Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney)
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Sujet: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney) Dim 12 Juin - 21:00
Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker.
Vanessa G. Carlysle & Laura Kinney
Cela faisait plusieurs semaines que j’épiais certains dossiers secrets. J’étais absorbé par tout ce qui se tramait actuellement. J’avais une mission de Mercenaire à remplir, qui me rapporterait assez de pognon pour être tranquille. Mais voilà, le temps me manquait, alors j’avais embauché un larbin de mutant pour faire ce travail à ma place. Problème, cet enfoiré se servait de moi. Alors je n’allais surement pas laisser un sale mutant de bas étage me gratter. Je ne pouvais en dire que très peu sur ma mission. Mais disons que j’épluchais les dossiers de ceux qui se faisaient ficher... Enfin bref, il fallait que je retrouve ce mutant. J’avais fait le déplacement, car bien sûr, il s’était barré du coin. J’avais volé une bagnole sans valeur et très discrète. Je n’étais pas en possession d’une imitation corporelle. Non, j’avais ma propre apparence répugnante de mutante. Je ne me cachais plus. A vrai dire, il fallait que j’ai un contact assez régulier pour garder une apparence copiée. Et ça devenait parfois, fatiguant. Alors j’avais cessé de toujours me cacher. Des habits adéquates et je pouvais largement passer incognito même en faisant environ 1m80.
J’approchais de ma destination. Le Bronx. Il était donc temps d’effacer les preuves. Je me garais sur un parking souterrain où je fis sauter cette vieille caisse. Ça allait attirer les flics et me laisser le champ libre pour zigouiller mon petit salopard de larbin. Je savais où il trainait avec mon fric cet enfoiré, dans une boite. Je connaissais, de réputation, cet endroit. Très réputé pour sa population mutante.
J’étais à présente dans la rue à marcher comme tout le monde. Quelle chance que la nuit soit déjà tombée depuis plusieurs heures. J’étais habillé d’une combinaison noire d’un tissu très sobre. Je portais des gants, l’attirail parfait pour cacher cette peau bleue. Un chapeau borsolino trônait élégamment sur mon crâne. Et mes cheveux, eux, très long et d’un blanc neige furent coincés dans un chignon trop serré qui rendait mon visage qu’un peu plus allongé et fin. Mes yeux rouges sans pupilles, ce qui les rendait monstrueux, étaient planqués derrière une paire de lunette à verre rond et fumé noir. Il me fallut que très peu de temps pour identifier l’adresse que j’avais précédemment enregistrer dans mon téléphone. J’étais de l’autre côté du trottoir. A observer les vitrines de cet endroit qui m’était trop familier. Je grimaçais. Trop de souvenir me revenait de cette période où je me sentais utilisée mais aussi inutile. Tout ça avait changé. J’étais mon propre chef. Je ne craignais rien ni personne. La gentille pute Vanessa était devenue la Mercenaire Copycat. En parlant de Mercenaire, j’avais mon fric à récupérer. Pour faire court, j’ai embauché un abruti de Mutant pour faire mon sale boulot de mercenaire à ma place. J’étais trop prise dans une mission d’espionnage. C’est bien la première et dernière fois que je fais appel à un larbin. Celui-ci, ce croyant malin, m’a doublé. Ce qu’il ne sait pas, c’est que c’est la dernière fois qu’il doublera quelqu’un ce con. Je me décidais enfin, au bout de quelques minutes, a appelé cet enculé.
« Tuuu…Tuuu…Tuu… »
Ok. Donc, voilà qu’il ignore mes appels à présent. Si j’avais eu l’intention de le laisser en vie après ça, ce n’était plus le cas à présent. Je traversais la rue d’un pas décidé. Je n’avais pas d’arme sur moi, j’allais tuer ce salopard de mes propres mains. Je poussais la porte d’accès d’une seule main. Le gars qui tenait la porte n’allait pas me faire chier longtemps « Oh ! Vous ne pouvez pas entrée comme ça… » Finis ta phrase, connard ? Ah non, j’ai tes couilles entre mes mains. Je les relâchai quand il décida de me laisser passer. Mon regard ne fuitait pas sur la salle, non, il pistait sa victime. J’observais robotiquement chaque personne présente. La musique était forte. J’avais quelques flashs de mon passé de catin. « C’est pas le moment », me disais-je. Ce n’est pas le moment de péter un plomb. Reste concentrée sur ta mission, Copycat. Les femmes ici, j’avais été à leur place. Plus le temps de penser à tout ça, je l’avais repérer. Je m’approchais alors d’un pas décidé, bousculant ceux qui entravait mon passage. La machine était enclenchée. J’avais ma cible en visuel, et j’allais régler ça vite. J’avais bousculé, une femme, une jeune femme. J’avais analysé quelques souvenirs avec mon pouvoir de mutante. Ça avait flashé dans mon esprit. J’avais sentis un ADN stupéfiant. Elle était particulière, mais là, je n’avais pas le temps. Je fonçais sur lui.
