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 Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]

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MessageSujet: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyLun 29 Fév - 13:35

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Je n'aurais pas dû...oui, je le savais que je n'aurais pas dû venir dans cet appartement, mais j'avais tellement envie de le revoir. Non, mon père, pas l'appartement, je n'y ai jamais mis les pieds avant aujourd'hui. J'ai passé des jours entiers planqué à observer les allées et venues des gens de l'immeuble, jusqu'à ce que j'aperçoive mon père, Milo Stevenson. Depuis que j'ai découvert qu'il habitait là, je passe tous les soirs et je reste une bonne heure assit sur le toit de l'immeuble en face. Je baisse les yeux vers une des fenêtres de l'appartement lorsqu'elle est éclairé et parfois, quand j'ai de la chance, je peux apercevoir mon père, alors je lui murmure un petit "Au revoir" ou "Bonne nuit". Comme ça, c'est un peu comme si j'étais près de lui. Je fais cela avec Daddy également, enfin Maxwell Chapman. Oui, quand vous avez deux pères à la maison, il faut bien trouver un moyen de les différencier, alors Milo c'est Papa, en français et Maxwell c'est Daddy. Gaby, ma soeur a d'autres surnoms pour eux. Donc, disais-je, je passe les voir tous les soirs et si un soir je ne peux pas y aller, alors je reste un peu plus longtemps la fois suivante. Je sais que je ne devrais pas faire cela, je sais que cela me fait du mal, mais c'est moi le responsable de ce qu'est devenu la famille...peut-être qui si j'étais réapparu plus tôt, ils seraient toujours ensemble. Remarquez, j'ai pris de leurs nouvelles seulement lorsque j'ai été apte à le faire, j'ai mis un temps assez long à me remettre de mes blessures, j'ai tout de même été jusqu'aux portes de la mort, ce n'est pas rien.

Concernant Gabrielle, je la vois lorsqu'elle va se recueillir sur ma tombe. C'est étrange de dire cela, mais bref. Lorsque je vais la voir, je revêts toujours ma forme de renard des neiges, au cas où elle me surprendrait, elle verrait un animal adorable et pas son petit frère qu'elle croit mort depuis quatre ans maintenant. Seigneur, plus j'y pense et plus cela me remue. Je n'imagine qu'à peine la souffrance qui a dû être la leur. Si l'on m'annonçait la mort de l'un d'eux, je crois que je deviendrais fou de douleur. Ils sont ce que j'ai de plus cher au monde et pourtant, je ne peux même pas le leur dire. Cette fois-ci, j'avais décidé que c'était assez, je devais les revoir, les uns après les autres. Bien sûr je prenais le risque qu'ils me repoussent, voir même qu'ils me renient, si jamais cela devait arriver...j'aviserai, je ne préfère même pas y penser pour le moment. Tout ce que je sais, c'est que s'ils devaient m'accueillir à coup de poings ou avec une arme quelconque, je ne pourrais même pas riposter. Ils sont ma seule et unique faiblesse tous les trois. On peut me faire n'importe quoi, je m'en moque, mais prenez-vous en à l'un d'eux et je deviens cinglé, une véritable machine à tuer, sans aucune pitié. C'est pour ça que si l'un de mes pères ou même les deux, refusait de croire que je suis bien réel et s'en prenait à moi...je ne répondrais même pas, je suis incapable de leur faire du mal.

J'avais passé une bonne partie de la journée planqué sur le toit à observer ce qui se passait dans l'appartement. Papa était parti au travail assez tôt, mais j'ai attendu quelques heures pour être sûr qu'il soit bien allé au travail, oui je sais être patient. Ensuite, j'ai profité de son absence pour me faufiler dans l'appartement par une lucarne resté ouverte. Une fois à l'intérieur, je fis un petit tour du propriétaire. Je ne m'attardais pas vraiment sur la déco, mais j'étais plutôt plongé dans mes souvenirs, je me remémorais lorsque nous étions une famille unie et heureuse. J'avisais une photo sur un meuble et je la pris pour mieux la regarder. On était dessus tous les quatre. Un sourire empreint d'une triste nostalgie étira mes lèvres. Qu'est-ce qu'ils peuvent me manquer.

J'ai, semble-t-il, observé la photo trop longtemps parce que déjà j'entendais des clés dans la porte. Je me statufiais sur place, reposant tout de même délicatement la photo. Un homme entra dans la pièce, tête baissé, en train de consulter quelques papiers. Cette chevelure grisonnante, cheveux mi-longs...c'était papa. Si j'avais pu, je lui aurais directement sauté dans les bras, mais je n'ai pas envie de lui faire avoir une attaque et puis, je doute que sa réaction première sera de me serrer dans ses bras. Maintenant plus moyen de faire machine arrière. Aller Zach, un peu de courage. J'attirais donc l'attention de mon père.


- Bonsoir Papa.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyLun 29 Fév - 16:21

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
Zachary Stevenson ∞ Milo Stevenson
Je me massais les épaules alors que je remontais les escaliers vers mon appartement. Ma présence n’étant pas vraiment requise pour l’après midi, j’étais rentré chez moi après avoir laissé une note à mon secrétaire. Cet après-midi, il fallait vraiment que je me repose. Comme le célèbre punchline d’un film le dirait, je suis trop vieux pour ces conneries. Depuis que le registration act était passé, je n’avais pas vraiment eu de cesse de travailler. Il y avait toujours quelque chose à faire, un journaliste curieux à qui répondre. L’événement commençait doucement à retomber mais des groupuscules mutants se montraient profondément outrés par cette nouvelle loi. Et si au début j’avais joué de patience, j’avais essayé de leur faire comprendre, j’étais aujourd’hui dans un état tel de fatigue mentale que j’avais juste envie de leur claquer la porte au nez en leur assénant que la loi est la loi et que, comme tout le monde, ils sont obligés de s’y plier. Il ne manquerait plus que le gouvernement ne devienne frileux et décide de l’annuler.

Ne comprenaient-ils donc pas ? Notre but n’était pas le contrôle de la population, nous ne voulions pas juste les ficher, nous ne voulions pas les parquer quelque part. Nous voulions juste nous assurer que tout se passait bien. La puce n’a pas pour but d’atteindre à leur liberté individuelle. Juste à prévenir d’incidents. Pourquoi se braquaient-ils tous ainsi ? Je poussai un profond soupire alors que mes yeux revenait sur la paperasse que j’avais ramené du bureau. Cela devait être fait pour demain. Je n’avais donc pas d’autre choix que de me taper la lecture de ce dossier kilométrique. Parfois, je me demandais pourquoi j’avais postulé pour la vice-présidence du parti. Sans doute la volonté de faire quelque chose pour venger Zachary.

