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| ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] | |
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| Sujet: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Jeu 28 Avr - 20:55 | |
| ♠ The sorcerer and the sorceress ♠
Loki Laufeyson & Stephen Strange
Le roi d'Asgard était un dieu occupé, quand bien même il était vieux et fatigué. Ainsi, Loki passait ses journées à gouverner, et n'avait que peu le temps de faire des escapades sur Midgard en plein jour. C'est donc en début de soirée, lorsque le père de toutes choses prétextait le sommeil qui approchait, que Loki laissait ses illusions prendre le relais en Asgard, tandis qu'il s’éclipsait sur Midgard.
Autant le dieu aimait visiter et prendre du bon temps, ce soir ne serait pas synonyme de détente. Pas totalement. Il s'en allait rencontrer quelqu'un. Quelqu'un qu'il avait observé d'un œil curieux depuis quelques années maintenant. Le Sorcier Suprême de Midgard .
En voilà un fort joli titre se disait le dieu des mensonges. Il était curieux de rencontrer l'homme en chair et en os. Il avait, à ce qu'il paraissait, un lourd passif derrière lui. Les informateurs de Loki étaient nombreux, pour autant, ils commençaient à se faire vieux. Strange était étonnamment en forme pour quelqu'un de son âge et de son espèce, Loki ne doutait en rien que sa magie y était pour quelque chose, seulement, les sorciers en Midgard étaient rare.
Les vrais sorciers. Oui, Midgard ne regorgeait pas de magie. Elle en possédait, comme tous les autres royaumes d'Yggdrasil, mais cette pauvre petite planète ne faisait pas le poids. Ainsi, les mages puissant y étaient rare. On rencontrait quelques sorcières verte de temps en temps, mais rien de trop excitant.
Évidemment, la population avait évolué en conséquence, et la nature avait créé le gêne X et les « mutants », comme on les appelait. Pour autant ceux qui voyaient le monde à travers les yeux d'un sorcier, d'un réel sorcier étaient peu nombreux.
C'est avec cette curiosité de rencontrer un semblable humain que le dieu de la malice arriva sur le porche de la maison. Et quelle maison. Loki n'était pas particulièrement friand de l'architecture Midgardienne, mais il devait reconnaître que ce petit pavillon avait du charme. Ou était-ce simplement l'énorme énergie mystique qu'il dégageait, qui faisait cet effet là au Jötunn.
L'endroit avait une histoire, et ses fantômes, même un simple mortel sentirait les poils se son corps se dresser sur sa peau en passant trop près de la bâtisse.
Le dieu avait gardé son apparence, au sexe près. C'est donc une jeune femme, dont les traits du visage étaient presque sensiblement les mêmes que les siens qui se présenta à la porte de la demeure, et y frappa deux coups.
Loki n'était pas là pour séduire, mais Strange avait la réputation d'être un homme à femme, peut-être le courant passerait-il mieux ainsi. Il ne se sentait pas plus mal dans cette peau là.
La déesse n'avait guère enfilé une robe, mais n'en était pas moins élégante pour autant. Ses courbes étaient soulignées par la coupe de ses vêtements, fraîchement transfigurés pour l'occasion.
Les secondes passaient, et passaient, mettant à mal la patience et la curiosité de la sorcière, dont la détermination finit par craquer. Elle s’apprêtait à poser la main sur la poignée lorsque la porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme.. Qui n'était définitivement pas Strange.
Ne laissant transparaître aucune surprise, la jeune femme prit un air de détresse tandis que son cerveau tournait à plein régime. Voilà des milliers d'années que les mensonges et les explications diverses roulaient aussi naturellement que la vérité sur la langue de Loki. Heureusement pour lui, ils ne l'abandonneraient pas aujourd'hui.
- Je.. Je suis vraiment navrée, je pense être à la bonne adresse.. On m'a dit que je pourrais trouver un docteur.. Un docteur particulier dans cette maison..
L'espace d'une seconde, Loki se rappela à lui même que son accent n'avait rien d'Américain. Pour un membre des États Unis, il sonnerait peut-être anglais. Pour un anglais, il ne ressemblerait en rien à l'accent des îles britanniques.
- Je viens de loin et j'avoue commencer à désespérer.. Je..
La jeune femme se pinça les lèvres en regardant par dessus son épaule avant de retourner son regard implorant vers le.. Portier ? Majordome ?
- Je ne sais pas si je puis en parler à l'extérieur..
La déesse voulait entrer. Elle trouverait un moyen d'entrer, elle le savait, mais ses nuits étaient courte, régner le jour, vivre la nuit... Le sommeil commençait à lui manquer, si elle pouvait ne pas perdre de temps, elle ne s'en porterait que mieux.
D'ailleurs, s'il regardait avec attention, le majordome pourrait voir les cernes sur le visage de la brune en détresse. Étaient-elles sous ses yeux il y a quinze secondes de cela ? Peut-être ne s'en était-il pas aperçu par avant, la pénombre qui était déjà bien installée sur Midgard devait y jouer pour beaucoup, quoi qu'il en soit elles étaient bien là à présent, et ne faisait que renforcer l'image de nécessité qui transpirait de la jeune femme qui attendait sur le porche de la maison.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mar 3 Mai - 15:47 | |
| ❝The sorcerer and the sorceress❞ Loki & Stephen Stephen n'attendait aucun visiteur, mais cela faisait bien longtemps qu'il n'attendait plus personne. La maison n'avait jamais été bien remplie mais elle avait eu des périodes plus actives que d'autres et Stephen s'était habitué à certains bruits habituels. Lauren la machine à laver qui tentait de se faire la malle sur ses tentacules, Howard la cafetière qui faisait beaucoup de bruit pour finalement vous donner qu'une pauvre petite tasse de rien du tout, Wong qui fredonnait un peu tout en faisant les poussières dans le salon… Tant de bruit qu'il entendait au quotidien et qui meublait le silence de la demeure. L'endroit était vide et habité en même temps, peuplé de petites créatures qui se baladaient et vaquaient à leurs occupations, d'appareils électro-ménagés qui avaient leur propre conscience. Et puis, parfois, le bruit de coups à la porte. Un visiteur qu'on attendait pas, parce qu'on en attendait jamais. Une âme en peine, un journaliste, un sorcier qui venait demander conseil. Il en vient de tous les genres, ici, pensait Stephen. Cernes sous les yeux, croûtes qui ne partaient pas, chien planté dans le torse, il y avait de tous les problèmes. Certains surnommaient son chez-lui la maison des merveilles, d'autres la maison des horreurs. Les deux appellations se valaient pour le sorcier suprême. Il n'y avait pas que les visiteurs qui étaient de toutes sortes, ici.
— Je.. Je suis vraiment navrée, je pense être à la bonne adresse.. On m'a dit que je pourrais trouver un docteur.. Un docteur particulier dans cette maison..
Docteur, il l'était. Particulier encore plus. Il n'avait pas ouvert la porte, il s'en chargeait rarement. C'est Wong qui s'en occupait en bon majordome. Stephen ne lui demandait pas de faire la moitié des choses qu'il faisait mais son ami était têtu. Il avait été formé, élevé, formaté presque pour servir le Suprême et il importait peu que celui-ci soit devenu son meilleur ami, il servait tout simplement, c'était son rôle. Stephen avait fini par s'accoutumer à ça. Il râlait parfois, presque pour le sport, mais Wong continuait comme il l'entendait.
— Je viens de loin et j'avoue commencer à désespérer.. Je..
Stephen n'avait pas besoin de voir la femme qui parlait pour savoir ce qu'elle était. Il lui suffisait d'inspirer pour la sentir dans l'air, l'odeur musquée de la magie. Il n'avait même pas besoin de sentir, il la ressentait. Ses poils se hérissaient sur ses bras en sentant la chaleur qu'elle produisait. Il s'était attendu à sentir de l'électricité comme c'était le cas chez bien des magiciens. Mais pas ici, non. La magie en question était comme un feu, qui projetait à la fois une chaleur et un froid dévorants. Un mélange étrange, peu commun. Puissant aussi, il la sentait d'ici.
— Je ne sais pas si je puis en parler à l'extérieur..
Wong devait la sentir aussi, il était entraîné pour ça et si proche d'elle. Il vit son serviteur jeter un regard dans sa direction, il haussa simplement les épaules. Il laissait entrer tout le monde de toute façon. Les choses importantes ou dangereuses n'étaient pas à la portée du moindre visiteur, même Stephen lui-même n'avait pas accès à tout. Wong et lui se partageaient les permissions pour ne pas mettre trop de pouvoir entre les mains de l'un ou de l'autre. Même ainsi, les placards de Clea ne leurs étaient pas accessibles. Leur maîtresse en avaient emportés les clés physiques ou mystiques lorsqu'elle était partie. Tout était entre de bonnes mains.
— Entrez. Le Docteur va vous recevoir.
Stephen avait quitté l'entrée pour s'installer dans le salon. C'était toujours là qu'il recevait ses invités mais aujourd'hui le salon n'était pas sage. Il n'était pas un simple salon, il abritait un marécage, une végétation propre que nul œil humain avait jamais vu. Mais la femme n'était pas une simple humaine et il ne cherchait pas à cacher le monde magique. Qui qu'elle soit, et le fait qu'il ne puisse sonder son identité disait long sur son pouvoir et potentiel, elle ne serait pas surprise. Si elle feignait la surprise, elle se faisait passer pour normale, et pourquoi faire ça en présence d'un autre sorcier ?
La femme était belle, il devait en convenir. Un peu pâle et cernée mais belle. On sentait qu'elle était là pour demander, elle avait cet air de nécessité qu'avaient ceux qui le visitaient pour obtenir de l'aide. Y avait-il une urgence sur le plan magique qu'il n'avait pas senti ? Il était Sorcier Suprême mais ça ne le rendait pas omniscient. Il ratait beaucoup et c'est à ça que servaient les autres sorciers. Stephen lui-même avait choisi les vêtements pour lesquels il était le plus connu. Ses vêtements bleus donnaient un petit air médiéval mais c'était avec eux qu'il avait tout appris, qu'il s'était repenti. Sa cape couvrait ses épaules et l’œil tombait sur sa poitrine, sa magie pulsant doucement contre le cœur de Stephen. Certains le trouveraient ridicules, d'autres impressionnant. Lui se sentait juste aussi bien ainsi qu'avec les vêtements qu'il arborait d'ordinaire.
— Je vous en prie, asseyez-vous, offrit-t-il poliment. Je ne reçois pas souvent de visiteur, aussi voyez m'excuser pour l'état des lieux, il ne savent pas se tenir.
Sourire aimable aux lèvres, il ne montre signe de suspicion. Peut-être n'y en a-t-il pas à avoir de toute façon, il est surtout surpris. La sorcière face à lui est puissante, si elle a besoin de son assistance à ce point c'est que l'urgence doit être grande. Les yeux bruns du sorcier rencontre ceux de glace de la jeune femme. Jeune, vraiment ? L'accent qu'il a capté tout à l'heure n'est pas d'ici, en tout cas pas de maintenant. Il ne sait pas de quand exactement, mais cela a quelque chose… d'ancien. Lorsqu'on en vient à la magie, rien n'est ce qu'il paraît être. L'est-elle, elle ?
— Vous sembliez pressée, en quoi puis-je vous aider ?
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mer 4 Mai - 0:25 | |
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Loki Laufeyson & Stephen Strange
Le portier semblait méfiant. Évidemment, Loki devait littéralement irradier de magie, pour un humain qui savait la reconnaître. Elle était un être fait de celle-ci, à un point tel qu'elle la maintenait en vie, lorsque son être physique défaillait. Une décapitation par exemple. Oui, Loki en avait déjà fait les frais.
