore moins de donner cette information sur moi à n’importe qui ! »

Je relâche enfin mon ami d’enfance et je recule de quelques pas. Mais quel con ! J’arrive pas à croire que monsieur se soit vexé au point de me poignarder dans le dos de la sorte ! « Que je sache, quand on t’a aidé avec les flics avec Chipset, ça t’a pas dérangé quoi soit de la Confrérie. Putain d’égoïste. La prochaine fois qu’il faudra se prendre une balle et y laisser sa peau pour toi, compte plus sur moi ! » Mes mots dépassent clairement ma pensé. Mais ma colère m’aveugle. Tout ce que je sais, c’est que je suis en train de prendre sur moi pour ne pas cogner sur Aidan. Bordel, mais il a sorti ça avec une telle facilité. Il lui aurait dit que j’étais parti faire les courses, ça aurait été pareil ! Bordel quoi ! Le grand public perçoit la Confrérie comme une bande de terroriste. Vas-y Aidan ! Bousille encore plus l’image déjà bien dégueulasse que ma sœur a de moi !

Pour m’empêcher de devenir plus violent que je ne le suis déjà, je me détourne de lui. J’en ai déjà pratiquement oublié la présence de Mouse. Sans un mot de plus, je quitte le salon, allant chercher refuge sur la terrasse pour essayer de me calmer. Deux trahisons en un seul jour, Aidan fait fort. Je me laisse tomber dans l’un des fauteuils de la terrasse et je prends ma tête entre mes mains. S’il a pu sortir l’information aussi facilement à Maisie, à qui d’autre l’a-t-il balancée ? Ce secret est-il vraiment en sécurité chez lui ? Déjà qu’il m’a caché tout ce temps qu’il avait eu une relation avec ma sœur… Est-ce que je peux vraiment continuer de lui faire confiance ? « Putain ! » Amer sentiment que celui de la trahison. Dire que je suis mort pour lui ! Dire que je me suis fait esclave d’Hela pour lui. Quel beau crétin je fais ! Entubé jusqu’à l’os. Je me suis bien fais avoir avec son petit numéro de panique et de culpabilité. Putain… Mais quel con aveugle j’ai été.
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMer 17 Aoû - 19:08


    « Tu vois Niall ?! C'est exactement pour ça que je ne voulais pas lui en parler ! Parce que cette discussion ne devrait même pas avoir lieu. Mais non, il a fallu que tu déballes tout et qu'on se retrouve là, à devoir se justifier pour nos actes. Tu sais pourquoi je continuais de te mentir ? Pourquoi je voulais absolument faire passer ce mensonge au risque que tu me détestes encore plus ? Parce que j'ai pas l'intention de m'arrêter. Je fais un travail qui me plaît et dans laquelle je suis doué. Je sers à quelque chose et je ne laisserai tomber ça pour rien au monde ! Alors, non, ça ne va pas te plaire et c'est pour ça que je tenais à garder ça secret. Ce métier, c'est toute ma vie et je suis doué ! Et Niall aussi. Si un jour, il veut arrêter et bien, soit, je serai content pour lui mais moi, je me sens engagé pour des années et je ne laisserai jamais tomber mon groupe, que ça te plaise ou non. » « Il a raison Mouse. On est doué dans ce qu’on fait et on apprécie notre job. Aussi illégal soit-il. » J’ai du mal à digérer le truc et les arguments d’Aidan n’arrivent pas à me convaincre mais je sais qu’à part se crier dessus en campant chacun sur nos positions n’apportera rien que de la frustration. Alors je capitule pour le moment, demandant un peu de temps pour me faire à l’idée. Que pourrais-je faire d’autre ? Aidan ne m’écoutera jamais : il est un grand garçon maintenant (enfin si on veut). Je pourrais peut-être convaincre Niall mais c’est une chose que je verrai plus tard. Je préfère orienter le sujet sur une personne qui m’apaise, qui me fait du bien : Chipset. « J’ai vécu plusieurs mois chez Chipset, la torture psychologique, ça me connaît. Et je me débrouille pas trop mal pour encaisser la douleur physique. » Je n’aime pas ce que j’entends. Déjà insinuer que Chispet l’a martyrisé psychologiquement… je n’y crois pas une seconde. Quant à la douleur physique : cela veut dire qu’il a encaissé pas mal de coup. Bine trop pour prétendre être un habitué. Mais dans quoi mon frère s’est-il embarqué durant tout ce temps ? Je veux l’aider. Je veux qu’il ait une vie honnête et stable. Qu’il trouve une personne à aimer et qu’il ne se fasse pas remarquer par les autorités. Mais vu la vie qu’il semble mener, tout ça me parait bien loin de lui arriver.

    Je change à nouveau de sujet, passant à Aidan et à sa mutation, non sans me moquer de lui au passage. Si il ne veut pas en parler, je le respecterai. Je ne suis pas à l’aise avec ma mutation alors je ne forcerai jamais une personne à me parler de la sienne. Mais il avait l’air assez fier tout à l’heure de m’annoncer qu’il était aussi un mutant, alors je crois qu’il ne devrais pas trop rechigner à m’en dire un peu plus. « Non, je suis simplement… Doué de mes mains » « Ca, je le savais déjà. » Dis-je amusée avec un petit sourire mutin aux lèvres qui en dit plus long que mes propres mots. Mon insinuation n’est pas très subtile mais elle a le mérite d’être amusante. N’en déplaise à Niall. « C'est pour ça que je dirige un groupe de voleurs, parce que grâce à ma mutation, je suis le plus doué. Du coup, tu comprends pourquoi je ne laisserai pas tomber. J'ai trouvé ma place là-bas et j'en suis fier. Comme tu as trouvé la tienne en devenant artiste... Ou comme Niall, à la Confrérie. » « Espèce de... » Niall fait un bond et je n’est pas le temps d’assimiler l’information correctement qu’il a déjà plaqué violement Aidan con un mur. « Je peux savoir à quoi tu joues là ? T’es vexé que je lui ai dit pour Icare ? C’était la putain de chose à faire, ducon ! Elle l’aurait su à un moment où un autre ! Mais là, c’est pas seulement elle que tu mets en danger mais moi aussi ! » Mais oui, parlons de Maisie comme si elle n’était pas là… « Mais oui ! Balançons le mec qui va risquer sa vie pour que des mutants comme toi puissent rester le cul chez eux sans crainte de finir par se faire pucer de force ! Vas-y ! Tant que t’y es, balance mon nom à la presse ! Ils en ont pas eu assez avec le massacre au commissariat après avoir pucé quelqu’un de force ! Si on agissait tous comme toi, ça ferait longtemps qu’on les porterait tous, leur putains de puces ! Alors ne t’avise plus jamais d’émettre un jugement sur mes actes et encore moins de donner cette information sur moi à n’importe qui ! » Oh ! Je ne suis pas n’importe qui ! Mesure tes paroles Niall ! En attendant, je suis bien moins impassible que tout à l’heure face à leur confrontation. J’ai peur que Niall fasse quelque chose qu’il pourrait regretter et j’ai peur aussi pour Aidan. « Que je sache, quand on t’a aidé avec les flics avec Chipset, ça t’a pas dérangé quoi soit de la Confrérie. Putain d’égoïste. La prochaine fois qu’il faudra se prendre une balle et y laisser sa peau pour toi, compte plus sur moi ! » Je suis un peu sonnée par tout ce qui est dit et que j’apprends par la même occasion. Mais déjà Niall se détourne et s’en va sur le balcon, nous laissant seul, Aidan et moi.