D’une main distraite, je cherchais mes clés. Après plusieurs essais infructueux, je relevais la tête des dossiers que j’étais en train de lire. Juste le temps d’ouvrir la porte et je m’y replongeais tout de suite après. Peut-être que si je finissais cela assez tôt, j’aurais le temps de passer travailler une heure ou deux au refuge animalier. Je rentrais dans mon petit appartement, refermant derrière moi d’une main rendu habile par l’habitude. Un frisson me parcouru. J’ai dû laisser une fenêtre ouverte en partant ce matin. Je me dirigeais à l’aveugle vers le salon dans le but d’y déposer mes affaires avant d’aller me faire un café pour attaquer réellement ce dossier et espéré avoir fini d’ici quelques heures.

Je jetais mes clés sur la table basse du salon. Une petite habitude que j’avais prise depuis que je vivais ici. C’était plus facile de toujours mettre ses clés au même endroit. « Bonsoir Papa. » Je m’immobilisais dès que les mots arrivèrent à mes oreilles. Les fantômes du passés se remettaient-ils à me poursuivre ? Une réminiscence ou quelque chose du genre ? Je sentis mon cœur se serrer. Je dois commencer à me faire vieux si je commence à entendre des voix… Cela ne m’empêcha cependant pas de relever la tête.

Et ce fut comme si le temps s’arrêtait de tourner. A vrai dire, le temps n’avait plus aucun sens. Sans m’en rendre compte, je lâchai mon dossier. Celui-ci me glissa des mains et ces papiers si important volèrent dans la pièce, recouvrant le sol. Je… J’étais en train d’halluciner ? En tout cas, si c’était une hallucination, elle était très réaliste. L’inflexion de sa voix, la manière dont il prononçait le terme français qui m’avait désigné pendant de si longues années de ma vie. Je sentis mes yeux s’humidifier. Je ferais mieux de prendre rendez-vous chez un médecin. Je dois être en train de perdre la tête. Zachary ne pouvait pas vraiment être en face de moi. Zachary était mort.

Pourtant, je me laissais aller à ce début de folie. Je m’avançai lentement sans un mot, m’interdisant d’espérer. J’étais là le jour de son enterrement. J’avais moi-même parlé lors de son éloge funèbre. Il ne pouvait pas être en vie. Cependant, lorsque je levai ma main pour la poser sur sa joue, ce fut pour me confronter à la réalité. La chaleur sous mes doigts ne pouvait être le début de l’effilochage de l’esprit d’un vieil homme. Je pris une grande respiration alors que la réalité me percutait. Bonheur et doute se disputèrent alors que les larmes gagnèrent pour de bon mes yeux.

Déjà, les questions assaillaient mon esprit. Beaucoup concernait le fait que j’étais peut-être en train de devenir sénile. Je les chassais toutes, voulant juste profiter un peu du moment. Alors que des larmes coulaient sur mes joues, je ne pus m’empêcher de le prendre dans mes bras. Et je le serrais contre moi. Le plus fort que je pus. Pour me rassurer. Pour être sûr de ce contact. L’une de mes mains se crispa dans son dos alors que l’autre alla se perdre dans ses cheveux. Je ne voulais même pas savoir comment cela était possible mais j’étais déjà reconnaissant et heureux de cet instant. Parce qu’on venait de me rendre mon fils. Peut-être est-ce juste mon esprit qui refuse de faire son deuil. Mais même si c’était le cas, cela ne me dérange pas. Parce que c’était bon de le voir, de le tenir contre moi.

Mélange de joie et de tristesse, les larmes coulaient librement sur mes joues. Je reniflais un peu tout contre mon fils. Un moment, il n’y eut rien d’autre que le silence. Bien que je pleurais, je ne sanglotais pas. Finalement, je me reculais légèrement mais je ne brisais pas le contact physique. La peur que tout cela ne soit qu’une hallucination était toujours présente. Et si cela en était vraiment une, je ne voulais pas risquer qu’elle s’arrête tout de suite. Je pris son visage en coupe, le détaillant de mes yeux gonflés par mes larmes. Mon pouce caressa sa joue comme je l’avais si souvent fait lorsqu’il était enfant. « Je suis en train de délirer, c’est cela ? » Murmurais-je en un souffle, comme si élever la voix trop haut aurait pu le faire disparaitre entre mes mains. « Je… Comment… ? Tu es… » Je fus incapable de prononcer le mot. « Il y a des années… »

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyMar 1 Mar - 13:35

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Je ne savais pas vraiment quel accueil j'allais avoir et j'avoue que cela me faisait clairement peur. Si je suis allé voir Papa en premier, c'est parce qu'il est le plus pondéré de mes deux pères, avec Daddy, je ne suis même pas certain que je réussirai à placer trois mots avant qu'il ne me saute dessus et veuille me faire la peau parce qu'il me prendrait pour un imposteur ou quelque chose du genre. Attention, ne vous méprenez pas. J'adore mon autre père, il est celui grâce à qui je suis là et puis il est mon père tout simplement, mais vous aussi dans vos parents il y en a toujours eu un des deux qui était plus permissif que l'autre. Et bien moi c'était Papa qui était plus cool que Daddy. Et puis pour être honnête, l'autre raison qui fait que j'ai préféré aller voir Papa en premier, c'est parce qu'un rejet de la part de Daddy me tuerait purement et simplement. Je veux donc me préparer un peu psychologiquement avant d'y faire face.