La jeune femme nota le regard du majordome passer par dessus son épaule, cherchant sûrement l'aval de son supérieur. Et Loki la sentait. La magie du sorcier Suprême de Midgard. Tout son être vibrait d'une satisfaction intense. Si la Jötunn ne portait pas le masque de la sorcière en quête d'une aide bienveillante, son expression serait très certainement semblable à celle d'un chat qui a obtenu sa crème.
L'homme qui lui avait ouvert l'invita à entrer, et c'est d'un pas gracieux qu'elle pénétra dans la demeure, qui sembla chanter toute entière à ses oreilles lorsque son pied se posa sur le parquet de l'entrée.
La déesse parcouru le hall, et c'est lorsqu'elle fût amenée au salon que son regard se braqua sur l'objet de sa visite. Stephen Strange, vêtu de son plus bel attirail, l’œil d'Agamotto pendant autour de son cou. Évidemment, Loki l'avait déjà aperçu, seulement, jamais elle ne s'était approchée suffisamment pour trahir sa présence, et jamais donc elle n'avait eut l'occasion de remarquer à quel point l'homme qu'elle avait en face d'elle était charmant.
Pas l'un de ces vieux sorciers suprême qui se succédaient depuis des centaines et des centaines d'années. Il n'avait pas devant lui un vieillard, mais un homme mûr, tout à fait plaisant à regarder.
Ce n'est qu'une fois que Strange l'invita à s'asseoir et s'excusa pour l'état des lieux, que la sorcière posa son regard sur ce qui l'entourait. Bien sûr, la déesse n'était pas étrangère à la flore et à la micro-faune magique, pour autant, observer cet écosystème dans un tel endroit était un spectacle qui lui était encore inédit.
C'est dans un mouvement agile et léger que la sorcière se laissa tomber sur le canapé, qui semblait couvert d'une composition de mousses et d'herbes diverses,qui à son contact, se mirent à rayonner d'un doux halo lumineux, qui, dans la pièce relativement mal éclairée, ne passait pas inaperçu.
A la vue de l'aimable sourire qui étirait les lèvres du sorcier suprême, la déesse détourna le regard tandis que sa langue glissait délicatement sur sa lèvre inférieure dans un réflexe nerveux, simulé, mais qu'elle savait pertinemment posséder, lorsqu'elle n'y prêtait guère attention.
Loki n'allait pas se mentir, elle aimait l'endroit. Sa magie toute entière aimait l'endroit. Elle fourmillait sous sa peau, ne demandant qu'à s'exprimer. Lorsqu'elle effleurait la mousse du bout de ses doigts, celle-ci s'illuminait et s'élevait dans une ondulation à la recherche du contact. Elle se nourrissait de la magie résiduelle, et le corps de la déesse n'en manquait pas.
Rester focalisé n'était pas mince affaire dans un tel environnement, pourtant, il fallait bien que la déesse s'y efforce, avant de laisser sa curiosité dévorante découvrir la maison pièces par pièces. Elle se força donc à revenir sur son sujet principal, et releva les yeux vers Stephen. Évidemment, il lui fallait simuler un problème.
La Langue d'Argent n'était pas particulièrement vaniteuse, mais appréciait paraître à son meilleur jour devant un homme qui en valait la chandelle, ainsi, son teint retrouva de la couleur, bien qu'il restait pâle, il n'était plus maladif, et les cernes qui cerclaient ses yeux s’effacèrent au fur et à mesure que les secondes passaient. Évidemment, Strange n'était pas aveugle, ni idiot. Il s'en apercevrait rapidement. Peut-être penserait-il que la maison avait un effet positif sur sa santé. Peut-être y verrait-il la stratégie d'obtenir un entretient rapide. Peut-être même un peu des deux, la déesse ne s'en souciait pas vraiment.
- J'avoue ne pas être particulièrement enchantée à l'idée de... Réclamer une aide extérieure, mais elle est nécessaire.
Avant même que la jeune femme n'ait eu terminé sa phrase, une onde d'énergie avait pulsé hors de son corps et traversé la pièce, éclairant dans une vague la végétation qui semblait ronronner d'un bonheur non contenu. Rien de dévastateur, mais quiconque pouvait la ressentir se serait trouvé envahi des pieds à la tête d'une chaleur étouffante tandis que sa peau aurait frissonné, comme en proie à un courant d'air frais.
- Elle est incontrôlable depuis quelques mois.
Évidemment, sa magie était en cause. Était la cause, plus précisément. Tandis que son seiðr devait d'ordinaire s'écouler en elle paisiblement, la sorcière le faisait s'agiter, sa magie tourbillonnait et vibrait, allait d'un sens à un autre sans logique apparente. Là était le problème simulé.
Plus en profondeur veillait néanmoins un froid mordant, synonyme d'une magie plus pure et liée à l'être qu'il était de par la naissance. Plus profondément encore, brûlait un brasier immense et dévastateur, qu'on avait tenté en vain d'enfouir il y a d'innombrables siècles de cela. Loki avait connaissance de la présence du feu. Pour autant, elle n'avait plus conscience de son ampleur. Le poids et la place qu'il prenait en elle s'étaient fait oublier avec les nombreux siècles qui s'étaient écoulés.
D'un œil extérieur, quiconque aurait observé un tel cocktail, avec une connaissance aiguisée de la magie, serait en proie à un sentiment d'horreur. Le chaos total, incarné en une entité.
Pour le voir avec clarté, il fallait cependant en être au plus près, le ressentir jusque dans son être. Loki ne pourrait cacher ni le feu, ni la glace, mais elle tenterait de les étouffer un maximum au mage qui se trouvait devant lui.
C'est d'un mouvement toujours élégant et calculé que la sorcière tendit son poignet gauche, paume vers le haut au docteur qui devait l'examiner. Elle laissait transparaître une confiance certaine, qui sembla laisser le Suprême sur ses gardes. Il avait devant lui quelque chose de terriblement puissant, et le savait avant même de s'y être plongé.
Les iris verts de la brune semblaient anormalement vif pour que leur couleur soit naturelle, sa magie s'y reflétait tandis que son regard plongeait dans celui de son hôte, qui dans une prudence extrême, prit le poignet de la déesse dans sa main, et pressa son pouce contre les veines de celui-ci.
Peu importe combien elle en avait envie, Loki ne se précipita pas. Les arts mystiques étaient subtils. Lentement, elle laissa donc sa magie rencontrer celle du sorcier suprême, s'enrouler autour de celle-ci, l'effleurer dans une caresse presque sensuelle. elle pouvait sentir le pouvoir, elle pouvait goûter sa saveur jusque sur sa langue, le magnétisme et l'électricité enivrante... Sa propre magie en vibrait d'appréciation à travers son corps tout entier.
La sensation était grisante et les pupilles de la déesse s'étaient dilatées à un point tel que la réaction physique ne pouvait passer inaperçu. Pour autant, elle ne perdait pas contenance, et gardait ses murailles érigées, protégeant Strange du feu meurtrier qui, bien qu'attirant de par sa puissance, le brûlerait assurément s'il venait à s'y plonger.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mer 4 Mai - 18:21 | |
| ❝The sorcerer and the sorceress❞ Loki & Stephen Était-ce de la surprise qu'il lisait dans le regard verdâtre de la femme alors qu'elle s'installait dans le salon ? Voilà qui ne l'étonnerait pas. Le Sanctum était un endroit peu commun même pour des habitués de la magie. Certaines plantes n'étaient même trouvables qu'en son sein, une végétation que Stephen et Wong mettaient beaucoup d'efforts à entretenir. Les petits animaux s'invitaient, grignotaient des bouts de meubles ou de plantes. Stephen ne les appréciait pas tous mais il ne pouvait les envoyer ailleurs. Pour beaucoup de ces petites bêtes, sa maison était le seul refuge possible. Le canapé rayonna lorsqu'elle y posa sa personne et Stephen y jeta un bref regard. La lumière du canapé n'était pas signe que quelqu'un était assis dessus, il s'agissait d'une réaction de contact avec la magie. Les particules de forces mystiques qui se déposaient, invisibles à l'oeil nu, sur un sorcier faisait réagir une partie du système de la végétation. Il n'y avait pas meilleur détecteur de magie et c'est pour cela que Stephen recevait la plupart des gens dans son canapé. Il pouvait ainsi évaluer le potentiel magique du visiteur ou de la menace qu'il transportait.
La sorcière semblait aller déjà bien, même si Stephen n'était pas un idiot. Elle n'avait jamais été vraiment mal, il sentait la magie s'envoler dans l'air. Elle avait fait semblant de paraître peu en forme mais pourquoi ? Pour être reçue plus vite ? Stephen n'avait pas de salle d'attente bondée et ne refusait jamais un cas, c'était inutile. Si la sorcière essayait de se faire passer pour innocente et sans défense, elle avait choisi la mauvaise cible. C'était le rôle même du Sorcier Suprême de surveiller l'utilisation de la magie en son royaume, sa dimension. Il n'était pas seulement entraîné à le faire, il y était rodé. Maître des Arts Mystiques n'était pas l'un de ses titres sans raison, il en était tout simplement un.
— J'avoue ne pas être particulièrement enchantée à l'idée de... Réclamer une aide extérieure, mais elle est nécessaire.
Un rayon, soudain, surgit de nul part. Stephen ne bouge même pas, garde tout son self-control. Elle aurait bien pu s'attaquer à lui, mais il aurait pu résister à ça. Il en avait vu d'autre, comme on disait. Mais elle ne le visait pas lui, peut-être ne visait-elle même rien. Le rayon d'énergie partie simplement quelque part, se perdit dans le salon qui l'absorba. Le Sanctum était nexus. Il créait la magie, la distribuait, mais il l'absorbait aussi pour la renouveler. Comme un arbre aspire l'air impur pour en refaire de l'air sain, le Sanctum purifiait la magie déjà utilisée. Un autre sorcier aurait sûrement, bientôt besoin de cette même énergie pour un sort bien différent.
— Elle est incontrôlable depuis quelques mois.
Feu, glace et chaos. Un beau résumé de la magie intérieur de la sorcière. Elle a appris seule, songe Stephen. Aucun sorcier digne de ce nom l'aurait laissée dans un tel état à la fin de son apprentissage à moins d'être un professeur et un mage extrêmement incompétent. C'était du moins ce que son instinct primaire lui disait, mais il aurait besoin d'un examen approfondi pour en apprendre plus là-dessus. La puissance de la femme ne fait cependant aucun doute, la lumière du sofa et ce qu'il sent le lui confirment aisément. Sans qu'il ne lui dise rien, la sorcière lui tend la main, comme une invitation simple à ausculter sa magie de plus près, à chercher la source du problème. Stephen hésita, pas parce qu'il avait peur de la puissance à laquelle il faisait face mais parce qu'il ne connaissait rien de cette femme. On pouvait faire bien des choses à jouer ainsi avec deux magies. Mais il finit par s'emparer du poignet, positionna ses doigts comme son maître le lui avait appris des décennies plus tôt. Il avait été formé pour être docteur en magie. Il s'y connaissait. Il inspira un peu, tentant de contrôler ses doigts. Ne tremblez pas, pensait-il. Ne tremblez pas. Ne montrez pas votre faiblesse devant une autre sorcière.
La magie de la femme vint chercher la sienne plutôt que l'inverse. Elle la caressa, la découvrit doucement et Stephen se tendit. Il érigea des murs autour de son potentiel, autour des faiblesses qu'il savait avoir. Bien des fois avait-il fait cela avec Cléa dans un but de plaisir, et l'un comme l'autre avaient appris à connaître leurs propres défense par ces jeux. La magie de l'inconnue était bien différente de celle de sa femme. Feu, froid, chaos. Encore plus perceptiblement maintenant qu'il en était si proche. Un instant, la magie de Stephen prit plaisir à ce contact rare, étrange, mais Stephen la musela. Il n'était pas là pour le plaisir, il avait un travail à accomplir et le reste viendrait après si besoin et envie. Mais il en doutait, à vrai dire. Il y avait quelque chose dans la magie de la sorcière, quelque chose qui laissait comme un arrière goût de métal dans la bouche du Suprême.