- Bob…
Dis-je alors doucement à son oreille. Je m’étais penché derrière lui avant de lui attraper la gorge avec mon bras. J’étais prête à lui briser la nuque. Mais j’avais besoin de « mon » fric.
- Tu joues avec le feu, mon grand. Tu pensais réellement que j’allais me laisser doubler par un bouffon dans ton genre ?
Je jetais un regard à ses compagnons de beuverie. Ils étaient tous prêts à me sauter à la gorge. Je sentais l’adrénaline me montait à la tête. Je me voyais les tuer, chacun d’entre eux. J’avais tous une mort faite pour eux. Je prenais le temps d’analyser la situation. La musique tournait encore, c’était que nous étions assez discrets. Je pouvais faire ça. Je pouvais tous les tuer silencieusement et me tirer avec mon argent. « J’ai pas ton fric sur moi… » Dit-il, la voix légèrement enrouée. Merde. Je le croyais assez con pour se balader avec mon fric. Je relâchais légèrement la pression.
- Je vais être très clair. Tu as été très vilain et tu sais ce que je fais des mecs comme toi ? Je leur coupe les couilles et j’en fais des jolies décorations.
Je le tirais alors en arrière, basculant sa chaise. J’entendis sa nuque craquer, je crois qu’il s’est pissé dessus.
- Tu ne t’attendais pas ce que j’ai assez de force pour te trainer dehors, abrutis ?
Je rie. Ces situations et cette adrénaline me transportaient dans mon délire et mon esprit meurtrier. Il fallait maintenant que je le sorte de cette foule sans trop me faire repérer. Je savais déjà que ces chiens chiens le suivraient et donc moi aussi. Je pris le risque, je n’avais qu’une seule vie, lui éclater sa petite tronche de cake contre un mur. Mais j’avais besoin de fric. J’avais besoin de récupérer mon fric. Ces derniers temps, la vie de mercenaire n’était pas simple. Je le tenais toujours par le cou.
- Si jamais tu tentes quoique ce soit, ce sont tes bourses qui paieront pour toi.
En général, menacer les couilles d’un mec ça marche… Mais voilà, celui-ci se croyait plus malin. Alors que l’on se rapprochait de la sortie, celui-ci tenta de me casser le bras. Rater. J’étais beaucoup plus costaud que la moyenne. Je lui brisais une épaule, en retour. Et quand on fut enfin dans la rue de derrière, je lui éclatais, ça sale tronche de cake contre le mur pourrissant.
- Tu vas maintenant me dire où je peux trouver mon fric ? Sinon, je jure que ma rage sera terrible et que c’est toi qui payeras pour toutes mes années de misères.
J’étais terrifiante. Je le savais. Mon instinct meurtrier se réveillait doucement et surement et ça n’allait pas finir très bien. Puis, à cet instant, j’entendis la porte s’ouvrir, bien sûr, son petit groupe de chien nous avait suivis.
- Alors, qu’est-ce que vous attendez ? J’ai prévu une mort unique pour chacun d’entre vous.
Ils étaient quatre, et j’en maitrisais déjà un, il ne m’en resterait donc que 3. A cet instant, je crois que je ne pensais même plus à mon fric.
