Peter File du mauvais coton à la confrérie - Chargement effectué

parce que cette citation qui roxe du poney roxe vraiment du poney quoi

C'est donc ici que nous allons parler de l'histoire de ce cher Peter Arnold File. Et PAF, une mouche, voilà ce que ces parents se sont dit en lui donnant son deuxième prénom, de belles initiales que leur petit bonhomme devra porter toute sa vie. Ils ont trouvés ça drôle de troller leur fils à vie, et heureusement pour eux, il a bien pris la chose quand il a grandi, parce qu'on lui a souvent fait la blague. Enfin cela n'a pas été fait au pif quand même, parce qu'il aurait pu s'appeler Peter Ignacio File. Bref, vous l'avez compris, dès la naissance, il avait un matricule prédestiné à être quelqu'un de drôle. Mais s'il est drôle, il a appris à parler assez tôt, presque avant de marcher, alors qu'il n'avait même pas un an. Précoce ce petit quand même. Enfin, parler est quand même un grand mot, il n'allait pas vous tenir un discours alambiqué sur les cafetières à cet âge là quand même. Parce que plus tard, il serait en mesure de faire ce genre de choses. Ainsi, dès qu'il eut six ans, il était déjà capable de tenir des discours sur de nombreuses choses même si à l'écrit, il n'était pas très bon, à l'oral, il s'en sortait bien mieux.  C'est ainsi que comme son père, il s'est voué à un métier où il fallait utiliser souvent l'oral, autrement dit, le métier de vendeur lui tendait les bras. Cela ne l'a pas empêché de participer à la radio de son lycée durant ces études, son émission était d'ailleurs l'une des plus suivies, mais Peter n'était rien de plus qu'une voix radiophonique. Son physique n'était pas le plus ingrat qui soit, mais il ne jouait pas avec celui-ci, pas vraiment. Il n'avait pas vraiment un succès fou avec les filles et il s'en fichait pas mal à vrai dire, du moment qu'on le laissait tranquille. Il n'avait pas toute une tripotée d'amis, juste ce qu'il fallait pour qu'il soit bien dans sa peau, dans son corps, dans son esprit et dans son coeur.

C'est lors de son seizième anniversaire qu'il découvrit par hasard qu'il était un mutant. En effet, sans qu'il ne comprenne pourquoi, les personnes qu'il touchait semblaient ne pas bien aller, tout du moins, leurs mains étaient devenues comme insensibles sans que l'on n'y comprenne rien. Et oui, comme il était le roi de cette soirée, tout le monde l'avait chaleureusement félicité d'une belle poignée de main, main qui avait été anesthésiée en quelques sortes. En vérité, Peter ne s'en formalisa pas vraiment, ne faisant absolument rien pour développer ces capacités. Pour lui, il était un simple humain, rien de plus. Mais ce n'est que trois ans plus tard qu'il comprit ce qu'il était vraiment alors qu'il avait un peu trop bu, et qu'il s'était retrouvé au lit avec une jeune femme pas forcément des plus charmantes, mais vous savez, l'alcool a ce pouvoir de rendre les gens beaux, et là cela s'était réalisé. A son réveil, après avoir passé la nuit à ces côtés, elle semblait presque comme morte. Elle respirait faiblement, mais elle respirait, elle n'était donc pas morte, mais comme il avait passé la nuit avec elle, il l'avait pour ainsi dire complètement anesthésiée la pauvre. Elle resta ainsi dans son lit pendant une journée entière alors qu'il l'avait laissé là, pensant qu'elle dormait simplement, vacant à ces occupations. La jeune femme avait donc passée une journée complètement amorphe dans le lit de Peter et ce n'est que le soir venu qu'elle se réveilla. Bien entendu, il lui dit qu'elle avait fait un bon dodo avant de la retoucher pour qu'elle retombe aussi sec. Il comprit alors qu'au toucher, il pouvait endormir les gens, qu'il agissait comme un anesthésiant humain en quelques sortes. Il était à la fois heureux et malheureux. Heureux parce qu'il était un mutant, capable de faire des choses extraordinaires, mais aussi malheureux parce que son don était tout simplement pourri pour lui. Le lendemain, il s’entraîna alors sur son meilleur ami qui trouvait ça cool. Visiblement, ils ne partageaient pas le même enthousiasme. Si Peter était d'un naturel maladroit, ayant conscience de ce pouvoir, il le devint encore plus, notamment avec les personnes. Lui qui était assez tactile tenta alors de lutter contre cette tendance à poker physiquement les gens.

Puis, un soir, il tomba dans un traquenard. Une petit bande de jeune voulurent lui voler son portefeuille et son téléphone portable. Rien de grandiose en somme, mais il réussit à s'en sortir en leur tendant les objets les touchant légèrement pour les endormir. Il ne savait pas que non loin de là, un jeune confrériste venait de l'observer trouvant son pouvoir très utile pour la Confrérie. Il le suivit alors jusqu'à son appartement, et lui fit un petit speech qui n'aurait convaincu personne, mais Peter n'est pas comme tout le monde. Il trouvait que les arguments étaient sympathique et il suivit le jeune homme jusqu'au QG de la Confrérie. Oui, Peter n'est pas quelqu'un de foncièrement méchant, c'est juste un petit vendeur qui fait de son mieux pour baratiner les gens. S'ils veulent acheter un frigo, il est capable de leur refourguer le frigo, le congélateur et le micro-onde qui va avec. Il sait être persuasif quand on parle d'électro-ménager, ou de console de jeux vidéos. D'ailleurs, à ce niveau là, il en est encore resté à la playstation, la première du nom qu'il adorait, du coup, vu que son magasin fait du neuf et de l'occasion, il glisse toujours une petite référence à sa console de jeux vidéos préférées. Il est comme ça, il aime parler, beaucoup, surtout des choses qu'il aime. Peter aime donc la Playstation, mais aussi lire des romans de science fictions, il aime écrire aussi, un peu, il a un humour qui ne vole pas toujours très haut, et puis, il a cette petite paire de lunettes qui le rends plus intelligent qu'il n'y parait. Lorsque la loi du registration act est tombée, on lui a dit de ne pas se recenser. Les arguments lui convenaient, donc il n'est pas aller chercher plus loin que ça. Il ne s'est pas fait recenser. Ainsi, il passe son temps entre son travail, son appartement, et la Confrérie où il cotoie du monde. Il se fait souvent entraîner dans des plans foireux, mais s'ils le sont de bases, avec Peter dans le plan, c'est encore pire. Son pouvoir fait de lui un boulet de première, touchant des choses qu'il ne faut pas, alors parfois, quand il doit partir en mission, il porte des gants, noir de préférence pour éviter de tout faire foirer. Mais devant le stress, parfois, son pouvoir est plus fort qu'il ne le veut et il passe à travers les gants. Pourtant, il ne fait rien pour le développer, parce qu'il ne juge pas ça utile voilà tout. Peter file donc littéralement vers un avenir incertain, parce qu'il est probablement trop influençable. La Confrérie est cependant son petit cocon qu'il aime bien, même si tout le monde ne l'apprécie pas à sa juste valeur.