Tandis que Papa entrait enfin dans l'appartement, je restais à le regarder, le détailler, alors qu'il ne m'avait pas encore remarqué. Il était beau mon père, on avait l'impression que le temps n'avait pas de prise sur lui ou plutôt, plus le temps passait, plus il embellissait les traits de son visage et l'ensemble de sa personne. Et puis je le saluais pour lui signaler ma présence et je me préparais à toutes sortes de réactions. J'étais même prêt à fuir si vraiment la situation devenait intenable. Ses papiers chutèrent sur le sol, mais il ne sembla pas s'en formaliser plus que ça. Il restait le regard fixé sur moi. Je le comprenais, le choc devait être immense pour lui. Je ne bougeais pas d'un millimètre tandis qu'il s'approchait de moi, je le laissais poser sa main sur mon visage et, esquissant un petit sourire, je posais ma main sur la sienne pour lui montrer qu'il ne rêvait pas. La seconde d'après, je retrouvais les bras de mon père. Je n'aurai jamais imaginé que son premier geste soit de me serrer dans ses bras, mais je n'allais pas m'en plaindre. Le temps semblait suspendu. Je profitais de son étreinte, resserrant mes bras autour de lui, ne voulant plus le lâcher. Je ne pleurais pas parce qu'il y avait longtemps que mes larmes s'étaient taries, mais si j'avais pu le faire, je l'aurais fait, sans aucun doute. Mon père, lui, pleurait silencieusement. J'essuyais doucement ses larmes tandis qu'il passait son pouce sur mon visage, comme quand j'étais petit. La question qu'il me posa ensuite était plus que normale et je m'y attendais, tout comme j'imaginais très bien qu'associer "tu es" et le mot "mort" dans la même phrase  était très difficile pour lui. Difficile au point qu'il n'ait pas réussi à le faire.

- Mort ? Non...enfin c'est assez compliqué. Déjà, rassures-toi, tu n'es pas devenu fou, tu ne délires pas, tu n'es pas dans une réalité alternative ou je ne sais quelle autre chose. Je vais tout te raconter, mais...je suis tellement content de pouvoir enfin te revoir.

Là, n'y tenant plus, je serrais moi-même mon père dans mes bras pendant de longues minutes. Ensuite, je pris sa main et la portait de nouveau à ma joue, puis je la fis glisser vers ma bouche et déposais respectueusement un baiser au creux de sa paume. Seigneur, j'étais tellement heureux et puis, j'en profitais, je ne savais pas encore comment allait se dérouler la suite de notre "entretien", alors avant qu'il ne soit trop tard, je profitais au maximum de la présence de mon père. Je gardais ensuite sa main dans la mienne, comme pour m'assurer que je ne rêvais pas, que mon père était bien en face de moi.

- Il y a quatre ans, lors de l'attaque des Chitauris, comme tu le sais, j'ai été envoyé sur place, je me suis dit que c'était super, parce que ça me donnait l'occasion de faire mes preuves, mais...il y eut cette explosion. Je fus catapulté dans les airs et je me reçus sur le dos. Le choc me coupa le souffle. Les tirs et les explosions continuaient autour de moi je me recevais des gravas. Mes collègues, ceux qui auraient dû me porter secours se sont enfuis sans même vérifier si j'étais en vie. Pour eux, cela ne faisait pas de doute, j'étais mort. J'aurais préféré en fait, parce qu'alors je n'aurai pas ressenti la douleur qui était la mienne à ce moment-là. Je plongeais peu à peu dans l'inconscience, je pensais à vous, à toi, à Daddy et Gaby, je pensais à la peine que j'allais vous faire, j'essayais de me lever pourtant, mais j'étais à bout de forces et ma colonne vertébrale était sans doute endommagée. Quoi qu'il en soit, je m'attendais à mourir, mais ce ne fut pas ce qui se produisit. Lorsque le combat se termina, j'étais encore en vie. Oh naturellement je n'étais pas au top de ma forme, c'était même plutôt le contraire et j'aurai certainement fini par mourir si l'on ne m'avait pas trouvé et sorti des décombres pour me soigner. J'ai mis plus d'un an avant de pouvoir me tenir debout correctement, avant de pouvoir remarcher correctement. Dès que je fus à peu près guérit, j'ai voulu reprendre contact avec vous, vous retrouver, mais...c'est là que j'ai appris pour Daddy et toi et....je suis tellement désolé Papa, si tu savais.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyLun 14 Mar - 23:21

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
Zachary Stevenson ∞ Milo Stevenson
« Mort ? Non...enfin c'est assez compliqué. Déjà, rassures-toi, tu n'es pas devenu fou, tu ne délires pas, tu n'es pas dans une réalité alternative ou je ne sais quelle autre chose. Je vais tout te raconter, mais...je suis tellement content de pouvoir enfin te revoir. » Et moi donc… Je ne peux m’empêcher de toucher son visage, mes doigts parcourant sa peau, dessinant ses pommettes, ses arcades sourcilières, la courbe de sa mâchoire, … Tout son visage. Je redessine méticuleusement ces contours que je connais par cœur. Un jeu de main tendre et affectif, mais qui a surtout pour but de me rassurer. Me rassurer sur le fait qu’il est bien présent en face de moi, là tout de suite. Le choc est grand. Je crois que j’ai besoin de m’asseoir. Je ne sais pas combien de temps mes jambes accepteront encore de me porter.

Il me prend dans ses bras et je ne peux rien faire d’autre que le serrer fort et tendrement. Je ne comprends pas comment il peut être là mais cela n’a aucune importance. Que ce soit moi qui suis en train de devenir sénile ou je ne sais pas trop quel acte magique, je tiens mon fils dans mes bras. Cela fait quatre ans que je rêve de ce moment. Je ne compte plus les nuits blanches passées à penser à lui, à compter les souvenirs que j’ai de lui, à reconstruire mon présent avec des ‘et si… ?’. Et ce soir, je le tiens dans mes bras. Je me fiche pas mal de ce qui m’amène à ce moment. Le plus important est que j’ai mon fils dans mes bras. La chaire de la chaire de l’homme de ma vie, l’enfant que j’ai élevé, mon fils.

Il reporte ensuite ma main à sa joue et je sens mon cœur me pincer douloureusement. Lui aussi, cela lui a manqué. Les larmes montent à nouveau à mes yeux alors qu’il pose un baiser un creux de ma paume. « Il y a quatre ans, lors de l'attaque des Chitauris, comme tu le sais, j'ai été envoyé sur place, je me suis dit que c'était super, parce que ça me donnait l'occasion de faire mes preuves, mais...il y eut cette explosion. Je fus catapulté dans les airs et je me reçus sur le dos. Le choc me coupa le souffle. Les tirs et les explosions continuaient autour de moi je me recevais des gravas. Mes collègues, ceux qui auraient dû me porter secours se sont enfuis sans même vérifier si j'étais en vie. Pour eux, cela ne faisait pas de doute, j'étais mort. J'aurais préféré en fait, parce qu'alors je n'aurai pas ressenti la douleur qui était la mienne à ce moment-là. Je plongeais peu à peu dans l'inconscience, je pensais à vous, à toi, à Daddy et Gaby, je pensais à la peine que j'allais vous faire, j'essayais de me lever pourtant, mais j'étais à bout de forces et ma colonne vertébrale était sans doute endommagée. Quoi qu'il en soit, je m'attendais à mourir, mais ce ne fut pas ce qui se produisit. Lorsque le combat se termina, j'étais encore en vie. Oh naturellement je n'étais pas au top de ma forme, c'était même plutôt le contraire et j'aurai certainement fini par mourir si l'on ne m'avait pas trouvé et sorti des décombres pour me soigner. J'ai mis plus d'un an avant de pouvoir me tenir debout correctement, avant de pouvoir remarcher correctement. Dès que je fus à peu près guérit, j'ai voulu reprendre contact avec vous, vous retrouver, mais...c'est là que j'ai appris pour Daddy et toi et....je suis tellement désolé Papa, si tu savais. »