C'est l'oeil d'Agamotto qui lui met d'abord la puce à l'oreille. Il pulse contre sa poitrine, presque trop fort à son goût. La pierre qu'il renferme s'agite un peu, comme si elle avait sentit quelque chose que Stephen ne pouvait capter. Stephen s'était promis de ne plus l'utiliser mais il doit comprendre, alors il laisse une place dans son esprit à la pierre, repoussant l'énergie pour ne prendre que la connaissance. Et alla il les sent. Les énergies de deux pierres, il ne sait lesquelles. La Sorcière à été en contact avec deux d'entre elles il y a quelques années de cela. Feu, glace, chaos, gemmes. Il commence à se faire une petite idée de qui est cette personne. Il n'est pas sûr cependant mais il sait en tout cas qu'elle n'est pas qui elle prêtant être. Il sent l'expérience dans son énergie, il sent les efforts pour retenir le feu dévorant qui la consume, pour refréner la glace dans ses veines, pour mettre un peu d'ordre dans son chaos. Il lâche sa main, rompant peut-être un peu trop brusquement le contact. La femme semble avoir apprécié l'expérience, lui reste neutre. Une sensation agréable l'avait parcouru, comme chaque fois, mais il l'avait ignorée pour s'en tenir à son travail.
— Vous êtes un véritable diamant brute. On l'a poli, mais on ne l'a pas taillé. Il y a bien des choses qui n'ont pas été faites, bien des choses qui n'ont pas été vues. Vous vous battez avec une épée émoussée, elle est assez forte pour assommez, mais elle ne tranche pas alors que c'est son but premier.
A nouveau, ses yeux rencontre le regard vers de la jeune femme. Il sait qui elle est. Il ne sent pas la magie de sa transformation mais il n'est pas difficile de se déguiser lorsque l'on sait comment faire. Leur couleur est si peu naturelle mais il se souvient de les avoir vu, une fois, lorsqu'il avait fourré son nez dans les dossiers du S.H.I.E.L.D. pour mettre un nom sur un visage. Il aurait dû les reconnaître plus tôt, on en croisait pas de pareils. Maintenant il sait. Feu, froid, chaos, gemmes, yeux verts.
— Vous n'êtes une sorcière lambda, n'est-ce pas ? Vous êtes Loki ou de sa descendance. Avez-vous cru que je ne remarquerai rien ?
| © Pando |
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mar 10 Mai - 1:36 | |
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Loki Laufeyson & Stephen Strange
Le sorcier avait une mécanique bien rodée, Loki ne pouvait le nier. La magie en lui était pure, tout était parfaitement à sa place. Il savait ériger des barrières pour interdire l'accès à ce qu'il voulait cacher, mieux que la Jötunn ne pourrait le faire actuellement, quand bien même elle y mettrait toute sa volonté.
Laisser sa magie dériver avec une autre n'était pas une expérience totalement nouvelle pour lui. Il avait essayé par le passé, il y a dieu sait combien d'années de cela. Pour autant, il n'avait jamais exercé cette pratique, plus d'une ou deux fois.
Trop peu nombreux étaient les sorciers qui ignoraient qui étaient Loki, et de ceux qui le connaissaient, très peu acceptaient, et avec raison, de lui laisser accès à leur magie.
Ses quelques maîtres étaient les rares à avoir eu le plaisir de dériver avec lui. Ils n'étaient plus là pour décrire l'expérience que cela avait été.
Stephen Strange n'était pas inconnu de ce ballet. Il le maîtrisait parfaitement, et avant même que la sorcière ne s'en soit rendu compte, le lien était rompu. La déconnexion avait était vive, et peu délicate, la déesse mit quelques secondes avant de retrouver totalement ses sens.
Elle avait ressenti une puissance. Une puissance qui ne pouvait-être Terrestre et qui l'avait parcourue comme un frisson. Oh, elle connaissait cette sensation. Pas exactement, mais son essence était similaire. La déesse avait du mal à y croire, mais ses sens lui hurlaient une vérité qu'elle ne pouvait ignorer.
Elle se laissa glisser sur le dossier du canapé, tandis que ses pupilles reprenaient lentement leur taille habituelle, tout en observant le sorcier suprême, qui semblait perplexe face à ce qu'il venait de découvrir. Son regard le détailla, de haut en bas.
Il avait une maîtrise de lui même impressionnante, et la déesse n'en était que plus curieuse de découvrir ses failles. Par simple esprit de compétition, elle ne voulait aucun mal au Sorcier Suprême de Midgard, et ne souhaitait pas se l'aliéner sans raison.
Son regard s'attarda sur la cape de l'homme qui dégageait une puissance certaine. Rien pour autant qui ne l'intéressait actuellement. Non, son regard se braqua sur l'amulette, tandis que son homologue prenait la parole.
Elle releva les yeux, pour l'écouter avec attention, reprenant son masque docile, tandis qu'il théorisait sur sa magie. Il avait vu et senti bien des choses. La puissance et le chaos. Il ne l'avait percé à jour, mais rien d'étonnant à cela.
Lorsque son regard croisa de nouveau celui sombre du sorcier, qui semblait songeur, quelque chose sembla s'éclairer au fond des pupilles de ce dernier, qui assembla les morceaux qu'il avait en sa possession. Elle était démasqué, et le savait avant même que le sorcier eut ouvert les lèvres. Un sourire étira les siennes, tandis qu'elle croisait une jambe sur l'autre et se redressa pour venir appuyer un coude sur son genoux, et poser son menton dans la paume de sa main.
- A vrai dire, non. Je m'attendais à ce que le lien soit fait, peut-être pas aussi rapidement, mais la finalité était inévitable. Je ne savais trop comment je serais accueillie, veuillez pardonner mon petit numéro. Loki elle-même, c'est un réel plaisir de rencontrer le Sorcier Suprême de Midgard.
L'accent avait été mit sur le mot plaisir, non sans un sourire plein de charme, tandis que le ton était taquin. Elle ne s'attarda cependant que peu sur la plaisanterie. Son esprit avait déjà volé aillyeux, tout comme ses yeux qui virent de nouveau se braquer sur l'amulette que portait le brun autour de son cou. Évidemment, elle avait entendu parler de l'amulette d'Agamotto. De sa puissance et de ses dons. Elle pouvait disait-on, utilisée correctement, percer à jour tous les mensonges et toutes les illusions.
Loki s'était donc renseigné sur le sujet, et aussi puissante était-elle, ce n'était pas l'âme de cet objet qu'elle avait ressenti. C'était celle d'une pierre d'infinité. La déesse ne manqua pas le regard soudain méfiant de Stephen, et lâcha donc du regard l’artefact, tandis qu'elle battait des cils d'un air innocent, qui était étrangement convainquant, compte tenu de sa personne.
- Je ne suis pas ici pour vous nuire, ni vous dérober quoi que ce soit. Il serait malvenu que je m'en prenne à mon hôte. Je suis une invitée dans vôtre demeure et je respecte cela.
La conversation à propos de cette amulette viendrait bien assez tôt, Loki aborderait le sujet sans tourner autour du pot trop longtemps. Elle était cependant amusée par la manière dont elle avait été perçue et était presque tentée de laisser le sorcier y croire. Elle ne pourrait que mieux l'en poignarder dans le dos de cette façon, pour autant, sa fierté protestait. Une épée émoussée, lourde et non tranchante comme elle devrait l'être.
La définition parfaite d'un Asgardien moyen. La langue d'Argent n'en était pas un. Les forces en elle étaient chaotique, mais elle était déesse de chaos. Elle le faisait et le défaisait à son aise. Être sous-estimer par les idiots ne la dérangeait pas, mais Stephen Strange se rapprochait plus d'un égal que d'un idiot.
Loki n'appréciait pas que l'on se médise de sa magie, ses collaborateurs le savaient, et s'en abstenaient, lorsqu'ils souhaitaient rester en de bon termes avec elle. Ainsi, elle laissa tomber l'illusion. Son seiðr cessa de tourbillonner d'un sens à un autre et se remit à glisser naturellement en elle, aussi lisse et calme que l'eau d'un grand lac.
Les barrières tombèrent autour du feu, et celui-ci se répandit, venant à la rencontre du froid mordant, dans une harmonie aussi improbable que complexe. La symbiose était là. Elle avait été travaillée durant des siècles, pour s'adapter aux flammes qui n'avaient rien à faire dans ce corps, mais le résultat était concluant.
Le ton de la brune se fit moqueur, tandis que son expression prenait des traits joueurs.
- Croyez-vous avoir vu juste ? Ma langue est connue pour être acérée. Pensez-vous qu'elle le soit pour compenser le fait que ma magie soit grossière ?
En l'espace de quelques secondes, le doux rayonnement lumineux qui éclairait la déesse se fana, et la flore s'éteignit totalement. Elle d'une main distraite, elle fit glisser ses doigts à même la mousse, sans que celle-ci ne réagisse, de quelques manières que ce soit.
- Je peux faire et défaire à ma guise, manipuler les flux qui vivent en moi à mon gré, et les effacer à la vue des plus grands, si l'envie m'en prend. Je peux être invisible aux yeux de ceux qui voient les mondes comme personne d'autres ne le peuvent.
Lentement, la lumière revint autour de la sorcière, depuis ses doigts, jusqu'à son corps tout entier. Mensonge ou vérité ? Illusion ou réalité ? Rien ne pouvait le dire à cet instant, si ce n'est le pouvoir de l'oeil qui pendait autour du cou de Strange. Loki n'était pas certain que le sorcier connaisse encore toutes les subtilités de l'amulette. D'un mouvement gracieux, elle se leva, et se mit à arpenter le salon, lentement, observant la flore et la faune qui filait de temps en temps entre les végétaux. Ses mouvements étaient fluides et millimétrés, laissant le sorcier le temps de prédire ses prochains déplacements.
Elle ne souhaitait pas le mettre mal à l'aise, aussi, ne s'aventurait donc pas en dehors de la pièce dans laquelle elle avait été reçue, bien que l'envie était là.
- Vôtre demeure semble fascinante. Toutes les pièces sont d'une excentricité semblable au salon ou est-ce là simplement un écran de fumée ? J’avoue être prise d'une curiosité dévorante, jamais ne n'aurais cru ce royaume capable de posséder un lieu semblable à celui-ci.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mer 11 Mai - 14:39 | |
| ❝The sorcerer and the sorceress❞ Loki & Stephen Elle ne semble pas surprise qu'il l'ai reconnue, comme si elle s'y attendait. C'est Loki lui-même, Stephen en est presque sûr. Seul Loki saurait cacher sa nature avec autant de conviction, autant de succès. La forme féminine en est un exemple, Stephen ne sent aucune magie, aucune illusion. Cela dit, peut-être qu'il ne s'agit ni de magie ni d'illusion. Certains êtres sont comme ça, un peu de chaque sexe, un peu de chaque genre. Et le changement n'est pas magique en soit, même si la magie qui les habite les aide un peu. Non, c'est plus profond que la magie illusoire, c'est une biologie différente, qui marche d'une façon qu'il ne comprend pas et que peu d'humain réussirait à comprendre. Il n'a jamais lu nul part qu'il s'agissait d'une particularité des Ases, mais les mythes ont toujours dépeint Loki comme différent, après tout.
— A vrai dire, non. Je m'attendais à ce que le lien soit fait, peut-être pas aussi rapidement, mais la finalité était inévitable. Je ne savais trop comment je serais accueillie, veuillez pardonner mon petit numéro. Loki elle-même, c'est un réel plaisir de rencontrer le Sorcier Suprême de Midgard.
