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 Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)

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MessageSujet: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptySam 18 Juin - 2:58


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

Les mains enfoncées dans les poches, je marchais d'un pas rapide dans les rues de Philadelphie. La nuit était dégagée et particulièrement fraîche. J'avais choisis des vêtements passe-partout pour tenter d'éviter d'attirer l'attention sur moi un maximum. En revanche, je n'avais pas pu résister et avait enfilé une casquette pour l’occasion, en mémoire de la fuite mémorable de Captain America. Il ne le saurait probablement jamais mais l'idée me faisait sourire.

Arrivé devant un bar, je bifurquais pour pousser la porte de l'établissement sans la moindre hésitation. Une fois à l'intérieur, je retirais mon couvre-chef et le fourrais sans ménagement dans ma poche avant de me diriger vers une table dans le fond de la salle.

Une chance, la table que je visais était libre. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il y avait foule de toute manière. L'ambiance était plutôt calme dans le bar. Ce qui n'avait rien d'étonnant pour un soir de semaine non plus. Et certainement pas à cette heure. Je m'installais en prenant soin de me trouver dans un angle qui me permettait de garder un œil sur les différentes sorties et attendis patiemment le serveur.

Je jetais un coup d’œil rapide à mon téléphone prépayé pour voir si Marian avait donné de ses nouvelles, mais il n'y avait rien. Agacé, je rangeais le téléphone alors que le serveur arrivait. Je lui commandais une bière et l'observait repartir un bref instant avant de reporter mon attention sur les portes.

Non pas que je ne faisais pas confiance à Marian, mais elle était tout aussi recherchée que moi. Nous trouver tout deux au même endroit multipliait grandement nos chances de nous faire prendre. Et, bien sur, prendre mon arc avec moi était complètement proscris. Cependant, le contact froid et rassurant d'une lame contre mon mollet me rappela que je n'étais pas entière désarmé non plus. Je portais également une arme de poing, juste au cas ou les choses dégénéraient.

J'offris un sourire poli au serveur quand il m'apporta ma bière et m'appuyais sur le dossier de ma chaise avant de commencer à la siroter. Les minutes s'écoulèrent et je vérifiais une énième fois que je lui avais bien envoyé les informations relative au point de rendez-vous, ce bar, quand la porte d'entrée s'ouvrit finalement sur la brune.

Nos regards s'accrochèrent et je déposais doucement ma bière à moitié entamée sur la table. Elle était salement amochée. Et cet œil au beurre noir cachait sans doute d'autres blessures. Je serrais les dents en l'observant s'approcher. D'un hochement de tête, je l’invitais à s'asseoir en face de moi.

Je me penchais vers elle et attrapais avec douceur son menton pour tourner sa tête sur le coté, histoire de pouvoir observer un peu mieux ce coquard. Il était tout récent. Un sourire en coin étira mes lèvres et je me reculais finalement en la lâchant.

« Il me semble qu'éviter les yeux au beurre noir fait partie des choses que je t'aies apprises. J'espère que celui qui t'as fais ça l'a regretté. »

Bon ok, je n'étais pas terriblement doué pour exprimer mes inquiétudes. Mais je pense que Marian me connaît assez maintenant pour savoir lire au travers ma maladresse habituelle.

« Comment vas tu Marian ? »

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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptySam 18 Juin - 15:09



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie


Les journées ont beau être chaudes, voir un peu trop ces derniers temps, les nuits sont fraiches et humides. Il a dû pleuvoir peu de temps auparavant, car le parking où Marian gare sa nouvelle voiture est encore trempé. Il y a cette odeur caractéristique de la pluie en ville, à la belle saison, quand la pluie fait monter la chaleur du sol dans un embrun particulier. Presque nostalgique, qui fait sourire la brune alors qu'elle quitte son nouveau véhicule. Sa Mini aux couleurs du soleil lui manque, plus par habitude et par souvenirs, mais elle est très satisfaite de sa nouvelle acquisition. Pour ne pas trop dépenser, mais se faire plaisir avec ses économies, la mutante a fait l'achat d'une Fiat 500 d'occasion mais en très bon état, couleur... Comment ils appellent ça déjà ? Viola Dolce. Bref, violette métallisée. C'est la première fois que Marian prend réellement la route avec l'auto et les deux dernières heures séparant donc New York de Philadelphie furent un véritable délice.

Le claquement de la portière résonne sur le parking désert, les réverbères se reflétant dans les flaques d'eau que Marian dérange de la semelle de ses chaussures. Elle est habillée de manière simple et discrète, un basique jean noir moulant, un débardeur marine, et sa veste de sport à l'effigie des Ours de Chicago. Sur sa tête, un bonnet malgré la saison, parce que ses cheveux sont encore humides de la douche prise avant de partir.
Alors que ses semelles effleurent le bitume humide, Marian sors son téléphone de la poche de son jean pour jeter un oeil à l'écran qui éclaire son visage, oeil droit légèrement gonflé et cerné de noir, de violet, de rouge. Elle est à peine en retard.

Marian remonte 13th Street, s'étonnant du nombre de restaurants et d'hôtels dans les environs. C'est la première fois qu'elle met les pieds à Philadelphie, et elle avait presque oublié que la ville est un centre culturel majeur du pays. Mains dans les poches de son pantalon, la brune regarde autour d'elle pour s'assurer qu'elle est sur le bon chemin. Le bar indiqué par son rendez-vous n'est plus très loin et, en effet, il lui suffit de birfurquer sur Sansom Street pour remarquer la devanture. Le Time. L'endroit a l'air simple, plutôt calme étant donné l'heure et le jour de la semaine, tant mieux. Alors qu'elle se rapproche du bar et de son entrée, Marian a cette étrange sensation. Celle du ventre noué et du résonnement sourd du coeur dans la poitrine. L'appréhension, sans nul doute. Elle inspire lentement pour reprendre contenance et sa main vient pousser la porte de l'établissement.

La pièce semble à peine plus grande que vue de l'extérieur. L'ambiance est plutôt calme, malgré la musique jouée et les discussions aux effluves de rhum, de bière, et pour les plus sages, de cocktails sans alcool. Marian balaie la salle de son regard noisette avant d'être capturée par celui de Clint. Malgré la crainte de cette confrontation et des conséquences qu'elle peut avoir, la brune ne peut retenir un petit sourire en coin à la vue de l'archer tandis qu'elle se dirige vers la table qu'il occupe. A son invitation, la brune s'assoit sur la chaise en face de lui et s'apprête à le saluer quand elle s'interrompt, lèvres entrouvertes. Clint s'est emparé de son menton pour tourner son visage, observant son oeil amoché d'un air critique. Par politesse, Marian se retient de lever les yeux au ciel.

« Il me semble qu'éviter les yeux au beurre noir fait parti des choses que je t'aie apprise. J'espère que celui qui t'as fait ça l'a regretté. »

Quelques secondes, et les doigts de Clint libèrent son menton alors qu'il se recule à nouveau sur sa chaise. Son sourire en coin n'échappe pas à la jeune femme qui ne peut qu'en sourire en retour. Elle n'est pas dupe, et les mots de l'homme ne parviennent guère à masquer le souci au fond de sa voix basse.

« Comment vas-tu Marian ? »

Avant de répondre, Marian fait un geste en direction du bar pour signaler qu'elle souhaite commander, et repose finalement son attention sur l'homme en face d'elle. Brièvement, son regard coule de son front soucieux, accroche un instant le sien, termine dans sa barbe mal rasée. Elle croise les jambes sous la table.

« Est-ce que ton élève te déçois ? » taquine Marian en tapotant des doigts sur le bois de la table. « Si tu avais vu les autres, tu serais fier de moi. Vega a bien fait son travail ce soir-là aussi. » Elle laisse échapper un bref rire, son regard dérivant vers le bar où le serveur peine à arriver. Il n'y a pourtant pas beaucoup de monde. « Je vais bien, Clint. » La brune ne semble pas elle-même convaincue par les mots qu'elle prononce, mais elle en reste là, et se penche en avant, un coude sur la table. « Et toi, comment se porte mon professeur préféré ? » Un sourire innocent, ou presque, alors que le bras non appuyé sur la table glisse sur le bois en direction de Clint.
Les doigts de Marian se referment sur le verre de l'archer qu'elle porte à ses lèvres pour boire une gorgée de bière comme si de rien n'était. Cependant, sous le regard de Clint, la jeune femme pouffe et repose le verre en se léchant les lèvres. « Fais pas la tête d'un gosse à qui on a piqué son jouet. J'ai soif depuis que j'ai pris la route. » Un haussement d'épaules avant qu'elle ajoute en se levant : « C'est moi qui invite de toute façon. Et ce n'est pas négociable. »

Un clin d'oeil et la brune tourne les talons pour aller s'appuyer au bar en se raclant la gorge. Le serveur s'excuse bien sûr, et Marian lui décroche son sourire à en faire rougir les plus gros dur à cuire. Au bout de quelques instants, elle reprend le chemin de la table, une nouvelle bière pour Clint dans une main, son propre verre dans l'autre.

« Un autre rafraîchissement pour monsieur, » déclare-t-elle en s'asseyant à nouveau sur sa chaise, le second verre de Clint rejoignant le premier. Elle lève ensuite le sien avec un sourire. « Į sveikatą numylėtinis. » C'est toujours amusant de lancer des mots que les gens ne comprennent pas, et si Clint est quelqu'un d'instruit et d'intelligent, elle doute cependant que le Lituanien fasse partie des langues qu'il maitrise. Même s'il ne s'agit que d'une expression pour trinquer, accompagnée d'un surnom affectif et plein d'humour.
La brune boit une gorgée de son krupnikas et glisse son regard vers Clint à nouveau. « Alors comme ça, tu as quitté New York ? » Un petit silence, brisé par quelques mots, quittant la pensée pour prendre vie entre deux gorgées d'alcool. . « Je suis contente de te voir, Clint. »
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyMer 22 Juin - 22:24


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

« Est-ce que ton élève te déçois ? Si tu avais vu les autres, tu serais fier de moi. Vega a bien fait son travail ce soir-là aussi.  »

Cette fois ci, c'est un rire qui s’échappe de mes lèvres. Il est court, bref et vite ravalé, mais un rire quand même. Comme si elle pouvait un jour me décevoir. Cette histoire de confrérie aurait put s'en rapprocher, mais on faisait tous des erreurs, moi le premier. Je serais bien mal avisé de la juger avant même d'entendre ses raisons, et ce même si j'étais à des kilomètres d'être en accord avec les idées véhiculées par Magneto et sa bande de singes savants.

« J'ai moi même eus mon compte d’œil au beurre noir. Mais j'ai jamais été très doué pour éviter les ennuis non plus, ça doit venir de là. »

Puis elle m’annonce qu'elle va bien, mais il est difficile de la croire. D'un autre coté, si elle en est au point de se tourner vers la confrérie, c'est qu'effectivement les choses vont mal. Mais si elle décide de garder son mal être pour elle, je ne pouvais pas la forcer à s'épancher. De toute façon, j'étais pas doué pour ce genre de trucs. J'essaierais de l'aider bien sur, mais à mon niveau, en fonction de ce que je sais faire. Il y a juste des terrains trop dangereux que pour que je m'y risque. La psychologie féminine est l'un d'entre eux.

« Et toi, comment se porte mon professeur préféré ? »

J'esquissais un sourire en coin. Parler de moi n'était pas vraiment dans ma zone de confort. Fort heureusement, la jeune mutante m'avait offerte une porte de sortie.

« J'ai pas trop pus lui parler depuis que je suis en cavale, mais je pense que Logan va bien. Hey ! »

Je protestais alors qu'elle portais ma bière à ses lèvres. Qui volait de la sorte la bière d'honnêtes Avengers renégats hein ? Mon cri de protestation de me valut cependant qu'un bref éclat de rire de la part de mon vis-à-vis.

« Fais pas la tête d'un gosse à qui on a piqué son jouet. J'ai soif depuis que j'ai pris la route. C'est moi qui invite de toute façon. Et ce n'est pas négociable.  »

Je m’apprêtais à répliquer et à protester, mais elle s'éloignait déjà vers le bar, m'abandonnant seul à la table. Heureusement, elle ne tarda pas à revenir, chargée de deux verres.

« Un autre rafraîchissement pour monsieur, Į sveikatą numylėtinis.  »

Un nouveau sourire étira mes traits alors que je levais mon verre entamé de concert avec Marian. J'avais beau être plus malin que je ne voulais bien laisser le voir et parler quelques langues en plus de l'anglais, celle ci n'en faisais pas partie.

