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 I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan

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MessageSujet: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyMer 22 Juin - 23:47



I'll make you sit, beg, roll over and play dead
Logan ξ Niall

Graeme n’est pas à mes côtés aujourd’hui alors que je me perds dans la foule. Je préfère ne pas trop attirer l’attention et, surtout, ne pas traumatiser pour de bon mon chien qui a définitivement du mal lorsqu’il est encerclé de trop de monde. Je n’ai pas le temps de m’occuper d’un chien paniqué et le porter à bout de bras ne serait pas vraiment productif. Et surtout, les huskys, ça a tendance à attirer l’attention. Tout mon corps est tendu alors que j’évolue auprès de tous ces sapiens, ces gens qui nous jugent inapte à faire partie de la société sans nous coller des puces dans la nuque. Il y a tellement de colère en moi. Je ne sais pas par quel miracle je n’explose pas au milieu de tous ces gens alors que je prends place dans la salle de conférence.

Pour me fondre dans la masse, je porte l’un de ces pins idiots qu’ils distribuaient à l’entrée. Une connerie de slogan anti-plus qu’humains. Je n’ai même pas prit la peine de lire le petit texte blanc sur fond bleu drapeau américain. Le patriotisme américain me laissera définitivement toujours perplexe. Je m’installe dans le fond de la salle pour pouvoir sortir si les conneries racontées sont vraiment trop énervantes. Pourquoi je m’inflige ça ? Aujourd’hui à lieu la première sortie publique dans le cadre du Parti Collectif de leur vice-président depuis son kidnapping. Et en dehors du fait que je veux entendre sa version des faits que je ne doute pas un seul instant perverties par ses opinions politiques, je veux aussi prendre connaissance des mesures de sécurités mises en place. Simple mesure de précaution. On ne sait jamais, ça peut toujours servir.

Le kidnapping de ce Stevenson a fait bouger pas mal de choses et je veux être certain de saisir tous les tenants et aboutissants. Et puis, je veux voir le visage de l’homme qui a fait pucer ma Marian. Assit sur mon siège, mon pins à la con attaché à mon t-shirt –il ne faut pas déconner non plus, je n’abime pas mon cuir pour ces conneries- j’attends dans un calme tout relatif que le spectacle de marionnettes politiques commence. Intérieurement, je suis un bouillon d’émotions. Je suis en colère. La puce dans la nuque de Marian m’obsède, me rend malade, me donne envie d’hurler à l’injustice. Et que dire de celle dans la nuque de Gabriel ? Un innocent qui ne se rend même pas compte de ce qui se passe réellement, de tout ce que cette puce peut signifier, des risques futurs à avoir un tel appareil sur nous ?

Alors pour essayer de passer le temps, les bras croisé, je laisse mon regard parcourir la foule. Je me choque moi-même à voir une mère de famille présente avec ses deux enfants. Des gamins, ils ne doivent pas avoir plus de dix ans. De loin, j’observe les gamins jouer au « flic et au mutant ». Je prends une grande inspiration, essayant de me contrôler. Comment peut-on sérieusement espérer un jour voir naître une harmonie entre sapiens et homo Superior ? Quand ils enseignent déjà à leurs enfants que nous sommes l’ennemi, que nous sommes différents et que cette différence est un mal en elle-même. J’ai envie d’attraper leur mère par les cheveux et de tester la résistance du mur comparativement à celle de sa tête. Mais je ferme les yeux et je me retiens. Mon regard se porte plutôt vers la scène. J’essaye de me concentrer sur autre chose, je compte les gardes du corps, je les détaille le plus possible. De là où je suis, il est difficile d’identifier leur armement exact ou encore leur nombre mais j’aurais toujours le temps d’observer les différents mouvements pendant cette fameuse conférence.

Un bourdonnement familier me chatouille le creux de l’oreille. Cela m’arrache totalement à mon décompte des bodyguard. Un mutant. Ici. Je me tends sur ma chaise et mon regard parcourt la foule. Je cherche l’origine de ce fameux bourdonnement. Je veux savoir lequel des nôtres est assez con que pour se pointer ici, que pour adhérer à leurs idéaux. Cela me prends quelques minutes mais finalement, je le trouve. Un frisson d’effrois remonte le long de mon dos alors que je reconnais le X-Man. Il était présent pendant cette fameuse soirée. Je ne me souviens pas de la manière dont on a pu se sortir de la cave du BlackBird. Je ne sais pas jusqu’où les choses ont été. Loin probablement si on a été amené à voler le X-Jet et au vu de l’état dans lequel tout le monde s’était retrouvé.

Je suis curieux, pas suicidaire. Je me relève pour sortir de la pièce avant que la conférence ne commence. Je ne veux pas prendre le risque de le voir me reconnaître. La fuite n’est pas vraiment dans mes habitudes mais cette expérience chez les X-Men m’a laissé… Changé… Après la chute de quatre étages aux côtés de la rousse insupportable, la moindre chute me fait paniquer, tout comme les hauteurs. Il m’arrive parfois de me réveiller la nuit, en sueur, un hurlement tout juste retenu sur le bord de mes lèvres alors que les souvenirs du dragon me déchirant le bras de ses crocs hantent mes rêves, suivit de prêt par les soins pas du tout indolores de Loki. Donc, pour une fois, je la joue prudent. Si je peux me tenir loin des X-Men et de leur folie meurtrière, je ne m’en porte pas plus mal.