Sujet: Re: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney) Jeu 16 Juin - 15:21
❝Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker.❞ Vanessa G. Carlysle & Laura Kinney
La soirée avait très bien débuté. Il s’agissait d’une soirée normale où le Wannabee était bondé de jeunes qui venaient profiter d’une sortie entre amis. Il y avait des groupes par-ci, par-là, profitant de l’alcool présent ou allant se défouler sur la piste de danse qui était souvent très bondée et bien animée par le DJ présent aux platines. Pour ma part, je m’occupais de servir les clients qui étaient demandeurs en gardant ce petit sourire que j’aimais montrer. Je me faisais très bien à cette nouvelle vie de serveuse après m’être sortie du réseau de prostitution. De plus, cet endroit était fréquenté par beaucoup de mutants, ce qui rendait les choses encore plus intéressantes. J’aimais beaucoup le contact avec les autres même si et cela arrivait souvent, il y avait des types quelque peu lourds. Le genre de type un peu trop éméché qui venait me draguer ou autre. Malheureusement pour eux, je n’étais pas du genre commode et je ne me laissais rarement faire. En servant une table, je sentis quelqu’un me bousculer. J’eus juste le temps d’avancer ma jambe droite pour reposer mon pied au sol et garder l’équilibre. Je tournai rapidement le visage en direction de la bousculade, mais la personne semblait ne pas prêter attention à cela. C’était une des choses qui m’énervait aussi.
Je fis un léger soupire en passant à la table à côté, mais mon regard était toujours dirigés vers cette personne et c’est pourquoi je vis cette personne saisir une autre personne par la gorge. J’étais déjà prête à intervenir, mais cela ne semblait pas nécessaire, car ça n’allait pas plus loin, visiblement. Une simple embrouille ? Il faut dire que ça arrivait souvent lorsque l’alcool coulait à flot. Mes yeux restèrent souvent dans cette direction pour voir s’il n’y avait pas vraiment de choses qui débordaient. Car, avec le bruit ambiant et le monde, les videurs n’avaient pas forcément des yeux partout. Je retournai donc au bar tout en gardant un œil discret et je vis que ces deux personnes se dirigèrent vers la sortie, ainsi qu’un petit groupe qui semblait suivre. Pour être clair, je trouvais cela un peu louche. Je vis une des serveuses se saisir d’un sac-poubelle.
« Laisse. Je m’en voudrais que tu abimes ta manucure. » Dis-je d’une voix froide et piquante. Je devais bien avouer que la plupart des serveuses ici se faisaient vraiment passer pour de petites princesses aux décolletés ravageurs et jupes plus courtes les unes que les autres. Que cherchaient-elles vraiment ? Affoler les hommes ? Se faire violer ? Je n’en savais rien. Pour ma part, j’étais plutôt classique et clairement moins provocatrice. Je pris donc le sac-poubelle en passant par l’accès derrière le bar afin d’arriver dehors. Je respirai un grand bol d’air frais en fermant les yeux quelques instants. L’intensité de la musique était clairement moins forte également. J’entendis des voix un peu plus loin et c’était surtout ce qui m’intéressait. Je me dirigeai donc dans cette direction afin de tomber sur la scène où se trouvait la personne qui m’avait bousculée peu avant.
« J’vous conseille d’aller régler vos histoires plus loin si vous ne voulez pas que je m’en mêle. » D’ordinaire, quand je disais cela à des hommes, ils rigolèrent, ils se moquèrent même de moi, mais jamais bien longtemps lorsque je cassais leurs dents ou lorsque je sortais uniquement mes griffes.
Sujet: Re: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney) Mar 21 Juin - 9:00
Certains hommes sont sans but logique. [...] Joker.
Vanessa G. Carlysle & Laura Kinney
Tu étais intervenue. Ça débordait un peu sur mes projets. J’avais réfléchis à chaque méthode que j’allais employé pour tuer ces 4 fumiers et celui que je tenais, il y passerait en dernier. Je l’avais donc relâché après lui avoir assez enfoncé le crâne contre le mur pour un léger évanouissement… Trop facile. Mais quand je me retournais, je tombais sur ta personne. Les trois guignols ne cherchaient donc pas les ennuis. Je pris un léger sourire, et je finis par retirer mes lunettes. Même avec un sourire, je savais que mon visage paraissait toujours aussi inhumain.
- Je vois qu’il en faut peu pour faire fuir ses sans-couilles.
Dis-je avec une vulgarité qui me collait à la peau. En fronçant les sourcils et en plissant les yeux sur ta silhouette, je reconnue ton empreinte.
- Tu es Laura, si j’ai bonne mémoire.