« Ouai, comme tu dis. »

Je bus une gorgée alors que le silence retombait entre nous. C'était typique. On se donnait rendez-vous pour s'assurer que l'autre allait bien et une fois face à face, les mots semblaient s'envoler, ne pas vouloir franchir le seuil de mes lèvres.

« Alors comme ça, tu as quitté New York ? Je suis contente de te voir, Clint. »

Je relevais mon regard de mon verre pour rencontrer celui de mon ancienne élève. Je ne tardais cependant pas à détourner les yeux en faisant mine de vérifier qu'il n'y avait personne de louche dans la salle. Une fois satisfait et à peu près sur qu'aucune oreille indiscrète ne traînais, je reportais mon attention sur la mutante. Les vengeurs étaient un sujet plutôt sensible pour l'instant, et je ne voulais pas que n'importe qui soit au courant.

« Moi aussi je suis content de te voir. »

Je pris une nouvelle gorgée de bière, terminant mon premier verre pour me donner un peu de temps. Mes doigts s'enroulèrent naturellement autour du verre suivant, frais contre ma peau.

« Ouai, j'ai pas trop eu le choix en fait. Pas vraiment envie de tomber sur les Avengers... Enfin, ceux qui restent. Tout ceux qui ne pouvaient pas piffer cette histoire de puce se sont barrés. En tant que vengeur renégat, on doit être plutôt bien placé sur la liste d'ARES. Du coup, quitter l'état m'a parus être plus sage, pour l'instant du moins. »

Je posais mon menton dans le creux de ma main, frottant un bref instant ma barbe mal rasée avant de me pencher un peu plus vers Marian.

« Mais c'est pas ces conneries qui vont m'arrêter. C'est pas la première fois que je suis en cavale, et certainement pas la dernière. Et c'est certainement pas parce que je fais plus officiellement partie des vengeurs que je vais soudainement arrêter de me comporter comme tel. »

A nouveau, je souris. J'aimerais pouvoir lui parler des Secret Avengers, mais moins il y aurait de gens au courant, mieux se serait. Et j'avais beau avoir confiance en la jeune femme, je n'allais certainement pas prendre le risque de mêler la confrérie à tout ça. Le monde serait au courant bien assez tôt. Mais plus longtemps ont pourrait fonctionner sous le radar, mieux se serait. Mon air se fit plus sérieux. C'est vrai, j'étais là pour entendre l'histoire de la pire décision de sa vie...

« Et sinon ? La confrérie hein ? Tu m'expliques comment t'en es arrivée là ? »
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyJeu 23 Juin - 16:22



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie



« J'ai pas trop pus lui parler depuis que je suis en cavale, mais je pense que Logan va bien. Hey ! »

Accoudée au bar pour commande deux boissons, les mots de Clint tournent dans la tête de la jeune femme. Magré ses choix, ses décisions et les conséquences, malgré ses convictions et son nouveau terrain d'opération, Marian culpabilise énormément de la façon dont ce sont déroulé les événements à l'Institut Xavier. Leur but n'était pas de blesser qui que ce soit, de faire exploser le Blackbird ni de passer à côté d'une mort certaines pour bien trois d'entre eux. Loin de là. Et même si elle continue de penser qu'ils n'en seraient pas là si Poor n'avait pas enfermé Niall au sous-sol pour une obscure raison et ce sans en parler aux autres X-Men, Marian culpabilise.
« Qu'est-ce que je vous sers ? »

« La même chose pour mon ami au fond et... Si vous aviez du krupnikas ce serait parfait, » commande t-elle en relevant la tête avec un sourire. Sous-entendu : Mec j'espère que tu as ce que je veux parce que j'en ai déjà marre de poireauter.

« Pas de soucis, » affirme le serveur en s'affairant derrière le bar pour donner satisfaction à sa cliente.

De retour à la table où la brune trinque avec Clint, elle ne peut s'empêcher de le détailler. Comme cherchant dans son regard et en dépit de son sourire, une trace du jugement qu'elle a put lire à travers les messages échangés précédemment dans la soirée. Pour l'instant, rien. Accompagné d'un silence alors qu'ils boivent tout deux.
Le liquide ambré et sucré, teinté d'orange et de vanille, a presque un effet apaisant sur la jeune femme. Elle se souvient la première fois qu'elle en a gouté. Sa mère en avait ramené de Lituanie et lors d'un repas familial, du haut de ses cinq ans, elle avait plongé sa main dans le verre pour goûter sans savoir à quoi elle s'attaquait. Son père a rit. Sa mère également.

« Moi aussi je suis content de te voir. »

Les mots font sourire Marian qui relève la tête pour sortir de son souvenir du bon vieux temps. Un instant, ses yeux noisettes pétillent de cette malice que Clint a déjà put observer quelques fois, son nez se plisse sous le mouvement de ses lèvres souriantes qui dévoilent ses dents. Étincelle avant le noir.

« Ouai, j'ai pas trop eu le choix en fait. Pas vraiment envie de tomber sur les Avengers... Enfin, ceux qui restent. Tout ceux qui ne pouvaient pas piffer cette histoire de puce se sont barrés. En tant que vengeur renégat, on doit être plutôt bien placé sur la liste d'ARES. Du coup, quitter l'état m'a parus être plus sage, pour l'instant du moins. » Un silence et en miroir de son camarade, Marian pose son menton dans ses mains en coupe, légèrement penchée vers lui. « Mais c'est pas ces conneries qui vont m'arrêter. C'est pas la première fois que je suis en cavale, et certainement pas la dernière. Et c'est certainement pas parce que je fais plus officiellement partie des vengeurs que je vais soudainement arrêter de me comporter comme tel. »

Ces paroles font légèrement sourire Marian qui prend une autre gorgée d'alcool. Clint a bien raison, mais avant qu'elle ne puisse approuver sa décision, l'air plus sérieux sur le visage de l'homme lui noue la gorge. Evidemment, que le sujet n'allait pas être oublié.

« Et sinon ? La confrérie hein ? Tu m'expliques comment t'en es arrivée là ? »

Marian accueille ces questions en pressant les paupières, sa main libre venant frotter son front avec un soupir. Pour autant, elle n'en veut pas à Clint de demander cela, c'est même tout à fait légitime qu'il le fasse. Elle espère seulement qu'il ne s'agit pas d'un combat perdu d'avance et surtout, qu'elle ne lira pas trop de dédain dans ses yeux.

« Si je te demande quel groupe de mutant a attaqué un autre mutant solitaire pour l'enfermer dans une pièce en sous-sol pendant des jours sans nourriture, sans eau, sans rien ? » Marian hausse les sourcils d'un air évident, car d'un point de vue extérieur, la réponse semble sans équivoque. « Poor a enfermé un de mes amis -même si j'ignorais qu'il faisait partie de la Confrérie comme lui ignorait mon statut de X-Woman- dans un sous-sol de l'école. Pourtant, la seule chose que faisait mon ami, c'était chercher des informations concernant un laboratoire faisant des expériences sur des mutants vivants. Cette même Poor qui a accepté le Registration Act et n'était pas contre le fait de faire pucer tous les élèves. » Sans même s'en rendre compte, Marian s'énerve, sifflant les mots entre ses dents, les sourcils froncés. Elle prend une inspiration pour calmer son coeur qui s'emballe, suivit d'une gorgée d'alcool.
« Je ne pouvais pas rester. Pas alors qu'on maltraite d'autres mutants jusque sous mon toit. Alors oui... Les choses ne se sont pas passées comme prévues... » Un faible rire nerveux s'échappe de la jeune femme. « Tout est partit en couilles et il a fallu faire au mieux pour limiter les pertes. Mais je n'ai jamais voulu mettre qui que ce soit, surtout pas les élèves, en danger. »

Elle laisse un petit silence, brisé par le bruit de son verre désormais vide qu'elle repose sur la table avant de se passer les mains sur le visage. Lasse. Fatiguée.

« Et comme par hasard, les flics me sont tombés deux jours après que j'ai quitté l'Ecole. Alors que je n'ai jamais fait un pas de travers, même pas une amende pour conduite en état d'ivresse. Rien du tout. On me tombe dessus en pleine rue du jour au lendemain. » Marian hausse les épaules, n'en dit pas plus. Elle n'en pense pas moins, et à l'idée d'avoir put être dénoncée par un de ses quelconques collègues ne voyant pas les dangers de cette loi, son sang ne fait qu'un tour.
Machinalement, sa main vient frotter sa nuque.

Depuis son altercation avec la police, Marian a ce genre de douleur fantôme, juste derrière la nuque. Paranoïa pure et simple, accompagnée de cauchemars. Mais comme pour cette sensation après la réunion sur le Registration Act avec ses collègues et précédant les mésaventures de Zain et les siennes... Un mauvais pressentiment tord ses entrailles. Comme si, d'une manière ou d'une autre, à cause d'un choix ou d'un doute, elle allait finir avec cette chose dans la nuque. Pour couronner le tout, elle a cette impression que certains regards se tournent vers leur table. Elle a pourtant, malgré la colère, parlé à voix basse.
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyJeu 23 Juin - 17:45


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

Ça faisait du bien de voir à nouveau la malice briller au fond de ses yeux et son sourire taquin. C'est presque à regret que j'abordais donc le sujet qui fâche : la raison de notre présence à tout les deux ici ce soir. Et ça ne manqua pas : elle se referma comme une huître.

« Si je te demande quel groupe de mutant a attaqué un autre mutant solitaire pour l'enfermer dans une pièce en sous-sol pendant des jours sans nourriture, sans eau, sans rien ? Poor a enfermé un de mes amis -même si j'ignorais qu'il faisait partie de la Confrérie comme lui ignorait mon statut de X-Woman- dans un sous-sol de l'école. Pourtant, la seule chose que faisait mon ami, c'était chercher des informations concernant un laboratoire faisant des expériences sur des mutants vivants. Cette même Poor qui a accepté le Registration Act et n'était pas contre le fait de faire pucer tous les élèves.  »

Je passais ma main sur mon visage pour assimiler ce qu'elle venait de m'expliquer. Je voyais mal un X-Men séquestrer un autre mutant avec pour seul motif d'avoir été prit à fouiner dans des affaires qui ne le regardaient pas. Poor devait avoir eut une bonne raison pour risquer de provoquer un nouveau conflit avec la Confrérie. Mais entendre l'autre version de l'histoire serait singulièrement plus difficile, je devrais donc me contenter de celle que Marian m'offre, bien qu'elle soit déjà en train de s'emporter. Sans prononcer un mot, je lui lance un regard calme et lourd de sens avant de jeter un œil alentour. Bien sur, on commençait déjà à attirer l'attention.

« Je ne pouvais pas rester. Pas alors qu'on maltraite d'autres mutants jusque sous mon toit. Alors oui... Les choses ne se sont pas passées comme prévues... Tout est partit en couilles et il a fallu faire au mieux pour limiter les pertes. Mais je n'ai jamais voulu mettre qui que ce soit, surtout pas les élèves, en danger. Et comme par hasard, les flics me sont tombés dessus deux jours après que j'ai quitté l'Ecole. Alors que je n'ai jamais fait un pas de travers, même pas une amende pour conduite en état d'ivresse. Rien du tout. On me tombe dessus en pleine rue du jour au lendemain. »

Cette fois ci, je serres les dents. On y était, ce pour quoi j'avais catégoriquement refusé de prendre part à cette mascarade : la traque des minorités. Le Registration Act partait peut-être d'un bon fond, mais les dérives étaient déjà là. Il était devenu un étendard du racisme anti-mutant. Au point que cette loi débile avait réussit à ébranler les convictions les plus intimes de la jeune femme qui se tenait devant moi. Elle avait réussit à détruire la confiance qu'elle avait put avoir en l'idéal de Xavier. Je me penchais vers la mutante pour chasser la main qui massait sa nuque et lui ébouriffer brièvement les cheveux avant de me rasseoir.

« Merde alors. Et tu as demandé des explications à Poor ? J'veux dire, il doit y avoir une bonne raison quand même non ? »

Mon regard glissa à nouveau sur la salle. Ouai, on avait définitivement attiré l'attention de quelques péquenauds. Je reportais mon attention sur la jeune femme, lui offrant un sourire désolé alors que je reprenais la parole.