A vrai dire, cela avait surpris Stephen aussi, la facilité avec laquelle leurs magies avaient été liées. Comme si quelque chose les y avait aidé. Mais il croit savoir qui a aidé, la pierre au cœur même de l’œil d'Agamotto. Elle pulse encore, un peu plus doucement maintenant que le lien était rompu, mais elle sentait encore la trace de ses sœurs sur la sorcière. Elle en était infectée, elle puait leur essence même, si l'on pouvait dire. Et cette trace ne s'effacerait probablement pas, en tout cas jamais totalement. Les pierres étaient comme ça, elles laissaient des traces invisibles mais indélébiles sur les personnes avec qui elles étaient entrées en contact. Stephen ne doutait pas que lui-même portait actuellement des traces de sa propre pierre.
— J'oserai dire la même chose si votre dernière visite connue sur Terre n'avait pas été synonyme de tant de destruction.
Il n'avait pas été froid, mais il avait été ferme. Les yeux de Loki tendaient trop à se diriger vers son amulette. Elle avait senti ce qu'il y avait à l'intérieur, il en était presque certain. Voulait-elle la lui voler ? Elle ne serait pas la première à tenter. Bien des gens, même ignorant de ce que l’œil renfermait, avaient tenté de reprendre le symbole du Sorcier Suprême, croyant sûrement que le voler ferait d'eux les Sorciers Suprêmes. Mais le rôle ne se passait pas comme cela. Les Suprêmes étaient désignés d'avance, pions du destin. Qu'importe qui décidait de cela, les Moires, les Norns, les Vishanti, cela revenait toujours au même. On en devenait pas Suprême en volant une amulette.
— Je ne suis pas ici pour vous nuire, ni vous dérober quoi que ce soit. Il serait malvenu que je m'en prenne à mon hôte. Je suis une invitée dans vôtre demeure et je respecte cela.
Aujourd'hui peut-être pas, pensa Stephen. Mais un jour, plus tard, lorsqu'elle ne serait pas son invité, elle essaierai peut-être. Il ne pouvait pas le croire sur parole. Dieu du mensonge, Forgeur de Mensonge, Langue d'Argent, Loki avait une liste de titres et de surnoms longue comme un bras juste en rapport avec les mensonges. Elle ment tout le temps, sans discernement, parce que c'est ce qu'elle est, une menteuse née. Et elle lui ment même en ce moment, Stephen le découvre justement. Dans sa fierté, Loki n'a pas supporté les commentaires de Stephen sur la magie et la voilà qui démontre toute l'ampleur de sa magie. Elle est douée pour se cacher, Stephen ne peut le lui retirer. Il ferme très légèrement les yeux en sentant la vague de froid et la vague de chaleur qui se dégage de Loki. Ne l'avait-on pas nommé Dieu du feu, un jour ? La personne était loin d'avoir tort, c'était une fournaise qui brûlait à l'intérieur de l'asgardienne.
— Croyez-vous avoir vu juste ? Ma langue est connue pour être acérée. Pensez-vous qu'elle le soit pour compenser le fait que ma magie soit grossière ? (Et puis plus rien. Plus la moindre magie qui se dégage de la jeune femme. Même le canapé n'arrive plus à rien sentir. Une vraie bête de compétition niveau magie.) — Je peux faire et défaire à ma guise, manipuler les flux qui vivent en moi à mon gré, et les effacer à la vue des plus grands, si l'envie m'en prend. Je peux être invisible aux yeux de ceux qui voient les mondes comme personne d'autres ne le peuvent.
Un petit sourire s'affiche sur les lèvres de Stephen. Ainsi, la fierté de Loki a été touchée par ses paroles. Le dieu des mensonge aurait-il peur des mots ? Si les légendes que Stephen avait lues étaient vraies, peut-être qu'il l'était. Mais les légendes n'étaient pas la vérité, elles étaient une histoire passée d'oreille à oreille qui avait évolué avec le temps. La plupart des histoires étaient vraies. Mais la mémoire humaine était courte et trompeuse. Stephen s'était souvent demandé sur Loki était aussi dieu de la mémoire. Les souvenirs n'étaient-ils pas pour la plupart des mensonges que l'on se racontait à soit-même ?
— Le diagnostique n'était pas totalement faux, même si vous m'avez trompé en partie je dois le reconnaître. Votre magie est bien différente de tout ce que j'ai pu voir. Vous avez raison. Votre magie n'est pas grossière, elle a été taillé. Peut-être n'était-elle pas le plus beau des diamants, mais elle avait une forme distincte et harmonieuse. Pourtant je sens des bosses, des fêlures que l'on a colmaté. Mais est-ce votre magie que l'on a cogné ou votre âme ? Les deux peut-être ? Qui sait, les traumatismes font mal partout et je sens que vous n'en avez pas vécu qu'un peu.
On peut tout lire et rien lire dans la magie. Elle révèle uniquement ce qu'elle décide de révéler, pas toujours selon la volonté de celui qu'elle habite. Même la magie intérieur reste une simple branche de la magie. Et la magie n'a pas de maître. Parfois, elle se plie au bon vouloir de ses usagers. Mais au final, même le Sorcier Suprême n'a aucun réel ascendant sur elle. Elle décide elle-même, elle fait ce qui lui plaît, montre ce qui lui plaît, comme si elle avait une conscience propre.
— Vôtre demeure semble fascinante. Toutes les pièces sont d'une excentricité semblable au salon ou est-ce là simplement un écran de fumée ? J’avoue être prise d'une curiosité dévorante, jamais ne n'aurais cru ce royaume capable de posséder un lieu semblable à celui-ci.
Un changement de sujet brusque, mais Stephen n'y prête pas tant attention. Pour le moment, il la laisse mener la conversation, il fait en fonction d'elle. Après, peut-être, interagira-t-il plus. Pour le moment il reste simplement sur ses gardes, regarde ses offensives. Il se laisse simplement mener. Ce qu'il veut, ce qu'il attend, c'est qu'elle en vienne aux faits. Pourquoi est-elle là ? C'est la véritable question.
— Alors vous ne connaissez rien de Midgard. Cet endroit est le plus riche en magie, mais il existe d'autres choses, ailleurs. Pas toujours magique. Si vous vous étonnez de ce que vous trouvez ici, vous ne connaissez pas le quart de cette planète. Un piètre roi de la Terre que ça aurait fait, quelqu'un qui n'y connaît même rien.
Il ne veut pas blesser, ni attaquer ou insulter. Mais c'est la vérité. Loki avait voulu conquérir le trône de la Terre, un trône qui n'existait même pas. Il voulait se forger une couronne pour un monde qu'il connaissait à peine, qu'il n'avait réellement connu que par les histoires. Midgard n'était pas le plus magique des royaumes, mais il n'était pas trop mal placé finalement. Il était déjà plus magique qu'Asgard qui restreignait la magie aux femmes, et qui n'en faisait qu'un usage sporadique et incomplet. Si l'on en croyait les légendes. On en revenait toujours là. Stephen ne connaissait le monde de Loki que via des légendes terriennes. Loki ne connaissait sûrement le monde de Stephen que par des légendes et ouvrages asgardiens. Aucun des deux ne connaissait la vérité pure. Aucun des deux ne connaissait véritablement l'univers dans lequel ils vivaient.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Sam 14 Mai - 11:11 | |
| ♠ The sorcerer and the sorceress ♠
Loki Laufeyson & Stephen Strange
La remarque du sorcier Suprême concernant sa première apparition publique sur Midgard avait arraché un sourire amer à la Jötunn.
- Un mal pour un bien, j'en ai peur. Vous ne vous en êtes pas trop mal sorti.
Évidemment, son emportement n'était guère passé inaperçu. Le fin sourire qui trônait sur les lèvres de Stephen était parlant, et la déesse reprit ainsi contenance. Elle se savait susceptible, et orgueilleuse, lorsque ses talents étaient remis en cause. On l'avait raillé de trop nombreuses années pour qu'elle y soit indifférente. Elle feignait cette indifférence, la plupart du temps et laissait volontiers ses ennemis croire qu'elle était faible. Les prendre au dépourvu devenaient alors d'une facilité dérisoire.
Ce soir ne comptait pas parmi ceux qui faisaient la « plupart de son temps» Elle avait laissé tomber le masque, en partie, car Stephen Strange n'était pas n'importe qui, et elle aurait besoin de son concours dans les temps à venir.
Le mage se rattrapa, et renouvela son analyse, qui était déjà plus semblable à la réalité. La jeune femme s'était arrêté dans son élan de pensées, pour l'écouter d'une oreille critique, tandis que son regard s'endurcissait de secondes en secondes.
Oui sa magie n'était pas pure, et oui, de nombreuses offenses avaient été commise et de nombreuses brèches avaient été ouvertes. Une grimace de mépris évident se forma sur les traits de la Jötunn lorsque l'humain aborda le sujet des « traumatismes ». Elle disparu, aussi vite qu'elle était venu, et la sorcière s'était levée pour arpenter la pièce à ses aises, changeant de sujet d'une manière très peu subtile.
Un moyen efficace d'exprimer un « Ce sujet ne sera pas abordé pour le moment. » à son interlocuteur, qui la laissait visiblement faire à ses aises, tandis qu'elle passait en revue les bibelots de la pièce. Évidemment, la demande de visite plus approfondie était restée sans réponse. Ils n'arriveraient pas à grand chose si chacun d'eux restaient ainsi sur ses gardes.
Strange exprima ses critiques, qui étaient fondées, et il avait raison dans un sens. Loki ne connaissait rien à la Terre. Il n'avait jamais porté trop attention à Midgard, qui des neufs royaumes d'Yggdrasil, était le seul ignorant en faire partie. Les croyances des Vikings s'étaient éteinte peu à peu, au fil des siècles. Ceux qui priaient les dieux nordique n'étaient plus. Il y avait de nombreuses raisons à cela. Les dieux avaient été plus occupé à guerroyer et festoyer qu'à répondre aux prières de mortels, et c'est ainsi que les légendes des dieux nordique se firent oublier peu à peu.
La sorcière s'en retourna vers le canapé pour s'y installer de nouveau, un sourire amusé sur les lèvres, et une lueur calculatrice dans le regard, tandis que la végétation reprenait ses couleurs lumineuses.
- Ne pensez-vous donc pas qu'envahir un monde entier, sur un seul front et via un trou dans le ciel, pas plus gros qu'un navire, était une bonne tactique pour asservir toute une race ? Se contenter de faire un maximum de dégâts matériels et humains... Un plan brillant, vraiment.
Le sarcasme était lourd dans la voix de la déesse, qui balaya le sujet d'un revers de main, pour passer à plus intéressant. Stephen la laissait mener la danse pour le moment, elle attendait de voir quand il se déciderait à l'arrêter, pour revenir aux sujets qui l'intéressaient, lui.
- Je ne suis pas venu discuter de ce qui a été fait à New-York. Pas directement. Je pense ne pas me tromper en affirmant qu'une pierre d'infinité se trouve entre vos mains ? Ou autour de vôtre cou, plus précisément. Savez-vous même ce que sont les gemmes de l'infini ? Non pas que le sujet ne serait guère intéressant à aborder en détails, seulement, j'ai à faire ailleurs. Ma visite ici ne peut s'éterniser.
Loki ne mentait pas. Elle apprécierait grandement bénéficier de quelques heures de sommeil cette nuit. Pour autant, il lui fallait faire deux trois bricoles ici avant de rentrer à Asgard. La Terre voyait défiler un trop grand nombre de pierres d'infinité ces derniers temps pour que cela soit de bonne augure. Thanos ne resterait plus inactif très longtemps. Les « Gardiens de la galaxie» l'avaient titiller d'un peu trop près, et son envoyé l'avait de nouveau doublé, bien que Ronan, contrairement à la déesse d'Asgard, l'avait fait ouvertement.