Te dis-je aussitôt. Avant de m’approcher légèrement. Je te regardais, toute confiante. Enfin Laura… Celui que tu as choisis. Ma mutation me permettait une approche assez simple quand il s’agissait des souvenirs des autres mutants. J’étais capable de copier chacune de tes cellules mais je pouvais aussi capturer tes empreintes neurales et lire en toi. Même si cela n’avait été que de quelques secondes j’avais largement sentie en toi, la présence et la puissance d’une mutation. Cependant, je ne m’avançais pas plus. J’avais bien sentie un ADN modifié en toi, et je ne provoquais jamais qui que ce soit, qui me paraitrait trop dangereux pour mon niveau. Tu semblais si jeune.
- D’où viens-tu ?
Demandais-je simplement. Je n’étais pas dans la provocation, mais tu avais attiré mon attention. Je t’observais quelques peu, comme-ci je souhaitais deviner tout cela. Ça aura été plus simple si je t’avais seulement touchée. Mais je ne souhaitais pas avoir d’ennuie. Je ne cherchais jamais les ennuis. Enfin… presque jamais. Enfin… quelques fois mais pas tout le temps ! Bref. Revenons à notre discussion.
- Je ne vais pas rester longtemps dans le coin… Ne t’en fais pas, je vais régler mes affaires plus loin.
Je ne sais pas si tu me répondrais, mais je ne devais surement pas en attendre, des réponses. Je te tutoyais non pas que j’étais malpolie mais je sentais que je pouvais le faire avec toi. Je me revoyais, il y a quelques années… Où j’étais passé de catin à serveuse dans une boite moins catholique que celle-ci. Je détestais cette période de ma vie. Je vivais à présent comme bon me semblait, mais j’avais perdue tout humanité. Je ne vivais que pour l’argent, pour en savoir plus sur tout et tout le monde et je me sentais libérée d’un poids, le poids de l’humanité. Sans Wade pour me faire sortir de ce calvaire, je serais surement restée une simple serveuse sans ambition, un zombie qui ne fonctionnerait que pour les autres. Je finis par de nouveau relever le regard sur toi.
- Ta situation te convient-elle ?... Enfin, je veux dire, être serveuse, c’est vraiment ce que tu souhaites ? Tu ne t’es jamais dit que tu valais mieux que ça avec ce que tu as en toi ? Je veux dire, tu n’es pas humaine. Tu es mieux que ça.
Voilà que je ressemblais à Mère Thérésa... Je secouais légèrement mon visage en échappant un rire à la suite de ce discours. Qu'est-ce qui me prenait ? Il valait mieux que j'éteignais mes fichues sentiments et que j'oublie mon passé.
- Laisse tomber, je ferais mieux d'y aller. J'ai du travail.
Dis-je finalement en me retournant pour voir ce mec dont je devais me débarrasser après lui avoir tiré les vers du nez sur mon fric.
Sujet: Re: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney) Lun 27 Juin - 22:51
❝Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker.❞ Vanessa G. Carlysle & Laura Kinney
J’avais, visiblement, interrompu les hostilités. Cela semblait être un règlement de compte, mais la personne seule semblait maîtriser les autres, ce qui était quelque peu particulier, mais j’avais déjà vu pas mal de choses bizarres sur cette Terre alors bon, je pouvais bien le croire. Mes yeux se posèrent sur la jeune femme qui s’adressait à moi. Elle savait mon prénom. Déjà, ça démarrait mal. Je n’aimais pas que l’on sache trop de choses sur moi, à vrai dire. Je préférais faire mon petit bonhomme de chemin sans attirer les ennuis. J’en avais déjà assez attiré dans ma courte vie. Elle s’approcha de moi et je pus voir son visage qui ne ressemblait à rien d’humain. J’étais quelque peu méfiante, d’autant plus lorsqu’elle commençait à vouloir savoir d’où je venais.
« J’crois pas que ça t’intéresse » Dis-je froidement, n’aimant pas que l’on s’insère dans ma vie sans que je le propose moi-même. J’avais toujours cette appréhension, cette peur des étrangers, car j’avais eu assez d’emmerdes comme cela avec des personnes que je ne connaissais pas. La demoiselle semblait ne pas trop vouloir chercher les ennuis et aller régler ses affaires plus loin. C’était une très bonne chose, à vrai dire. Je n’avais guère envie de m’emmêler, car cela risquait de faire un massacre. J’essayais vraiment de limiter les ennuis liés à ma bestialité qui pouvait surgir n’importe quand et n’importe où. Même là, même avec cette femme.
