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 Oh come on, don't lecture me, I have a uniorn to take care of. || ft. Aidan Pàdraig

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Oh come on, don't lecture me, I have a uniorn to take care of. || ft. Aidan Pàdraig Empty
MessageSujet: Oh come on, don't lecture me, I have a uniorn to take care of. || ft. Aidan Pàdraig   Oh come on, don't lecture me, I have a uniorn to take care of. || ft. Aidan Pàdraig EmptyVen 6 Mai - 11:53

Wade avait eu une longue journée, mais il n'avait été ni efficace, ni rentable. Il avait accepté quelques petits missions d'enfants perdus, un peu déboussolés, avec des problèmes mineurs, mais c'étaient des missions que Wade prenait le temps de gérer, dans ses bons jours. Ce n'étaient quand même pas celles qui rémunéraient le mieux, et ça, c'était un problème. Dans les heures de temps libres qu'il lui restait, il les avait passées chez lui, à se la toucher, ou à attraper des ballons dans les arbres – entourez la bonne réponse. Il ne vivait que pour lui-même, il ne devait s'occuper de personne ; mais le budget n'était pas plus facile à gérer. Si on s'étale un peu sur le sujet, c'est parce qu'à la fin de cette journée, alors qu'il se trouvait au milieu d'une foule composée de locaux, touristes, marchands, malfrats, mutants, non-mutants, il avait envie de s'essayer à de nouvelles activités. Non, pas le viol, voyons, quand même. Mais perdez le « i » et on y est presque. Ce n'est pas comme s'il l'avait prémédité depuis plusieurs jours, mais à ce moment-là, alors que personne ne prêtait attention à lui malgré son costume rouge et noir, l'idée lui traversa l'esprit. Et Deadpool n'avait jamais de mauvaises idées ; pour lui, elles étaient toujours bonnes. C'était un peu le problème, quand on avait des problèmes de distinction entre le bien et le mal. Mais bon, sa conscience ne s'en portait que mieux.

Quand la joueuse commence à partir sur le sujet des méandres de mon âme, c'est le moment où je prends le relais dans la narration – et croyez-moi, je le fais pour votre bien. Bon, elle n'avait pas tort sur toute la ligne. Je m'étais fait chier toute la journée, j'avais rempli des missions pour une misère, et maintenant je le regrette un peu, parce que mes poches ne sont pas bien remplies pour le whisky que je voulais me payer ce soir. Et en plus, j'ai la dalle. Comme elle l'a si bien dit, 'y en a du monde par ici. Tout en marchant, je commence donc par regarder attentivement autour de moi, sans trop bouger la tête, parce que le but n'est quand même pas de me faire griller. Puisqu'on y est, soyez indulgents. Je vous laisse déjà tout voir, mais ne faites pas de commentaires désagréables. C'est pas mon job, ça. Moi je préfère tuer les gens. C'est bien plus simple, et ils ont moins leur mot à dire. Là, il risque d'y avoir quelques gueulantes, je vous préviens.
Il y a tellement de gens que le choix est difficile. Je ne sais même pas qui je dois choisir ou sur quel critère je dois choisir. Vous savez, quand vous êtes mercenaire, c'est bien plus facile. Un sale type a fait un sale coup, ou un sale type n'a rien fait du tout, mais quelqu'un lui en veut dans tous les cas. Et nous, heureusement, on est là pour l'aider à rendre ce monde meilleur. Je déconne. Ca, c'est le discours des X-Men. Mais c'est un peu ce que j'avais fait aujourd'hui, quand on regarde bien. Des missions bien gentillettes. Et au final, on en arrive là : Deadpool qui vole. Alors là. Vous voyez, ça ne rapporte pas beaucoup de faire le bien. C'était la dernière fois que je m'y essayais.
Je parle beaucoup quand je suis nerveux. On ne peut pas vraiment dire que je suis très nerveux, mais je ne suis pas non plus très calme. Je sais garder mon calme par contre, j'ai le sang-froid. Très froid même.
Ah, en voilà un. Lui, il a l'air perdu aussi. Mais il regarde devant lui, donc il ne me verra pas arriver. Sa poche est ouverte, il y a sûrement un porte-feuille dedans. Les mecs gardent toujours leur porte-feuille dans une poche de manteau non ? En plus, il n'avait pas de sac, donc la probabilité était encore plus grande. Bon, je vous laisse, il faut que je me concentre.