Je l’écoute en silence. Mais je sens mes genoux fléchir doucement. Je ressens tellement de choses. De la colère, de la frustration, de la joie, de la tristesse, du bonheur. Tout cela se mélange en un joyeux tourbillon émotionnel. Et l’espace de quelque seconde, je suis totalement perdu. Son récit me donne les larmes aux yeux et je sens la culpabilité d’envahir. La culpabilité de ne pas avoir su plus tôt, de ne pas avoir cherché malgré tout, d’avoir simplement accepté et de m’être contenté d’essayer de me débattre avec mon deuil. Je porte une main tremblante à ma bouche. Je peine à imaginer l’horreur qu’il a vécu. Le supposer était une chose, l’entendre de sa bouche en était une autre. J’aurais voulu pouvoir le préserver de ce genre d’expérience. Mon fils… Mon précieux garçon avait vécu tellement d’horreurs… Et il n’y a rien que je puisse faire pour y changer quelque chose. Je n’étais pas là lorsque c’est arrivé. Et je n’ai plus été présent depuis quatre longues années maintenant…

Je détourne légèrement la tête, le poids de mon absence me pèse déjà cruellement. D’une main tremblante, j’attrape doucement son poignet. « Tu n’as pas à être désolé champion. » Champion… C’était ainsi que je le surnommais lorsqu’il était enfant. Alors que Gaby avait toujours été  ma puce, lui, c’était champion. Juste le surnom affectif qu’un père donne à son enfant et dont il ne peut pas vraiment se séparer et ce malgré les années qui passent. Doucement, je le guide jusqu’à mon canapé. Je manque glisser sur l’une des feuilles que j’ai lâchées plus tôt mais ce dossier n’a au final pas d’importance à côté de mon fils. Mon fils passera toujours avant tout, avant moi aussi. Mes jambes sont cotonneuses et je ne suis pas mécontent de pouvoir m’asseoir. Dès qu’il est assis à côté de moi, ma main se repose sur sa joue. Juste… pour ne pas perdre le contact, parce que j’ai encore du mal à réaliser qu’il est bel et bien en face de moi.

Il me faut quelques instants pour me reprendre, pour avaler le nœud qui a pris position dans ma gorge. « C’est moi qui suis désolé Zach… Je… Pourquoi tu ne réapparais que maintenant ? J’aurais dû savoir que tu étais en vie, j’aurais dû retourner tous les décombres de la ville pour te retrouver au lieu de me laisser dire que tu étais mort. » Ma voix tremble un peu. Cette boule dans ma gorge ne veut pas partir. Pourtant, même perdu au milieu de ce flot émotionnel, une question ne pouvait être retenue plus longtemps. « Qu’est-ce que tu as appris sur Daddy et moi qui t’a empêché de nous retrouver ? » La culpabilité. Encore. Ses propos sont confus, je me perds dans mes émotions. J’aurais tellement voulu pouvoir le protéger de tout cela. Je passe une main rassurante dans ses cheveux. J’ai toujours été quelqu’un de fort tactile mais, en ce moment, c’était un réel besoin plus qu’une habitude. J’avais besoin de le sentir sous mes mains, de me rendre compte qu’il était bel et bien vivant. Et je me sens tellement coupable. Parce que, si je comprends bien ce qu’il essaye de me dire, c’est notre faute, à Wells et moi, s’il s’est forcé à rester aussi loin de nous, à prendre autant de distance. « Quoi qu’il se soit passé, tu es et restera mon fils Zachary. Rien ne peut entacher l’amour que j’ai pour toi. » Ma voix tremble toujours. Je prends sa tête entre mes deux mains et je me penche pour déposer un baiser sur son front. Non, rien ne peut entacher l’amour d’un père pour son fils.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyDim 27 Mar - 11:48

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Les mains de mon père sur mon visage.  Je ferme les yeux et le laisse faire. Je le laisse redécouvrir ces traits qu'il connaît par coeur et qui ressemblent un peu à ceux de son éternel amour. Oui, j'ose croire que mes pères  ont encore un avenir ensemble. C'est peut-être utopique de ma part, mais j'aimerai tellement qu'ils reforment ce couple si soudé qu'ils étaient autrefois. Je ne sais pas si nous pourrions reformer une famille mes pères, ma soeur et moi, mais je sais que peu importe leur réaction à ma nouvelle condition, je les aimerais toujours, ils seront toujours ma force et aussi ma faiblesse. Que l'on s'en prenne à moi, je m'en moque, mais prenez-vous en à l'un d'eux et là je perds tout sens commun et devient une véritable machine à tuer.

On a toujours été très tactile dans la famille, papa plus que les autres d'ailleurs et ces étreintes affectives étaient monnaie courantes, pourtant celle que nous partageons en ce moment, je la savoure beaucoup plus que toutes les autres. Je tiens enfin de nouveau mon père contre moi, j'ai tellement rêvé de cet instant que moi-même j'ai du mal à y croire. Je remarque que des larmes commencent de  nouveau à poindre dans ses yeux. La pensée que j'en sois le responsable me serre les tripes.  Et je me mets à lui raconter ce qu'il s'est passé lors de ce fameux jour qui m'a cruellement arraché aux seules personnes qui comptaient pour moi. Une multitude d'émotions passent dans le regard de mon père, mais je me dois de continuer, il doit avoir toutes les informations pour comprendre l'état dans lequel je suis actuellement. Si pour l'instant nos "retrouvailles" se passent bien, j'ai peur que la suite ne soit pas similaire, j'ai comme l'impression d'avoir un compteur enclenché dans ma tête, ce compteur qui me dit que dans quelques minutes je peux risquer de perdre un membre de ma famille. Je me prépare à cette éventualité bien sûr, mais y être préparé ne veut pas dire que cela ne me fera pas souffrir.