« Bon, sinon on attire déjà l'attention sur nous il semblerait. Soit t’arrive à te calmer et on peut rester ici, soit c'est trop dur pour toi, ce que je peux parfaitement comprendre, et on termine tranquillement notre verre avant de trouver un endroit ou tu pourras crier et tempêter tant que tu veux. »

Je haussais un sourcil, tentant de lui faire comprendre que ça m'étais égal. Et c'était vrai, elle avait tout à fait le droit d'être en colère. Rejoindre la confrérie me semblait toujours être une réaction exagérée, mais au moins pouvais-je pleinement comprendre les raisons qui l'avaient pousser à quitter les X-Men.
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyVen 24 Juin - 0:31



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie



Marian s'en veut, de s'emporter ainsi. Elle ne se reconnait pas. Son regard se baisse sur ses doigts qu'elle serre autour de son verre vide. Pourtant, cette fougue nouvelle, brasier dangereux, ne lui déplaît pas spécialement. En revanche, cela risque de ne pas plaire à Clint, doutant déjà des conséquences de ses convictions. Les mots écrits par l'archer lui reviennent en mémoire. Elle aimerait lui expliquer qu'elle n'a pas rejoint la Confrérie car elle se sent supérieure aux autres, qu'elle pense les humains lambda inférieurs ou toutes ces choses d'évolution et de domination. Elle a rejoint la Confrérie car actuellement, ce sont les seuls qui, si les solutions ne sont peut-être pas les bonnes, prennent au moins la décision d'agir.

Elle sursaute quand Clint ôte sa main nerveuse de sa nuque pourtant vierge, la sienne finissant par ébouriffer ses cheveux légèrement ondulés. Son sursaut se termine par un petit frémissement alors qu'elle pousse un soupir.

« Merde alors. Et tu as demandé des explications à Poor ? J'veux dire, il doit y avoir une bonne raison quand même non ? »

Les yeux de Marian glissent à nouveau sur le visage fatigué de Clint alors qu'elle hausse les épaules dans un signe d'impuissance.

« Je n'ai pas eu vraiment le temps entre la découverte et la fuite, » avoue la brune en jouant de son verre vide entre ses doigts. « Si je n'avais pas croisé Poor recouverte de sang dans le couloir par pur hasard cette nuit là.... Je ne l'aurai même pas sut. »

Cette réalisation glace le sang de Marian. Si elle n'avait pas quitté sa chambre cette nuit là, à cause des insomnies angoissantes et des ronflements de Zain... Si elle n'était pas allée jusqu'à la cuisine, elle n'aurait jamais croisé Poor. Et alors combien de temps Niall serait resté en bas, sans eau, sans nourriture, sans personne ? La pensée qu'il aurait put moisir pendant des jours sans les petites choses apportées par Marian pour lui rendre sa captivité plus facile lui tord le ventre.

« Bon, sinon on attire déjà l'attention sur nous il semblerait. Soit t’arrive à te calmer et on peut rester ici, soit c'est trop dur pour toi, ce que je peux parfaitement comprendre, et on termine tranquillement notre verre avant de trouver un endroit ou tu pourras crier et tempêter tant que tu veux. »

Par précaution, la mutante évite de se retourner et esquisse un sourire désolée à l'attention de son compagnon. Même en parlant à voix basse, l'attention est attirée sur leur table. Appuyée sur ses coudes, penchée vers Clint, elle souffle quelques mots, accompagnant ces derniers d'un sourire plus destiné à ceux qui les observent qu'à l'archer. En cet instant, elle donne l'image d'une jeune femme ordinaire qui flirt avec son rendez-vous.

« Je veux bien qu'on bouge d'ici, » murmure la brune tandis que ses doigts lâchent son verre pour venir effleurer la barbe négligée et terriblement charmante de Clint. « Je n'ai pas envie que ça dégénère. Pas ce soir. » Une pointe de lassitude teinte la voix de Marian qui finit, quelques secondes plus tard, par reculer dans sa chaise sans se départir du sourire arboré quelques instants auparavant. « Fini ton verre, je vais payer. »

En quittant la table elle passe d'un pas léger devant certaines personnes qui visiblement les observaient et fini, après avoir sortit un billet de la poche arrière de son jean, par se jucher d'un petit bond sur un tabouret du bar. Il ne faut quelques instants pour que le serveur vienne vers elle, à croire qu'il a retenu la leçon.

« Je viens régler les deux bières de monsieur ainsi que ma propre consommation, » annonce-t-elle en déposant le billet sur le comptoir. Une transaction et l'employé lui dépose sa monnaie qu'elle fixe un instant avant de repousser l'argent. « Finalement, gardez la monnaie, mettez moi un Flaming Blue Jesus en échange. » Sa demande fait sourire le serveur qui en plus, est gagnant dans l'histoire. Marian observe ses gestes alors qu'il prépare le shooter pour finalement le poser devant elle et l'enflammer. La brune éteint la flamme et à peine cinq secondes après, s'enfile le cocktail miniature avant de claquer le verre vide sur le bar en souriant au serveur. « Parfait ! »

C'est le moment que choisi Clint pour la rejoindre, la faisant légèrement sursauter de surprise sous la sensation de sa main dans le bas de son dos.

« Aller, on se bouge de ce trou à rat ! »

Est-ce le dernier verre l'ayant mise de bonne humeur, ou tout simplement la présence et les mots de Clint ? En tout les cas, Marian laisse échapper un rire joyeux en aquiescant. Elle se laisse glisser du tabouret, dangereusement proche de l'archer et adresse une salutation d'au revoir au serveur. Immédiatement, la brune souriante entraîne Clint avec elle vers la sortie, son bras autour de sa taille. Si les regards sont toujours tournés vers eux, l'illusion du flirt est en tout cas bien là.

L'air humide de la nuit les accueille fraîchement et une fois dehors, Marian commence à faire quelques pas sans se rendre compte qu'elle est toujours contre son ami. Elle fini par s’apercevoir de la proximité entre eux et, par réflexe, rougit en se détachant de lui, enfonçant ses mains dans les poches de sa veste de sport. Non pas que ce soit gênant, elle n'a non plus jamais caché son attirance ni retenu ses blagues vaseuses. Mais cela se passait toujours dans un certain cadre, à l'Institut, pendant les entraînements. Au final, c'est la première fois qu'ils se voient en dehors de ce contexte. D'ailleurs, cela lui fait penser...

« Tu as des nouvelles de Kate ? » S'enquit Marian d'un air soucieux, se mordant la lèvre. « Je ne l'ai pas revu depuis.... » Elle fronce les sourcils d'un air sérieux et lance d'un ton mélodramatique, levant une main ouverte vers le ciel : « Space, Final Frontier ! »

Malgré tout, elle ne peut s'empêcher de verser un peu dans l'humour. Car comme elle l'a dit plus tôt, elle est heureuse de revoir Clint.

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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyVen 24 Juin - 2:00


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

Les nouvelles informations que m'apportent la brune concernant l'écart de conduite de Poor sont des plus perturbantes. Du sang ? Il y avait eut du sang ? Décidément, cette histoire n'était pas nette, pour ne pas dire qu'elle puait la merde. Soit Poor avait agit de son propre chef et délibérément mit la vie des étudiants en danger en ramenant une menace potentielle dans leur sous-sol protégés, soit c'était quelque chose de plus grand qui s'était joué là. Dans les deux cas, je n'étais pas certain d'apprécier l'idée.

Puis, alors que j'esquisse un sourire désolé à la brune, j'aurais du lui donner rendez-vous directement dans un endroit plus intime, elle m'en renvoie un identique. J'avais été stupide de choisir un bar comme lieu de rencontre, mais pour être honnête, j'avais eus juste envie de la voir et je n'avais pas vraiment pensé plus loin. Mon sourire se fit cependant plus amusé alors qu'elle se pencha vers moi, s'appuyant sur ses coudes comme elle le ferait pour flirter.

« Je veux bien qu'on bouge d'ici. Je n'ai pas envie que ça dégénère. Pas ce soir.  »

Au moment ou ses doigts effleurent avec délicatesses mon début de barbe, mon sourire change à nouveau pour se faire carnassier. Ce n'est pas la première fois que la mutante flirte avec moi, c'était une sorte de jeu entre nous, mais à chaque fois, j'étais étonné par le pouvoir de séduction qu'elle pouvait déployer. Non pas que je compte lui en faire part un jour, elle ne me lâcherait jamais.

« Tu sais bien que ça dégénère jamais quand je suis dans le coin. »

Mon ton est largement ironique. Bien sur que les choses dégénères quand je suis dans le coin, je suis officiellement le mec le plus poissard de tout les Etats-Unis d'Amerique. J’espérais juste que ce soir serait épargné. Nous avions beaucoup de choses à nous dire.

« Fini ton verre, je vais payer. » 

Je m’apprêtais à protesté mais elle avait déjà quitté la table pour aller payer nos consommation. Aussi me contentais-je de maugréer dans ma barbe alors que mes mains se refermaient sur mon verre de bière. Mon regard suivit la brune jusqu'au bar et je l'observais payer alors que je terminais mon verre d'une traite. Je ne tardais pas ensuite à me lever pour aller rejoindre mon amie, qui était en train de s'enfiler un shooter dans mon dos.

Je posais une main protectrice dans le bas de son dos alors que je me glissais à ses cotés, légèrement agacé de la voir sursauter pour si peu. Elle devait être à bout de nerfs.

« Aller, on se bouge de ce trou à rat ! » 

Le rire qui me répondit était un peu étonnant, compte tenus des propos qu'elle avait tenus plus tôt et de la hargne que j'avais sentis monter en elle. Dès que Marian est sur ses deux pieds, ma main passe de son dos à son épaule et je l'attire contre moi. De toute évidence, elle a décidé de jouer la carte du couple, donc je la laissais m’entraîner vers la sortie alors que je me penchais vers elle pour enfouir mon visage dans ses cheveux et déposer un baiser sur le coté de sa tête.

Une fois dehors, je ne la lâche pas tout de suite. Pour plusieurs raisons. Premièrement parce que les couples attirent moins l'attention, et ensuite parce que ce n'est pas désagréable de l'avoir contre moi. Au moins je peux m'assurer qu'elle va bien. La mutante finit cependant par s'écarter et mon sourire s'élargit sensiblement en notant le rouge de ses joues. Et dire que c'était la même fille qui m'avait embrassé dans le seul et unique but de me mettre au tapis.

« Tu as des nouvelles de Kate ? Je ne l'ai pas revu depuis... Space, Final Frontier   »

Un rire m'échappe alors que je fourrais mes mains à présents libres dans mes poches. Mains qui trouvèrent les bords de ma casquettes. C'est donc d'un geste fluide que je la remis en place, la baissant légèrement sur mon visage, cachant partiellement mes traits devenus soucieux.

« Je l'ai croisé il n'y a pas si longtemps, elle avait l'air épuisée. Mais la situation est loin d'être facile pour les ex-vengeurs. Je pense qu'elle s'en sort pas trop mal compte tenu du fait que c'est son premier rodéo de ce genre. »

Je jetais un coup d’œil à ma montre avant de laisser mon regard parcourir les alentours.

« Bon, il est tard, tu as bu et on a besoin d'un endroit privé pour discuter. Que dirais tu de prendre une chambre d’hôtel pour la nuit Marian ? Hors de question que je te laisses reprendre le volant après ce que tu viens d'avaler de toute façon. »
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyVen 24 Juin - 13:31



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie




Ses pas s'accordant automatiquement à ceux de Clint, la jeune femme joue avec un bout de papier au fond de la poche de sa veste. Il est étrange comme un simple lieu peut donner une dimension différente à une relation. La dernière fois qu'ils se sont vu, c'était en tant qu'Avengers et X-Woman. Ce soir, malgré les discussions et les inquiétudes, il n'y a qu'eux. Sans les titres, sans l'Institut Xavier autour d'eux et le tatami sous leurs pieds.  Et Marian ne veut pas gâcher cette amitié à cause de ses convictions ou de ses choix. C'est pour cela qu'elle s'applique à faire redescendre la colère exprimée un peu plus tôt, tant bien que mal, en éloignant ses pensées de ses anciens collègues. Clint n'a certainement pas à subir sa rage. Alors autant verser un peu dans l'humour. Chose qu'il a l'air d'apprécier malgré le sujet abordé. A savoir des nouvelles de Kate et vu la situation Avengers, a doit être également délicat.

Du coin de l'oeil, elle a perçu son sourire en coin avant qu'il ne mette sa casquette, lui tirant un haussement de sourcil accompagné d'un rire amusé.