Deadpool avança donc vers cet homme. Il accéléra à peine son pas, il faisait attention à tout, et surtout à ne pas se faire repérer. Il ne fallait pas paraître suspect. C'était déjà difficile quand on portait un masque rouge. Mais bon, ça faisait de nouvelles expériences, et puis c'était marrant. Si jamais ça tournait mal... Rien ne tourne jamais mal avec Deadpool. Pas de quoi s'inquiéter du coup.
Il fit mine de rentrer dans l'inconnu, comme s'il était pressé et n'arrivait pas à se faufiler entre les nombreux individus. L'autre ne se retourna pas tout de suite, ce qui lui facilitait la tâche. La tâche lui semblait d'ailleurs bien trop facile, tellement que c'en était presque déconcertant. Il s'attendait à des insultes, et le bruit aurait pu couvrir celui de son gant frottant contre la fermeture Eclair de la poche. Pour autant, il eut largement le temps de vérifier de fond en comble sa poche, et à son plus grand malheur... Elle était vide. Et l'homme se mit finalement à crier. « Vous ne pouvez pas faire attention ? Vous comptez me marcher dessus pendant combien de temps ? Qu'est-ce que vous me voulez ? Passez votre chemin ! Encore un mutant qui se croit tout permis ! » Hey, comment il sait ? Il a dû me voir à la télé, je passe vraiment bien.

Deadpool se recula silencieusement – il ne manquait plus qu'il s'excuse – et continua à marcher plus rapidement, afin d'éviter une altercation à laquelle il se sentait prêt à céder tant l'homme lui paraissait insupportable. Et dans tout cela, il n'avait toujours pas de porte-feuille pour faire sa recette du jour.

Ah, en voilà un autre. Lui, je vais m'le faire. Il a l'air encore plus paumé que l'autre, et il est tout frêle, c'est pas comme s'il allait s'énerver. Ca doit être l'intello de la classe qui se fait martyriser pour qu'il fasse les devoirs de tout le monde, vous savez. Mais à quarante ans. Oui, ça existe encore, hein. Allez, cette fois, c'est la bonne. J'ai vu comment ça marchait dans les films, et ça marche toujours très bien. J'ai juste pas eu de chance tout à l'heure.
Il reproduisit donc les mêmes mouvements que la première fois. Et cette fois, il y avait effectivement un porte-feuille dans la poche. Il l'attrapa et le glissa dans sa manche. Quelle manche, vous allez me dire ? Et bien oui, ça, il n'y avait pas pensé.

« Fuck. » lâcha-t-il, exaspéré de sa propre incompétence et stupidité.
Bien sûr, l'intello n'était par définition pas stupide, et ses expériences dans la maltraitance lui avait permis de comprendre instantanément la situation. Il commença à crier lui aussi. Mais bizarrement « Au voleur » attirait bien plus l'intention que « Encore un sale mutant ». Et la première victime de Deadpool arriva alors à leur niveau, comprenant qu'il avait probablement subit la même chose quelques minutes plus tôt. Ca aussi, c'était une erreur de calcul. Au moins, quand on tuait les gens, ils ne venaient pas se plaindre derrière. Les tuer, tiens, ça, ça paraissait être une bonne idée là. Mais il y avait un peu de monde. Justement, personne ne remarquerait quoi que ce soit. Pourtant, quelques personnes prirent le temps de ralentir le pas pour observer la situation, comme si c'était un spectacle de rue qui était en train de se dérouler. Quelqu'un s'en mêla, mais Deadpool ne le connaissait absolument pas. Il devait se prendre pour un héros, l'autre. Réflexe primitif, Wade frappa d'un coup de pied l'homme dont il avait toujours le porte-feuille dans la main, tandis que les deux autres tendaient violemment les poings vers lui. Sur ce terrain-là, on ne pouvait pas le battre. En tout cas, pas par des touristes qui ne savaient même pas comment ils en étaient arrivés là. Dans la plus grande discrétion – c'est-à-dire en jetant l'un des trois hommes au milieu de la foule, à moitié inconscient, l'autre ayant fini dans une des poubelles qui commençaient une étroite ruelle et l'autre s'étant rétracté en criant toutes sortes d'injures qu'il ne prenait pas la peine d'écouter – Deadpool était insatisfait de son propre travail et se dépêcha donc de quitter les lieux.

La situation me faisait clairement chier. J'avais pas prévu que trois fous furieux se jettent sur moi, comme ça. Je pensais qu'il n'y aurait pas de blessés. Bon, j'espère que l'intello a pas mal de billets dans son porte-feuille, ça compensera cette soirée de merde. Alors, où est-ce que je l'ai mis déjà... Mh, pas là. Pas là non plus. Toujours pas là. Fuck, fuck, fuck. Il a dû tomber pendant leur délire. Tout ça pour rien. J'aurais mieux fait de les buter, ça m'aurait au moins apporter une satisfaction dans tout ça. Et le but de se réfugier dans une petite ruelle sombre, c'est de ne pas être dérangé. Il veut quoi le gars devant moi, là ?
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MessageSujet: Re: Oh come on, don't lecture me, I have a uniorn to take care of. || ft. Aidan Pàdraig   Oh come on, don't lecture me, I have a uniorn to take care of. || ft. Aidan Pàdraig EmptyMer 11 Mai - 15:36