J'eus un sourire tendre lorsqu'il m'appela "champion".  Cela fait longtemps que je n'avais pas entendu ce mot-là. Tandis que Papa nous entraînait vers le canapé, je ne pouvais détacher mon regard de lui.

- Et tu n'as pas à culpabiliser Papa.

Oh oui, je le connais si bien mon père que je sais ce qui se passe en ce moment dans sa tête, il se sent coupable de ne pas avoir insisté, coupable d'avoir crû à ma mort quand on la lui a annoncé, coupable de ne pas avoir été là pour moi pendant tout ce temps. Je comprend sa culpabilité, parce que si la situation était inversé, je la ressentirais également, mais ce n'est pas à lui que j'en veux, ni à Daddy et encore moins à Gaby. Non, pour moi, les responsables de notre séparation, ce sont les Chitauris d'abord et puis les forces de l'ordre. Aucun d'eux n'a cherché à savoir si j'étais vraiment mort, ma haine envers eux est si grande qu'elle m'a consummé pendant quatre ans.

- Ce n'est pas de ta faute ce qu'il s'est produit. Tu as crû à ma mort parce qu'on te l'a annoncé, mais c'est tout à fait normal, je veux dire, si la situation avait été inversé, j'aurais fait pareil. Après tout, les flics étaient censé avoir fait tout ce qu'ils pouvaient pour me retrouver...sauf qu'ils n'ont rien fait du tout. Je sais que c'est facile à dire, mais ne te blâme pas pour ton absence au cours de ces dernières années. En tout cas, sache que moi je ne t'en veux pas du tout, je n'en veux à aucun d'entre vous et puis, il n'est pas trop tard...j'ai encore besoin de toi Papa...j'aurais toujours besoin de toi.

Puis vinrent les questions inévitables, je devais répondre franchement à mon père lui dire pourquoi je ne suis pas revenu plus tôt auprès d'eux, lui dire qu'en dehors du divorce, il y a aussi le fait que je n'étais vraiment pas certain qu'ils allaient accepter ce que j'étais devenu. Je le laissais me caresser le visage à nouveau. Une unique larme roula sur ma joue...tiens, je pensais ne plus être capable de pleurer, il faut croire que si finalement. Je pris la main de mon père dans la mienne et jouais un peu avec ses doigts tout en plongeant mon regard dans le sien.

- Retourner la ville entière n'aurait servi à rien Papa, parce qu'à l'heure où on t'a annoncé ma mort, j'étais déjà loin. Ce qui m'a empêché de vous retrouver c'était...Seigneur, c'est compliqué à dire. Tu sais, quand j'ai appris pour votre divorce, j'ai été dévasté, je m'en sens tellement coupable, alors je ne me sentais pas le droit de réapparaître devant vous comme ça...je me suis maudis de vous avoir créé toute cette tristesse, tout ce bouleversement dans votre vie. Si j'avais pu, je serais revenu plus tôt, mais comme je te l'ai dit tout à l'heure, j'ai mis un an avant de me remettre sur pieds et dès que je fus debout, je suis allé vous voir, mais là...enfin bref, quand j'ai sû que vous étiez divorcé, que vous n'arriviez tellement pas à supporter ma mort que vous avez préféré vous séparer, j'ai fais demi-tour et je suis parti, seulement de loin je veillais sur vous trois. J'ai cherché où vous habitiez et tous les jours, tous les soirs je venais faire ma ronde, empêchant quiconque de vous faire le moindre mal. Je n'aurais pas supporté qu'il vous arrive quelque chose.

Je baissais les yeux, prenant une pause dans mon récit, Papa profita de cette pause pour m'affirmer que quoi qu'il se soit passé il m'aimerait toujours. Seigneur, si seulement c'était vrai. J'ai tellement peur de ce qui va suivre. Tandis qu'il m'embrasse sur le front, je lève de nouveau le regard vers lui. Je prends ses mains dans les miennes et dépose un baiser sur chacune d'elle. Pardonne-moi pour la révélation que je m'apprête à te faire papa, mais tu dois tout savoir.

- Papa, je sais que tu m'aimes, je n'en ai jamais douté un seul instant et Dieu seul sait à quel point mon amour pour toi équivaut le tien. Seulement, il n'y a pas que votre divorce avec Daddy qui m'a empêché de revenir vous voir. Non, il y a autre chose et j'ai même très peur à l'idée des conséquences que cette révélation aura sur toi, sur Daddy et sur Gaby, mais saches que quoi que vous décidiez tous les trois, je vous aimerais toujours et je vous protégerais toujours...même malgré vous.

Je pris une grande inspiration et continuais.

- Voilà, je t'ai dit l'étendue de mes blessures, je t'ai dit que j'étais réellement à deux doigts de mourir et je pèse mes mots en disant qu'être devant toi aujourd'hui c'est vraiment une résurrection. Tu dois bien te douter qu'on ne guérit pas d'un état comme celui dans lequel j'étais d'un simple claquement de doigts. Il y a un revers à cette médaille et pendant trois ans je n'arrêtais pas de me demander si vous alliez accepter ce que je suis devenu, seulement maintenant, j'en ai marre de me poser cette question sans arrêt, je veux être fixé, je veux savoir si ton amour pour moi sera assez fort pour supporter l'idée que ton fils est également...ça

Je me transformais alors en Foxy, le renard des neiges que j'étais depuis ces dernières années, si bien que sur le canapé, à côté de mon père, ne se trouvait plus un jeune homme en pleine force de l'âge, mais un renard blanc, au poil soyeux, à la queue touffue, mais qui était pour le moment positionnée entre ses pattes, ses oreilles étaient rabaissées vers l'arrière et Foxy tremblait tant il avait peur que son père le rejette. Oui, je le savais, le moment de vérité allait bientôt arriver.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyVen 1 Avr - 13:05

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
Zachary Stevenson ∞ Milo Stevenson
« Retourner la ville entière n'aurait servi à rien Papa, parce qu'à l'heure où on t'a annoncé ma mort, j'étais déjà loin. » Le commentaire m’atteint en plein cœur et je prends sur moi pour ne pas lui montrer à quel point cela me retourne. Je suis sensé être son père, un rocher solide où il pourra venir s’accrocher à n’importe quel moment de sa vie. Je n’ai pas le droit de flancher ce soir. Alors je prends une grande inspiration, j’essaye de me remettre du choc de l’avoir en face de moi. Je ne crois pas avoir déjà réellement réalisé. Tout va tellement vite. C’est comme si mon esprit refuse d’assimiler ce que mes yeux voient, ce que mes doigts touchent. Sa présence remet tellement de choses en questions… Mais je ne veux pas y penser. Pas ce soir. Ce soir, je veux juste profiter de la présence de mon fils, même si elle est le résultat du délire d’un cerveau fatigué.