Je penchai doucement ma tête sur le côté lorsqu’elle me demandait si ma situation me convenait. Pourquoi me parlait-elle de ça ? Qu’est-ce qu’elle en avait à faire de ma condition ? Personne ici n’en avait rien à faire en règle générale. Dans ce genre d’endroit, on essayait d’oublier les problèmes. J’étais vraiment perplexe et encore plus lorsqu’elle me disait que je n’étais pas humaine. Là, elle commençait vraiment à me faire flipper. Comment savait-elle ça ? Je veux dire… Ce n’était pas marqué sur mon front que j’étais une mutante. Cependant, elle semblait se rendre compte de ce qu’elle disait et s’apprêta à partir.
« Attends… Qu’est-ce que tu en as à faire de ma condition ? Et puis, elle me convient déjà beaucoup mieux que la précédente. » J’avais fait quelques pas en avant afin d’engager la conversation et de savoir pourquoi elle me demandait cela. « Comment sais-tu que… Je ne suis pas comme les autres ? » Elle ne l’était pas non plus, c’était clair mais moi… Bah, disons que c’était moins flagrant qu’elle en tout cas. Lorsqu’elles n’étaient pas sorties, mes griffes n’étaient pas visibles. Donc, à moins de me connaître et de savoir de quoi j’étais capable, il était impossible de dire que j’étais une mutante.
Sujet: Re: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney) Mar 28 Juin - 10:06
Certains hommes sont sans but logique. [...] Joker.
Vanessa G. Carlysle & Laura Kinney
Outch. Ça démarrait mal entre elle et moi. J’étais quelqu’un de rentre dedans, un capable de garder mon clapet fermer et encore moins capable de m’occuper de mes propres affaires. Je la sentais tendue, et froide. Elle était réellement sur la défensive, ce qui m’amusa quelque peu. On me détestait pour moins que ça. Je décidai donc de reculer de quelques pas, marquant ainsi la fin des hostilités pour nous. Je n’allais pas rentrer dans sa bulle et je me contenterai de ce que j’avais appris… Cependant, elle finit par lâcher quelques questions de curiosité.
- Que la précédente ?
Je suis à présent persuadé que c’est une ancienne catin, comme moi. Les habitants de cette planète, ne changeront jamais. Toujours à rabaisser ceux dont ils peuvent profiter.
- Disons que je ressens comme un passé similaire entre nous. J’ai été longtemps, trop longtemps, prostitué à Boston. Je pensais que ma situation serait meilleure en tant que serveuse dans une boite. Et figure-toi que …non !
Dis-je de plus bel amusée. Tu me posas une deuxième question. Je ne craignais rien à tout te dire, demain matin, nous serions passées toute les deux à autre choses.
-J’ai la faculté de copier tes cellules, tes souvenirs, ton physique… Dans notre bousculade de tout à l’heure, j’ai pu entrevoir ce que j’aurais aimé te copier. En gros, j’ai un gêne mutant métamorphe.
Puis mon regard quitta le tiens pour se baisser sur le semi cadavre sur le sol.
- Mais j’avais mieux à faire…
Je te regardais de nouveau avant d’ajouter.
- Ne t’inquiète pas, je n’ai rien vu d’autres. Je ne suis pas quelqu’un qui conserve très longtemps ce qu’elle copie. Cependant, ma curiosité est tout de même à son zenith. Tu sembles différente. Différente, par rapport à ce que je suis. Moi, je suis mutante. Mais ton ADN me rappelle celui de quelqu’un.
Dis-je avec tout l’engouement du monde avant de me calmer. Ma folie passagère pouvait en effrayer beaucoup. Il fallait que je me détende un peu. Je jetais un œil à ma montre, 03h’ du matin… Il fallait que je me dépêche, si je voulais me débarrasser discrètement du futur cadavre et si je voulais récupérer mon fric assez vite pour poursuivre mon travail. Surtout que j’avais appris qu’un nouveau danger trônait maintenant sur Terre. Un virus assez spécial, qui m’intéressait au plus haut point.