Le Titan fou allait finir par prendre lui même les choses en mains d'ici peu, et alors tous les mondes seraient en danger. La tête de Loki serait en danger, lorsque l'on apprendrait qu'elle était toujours bel et bien en vie.
- Je souhaite vous apporter mon aide, lorsqu'elle sera nécessaire Strange. J'ai des raisons qui sont les miennes et qui, aussi passionnantes soient-elles, ne vous regardent en rien. Sachez juste que nous aurons bientôt un ennemis commun, et qu'il tentera de faire tomber vôtre tête.
Le ton était grave et commençait à se faire lourd. La conversation en elle même n'était pas particulièrement joyeuse, l'invasion de New-York, qui avaient fait des milliers de morts, les traumatismes qui l'avaient marqué, le poids du Titan qui pesait sur la tête de chaque être qui respirait en cette galaxie... Rien de bien folichon. C'est donc sur une note plus légère que la déesse ajouta.
- Elle m'est fort plaisante, j'aimerai la voir sur vos épaules encore quelques temps.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mar 17 Mai - 20:42 | |
| ❝The sorcerer and the sorceress❞ Loki & Stephen — Ne pensez-vous donc pas qu'envahir un monde entier, sur un seul front et via un trou dans le ciel, pas plus gros qu'un navire, était une bonne tactique pour asservir toute une race ? Se contenter de faire un maximum de dégâts matériels et humains... Un plan brillant, vraiment.
Il est vrai que la façon de s'y prendre n'avait pas été la meilleure et Loki semblait en avoir conscience vu le ton de sa voix, plus ironique que véritablement fier ou autre. Elle savait très bien que ce qu'elle avait tenté était ridicule et Stephen ne comprenait pas. Elle avait fait ces choses qu'elle décrivait maintenant de façon ridicule. Elle ne moquait pas le plan d'un autre, pas à sa connaissance. C'était ses propres faits, ses propres actes, comme si Loki du présent moquait Loki du passé pour sa bêtise. Cela faisait quelques années déjà que les événements de Manhattan avaient eu lieu et Loki avait après tout eu tout le temps de réfléchir et d'évoluer, ce qui faisait en partie peur à Stephen il fallait l'avouer. Un ennemi qui apprend de ses erreurs est un ennemi dangereux.
— C'était votre plan pourtant. Il n'a pas très bien marché d'ailleurs, six personnes pour en venir à bout, c'est tout ce qu'il a fallut.
Mais la déesse ne souhaite visiblement pas approfondir le sujet, change encore une fois la conversation. Visiblement, elle tourne beaucoup autour du pot pour finalement parler peu. Stephen allait certainement devoir la pousser à parler un peu plus, il ne pouvait pas non plus rester en demi-conversation avec elle. Mais peut-être voulait-elle parler d'autre chose et elle semblait enfin comment à partir sur ce chemin-là.
— Je ne suis pas venu discuter de ce qui a été fait à New-York. Pas directement. Je pense ne pas me tromper en affirmant qu'une pierre d'infinité se trouve entre vos mains ? (Ainsi voilà de quoi le dieu voulais parler. La Pierre. Évidemment, il l'avait senti.) Ou autour de vôtre cou, plus précisément. Savez-vous même ce que sont les gemmes de l'infini ? Non pas que le sujet ne serait guère intéressant à aborder en détails, seulement, j'ai à faire ailleurs. Ma visite ici ne peut s'éterniser.
Pourquoi venir si ce n'est donc pour ne rien dire, sinon annoncer qu'il sait pour le Pierre de Stephen ? Bien sûr qu'il sait. Il a eu deux pierres en main, à quelques kilomètres à peine de la maison du Sorcier. Il y avait une raison pour laquelle il avait fui le combat de Manhattan. Il ne pouvait pas décemment rester et les laisser se réunir, c'était trop dangereux. Il avait lu des légendes et des mythes sur ces pierres. Tous ne disaient pas l'exact même chose, certains étaient même contradictoires les uns avec les autres, comme toujours avec les mythes. Mais il y avait une chose sur lesquelles tous les mythes et toutes les légendes s'accordaient : réunies, les cinq pierres étaient l'entité la plus puissante de la galaxie. Entre de mauvaises mains, cela pouvait créer la pire des catastrophes. Voilà pourquoi il la gardait à son cou. Il se devait de la protéger.
— Je sais certaines choses qui se disent sur les pierres. Je ne sais pas tout, et je dois démêler le vrai du faux, mais j'en sais assez pour savoir qu'elles sont dangereuses et à ne surtout pas réunir. Qu'il faut les protéger, mais séparément. Les tenir éloignées de personnes qui pourraient en faire mauvais usage. (Il lève les yeux vers elle, un petit sourire aux lèvres, toujours son petit air aimable sur le visage.) Un peu comme vous, en fait. Vous l'avez assez bien prouvé avec Manhattan.
Peut-être que ça allait insulter le dieu, mais c'était pur vérité. Quand Loki avait eu accès à une pierre, puis deux, il avait attaqué la Terre, avait clamé vouloir en devenir le roi. Stephen avait vu des vidéos amateurs du discours qu'il avait fait à Stuttgart, sur internet. Il ne voulait pas seulement les conquérir, il voulait des asservir, leur retirer toutes libertés qu'il avait. Il avait remarqué, sans aucun doute, que les hommes n'étaient pas d'accord avec ses idées et qu'ils se battaient pour rester libres, comment ils l'avaient toujours fait. Mais avait-elle pour autant renoncer à ses prétentions ? Elle venait ici, chez lui, pour lui parler de la pierre que lui-même possédait, alors il y avait fort à penser que oui.
— Je souhaite vous apporter mon aide, lorsqu'elle sera nécessaire Strange. J'ai des raisons qui sont les miennes et qui, aussi passionnantes soient-elles, ne vous regardent en rien. Sachez juste que nous aurons bientôt un ennemis commun, et qu'il tentera de faire tomber vôtre tête. Elle m'est fort plaisante, j'aimerai la voir sur vos épaules encore quelques temps.
C'est Stephen qui se lève, cette fois. Il ne part pas loin, ne fait pas les cent pas non plus. Il s'approche simplement de la fenêtre, une fenêtre qui devrait donner sur la rue mais donne ailleurs. Un autre endroit, une autre dimension où la pluie s'y écoule de bas en haut. Il regarde un instant cette étrange pluie, perdu dans ses pensées. Il doit choisir ses mots, ne sait pas comment les formuler au début. Il n'a jamais été un littéraire. Il aime les livres mais n'a jamais su utiliser les mots.
— Vous venez chez moi en mentant sur votre identité. Vous utilisez un camouflage féminin parce que je suppose que vous savez pour mes penchants. Vous me parlez de tout, de rien, sans finir vos discussions. Vous lorgnez l'oeil des yeux. Et vous me dites ensuite que je dois croire que vous voulez m'aider sans connaître les raisons ? Le monde ne marche pas comme ça, Loki. Pas ici. Pas quand vous avez failli détruire ma ville. Je ne peux pas vous faire confiance comme cela. Je suis ouvert d'esprit, mais pas naïf. Vous et moi ne sommes pas du même côté.
Stephen se retourne. Il est peut-être plus froid et catégorique que ce qu'il avait espéré être, mais il n'en dit pas moins la vérité. Loki est un menteur. Il a choisi de ne pas utiliser l'oeil pour le moment malgré cela, mais cela ne veut pas dire qu'il croira avec candeur tout ce qui sortira de sa bouche de serpent. Stephen Strange est parfois con, mais il est plus intelligent que ça.
— Si cet ennemi commun arrive véritablement, nous nous chargerons de lui. Peut-être en tant qu'alliés, peut-être dans une simple trève. Mais vous êtes un envahisseur, un menteur et un utilisateur de mauvaise magie. Je ne me contenterai pas d'un simple « Ca ne vous regarde pas » et d'une pirouette charmeur. Parce que vous savez quoi ? Je suis le Sorcier Suprême de cette dimension, et tant que vous êtes sur mes terres, vos raisons de m'aider me regardent.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Mar 24 Mai - 18:57 | |
| ♠ The sorcerer and the sorceress ♠
Loki Laufeyson & Stephen Strange
Strange semblait perplexe face aux railleries de la Jötunn vis à vis de ses propres actions. D'un œil extérieur, la situation devait être un brin tordue, et Loki était curieuse de voir si Stephen pourrait voir au delà de qu'il avait sous le nez. Visiblement pas. Un rictus moqueur étira le coin des lèvres de la sorcière, tandis qu'elle confirmait d'une voix légère.
- C'était mon plan.
Oui, l'attaque et la stratégie médiocre, elle ne niait rien. Tout ça venait d'elle, et si le sorcier suprême pensait qu'elle avait échoué, elle n'irait pas le contredire. Loki n'expliquait généralement pas ses actes et leurs buts à courts ou longs termes. Il excusait volontiers le sorcier, ils ne se connaissaient pas. De ceux qu'ils connaissaient, peu arrivaient d'ailleurs à le cerner. Sif étaient de la petite élite, qui à défaut de pouvoir anticiper ce qu'il préparait, savait qu'il était à l’œuvre. « Les plans de Loki ont des plans, qui eux-même, ont d'autres plans. » Avait-elle dit un jour. C'était un peu ça. D'accord, c'était totalement ça. Il admirait la guerrière pour sa clairvoyance, bien qu'elle apprécierait très certainement voir sa tête au bout d'une pique.
Le sorcier suprême prit la parole sur le sujet des pierres, il n'était donc pas totalement ignorant de ce que les gemmes étaient, il s'agissait d'un point de départ. La déesse commençait cependant à s’agacer du sourire constant qui ornait les lèvres de l'homme qu'elle avait en face d'elle. Il était bien trop poli pour l'occasion et la tension qui commençait à s'installer entre les deux sorciers.
Stephen se leva à son tour, pour aller se poster devant une fenêtre, le regard quelques instants perdu à travers la vitre. Loki laissa de nouveau son regard balader une dernière fois dans la pièce, cependant, rien de ce qu'il y avait ici n'avait de valeur aux yeux de la déesse, l'endroit semblait destiné à recevoir la clientèle, elle reporta donc son attention sur le sorcier, qui prit enfin la parole, sonnant plus accusateur qu'autre chose aux oreilles de Loki.
Lorsqu'il se retourna pour la regarder, c'est le regard dur et tranchant de la langue d'argent qui l'accueilli. Oh, elle avait beaucoup à dire, mais visiblement, l'homme en face d'elle n'avait guère terminé. Il reprit sa tirade, et Loki le laissa donc terminer.
Sous le regard du sorcier, la Jötunn se releva, pour venir jusqu'à lui, le fixant un regard sévère et calculateur durant quelques longues secondes, avant de faire un pas vers la fenêtre, pour poser les mains sur le rebord de celle-ci et observer à son tour, les gouttes d'eau monter plutôt que descendre à l'extérieur. Il n'était pas dans son intérêt de laisser Strange ici, dans l'ignorance totale de ce qui arriverait tôt ou tard. Loki avait l'habitude te travailler avec des gens qui restaient sur leurs gardes vis-à-vis d'elle, rien de nouveau à cela, cependant, travailler avec quelqu'un qui la voyait en tant qu'ennemi serait plus complexe. Malgré sa légère irritation, c'est d'une voix calme et posée qu'elle prit la parole, sans lâcher des yeux la course de l'eau.
- Ne vous méprenez pas, cette forme est tout aussi réelle que celle que vous avez pu voir sur vos écrans. Il ne s'agit pas d'un camouflage, mais de moi-même. J'ai cru bon de prendre la facette qui serait le plus agréable, pour vous comme pour moi, me permettre d'entrer ici aurait suscité bien plus de questions dans ma version masculine, qui est connue du grand public. Quant à l’œil, je lorgne par simple curiosité, gardez donc vôtre fardeau. Actuellement, je préfère ne pas avoir en ma possession ce genre d'artefacts, si cela n'est pas nécessaire.