« Ce qui m'a empêché de vous retrouver c'était...Seigneur, c'est compliqué à dire. Tu sais, quand j'ai appris pour votre divorce, j'ai été dévasté, je m'en sens tellement coupable, alors je ne me sentais pas le droit de réapparaître devant vous comme ça...je me suis maudis de vous avoir créé toute cette tristesse, tout ce bouleversement dans votre vie. Si j'avais pu, je serais revenu plus tôt, mais comme je te l'ai dit tout à l'heure, j'ai mis un an avant de me remettre sur pieds et dès que je fus debout, je suis allé vous voir, mais là...enfin bref, quand j'ai sû que vous étiez divorcé, que vous n'arriviez tellement pas à supporter ma mort que vous avez préféré vous séparer, j'ai fait demi-tour et je suis parti, seulement de loin je veillais sur vous trois. J'ai cherché où vous habitiez et tous les jours, tous les soirs je venais faire ma ronde, empêchant quiconque de vous faire le moindre mal. Je n'aurais pas supporté qu'il vous arrive quelque chose. »

Je recule un peu. Cette nouvelle information m’atteint comme une baffe en plein visage. Je cligne un instant des yeux. Tout concentré sur lui que j’étais, j’en avais pratiquement oublié mon divorce avec Wells. Un enfant ne devrait jamais avoir à se sentir coupable du divorce de ses parents. Et s’il est vrai que sans l’annonce de sa mort, son père et moi serions toujours ensemble, je ne pouvais pas le laisser croire cela. Je secoue doucement la tête à la négative. « Ce n’est pas ta faute Zachary. Tu n’as pas choisi ce qu’il t’est arrivé ce jour-là. » Une raison de plus de sincèrement vouloir que toutes ces histoires de superhéros et d’aliens soient soumis à des réglementations et des lois. Pour éviter ce genre de catastrophe familiale. « On ne peut pas dire de quoi demain sera fait et bien que j’aime toujours ton père, notre séparation a mis en avant certaines choses qui ne fonctionnaient pas dans notre relation. Cela aurait pu finir par arriver à tout moment. »

« Papa, je sais que tu m'aimes, je n'en ai jamais douté un seul instant et Dieu seul sait à quel point mon amour pour toi équivaut le tien. Seulement, il n'y a pas que votre divorce avec Daddy qui m'a empêché de revenir vous voir. Non, il y a autre chose et j'ai même très peur à l'idée des conséquences que cette révélation aura sur toi, sur Daddy et sur Gaby, mais saches que quoi que vous décidiez tous les trois, je vous aimerais toujours et je vous protégerais toujours...même malgré vous. » Là, il commence sincèrement à me faire peur. Je ne vois pas ce qui pourrait le pousser à ne pas être revenu nous voir plus tôt. A moins d’un complot mais… mon esprit s’emballe. Pourquoi y aurait-il un complot autour de mon fils ?

« Voilà, je t'ai dit l'étendue de mes blessures, je t'ai dit que j'étais réellement à deux doigts de mourir et je pèse mes mots en disant qu'être devant toi aujourd'hui c'est vraiment une résurrection. Tu dois bien te douter qu'on ne guérit pas d'un état comme celui dans lequel j'étais d'un simple claquement de doigts. Il y a un revers à cette médaille et pendant trois ans je n'arrêtais pas de me demander si vous alliez accepter ce que je suis devenu, seulement maintenant, j'en ai marre de me poser cette question sans arrêt, je veux être fixé, je veux savoir si ton amour pour moi sera assez fort pour supporter l'idée que ton fils est également...ça » Et là, sous mes yeux, mon fils s’efface pour laisser place à… un renard des neiges. Ok, là c’est sûr, mon esprit déraille. Mon pauvre cerveau stressé par le travail et attristé par ma solitude me sort le grand jeu. Je dois être en train d’halluciner. Je ne vois pas d’autres solutions possibles.

Je reste interdit un long moment. J’analysais le renard en face de moi. Et, il faut bien l’avouer, il ne faut pas être un passionné des animaux comme moi pour voir qu’il appréhende. Mais… Est-ce vraiment mon fils ? Et… Comment est-ce arrivé ? Nous vivons dans un monde de fou… Comment cela a-t-il pu arriver ? Le génome X se dévoile à l’adolescence. Wells et moi, nous aurions dû le voir. Quoi que… Il reste une autre possibilité… Une possibilité qui serre douloureusement mon cœur. Ce qu’ils appellent les optimisés. Ceux qui ont obtenus des pouvoirs en étant la cible d’expériences scientifiques. Je porte une main à mes lèvres. Je suis partagé entre l’effroi de ce que l’on a pu faire à mon fils, la colère dirigée contre moi-même et le besoin de le prendre dans mes bras, de le rassurer. Pourtant, je ne bouge pas, essayant de faire le tri dans mes émotions.

Je finis par tendre une main vers le renard et je le caresse doucement. Ce n’est pas possible. Je vais me réveiller. La question me brule les lèvres mais je ne suis pas sûr de vouloir la réponse. Comment ? Je me mords la lèvre, me maudissant de cette peur qui vient de naître en moi. Mon fils l’a vécu, le vis au quotidien et moi je n’ai pas le courage de lui demander comment il peut se changer en renard. Ma gorge se noue et, même si je veux parler, rien ne semble vouloir sortir. Ma main se perd dans le pelage blanc et je me surprends à me dire que c’est la première fois que je vois réellement un renard des neiges.

Mais je me secoue un peu. Je suis son père. Je n’ai pas le droit de m’effondrer alors qu’il a besoin de moi. Alors je me penche pour l’attraper. Je le tire ensuite à moi pour l’étreindre. J’enfouis mon nez dans sa fourrure et je reste ainsi un moment, me laissant le temps nécessaire pour finir de digérer l’information. Et si les médias apprennent que le fils du vice-président du Parti Collectif est un plus-qu’humain ? Je n’ose même pas imaginer l’esclandre médiatique que cela va créer. Et si je sais que ce que je fais au Parti Collectif est indispensable, je ne veux pas non plus que mon fils soit mêlé à tout cela.