Oh come on, don't lecture me, I have a unicorn to take care of
Wade & Aidan


2000 dollars. C'était la somme que je viens tout juste de toucher grâce à une petite arnaque dont je m'étonne qu'elle fonctionne encore. A croire que les gens avait envie de croire à un preux chevalier coincé dans un pays étranger avec impossibilité d'en sortir et que le seul moyen pour eux d'être enfin réuni, c'est d'envoyer un peu d'argent. Il fallait être bon comédien, je l'avoue mais ça passait à 80 % à chaque fois. Je mets souvent ce genre d'arnaques en place quand je m'ennuie, ça passe le temps et je ne me lasserai jamais de voir les gens tomber dans le panneau. J'en reviens toujours pas. C'est incroyable les choses insensées que les gens font par amour. A croire que le bon sens disparaît, laissant place à une envie désespérée et aveugle de croire, d'espérer et de rêver. Je les comprends. Vu le monde actuel, je ne peux qu'envier leur insouciance et leur naïveté. Leur air semble si pur et si sain. En réalité, le monde est souillé par un gouvernement fermé d'esprit et autoritaire. Enfin, si on peut encore appeler ça de l'autorité. Personnellement, je pencherai plus pour la dictature. Et devinez qui en fait les frais ? Les pauvres oui, mais pas que. Non, leur lubby en ce moment est de s'attaquer aux sur-humains et à tout ce qui est différent de près ou de loin. Si on ne fais rien, on va tous y passer. Bien sûr, j'agis de mon côté, discrètement, par le biais d'Icare bien que j'essaye de mêler l'organisation le moins possible. On serait plus imposant mais je ne veux pas les exposer au danger. Lorsque je dois voler des documents importants ou me frotter à des représentants du PC, par exemple, j'y vais seul. Comme ça, si j'avais je me fais prendre, les membres d'Icare ne risque rien. Je refuse de mettre leurs vies en danger au profit de ma vendetta personnelle contre le gouvernement et le RA. Si je faisais ça, je serais un bien piètre leader.

Je jette un œil par la fenêtre. Il fait encore beau. Je prends un peu d'argent et décide d'aller faire un tour. J'attrape mon trench et j'allume une clope. Tout en tirant une taffe, je me dirige vers le parc. J'avais besoin de prendre l'air. En ce moment, avec les actions du gouvernement qui s'accumulent et le nombre de mutants visés par le RA qui augmentent, j'avais besoin de penser un peu à autre chose.  Je passe devant une librairie. Elle était bondée. Je jette un coup d’œil à l'intérieur. Un auteur était en dédicace. Il doit être connu, je pense, vu le nombre de personnes agglutinées. Sûrement encore un clampin qui a écrit ne histoire d'amour tragique à base de trahisons et de cœurs brisés. Je roule des yeux et continue mon chemin. J'écrase ma clope et j'en rallume une autre. Je tire un taffe et je continue ma route, la fumée gonflant mes poumons.

Perdu dans mes pensées, des éclats de voix viennent me tirer de ma torpeur. Je relève la tête et vois un homme, habillé tout en rouge reculant face à un homme exprimant son mécontentement sur les mutants et BLA BLA BLA. C'est toujours de notre faute, évidemment. Nous sommes responsables de tous les malheurs de ce monde de merde. Cet homme est un abruti. Pas étonnant qu'on s'en prenne plein la tronche, en ce moment, avec une mentalité pareille. Les choses ne s'amélioreront donc pas ? Les gens seront toujours des connards ignorants ? A croire que oui.

« Au voleur » J'eus une montée d'adrénaline. Je n'avais pourtant rien fait alors qui… « Fuck » Je retins difficilement un petit rire. Si tu veux jouer les pickpockets, tu évites de t'habiller tout en rouge. C'est comme si tu brandissais une pancarte avec marqué dessus « Je suis un pickpocket. Faites attention à vos poches ». Une bagarre éclate entre le rouge et trois autres gars qu'il a du essayer de voler. La situation était vraiment très drôle à regarder. Il leur mis une véritable raclée. Tandis qu'il reprend son souffle, je m'approche sans bruit derrière lui et lui pique le portefeuille qu'il vient tout juste de voler. Je continue comme si de rien n'était et je jette un œil dedans. Eh bien, au moins, il sait repérer les gros poissons, il y a au moins 300 dollars là-dedans. Je prends l'argent et j'esquisse un léger sourire. Quel gâchis. Il sait repérer les pigeons mais pas les voler. Je le vois tourner dans une ruelle et décide de le suivre. J'allume une clope et brandit le portefeuille vide « C'est ça que tu cherches ? » Je lui jette à ses pieds et les papiers qu'il contenait s'éparpillent sur le sol « Il y avait une belle somme à l'intérieur. Dommage que tu sois si peu habile de tes dix doigts. » Je tire une taffe « Et puis, mec, sérieusement ? Le costume rouge ? Tu veux pas porter une guirlande lumineuse et une pancarte « Je vais voler votre portefeuille » aussi ? » Je savais que ça allait l'énerver ou du moins, le faire tiquer. S'il voulait se lancer dans la carrière de pickpocket, il y avait du boulot.

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