Mais alors que je me lève, je lui jette un bref coup d’œil. Et c’est là que nos regards se croisent. Merde, merde, merde ! Qu’est-ce que le Wolverine fout ici aussi ? Je suis au courant du fait que c’est lui qui a tiré Marian hors de là lorsque les flics l’ont pucée. Mais je sais aussi que c’est lui qui est arrivé trop tard pour empêcher cette horreur d’arriver. Je sens mes tripes se tordre sous les sentiments contradictoires et sur la peur de finir encastrer dans un mur sous prétexte que je suis de la Confrérie. Après quelques secondes de blancs où nos regards sont accrochés, je me mets finalement en route, me dirigeant vers la sortie de la salle de conférence d’un pas vif et rapide. Ne me suis pas, ne me suis pas, ne me suis pas, ne me suis pas…
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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyJeu 23 Juin - 2:46

I'll make you sit, beg, roll over and play dead
Marian & Logan
Les choses sont compliquées depuis que j'ai fais sortir Marian du commissariat. Pas assez rapidement, malheureusement, ces enfoirés ont eu le temps de la pucer contre son gré. Je suis entré en force mais les pertes humaines ont été considérables. Depuis, la police est à nos trousses. Cela fait un moment que je ne suis pas retourné à l'Institut, il est hors de question que je mette en danger l'école. Cette histoire, c'est mon problème. Je suppose que l'affaire s'est un peu tassée côté forces de l'ordre, les recherches étant infructueuses. Cependant, je ne doute pas un seul instant que le Parti Collectif ait profité de cet événement pour renforcer leur politique. C'est vrai, pourquoi s'en priver ? C'est parfait. Un mutant se fait arrêter pour kidnapping du vice-président du PC et un autre mutant débarque pour lui sauver la mise, tuant au passage plusieurs agents. Cependant, cette histoire n'est pas terminée. Marian s'est fait pucer et j'ai bien l'intention de foutre la trouille à ce Milo Stevenson pour qu'il lui retire immédiatement. Celui qui veut se faire traquer par GPS, soit mais je refuse qu'on impose ça à qui que ce soit. Et surtout pas à elle. Cette conférence marque le premier retour en publique de Stevenson et je vais m'assurer que ce jour soit inoubliable.

A l'entrée, on distribue des pin's aux couleurs de l'Amérique et aux slogans frôlant le non-sens. Il y a vraiment des gens qui ont réfléchi, qui se sont assis autour d'une table pour pondre des trucs pareils ? Ils feraient mieux de trouver un terrain d'entente avec les plus qu'humains au lieu de leurs devises absurdes. Je me place dans le fond de la salle, afin d'avoir une vue d'ensemble. Il y a une multitude de gardes du corps, surveillant une salle bondée. J'entends des enfants jouer à côté de leur mère. Cette conférence n'est pas un endroit pour des gosses, et dire qu'on leur apprend déjà à se méfier de ce qui est différent. Je me masse le crâne, putain, on est pas sorti. On arrivera jamais à une paix durable avec ce genre d'endoctrinement. Apprendre aux enfants que les sur-humains, c'est le mal, c'est bousiller les chances d'un avenir commun stable.

Une odeur familière me tire de mes pensées. Il me faut quelques secondes pour remonter la trace, faisant la tri entre les centaines présentes dans la salle, mais je finis par le trouver. Qu'est-ce qu'il fout ici, celui-là ? Un confrériste qui assiste à une conférence du Parti Collectif, l'ironie est à son comble. D'ailleurs, je n'ai pas oublié ce fameux jour de l'affrontement. Le X-Jet est en morceaux, on est passé pour des amateurs et maintenant, on a une foutue pétition sur le cul. Ce Milo Stevenson attendra, on a des affaires à régler, toi et moi. De toute façon, c'est pas comme s'il allait s'envoler, hein. Il a sûrement des tas de choses à dire à propos de son enlèvement et des conneries à raconter sur le dos des mutants.

Niall tourne la tête vers moi et nos regards se croisent. De la peur vient se greffer à son odeur déjà pestilentielle. On se toise en chiens de faïence quelques instants puis, il tente de sortir discrètement de la salle de conférence. Ah non, certainement pas. Cette fois, Scott ne sera pas là pour te sauver la mise. Je me faufile entre les gens, applaudissant l'entrée en scène de leur bien-aimé vice-président, tandis que je sors à la suite de Niall. La sortie donne sur le hall d'entrée, désormais désert. Je le chope par le col, l'empêchant de continuer à fuir « On va quelque part ? T'as une école ou un labo à faire sauter ? » Je l'oblige à se retourner « Qu'est-ce qu'un membre de la Confrérie fout à une conférence du Parti Collectif, pile le jour où le vice-président fait son grand retour sur les devants de la scène ? » Peu importe ta réponse, j'ai pas oublié ce qu'il s'est passé à l'Institut. J'ai des questions à te poser et l'interrogatoire risque d'être musclé.

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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyJeu 23 Juin - 3:24



I'll make you sit, beg, roll over and play dead
Logan ξ Niall

Lorsqu’une main s’agrippe à mon col, je me fige, me maudissant intérieurement pour ma malchance qui doit être en train de devenir légendaire à ce stade. Pourquoi ce genre de choses n’arrive qu’à moi ? Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur le Wolverine en pleine conférence du Parti Collectif ? Combien de pourcentage de chance que cela arrive ? Et cela m’étonnerait qu’il soit là pour la campagne dynamique et attrayante du Parti Collectif. Je ferme brièvement les yeux. Connaissant sa réputation, il y a peu de chance que je me sorte de cette situation sans souffrances. « On va quelque part ? T'as une école ou un labo à faire sauter ? » La remarque m’énerve alors qu’il me force à me retourner pour lui faire face.