Une fois que je suis un peu plus calme, je le relâche, continuant de caresser sa fourrure. Je prends une grande inspiration, cherchant le courage au fond de moi de lui demander comment cela a-t-il put lui arriver. Mais au dernier moment, je me dégonfle. « Je… Je ne te cache pas que je suis sincèrement surpris. Mais cela ne change rien Zach. Tu restes toujours mon fils et je t’aime toujours autant et… J’ai l’impression d’être un fou à parler à un renard comme si j’attendais une réponse… » Un rire nerveux m’échappe et je passe une main dans mes cheveux. Je me laisse tomber contre le dossier du fauteuil et je ferme les yeux. Beaucoup trop d’informations à digérer en un soir. « Il va me falloir un peu de temps pour m’y faire… » Je me mords à nouveau la lèvre. « Comment est-ce arrivé ? » Je retiens mon souffle, m’empêchant de lui demander de ne pas me répondre, d’ignorer ma question. La question a finalement été lancée… Reste plus qu’à attendre la réponse. Je crois que je vais avoir besoin d’un verre pour digérer cette information là…

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptySam 2 Avr - 19:15

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

J'étais là, sous ma forme de renard des neiges, attendant anxieusement la réaction de Papa. Il m'a dit tout à l'heure que ce n'était pas de ma faute si Daddy et lui avaient divorcé. Je n'ai rien répondu, mais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire, c'est vrai, lorsque vous avez pensé pendant tant d'années être responsable de quelque chose, cette idée s'est ancrée dans votre esprit, je pense que si un jour ils se remettent ensemble, alors seulement à ce moment-là je serais apaisé, oui, seulement à ce moment-là je ne me sentirais plus coupable. Alors je m'étais contenté d'adresser un petit sourire à mon père. Certes ils avaient eu des problèmes de couple dont ils nous avaient préservés Gaby et moi, mais l'annonce de ma mort a précipité leur divorce et c'est cela que je n'arrivais pas à me pardonner, j'aurais tellement voulu pouvoir leur transmettre de mes nouvelles, mais ce n'était pas possible et puis lorsque je pus remarcher et que je suis allé pour les voir, c'était trop tard. J'ai vu ma propre soeur pleurer sur ma tombe et je vous assure que c'est une vision que je ne souhaite à personne, je n'avais qu'une envie, c'était de bondir des fourrés où j'étais caché et serrer ma soeur dans mes bras, mais ça non plus je ne pouvais pas le faire.

Ainsi donc, je me retrouvais en renard des neiges, apeuré par le fait de savoir que mon père pouvait en un instant me repousser. Il faut dire que mon père n'est rien de moins que le vice-président du Parti Collectif, une organisation qui est pour la réglementation des mutants et autres êtres optimisés. Je ne me suis pas encore enregistré tout simplement parce que je ne voulais pas que mes pères risquent de tomber sur mon nom avant que je ne les ai vu tous, et avant que je n'ai vu Gaby, mais si Papa me le demande, je le ferais bien sûr, je m'en moque d'être enregistré et marqué tant que je peux être avec ma famille. Je ne bougeais pas pour ne pas que Papa pense que j'essaye de l'attaquer, alors qu'il n'en est rien, j'attendais plutôt qu'il fasse le premier geste, espérant que celui-ci ne sera pas de me repousser. Cette attente me paru interminable, mais enfin il bougea, en même temps, je comprenais sa surprise, ce n'était pas tous les jours que votre fils se transformait en renard des neiges.

Papa tendit une main vers moi et commença à me caresser, je collais ma tête à sa main, comme un chat recherchant un peu plus de caresses. Oui, je sais, je suis un renard, mais on est plus à ça près. Il m'attire ensuite à lui et me serre dans ses bras, enfouissant son visage dans ma fourrure. Sous cette forme, je ne pouvais pas faire grand chose, alors je le laissais faire, poussant des petits couinements appréciateurs. Il resta un moment le visage dans ma fourrure, je lui laissais tout le temps dont il avait besoin. Puis il me relâcha, mais n'arrêta pas pour autant ses caresses.  Il reprit alors la parole, je penchais ma tête sur le côté, écoutant attentivement ce qu'il disait. Ces mots qu'il prononça...je les avais tellement rêvés, je les pensais tellement impossible. Il attendait que je lui réponde, que je lui explique. Je repris alors forme humaine, celle qui me permettait d'exprimer beaucoup mieux les émotions que je ressentais et, comme si les mots de mon père avaient fait céder les barrages que j'avais élevé dans mon inconscient, des larmes roulèrent sur mes joues, mais ce n'était pas de la tristesse, non, j'étais si heureux que mon père ne me repousse pas, vous ne pouvez imaginer à quel point j'étais heureux, c'était vraiment formidable, je partais un peu défaitiste, pensant que je devrais renoncer à ma famille, mais Papa ne me repoussait pas. Je ne savais pas comment cela se passerait avec Daddy et Gaby, mais je reprenais un peu espoir. Sans prévenir, je me jetais dans les bras de mon père.

- Papa !...Tu m'as tellement manqué.

J'avais l'impression de redevenir un gamin qui recherche l'amour de son père, mais je m'en moquais complètement. Je posais mon front sur l'épaule de mon père, essuyant les traces que ces perles d'eau salée avaient faite sur mes joues puis je redressais mon visage pour plonger mon regard dans celui de mon père. Je lui tins la main tandis que je lui parlais.

- Je vais tout te raconter, je...attends...

Je me lève et vais chercher dans ses placards. Je trouve un verre, parfait, je me dirige vers le bar ou ce qui en fait office et je prend une bouteille de son alcool préféré, je lui en sert un verre puis je reviens auprès de lui et lui tend le breuvage en esquissant un sourire. Je le connais bien mon papa. Je m'assois de nouveau près de lui, agrippant doucement son bras, ce que je m'apprête à  lui raconter m'est encore un peu douloureux, j'ai besoin de sentir qu'il est là, j'ai besoin de sentir que tout ce que je vais dire appartient désormais au passé.