Oui, il ne préférait pas. Le Titan avait senti la magie du dieu des mensonges, il pourrait sentir sur lui les énergies des deux gemmes qu'il avait promené avec lui quelques jours. Autant éviter au maximum pour Loki d'attirer l'attention de Thanos, en prenant avec lui une autre pierre d'infinité par exemple.
- Pensez-vous réellement avoir eu une démonstration à Manhattan ? Dîtes-moi Stephen, qu'ais-je fais avec ces pierres ? Envoûté deux, trois humains, et ouvert un portail vers l'espace. Croyez-vous sincèrement qu'il s'agissait d'une démonstration de leurs pouvoirs ? J'aurai pu faire bien pire que cela.
Lentement, un sourire avait prit place sur ses lèvres. Un sourire dangereux, car quand bien même il pouvait sembler cruel, la lueur qui brillait au fond des pupilles de la déesse était joueuse, et Stephen ne pouvait la manquer lorsque la déesse du chaos se retourna pour s'appuyer sur le rebord de fenêtre.
- J'aurai pu disparaître de vos écrans des semaines durant, envoûtant uns à uns, des centaines, des milliers des vôtres, les laissant vaquer à leur occupations jusqu'à ce que vienne le grand spectacle. Dans des dizaines de villes, vos concitoyens auraient pu s’entre-tuer, jusqu'à ce qu'interviennent les Avengers. Et dîtes-moi, qu'auraient-ils fait ? Ils auraient abattu ma petite armée ? Quel lourd cas de conscience cela aurait été. Peut-être les auraient-ils assommés un par un, mais alors, qui aurait été présent pour défendre les pauvres habitants de New-York contre l’envahisseur extraterrestre ?
Le ton moqueur qu'employait la déesse était tout à fait méprisable, et elle n'en avait pas terminé.
- Croyez-vous que la gemme de l'espace ne peut qu'ouvrir un portail vers un ailleurs lointain ? J'aurai pu faire apparaître des trous noirs, aux beaux milieux de vos villes. J'aurai pu les téléporter dans le vide de l'espace, et regarder les vôtres geler et asphyxier en à peine quelques secondes.
L'expression maniaque qui avait prit place sur le visage de la Langue d'Argent disparue, aussi vite qu'elle était arrivée, et la brune adressa à Stephen le même sourire aimable qu'il lui avait servit à toutes les sauces jusqu'alors.
- Stephen Strange, lorsque je viendrai sur Midgard en ennemie, en réelle ennemie, vôtre monde n'en ressortira pas sans cicatrices. Je suis une personne créative, n'en doutez pas.
Et sur ces aimables paroles, la sorcière retourna s'installer dans le canapé, tandis que d'un geste de main, elle fit apparaître sur la table basse un plateau d'argent, sur lequel reposait une théière encore fumante, ainsi que deux tasses. Elle se servit, ce qui s'avérait être du thé noir à la bergamote, avant de reposer la théière gravée sur le plateau.
- J'avais ces pierres entre les mains, vous en avez une autour du cou, vous avez conscience de leur puissance, bien qu'en mesurer l'étendue exacte est chose complexe. Je n'ai fais usage que d'une infime partie celle-ci. Voyez cela comme un geste de bonne foi envers vôtre monde, Sorcier Suprême.
Lentement, la déesse porta la tasse à ses lèvres, pour prendre une petite gorgée du thé brûlant, avant de reposer la coupe. Sa voix et ses gestes étaient de nouveau d'une douceur étonnante, pour quelqu'un capable d'aussi peu de compassion.
- Je peux comprendre vôtre soif d'informations et je ne peux que trop bien comprendre les raisons qui vous poussent à douter des paroles de la déesse des mensonges. Cependant, le mensonge n'existe que par opposition à la vérité, et vous l'avez constaté, je suis un être au cœur duquel bien des oppositions cohabitent. Le feu et la glace, la discipline et le chaos. J'ai en moi beaucoup de vérités, à dire et à taire. Si je n'étais qu'un être de mensonges, les gens cesseraient tout simplement de prendre en compte les mots qui glissent avec aisance sur ma langue. Le dieu des mensonges n'aurait plus lieu d'être, car il n'y aurait plus personne pour croire à ses dires. Vous saisissez la subtilité ?
La déesse prenait ses aises, le thé ferait passer l'amertume de la conversation qu'elle était en train d'avoir avec cet homme qui ne la portait que peu dans son cœur, ainsi, elle prit une nouvelle gorgée, tandis que son regard suivait les petites créatures qui avaient escalader le meuble pour venir observer l'objet fraîchement apparu, et profiter des effluves magiques de la téléportation qui l'avait amené ici.
- Je n'ai pas cette conversation dans le but de faire un partenariat le temps de la grande bataille qui nous opposerait à l'ennemi, Strange. Il nous faut avoir une certaine longueur d'avance. La Terre abrite à présent deux des sept gemmes de pouvoir. Une personne les convoite, et elle aura un plan en arrivant sur Midgard, faisons en sorte de ne pas être pris au dépourvu. Ce n'est pas une armée de Chitauri qui va arriver en tirant au hasard dans la foule. Il a essuyé plusieurs défaites, j'ai de bonnes raisons de penser qu'il ne confiera plus pour bien longtemps la quête de ces pierres à de simples émissaires. Il va cibler ses objectifs. Vous, et l'être qui possède actuellement la gemme de l'esprit êtes ses objectifs. Il ne faudra pas chercher à combattre Sorcier Suprême, il vous faudra fuir, et ailleurs que sur Terre.
Loki taisait le nom de cette menace qui guettait, elle avouait garder le suspense par pur et simple plaisir. La déesse appréciait voir le visage de Stephen prendre cette expression qui le disait en pleine réflexion. C'est avec un sourire amical qu'elle ajouta.
- Je ne vous demande pas de me faire confiance, simplement d'accepter une main tendue, lorsqu'elle vous sera nécessaire. Je veux la gemme que vous avez autour du cou en sécurité, et pour ce, je vous veux en sécurité. Soyez assuré que si vous venez à faillir, je serais dans vôtre ombre pour récupérer cette amulette, et éviter qu'elle ne tombe en de mauvaises mains, autres que les miennes, il va sans dire. Tâchez donc de rester en vie, le plus longtemps possible.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Ven 27 Mai - 16:14 | |
| ❝The sorcerer and the sorceress❞ Loki & Stephen — Ne vous méprenez pas, cette forme est tout aussi réelle que celle que vous avez pu voir sur vos écrans. Il ne s'agit pas d'un camouflage, mais de moi-même. J'ai cru bon de prendre la facette qui serait le plus agréable, pour vous comme pour moi, me permettre d'entrer ici aurait suscité bien plus de questions dans ma version masculine, qui est connue du grand public. Quant à l’œil, je lorgne par simple curiosité, gardez donc vôtre fardeau. Actuellement, je préfère ne pas avoir en ma possession ce genre d'artefacts, si cela n'est pas nécessaire.
Stephen haussa un sourcils. Plus agréable pour Loki, il voulait bien le croire mais pour Stephen ? C'était avouer qu'elle avait joué sur l'amour des femmes qu'avait ce dernier, et il devait avouer qu'il aurait pu ne pas rester insensible aux charmes de cette dernière si elle n'avait pas été… Eh bien, si elle n'avait pas été Loki. Maintenant que son identité avait été révélée, il importait peu qu'il soit homme ou femme, Stephen Strange ne faisait plus de distinction. Il était un meurtrier de masse, c'était tout ce qui importait.
— Pitié Loki, on sait tout deux que formes naturelle ou pas, vous avez choisi celle-ci parce que vous connaissez mes goûts et que vous jouez avec. Peut-être que vous ne voulez pas l’œil aujourd'hui mais je suis sûr qu'un jour cela viendra. De ce qu'on m'a raconter, l'envie est votre pire défaut. Vous voulez ci, vous voulez ça, et vous manipulez votre monde pour l'avoir.
Peut-être que provoquer Loki allait l'inciter à voler l'artefact plus qu'autre chose mais Stephen ne pouvait pas se taire. Loki était venu sur leur planète, s'était invoquer le droit d'être leur légitime souverain. A genoux, leur avait-il demandé. Et puis il avait attaqué New York, Manhattan. On disait souvent que ceux qui naissaient à New York aimaient la ville plus que tout. Stephen n'était pas né là. Il était arrivé pour faire son internat de médecine et il y avait travaillé. Il y avait perdu ses mains, et il avait sauvé la ville de bien des désagrément magiques au fil du temps. Et puis cet alien était arrivé, avait attaqué et Stephen n'avait rien pu faire. Peut-être que c'était ça, au fond ? Stephen s'en voulait d'avoir dû fuir la ville et de ne pas avoir pu aider à la défendre.
— Pensez-vous réellement avoir eu une démonstration à Manhattan ? Dîtes-moi Stephen, qu'ais-je fais avec ces pierres ? Envoûté deux, trois humains, et ouvert un portail vers l'espace. Croyez-vous sincèrement qu'il s'agissait d'une démonstration de leurs pouvoirs ? J'aurai pu faire bien pire que cela.
La déesse souriait désormais mais ça n'impressionna pas le sorcier. Elle pouvait avoir l'air cruelle et joueuse autant qu'elle le voulait, Stephen en avait déjà vus, des malades comme lui. Ils se croyaient puissant, se croyaient au dessus. Parfois ils l'étaient un peu. Mais ça n'avait jamais été une raison pour laisser l'arrogance vous aveugler. Loki pouvait se croire aussi puissant qu'il le voulait, il y avait des limites. La seule chose qui échappait à Stephen était : s'il pouvait faire plus, pourquoi ne pas l'avoir fait ? Il avait voulu de ce monde, alors pourquoi s'être restreint ?
— J'aurai pu disparaître de vos écrans des semaines durant, envoûtant uns à uns, des centaines, des milliers des vôtres, les laissant vaquer à leur occupations jusqu'à ce que vienne le grand spectacle. Dans des dizaines de villes, vos concitoyens auraient pu s’entre-tuer, jusqu'à ce qu'interviennent les Avengers. Et dîtes-moi, qu'auraient-ils fait ? Ils auraient abattu ma petite armée ? Quel lourd cas de conscience cela aurait été. Peut-être les auraient-ils assommés un par un, mais alors, qui aurait été présent pour défendre les pauvres habitants de New-York contre l’envahisseur extraterrestre ?
Oh, il pouvait se pavaner, Stephen connaissait la réalité des choses. Il ne connaissait pas beaucoup des pierres, mais il en savait assez. Le principal atout des gemmes n'était pas leur puissance individuelle, elles ne l'étaient finalement pas plus que certains artefacts que Stephen gardait dans sa cave. Non, c'était la cohésion qui les rendait plus fortes, joindre deux pierres ou plus pouvait vraiment amener la puissance ultime. Vrai, Loki n'avait pas joins ces puissances. Encore une fois, il restait la question du pourquoi. Pourquoi se donner tant d'effort à ne pas vraiment conquérir la Terre ?
— Croyez-vous que la gemme de l'espace ne peut qu'ouvrir un portail vers un ailleurs lointain ? J'aurai pu faire apparaître des trous noirs, aux beaux milieux de vos villes. J'aurai pu les téléporter dans le vide de l'espace, et regarder les vôtres geler et asphyxier en à peine quelques secondes. Stephen Strange, lorsque je viendrai sur Midgard en ennemi, en réel ennemi, vôtre monde n'en ressortira pas sans cicatrices. Je suis une personne créative, n'en doutez pas. J'avais ces pierres entre les mains, vous en avez une autour du cou, vous avez conscience de leur puissance, bien qu'en mesurer l'étendue exacte est chose complexe. Je n'ai fais usage que d'une infime partie celle-ci. Voyez cela comme un geste de bonne foi envers vôtre monde, Sorcier Suprême. Je peux comprendre vôtre soif d'informations et je ne peux que trop bien comprendre les raisons qui vous poussent à douter des paroles de la déesse des mensonges. Cependant, le mensonge n'existe que par opposition à la vérité, et vous l'avez constaté, je suis un être au cœur duquel bien des oppositions cohabitent. Le feu et la glace, la discipline et le chaos. J'ai en moi beaucoup de vérités, à dire et à taire. Si je n'étais qu'un être de mensonges, les gens cesseraient tout simplement de prendre en compte les mots qui glissent avec aisance sur ma langue. Le dieu des mensonges n'aurait plus lieu d'être, car il n'y aurait plus personne pour croire à ses dires. Vous saisissez la subtilité ? — Vous aimez vraiment vous entendre parler, n'est-ce pas Loki ? Vous aimez vous dire que vous êtes puissant, vous la gonfler avec des mots. Mais l'auto-fellation ne vous apportera rien. Vos paroles ne sont que des mots, ils ne promettent rien, ne prouvent rien, ne valent rien. Oh, les mots sont puissants bien sûr, mais pas ici. Plus maintenant. Les actes comptent parfois plus dans un monde où la puissance a été revue à la hausse. Et vos paroles, actuellement, sont vides. Vous pouvez clamer que vous auriez pu faire ci ou faire ça, ça n'a pas d'importance. Vous ne l'avez pas fait. Votre discours est creux.
Il snobe le thé qu'elle a fait apparaître, délibérément. Stephen n'aime pas les thés téléportés ou créés ou transfiguré, rien à voir comparait aux thés artisanaux, quasiment fait de ses mains uniquement, que Wong lui prépare. Il n'est pas d'humeur à boire quoi que ce soit de toute façon. Il quitte la fenêtre pour venir à nouveau faire face à Loki, mais il ne s'assit pas. Il la surplombe plutôt, pas pour montrer une quelconque forme de domination, non. Plus comme une preuve qu'il ne fléchira pas. Il n'a même pas l'air de vouloir dominer, non. Il a toujours ses mains dans ses poches, et son petit sourire aimable aux lèvres. Comme l'homme le plus adorable du monde, qui pourtant a tendance à cracher du poison. Appelez-le Dolores Ombrage en mieux.
— Vous voulez parler. Très bien, parlons alors. Vous dites pouvoir faire toutes ces choses. Alors faisons le compte de ce que moi je pourrais faire. Je pourrais retourner dans le passé pour tuer Hitler. Je pourrais passer des vacances avec ma femme et Benjamin Franklin. Je pourrais aller chez les vikings et les convaincre que vous n'êtes que du vent que moi je suis un dieu, le seul vrai dieu. Basiquement, je pourrais me faire passer pour un dieu à n'importe quelle époque. Mais est-ce tout ? Oh non. Je pourrais, là tout de suite, vous faire revenir à l'état de petit bébé bleu qui chouine dans son temple abandonné. (Stephen ignore comment il connaît cet aspect du passé de Loki. La gemme, il suppose. Il ne sait pas que ses yeux ont tourné au vert alors qu'il parle. Il ne sent presque pas la pierre qui pulse contre sa poitrine. Comment si elle aimait les idées qu'il déballait. Elle n'avait pas servi depuis des décennies. Il lui tardait de redevenir utile.) Je pourrais vous ramener à l'état d'embryon, d’œuf, de cellule, peut-être même avant ça. Je pourrais vous faire vieillir de millénaires, vous amenez à votre mort de vieillesse, vous réduire même en poussière qui sait. Je pourrais ramener les dinosaures sur cette terre. Je pourrais voir le futur. Je pourrais probablement faire du soleil une étoile noire ; le ferais-je en la ramenant à l'époque où elle n'avait pas vécu de fission nucléaire ou choisirais-je de la faire mourir pour s'éteindre ? Qui sait, peut-être pourrais-je jouer avec les vitesses, rendre le monde fou en leur faisant infiniment revivre le même jour. Peut-être même que si je joins plusieurs artefacts à la pierre, je pourrais voir le monde naître ou partir le voir brûler et être le dernier vivant de la galaxie. Oui, je pourrais sûrement faire tout ça. Pire même. Jouer avec vous au stade moléculaire, atomique, même en dessous. Que se passe-t-il si la moitié de vos cellules rajeunissent à l'âge d'un bambin, mais que l'autre moitié vieillit à l'âge d'un vieillard ? Ou si je les amenais toutes en fin de vie et vous désintégrez sur place ?
Stephen, enfin, finit par s'asseoir. Il remarque Wong qui les observe depuis l'entrée du salon, il sait qu'il ne doit pas apprécier l'accès de mégalomanie qu'il vient de sortir. Qu'importe, Stephen ne souhaite pas réellement faire tout ça. Il est Sorcier Suprême, il est là pour faire le bien du monde, pas causer sa destruction. Il perdrait le titre et la puissance sinon. Pas que ce soit ce qui l'intéressait le plus, mais on arrivait à rien dans la domination du monde sans une certaine puissance. Stephen fit un geste rassurant vers son meilleur ami, en profita pour d'un geste lui demander du thé. Il se tourne, finalement, à nouveau vers Loki.
— Est-ce que je saisis le concept de vérité et de mensonge ? Bien sûr. Je le connais depuis longtemps. Je me fous que vous soyez la prétendue déesse des mensonges. Je ne crois même pas que vous soyez une déesse, de toute façon. Pourquoi le seriez-vous plus que d'autres ? Parce que vous venez d'ailleurs ? Il y a plus de monde et de dimensions en dehors de la terre qu'on ne peut imaginer, ma femme est-elle une déesse pour autant ? Parce que vous êtes puissants ? Les Sorciers Suprêmes et d'autres le sont depuis la nuit des temps, suis-je un dieu pour autant ? Vous avez un ascendant, des prédispositions sur certains domaines ? Comme nous tous, sommes-nous tous des dieux pour autant ? Non, je me fous de vos titres plus creux que vos mots. Si n'ai pas confiance, c'est parce que vous avez utilisé la puissance entre vos mains, la magie et les pierres, pour faire du mal à des gens, pour tenter d'envahir la terre. Çà peut n'avoir été qu'un bluff, qu'un jeu, qu'un entraînement, peu importe. Vous n'avez pas utilisé la puissance totale de vos pierres, je le reconnais. Mais vous l'avez utilisé tout de même. J'ai énoncé tout ce que j'aurais pu faire avec ma pierre, comme vous l'aviez fait précédemment. La différence c'est que vous avez utilisé la puissance de la pierre, même partiellement. Moi non. Et à cause de vous, des gens sont morts, d'autres blessés graves, certains sont plongés dans un coma dont ils ne sont toujours pas ressortis après toutes ces années. Je me fous que vous disiez la vérité. Si vous voulez que je vous crois, il falloir plus que vos petites promesses et vos petits aveux.
Il voyait bien que la déesse avait pris ses aises, s'était intéressée aux créatures qui peuplent son salon. Il ne savait pas si ses mots auraient un impact contre elle ou pas. Il l'avait démontée en flèche, ce n'était pas dans ses habitudes mais il était en colère contre elle. On ne touchait pas à sa ville. On ne touchait pas à sa planète. On ne foutait pas la merde comme elle l'avait fait dans sa dimension. Et surtout, on ne se présentait pas à sa porte la bouche en cœur dans l'espoir qu'on allait être crue. Stephen était naïf, ça il le savait, on lui avait souvent reproché. Mais la naïveté n'était pas de la crédulité. Non, Loki aurait besoin de plus pour se faire entendre.
— Je n'ai pas cette conversation dans le but de faire un partenariat le temps de la grande bataille qui nous opposerait à l'ennemi, Strange. Il nous faut avoir une certaine longueur d'avance. La Terre abrite à présent deux des sept gemmes de pouvoir. Une personne les convoite, et elle aura un plan en arrivant sur Midgard, faisons en sorte de ne pas être pris au dépourvu. Ce n'est pas une armée de Chitauri qui va arriver en tirant au hasard dans la foule. Il a essuyé plusieurs défaites, j'ai de bonnes raisons de penser qu'il ne confiera plus pour bien longtemps la quête de ces pierres à de simples émissaires. Il va cibler ses objectifs. Vous, et l'être qui possède actuellement la gemme de l'esprit êtes ses objectifs. Il ne faudra pas chercher à combattre Sorcier Suprême, il vous faudra fuir, et ailleurs que sur Terre.
Stephen ne peut retenir un rire. Fuir, voilà ce que lui proposait donc l'asgardienne ? C'était donc cela son super plan, ça qu'elle lui conseillait de faire ? Prendre ses jambes à son cou ? Dieu qu'elle connaissait bien mal les humains. Jamais personne ne se contenterai de fuir comme ça. Ca n'avait jamais été dans leurs gènes. Les humains étaient des guerriers, ils n'avaient jamais connu le moindre temps de paix planétaire. Quand leur liberté était mise en danger, ils contre-attaquaient. C'est dans l'armée que Stephen avait voulu être médecin à l'origine. Il avait grandi durant la Seconde Guerre Mondiale, l'avait connue dans son entièreté. Il était presque formaté pour résister.
— Vous parlez de cet ennemi depuis tout à l'heure mais jamais vous ne lui donnez de nom ou de visage. Comment vous croire si vous n'en dites pas plus ? Comment avoir confiance en quelqu'un qui ne débite que mensonges et demi-vérités ? Comment même être sûr que cet ennemi existe et ne sort pas simplement de votre cerveau de malade.
Car ce pouvait être cela aussi. Combien de fou dangereux se croyaient mis en danger par une force supérieur ? Combien d'autres se croyaient le héros d'une quête divine ? Ces personnes atteintes, qui croyaient à la menace plus grande, existaient depuis la nuit des temps et jonchaient l'histoire de l'humanité. Les ases et les jotun ne devaient pas être bien différents sur ces plans. Les malades existaient dans toutes les dimensions, de la Terre à la Dimension Noire, en passant par le Royaume de Ctulhu et le Voile Pourpre.
— Je ne vous demande pas de me faire confiance, simplement d'accepter une main tendue, lorsqu'elle vous sera nécessaire. Je veux la gemme que vous avez autour du cou en sécurité, et pour ce, je vous veux en sécurité. Soyez assuré que si vous venez à faillir, je serais dans vôtre ombre pour récupérer cette amulette, et éviter qu'elle ne tombe en de mauvaises mains, autres que les miennes, il va sans dire. Tâchez donc de rester en vie, le plus longtemps possible. — Oh non, vous ne récupérerez pas cette amulette à ma mort, Loki. (Et quoi encore ? Un wisky-coca avec des glaçons ?) — A ma mort, l'amulette reviendra à mon successeur et personne d'autre. Ce n'est pas moi qui décide, mais elle. Et j'ai déjà es idées de qui elle pourrait choisir et je peux vous assurer que vous n'êtes pas sur la liste. Elle ne tombera pas entre de mauvaises mains. Elle choisira celles qu'elle jugera les plus dignes. Et digne, je crois que votre incapacité à soulever le marteau de votre frère vous a déjà prouvé que vous ne l'êtes pas ?
Non mais fallait pas pousser mémé toute nue dans les orties, non plus. Elle croyait pas, la simili-déesse ? Que parce que lui n'était pas là, le destin de la terre allait tomber sur ses épaules ? Bah non coco, désolé. Le destin de la Terre restera sur les épaules des humains pour encore bien longtemps. Comme ça avait toujours été le cas depuis la naissance des hommes.