Alors que nos regards s’accrochent à nouveau, je ne peux m’empêcher de copier sa mutation au passage, comme un réflexe idiot d’auto-défense que j’ai acquis depuis mon passage dans le sous-sol des X-Men. Si tu vois un immortel, quel que soit la situation, copie sa mutation. On n’est jamais trop prudent. Surtout quand le dis immortel s’appelle Wolverine et à l’air de vouloir t’embrocher pour quelque chose dont tu n’es pas coupable. « Qu'est-ce qu'un membre de la Confrérie fout à une conférence du Parti Collectif, pile le jour où le vice-président fait son grand retour sur les devants de la scène ? » « Qu’est ce qu’un X-Man fout à une conférence du Parti Collectif ? Ta gueule est bien plus connue que la mienne et après ce que tu as fait pour Marian, personnellement, je ne me montrerais pas en public. » Je crois que Graham déteins trop sur moi… Ou alors c’est le fait de ressentir cette connexion avec sa mutation qui me fait perdre toute forme d’instinct de survie en provoquant le célèbre X-Man. « Je veux pas te fâcher, Wolverine, mais là, tu es un train d’attirer inutilement l’attention sur nous. »

Volontairement, je ne fais aucun effort pour me détacher de sa poigne, aucune tentative. Mon cœur bat beaucoup trop vite, les souvenirs de cette soirée à l’Institut me remontent en mémoire, les cris, le sang. Tout ça pour quoi ? Parce qu’une folle à eut la lubie de m’enfermer au sous-sol sans aucune raison. Pourtant, malgré le fond de panique, le besoin pressant de me soustraire à cette poigne et de me tirer de ce traquenard, loin de ce problème je me force à rester sous sa poigne, à jouer les innocents. Si problème il y a je préfère que ce soit le X-Man qui attire l’attention. Si affrontement il doit y avoir, je ne veux pas être celui qui le déclenche. Mon regard quitte le brun pour jeter un œil de circonférence autour de nous. Il n’y a pratiquement personne. Mais avec toute la surveillance qu’il y a autour du président, nul doute qu’au moindre signe de problème, les gardes seront sur nous. « Tu ferais mieux de me lâcher, au moins le temps qu’on se tire d’ici. T’auras tout de loisir d’essayer de me péter les dents après si ça t’amuse vu que vous avez l’air d’aimer les tentatives de meurtre chez vous. » Je me souviens des cris, des plaintes, du sang. Tellement de sang. On s’en était tous tiré vraiment amochés. Sans l’intervention de Loki, nous aurions perdu du monde. Et ça, je pouvais difficilement le pardonner à un groupe de soi-disant superhéros qui, en plus, séquestre des gens dans leur cave sans raisons.

Comparativement à eux, en dehors de l’attaque sur Poor, je n’ai jamais fait que me défendre ou défendre mes confrères. Ceux qui ont ouvert les hostilités, ce sont les X-Men. Et je ne doute pas un seul instant que nous sommes ceux qu’ils blâment pour cette fameuse pétition contre l’Institut. Il faudrait vraiment que je demande aux autres ce qu’il s’est passé dans le détail ce soir-là… Mais, à mes yeux, nous n’avons rien fait de mal. « Et si ça peut t’aider à éviter de nous dessiner une cible nous désignant comme des individus suspects sur le front, je ne suis pas ici avec des intentions hostiles. Marian m’a raconté, je viens écouter la récupération politique qu’ils en font… Et juger des nouvelles mesures de sécurités. Je suis là en tant qu’observateur. » Et alors que je lui crache presque ma remarque au visage, je me souviens du rôle qu’il a joué dans le sauvetage à moitié efficace de Marian. Une échappée belle qui n’en est pas vraiment une, la fameuse puce ayant eu le temps d’être placée dans sa nuque avant son arrivée. « Ce qu’ils lui ont fait est impardonnable mais ce n’est pas une raison pour agir sans réfléchir. » J’ai du mal à sortir la suite, ma gorge se noue et il m’en coute vraiment de lâcher ces quelques petits mots. D’ailleurs, je ne le regarde plus dans les yeux pour ce faire, prétextant de checker à nouveau la salle ses passants. « Merci pour ce que tu as fait pour elle… même si tu es arrivé trop tard pour éviter le pire. »
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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyVen 24 Juin - 1:50

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Marian & Logan
« Qu’est ce qu’un X-Man fout à une conférence du Parti Collectif ? Ta gueule est bien plus connue que la mienne et après ce que tu as fait pour Marian, personnellement, je ne me montrerais pas en public. »  « Quand Marian fut pucée de force, je n'ai pas vu beaucoup de membres de la Confrérie pour venir l'aider. Vous étiez où ? » Ma voix est rauque, acerbe. Ma poigne se resserre sur son col, les phalanges blanchies sous la pression. C'est moi qu'elle a appelé pour la sortir de là et pas ses nouveaux copains de la Confrérie. Personnellement, je trouve que ça prouve beaucoup de choses. L'évasion a fini dans un bain de sang, certes, mais vu ce qu'il s'est passé à l'Institut, ils auraient très bien pu faire sauter la moitié de New York rien que pour essayer d'entrer à l'intérieur du commissariat.

« Je veux pas te fâcher, Wolverine, mais là, tu es un train d’attirer inutilement l’attention sur nous. » Je tourne vite fait la tête à gauche et à droite et j'affiche un sourire carnassier « Pour le moment, je ne vois personne. Et puis, ce ne sera pas mon premier rodéo » « Tu ferais mieux de me lâcher, au moins le temps qu’on se tire d’ici. T’auras tout de loisir d’essayer de me péter les dents après si ça t’amuse vu que vous avez l’air d’aimer les tentatives de meurtre chez vous. » Mon sang ne fait qu'un tour. C'est une blague ? Et c'est ça que Scott m'a empêché de descendre ? Tout ce sang versé, tous ces dégâts pour sauver un connard. Eh bein, tu dois vraiment avoir quelque chose de spécial, toi. « Attends, j'ai un doute. C'est vous ou c'est nous l'organisation terroriste qui s'est infiltrée en pleine nuit dans les sous-sols d'une école remplie d'étudiants ? » Le ton sarcastique de mes paroles n'arrivent cependant pas à cacher cette colère qui teinte ma voix.