- Par où commencer ? Après la bataille, j'étais préparé à mourir, mes collègues n'ayant pas fait l'effort de voir si j'étais toujours en vie ou pas, j'avais perdu tout espoir, mais un type se ramena. Je ne l'avais jamais vu de ma vie, mais je n'étais pas vraiment en état de poser des questions, de même que je n'étais pas en état de me débattre lorsqu'il me tira à lui pour me sortir des décombres. Il m'emmena donc avec lui. Il faisait parti d'une organisation..l'HYDRA. Ils me soignèrent, mais ne firent pas que ça...ils firent des expériences sur moi, parfois ils allaient un peu trop loin à mon goût, je finissais même par me poser la question de savoir pourquoi ils m'avaient sauvé si c'est pour me tuer ensuite avec leurs travaux, mais je réussi à résister à tout ce qu'ils me faisaient subir et un jour, alors qu'une grande peur me saisi, je me transformais pour la première fois en renard des neiges. Dire que je fus surpris serait vraiment un euphémisme. Eux étaient contents, ils avaient réussi. J'ai mis un petit moment à accepter ma condition, mais maintenant ça va et puis j'ai reçu un entrainement pour maîtriser mes transformations, voilà pourquoi je peux devenir ce renard tout mignon à volonté.

Je plongeais de nouveau mon regard dans celui de mon père.

- Je sais qu'il te faudra du temps pour intégrer tout ça Papa, mais si tu savais comme je suis heureux que tu ne me repousses pas. Dis-moi...comment va Gaby ? La dernière fois que je l'ai vu elle...elle pleurait sur ma tombe...je n'arrive pas à m'enlever cette image de la tête...alors si tu pouvais m'en donner d'autres à imaginer.

J'adorais ma soeur et la savoir triste par ma faute était vraiment un sentiment atroce. Oui, Daddy, Papa et Gaby sont les seules personnes qui comptent pour moi et si jamais Daddy et Gaby me repoussaient pour ce que je suis devenu...tant pis, rien ne changera l'amour que je ressens pour eux.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyJeu 21 Avr - 20:09

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
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Il reprend sa forme humaine sous mes yeux et mon regard se perd un peu dans le vague. C’est douloureux, difficile à avaler, difficile à accepter. Mon monde entier se chamboule. Je me rends compte que l’événement qui a créé une prise de conscience chez moi n’est pas réel. Mon fils n’est jamais mort. Mais d’un autre côté, cela n’a pas empêché ma famille de se déchirer un peu plus de jours en jours. Et la problématique que cela m’a révélée est réelle… Était-ce un passage obligatoire ? La souffrance de l’un pour le bien du plus grand nombre ? Alors que je vois mon fils reprendre forme humaine devant mes yeux, je suis plus perdu que jamais. Mes convictions restent inchangées mais… Comment intégrer mon fils sur le tableau ? Comment lui épargner la pression médiatique ? Comment balayer ces années de souffrances d’un revers de la main ?

Il se jette dans mes bras et, naturellement, je lui rends son étreinte. « Papa !...Tu m'as tellement manqué. » Je le sers fort contre moi. Je n’ai aucun dégout, aucune haine pour les plus qu’humains. Juste… Beaucoup d’entre eux sont des armes par la nature même de ce qu’ils sont. La prudence est de mise. Mais il s’agit ici de mon fils. Et si j’aurais pu me méfier d’une tentative de quoi que ce soit contre moi en tant que personnage politique –après tout, j’ai entendu parler de polymorphes-  j’en suis bien incapable. Au pire, je ne suis qu’un vieux fou qui s’autorise un moment de rêve, de douceur et de bonheur. Je sers donc mon fils contre moi. Tendrement. Avec le même amour que par le passé. Lui et moi ne sommes pas liés par le sang mais le sang ne fait pas tout. C’est l’éducation qui forge un homme. Le fait de s’inquiéter pour son enfant, d’être là pour lui, quoi qu’il arrive. L’aider à se relever quand il chute, lui tendre la main quand il en a besoin, le laisser voler de ses propres ailes quand l’heure est venue.

Je sens ses larmes tacher ma chemise. Il s’éloigne et attrape ma main. Je suis un peu groogy, totalement dépassé par les événements. Tout va un peu trop vite pour moi. Trop d’informations à la fois. Je comprends bien ce qui arrive mais c’est comme si je ne peux pas en saisir toute l’ampleur. C’est le choc. « Je vais tout te raconter, je...attends... » Il se lève et je suis ses mouvements du regard. Et si je ne suis réellement qu’un vieux fou s’accrochant à une illusion ? Je devrais peut-être appeler Wells… Ou Gaby… Non… Cela les tuerait s’il s’avérait qu’il s’agit d’un coup monté. Il me ramène un verre d’alcool. J’observe le whisky dans le fond de mon verre et je ne peux m’empêcher de me sentir en sécurité à la vue du liquide ambrée. Peu de monde est réellement au courant de mes préférences niveau boisson. Ce n’est pas le genre d’informations que l’on divulgue au publique en tant que figure politique. Et je vois mal mon fils œuvrer contre moi.

Je bois une gorgée. J’en ai besoin. Mon regard se relève vers Zach et je l’écoute parler. Je frémis une première fois à la mention d’HYDRA. Je palis définitivement lorsqu’il aborde les expérimentations. Je crois que je vais être mal. Je ne peux m’empêcher de m’en vouloir. Même sans avoir la moindre possibilité de savoir… Je suis son père. J’aurais dû être là pour si pas le secourir, le soutenir. Je sens une bouffée de colère monter en moi. C’est chose rare. Je m’énerve réellement rarement. Je prends une grande inspiration et je vide mon verre cul sec. Je ne suis plus qu’un vieil homme mais, soudainement, je brûle de l’envie de mettre à sac HYDRA, de leur faire comprendre leur souffrance pour avoir osé toucher à mon garçon.  « Je sais qu'il te faudra du temps pour intégrer tout ça Papa, mais si tu savais comme je suis heureux que tu ne me repousses pas. Dis-moi...comment va Gaby ? La dernière fois que je l'ai vu elle...elle pleurait sur ma tombe...je n'arrive pas à m'enlever cette image de la tête...alors si tu pouvais m'en donner d'autres à imaginer. »

Le nom de sa sœur me calme un peu. Je ferme les yeux un bref instant. Je ne peux pas lui avouer de but en blanc que sa mort a détruit sa sœur, en plus d’avoir détruit mon mariage. Non, je ne peux pas mettre cela sur ses épaules, pas maintenant. