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 Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen

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MessageSujet: Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen   Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen EmptyMar 6 Sep - 22:19

Clea & Stephen 


11 Septembre 2016,

La tête de Clea repose sur l’oreiller, ses paupières sont closes et sa poitrine se soulèvent au rythme lent de sa respiration. Son corps récupère à l’aide du sommeil d’un accouchement long et douloureux. Enfin la douleur, Clea n’y a pas réellement fait attention ; les douleurs de l’enfantement lui ont semblé plutôt futiles comparées à certaines causées par certains puissants maléfices. Mais ça a été long, très long. La sorcière ignorait à quoi s’attendre, elle n’avait pas d’expérience dans le domaine n’étant jamais tombée enceinte auparavant. Puis Clea ne s’était pas réellement posée de questions non plus, c’est après tout un processus naturel que ce soit pour une humaine ou une hybride pour elle ; la magie en plus. Oui car ce n’est pas un facteur à mettre de côté, bien au contraire ; la magie de Clea ayant été très instable tout au long de sa grossesse, manquant bien de réduire en cendres une partie de la ville de New-York, alors durant l’accouchement. Oh oui, celle-ci a fait un peu des siennes mais la blonde est parvenue à la maintenir le plus possible et c’est finalement ça qui a été le plus compliqué ; ne pas faire exploser quelque chose par inadvertance ou Dieu sait quoi d’autre ! Heureusement, Stephen a été là du début jusqu’à la fin, ne bougeant pas d’un pouce. Il a été là pour tenir la main de son épouse, caresser ses longs cheveux clairs et déposer des baisers sur sa tempe et ce, durant tout le long processus de la mise au monde des jumeaux Strange. Plus de douze heures, les douleurs l’ayant prise la veille. De nombreuses heures à serrer les dents sans jamais se plaindre une seule fois de la douleur ou de la fatigue. En toute honnêteté, elle s’est tout de même demandée à un moment si les jumeaux comptaient un jour ou non à naître car au bout de dix heures, elle commençait réellement à perdre un peu patience. Puis, finalement, c’est leur fils qui est né le premier suivi quelques minutes plus tard par sa soeur. Après trente-cinq ans de mariage, Stephen et Clea sont enfin parents et finalement, ces longues années à espérer, les mois d’attente et les heures de douleurs n’ont plus d’importance. Ils sont parents.

Clea s’étire dans le lit, son corps est encore un peu endolori mais son métabolisme différent et plus rapide que ceux des humains fait qu’il n’a pas trop souffert de la grossesse et de l’accouchement. A vrai dire, quelques heures après la naissance, son corps est presque redevenu comme avant la grossesse. Les yeux de la sorcière s’entrouvrent ; un rayon de lumière filtre par l’interstice des rideaux qui ont été tirés pour leur permettre de se reposer, elle et les bébés. Les jumeaux reposent tous les deux dans un berceau, un peu plus loin. Clea se redresse sur le matelas, cherche des yeux le lit de ses enfants avant de repousser le drap pour se lever. Ses jambes sont un peu faiblardes mais après quelques pas, elles ont retrouvé de leur vigueur ; juste au moment où la sorcière se plante à côté du berceau. Les jumeaux sont profondément endormis, chacun emmitouflés dans une couverture en coton léger et seuls leurs bras dépassent ; ils se tiennent la main. Ca arrache un sourire attendri à Clea ; ils sont si petits. Pas aussi petits qu’elle avait pu se les imaginer ; ils ressemblent à n’importe quels bébés à terme mais pour la sorcière, ils sont minuscules. Délicatement, la mère prend le petit Charles entre ses bras pour le serrer doucement contre elle. Elle dépose un tendre baiser sur son front et observe d’un peu plus près le visage de son fils. Les jumeaux ne se ressemblent pas vraiment ; le jeune Charlie a hérité des cheveux clairs de sa mère tandis que Luna est aussi brune que son père. Si Clea les a vus adultes dans l’esprit de Donna, cela restait une image étrange tandis que maintenant… Maintenant tout est réel ; elle peut ressentir la magie qui émane de ses enfants, la sienne est déjà liée à celle de son époux mais elle est aujourd’hui également intrinsèquement liée à celles des jumeaux. Elle ne pensait pas qu’elle pourrait un jour avoir un tel lien avec quelqu’un d’autre que Stephen et pourtant… Du bout de son index, elle effleure le petit bout de nez de son garçon qu’il fronce très légèrement avant de bouger sa tête. Clea le dépose dans le lit pour pouvoir prendre à son tour Luna contre elle. Elle caresse les petits cheveux bruns de sa fille qui a les yeux mi-clos et dont on peut deviner la couleur bleue claire comme ceux de Clea et qui finissent par s’ouvrir complètement.