    Je remarque seulement à ce moment là que je me suis aussi levée et que je suis non loin d’Aidan. Je me rapproche de lui et je pose une main sur son bras : « Ca va ? Tu as mal quelque part ? » Je suis clairement inquiète. Niall n’y a pas été de main morte. « Tu n’aurai pas dû balancer pour la Confrérie. C’était à lui de m’en parler. » Je suis moralisatrice sur ce coup là. En même temps si je l’avais appris autrement et que j’avais su qu’Aidan été au courant, il aurait mangé. « Bon, d’accord, si tu me l’avais pas dit, je t’en aurai voulu, mais là c’est pire… il est en colère mais il est surtout blessé et c’est ce qui est le pire… » Je soupire. « Laisses-moi cinq minutes avec lui et rejoins nous si jamais t’as envie de t’excuser. Et pour ce qui est de ton organisation : on en reparlera, j’ai pas mal de questions. »

    Je vais voir Niall et je le retrouve assis, le visage entre ses mains. Le voir comme ça me fait mal au cœur. Je m’accroupie en face de lui et j’agrippe ses poignés afin de découvrir son visage en écartant ses mains. Mon regard est compatissant car je sais qu’il se sent trahi par son plus vieil ami et que c’est une douleur atroce. « Ce qu’à fait Aidan n’est pas cool, mais je ne suis pas n’importe qui. Je suis ta sœur, je n’en parlerai à personne, tu le sais n’est-ce pas ? » Cette fois je pose mes mains sur ses joues afin de l’obliger à me regarder. Un peu comme tout à l’heure, mais avec bien plus de tendresse. « Je sais que la Confrérie se bat pour les mutants. Je ne te juge pas de l’avoir intégré. Et puis, si j’ai bien capté, Chipset aussi en fait parti, donc c’est que ce n’est pas si mal. J’ai juste peur pour toi Niall. Tu t’es pris une balle pour Aidan… Je ne sais pas si c’est à cause de la Confrérie où de votre… boulot, mais si tu as fait ça, c’est parce que tu tiens à lui et je te remercie de l’avoir sauvé parce qu’il est aussi important pour moi, mais ne lui répète pas sinon je devrais te tuer. Mais si t’avais pas survécu à ça, j’aurai probablement tué Aidan de mes propres mains. » Je me redresse un peu et j’embrasse le front de mon grand frère. « Je t’aime abruti. »

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyVen 19 Aoû - 0:57



Say you'll still be by my side
Niall ξ Maisie ξ Aidan

« Espèce de... » Je n'ai même pas eu le temps de me préparer que Niall avait déjà bondi sur moi. Ma respiration se coupe au moment où mon dos heurte violemment et je lâche une plainte de douleur. Mes pieds touchent à peine le sol tandis qu'il m'écrase littéralement contre ce mur. Bordel, c'est quoi son problème ?! Il a le droit de balancer pour Icare mais je n'ai pas le droit pour la Confrérie ? « Je peux savoir à quoi tu joues là ? T’es vexé que je lui ai dit pour Icare ? C’était la putain de chose à faire, ducon ! Elle l’aurait su à un moment où un autre ! Mais là, c’est pas seulement elle que tu mets en danger mais moi aussi ! Mais oui ! Balançons le mec qui va risquer sa vie pour que des mutants comme toi puissent rester le cul chez eux sans crainte de finir par se faire pucer de force ! Vas-y ! Tant que t’y es, balance mon nom à la presse ! Ils en ont pas eu assez avec le massacre au commissariat après avoir pucé quelqu’un de force ! Si on agissait tous comme toi, ça ferait longtemps qu’on les porterait tous, leur putains de puces ! Alors ne t’avise plus jamais d’émettre un jugement sur mes actes et encore moins de donner cette information sur moi à n’importe qui ! » « Putain mais t'es con ou quoi ?! Tu crois que la pègre, c'est le monde des Bisounours ? Tu crois sérieusement qu'elle n'est pas autant en danger en sachant pour Icare qu'en sachant pour la Confrérie ? C'est exactement la même chose abruti ! Dans tous les cas, c'est putain de dangereux pour nous et pour notre entourage ! Elle a le droit de savoir, oui, totalement ! Mais ce n'était pas à toi de lui annoncer ! A ce que je sache, t'es qu'un voleur parmi tant d'autres alors, reste à ta place ! » Mes paroles vont plus loin que ma pensée. Evidemment que ce n'est pas qu'un voleur parmi tant d'autres, c'est Niall, mon ami d'enfance mais pour l'instant, c'est juste un enfoiré aveugle et incontrôlable. « Maintenant qu'elle est au courant, tu comptes faire quoi, hein ?! Tu feras quoi le jour où elle payera le prix de nos actions, tout ça parce que t'as pas su fermer ta gueule ?! »

Il finit par me relâcher et je porte une main à ma gorge « Que je sache, quand on t’a aidé avec les flics avec Chipset, ça t’a pas dérangé quoi soit de la Confrérie. Putain d’égoïste. La prochaine fois qu’il faudra se prendre une balle et y laisser sa peau pour toi, compte plus sur moi ! » Putain mais quel raclure de merde ! C'est petit ça, me rebalancer ça à la gueule, c'est sale, Niall « Je t'avais rien demandé ! Je t'ai déjà dit des millions de fois que j'aurais du me prendre cette putain de balle ! Puisque t'as l'air de tant le regretter, la prochaine fois, abstiens-toi et laisse-moi crever comme ç'aurait du se passer cette nuit-là ! Cette balle était pour moi mais il a fallu que tu joues les héros ! Regardez ce grand confrériste qui sauve les mutants ! Et bien, t'aurais du laisser ce mutant là crever, vu qu'apparemment, ça a l'air de te faire bien chier ! » Je ne sais pas ce qui fait le plus mal, la culpabilité ou savoir qu'il regrette d'être mort pour moi. Les deux font un cocktail des plus désagréables. Je me sens comme une sous-merde. Je déteste ça.

Je me passe une main sur le visage tandis qu'il s'éloigne sur la terrasse. Je sursaute presque lorsque je sens la main de Maisie sur mon bras, je ne l'ai même pas entendu approcher « Ca va ? Tu as mal quelque part ? » Je souris légèrement, elle s'inquiète. Tout comme je m'inquiète pour elle. Ce n'est pas le fait que Niall ait tout balancé qui me dérange, c'est le fait qu'elle risque d'être en danger par notre faute « Ça va, j'ai vu pire » Pas sûr que c'était la meilleure chose à dire après ça. « Tu n’aurai pas dû balancer pour la Confrérie. C’était à lui de m’en parler. » Je serre les dents « C'est vrai mais il a balancé pour Icare et là, c'est moi qui aurait du t'en parler » Je ne sais pas si je l'aurais fait un jour mais, si ça avait du arriver, j'aurais aimé que ce soit moi qui lui annonce. Après tout, c'est moi le leader, c'est bien normal, non ? « Bon, d’accord, si tu me l’avais pas dit, je t’en aurai voulu, mais là c’est pire… il est en colère mais il est surtout blessé et c’est ce qui est le pire… » J'ai l'impression d'être un gamin en train de se faire gronder. « Laisses-moi cinq minutes avec lui et rejoins nous si jamais t’as envie de t’excuser. Et pour ce qui est de ton organisation : on en reparlera, j’ai pas mal de questions. » Je lâche un petit rire sarcastique avant de la regarder s'éloigner. Bien sûr, ça va être à moi de m'excuser. Bordel ! Et depuis quand ? Non, c'est hors de question.

Je m'assois dans un fauteuil et je suis vite rejoint par Le Chat. Il reste au sol et je lui caresse doucement la tête. Je regrette certaines de mes paroles mais je suis toujours furieux contre Niall, ce n'était pas à lui de tout déballer comme ça. Et puis, jouer sur la culpabilité, c'était salaud. Au final, je n'ai pas envie de m'excuser. Je pense qu'on est ex aequo. Je vois Maisie se relever et embrasser le front de Niall. Devant son regard insistant, je finis par céder et je les rejoint sur la terrasse. Je m'adosse contre le mur extérieur « Je n'ai pas l'intention de m'excuser. Tu aurais du lui annoncer pour Icare, c'était mon rôle. Tout comme je n'aurais pas du le faire pour la Confrérie, c'était à toi de lui dire. » Je marque une légère pause, puis je tourne la tête vers Maisie « Du coup, on va faire les choses dans l'ordre » Je vais prendre une chaise et je m'assois de façon à leur faire face « Enchanté, je m'appelle Aidan Pàdraig mais on me surnomme La Licorne dans le milieu. Je suis le leader d'Icare, un groupe de voleurs organisés spécialisé dans les actions de pickpockets et les arnaques en tout genre et Niall est un de mes employés. »

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyVen 19 Aoû - 22:04



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Maisie ξ Aidan ξ Niall

Deux mains délicates attrapent mes poignets. Mouse. J’ai encore merdé devant elle. Je suis vraiment le pire des grands frères. Un poison qui n’aurait peut-être pas dû revenir dans sa vie. Je fuis son regard, la colère tendant encore les muscles de mon dos. « Ce qu’a fait Aidan n’est pas cool, mais je ne suis pas n’importe qui. Je suis ta sœur, je n’en parlerai à personne, tu le sais n’est-ce pas ? » Tel un enfant buté, je ne réponds pas. Il y a trop de pression ces derniers temps… Trop de pression que pour laisser qui que ce soit savoir pour moi. Trop de pression que pour laisser Maisie rentrer dans ce monde, que pour la laisser voir le chaos et la guerre sous-jacente. Je ne veux pas de ma petite sœur dans ce monde. Aidan ne se rends pas compte, elle ne se rend pas compte. Des histoires, c’est tout ce que c’est pour eux. Des images qui s’animent dans une télévision, sur l’écran d’un smartphone. Ils vivent la réalité à travers les média. Vérité déformée, distordue, malmenée. Ils n’ont aucune idée de ce que la Confrérie fait vraiment, de la nécessité de nos actions. Combien de fois Aidan ne m’a-t-il pas traité de terroriste ?

Cette paire de main si douce et délicate se posent sur mes joues, me force à affronter ce regard bleu que je m’étais presque surprit à oublier au fil des années. Cette situation parait irréelle. Totalement irréelle. Cependant, dans cette proximité retrouvée avec ma sœur, je me sens m’adoucir malgré l’angoisse, malgré la peur, malgré la colère. « Je sais que la Confrérie se bat pour les mutants. Je ne te juge pas de l’avoir intégré. Et puis, si j’ai bien capté, Chipset aussi en fait partie, donc c’est que ce n’est pas si mal. J’ai juste peur pour toi Niall. Tu t’es pris une balle pour Aidan… Je ne sais pas si c’est à cause de la Confrérie où de votre… boulot, mais si tu as fait ça, c’est parce que tu tiens à lui et je te remercie de l’avoir sauvé parce qu’il est aussi important pour moi, mais ne lui répète pas sinon je devrais te tuer. Mais si t’avais pas survécu à ça, j’aurai probablement tué Aidan de mes propres mains. » Alors on n’est pas passés loin de perdre la vie tous les deux dans cette histoire. Elle pose un bref baisé sur mon front, finissant de m’arracher un sourire tendre. « Je t’aime abruti. » « Je t’aime aussi, petite sourit têtue. »

Et finalement, la voix d’Aidan brise le moment… « Je n'ai pas l'intention de m'excuser. Tu aurais dû lui annoncer pour Icare, c'était mon rôle. Tout comme je n'aurais pas dû le faire pour la Confrérie, c'était à toi de lui dire. » Mon sourire retombe alors que mon regard se pose sur mon ami d’enfance. Je ne suis pas d’accords. Il est peut-être le leader d’Icare mais je fais tout autant partie du groupe que lui. Et c’est de ma sœur dont nous parlons. Avoir couché avec elle ne lui donne pas accès à certains passe-droits. A vrai dire, ça me donne même envie de lui dévisser la tête à y penser. « Du coup, on va faire les choses dans l'ordre. Enchanté, je m'appelle Aidan Pàdraig mais on me surnomme La Licorne dans le milieu. Je suis le leader d'Icare, un groupe de voleurs organisés spécialisé dans les actions de pickpockets et les arnaques en tout genre et Niall est un de mes employés. » Je ne peux m’empêcher de marmonner dans ma barbe, rajoutant quelques mots à sa présentation. « Et tu es un sacré con. »

Il voulait jouer à ça ? Ok. On allait jouer. Je me redresse un peu et je prends à mon tour la parole. « Je suis un ancien SDF qui a passé dix ans à la rue et qui n’en a été tiré que par la main tendue d’un Confrériste. J’ai rejoint la Confrérie dès que ma situation a été un peu stabilisée dans un premier temps parce que je leur étais reconnaissant et parce que mes idéaux collaient aux leurs. Avec le temps, c’est devenu une seconde famille. Des visages que j’ai vu rire, pleurer, se tordre de douleur. Et j’en ai marre des secrets. » Je prends une grande inspiration et mon regard retombe sur Aidan.

« Je suis en partie responsable du crash du BlackBird dans la cour avant de l’Institut Xavier. C’était une mission de sauvetage destinée à me tirer de leur sous-sol et ça a dérapé. On ne s’en est sorti que par l’intervention du dieu qui a ouvert le portail Chitaurii sur New York il y a des années. Récemment j’ai aussi pris une balle à la place d’un ami cher. Cela m’a valu plusieurs minutes de mort cliniques pendant lesquelles j’ai passé un pacte avec Hela, la gardienne du monde des morts. Et la fille du dieu qui m’a déjà sauvé le cul une fois. Elle m’a ramené à la vie pour la seconde fois en me faisant promettre de lui obéir les yeux fermés quand elle aurait besoin de moi. Je ne voulais pas t’en parler parce que je savais que cela ne te plairait pas, Aidan. Mais tant qu’on en est à parler à cœur ouvert… Ce n’est pas ta faute et c’était mon choix. Oh, et j’ai aussi accepté de faire partie d’une mission à la Confrérie impliquant de me faire recenser au RA sous une fausse identité d’ici un peu plus d’un mois. Inutile de vous dire que je vous fais confiance pour n’en parler à personne. Voilà, je crois que j’ai tout dis. Vous êtes contents tous les deux ? Oh ! J’oublie un truc. Les marques de lacération sur mon visage, c’est Wolverine qui me les a faites. A ma demande. Parce que je n’avais pas d’autres choix. Ça vous va niveau honnêteté ou je dois encore vous déballer ma vie sexuelle aussi ? » Je suis tendu et, il faut bien l’avouer, rien que la présence d’Aidan à suffit à me crisper à nouveau. C’est plus que probablement totalement dépassé de ma part mais j’ai encore le sentiment de la trahison en travers de la gorge. Je lance un regard sombre à l’écossais, attendant sa réaction par rapport à toutes ces petites choses que je lui avais caché pour son bien.

Mon regard retombe sur Mouse et je me rends compte que j’ai été beaucoup trop loin, que j’ai dit des choses qui auraient dû rester secrètes. Je me mords l’intérieur de la joue, essayant de ne pas afficher cette culpabilité soudaine. « Ce que j’essaye de vous dire à tous les deux, c’est qu’être affilié à la Confrérie implique certaines choses. Je me mets volontairement en danger parce qu’il y a des choses qui doivent être faites, des mesures qui doivent être prises. Ça ne fait pas de moi un fou ou un héros. Je suis juste un gars avec des convictions et qui ne supporte pas l’idée de rester passif alors qu’il pourrait s’impliquer et faire quelque chose. C’est souvent moche, il m’est arrivé de tuer plus d’une fois et c’est un univers bien plus dangereux qu’Icare. Chez Icare, on mesure les risques, on ne se mouille pas s’ils sont trop grands. Pas la Confrérie. On n’est pas suicidaire mais il y a des fois où on n’a pas le choix et où les choses doivent être faites. C’est un monde dans lequel je ne veux pas vous impliquer, ni l’un, ni l’autre. C’est… Vous êtes tous les deux les raisons qui m’ont poussé à enterrer mon passé pour ne pas me laisser submerger par la nostalgie, le chagrin et le regret. Ne me faites pas regretté d’être de retour dans vos vies. S’il vous plait... »
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptySam 27 Aoû - 2:09



    Je comprends la frustration et la colère de Niall. A sa place je n’aurai pas apprécié non plus qu’une autre personne, aussi proche de moi soit-elle, révèle un secret que je croyais bien gardé. Mais je veux que mon frère comprenne que je ne le juge pas. Que cette information, même dévoilée dans un moment non propice, ne change rien à l’affection que je lui porte. Oui j’ai peur, je suis inquiète. Car comme si faire parti d’un gang de voleur n’était pas suffisant, il est en plus dans les rangs de la Confrérie qui n’est pas réputée pour ses actions passives et sans danger. Je ne veux pas le perdre, pas alors que j’ai raté dix années de sa vie. Si les rôles étaient inversés, je suis certaine qu’il aurait pété un câble. Nous sommes différents sur ce point. J’ai du mal à accepter qu’il se mette en danger pour voler tout et n’importe quoi simplement pour gagner sa vie, mais se battre pour ses opinions est une toute autre histoire. Je le rassure donc avec un baiser sur le front et des paroles aimantes et il me les retourne : « Je t’aime aussi, petite sourit têtue. » Ce surnom… je l’adorais quand j’étais gamine car c’est lui qui me l’a donné. Je voulais même que tout le monde me nomme de cette façon, comme si je reniais le prénom choisi par mes parents pour endosser celui que m’avait trouvé mon frère. En grandissant c’est devenu plus délicat : il n’y avait que lui qui pouvait m’appeler de cette façon. Je grinçais des dents à chaque fois qu’Aidan se permettait d’utiliser ce surnom – c’était à l’époque où je le jalousais, je l’enviais de tout ce temps qu’il passait avec mon frère. Après il a pu m’appeler ainsi aussi souvent qu’il le voulait, mais ils n’étaient que deux avec mes parents. Les autres n’avaient pas ce privilège, pas même Marcus.

    « Je n'ai pas l'intention de m'excuser. Tu aurais pas dû lui annoncer pour Icare, c'était mon rôle. Tout comme je n'aurais pas dû le faire pour la Confrérie, c'était à toi de lui dire. » Aidan : ou l’art de briser un joli moment de tendresse et de nostalgie en arrivant comme un cheveux sur la soupe et en aboyant pour rien. Bon au moins il reconnaît ses torts même s’il n’a pas l’intention de s’excuser… Ah la fierté masculine ! Il s’assoie alors que je me redresse, coupant tout contacte physique avec Niall. « Du coup, on va faire les choses dans l'ordre. Enchanté, je m'appelle Aidan Pàdraig mais on me surnomme La Licorne dans le milieu. Je suis le leader d'Icare, un groupe de voleurs organisés spécialisé dans les actions de pickpockets et les arnaques en tout genre et Niall est un de mes employés. » « Et tu es un sacré con. » Pas le temps de régir que Niall se redresse. « Je suis un ancien SDF qui a passé dix ans à la rue et qui n’en a été tiré que par la main tendue d’un Confrériste. J’ai rejoint la Confrérie dès que ma situation a été un peu stabilisée dans un premier temps parce que je leur étais reconnaissant et parce que mes idéaux collaient aux leurs. Avec le temps, c’est devenu une seconde famille. Des visages que j’ai vu rire, pleurer, se tordre de douleur. Et j’en ai marre des secrets. Je suis en partie responsable du crash du BlackBird dans la cour avant de l’Institut Xavier. C’était une mission de sauvetage destinée à me tirer de leur sous-sol et ça a dérapé. On ne s’en est sorti que par l’intervention du dieu qui a ouvert le portail Chitaurii sur New York il y a des années. Récemment j’ai aussi pris une balle à la place d’un ami cher. Cela m’a valu plusieurs minutes de mort cliniques pendant lesquelles j’ai passé un pacte avec Hela, la gardienne du monde des morts. Et la fille du dieu qui m’a déjà sauvé le cul une fois. Elle m’a ramené à la vie pour la seconde fois en me faisant promettre de lui obéir les yeux fermés quand elle aurait besoin de moi. Je ne voulais pas t’en parler parce que je savais que cela ne te plairait pas, Aidan. Mais tant qu’on en est à parler à cœur ouvert… Ce n’est pas ta faute et c’était mon choix. Oh, et j’ai aussi accepté de faire partie d’une mission à la Confrérie impliquant de me faire recenser au RA sous une fausse identité d’ici un peu plus d’un mois. Inutile de vous dire que je vous fais confiance pour n’en parler à personne. Voilà, je crois que j’ai tout dis. Vous êtes contents tous les deux ? Oh ! J’oublie un truc. Les marques de lacération sur mon visage, c’est Wolverine qui me les a faites. A ma demande. Parce que je n’avais pas d’autres choix. Ça vous va niveau honnêteté ou je dois encore vous déballer ma vie sexuelle aussi ? Ce que j’essaye de vous dire à tous les deux, c’est qu’être affilié à la Confrérie implique certaines choses. Je me mets volontairement en danger parce qu’il y a des choses qui doivent être faites, des mesures qui doivent être prises. Ça ne fait pas de moi un fou ou un héros. Je suis juste un gars avec des convictions et qui ne supporte pas l’idée de rester passif alors qu’il pourrait s’impliquer et faire quelque chose. C’est souvent moche, il m’est arrivé de tuer plus d’une fois et c’est un univers bien plus dangereux qu’Icare. Chez Icare, on mesure les risques, on ne se mouille pas s’ils sont trop grands. Pas la Confrérie. On n’est pas suicidaire mais il y a des fois où on n’a pas le choix et où les choses doivent être faites. C’est un monde dans lequel je ne veux pas vous impliquer, ni l’un, ni l’autre. C’est… Vous êtes tous les deux les raisons qui m’ont poussé à enterrer mon passé pour ne pas me laisser submerger par la nostalgie, le chagrin et le regret. Ne me faites pas regretté d’être de retour dans vos vies. S’il vous plait... »

    C’est méga, hypra, supra tendu. Je vois bien que Niall n’est pas super à l’aise d’avoir révélé tout ça et Aidan semble… surpris ? choquée ? Et moi… un son étouffé m’échappe alors je plaque ma main sur ma bouche, mais c’est plus fort que moi et j’explose de rire. Un fou rire du genre incontrôlable et m’en donner des crampes au ventre. Je ris de bon cœur et il y a de quoi. « La Licorne ?! t’es sérieux ?! J’étais pas loin tout l’heure alors ! Dis moi qui t’as filé ce pseudo de gonzesse ! Pitié ! C’est trop drôle ! » Tout mon corps est secoué par ce rire qui m’arrache même une larme. Je crois que les nerfs y jouent aussi. Avec tout ce que j’ai appris en si peu de temps et la tension palpable, j’ai craqué. J’arrive néanmoins à me calmer et j’essuie la larme sur la joue avec mon indexe dans un dernier gloussement. « Contente d’apprendre que votre petit groupe ne fonce pas tête baissée dans les emmerdes. Et t’es une sorte d’agent secret en fait Niall avec la Confrérie. Laisses-moi le prendre comme ça, c’est mieux. Et sinon, Wolwerine ? Sérieux ? Putain c’est juste une bombe atomique ce gars. Je l’aurai laissé me lacérer aussi s’il l’avait voulu mais dans une autre situation. » Je me remet à rire. Décidément j’ai dû mal à reprendre mon sérieux, même si c’est pas un blague : Wolwerine est trop canon.

    « Sinon, j’ai rien à avouer de mon côté. Je vous ai déjà tout dit. C’est vrai que c’est pas extraordinaire comparé à vos vies de tarés. Ah remarque si ! Le gars qui m’a balancé en tant que mutante et tout ça, c’était mon mari. Enfin c’est de la pisse de chat comme info comparé à vous donc bon. » J’hausse les épaules. Je me demande même si j’avais besoin de rentrer dans les détails. C’est nul comme aveu mais bon, ils en feront ce qu’ils voudront.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyDim 28 Aoû - 16:19



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Niall ξ Maisie ξ Aidan

« Et tu es un sacré con. » Au moins autant de toi, connard. Tu peux critiquer et m'insulter autant que tu veux mais tu es autant à blâmer que moi. A ta place, je l'ouvrirais pas trop. « Je suis un ancien SDF qui a passé dix ans à la rue et qui n’en a été tiré que par la main tendue d’un Confrériste. J’ai rejoint la Confrérie dès que ma situation a été un peu stabilisée dans un premier temps parce que je leur étais reconnaissant et parce que mes idéaux collaient aux leurs. Avec le temps, c’est devenu une seconde famille. Des visages que j’ai vu rire, pleurer, se tordre de douleur. Et j’en ai marre des secrets. Je suis en partie responsable du crash du BlackBird dans la cour avant de l’Institut Xavier. C’était une mission de sauvetage destinée à me tirer de leur sous-sol et ça a dérapé. On ne s’en est sorti que par l’intervention du dieu qui a ouvert le portail Chitaurii sur New York il y a des années. Récemment j’ai aussi pris une balle à la place d’un ami cher. Cela m’a valu plusieurs minutes de mort cliniques pendant lesquelles j’ai passé un pacte avec Hela, la gardienne du monde des morts. Et la fille du dieu qui m’a déjà sauvé le cul une fois. Elle m’a ramené à la vie pour la seconde fois en me faisant promettre de lui obéir les yeux fermés quand elle aurait besoin de moi. Je ne voulais pas t’en parler parce que je savais que cela ne te plairait pas, Aidan. Mais tant qu’on en est à parler à cœur ouvert… Ce n’est pas ta faute et c’était mon choix. Oh, et j’ai aussi accepté de faire partie d’une mission à la Confrérie impliquant de me faire recenser au RA sous une fausse identité d’ici un peu plus d’un mois. Inutile de vous dire que je vous fais confiance pour n’en parler à personne. Voilà, je crois que j’ai tout dis. Vous êtes contents tous les deux ? Oh ! J’oublie un truc. Les marques de lacération sur mon visage, c’est Wolverine qui me les a faites. A ma demande. Parce que je n’avais pas d’autres choix. Ça vous va niveau honnêteté ou je dois encore vous déballer ma vie sexuelle aussi ?  » QUOI ?! Mais… Il est devenu complètement con ou quoi ?! Putain, je pensais pas qu'il serait allé aussi loin dans sa connerie. Bordel mais c'est quoi son problème ? Il tient tant que ça à crever ? C'est ça en fait, il est devenu suicidaire. Je vois pas d'autres explications. Putain, il me rend dingue, ce con !

« Ce que j’essaye de vous dire à tous les deux, c’est qu’être affilié à la Confrérie implique certaines choses. Je me mets volontairement en danger parce qu’il y a des choses qui doivent être faites, des mesures qui doivent être prises. Ça ne fait pas de moi un fou ou un héros. Je suis juste un gars avec des convictions et qui ne supporte pas l’idée de rester passif alors qu’il pourrait s’impliquer et faire quelque chose. C’est souvent moche, il m’est arrivé de tuer plus d’une fois et c’est un univers bien plus dangereux qu’Icare. Chez Icare, on mesure les risques, on ne se mouille pas s’ils sont trop grands. Pas la Confrérie. On n’est pas suicidaire mais il y a des fois où on n’a pas le choix et où les choses doivent être faites. C’est un monde dans lequel je ne veux pas vous impliquer, ni l’un, ni l’autre. C’est… Vous êtes tous les deux les raisons qui m’ont poussé à enterrer mon passé pour ne pas me laisser submerger par la nostalgie, le chagrin et le regret. Ne me faites pas regretté d’être de retour dans vos vies. S’il vous plait... » Je reste bouche bée pendant quelques instants, le temps d'assimiler toutes les nouvelles informations qui viennent de me tomber dessus. Sérieusement, qui est le plus con dans cette histoire ?!

J'allais lui cracher toute ma colère au visage mais je suis coupé par le fou rire de Maisie. Je peux savoir ce qui la fait rire ? Je peux savoir ce qu'elle trouve de drôle dans cette histoire ? « La Licorne ?! t’es sérieux ?! J’étais pas loin tout l’heure alors ! Dis moi qui t’as filé ce pseudo de gonzesse ! Pitié ! C’est trop drôle ! » Oh putain, moi j'abandonne, j'en peux plus. « Attends, de tout ce qu'il vient de déballer, c'est ça que tu as retenu ? Mon surnom ? » Il n'y a que moi qui ait le relevé le fait qu'il voulait se faire pucer, non, ça choque que moi ? « Et ce surnom, il est très bien, si tu veux te faire une place dans ce milieu, il faut que tu sortes du lot. C'est sûr que c'est vachement mieux de s'appeler le Cobra et le Chacal » J'en reviens pas, une bombe atomique vient d'être lâchée et elle se marre à propos d'un vieux surnom qu'on me donnait au début de ma carrière. Et puis, ce surnom, c'est l'ancien leader d'Icare qui l'a trouvé et qui a commencé à m'appeler comme ça alors, arrête de te marrer. Le temps qu'elle se calme, je fusille Niall du regard, tout ce qu'il vient de dire, j'oublie pas et on en reparlera.

« Contente d’apprendre que votre petit groupe ne fonce pas tête baissée dans les emmerdes. Et t’es une sorte d’agent secret en fait Niall avec la Confrérie. Laisses-moi le prendre comme ça, c’est mieux. Et sinon, Wolwerine ? Sérieux ? Putain c’est juste une bombe atomique ce gars. Je l’aurai laissé me lacérer aussi s’il l’avait voulu mais dans une autre situation. » Tss, ce mec, c'est juste une montagne de muscles, il n'a rien dans le crâne. Je vois pas ce qu'elle lui trouve. Autant sortir avec un balai à chiottes, ça revient au même. Sans compter que c'est pas vraiment un modèle de vertu, il a quand même buté une dizaine de flics. Le mec est vraiment con comme un pied de table et dire que c'est un X-Man. Si ça se trouve, le mec voulait se rendre aux abrutis anonymes et il s'est trompé de porte.

« Sinon, j’ai rien à avouer de mon côté. Je vous ai déjà tout dit. C’est vrai que c’est pas extraordinaire comparé à vos vies de tarés. Ah remarque si ! Le gars qui m’a balancé en tant que mutante et tout ça, c’était mon mari. Enfin c’est de la pisse de chat comme info comparé à vous donc bon. » Son mari ?! Merde, elle a été mariée ? Mais, elle s'est mariée à quelle âge ? Je ne sais pas trop quoi penser. D'un côté, je suis jaloux, évidemment que je suis jaloux. Elle m'a remplacé, ce qui est normal mais… Ça fait mal quand même. De plus, son mari était visiblement un connard mais de l'autre, elle a vécu heureuse, ou du moins, quelques temps. Mais rien à faire, la jalousie prend le dessus. Elle a été mariée… Et je ne sais même pas avec qui. Si ça se trouve, je le connais et il a attendu que je suis plus là pour se marier avec elle. Ou alors, elle m'a simplement oublié. Je peux pas lui en vouloir après tout, qui aurait cru qu'on se retrouverait ici à New York.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMar 30 Aoû - 19:02



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Maisie ξ Aidan ξ Niall

A ma grande surprise, ce qui accueille mon discourt, ce sont les rires de Mouse. Mon regard se décroche de mon ami d’enfance pour se reposer sur ma sœur, un poil surprit par cette réaction. « La Licorne ?! T’es sérieux ?! J’étais pas loin tout l’heure alors ! Dis-moi qui t’as filé ce pseudo de gonzesse ! Pitié ! C’est trop drôle ! » Sous la remarque, je ne peux m’empêcher de sourire, reconnaissant envers Mouse pour ne pas m’accabler de reproches par rapport à mes choix de vie. J’apprécie sincèrement de voir qu’au moins l’un des deux n’y réagit pas trop mal. Détourner la conversation, c’est soit une manière comme une autre de désamorcer une situation qu’elle sait explosive ou un appui silencieux, une manière de me dire qu’elle respecte ce que je fais et les raisons pour lesquelles je le fais. Quant à Aidan, il semble décidé à faire la gueule, mes aveux semblants avoir l’effet que je leur suspectais d’avoir sur lui. « Attends, de tout ce qu'il vient de déballer, c'est ça que tu as retenu ? Mon surnom ? » La tension et la nervosité ont raisons de moi à mon tour et je me laisse aller à rire, me joignant à ma petite sœur. Ça fait du bien, de rire un peu. Ca évacue un peu toute cette merde que je me traine au quotidien. Après tout, aujourd’hui, j’ai enfin retrouvé ma petite sœur. Ce n’est pas un jour pour crier ou pleurer. « Et ce surnom, il est très bien, si tu veux te faire une place dans ce milieu, il faut que tu sortes du lot. C'est sûr que c'est vachement mieux de s'appeler le Cobra et le Chacal » J’explose totalement, mes rires doublent d’intensité alors que j’imagine Aidan affublé du doux pseudonymes de Chacal. Je m’adosse au fond du fauteuil, sentant à mon tour les larmes me monter aux yeux sous mon fou-rire incontrôlé.

« Contente d’apprendre que votre petit groupe ne fonce pas tête baissée dans les emmerdes. Et t’es une sorte d’agent secret en fait Niall avec la Confrérie. Laisses-moi le prendre comme ça, c’est mieux. Et sinon, Wolwerine ? Sérieux ? Putain c’est juste une bombe atomique ce gars. Je l’aurai laissé me lacérer aussi s’il l’avait voulu mais dans une autre situation. » Mon fou rire se calme pour laisser place à la voix de ma sœur. Mais je grimace totalement lorsque je l’entends faire l’éloge de l’autre griffu. « Par pitié, je ne veux rien savoir des détails de ta vie sexuelle, Mouse. En plus, Wolverine est un tas de muscles avec un petit poids à la place du cerveau. Et personnellement, c’est pas du tout mon genre d’homme. Personnellement, je préfère les hommes plus comme Aidan. » Ou Gabriel. Mais je ne vais pas faire venir mon amant sur le tapis alors que je souhaite le garder loin de toute cette agitation. Après tout, il est la personne vers qui je vais quand j’ai besoin de me distancier de toute cette merde qui fait mon quotidien. « Sinon, j’ai rien à avouer de mon côté. Je vous ai déjà tout dit. C’est vrai que c’est pas extraordinaire comparé à vos vies de tarés. Ah remarque si ! Le gars qui m’a balancé en tant que mutante et tout ça, c’était mon mari. Enfin c’est de la pisse de chat comme info comparé à vous donc bon. »

Je me redresse, fixant Maisie. Son… mari… ? Je suis partagé entre la culpabilité d’avoir manqué un événement aussi important dans la vie de ma sœur et la colère de savoir que cet enfoiré lui a tourné le dos et a tout fait pour lui pourrir la vie lorsqu’il a appris qu’elle était une mutante. Mes poings se resserrent, au même titre que ma mâchoire. « L’enfoiré… » Je grince des dents. C’est pour cela que je n’aime pas savoir que des hommes tournent autour de Mouse. Parce qu’on est tous des cons et qu’elle finira toujours par souffrir d’une relation de couple. Et même si je veux la voir heureuse, je ne peux m’empêcher de regarder d’un mauvais œil quiconque s’approcherait un peu trop d’elle. Je demanderais à Graham de faire des cherches à propos de son mariage. Déjà pour voir quelques photos mais aussi pour savoir qui est le salop qui lui a fait un coup pareil. Juste histoire de le savoir si je le croise. Juste pour pouvoir lui faire payer si, par hasard, nos chemins se rencontrent. Je ne demande pas son nom à Mouse, elle a déjà refusé de me le donner une fois. Non, je préfère faire mes recherches sur le côté.

Alors je ronge mon frein. Je prends sur moi. Ce n’est pas ainsi que j’avais imaginé mes retrouvailles avec ma sœur. Pas le genre de retrouvailles où on balance tous ses sales petits secrets. Pas le genre de retrouvailles où on est plus en colère et crispé qu’heureux. Je veux abandonner la tension dans mes épaules et me laisser aller au plaisir de retrouver ma petite sœur après tant d’année. J’ai tant à lui dire. J’aimerais tellement parler de tout et de rien avec elle. Pendant des heures. Jusqu’à ce que la nuit tombe, jusqu’à ce que le Soleil tire ses rayons dans le ciel. Nous avons tant de choses à rattraper.

J’en oublie pratiquement Aidan. Aidan a qui j’ai balancé tous les secrets que j’avais gardés pour le protéger de sa propre culpabilité, pour le protéger de mon quotidien de confrériste. Il est plus facile pour lui de se contenter de désinfecter et recoudre sans savoir. Déjà qu’il devient livide à chaque fois qu’il voit mon sang, il n’avait pas besoin de connaître les détails. J’aimerais arriver à lui retirer cette culpabilité des épaules. Devoir gérer mes propres angoisses est déjà largement suffisant que pour ne pas devoir en plus m’occuper des siennes. Je frappe de plat de mes mains sur mes genoux et je me relève enfin, mettant fin à cette discussion. « Enfin bref ! La vie n’a été tendre avec aucun d’entre nous. Je sais pas vous mais moi, j’aime pas en parler plus que nécessaire. Aidan et moi on a des choses à se dire mais on s’engueulera plus tard. » Je suis toujours en colère contre lui mais j’ai aussi conscience d’en avoir trop dit. Cela ne m’étonnerait pas si j’avais à trouver à squatter chez quelqu’un d’autre pour au moins ce soir. Je passe une main dans les cheveux de ma sœur, les ébouriffants comme j’avais l’habitude de le faire lorsque nous étions plus jeunes. « Pour l’heure, contentons-nous d’être heureux de nous être retrouvés. Il faut savoir savourer ce genre de moments. Peintre et infographiste donc ? Je suis vraiment content de savoir que tu vis de ta passion. » Je souris à Mouse, essayant de mettre derrière nous toute cette tension, de retourne à un dialogue normal entre un frère normal retrouvant sa sœur normale… Je vous ai déjà dit que je ne suis pas doué pour la normalité ? Mon sourire est clairement forcé mais, après tout, c’est l’intention qui compte non ?
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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMar 30 Aoû - 22:55


    Niall se met à rire lui aussi et c’est bon de le voir joyeux. Il n’y a que Aidan qui boude, ce rabat joie ! Il pense que je devrais m’arrêter sur tout ce que Niall vient de déballer, mais que pourrais-je dire ? La plupart des trucs sont des choses déjà faites et pour le reste… oui c’est dangereux, non ça n’emballe pas mais je sais que sa décision est prise. S’il est entré dans la Confrérie se n’est pas pour faire signer des pétitions dans la rue. Je risque juste de m’engueuler avec lui si je passe au crible ses projets. Il ne sera pas seul même si je ne connais pas son complice et je pense qu’ils ont calculé les risques afin de réussir leur mission car ils ne peuvent pas échoué, c’est quelque chose d’important donc ils doivent revenir en vie. Alors je compte sur le bon sens des membres de cette organisation pour garder mon frère en vie. Sinon je les buterais tous un par un.

    « Par pitié, je ne veux rien savoir des détails de ta vie sexuelle, Mouse. En plus, Wolverine est un tas de muscles avec un petit poids à la place du cerveau. Et personnellement, c’est pas du tout mon genre d’homme. Personnellement, je préfère les hommes plus comme Aidan. » Aidan aussi grimace. Ah les jaloux ! Il est juste trop sexy Wolwerine et si il était si con que ça, il serait pas x-men. Ils ne vont pas prendre des débiles profonds pour protéger les mutants et les simples humains. Enfin, j’enchaîne sur mon ex mari rapidement et même si je ne trouve pas cette révélation aussi fracassante que les leurs, Niall ne se gêne pas pour réagir. « L’enfoiré… » Oh je connais ce regard et cette tête aussi. Il est pas content le frangin. Enfin bon. Que se soit mon ex ou un autre type c’est pareil pour moi. Enfin aujourd’hui, avant je me sentais trahie, et en fait, c’est toujours le cas. Je pensais être passée par-dessus ça mais il faut croire que certaines choses sont plus difficiles à oublier que d’autres. « Enfin bref ! La vie n’a été tendre avec aucun d’entre nous. Je sais pas vous mais moi, j’aime pas en parler plus que nécessaire. Aidan et moi on a des choses à se dire mais on s’engueulera plus tard. » Je glousse. On dirait un petit couple et oh ! Tandis que Naill ébouriffe mes cheveux, je percute. Il a dit qu’il préférait les mecs comme Aidan… Je sais que mon frère préfère les hommes, je crois que je l’ai même su avant lui mais Aidan, là je l’ai pas vu venir.

    « Pour l’heure, contentons-nous d’être heureux de nous être retrouvés. Il faut savoir savourer ce genre de moments. Peintre et infographiste donc ? Je suis vraiment content de savoir que tu vis de ta passion. » Je lui souris : « Tout ça c’est grâce à Chipset. D’ailleurs je maintiens : il faut absolument que tu me le présente. Tu vois c’est… particulier entre lui et moi et j’ai vraiment envie de le voir en personne maintenant que je sais que tu le connais. » Mes yeux brilles. J’ai un fort sentiment pour cet homme sorti de nulle part et qui m’a sauvé. Il n’a pas fait que ça, il s’est occupé de moi, il a pris des nouvelles, il m’a conseillé, réconforté parfois. Il était mon seul ami pensant un long moment. Parfois je pense que je l’idéalise et d’autre qu’il le mérite tout simplement. « Et sinon, vous deux ? Vous êtes ensemble alors ? » Je suis jalouse ! Merde ! C’est mon frère et il sort avec Aidan, mon premier amour C’est pas juste mais d’un autre côté c’est logique. Ils vient et travaillent ensemble, ils connaissent mieux l’un et l’autre que quiconque et en y réfléchissant bien, ils s’engueulent comme un couple – avec un peu plus de violence, mais je ne juge pas les relations des autres.

    « Je dois avouer que je l’ai pas vue venir. J’veux dire que t’aime les hommes Aidan, mais c’est normal, mon frère est tellement irrésistible. » Je m’approche de Niall et j’enroule mes bras autour de son cou, puis je dépose un baiser sur sa joue juste sous une de ses blessures. Je fais son éloge mais c’est normal, c’est mon frère. Mais bordel ça me chier qu’Aidan et lui aient jeté chacun son dévolu l’un sur l’autre.

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyLun 5 Sep - 19:25



Say you'll still be by my side
Niall ξ Maisie ξ Aidan

Rah mais arrêtez de vous marrer ! Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. D'abord Maisie puis Niall. Ça suffit, maintenant ! Et puis, il n'y a franchement rien de drôle, un surnom, c'est un surnom. Peu importe d'où il vient. N'empêche, Niall, il était bien content de l'avoir trouvé la Licorne quand il avait besoin d'un boulot. Alors, s'il veut pas le perdre, il a intérêt à arrêter de se marrer ! Les rires se calment enfin, mouais, c'est pas trop tôt. « Par pitié, je ne veux rien savoir des détails de ta vie sexuelle, Mouse. En plus, Wolverine est un tas de muscles avec un petit poids à la place du cerveau. Et personnellement, c’est pas du tout mon genre d’homme. Personnellement, je préfère les hommes plus comme Aidan. » Ouais, exactement ! Attendez, quoi ? Il a dit quoi ? J'ai bien entendu ? Non, non, j'ai bien entendu, il a dit « Je préfère les hommes comme Aidan » D'accord… Je ne sais pas comment interpréter ça, du coup. Soit, il parlait pour Mouse et dans ce cas, c'est bien. C'est même très bien, ça voudrait dire qu'il est un peu moins fâché que tout à l'heure et que donc, je pourrai approcher Mouse à moins de 2 mètres sans qu'il me pète les dents. Soit… Non, je dois me tromper. On est meilleur ami d'enfance, ça marche pas dans ce sens-là. Enfin, j'espère… Ça deviendrait encore plus bizarre que ça ne l'est déjà. Depuis cette histoire au musée, ce n'est plus comme avant. Je ne sais même pas si un jour les choses reviendront à la normale.