« Et si ça peut t’aider à éviter de nous dessiner une cible nous désignant comme des individus suspects sur le front, je ne suis pas ici avec des intentions hostiles. Marian m’a raconté, je viens écouter la récupération politique qu’ils en font… Et juger des nouvelles mesures de sécurités. Je suis là en tant qu’observateur. Ce qu’ils lui ont fait est impardonnable mais ce n’est pas une raison pour agir sans réfléchir. Merci pour ce que tu as fait pour elle… même si tu es arrivé trop tard pour éviter le pire. » Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ça. Je comptais entendre de nouvelles provocations ou des menaces mais certainement pas un remerciement. Je finis par le lâcher, de toute façon, il n'ira pas très loin. Toutefois, je l'empêche de retourner vers la salle de conférence « Si j'étais toi, je déguerpirais, un confrériste présent à une conférence du vice-président après ce qu'il s'est passé avec Marian… Tu veux déclencher la 3ème Guerre Mondiale ? » C'est pas de la sécurité du mutant dont je m'inquiète, mais plutôt de celles des civils qui vont se retrouver entre deux feux-croisés lorsque les choses dégénéreront car, ne nous voilons pas la face, elle dégénère toujours.

Justement, quand on parle du loup, les gardes présents près de la porte commence à tourner la tête vers nous, s'agitant et remuant, augmentant encore d'un cran le malaise et l'oppression déjà palpable. Intérieurement, je croise les doigts pour que ces porte-flingues restent tranquillement là où ils sont et qu'ils nous laissent régler ça. La dernière chose dont j'ai envie, c'est d'une autre boucherie.

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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyVen 24 Juin - 2:31



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Logan ξ Niall

« Attends, j'ai un doute. C'est vous ou c'est nous l'organisation terroriste qui s'est infiltrée en pleine nuit dans les sous-sols d'une école remplie d'étudiants ? » Je me retiens de lui cracher au visage. Connard arrogant. Même pas capable de se remettre en question un seul instant. « Rappelle moi qui sont les cons qui ont été enfermer un confrériste dans le sous-sol d’une école remplie d’étudiants ? La pétasse rousse à même pas voulu me dire ce que je foutais là et pourquoi je devais croupir dans le sang sécher et chier dans seau. Tu m’expliques qui a été le premier à déconner hein ? J’suis pas au courant de toute l’affaire mais il me semble pas qu’on ait touchés aux étudiants et si vous n’aviez pas attaqué, on serait partit sans même que vous ne vous rendiez compte de quoi que ce soit. En dehors du poumon de la rousse mais c’est pas comme si ça l’avait tuée. » Et ça me permet de me faire la leçon.

Mais oui Enfermons ce mec dans un endroit bien sensible et plaignons nous après que ses potes soient venus le chercher ! Ouin ouin, pauvres petits X-Men. Comme si la fin de toute cette histoire n’avait pas été parfaitement prévisible. Les tensions entre nos deux groupes sont déjà bien trop présente que pour que l’incident n’ait pas lieu. C’est comme s’étonner de se prendre une balle en jouant à la roulette russe avec un automatique. Faut être con pour pas l’avoir vu arriver. « Si j'étais toi, je déguerpirais, un confrériste présent à une conférence du vice-président après ce qu'il s'est passé avec Marian… Tu veux déclencher la 3ème Guerre Mondiale ? » Je remets ma chemise en ordre, levant un sourcil moqueur face à Wolverine. Ok, je profite largement du fait qu’il ne puisse pas réellement se montrer agressif avec moi ici compte tenu de la sécurité améliorée du lieu. Cela se payera sans doute plus tard mais pour le moment, j’ai juste envie de fermer le moulin à merdes qui lui sert de bouche.

« Je t’assures que je vais moins poser problème que toi. Ma tête n’est pas connue. J’agis principalement dans l’ombre, j’suis pas médiatisé. Pas comme toi. Et avec mon joli pins aux couleurs du drapeau américain et un air suffisamment consterné, je passe facilement pour un humain lambda. Et, je le répète, je ne suis pas là avec des intentions hostiles. Juste pour observer. S’il y en a un de nous deux qui doit se tirer avant que les choses ne dégénèrent, ça doit être toi. J’peux être monsieur tout le monde, contrairement à toi. » Libre de ses mains, je retourne vers la salle de conférence. Il n’osera pas m’attaquer ici. Ou alors il est plus con qu’il n’en a l’air quand il s’exprime. Ce qui serait déjà un beau palier sur l’échelle de la connerie. Dans mon dos, je l’entends m’emboiter le pas. Génial. Bravo. Cinq sur cinq. C’est parfait. Putain de connard buté. Ça lui ferait trop mal à l’égo d’admettre que, effectivement, c’est plus sa présence que la mienne qui peut poser à problème ?

Je décide cependant de l’ignorer. Il se passera ce qu’il se passera mais plutôt crever que de venir en aide à ce sac à merdes arrogant. Pourtant les gardes à l’entrée de la salle de conférence nous arrêtent. Merde, ils ont dû percevoir un morceau de notre altercation. Je joue les innocents, sortant le ticket avec le numéro de siège affiché dessus. Pourtant, il refuse de me laisser passer. Putain. Lorsque Logan arrive à mes côtés et se voit refusée l’entrée à son tour, je dois retenir un rire moqueur. La seule raison qui me pousse à ne pas me montrer sarcastique en même temps que lui, c’est l’un des gardes étant occupé à chercher de manière peu discrète sur son téléphone des informations sur les X-Men. Et si j’ai été arrêté aussi, nul doute que je suis, moi aussi considéré comme suspect. Je recule d’un pas, posant une main sur l’un des avants bras du mutant. « Je crois qu’il est temps qu’on s’arrache… » Ma voix sort sous la forme d’un murmure.

Sans plus attendre, j’agrippe l’avant-bras sur lequel ma main est posée et je tourne les talons, trainant le mutant derrière moi. Alors que je commence à courir, je le lâche. Tant pis pour lui s’il ne réagit pas. S’il veut rester dans la merde, ça le regarde après tout. Déjà, dans mon dos, j’entends les gardes prévenir leurs collègues. Merde merde merde. Je ne veux pas créer une effusion de sang aujourd’hui. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur Wolverine ici ? Je ne tente même pas la sortie normale, préférant passer par les escaliers pour aller me perdre dans les différents étages du bâtiment. Cet enfoiré recherché par les flics avait rien trouvé de plus intelligent à faire que de se pointer en pleine conférence du PC ?! Franchement ?! Et ça se dit être une école pour surdoués ?! Putain de crétin dégénéré.

Alors que je fonce dans les escaliers, les ‘ pop ’ d’armes à feu équipés de silencieux résonnent au loin. Les gardes ont ouvert le feu. Ok, ils déconnent zéro. J’ai aucune idée de comment on va bien pouvoir se tirer de se traquenard. On pari combien que le X-Man me met toute cette folie sur le dos ?
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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptySam 25 Juin - 23:51

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Niall & Logan
C'est une blague ?! Sale manche à couilles. Tes potes mettent en danger la vie de dizaines de gamins et vous jouez les victimes ? Il n'y a pas eu de pertes humaines mais ça aurait très bien pu déraper. La Confrérie aurait pu faire sauter l'école, comme ils savent si bien le faire avec les laboratoires. Alors certes, les expériences qu'ils menaient étaient abominables mais faire brûler l'endroit ne va certainement pas les convaincre de ne pas nous craindre. Putain, s'il pense faire avancer la cause mutante en brûlant des bâtiments, ils sont plus cons que ce qu'ils en ont l'air. Et celui-là, il a sa place dans le livre des records pour le nombre de conneries déballées à la minute. Si on n'était pas en public, je lui écraserais bien sa petite gueule d'enfoiré arrogant.

« Je t’assures que je vais moins poser problème que toi. Ma tête n’est pas connue. J’agis principalement dans l’ombre, j’suis pas médiatisé. Pas comme toi. Et avec mon joli pins aux couleurs du drapeau américain et un air suffisamment consterné, je passe facilement pour un humain lambda. Et, je le répète, je ne suis pas là avec des intentions hostiles. Juste pour observer. S’il y en a un de nous deux qui doit se tirer avant que les choses ne dégénèrent, ça doit être toi. J’peux être monsieur tout le monde, contrairement à toi. » Putain, je vais l'embrocher ce petit merdeux. Je vais l'encastrer, lui et sa jolie petite gueule de connard satisfait. Je le vois me tourner le dos. Ok, là, je vais péter les plombs. Je lui emboîte le pas, près à lui apprendre le respect mais il se fait refouler à l'entrée. Ahah. Je retiens un ricanement mais lorsque j'arrive près des gardes, ils me refusent l'accès aussi. Merde, ils ont du entendre notre conversation. « Un problème ? » « Je crois qu’il est temps qu’on s’arrache… »

Il m'agrippe par le bras et un râle de protestation m'échappe tandis qu'il commence à courir, toujours en tenant mon avant-bras. Il finit par me lâcher et je lui emboîte le pas automatiquement. Une balle vient se loger dans le mur, passant tout près de nous. Putain. Ils rigolent pas. Les détonations des armes à feu rythment notre fuite vers les étages supérieurs. On monte tout en haut, mais les renforts sont sur nos talons, nous suivant de près. On débouche au dernier étage. L'endroit est spacieux, décoré d'une tapisserie jaunie par le temps. Il y a 5 portes, pour l'instant, elles sont fermées. Je m'approche d'une fenêtre, voulant jauger si une fuite est possible. La première donne sur la rue principale. Mauvaise idée. La fuite serait pratiquement impossible, on aurait tous les flics du quartier aux trousses, s'ils ne doivent pas nous ramasser à la petite cuillère avant. Et puis, une chute de cette hauteur, pas sûr que le confrériste là-bas y survive. Enfin, c'est pas comme si ça me dérangeait. « Bien joué. Maintenant qu'on est coincé au dernier étage, tu m'expliques comment tu comptes sortir d'ici ? » Franchement, je le laisserais bien se démerder tout seul pour ce sortir de cette merde mais malheureusement, on est dans le même bateau. Du coup, je suis bien obligé de prendre sûr moi mais dès qu'on sort d'ici, j'aurai deux ou trois trucs à lui dire.

Je regarde autour de moi, cherchant des indications sur les portes pour savoir ce qu'il se trouvait derrière. Sur une, on pouvait lire 'secrétariat', sur l'autre 'agent comptable' ou encore 'bureau du vice-président'. Je coule un regard à Niall, j'ai pas l'intention de moisir ici. Passer par la fenêtre est exclu alors, tentons notre chance avec les bureaux. Je m'approche de la dernière et je fais sauter le verrou. Milo Stevenson va devoir investir dans une nouvelle porte. Au loin, j'entends les bottes des gardes marteler les marches des escaliers. Il faut se dépêcher, on doit pas rester là.

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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyMar 28 Juin - 0:45



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Logan ξ Niall

« Bien joué. Maintenant qu'on est coincé au dernier étage, tu m'expliques comment tu comptes sortir d'ici ? » Le souffle court après avoir pris autant d’escaliers, je laisse mon regard se balader dans le couloir, cherchant une issue de secours, quelque chose. Foutu X-Man. Porteur de poisse de merde… Franchement, toute cette journée se serait parfaitement bien passée si l’autre crétin d’avait pas été dans mes pattes. Mais quel con… Je sursaute quand j’entends un bruit de bois et de métal qui proteste. Je fais les yeux ronds alors que j’observe le Wolverine forcer la porte du bureau du vice-président. Mais oui ! Rends ça encore plus personnel tant que tu y es ! On ne va absolument pas se faire traiter de terroriste dans le journal après ça ! Et en plus, ils ont vu ma gueule. Putain. Génial. J’ai hâte de me faire tirer le portrait dans les journaux. Et après, on est sensé vouloir placer notre confiance dans les X-Men. Mais quelle bande de bras cassés.

Le bruit des pas dans les escaliers me presse à sa suite dans le bureau. Je me passe une main dans les cheveux. « Très malin d’avoir forcé la porte. C’est réellement super discret. Ils ne douteront à aucun moment qu’on est passé par ici. Mais putain, t’as quoi dans le crâne, ducon ? C’est le bureau du vice-président ici ! Tu veux aussi qu’on passe par celui de Connelly pour être sûr d’être traité de dangereux terroristes par les médias ? Parce que là, il y a encore une faible chance qu’on y réchappe. » Non mais franchement, je veux bien que je ne suis pas le plus malin des gars mais compte tenu du climat actuel, venir se planquer dans ce bureau, c’est de la connerie pure. Malgré tout, je referme la porte derrière moi… Enfin plus ou moins. Ils la remarqueront tout de suite. Au mieux, je nous économise dix secondes.

Mon cerveau marche à toute allure. Il faut agir, et vite. Lui, c’est foutu. Ils ont sa gueule, ils ont son nom. Mais il doit bien y avoir une porte de sortie pour moi. Mon regard se porte vers les grandes baies vitrées et un frisson d’effrois me court le long du dos. On est haut. Putain. L’espace de quelques secondes je me retrouve paralyser devant le panorama newyorkais. Putain. Depuis ma chute avec l’autre rousse, je me sens toujours paniquer à proximité des baies vitrées donnant sur ce genre de vues. Cependant, mon expérience personnelle me donne une idée.

Hors de question que je me défenestre une seconde fois. Mais lui, il est plus habitué à sa régénération que moi et ne dois pas en être à sa première chute. « J’ai peut-être un plan. Il y a plus qu’à espérer que ton facteur guérisseur soit au moins aussi bon que celui de la rouquine. » Pourtant, je dois me forcer pour m’approcher du mutant et des vitres. Dans ma tête, le décompte a déjà commencé. Ils doivent être en train de passer l’étage juste en dessous au peigne fin, remontant lentement les étages en gardant les différents escaliers sécurisés. En tout cas, c’est ce que je ferais pour m’assurer de trouver un indésirable se cachant dans ce genre de bâtiment.

Je m’approche de la vitre avant d’y mettre un coup de poing. Pendant que je porte le coup, je sens des os déchirer ma main. Les griffes osseuses pénètrent la vitre, la fragilisant. Je lâche un juron étouffé avant de rentrer mes griffes et de m’éloigner de la fenêtre me passant les mains dans les cheveux. Du bout des doigts, je tripote ensuite les manches de ma veste en cuir. Ça me fait vraiment chier d’avoir à abimer mon cuir. « On a pas assez de temps pour que je t’explique. Va falloir que tu me faces confiance. C’est mort pour toi, ils ont ta gueule, ton nom, ton adresse, ton pseudo. S’ils te chopent, t’es foutu. Moi, j’ai une chance de les embrouiller. J’ai une porte de sortie pour toi. Je resterais pour couvrir tes arrières bien que ça ne me fasse pas plaisir. » C’est surtout que je ne pourrais pas utiliser cette porte de sortie même si je le voulais. C’est au-dessus de mes forces. Mais faire passer cela pour une fleur que je lui fais c’est transformer un mal en bien, m’assurer de le rendre redevable envers moi-même si, dans le fond, les choses n’auraient pas pu se passer autrement. « Mais pour ça, je vais avoir besoin que tu me faces confiance et que tu faces ce que je te dis. »

Je relâche ma copie en cours de sa mutation. La vibration qu’émet pour moi le brun devient à nouveau plus chaotique, brouillonne et moins lisible. Je ne me régénère plus, je suis à nouveau sans défense. « La première partie va te plaire. Sors tes griffes et abime moi la gueule. J’apprécierais de ne pas perdre de morceaux et de ne pas frôler la mort. Des coupures superficielles devraient suffire. Faut juste que visuellement, ça ait l’air impressionnant. » Je jette un coup d’œil rapide à la porte, essayant d’estimer combien de temps il nous reste. « Je vais essayer de rester silencieux mais si je deviens bruyant, faudra accélérer les choses. »
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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyDim 3 Juil - 2:42

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Niall & Logan
« Très malin d’avoir forcé la porte. C’est réellement super discret. Ils ne douteront à aucun moment qu’on est passé par ici. Mais putain, t’as quoi dans le crâne, ducon ? C’est le bureau du vice-président ici ! Tu veux aussi qu’on passe par celui de Connelly pour être sûr d’être traité de dangereux terroristes par les médias ? Parce que là, il y a encore une faible chance qu’on y réchappe. » Putain mais jamais il la ferme sa grande gueule ?! « Putain mais t'es con ou quoi, réfléchi ! Tu crois vraiment que le vice-président bosse dans un placard à chiottes ? Non, je suis sûr qu'il a de belles et grande fenêtres et flash news, c'est notre seule porte de sortie, grâce à toi. Alors maintenant, tu la fermes et tu rentres ! » Bordel de merde, soit content que je te laisse rentrer et que je te laisse pas pourrir comme une merde ici. Putain mais ils sont tous cons comme ça à la Confrérie ou c'est juste lui qui a le QI d'une moule attardée ?

J'inspecte la pièce. Elle est immense. Eh bien, ils sont font plaisir au Parti Collectif. Je savais que l'endroit serait spacieux mais là, c'est vraiment pas ce que j'avais imaginé. Au milieu trône un bureau avec des tas de papiers dessus et derrière, tout le pan de mur face à moi n'est qu'une immense baie vitrée, donnant une vue imprenable sur New York et ses habitants. Je m'approche rapidement de celle-ci pour jauger un peu de la hauteur, et bordel, c'est plus haut que ce que je pensais, mais aussi pour évaluer plus ou moins les dégâts si on saute. Et, à vue de nez, ça va pas être joli à l'arrivée. Oui, je peux compter sur mon facteur guérisseur pour me garder en vie mais ça va quand même pas être agréable.