Clea tire le rocking-chair près du berceau et s’installe, Luna toujours entre ses bras. Elle jette de temps à autre un coup d’oeil à Charles qui dort toujours à poing fermé puis reporte son attention sur le bébé éveillé contre elle. Elle se balance doucement dans le fauteuil, réajuste la couverture du bébé et resserre légèrement son étreinte autour de son petit corps. La blonde ne sursaute pas lorsque la porte de la chambre s’ouvre tout doucement dans son dos, elle sait que ce n’est que Stephen, elle a reconnu son pas. Clea lève les yeux vers son mari, lui adresse un tendre sourire puis regarde leur fille.

« Elle te ressemble tellement… Elle sourit puis s’adresse au bébé. Oui, tu ressembles beaucoup beaucoup à ton papa. »

La blonde regarde alors tour à tour les jumeaux.

« Ils sont si beaux. Murmure-t-elle, la voix serrée par l’émotion qui fait briller ses yeux légèrement humides. J’ai presque encore du mal à réaliser qu’ils sont à nous, nos enfants. »

D’un geste rapide, elle efface une larme : elle ne pleurera pas. Quoi que… Peut-être un tout petit peu mais juste parce qu’elle ne s’est pas sentie aussi heureuse depuis… Depuis jamais, en fait.

« Tu vas bien ? Peut-être devrais-tu dormir un peu, ça a été une longue nuit. » Dit Clea avec un petit rire.

Et elle se doute que les prochaines seront plutôt courtes, à l’inverse.

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MessageSujet: Re: Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen   Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen EmptyVen 30 Sep - 9:15


   
❝Hapiness can be found
even in the darkest of times❞   Lilypad & Marshmallow
L’anneau repose au creux de sa main comme n’importe lequel. Il sait, pourtant, que ce n’est pas n’importe quel anneau. Mais il semble si insignifiant comme ça, reposant dans le creux d’une main, comme s’il ne contenait pas mille histoires et mille promesses. Forgées dans la Dimension Sombres, noyées dans les larmes des amants, ces bagues contenaient en elles un serment qui ne prendrait jamais fait. Une immensité d’univers pourraient séparer les porteurs, jamais ils ne sauraient être séparés. Deux anneaux n’étaient qu’un, comme deux âmes n’étaient qu’une. Stephen tenait là l’une des deux moitiés, Clea n’avait jamais cessé de porter l’autre.
Pendant longtemps, Stephen avait cru à la promesse que portaient ces bagues, que l’univers, des univers, pouvaient le séparer de Clea, au fond ils seraient toujours ensemble d’une certaine façon. Ils avaient arrangé un mariage civil pour faire joli, parce que Stephen en avait un jour rêvé, mais ce n’était pas celui-là qui avait compté. Puis Clea était parti et il s’était raccroché à l’idée de cet anneau comme à la prunelle de ses yeux. Il s’endormait parfois, le poing serré, l’autre main recouvrant l’anneau, comme dans l’espoir que cela ferait réapparaître Clea près de lui au petit matin. Cela n’avait jamais fonctionné. Ils avaient perdu le contact et Stephen avait perdu la foi. Il avait cessé de porter son alliance après plusieurs années d’attente. C’est à cette période aussi qu’il avait commencé à être infidèle. Il n’était pas digne de l’alliance de toute façon et il le savait parfaitement. Il l’avait toujours su au plus profond de lui. Porter l’alliance ne le rendrait pas plus digne de l’amour de sa femme. Il ne l’avait plus remis depuis. Pas même après le retour de sa femme. Il avait trop peur d’en être moins digne que jamais. Trop peur de devoir la retirer aussi rapidement.

Stephen fit rouler l’anneau entre ses doigts, silencieux, les larmes aux yeux. Pas de tristesse, non. De joie. Dans une pièce non loin, Clea se reposait auprès de leurs enfants. Jamais Stephen n’avait espéré en avoir. Chirurgien, il n’en avait pas voulu, trop cupide pour partager sa fortune avec une femme ou une progéniture. Magicien, il pensait trop devoir se dédier au monde. Marié, il n’avait même pas voulu espérer de peur d’être déçu. Il avait peut-être eu raison, sa femme et lui avaient mit trente-six ans à concevoir des enfants et ils les avaient fait au meilleur des moments. Clea venait de revenir et les jumeaux étaient la plus belle promesse qu’elle aurait pu lui faire de rester à jamais.

Il glissa l’anneau à la place qu’il n’aurait jamais dû quitter. Plus jamais il ne le retirerai désormais, il se le promettait. Sa femme repartirait peut-être, qui savait ? Mais cette fois ? Cette fois il donnerai l’oeil et la cape à un autre, il laisserai son titre et son devoir pour suivre celle qu’il aimait. Il ne voulait pas finir comme son maître, seul toute sa vie jusque de la grande vieillesse. Il voulait vivre, il voulait pleurer, il voulait aimer. Il voulait être l’humain plus qu’il ne voulait être le magicien. Et l’humain était égoïste.

Il avança vers la chambre où Clea se reposait, vérifier si tout allait bien pour elle et les petits. Il le trouva déjà levée, après pourtant douze heures interminables à mettre les jumeaux au monde. Elle tient l’un d’eux, il reconnaît les cheveux noirs de Luna. Il avait sourit en voyant ce noir, comme en voyant la forme de ses yeux. Luna ressemblait à sa propre mère, quelque part. Il pouvait presque la voir s’énerver en espagnol qu’il ne manquerait pas de leur apprendre. Il n’avait pas beaucoup vécu son héritage guatémaltèque, obligé de le cacher même pour espérer devenir médecin, mais Luna et Charles le vivraient pleinement, il se l’était promis.
Clea semble encore quelque peu fatiguée mais elle est radieuse. Il ne l’a jamais vue aussi belle qu’à ce moment, portant l’une de leurs enfants dans ses bras, les yeux brillants de bonheur. Il a presque envie de l’amener contre lui, tout contre lui, pour le plus fougueux des baisers, mais il craint d’étouffer sans le vouloir leur fille si fragile dans ses bras.

— Elle te ressemble tellement… Oui, tu ressembles beaucoup beaucoup à ton papa.

Stephen ne retient son rire, à la voir ainsi parler à leur enfant. La petite ne semble même pas comprendre, regarde à peine sa mère sous ses yeux à peine ouverts. A peine se contente-t-elle se bavouiller un peu, et Stephen approcher avec un mouchoir doux pour lui essuyer doucement, faisant son possible pour ne pas l’irriter.

— Ils sont si beaux. J’ai presque encore du mal à réaliser qu’ils sont à nous, nos enfants.
— Mais ils le sont. Ils sont là. Il la voit essuyer une larme et il vient lui caresser la joue. Elle a le droit de pleurer, il l’a fait lui aussi quelques heures plus tôt, quand il a vu Charles sortir, pour redoubler de larmes en voyant Luna pour la première fois. Et ils sont là au meilleur des moments. J’avais besoin, nous avions besoin de construire quelque chose de solide pour reprendre pied. Et maintenant… Maintenant nous avons construit ce qu’il y a de plus beau au monde...

Il se penche vers sa fille pour lui déposer un léger baiser sur le front qui la fait à peine réagir. Il se tourne ensuite vers le vaisseau occupé pour prendre son garçon dans ses bras. A l’inverse de sa sœur, il ressemble énormément à sa mère. Il voit déjà la légère petite paralysie facial qu’il a toujours trouvé craquante chez son épouse. Les cheveux blancs éparses semblent presque transparents à la lumière de la pièce, et il sait que sous les paupières closes se trouvent deux yeux d’un bleu pâle. Aucun d’eux n’a ses yeux marrons à lui. Les larmes lui reviennent alors qu’il contemple ainsi son fils nouveau né, petit être qui semble fragile, si fragile dans le creux de ses bras. Stephen ne peut taire l’amour qu’il sent vrombir au creux de son être, et il sait déjà qu’il ferait à jamais son possible pour les protéger, lui et sa sœur. Charles et Luna. La force et la lune. Deux choses importantes en magie, pour deux êtres déjà si puissants, il le sent.

— Tu vas bien ? Peut-être devrais-tu dormir un peu, ça a été une longue nuit.

Stephen ne peut réprimer un petit rire en l’entendant demander ça.

— C’est toi qui me dis ça ? Chérie, ce n’est pas moi qui ai accouché, je vais bien. Tu as fais le gros du boulot. Il vient lui prendre la main, entrelaçant leurs doigts. Alliance contre alliance. Ce sont nos premières heures avec les enfants, et je ne compte pas en rater la moindre.

   
© Pando
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MessageSujet: Re: Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen   Happiness can be found even in the darkest of times ✖ Stephen EmptyVen 30 Sep - 18:20

Clea & Stephen 


D’un geste délicat et doux, les doigts de Clea caressent les mèches sombres qui recouvrent le petit crâne de l’enfant. Elle se l’était toujours imaginée ainsi, avec les boucles noires et épaisses de son père mais finalement la réalité a dépassé ses attentes, ses rêveries. Luna est encore plus jolie que ce qu’elle espérait et elle ne parvient pas à se lasser d’admirer leur fille qui somnole entre ses bras. Même lorsque Stephen entre dans la pièce, Clea ne lève que quelques secondes les yeux avant de les reposer sur son bébé. C’est juste… C’est juste qu’entre Charles et Luna, elle n’a jamais rien vu de plus beau de toute sa vie. Toutes les merveilles du monde lui paraissent bien pâles et insignifiantes comparées à ses enfants. C’est complètement fou, irrationnel. Oui, son amour est irrationnel et dépasse l’entendement ! Clea n’imaginait pas qu’elle aurait assez de place dans son coeur pour les aimer autant. Pendant un temps, avant la naissance des jumeaux, elle angoissait. Angoissait d’être comme sa mère, d’être incapable de les aimer ou elle ne sait trop quoi d’autre. Pourtant elle se sait complètement différente d’Umar, les deux femmes peuvent bien être du même sang elles sont toutes les deux aux antipodes l’une de l’autre. Heureusement, elle a pu bien vite constater qu’elle ne serait définitivement jamais comme sa génitrice. Jamais. Un sourire tendre vient étirer ses lèvres alors que la main de Stephen caresse sa joue. Clea relève la tête vers lui ; lui aussi transpire le bonheur ce qui la rend plus heureuse encore à son tour. C’est tout ce qu’elle a toujours désiré depuis qu’elle partage sa vie avec Stephen : pouvoir le rendre le plus heureux possible. Pendant vingt longues années elle lui a brisé le coeur, l’a rendu malheureux et une partie d’elle s’en voudra éternellement.

« Et ils sont là au meilleur des moments. J’avais besoin, nous avions besoin de construire quelque chose de solide pour reprendre pied. Et maintenant… Maintenant nous avons construit ce qu’il y a de plus beau au monde…
-Oui… Notre petite famille… Depuis le temps qu’on en voulait une rien qu’à nous. Je doute que je pourrais être plus heureuse. »

Non vraiment, malgré le temps qu’ils ont mis pour les avoir, leurs enfants chéris, ce n’est finalement pas si mal. C’est comme s’il n’y avait jamais eu cette attente, tout est balayé d’un revers de la main pour ne garder que le meilleur. Clea dépose un baiser sur la joue de Luna et ses petites lèvres s’étirent dans l’esquisse d’un minuscule sourire. De son côté, Charles a retrouvé les bras de son père. La sorcière les observe, tous les deux, distingue les larmes dans les yeux de son époux ; bon sang, elle a de nouveau envie de pleurer !

« Tu vas bien ? Peut-être devrais-tu dormir un peu, ça a été une longue nuit.
-C’est toi qui me dis ça ? Chérie, ce n’est pas moi qui ai accouché, je vais bien. Tu as fais le gros du boulot.
-Oh ça ? Ce n’était rien, voyons. » Dit-elle en riant doucement.

Le reste, Clea ne l’entend pas. La main de Stephen tient la sienne et elle la voit. Cette alliance à l’annulaire de son époux, qui brille comme au jour de leur mariage, trente-six ans plus tôt. Elle l’avait remarqué, lors de son retour, qu’il ne portait plus la bague mais elle n’avait pas vraiment osé dire quoi que ce soit. En avait-elle seulement le droit alors qu’elle était celle étant partie durant vingt ans ? Non, bien sûr que non. Lui poser la moindre question aurait été extrêmement déplacé et malvenu de sa part. Alors même si cela faisait mal, elle a gardé le silence. Après tout, ce n’était qu’un bête anneau, juste un objet, pourtant… Les alliances des époux Strange sont bien loin d’être des bijoux ordinaires et leur signification a beaucoup d’importance aux yeux de la sorcière. Peut-être est-ce pour cela que Clea n’a pu se résoudre à retirer la sienne. Même si loin de Stephen. Tous deux pensaient peut-être différemment, elle ne le sait pas trop. Tout est-t-il qu’après deux décennies, l’alliance de Stephen a retrouvé sa place. Les yeux de Clea s’embuent rapidement avant que les larmes ne commencent à dévaler ses joues. L’émotion lui étreint la gorge, sur l’instant elle se retrouve incapable de dire quoi que ce soit. Alors ça y est ? Tout est enfin redevenu comme avant ? Il sait qu’elle restera pour toujours à ses côtés.

« Ton… Ton alliance, tu l’as remise… Parvient-elle à murmurer d’une petite voix serrée par l’émotion. Ne penses-tu pas que j’ai assez pleuré en ce jour ? » Termine Clea avec un léger rire.

Son mari et ses enfants. C’est un bonheur pourtant si simple mais d’une force incroyable. Elle a l’impression que rien ne pourrait venir entacher tout cela. Néanmoins, elle n’ignore pas que leur quotidien ne sera pas aussi paisible qu’en ce jour, elle refuse de se laisser aller aux inquiétudes qui restent présentes dans un coin de sa tête. Trevor, son oncle et beaucoup trop d’ennemis à son goût qui pourraient mettre en jeu la vie de leurs enfants. Mais ce n’est pas le moment d’y penser, pas aujourd’hui alors qu’ils sont si heureux, il auront tout le temps plus tard.
Après avoir effacé ses larmes, Clea quitte son fauteuil pour venir près de Stephen et regarde leur fils toujours endormi dans les bras de son père. Elle sent le bras de son cher et tendre se glisser sur sa taille pour l’attirer contre lui avec douceur et les voilà tous les quatre les uns contre les autres. La blonde lève légèrement la tête puis attire le visage de Stephen au sien afin de déposer un long baiser sur ses lèvres. Un millier de frissons parcourent son corps, l’électrisent de la tête aux pieds dans une sensation grisante. C’est toujours plus ou moins comme ça mais il y a quelque chose en plus… Quelque chose que Clea ne parvient pas à déterminer, l’aimerait-elle encore plus ? Ca aussi, c’est une éventualité qui lui semblait quasi impossible et pourtant… Leurs fronts sont joints, ses paupières sont closes et elle profite pleinement de ce moment de plénitude. Elle peut sentir la magie de son mari qui les entoure, il y a également celle des jumeaux. C’est encore ce qui étonne le plus Clea, alors qu’ils sont si minuscules, ils débordent déjà de magie. Elle rouvre ses yeux pour remarquer que les bébés sont également éveillés enfin, à moitié pour Charles qui baille et plisse son petit nez.

« J’arrive à sentir leur magie, à tous les deux… Je ne sais pas pourquoi mais je crois qu’ils vont nous en faire voir de toutes les couleurs. Elle tapote le petit nez de Luna. Wong a du souci à se faire. »

Oui, Wong. Les parents aussi bien évidemment mais c’est forcément le pauvre majordome qui devra passer après le bazar que mettront les jumeaux… Avec un peu de chance, ils ne seront pas aussi désordonnés que leur père sinon… Oui vraiment, Wong risque de vouloir raccrocher son tablier ! Elle caresse la petite main de Luna qui se referme autour de son doigt. Elle regarde tour à tour ses enfants, sourit.

« Ils… Ils aiment ta voix. Ils l’aimaient déjà quand ils étaient dans mon ventre mais là… Il la trouve rassurante… Ou drôle… Elle marque une pause, réfléchit. Ce n’est pas si évident de comprendre les pensées de nouveaux-nés. Ils t’aiment. »

Clea en est absolument sûre et certaine. Il est vrai que les esprits des jumeaux sont encore… Difficile à décrypter. Et elle aime le fait que le lien qui les unissait étroitement tous les trois lorsqu’ils étaient dans son ventre est toujours présent, qu’elle peut finalement continuer à savoir ce qu’ils ressentent le plus naturellement au monde. De toute façon pour Clea, être mère, être leur mère est une seconde nature.

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