« T'es encore plus suspect à porter une casquette en pleine nuit tu sais, » souffle-t-elle en lui donnant un petit coup de coude complice.
« Je l'ai croisé il n'y a pas si longtemps, elle avait l'air épuisée. Mais la situation est loin d'être facile pour les ex-vengeurs. Je pense qu'elle s'en sort pas trop mal compte tenu du fait que c'est son premier rodéo de ce genre. »

Le visage de Clint abhorre un air soucieux que la brune ne peut que comprendre. En silence, elle se promet de prendre bientôt des nouvelles de son amie. Parfois, elle oublie que Kate est si jeune, à peine majeure, et quand elle s'en rend compte son instinct maternel tend à prendre le dessus. Bien qu'en général, les deux femmes se retrouvent ensemble dans le pétrin à essayer de se sauver mutuellement.

« Bon, il est tard, tu as bu et on a besoin d'un endroit privé pour discuter. Que dirais tu de prendre une chambre d’hôtel pour la nuit Marian ? Hors de question que je te laisses reprendre le volant après ce que tu viens d'avaler de toute façon. »

Marian s'arrête un instant en levant les yeux au ciel d'un air exagéré, bien qu'elle sache que l'archer a parfaitement raison. Elle juste besoin de protester un peu comme le ferait... Quelqu'un de lambda.

« J'ai bu deux petits verres, pas deux bouteilles et... » La brune s'arrête dans ses protestions pour la forme, la bouche en "o" avant de la refermer en rougissant. Décidément, elle se comporte comme une adolescente, bien loin de la femme capable d'embrasser quelqu'un juste pour reprendre le dessus dans un entrainement... et pour le plaisir, avouons le. Mais elle ne peut s'empêcher de réagir ainsi au « on a besoin d'un endroit privé » suivi de « une chambre d'hôtel pour la nuit » . La brune se remet en marche comme si de rien n'était, hochant la tête, passant un bras sous celui de Clint. « Très bien, allons prendre une de ces chambres d'hôtels de luxe que j'ai put voir en arrivant ! »

En effet, de ce qu'elle a pu observer en cherchant le bar et une place, les hôtels du quartier sont minimum décorés de trois étoiles avec un coût au plus bas de cent cinquante dollars la nuit. Mais puisque Marian sait qu'il n'est pas question d'insister sur son retour en voiture, et que si elle ne conduit pas après avoir bu il en va de même pour Clint, autant se faire plaisir. Elle doute pouvoir réitérer ce genre de luxe dans les mois à venir.
Malgré la saison, la jeune femme frissonne et remonte la fermeture éclaire de sa veste. Le silence entre Clint et elle ne la dérange pas, au contraire. Il a quelque chose de plutôt apaisant en un sens, et le trajet jusqu'à l'hôtel le plus proche se fait dans le calme. Marian grimace une fois devant l'établissement, au prix indiqué à la nuit.

« Bon, on ne va pas en prendre deux hein... » ricane-t-elle en désignant la chambre standard à un prix déjà impressionnant.

« Et rêve pas trop pour des lits simples. Maintenant que j'ai réussis à t'attirer dans un hotel, je compte bien en profiter. »

Un faux air outré se peint sur le visage de Marian qui ouvre la bouche dans une exclamation scandalisée, cela dans le but de détourner l'attention de ses joues à nouveau rougissantes.

« Pervers ! » accuse-t-elle en lâchant le bras de l'homme dans un rire avant de passer les portes du hall d'entrée.

Le côté luxueux de l'endroit lui fait hausser un sourcil, alors que la réceptionniste les salue directement. Marian ne se sent pas à l'aise dans ce genre de lieu. L'impression de faire tâche avec ses vêtements simples, et pour le coup, son oeil au beurre noir accentue la chose. Elle suit toutefois Clint à la réception alors qu'il s'occupe de payer la chambre. Il est amusant de voir comme l'hôtesse d'accueil a du mal à détacher son regard de l'oeil blessé de Marian qui lui décroche un énorme sourire. Clé en main, elle suit de nouveau Clint jusqu'à l'ascenseur. Une fois à l’intérieur de la cabine, elle ne peut s'empêcher de pouffer de rire.

« Tu crois qu'elle pense que je suis une femme battue ? » Demande la mutante en s'adossant contre le miroir qui couvre la parois du fond.

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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptySam 25 Juin - 20:30


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

Indéniablement, ça faisait du bien de se comporter comme quelqu'un de normal. Certes, nous étions tout deux en fuite, contraint de nous faire discret et de ne pas trop attirer l'attention. Parce que, si Marian n'avait pas trop à s'inquiéter qu'on la reconnaisse dans le coin, j'avais été un Avengers. Et si je n'étais pas le plus populaire (y en a toujours plus pour les gars qui ont des pouvoirs que pour celui qui se bat avec une arme du paléolithique), j'étais tout de même un personnage public. Ou du moins, je l'avais été. Et même si on m’appelais plus souvent 'Hawkguy' qu'à mon tour, ça prouvait que les gens étaient capable de me reconnaître. D’où la casquette, et la barbe.

D’où le fait, aussi, que mon regard glissa l'air que rien autour de nous, à la recherche d'une menace potentielle. Simple habitude. Simple précaution. Mais la sensation du métal de ma lame contre ma cheville et de mon arme contre le bas de mon dos m'aidaient a ne pas trop psychoter. Il suffisait de garder l’œil ouvert et ça tombait bien, c'était ma spécialité. Mon attention se reporta sur la mutante à mes coté, qui affichait un air boudeur qui me fit sourire à nouveau. Oui, presque normal.

« J'ai bu deux petits verres, pas deux bouteilles et... Très bien, allons prendre une de ces chambres d'hôtels de luxe que j'ai put voir en arrivant ! »

Je ne sais pas si c'est le rouge sur ses joues ou son air surpris, mais je ris encore de bon cœur avant de lui emboîter le pas vers le dit hôtel de luxe, laissant le silence s'installer entre nous. Encore une fois, marcher en silence dans les rues de Philadelphie avec Marian avait quelque chose de terriblement normal. Et je ne pouvais nier que c'était agréable, après ces derniers jours mouvementés. Inconsciemment, je massais avec prudence mon bras gauche, ou une profonde coupure guérissait toujours, sous un bandage lui même caché sous ma veste.

Finalement, on arrive devant le premier hôtel devant lequel on passe et j'observe la jeune mutante se pencher sur les prix.

« Bon, on ne va pas en prendre deux hein...
-Et rêve pas trop pour des lits simples. Maintenant que j'ai réussis à t'attirer dans un hôtel, je compte bien en profiter. 
-Pervers ! »

Je ris à nouveau face à son faux air outré, bien qu'elle rougisse à nouveau avant de la suivre à l'intérieur. J'avais sur moi de faux papiers, que j'avais piqué au SHIELD lors d'une mission, et un peu de liquide, prélevé de l'une de mes planque de secours. Hors de question d'utiliser une carte de crédit, c'était le meilleur moyen de se faire choper. C'était l'avantage quand on menait une vie d'espion, on a toujours un bas-de-laine qui traîne quelque part en cas de pépin.

Je passais devant la jeune femme, ignorant la réceptionniste au passage pour me rendre directement à l'accueil. Réservé la chambre fut un peu délicat, puisque la bonne femme semblait obnubilée par l’œil au beurre noire de la mutante. Je haussais un sourcil quand elle glissa la clé de la chambre vers moi, en même temps qu'un regard vaguement inquiet. Quoi ? Elle pensait que je la tabassais ?

C'est Marian qui ramassa la clé et je me dirigeais immédiatement vers les ascenseurs, peu désireux de rester jusqu'à me faire publiquement accuser d'abus domestiques. Une chance, les portes métalliques s'ouvrent quelques secondes seulement après que mon doigt n'ait pressé le bouton d'appel.


« Tu crois qu'elle pense que je suis une femme battue ? »

Je réponds au fou rire de la lituanienne par un sourire amusé. Il y en avait au moins une que ça faisait marrer.

« Non, elle pense que tu fais partie d'un fight club. Elle a juste peur de voir débarquer Tyler Durden. »

Je m'adossais contre la parois de la cabine, toujours le sourire au lèvres, bien que mon ton se fit beaucoup moins sarcastique.

« Bon, comme on ne sait pas à quel point les murs de cet hôtel sont fins, autant se mettre d'accord tout de suite. On va parler de choses pas franchement jojo ce soir. Et il est possible que certaines personnes entendent des bribes de nos conversations, particulièrement si tu t'emportes à nouveau. Donc à partir de maintenant, le nom de code pour le Registration Act sera vaisselle sale, les Avengers seront mon ex-femme, les X-Men tes parents et la Confrérie tes amants. Me regarde pas comme ça, c'est par mesure de sécurité. Ni toi ni moi n'avons envie de voir la police ou ARES débarquer ici ce soir. »

Sur ces mots, les portes s'ouvrirent sur le troisième étage. Je ne perdis pas plus de temps pour rejoindre le couloirs et chercher après notre chambre. Je souris en notant qu'elle était à deux pas des escaliers de secours. Voilà une bonne nouvelle. En cas de pépin on devrait pouvoir déguerpir rapidement. Je désignais la porte à Marian qui portait toujours la clé.

« Si Madame veut bien se donner la peine. »
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptySam 25 Juin - 22:56



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie





Adossée contre le miroir de l'ascenseur, Marian tapote du pieds en attendant que Clint presse le bouton, fait tourner la clé autour de son index. Petit sourire en coin alors qu'elle cesse de rire et que l'homme répond à sa question.

« Non, elle pense que tu fais partie d'un fight club. Elle a juste peur de voir débarquer Tyler Durden. »

« Pas besoin de jouer sur les référence cinématographique pour faire ton numéro de charme, je suis déjà à moitié dans ton lit, » réplique la brune avec un air amusé avant de passer à une moue songeuse exagérée, son index sur le menton et les yeux au plafond : « A moins que ça ne soit toi à moitié dans le mien. »

Désormais, c'est comme si les joues de Marian rougissent sans interruption. Bien sûr, elle peut mettre ça sur le compte de l'alcool ou encore de la différence de température entre dehors et l'intérieur de l'hôtel... Mais cela revient à faire preuve de mauvaise foi et en dépit des choses qui la séparent de Clint, elle met toujours un point d'honneur à être honnête et sincère envers lui. Parce que malgré tout, il reste une personne qu'elle admire, et son changement de camp personnel ne remettre jamais en cause cette admiration et cette piété à son égard.

« Bon, comme on ne sait pas à quel point les murs de cet hôtel sont fins, autant se mettre d'accord tout de suite. On va parler de choses pas franchement jojo ce soir. Et il est possible que certaines personnes entendent des bribes de nos conversations, particulièrement si tu t'emportes à nouveau. Donc à partir de maintenant, le nom de code pour le Registration Act sera vaisselle sale, les Avengers seront mon ex-femme, les X-Men tes parents et la Confrérie tes amants. Me regarde pas comme ça, c'est par mesure de sécurité. Ni toi ni moi n'avons envie de voir la police ou ARES débarquer ici ce soir. »

Au fur et à mesure du plan établit par Clint, la mutante est partagée entre l'envie de rire, et le sérieux. Même si la situation est complexe, les noms de codes choisis par l'archer sont des plus cocasses. Marian approuve cependant la technique d'un hochement de tête

« C'est noté, chéri, » ne peut-elle s'empêcher de taquiner au moment où les portes de la cabine s'ouvrent, accompagné d'un son très cliché de ce genre d'hôtel.

Clint ouvre la marche et la brune lui emboîte le pas dans le couloir. Sol moquetté, tableaux contemporains aux murs. Tout cela contraste vraiment avec ce que Marian a l'habitude de fréquenter et elle espère qu'il y aura au moins des bières dans le mini-bar. Pas seulement du champagne ou autre boisson de gens riches.

« Si Madame veut bien se donner la peine. »

Marian lance un regard équivoque à son ami tout en déverrouillant la porte qui s'ouvre sur leur chambre. De suite, la brune refréné son envie de se laisser tomber sur le lit moelleux ou le canapé qui a l'air beaucoup plus confortable que le sien, et commence par se diriger vers l'une des fenêtres au mur d'en face. Un coup d'oeil à travers la vitre lui indique que la chambre donne sur la rue mais le double-vitrage fait bien son travail puisque aucun bruit extérieur ne parvient jusqu'à ses oreilles. D'un geste vif, elle ferme les rideaux lourds, épais, et fait de même sur la seconde fenêtre.