« J’ai peut-être un plan. Il y a plus qu’à espérer que ton facteur guérisseur soit au moins aussi bon que celui de la rouquine. » Oh merde, il a un plan. Il a encore rien dit mais je sens que c'est une mauvaise idée. Je tourne la tête vers Niall, qui semble avoir perdu un peu de sa constance. Son visage a pris une teinte blanchâtre. Bah alors, gros malin, on a peur du vide ? Je retiens un petit rire moqueur. Si la situation avait été critique, je pense que je me serai foutu ouvertement de sa gueule mais là, on a pas le temps et le fait qu'il s'intéresse à mon facteur guérisseur n'a rien pour me rassurer.

Il s'approche de la fenêtre et frappe un coup dedans. Son coup n'aura pas eu beaucoup d'effets sans l'aide de griffes osseuses qui viennent tout simplement de sortir de ses mains. C'est vrai qu'il est capable de copier les mutations mais, tout de même, ça fait bizarre. Voir ces griffes, mes griffes, au bout de ses mains, je me sens utilisé comme un vulgaire distributeur de mutations. « On a pas assez de temps pour que je t’explique. Va falloir que tu me faces confiance. C’est mort pour toi, ils ont ta gueule, ton nom, ton adresse, ton pseudo. S’ils te chopent, t’es foutu. Moi, j’ai une chance de les embrouiller. J’ai une porte de sortie pour toi. Je resterais pour couvrir tes arrières bien que ça ne me fasse pas plaisir. » « Pour infos, le génie, ils ont ta gueule aussi maintenant » Et va pas me faire croire que tu m'aides à me sauver juste pour mes jolies yeux. Je suis sûr que t'as quelque chose derrière la tête, me prends pas pour un con.

« Mais pour ça, je vais avoir besoin que tu me faces confiance et que tu faces ce que je te dis. » « Ok, déjà là, on a un problème, je te fais pas confiance » « La première partie va te plaire. Sors tes griffes et abime moi la gueule. J’apprécierais de ne pas perdre de morceaux et de ne pas frôler la mort. Des coupures superficielles devraient suffire. Faut juste que visuellement, ça ait l’air impressionnant. e vais essayer de rester silencieux mais si je deviens bruyant, faudra accélérer les choses. » Ok, il a pété les plombs, je crois qu'il est taré. C'est pas que ça m'emmerde de t'abîmer ta joli face de raclure de chiottes mais si on peut éviter de me coller ça en plus de toutes les autres emmerdes, ce serait bien. Si je te charcute le visage, j'ai plus aucune chance. Non seulement, je serais fiché terroriste pour le restant de leurs jours mais, en plus, je perdrai la confiance de Marian et le peu qu'il reste à Scott. Non, décidément, ton plan pue l'échec. Mais si tu tiens tant à te faire défigurer, on pourra toujours s'arranger une fois qu'on sera sortis d'ici, je serai ravi de rajouter un peu de rouge sur ton teint de cadavre.

Les bruits de pas résonnent derrière la porte, on a plus le temps de parlementer. Il faut agir et tout de suite. J'égraine mentalement tous les plans et toutes les sorties possibles. Un autre massacre est à  éliminer d'office. Son plan aussi est à ranger dans la catégorie « Mauvaise idée ». Il ne reste plus beaucoup de solutions. Soit on se rend et on se fait pucer de force. Soit, on saute. Dans tous les cas, ça va mal finir.

Les secondes passent, j'ai l'impression que le temps s'étire. Bordel, faut prendre une décision. Vu sa tête, il ne sautera pas avec moi et même si je le force, c'est pas sûr qu'il y survive. Je peux pas l'encadrer mais je ne vais pas le condamner à la mort, pas comme ça. La première fois, c'était une situation exceptionnelle où l'Institut était en danger mais là, on a d'autres solutions. Finalement, son plan semble la meilleure de nos options. Ça me fait chier de devoir suivre les ordres d'un confrériste mais, je vais devoir mettre ma fierté de côté sur ce coup-là.

Je vais chercher un crayon qui traîne sur le bureau et je lui cale entre les dents « Mords ça et ferme les yeux, ça va picoter un peu » Je dégaine mes griffes et une légère pulsion sadique envahit mes veines. Superficielles et impressionnantes, c'est dans mes cordes. « Prêt ? » Sans attendre sa réponse, je lui écorche le visage dans toute sa longueur, marquant de rouge son visage. Je le vois tressaillir sous la douleur. Je roule des yeux, quelle chochotte. J'ai même pas touché le derme, je suis resté en surface. Le sang s'écoule sur son visage. Pour l'instant, c'est pas très impressionnant, on dirait simplement une petite griffure « Ok, je vais en remettre un coup » Au moment où je lui taillade le visage, la porte vole en éclats. Merde. Je rengaine mes griffes et je saute à travers la fenêtre. La vitesse de la chute me fait perdre mes repères. J'essaye de me retourner, histoire de heurter le sol de face.

Un hurlement de douleur meurt sur mes lèvres.
Les conséquences de la chute:

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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyDim 3 Juil - 2:42

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MessageSujet: Re: I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan   I'll make you sit, beg, roll over and play dead | ft. Logan EmptyDim 3 Juil - 15:47



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Le X-Man semble hésiter et je ne peux que comprendre parfaitement la raison. Je ne suis pas sûr que j’apprécierais de confier ma vie et mes chances de survies à Logan. Suffit de voir comment on se parle… Ca ne colle pas entre nous et je n’aurais jamais une confiance aveugle en lui. A tout instant les choses peuvent foirer, à tout instant il peut tout foutre en l’air. Les gardes approchent, on les entend déjà. La tension monte, on a plus le choix. Je le presse du regard alors qu’il semble encore en proie au doute. Mais c’est pas vrai ! Je refuse de le faire chopper à cause de Wolverine. C’est à ce demander comment se génie a pu devenir une figure si emblématique des X-Men… Quel con.

Si lui pourrait survivre à la chute, je suis loin de penser que ce sera mon cas. Et quand bien même, rien que l’idée de sauter me tétanise d’effrois. Il est le seul à pouvoir partir comme cela. Je ne suis même pas sûr de pouvoir garder le contrôle de sa mutation lors de la chute. Je jette un bref coup d’œil à la fenêtre et je sens mon corps se figer davantage alors qu’une boulle d’angoisse me noue la gorge. Putain… Vraiment, hors de question de sauter. Plutôt me faire pucer que ça.

Quand mon regard se repose vers lui, il me tend un crayon. Comme si on avait le temps pour mon confort. « Mords ça et ferme les yeux, ça va picoter un peu » Non, tu crois ? Il faut avouer que niveau douleur, je suis rincé depuis mon passage chez les X-Men. Alors que je mets le crayon entre mes dents, je ne peux m’empêcher de penser au bout de bois que Loki m’avait fait mettre en bouche. Bout de bois que j’avais broyé sans même m’en rendre compte. Je sens l’angoisse remonter à nouveau. J’essaye de me convaincre que tout ira bien. Je ne suis pas sous l’influence d’un sort du dieu cette fois ci.

Perdu dans les souvenirs de douleur et de hurlements, je sursaute légèrement quand la lame s’attaque à ma peau. Déjà, je sens le sang chaud me couler le long du visage. Ça risque de laisser une cicatrice… J’espère qu’il n’ira pas trop profond. Mes poings se resserrent et ma mâchoire écrase le crayon. Pas facile de laisser quelqu’un vous taillader la gueule sans la moindre réaction. Il y retourne. Je pointe du doigt mon arcade sourcilière. Ca saigne beaucoup à cet endroit et ça a tendance à être impressionnant car proche de l’œil. Je retiens un juron alors qu’il m’entaille à nouveau. La porte vole en éclat dans mon dos à ce moment-là. Alors qu’il rengaine ses griffes en vitesse, je suis forcé de détourner la tête pour éviter de finir borgne. Immédiatement, je porte une main à mon visage. La vitre se brise alors que je me laisse tomber à genoux avec une plainte, crachant le crayon, espérant qu’ils ne tombent pas dessus.

L’air que rien, j’essaye de couvrir mes mains le plus possible de mon sang. Ma blessure à l’arcade saigne suffisamment pour rendre l’effet que j’attendais. Les gardes sont nombreux dans mon dos. J’en entends un jurer. Pour le moment, je les ignore, essayant de me mettre en condition pour la suite. Il va être question d’avoir l’air convainquant. Lorsque je relève la tête, je fais un gros effort pour avoir l’air effrayé. Penser à cette fenêtre maintenant grande ouverte à quelques pas de moi, ça m’aide pas mal. Je vois un flingue pointé en ma direction. Ça commence mal. Si j’avais été bon acteur, j’aurais bien tenté de verser une larme ou deux pour les apitoyer mais il semble évident que je n’en suis pas capable.

« Oh mon Dieu ! J’ai tellement eu peur ! J’ai cru que ce sauvage de mutant allait me tuer ! » Je tente de les caresser dans le sens du poil. Peut-être que dans la confusion, ils arriveront à me prendre pour un otage innocent. Je suis maintenant forcé de garder mon œil gauche fermé à cause du sang qui s’écoule dessus. Au moins, ainsi, ils ne peuvent pas me soupçonner d’être un complice. Il ne me reste plus qu’à trouver une opportunité pour mettre les voiles. Ils semblent acheter l’histoire parce qu’un gars s’approche de moi et me tends la main. Je m’en saisis après une fausse brève hésitation. Ma main est glissante de sang frai et je ne fais pas beaucoup d’effort pour remonter sur mes pieds, le laissant faire le plus gros du travail. « J’étais sorti de la conférence pour appeler ma copine qui est malade… Il m’a suivi et m’a menacé… J’ai eu tellement peur. » Bon, le X-Man me fera sans doute payer ce mensonge par la suite mais, dans les faits, s’il peut s’enfuir et sauver son cul maintenant, c’est parce que je prends le risque de me faire pucer en restant derrière. Mais quel fouteur de merde ce mec.

Je vois l’un des gars appeler une ambulance. Ok, ils ont l’air d’acheter l’histoire. Certains me lancent des regards suspicieux. Ils me demandent de les suivre et je le fais sans rechigner. Dehors, la course poursuite doit être en train de se finir. On me ramène au rez-de-chaussée et on me passe même un paquet de mouchoir pour endiguer le flux du sang. Bordel, Aidan va m’étrangler en me voyant rentrer dans cet état. Je ne parle plus, si ce n’est pour exprimer à nouveau à quel point j’ai eu peur, à quel point je ne pourrais pas les remercier assez de m’avoir ‘sauver la vie’ et je les noie sous les remerciements.

En attendant l’ambulance, on m’enferme dans une petite pièce à part compte tenu du fait que je suis toujours soupçonné d’être un complice. Mon regard se pose sur la vitre. Partir ou pas ? Fuir me mettrait juste dans une position délicate mais ils n’ont pas mon nom… Et rien ne m’empêche de camoufler la chose… Je me lève et, d’un tour de poignet, je vais verrouiller la porte. Je vais ensuite crocheter la fenêtre pour l’ouvrir. Elle donne sur une rue arrière. Une fois cette dernière ouverte, je renverse des meubles, je brise ce que je peux. Je donne l’illusion qu’il y a eu lute ici. J’étale un peu de sang par ci et par là. Je sors ensuite par la fenêtre et je la referme derrière moi. Je lui donne ensuite un grand coup de coude pour briser le verre vers l’intérieur de la pièce. Je chasse ensuite quelques morceaux de verres, simulant deux passages et finalement, je me détourne et je file vers le métro, pressant un paquet de mouchoirs sur mon arcade sourcilière, pressé de rentrer chez moi.
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