- Tu ne me diras rien, c’est ça ?
Lui demandai-je une dernière fois, dans l’espoir que… J’eu l’idée d’écrire brièvement un numéro de portable sur un bout de papier. Je laissais jamais de trace mais… Cette fille, elle portait le même passé que le miens. Cette solitude, je l’ai connue et c’est honte aussi. Je sentais la colère monté… Je n’aimais pas me rappeler de tout cela.
- Bon, et comme je te l’ai dit, ne t’inquiète pas. Je ne garde jamais longtemps ce que je veux ou peux copier. Le plus gros défaut de mon gêne, c’est qu’il est de courte durée en utilisation.
Cela devait te rassurer, bien sûr. Je savais que rentrer dans la tête de quelqu’un n’avait rien d’amusant. On avait tous nos jardins secrets, et moi, j’étais capable de les violer.
Sujet: Re: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney) Dim 3 Juil - 14:52
❝Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker.❞ Vanessa G. Carlysle & Laura Kinney
Cette jeune femme semblait particulière. D’un point de vue physique, c’est certain, mais il y avait autre chose… Pourquoi voulait-elle engager la conversation avec moi ? Pourquoi voulait-elle me parler, savoir qui j’étais ? Ces questions tournaient dans mon esprit et je ne trouvais pas de véritables réponses. Les seules personnes, dans ce genre d’endroit, qui me parlaient sur des questions un peu plus personnelles, c’était des personnes qui voulaient me mettre dans leurs lits. Et je doutais que ça soit la raison de m’aborder pour cette personne. Je ne devais pas être son type, de toute façon. Enfin, je n’en sais rien, en réalité. C’est lorsqu’elle me parla de son passé à Boston que je compris quel lien il y avait entre nous. Elle avait été une prostituée, tout comme moi, mais j’imagine que les raisons et le vécu n’étaient pas vraiment similaires. Mais elle me disait également qu’elle avait été serveuse par la suite et qu’elle pensait que la situation serait meilleure. Par pour elle, visiblement, mais moi, je trouvais que ma situation était bien meilleure qu’avant et je ne m’en plaignais pas. Après tout, on m’avait accepté ici alors que mes seules compétences étaient de tuer ou d’écarter les jambes. Pas très folichon pour servir à boire. Mais grâce à un contact, j’avais réussi à savoir le job.
Elle me parlait ensuite de son don et de comment elle faisait pour en savoir autant sur moi. Je fis un léger petit sourire lorsqu’elle me disait que mon ADN lui faisait penser à quelqu’un. J’avais eu cette visite, il y a quelques jours, d’un homme qui était en réalité l’arme X et ce pour quoi je vivais. Une rencontre pas très charmante, à vrai dire… J’avais été un peu violente. Lorsqu’elle me demandait si je ne lui dirais rien, je détournai quelques instants mon regard d’elle. D’ailleurs, elle ajouta qu’elle ne gardait pas en mémoire ce qu’elle copiait, ce qui me rassurait, dans un sens, car je n’avais pas envie que l’on fouille dans ma vie même s’il n’y avait pas grand-chose à en dire.
« Il n’y a rien d’intéressant, chez moi. » Dis-je d’une voix neutre, mais sincère. Il n’y avait vraiment rien d’intéressant chez moi. Certaines personnes pourraient dire le contraire grâce à mon don de régénération, mais franchement, à part ça… J’avais eu une vie de merde et elle s’améliorait tout doucement et j’en étais bien contente. Point final. J’étais contente de ne plus devoir tuer pour le compte d’un tiers ou de devoir offrir mon corps pour le compte d’une autre personne. Non, désormais, j’étais maîtresse de moi-même. « Tu sembles savoir des choses sur moi, mais je ne connais même pas ton prénom… » Je jetai un bref regard en direction de la personne qui était au sol. « Nous avons au moins un point commun… Au niveau de la violence. » Ajoutais-je en reposant mes yeux sur la demoiselle. J’avais toujours eu du mal à me contrôler, mon instinct bestial reprenant souvent le dessus sur moi. Lorsque j’étais une animale, rien ne pouvait m’arrêter et les blessures ne me faisaient pas peur.
Sujet: Re: Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney)
Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. Joker. (Ft Laura Kinney)