Alors qu'elle se retourne vers la pièce, la vision de Clint penché vers le mini-bar à leur disposition lui tire un petit rire. Ou plutôt, la vision du fessier de Clint. Elle emet un raclement de gorge en détournant les yeux pour ôter sa veste de sport qui atterrit sur un fauteuil jouxtant le canapé, dévoilant quelques bleus et la cicatrice résultant du crash du BlackBird.
Un injonction de Clint à son égard la fait se tourner juste à temps pour le voir lancer une bouteille de bière en sa direction. Heureusement, la brune réussi à l'attraper et se laisse finalement tomber sur le canapé en soupirant, étalant ses jambes tout en enlevant ses chaussures avec les pieds.

« Bouffe pas toutes les cacahuètes hein ! » lance Marian en voyant l'archer s'emparer du sachet alors qu'elle ouvre sa bière, glissant la capsule métallique dans sa poche de jean. Son regard balaie la pièce alors qu'elle porte le goulot de verre à ses lèvres. Elle garde le silence quelques instants avant de n'en plus pouvoir. « Est-ce que tu espères me faire changer d'avis, Clint ? » La mutante laisse glisser son regard abîmé sur le-vengeur, essayant de savoir au final, quel est le but réel de cet entretien nocturne et imprévu. Le peu de légèreté dont réussissait à faire preuve Marian jusque là, s'envole dès qu'elle prononce ces mots. Mais après tout, ils sont là pour ça non ? Comme nourri par une sorte de trac, son ventre se tord d'appréhension. Maintenant qu'ils ne sont plus via des écrans de téléphone et dans un lieu privé... Qui sait jusqu'où le conflit pourra aller.

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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyVen 1 Juil - 0:32


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'ambiance était un peu étrange. Trop légère pour la discussion qu'on s'apprêtait à avoir et trop lourde pour être simplement deux amis qui se retrouvent pour prendre des nouvelles. Et au moment ou Marian déverrouilla la porte de la chambre, tout ça me heurta avec force, me rappelant que non, je n'étais pas le plus doué lorsqu'il fallait parler d'un problème. J'avais même plutôt tendance à fuir et à tout faire foirer. D’où mon envie d'inventer une excuse là maintenant tout de suite, d'envoyer tout ça aux orties et de prendre le large. Mais il ne s'agissait pas de moi. Si ce problème avait été uniquement le mien, je serais probablement déjà loin, convaincu que le monde entier pouvait aller se faire voir.

Donc, quand mon amie pénétra d'un pas sur dans la chambre pour aller fermer les rideau, je ne trouvais rien de mieux à faire que de lui emboîter le pas, fermant la porte derrière nous avant de me diriger vers le mini-bar. Quitte à passer la nuit ici, autant justifier que notre état ne nous permettait pas de prendre la route. D'autant plus que ça rendrait la conversation moins pénible.

Un léger rire derrière moi me fait jeter un oeil vers la mutante, qui fait de son mieux pour avoir l'air innocente, mais le rouge de ses joues la trahis à nouveau. Je me contentais de sourire et de revenir à ma tâche, prélevant deux bières dans le mini-frigo avant de me redresser. Je refermais le mini-bar d'un mouvement du pied.

« Hey »

Sans attendre d'être certain d'avoir capté son attention, je lançais à la jeune femme la bière qui lui revenait de droit. Sans grande surprise, elle la rattrapa au vol, ce qui me fit sourire à nouveau. En revanche, mon air se fit plus sérieux en notant la cicatrice qui s'étalait de son épaule à son coude. Elle n'était pas là la dernière fois. Et je sais bien qu'on ne s'était pas exactement vu souvent ces derniers temps, mais la plaie était complètement guérie et la cicatrice propre.

Pour éviter qu'elle ne capte mon étonnement, je me détournais et attrapais le premier truc qui me passa sous la main : un sachet de cacahuètes. Parfait. Ça irait bien avec la bière et je pourrais toujours essayer de m'étouffer avec si la conversation devient trop pénible.

« Bouffe pas toutes les cacahuètes hein ! »

La remarque à le mérite de me faire sourire à nouveau alors que je m'avance vers le lit pour m'asseoir face à elle. Je lançais négligemment le paquet d'arachides et ma bouteille de bière sur le matelas pour retirer ma veste. Une fois plus à l'aise, j'abandonnais le vêtement sur le dossier d'une chaise avant de m'asseoir et d'ouvrir le sachet et de décapsuler ma boisson. Les secondes s’engrangent sans que je ne trouve le courage de relancer la conversation sur ce qui m’intéressait vraiment et finalement, c'est la brune qui prends la parole la première.

« Est-ce que tu espères me faire changer d'avis, Clint ? »

Ça y est, la bombe est lancée. Faites entrer les cris et les larmes. Nos regards s'accrochèrent et je pus lire dans le sien tout le sérieux qui l'habitait. Le temps du flirt et des rougissement était à présent terminé. Je pris une gorgée de bière avant de laisser échapper un soupir fatigué.

« Ouai, j'espère te faire changer d'avis. Et comprendre. »

Oulà, amplement insuffisant Barton, ressaisis toi ou tu vas te prendre une baffe.

« Je sais que la situation craint, surtout à cause de la vaisselle sale. Et tes parents ne font certainement rien pour arranger les choses, mais de là à rejoindre tes amants ? Je sais qu'il est facile de croire que ce qu'ils font est bien, à un certain niveau un peu tordus, mais c'est faux. Des gens sont blessés, d'autres sont morts. Il y a d'autres solutions pour gérer la vaisselle sale. »

Comme moi qui avait rejoins les Secret Avengers. On ne pouvait pas vraiment dire qu'on lutait contre le Registration Act ou le gouvernement américain, mais il était clair qu'on continuerait à faire notre boulot peut importe ce qu'il pouvait se passer. Protéger les mutants qui refusaient de se plier à la loi, comme nous même, devait forcément rentrer dans nos attributions non ? Peut-être que Marian pourrait trouver sa place dans la nouvelle équipe, si je me portais garant d'elle à Captain ? Se serait peut-être suffisant pour lui faire abandonner cette idée absurde de Confrérie ?
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyVen 1 Juil - 1:52



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie




Le bord du précipice. Ils y sont. A moitié dans le vide, flottement incertain. La candeur, la drague légère, les illusions. Tout s'est envolé avec la dernière phrase prononcée par Marian. Mais après tout, n'est-ce pas le but de ce rendez-vous ? Sauter dans le vide. Main dans la main, ou pas.
La brune soutient le regard de l'archer, accepte son soupir las, retient presque son souffle quand il prend une gorgée de bière.

« Ouai, j'espère te faire changer d'avis. Et comprendre. »

Un bref haussement de sourcil et c'est au tour de Marian de prendre une gorgée de bière fraîche alors que l'homme reprend la parole.

« Je sais que la situation craint, surtout à cause de la vaisselle sale. Et tes parents ne font certainement rien pour arranger les choses, mais de là à rejoindre tes amants ? Je sais qu'il est facile de croire que ce qu'ils font est bien, à un certain niveau un peu tordus, mais c'est faux. Des gens sont blessés, d'autres sont morts. Il y a d'autres solutions pour gérer la vaisselle sale. »

Les phrases sont incongrues, presque drôles. Marian aimerait esquisser un sourire mais elle n'y parvient même pas. Même pas avec ces codes rendant le discours de Clint des plus étranges. En silence, elle boit une autre gorgée de bière. Le canapé est des plus confortables, elle y est bien installée. Pour autant, elle ne tiens pas en place maintenant que le sujet est lancé. Sa position passe d'allongée à assise, les jambes en tailleur. A nouveau, une main nerveuse vient frotter sa nuque, comme une petite douleur fantôme qui se rappelle à elle de plus en plus souvent ces derniers temps. Son regard noisette revient soutenir celui de Clint.

« Je comprends ton point de vue. Je comprends ta surprise, je comprends même ta colère à mon égard, » commence Marian en bougeant machinalement ses jambes comme une enfant prise en faute, avant de s'interrompre. Elle semble chercher ses mots, et l'on peut aisément voir la confusion sur son visage. « Je ne sais pas comment te faire comprendre que... Je crois en eux. » Si l'une de ses mains tiens sa bière, l'autre accompagne ses paroles de gestes. « Contrairement à mes parents, j'ai une totale confiance en mes amants. Et après ce qu'il s'est passé à la maison, j'ai au confirmation que la confiance n'existait plus dans cette famille que je pensais être la mienne. » L'utilisation du code établit par l'archer ne manque pas de perturber la jeune femme qui espère ne pas s'emmêler dans ses propos. Toujours aussi intenable, elle fini d'ailleurs par se lever pour marcher lentement dans la chambre, ses pieds nus glissant sur le parquet de luxe. « Je ne peux pas travailler ni vivre avec des gens qui n'ont pas confiance en moi, et qui finissent par faire du mal à ceux que j'aime. Même en dehors de ce souci de vaisselle sale, même sans cela... Je ne pouvais pas rester à la maison. »  Une autre lampée de bière vient gratifier sa gorge alors qu'elle fait un autre tour de la chambre, se dirigeant lentement vers le lit. « Et je ne peux donc pas ignorer la vaisselle sale. Pas comme on le faisait, dans je ne sais quel déni que les choses allaient forcément bien se passer par la suite. Au début c'était petit mais plus les jours passaient, les mois, les évènements, plus la vaisselle s'entassait. » Ses pieds la mènent jusqu'au lit, face à Clint, devant lequel elle s'agenouille. « Personne ne possède la solution innée à ce problème, mais en dépit de toutes les conséquences que cela pourra avoir pour les autres ou pour moi-même... Je ne pourrais pas m'en vouloir de n'avoir pas réellement agis selon mon coeur. » Marian termine sa bière d'une traite avant de se mordre la lèvre inférieure? l'air plus soucieux que jamais. Son regard se plonge dans celui de Clint. Si parmi les conséquences résultant de ses choix Marian devait ajouter l'ex-vengeurs à la liste de amis perdus, elle se résoudrait à le faire. Douloureusement, et non sans larmes. « Tu peux penser ce que tu veux, je ne souhaite pas t'influencer de quelque manière que ce soit, mais mes amants ne sont pas les monstres sanguinaires présentés par mes parents et tous les autres... » Ses lèvres restent entrouvertes sur un silence alors qu'elle lève sa main vers le visage de Clint. « ... et je ne suis pas un monstre non plus parce que je les aient rejoint. » Echo d'un de ses gestes précédemment dans la soirée, les doigts de Marian viennent esquissent une caresse sur la joue mal rasée de l'archer avant de se raviser tandis qu'elle baisse les yeux. Incertaine et anxieuse des prochains mots de Clint.
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptySam 2 Juil - 0:30


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

De toutes évidence, je ne suis pas le seul que cette conversation met mal à l'aise. C'est presque à se demander pourquoi on est tout les deux là, dans cette chambre d'hôtel. Sans doute parce que je ne peux pas simplement accepter le fait qu'elle adhère au courant de pensée de la Confrérie, ou du moins pas seulement après quelques mots de Katie. Parce que je voulais comprendre comment on passe de X-Men à Confrériste d'une façon aussi brusque. J'avais déjà eus des éléments de réponses qui justifiaient certainement son départ, mais pas son nouveau choix de foyer. Pas quand elle savait qu'il y avait d'autres gens là pour elle. Pas quand j'étais prêt à lui ouvrir la porte des Vengeurs, quant bien même il ne s'agissait que de leur version illégale.

« Je comprends ton point de vue. Je comprends ta surprise, je comprends même ta colère à mon égard, je ne sais pas comment te faire comprendre que... Je crois en eux. »

J'allais lui répondre que non, je n'étais pas en colère, mais ça aurait été mentir au vue de la fin de sa phrase. Elle croyait en eux ? Ça voulait dire quoi ça au juste ? Qu'elle allait décrocher un fusil du mur et partir à la chasse au sapiens ? Cependant, je ne sais par quel miracle, je parvins à ne pas répliquer avec acidité. Je voulais entendre toute l'histoire avant d'exploser. Je lui devais au moins ça. Ça ne m'empêcha cependant pas de serrer les dents et le poing qui ne tenait pas ma bière.

« Contrairement à mes parents, j'ai une totale confiance en mes amants. Et après ce qu'il s'est passé à la maison, j'ai au confirmation que la confiance n'existait plus dans cette famille que je pensais être la mienne. Je ne peux pas travailler ni vivre avec des gens qui n'ont pas confiance en moi, et qui finissent par faire du mal à ceux que j'aime. Même en dehors de ce souci de vaisselle sale, même sans cela... Je ne pouvais pas rester à la maison. »

Encore une fois, elle se justifiais d'avoir quitter les X-Men. C'était pourtant le seul point pour lequel j'étais d'accord avec elle. Outre le fait qu'elle avait délibérément abandonné tout un tas de gamin aux griffes de la politique de Cyclope, et donc du gouvernement. Si tout les X-Men qui n'étaient pas d'accord se taillaient, qui protégera les mioches hein ? Mais je pouvais comprendre qu'elle soit partie. D'une certaine façon, je l'avais fais aussi. Je ne dis toujours rien mais mon regard attentif suivait les moindres mouvements de la jeune femme qui n'avait de toute évidence pas finit sa plaidoirie.

« Et je ne peux donc pas ignorer la vaisselle sale. Pas comme on le faisait, dans je ne sais quel déni que les choses allaient forcément bien se passer par la suite. Au début c'était petit mais plus les jours passaient, les mois, les événements, plus la vaisselle s'entassait. Personne ne possède la solution innée à ce problème, mais en dépit de toutes les conséquences que cela pourra avoir pour les autres ou pour moi-même... Je ne pourrais pas m'en vouloir de n'avoir pas réellement agis selon mon coeur.  »

Pour le coup, elle était parvenue à me décontenancer. Tant par ses paroles que par ses actes. Parce que oui, le fait d'avoir une superbe femme à genoux devant moi, dans cette chambre d'hôtel hors de prix... Je n'étais qu'un homme après tout... Cela eut au moins le mérite d'atténuer la réalisation que oui, son cœur lui dictait de rejoindre la Confrérie, ce groupe qui prônait la supériorité des mutants sur les homo sapiens.

« Tu peux penser ce que tu veux, je ne souhaite pas t'influencer de quelque manière que ce soit, mais mes amants ne sont pas les monstres sanguinaires présentés par mes parents et tous les autres... Et je ne suis pas un monstre non plus parce que je les aient rejoint.  »

Sa main sur ma joue achève de me déstabiliser pour de bon. Une partie de moi à envie d'attirer la jeune femme pour la serrer contre moi, de faire disparaître la souffrance, la peur et l'anticipation de ses yeux, de la faire sourire à nouveau. Mais le coté rationnel de mon être me rappelle que cette discussion viens tout juste de commencer. Que Marian attends que je lui réponde, sans doute que je la rassure. Mais les mots sont coincés dans ma gorge. Je sais qu'il y a de fortes chances que je m'emporte. A peu près autant que celles que je tentent de fuir dés que les choses tourneront au vinaigre. Mais cette soirée ne peut pas bien se terminer. En tout cas, pas d'après mon instinct.

« Je comprends que tu te sois tiré de chez tes parents, vraiment. J'aurais fais pareil. Mais ce n'est pas parce que tes amants sont suffisamment bêtes que pour pénétrer chez toi pour sauver l'un des leur qu'ils sont des héros pour autant. Merde Marian, ça aurait put horriblement mal finir. »

Les mots étaient sortis secs, durs. Plus que je ne l'avais voulus. Je détournais le regard un bref instant et passais ma main libre sur mon visage avant de reporter mon attention vers la jeune femme agenouillée devant moi. Putain, ce que ça pouvait être perturbant...

« Et oui, j'ai déjà vus les dégâts qu'ils ont causés. La violence est leur leitmotiv, tu l'as vus toi aussi, quand tu étais chez tes parents. Pourquoi les choses auraient-elles soudainement changées ? Parce que tu as des amis qui ont suivit le mouvements ? »

Oui, c'était complètement hypocrite de ma part, compte tenus de mon passé criminel au cotés de Natasha... Mais je ne pense pas qu'elle puisse être au courant que le statut de criminel que j'avais porté dans ma jeunesse était dus à l'amour que je ressentais pour la belle rousse. Et de toute façon, ça me plaçait plutôt du coté de celui qui veut éviter une amie de commettre une erreur qu'il a lui même commise autrefois, non ? Tout de même un peu honteux, je détournais les yeux, seulement pour prendre à nouveau conscience de nos positions respectives plus qu'équivoques. Je secouais doucement la tête avant de relever les yeux vers la mutante pour glisser une mèche de cheveux derrière son oreille, prenant garde à ne pas effleurer son œil sensible.

« Et je ne pense pas que tu sois un monstre Marian. Tu cherche des réponses ou tu le peux avec la merde qui nous tombe tous dessus. »

Ma main retomba nonchalamment sur son épaule alors que je passais la tête vers le sol en soupirant. Situation de merde.

« J'aurais du passer te voir beaucoup plus tôt, on en serait peut-être pas là. »
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptySam 2 Juil - 2:27



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie



L'issue incertaine de cette conversation angoisse Marian plus qu'elle ne s'y attend. Assise sur les genoux, face à Clint vers qui elle doit lever le visage pour capter le regard, la mutante semble en proie à de nombreux démons. Elle se demande pourquoi l'opinion de l'archer compte autant pour elle. Après tout, ils se connaissent à peine quand on y pense. En dehors de leurs statuts et de leurs opinions sur les problèmes actuels, ils ne savent pas grand chose l'un de l'autre. Marian en tout cas. Elle se demande ce que Clint sait à son sujet sans qu'il ne le montre. Elle se demande ce qu'il pense d'elle, à l'instant présent. Ces interrogations lui serrent la gorge alors que la brune ne quitte pas le regard de son camarade.

« Je comprends que tu te sois tiré de chez tes parents, vraiment. J'aurais fais pareil. Mais ce n'est pas parce que tes amants sont suffisamment bêtes que pour pénétrer chez toi pour sauver l'un des leur qu'ils sont des héros pour autant. Merde Marian, ça aurait put horriblement mal finir. »

Les mots heurtent Marian avec une force incroyable. Elle détourne les yeux en se mordant à nouveau la lèvre. Oui, ça aurait put mal finir. Niall aurait put mourir, à cause de Shadow. Vind aurait put mourir, à cause de Gambit. Zain aurait put mourir. Rogue aurait put mourir. Les personnes les plus chères aux yeux de la brune auraient put trouver la mort cette nuit là. Et pourquoi cela ? Elle en revient toujours à la même chose. La culpabilité. Qui la ronge depuis des semaines bien qu'elle tente de l'ignorer. Chaque nuit, elle est incapable de fermer les yeux sans revoir le sang de Draugur couler à flots de sa poitrine, sans entendre les hurlements inhumains de Niall. Tout ça parce qu'elle n'avait pas été capable de rester à l'écart des affaires secrètes de Poor. Parce qu'elle n'avait pas supporté de savoir un ami enfermé et mal en point psychologiquement.

« Ils n'ont jamais voulu que ça se passe de cette manière, » souffle Marian d'une voix presque éteinte. « Nous voulions juste faire le faire sortir, et nous en aller. Je ne pouvais pas le laisser comme ça... »

Elle sait pertinemment que cela ne justifie en rien ses actes, ni ceux des autres. Gardant le regard détourné, la jeune femme attends les prochains mots de Clint avec autant d'appréhension que les précédents.

« Et oui, j'ai déjà vus les dégâts qu'ils ont causés. La violence est leur leitmotiv, tu l'as vus toi aussi, quand tu étais chez tes parents. Pourquoi les choses auraient-elles soudainement changées ? Parce que tu as des amis qui ont suivit le mouvements ? »

Les paupières de Marian se ferment lourdement alors qu'elle retient un soupir. Elle n'arrive pas à mettre des mots sur cette force qui la poussa à faire les choix qu'elle a fait ces derniers temps. C'est comme une main invisible dans son dos, chaude et rassurante, qui la pousse lentement mais surement de l'autre côté. Pendant quinze ans, Marian ne s'est jamais posé de question. Sur son allégeance, sur la dette de vie qu'elle devait à l'Institut et chacun de ses habitants, élèves ou professeurs. Finalement, la réponse à la question de Clint est des plus simples.

« Doutes-tu vraiment que nous soyons à l'aube d'une guerre ? » demande la jeune femme en rouvrant les yeux pour les lever en direction de Clint. Elle observe son visage, guettant la moindre de ses réactions. « Comment penses-tu que tout cela va se terminer ? Si nous acceptons tous la vaisselle sale sous prétexte qu'il ne faut pas faire usage de violence ? Une révolution ne se mène pas depuis un bureau ou une école. Pour gagner, il faut accepter de perdre en premier lieu. Chacun à sa façon. » Marian est bien consciente que ces mots là n'aide pas à plaider sa cause auprès de l'archer. Au moins, il ne pourra guère lui reprocher un quelconque manque de sincérité. « Si nous ne sommes pas prêt à faire des sacrifices pour notre liberté, pour notre intégrité, alors nous ne méritons peut-être pas de vivre parce que c'est tout ce que nous possédons réellement. Et si je voulais simplement "suivre des amis", j'aurais suivit Draugur dès le début, ou Rogue ensuite. J'aurai suivi Memory. » Elle s'interrompt un instant en esquissant un faible sourire ironique à sa propre intention à la mention de Zain. « Je ne suis personne d'autre que moi-même. Et peut-être que je fais la pire erreur de ma vie... Mais au moins j'aurai choisi de la faire. »

Plus les minutes passent dans cette chambre d'hôtel qui semble hors du temps, moins Marian devine où cette conversation va les mener. Elle redoute le moment où Clint décidera de se lever pour claquer la porte en dépit du fait que c'est lui qui a évoqué la possibilité de se voir. Pourtant il n'en fait rien, pas pour l'instant en tout cas. Et Marian lève à nouveau les yeux vers lui à l'instant où Clint tend la main vers elle. Il repousse une mèche de cheveux derrière son oreille, lui tirant un léger frisson imperceptible, sauf pour quelqu'un à l'oeil aussi vif que Clint et pouvant percevoir le hérissement de ses poils sur ses bras.

« Et je ne pense pas que tu sois un monstre Marian. Tu cherche des réponses ou tu le peux avec la merde qui nous tombe tous dessus. »

La main quitte son oreille pour se poser sur son épaule, lasse, fatiguée. Marian perd le contact avec le regard de l'ancien vengeur.

« J'aurais du passer te voir beaucoup plus tôt, on en serait peut-être pas là. »

A ces mots aberrants, la mutante laisse échapper une plainte inaudible de contestation. Les genoux toujours au sol, elle se redresse cependant, ses fesses se décollant de ses talons alors que ses mains s'emparent du visage de Clint pour le relever. Les sourcils froncé d'un air inquiet, le regard suppliant, Marian caresse des pouces les joues mal rasées de son ami.

« Regarde-moi Clint, » intime la brune d'une voix plus ferme qu'elle ne le voudrait, sans doute à cause de sa colère envers elle-même en cet instant. « Tu n'as pas le droit de dire une telle chose, » souffle-t-elle en se rapprochant imperceptiblement de l'archer, « cette histoire ne te concerne même pas, tu n'as pas à t'en vouloir de quoi que ce soit. La seule personne qu'il faudrait blâmer dans cette pièce, c'est moi. » La gorge sèche, Marian humidifie ses lèvres du bout de la langue en retenant un soupir. « Ne culpabilise pas en pensant que venir plus tôt aurait changé quoi que ce soit, car ce n'est pas le cas. Et tu avais déjà bien assez à faire de ton côté pour te préoccuper de moi. » Aucun reproche dans ces derniers mots, bien au contraire. C'est presque si Marian ne culpabilise pas d'ajouter des soucis à un homme déjà débordé de tous les côtés.

C'est alors seulement que la brune se rend compte de la proximité de son visage avec celui de Clint, tout comme le reste de son corps, s'étant redressée entre ses jambes pour lui parler face à face. Il y a un instant de flottement pendant lequel ses joues s'embrasent. Elle ôte ses doigts de l'archer comme si elle s'était brûlée, le regard fuyant, et se redresse promptement en faisant volte-face.

« Excuse-moi, j'en ai pour une minute, » se justifie-t-elle en se dirigeant vers la salle de bain de la chambre où elle ferme la porte derrière-elle.

A l'intérieur de la salle d'eau, Marian se dirige vers les vasques où elle fait couler un filet d'eau fraîche pour s'asperger le visage. Une serviette immaculée vient ensuite tamponner sa peau avant qu'elle ne se jette un regard critique dans le miroir. Une gifle mentale, et incapable de se regarder plus longtemps, elle retourne à la porte donnant sur la chambre. Qui sait si Clint n'en a pas profité pour fuir. Elle ne pourrait même pas lui en vouloir.

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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyDim 3 Juil - 16:09


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

L'ambiance est étrange, teinté de peur, de colère et de tristesse. Un combo auquel je devrais être habitué, depuis le temps que je me le coltine. Mais non. C'est toujours aussi désarçonnant. Mon instinct me hurle de lâcher une blague ou l'autre pour détendre l'atmosphère, mais mon cerveau semble à moitié paralysé, incapable de rebondir sur les plaisanteries qui me viennent d'habitudes si naturellement. Reprends toi Barton. Dédramatiser les sujets grave à tout été ma spécialité. Et maintenant plus que jamais, j'en avais besoin.

« Doutes-tu vraiment que nous soyons à l'aube d'une guerre ?
-Pas tant que je serais là. Pas tant que mon ex-femme sera là. »

Cette réponse avait été automatique, je n'avais même pas pris la peine de réfléchir. Les Avengers continueraient de protéger le peuple, même avec leur fichue puce dans la nuque. Quant au Secret Avengers, on ferait également de notre mieux pour empêcher une guerre civile d'éclater. Tony avait beau avoir rejoins ARES, je ne pouvais pas me l'imaginer en tant que toutou du gouvernement. Et si Marian pensait vraiment que déclencher une guerre était la meilleure chose à faire, il faudrait que je l'en empêche. On en était pas encore là.

« Comment penses-tu que tout cela va se terminer ? Si nous acceptons tous la vaisselle sale sous prétexte qu'il ne faut pas faire usage de violence ? Une révolution ne se mène pas depuis un bureau ou une école. Pour gagner, il faut accepter de perdre en premier lieu. Chacun à sa façon. Si nous ne sommes pas prêt à faire des sacrifices pour notre liberté, pour notre intégrité, alors nous ne méritons peut-être pas de vivre parce que c'est tout ce que nous possédons réellement. Et si je voulais simplement "suivre des amis", j'aurais suivit Draugur dès le début, ou Rogue ensuite. J'aurai suivi Memory. Je ne suis personne d'autre que moi-même. Et peut-être que je fais la pire erreur de ma vie... Mais au moins j'aurai choisi de la faire.  »

Ho ça oui, elle fait la pire erreur de sa vie. J'ai la sensation que la confrérie à déjà largement abreuvé mon amie de sa démagogie pro-mutant. Qui a parlé de révolutions ? Il y a encore des moyens légaux de faire reculer le gouvernement, mais ce n'est certainement pas en s'aliénant l'opinion publique que les choses vont s'arranger. Les gens ont peur, et elle s’apprête à leur donner raison.

Mais cette fois-ci, je ne réponds pas, retenant mon venin comme je le pouvais, le seul moyen que j'avais trouvé pour ne pas céder à la lâcheté et partir en claquant la porte. Et putain, j'en avais envie. Mais s'il y avait encore une chance que la jeune mutante ne change son fusil d'épaule, il fallait que je le saisisse.

Je la laissais relever mon visage mon air fatigué et désabusé réponds à sa mimique inquiète. Oui, j'ai déjà été en cavale, mais jamais comme ça. Jamais avec autant de gens auxquels je tiens d'impliqués ou de l'autre coté de la barrière. Et finalement, c'était ça le plus épuisants, les attaches. Je n'avais jamais vraiment cessé de m'inquiéter pour elle, pour Kate, et même pour Natasha.

« Regarde-moi Clint, tu n'as pas le droit de dire une telle chose. Cette histoire ne te concerne même pas, tu n'as pas à t'en vouloir de quoi que ce soit. La seule personne qu'il faudrait blâmer dans cette pièce, c'est moi. Ne culpabilise pas en pensant que venir plus tôt aurait changé quoi que ce soit, car ce n'est pas le cas. Et tu avais déjà bien assez à faire de ton côté pour te préoccuper de moi.   »

Mon regard plonge dans le sien avec sérieux cette fois. Il serait tellement facile de la laisser prendre sur elle l’entièreté de la responsabilité. Et une partie de moi me souffle de le faire, de fuir cette situation. Mais je ne peux nier le fait que si j'étais intervenus plus tôt, peut-être que tout le fiasco du BlackBird aurait put être évité.

Puis Marian rougit brusquement avant de fuir vers la salle de bain, me laissant seul avec mon étonnement. Ça avait été tellement soudain. Mon regard se fixa sur la porte derrière laquelle avait disparue mon amie alors que je réalisais ce qu'il venait vraiment de se passer. Et j'étais toujours là, comme un con, à regarder cette putain de porte.

« T'es un crétin Barton. »

Je me passais la main sur le visage avant de finir cul sec ma bière et de lancer un regard vers la porte. Si je voulais me tailler, c'était le bon moment. Je me levais, ne sachant pas encore quel choix j'allais faire, si j'allais rejoindre la mutante pour m'assurer que tout allait bien ou fuir comme j'avais l'habitude de le faire.

Sans vraiment plus réfléchir, je laissais mes pas me porter jusqu'à la salle d'eau. Je levais ma main pour toquer à la porte quand elle s'ouvrit doucement, révélant la brune de l'autre coté. Nos regards se croisèrent et pour le coup, on avait l'air aussi étonné et mal à l'aise l'un que l'autre. Comme si aucun de nous ne s'était attendu à trouver l'autre là. Mais je me reprends très vite, laissant un sourire étirer mes lèvres.

« J'ai toujours su que tu craquais pour moi. »

Une fois cette constatation établie, je m'effaçais pour la laisser passer et rejoins le lit ou traînait toujours le paquet de cacahuète. Désireux de trouver quelque chose à faire, j'en prélevait un arachide avant de le lancer en l'air, le faisant atterrir dans ma bouche. Je reportais ensuite mon attention sur la jeune femme.

« Je suis de ceux qui pensent qu'une guerre peut encore être évitée. La Confrérie est déjà partie pour la troisième guerre mondiale, persuadé que la terre est trop petite pour les homos sapiens et les homo superiors. Pas mes mots, ceux de l'autre connard avec son casque. »

Tiens, il semblerait qu'il y ait une corrélations entre le fait de porter un casque ridicule et d'être un bâtard de premier ordre. Il faudrait que je fasse un peu plus attention à ça à l'avenir... Mais pour l'heure, je m'approchais de mon amie avec un sourire désolé.

« Mais pour l'instant t'as l'air vachement convaincue... Quand les choses déraperont sévèrement, parce qu'elles vont déparées, tu pourras toujours venir me trouver. Je te dirais que je te l'avais dis et je te sortirais de là. Mais promets moi de m'appeler. »
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyLun 4 Juil - 1:34



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie




Dans les moments difficiles et qui semblent sans espoir, les gens se demandent souvent : « Mais comment en sommes-nous arrivé là ? » Marian n'échappe pas à cette question existentielle. A force de questionnement, la brune remonte en arrière, d'années en années, et elle en arrive toujours au même point. Elle se demande comment aurait été sa vie sans cet accident dans lequel son père est mort. La découverte de sa mutation aurait été toute autre. Tout comme sa relation avec sa mère. Peut-être n'y aurait-il jamais eu d'Institut Xavier. Jamais d'Ørvind, de Scott, de Logan, de Rogue. Jamais de Zain, de Niall, de Kate. Jamais de Clint. Jamais de Confrérie. Peut-être cela aurait été mieux, mais pire... Peut-on faire pire que la situation actuelle ? Marian en doute, et c'est avec un soupir qu'elle ouvre la porte de la salle de bain... Pour se retrouver nez à nez avec Clint.
La surprise se lit sans peine dans les yeux noisettes légèrement écarquillés, mais elle n'a guère le temps de prononcer un mot bien qu'elle ouvre la bouche pour cela.

« J'ai toujours su que tu craquais pour moi. »

La remarque de Clint, autant que le sourire qu'il aborde, prend de court la jeune femme qui ferme et ouvre la bouche en silence, ses sourcils se fronçant finalement en même temps qu'elle gonfle les joues. C'est étrange, cette façon qu'elle a de se comporter comme une adolescente face à l'archer alors que, bien que le contexte soit différent, elle a déjà sentit son corps contre le sien, ses lèvres sur les siennes. On ne peut pas dire que c'était purement professionnel non plus à l'époque. Mais il y avait l'excuse, le prétexte, la légèreté pour s'emparer de ses lèvres bien trop proches des siennes en serrant ses jambes autour de lui. Pas besoin de réminiscence pour que Marian se souvienne de chaque sensation de ce jour-là et, toujours immobile dans l'encadrement de la porte, elle se gifle mentalement pour cesser de penser à ce souvenir. Comme si c'était le moment. Pourtant, elle ne retient pas les mots qui quittent ses lèvres, étirées en un petit sourire innocent.

« Comme si cela te déplaisais, » souffle-t-elle légèrement, faisant quelques pas en avant alors que la mutante suit Clint du regard. Car oui, le plus troublant dans ce souvenir qui semble remonter à une autre vie, n'est pas qu'elle ai osé embrasser Clint, entraînement ou pas. Mais bel et bien que, aussi court ce baiser fut-il, l'archer y répondit sans hésitation. Cette pensée achève de faire rougir la jeune femme qui se dirige à son tour vers le mini-frigo pour prendre une seconde bière, sentant le regard de Clint sur elle alors qu'il joue avec les cacahuètes.

« Je suis de ceux qui pensent qu'une guerre peut encore être évitée. La Confrérie est déjà partie pour la troisième guerre mondiale, persuadé que la terre est trop petite pour les homos sapiens et les homo superiors. Pas mes mots, ceux de l'autre connard avec son casque. »

En fermant le frigo, Marian ne peut retenir un petit sourire. Le point qu'aborde Clint, la jeune femme lui a déjà dit ne pas rejoindre cet opinion, et elle ne peut que lui donner raison. Pour l'instant, elle fait seulement avec. La bière décapsulée, elle en boit une gorgée et alors qu'elle se retourne, la brune se retrouve de nouveau face à Clint. Son sourire est désolé, presque coupable. Capitule-t-il pour le moment ?

« Mais pour l'instant t'as l'air vachement convaincue... Quand les choses déraperont sévèrement, parce qu'elles vont déraper, tu pourras toujours venir me trouver. Je te dirais que je te l'avais dis et je te sortirais de là. Mais promets moi de m'appeler. »

« Vous vous montrez fort prétentieux, Monsieur Barton, » commence-t-elle avec un sourire en coin amusé avant de prendre une autre gorgée de bière. Son sourire perd son côté taquin pour devenir plus triste, un peu à l'image de celui désolé de son interlocuteur. « Je suis vraiment désolée de te mettre au milieu de tout ça, Clint, vraiment... » Elle retient un petit soupir en se mordant la lèvre inférieure. « Mais merci pour tout, ça compte beaucoup pour moi. » Machinalement, alors qu'elle baisse les yeux, sa main libre vient à peine effleurer celle de l'archer, du bout des doigts, aussi légère qu'une brise de printemps. « Je ne sais pas si je pourrais t'être utile un jour mais toi aussi, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas. » Son regard remonte vers lui pendant qu'elle lui accorde un petit sourire. Peut-être tout n'est-il pas encore perdu. Cette pensée réchauffe étrangement le coeur de Marian dont le sourire s'élargit jusqu'à presque redevenir celui que Clint connait si bien, éclatant, et qui s'accompagne d'un petit rire. Elle se détourne d'un pas un peu plus léger. La pression, bien que toujours présente, semble un peu s'apaiser et cela vaut mieux pour chacun des deux ici présents. Cela évitera peut-être que Clint ne claque la porte. Cela évitera peut-être que Marian ne fonde en larmes.
« Comment tu t'es fais ça ? » demande Marian en se dirigeant vers la télévision de la chambre d'un pas nonchalant. La question est sortie de nulle part et la brune désigne le bras bandé de Clint avec sa main tenant sa bière, l'autre s'emparant de la télécommande. Sans même regarder ce qu'elle fait vraiment, la mutante appuie sur le bouton ON afin d'allumer l'écran posé sur un meuble blanc. Un jingle de publicité pour une chaîne de production de café, avant celui annonçant le retour au programme musical du canal sur lequel s'est allumé le téléviseur. Marian hausse les épaules en laissant tomber la télécommande sur le canapé : si un fond musical peut éviter des silences gênants, il est le bienvenue. Elle se tourne à nouveau vers Clint et fais quelques pas en sa direction. « On dirait que c'est plutôt sérieux, tu veux que je jette un oeil ? » Elle est comme ça Marian, à toujours vouloir s'occuper des blessures des autres. Faut dire que ça lui permet d'ignorer les siennes, physiques ou non.