— Vous voulez que j'ai confiance en vous ? Très bien. Sortez dans la rue. Sauvez le monde. Présentez vos excuses publiques. Faites le bien autour de vous. Et peut-être qu'alors je songerai à vous accorder un minimum de ma confiance. Pour le moment à mes yeux vous êtes un meurtrier, et uniquement ça. Alors à vous de faire ce qu'il faut pour changer la donne.
| © Pando |
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] Sam 28 Mai - 13:17 | |
| ♠ The sorcerer and the sorceress ♠
Loki Laufeyson & Stephen Strange
- Je ne nie pas aimer le jeu, de ce que j'ai entendu, vous êtes un amateur de belles femmes. Dois-je pour autant m'attendre un jour ou l'autre à recevoir vos avances ? Les « à ce qu'on dit » vont bon train de par le monde, veillez à y prêter attention, sans pour autant les prendre pour argent comptant.
Le ton du sorcier était déjà moins sympathique qu'il ne l'avait été jusque là. Loki regardait son visage changer minutes par minutes, une lueur de colère s'installa au fond de ses yeux. Non, la conversation n'allait pas en s'améliorant, et Loki doutait fort qu'elle arriverait à quoi que ce soit ce soir avec lui.
- Vous entendez là un discours creux, j'entends un message de bonne foi. Je ne cherche pas à vous menacer Stephen, ni à faire étalage de ce que je n'ai plus en ma possession. Je vous exposais simplement les faits qui avaient été par le passé, pour vous convaincre de mon bon vouloir dans nôtre affaire.
Le brun était venu se mettre face à elle, debout et droit dans ses bottes, il se voulait inflexible, et Loki ne pu qu'en sourire d'avantage. Elle ne pouvait nier que l'homme avait du caractère. Il défendait des positions avec vigueur, le masque de l'amabilité aurait été encore convainquant, si son regard n'avait pas été si froid. Loki savait ce qui arrivait, elle avait fait sortir l'homme de ses gonds, et était curieuse de voir ce qu'il en résulterait.
Le déchaînement qui se fit alors fut à la fois déplaisant et terriblement jouissif. Le sourire qui s'étirait d'avantage de secondes en secondes sur les lèvres de la sorcière ne faisait d'ailleurs rien pour calmer le sorcier suprême, qui s'emportait à tel point que ses iris brun se mirent à miroiter vert. Ses doigts tremblaient, presque imperceptiblement pour l’œil humain, mais Loki n'était pas un humain, ses sens étaient bien d'avantage aiguisés que l'un d'entre eux. Le plus agréable restait cependant la pierre, qui forte de l'animosité de son possesseur, se faisait entendre à sa manière battant de sa magie comme un second cœur contre la poitrine du sorcier. Loki avait toujours prit plaisir à observer les différentes facettes des personnes qui l'entouraient. Celles qu'ils prenaient, pour faire bonne figure, celles qui reprenaient leurs droits lorsque la colère, la douleur ou la peur débordait. Son sourire se glaça cependant, lorsqu'elle réalisa que la pierre essayait de se faire entendre du sorcier. Elle n'en avait pas peur non. Elle même était capable de voyager dans le temps si l'envie l'en prenait. Détail qu'elle se garderait bien de dire au Sorcier Suprême. Stephen ne céderait pas à l'appel dévorant de sa gemme, du moins, Loki le pensait. Peu de chances de finir donc en poussière dans le salon. Ce n'était pas non plus ses mots, emprunt du savoir de la pierre et de la vérité de l'amulette sur le passé de la Jotunn qui lui avait fait perdre l'envie de rire. Elle n'avait rien à craindre de ce qu'elle avait en face d'elle, et c'est vers le plafond que son regard se tourna immédiatement. Vers le ciel, plus globalement.
Peut-être qu'exciter le sorcier et son joyaux n'était pas la meilleure solution pour le faire passer inaperçu. La déesse espérait que le nexus serait assez puissant pour étouffer l'écho de cette magie si particulière. Loki ne reprit donc ni le sourire amusé, ni le regard défiant. Elle laissa le Sorcier Suprême finir sa tirade, et l'observa se rasseoir dans son fauteuil. Le regard du brun, qui avait finalement reprit sa couleur, se tourna vers son majordome, qui les observait d'un œil réprobateur depuis l'entrée, et la déesse le suivit donc, adressant un sourire apologétique à l'homme.
- Me menacer ne vous servira guère, bien que je peux sentir le doux plaisir que vous prenez à le faire. Vôtre ami semble être déçu de vous. Voilà un aspect bien moins noble du Sorcier Suprême de Midgard. D'accord, ce n'était pas exactement la meilleure voie pour apaiser les tensions, Loki ne résistait cependant généralement pas à une raillerie bien placée. Le geste de main rassurant qu'adressa Stephen à son ami laissa la sorcière pensive, elle suivit longuement la main du regard, avant de reposer son attention sur l'homme qui reprenait la conversation.
Cette fois, Loki fronça les sourcils, tandis qu'elle écoutait l'homme déblatérer ses mots avec presque mépris. Être sceptique face aux dieux et à ce qu'ils étaient était une chose, nier totalement leur existence, leur être profond était bien différent. Les mots de l'homme qu'elle avait en face d'elle était suffisants pour que la Langue d'Argent en lâche un ricanement moqueur. Être ignorant d'un sujet n'avait rien de risible, n'allait pas vous tromper, mais voir quelqu'un argumenter sur un propos dont il n'avait aucune connaissance l'était définitivement.
Ce fut ce qui décida la déesse à prendre sa retraite. Elle aimait se trouver en compagnie de personnes qui, si hostiles étaient, possédaient au moins l'intelligence de ne pas attaquer sur ses sujets dont elles n'avaient pas la moindre connaissance.
Peut-être était-ce la colère qui parlait pour Stephen, ignorant son cerveau qui lui disait de ne pas s'avancer sur une pente glissante. Peut-être était-ce le cerveau qui ne remplissait pas ses fonctions du tout. Dans ce cas, Loki en serait déçue.
- Lorsque l'on ignore certaines choses, mieux vaut ne pas porter de jugements trop hâtifs, particulièrement lorsqu'ils sont basés sur nul autre que ses opinions personnelles, Strange. Bien à vous de penser que dieu est un simple titre, hérité d'une domination, de terres, ou d'un orgueil démesuré. Je fut agréablement surprise de me trouver face à un jeune homme en vous découvrant ce soir. Je m'aperçois que vôtre maître s'est éteint avant de n'avoir pu vous enseigner en profondeur ce qu'était la sagesse.
Sur ce, la déesse se leva, avec la même fluidité et la même grâce dont elle avait fait preuve jusque là. D'un geste de main, elle fit disparaître son thé, ainsi que le plateau qu'elle avait amené. Oui, des gens étaient morts, des gens avaient été blessés. Si Stephen voulait partir dans cette voie là, Loki ne resterait pas muette non plus. Si le Sorcier Suprême pouvait grappiller quelques bribes de son passé de par la pierre du temps, Loki n'était pas ignorant sur ses antécédents.
- Vous souhaitez parler des victimes, très bien, parlons-en. Qu'en est-il des malheureux laissés à la porte de vôtre cabinet, désespéré pour une médecine, que vous pouviez leur offrir. Combien d'entre-eux ont souffert de vôtre ignorance et de vôtre cupidité ? Combien d'entre eux ont succombé Stephen ?
Le ton était doux, presque soyeux, le venin et le tranchant de ses mots était un contraste frappant. Oui, Stephen était loin d'être le seul à pouvoir garder un visage amical tout en crachant des horreurs. Loki crachait des horreurs aux visages des Asgardiens depuis des dizaines de siècles, on n'apprenait pas au vieux singe à faire la grimace, comme le disaient les Terriens. Elle passait distraitement les doigts de sa main droite, sur son poignet gauche, à l'endroit précis où le sorcier avait laissé glisser en elle sa magie plusieurs minutes auparavant.
- Évidemment, vous n'avez pas utilisé cette pierre dans un but néfaste. Vous vous voulez être un homme de bien Stephen. Vous êtes sur le chemin de la rédemption, après vos longues et tortueuses années d'égoïsme profond. C'est admirable, vraiment.
La déesse ne s'était pas offusqué du rire du sorcier. La fuite n'avait rien de glorieux. La Jotunn n'avait qu'à repenser aux nombre de fois où elle avait proposé un repli stratégique en mission, et où les Ases s'étaient rit d'elle et de sa « couardise ». Le sujet n'était plus sensible, et ce depuis bien longtemps. Elle était cependant surprise que Stephen réagisse ainsi. Après tout, il avait fuit New-York. Loki ne voyait pas en quoi la situation serait différente.
Elle passa sur le détail, et fixa le sorcier dans les yeux, tandis qu'il émettait ses doutes quant à véracité de l'ennemi qui guettait.
- Vous ne pouvez pas en être sûr. C'est là qu'est tout le plaisir du jeu. Croire ou ne pas croire, parier pour ou contre. Peut-être suis-je délirante, peut-être est-ce là un piège. Cet ennemi pourrait-être le fruit imaginaire de mon « cerveau malade », il pourrait-être le mensonge destiné à vous rapprocher de moi, dans un but qui me serait profitable. Évidemment, les mots n'étaient pas rassurant. Pour autant, Loki ne voyait aucun mal à dire ce que l'homme semblait penser tout bas. Stephen avait son mot à dire sur la succession de l’œil d'Agamotto. L'amulette pouvait bien décider de qui serait le prochain suprême, elle pouvait avoir une volonté propre à cet égard, elle n'en restait pas moins un artefact, qui pouvait être démantelé avec un peu de travail habile. Elle n'était pas enchantée par Odin, elle ne resterait pas clouée au sol si un être « indigne » tentait de l'arracher à son propriétaire.
- Vous semblez penser que j'attendrai bien sagement de voir le pendentif remis à son prochain successeur. Je n'étais pas métaphorique lorsque je me disais dans vôtre ombre. Je serai là pour voir vôtre dernier souffle expirer, et je prendrai l'amulette sur vôtre cadavre encore chaud. Je ne prétends pas en être digne, je n'ai que faire de l'amulette elle-même d'ailleurs, l’œil ira au prochain Sorcier Suprême, qui suis-je pour briser d'aussi anciennes traditions mystique ? La pierre qu'il renferme me reviendra en revanche. Ça ne se voulait pas une menace, mais un encouragement. Ne soyez pas autant sur la défensive. Vous ne voulez pas cette pierre entre mes mains, défendez-la lorsque le moment sera venu.
Oui, si Strange devait mourir prochainement, Loki ne laisserait pas la gemme tomber entre les mains d'un autre mortel. La garderait-elle pour autant ? La déesse du chaos sentait se poser le regard d'Heimdall sur les alentours dans lesquels elle se trouvait, un peu plus chaque jours. Il enverrait quelqu'un à sa recherche, et si elle était découverte, si les nouvelles de sa mort, moins définitive qu'elle ne devait l'être, se rependaient à travers le cosmos, Thanos mettrait sa tête à prix, ou viendrait la réclamer lui-même, selon son humeur. Sa situation était précaire, elle préférait ne pas ajouter une cible de plus en plein milieu de son front.
- Je n'ai rien à vous prouver Strange. Je n'ai que faire de vôtre confiance et je ne la réclame pas. Seul un fou ferait confiance à Loki. J'ai pensé que vous seriez en mesure d'entendre ce qui valait la peine d'être écouté. Vôtre amulette à le pouvoir de déceler les vérités cachées il aurait été bon de vous en servir, plutôt que de rejeter continuellement son pouvoir.
La sorcière tourna le dos à son hôte, si elle n'avait pas son appui, elle avait eu dans les premières minutes de sa visite une large compensation, qui serait amplement suffisante pour la suite. C'est après quelques pas, qu'elle leva la main dans un signe d'au revoir en annonçant d'une voix légère.
- Nous nous reverrons, c'est certain. Passez une bonne nuit Strange.
Et sur ces mots, la déesse des mensonges disparu dans un doux rayonnement de vert.
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| Sujet: Re: ♠ The sorcerer and the sorceress ♠ [ PV ft. Stephen Strange ] | |
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