Je préfère ne pas y penser pour l'instant et je suis content que Niall change de sujet « Enfin bref ! La vie n’a été tendre avec aucun d’entre nous. Je sais pas vous mais moi, j’aime pas en parler plus que nécessaire. Aidan et moi on a des choses à se dire mais on s’engueulera plus tard. » Pour changer. « Pour l’heure, contentons-nous d’être heureux de nous être retrouvés. Il faut savoir savourer ce genre de moments. Peintre et infographiste donc ? Je suis vraiment content de savoir que tu vis de ta passion. » « Tout ça c’est grâce à Chipset. D’ailleurs je maintiens : il faut absolument que tu me le présente. Tu vois c’est… particulier entre lui et moi et j’ai vraiment envie de le voir en personne maintenant que je sais que tu le connais. » Chipset, toujours lui. Elle va être déçu quand elle le verra, comme l'a dit Niall, c'est qu'une diva insupportable, toujours dans l'excès et qui prend tout à la légère. A croire que la vie, c'est DisneyWorld pour lui.

« Et sinon, vous deux ? Vous êtes ensemble alors ? » Je m'étrangle littéralement. Quoi ?! Non mais pas du tout ! Qu'est-ce qu'il lui a fait croire ça… ? Oh. Oh ! Je vois, la fameuse phrase de Niall, c'est comme ça qu'elle l'a compris. « Je dois avouer que je l’ai pas vue venir. J’veux dire que t’aime les hommes Aidan, mais c’est normal, mon frère est tellement irrésistible. » Arg, vas-y, enfonce le clou ! « Non, non, je t'arrête tout de suite, on n'est pas ensemble ! » Ah, j'en reviens pas qu'elle croit ça ! C'est vraiment l'image qu'on donne ? Niall et moi en couple ? Non, c'est… Malsain. On est ami d'enfance, je peux pas imaginer qu'on puisse un jour… Et je ne veux pas ! Bon, c'est vrai, on s'est embrassé. Deux fois. Mais ça ne veut absolument rien dire ! La première fois, on jouait la comédie et la seconde… Niall venait de mourir ! « Je suis toujours hétéro, ça n'a pas changé » Et puis, si elle croit que j'aime les hommes, ça voudrait dire que, si jamais ça allait mieux entre nous, elle irait voir ailleurs ? Je pourrais la perdre sur un malentendu. Putain Niall, toi et tes phrases ambiguës, tu me les brises ! Comment je rattrapes le coup, moi maintenant ? C'est foutu là ! « On vit ensemble, on bosse ensemble mais il n'y a rien entre nous. Il a sa vie et j'ai la mienne. Et puis, on est ami d'enfance, ce serait bizarre, non ? » Ce serait bizarre, hein ?

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MessageSujet: Re: Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan   Say you'll still be by my side -ft. Maisie & Aidan EmptyMar 6 Sep - 21:30



Say you'll still be by my side
Maisie ξ Aidan ξ Niall

« Tout ça c’est grâce à Chipset. D’ailleurs je maintiens : il faut absolument que tu me le présente. Tu vois c’est… particulier entre lui et moi et j’ai vraiment envie de le voir en personne maintenant que je sais que tu le connais. » Je lève un sourcil, détaillant ma petite sœur. Suis-je bien en train d’entendre ce que j’entends ? « Me dis pas que tu vas essayer de te faire tous les hommes que j’ai considéré un jour comme étant mes meilleurs amis… ? » Parce que, avec Aidan et Graham, on a plus ou moins le compte. Reste à savoir si je considère Jeff comme un meilleur ami ou plus comme la figure paternelle qu’il a été pour moi. Mais merde, pas Graham quoi… « Je te préviens, il est déjà pratiquement casé. » « Et sinon, vous deux ? Vous êtes ensemble alors ? »  Je manque m’étouffer sur la question. Je… Quoi ?! Aidan réagit avant moi alors que j’essaye de calmer la légère chaleur que je sens dans mes joues. « Non, non, je t'arrête tout de suite, on n'est pas ensemble ! » Je… Non. J’ai eu une attirance physique pour Aidan, c’est vrai. Je ne peux pas le nier. Mais… si. Justement, je vais totalement le nier. Bien assez de vérité ont été prononcées aujourd’hui. Celle-là restera bien enfouie, bien profondément. Là où personne ne peut la voir, l’entendre ou la suspecter. Cette attirance est née de mon abstinence forcée. Cela combiné au fait qu’il s’est exhibé plusieurs fois pratiquement nu devant moi… Normal que mon corps ai réagi. Je reste humain. Et Aidan est plus ou moins devenu mon type d’homme avec le temps…

Bon, ok ! J’ai totalement été attiré par lui ! Et encore parfois aujourd’hui ! Mais il faudra me tuer une deuxième fois pour que je l’admette à voix haute ! Après tout, je suis très bien avec Gabriel, dans notre configuration actuelle. Tout est parfait, tout roule. Pourquoi faire changer les choses pour une stupide attirance ? « Je suis toujours hétéro, ça n'a pas changé. » Ah. Oui. Il y a ça aussi. Plus le fait que ça m’a salement perturbé d’être physiquement attiré par le gars que j’ai considéré comme un frère lors de ma jeunesse. C’est un peu comme si j’avais été physiquement attiré par Mouse. Vraiment dérangeant. Dans le mauvais sens du terme. « On vit ensemble, on bosse ensemble mais il n'y a rien entre nous. Il a sa vie et j'ai la mienne. Et puis, on est ami d'enfance, ce serait bizarre, non ? » J’hoche la tête. Ok, mes joues doivent avoir repris une teinte normale maintenant. Accident évité de justesse. Ce secret-là restera entre moi et moi. Personne d’autre n’a besoin d’être au courant de ça. « Ça serait carrément bizarre. »

Je coule un regard vers Aidan. Il va me détester avec ce que je m’apprête à dire. Si je ne me fais pas frapper ou crier dessus, ce serait un miracle. « En tout cas c’était bizarre les deux fois où tu m’as embrassé. » Je ne peux retenir mon sourire taquin. J’aime décidément beaucoup trop le rendre totalement chèvre. Il faut dire qu’il l’a bien cherché aussi. Je reporte mon attention sur Maisie. Les coups vont pleuvoir quoi que je face. Donc, autant accepter mon sort directement plutôt que de lutter contre lui. « La première fois, c’était quand on se faisait passer pour un couple mièvre pour essayer de distraire des flics. Et la seconde… C’est un peu flou pour moi mais je crois que c’était à mon réveil après… Après mon accident. » Drôle de manière de parler de sa mort mais j’ai toujours un peu de mal à m’y faire. J’hausse les épaules. « Je suppose que ça se fait dans ces circonstances. Enfin, je sais pas trop. C’est plutôt rare comme moment après tout… Mais de toute manière, il y a déjà quelqu’un pour chauffer mon lit. Même si c’est rien de sérieux entre nous. »
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