A l'instant où elle revient face à l'archer pour s’enquérir de sa blessure plus avant, les notes de musiques et la voix caractéristique de Marvin Gaye remplissent la chambre. Marian se fige et lance un regard presque accusateur au pauvre poste de télévision innocent. Elle hésite à faire volte-face pour changer de chaine, la situation déjà bien assez étrange comme cela, mais se dit que cela ne lui vaudra qu'une autre taquinerie de la part de Clint. Ignorant donc cette envie de couper la musique romantique ou de jeter le pauvre téléviseur par la fenêtre, elle se racle la gorge et s'empresse de reprendre une gorgée de bière. « Montre moi ça, » insiste la brune tout autant dans l'inquiétude désormais, que dans un soucis de focaliser l'attention sur autre chose que ses joues rougissantes et le mordillement de ses lèvres.

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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyLun 25 Juil - 0:26


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

« Vous vous montrez fort prétentieux, Monsieur Barton. »

Le ton de Marian est amusé, la malice brille à nouveau dans son regard. Un rictus amusé étire mes lèvres en réponse un bref instant. Il était rassurant de voir que, quoi qu'il se soit passé juste avant, nous en étions rapidement revenus à nos habitudes. Peut-être n'avais je pas tout foiré cette fois ci.

« C'est pas de la prétention, c'est de l'expérience.
-Je suis vraiment désolée de te mettre au milieu de tout ça, Clint, vraiment... Mais merci pour tout, ça compte beaucoup pour moi.  »

Sa main effleure la mienne alors que je cherche son regard en même temps que je cherche à comprendre la raison pour laquelle elle s'excuse. Je fronçais légèrement les sourcils. Des ennuis, j'en avais déjà. Ce n'était pas pour quelques uns supplémentaires... De toute façon, il semblerait que quoi que je fasse, je sois destiné à en rencontrer sur mon chemin. Autant choisir ceux qui me permettaient de venir en aide à une amie, de tenter de la raisonner. Même si, pour ça, j'avais échoué. Pour l'instant.

« Marian, c'est moi qui t'ai contacté.
-Je ne sais pas si je pourrais t'être utile un jour mais toi aussi, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas. »

Je souris à nouveau et hoche la tête avant de voir le visage de la jeune femme s'ouvrir à nouveau. Comme si je ne venais pas de passer ma soirée à lui reprocher ses choix de vies. Et je devais bien l'admettre, ce sourire m'avait manqué. La pression redescends d'un cran, ce pour quoi je ne peux m'empêcher de me sentir reconnaissant.

« Comment tu t'es fais ça ?
-Comment je me suis fais quoi ? » 

Mon regard descends sur mon bras bandé. Ah oui, ça. Je l'avais presque oublié. Ce type de blessures faisaient partie de mon quotidien, tout comme les visites à l’hôpital. C'était vraiment pas grand chose, une coupure un peu profonde. Rien qui ne guérirait pas.

« Oh ça. Le dernier mec que j'ai tenté d'intercepté avait un couteau. J'ai pas été assez rapide. Rien de grave.
-On dirait que c'est plutôt sérieux, tu veux que je jette un oeil ?
-Ça ir... »

Je suis interrompus dans ma phrase par Marvin Gaye et les premières notes de Lets get it on. J'échoue a empêcher un sourire de se faire sa place sur mes traits alors que je réprime un rire, suivant le regard de la brune jusqu'à la télévision.

Quand mon regard se posa à nouveau sur la mutante, elle était plus près de moi, ses doigts défaisant déjà avec douceur le bandage qui cachait ma coupure. Je la laissais faire, contrairement à mon impulsion première de lui assurer que j'étais bien assez grand que pour prendre soin moi même de quelques blessures mineures.

Alors que la bande de coton glissait contre ma peau, libérant le haut de mon bras et avec lui la large coupure qui commençait à guérir. Mon regard remonta le long des mains de Marian, puis de ses bras, pour enfin rencontrer son regard. Et cette musique ridicule qui résonnait dans la pièce...

« Et puis merde. »

Je me penchais vers la jeune femme pour capturer ces lèvres qu'elle n'avait de cesse de mordiller. Je passais l'une de mes mains dans ses cheveux alors que l'autre allait se placer dans le creux de ses reins pour l'attirer vers moi jusqu'à ce que nous soyons l'un contre l'autre. Ses lèvres était douces et pleines, comme la dernière fois que nous nous étions embrassés. Mais les circonstances étaient différentes alors, bien que se soit toujours un baiser volé. Je m'écartais légèrement, juste assez pour que nos lèvres ne se touchent plus, et plongeais mon regard dans celui de la mutante, curieux de savoir si elle allait répondre ou me repousser.
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyDim 31 Juil - 9:34



« Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir… ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l'ironie. »
ft Clint Barton; Philadelphie




Cela ressemble à une mauvaise blague. Un mauvais karma. Ou l'épisode d'une de ces séries ridicules qui passent le dimanche après-midi. La chambre d'hôtel, l'alcool qui réchauffent leurs veines, et maintenant la musique ridiculement romantique. Clint en sourit, retenant même visiblement un rire devant le regard accusateur de son amie envers le poste de télévision qui mériterait un procès pour mauvais scénario.

Ignorant tant bien que mal la musique et le sourire amusé de l'archer, Marian garde sa bouteille dans une main tout en défaisant le bandage. Elle découvre rapidement la plaie, large et bien qu'elle soit déjà en train de guérir la brune fronce les sourcils dans une moue mécontente.

« Te fous pas de moi, il aurait fallu des points à la place d'un simple bandage ! »

Evidemment, qu'elle le sermonne. Elle est comme ça, Marian, à vouloir jouer les infirmières pour tout le monde. Maintenant que la cicatrisation à commencé c'est trop tard, et elle pousse un soupir.
C'est à cet instant qu'elle perçoit le regard de Clint sur elle, presque insistant, et elle lève ses iris vers lui, les sourcils toujours un peu froncés devant sa légèreté à propos de sa blessure. Son regard dans le sien, elle pense une question qui n'a pas le temps de franchir la barrière de ses lèvres.

« Et puis merde. »

Avant qu'elle ne s'en rende compte, les lèvres de Clint s'emparent des siennes, tirant son corps au sien à l'aide de ses mains. La mutante frémit à cette surprise, tout autant qu'à la chaleur de l'archer contre elle. Entre ses bras, elle se sent toute petite et avant qu'elle n'ai le réflexe de répondre à ce baiser, Clint recule son visage pour plonger son regard dans le sien.
Ainsi, il doit voir les pupilles de la jeune femme dilatées par la surprise, un peu l'alcool, mais surtout le bref plaisir ressentit lors de ce baiser inattendu. Il y a un instant de flottement pendant lequel Marian dévisage son camarade, lèvres entrouvertes sur un souffle chaud.

« Ça fait partie des techniques pour me faire changer d'avis ? » souffle-t-elle d'un air sérieux. « Parce que t'aurais dut commencer par ça. »

La brune aurait bien sourit pour accompagner ses paroles mais elle ne s'en offre guère le temps. Déjà, elle réduit la distance qui la sépare des lèvres de Clint. Sans même s'en rendre compte, la bouteille de bière lui échappe des doigts, venant se briser sur le sol de la chambre tandis que ses mains libres s'emparent du visage de l'archer et qu'elle se presse volontaire contre lui. Ses doigts glissent dans la barbe négligée, s'y accrochant doucement alors qu'elle mêle ses lèvres aux siennes. Il goûte l'alcool.

Ces baisers n'ont rien à voir avec le premier qu'ils ont put échanger quelques mois plus tôt. Le contexte jouant pour beaucoup, la jeune femme se fond dans les bras de Clint, contre ses lèvres, comme si le monde allait arrêter de tourner subitement. Avec tout ce qui se passe, ce sera peut-être le cas, et pour cela, Marian ne veut laisser aucune place aux regrets, aux remords. Aux actions manquées.

Ses mains quittent le visage de l'archer pour s'accrocher au col de son vêtement et, sans cesser de l'embrasser, Marian recule en le tirant avec elle. Quand ses mollets rencontrent le lit, elle étire un sourire amusé contre les lèvres de Clint et, tout en faisant volte-face, le pousse sur le matelas. Il l’entraîne dans sa chute et la mutante se retrouve sur lui pour repartir à l'assaut de ses lèvres. Elle savoure ce moment comme s'il s'agissait du dernier. Ne souhaitant oublier aucun détail. Même si elle sait qu'il suffira qu'elle use de son pouvoir pour se souvenir de tout. Du souffle de Clint se mêlant au sien. De sa barbe irritant délicieusement ses lèvres. De ses propres mains qui remontent le long de ses bras puissants. Elle pourra revivre ce moment à l'infini si elle le désire. Mais ce n'est pas ce qu'elle souhaite. Elle ne veux le vivre qu'une fois. Une seule fois. Une unique fois, pendant laquelle elle peut se délecter de façon inédite des réactions de l'archer pendant qu'elle quitte brièvement ses lèvres pour plonger son regard dans le sien, lui offrant son plus beau sourire pour s'assurer une dernière fois que tout est bien compris. Parce qu'il n'y aura pas de marche arrière.
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MessageSujet: Re: Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint)   Are you fucking kidding me ? (Marian & Clint) EmptyMar 30 Aoû - 21:28


Are you fucking kidding me ?
Clint ξ Marian

« Ça fait partie des techniques pour me faire changer d'avis ? Parce que t'aurais dut commencer par ça. » 

Mon rire est étouffé par les lèvres de la brune qui se pressent contre les miennes. Instinctivement, je la sers à nouveau contre moi alors que ses mains viennent prendre en coupe mon visage, m'attirant moi aussi plus prêt. Cet échange là n'a plus rien d'innocent cependant. Il semble s’apprêter à graver les choses dans la pierre. Ces mêmes choses qui n'avaient été que de vagues sous-entendus jusqu'ici.

Ses lèvres gouttaient l'alcool, nous étions tout deux entraînés par l'ambiance du moment. Comme deux fugitifs qui s'appuyaient momentanément l'un sur l'autre pour lâcher un peu de pression. Comme si l'avenir avait été trop incertain que pour laisser la place aux remords. Comme deux personnes s'assurant maladroitement que l'autre était bien là, bien présent, bien en vie. Comme si les choses étaient faites pour être ainsi. Mais elles ne l'étaient pas, quelque part au fond de moi, je le savais. Ce n'était certainement pas la chose la plus sage à faire en cet instant, mais j'emmerdais la sagesse., j'emmerdais mon instinct. Je me laissais guider par Marian jusqu'au lit.

Un sourire amusé et gourmand passe sur mes lèvres alors qu'elle me pousse sur le matelas, se jetant à ma suite. Elle atterris sur moi et déjà mes bras l'enserrent à nouveau comme nos lèvres se retrouvent. Il est facile de céder, de se laisser emporter par l'ambiance, par le flot de sensations. Et je n'ai jamais été très brave face à ce genre d'épreuves, je dois bien l'admettre.

Lorsqu'elle s'écarte à nouveau, nos regard s'accrochent un bref instant. Son sourire est éblouissant, tel que je m'en souviens de l'époque ou toute cette merde n'avais pas encore explosé. De la main gauche, je vins caresser doucement sa joue, remontant pour aller perdre mes doigts dans ses cheveux.

« J'aurais peut-être du effectivement commencer par là. »

Et, avec un nouveau sourire, je l'attirais à nouveau à moi, ne désirant plus qu'une chose. Mêler nos corps comme si demain ne devait jamais venir.

↟↡↟

Lorsque j'ouvris les yeux le lendemain, il me fallut quelques instants pour me remémorer les souvenirs de la veille. Mais lorsque ce fut fait, mon regard glissa sur le coté, seulement pour découvrir que j'étais seul.

Je poussais un soupir de soulagement avant de me laisser retomber dans les draps. La dernière chose que je voulais maintenant était de confronter Marian à propos de ce qu'il s'était passé hier soir. J'avais d'ailleurs prévus moi même de filer à l'anglaise, mais il fallait bien admettre que j'avais été doublé.

Je restais encore quelques minutes allongés, passant mon bras sur mon visage pour protéger mes yeux du soleil levant qui englobait doucement la chambre. Finalement, je parvins à trouver le courage de me lever, massant mes oreilles douloureuses d'avoir dormis avec mes prothèses auditive alors que je me dirigeais vers la salle de bain.

Quelques moments plus tard, j'étais prêts, et j'étais parvenus à remettre la main sur l’entièreté de mes vêtements, ce qui n'était pas rien. Cependant, l'un de mes couteau demeurait introuvable. La brune l'avait sûrement emporté pour une obscure raison. Un bref instant, je fus tenté de l’appeler pour m'en assurer mais je suspendis mon geste. On avait pas évité les au revoir gênant du lendemain pour les faire par téléphone interposé.

Alors je me contentais de ramasser mon barda et de quitter la chambre d'un pas bien plus léger que la veille.
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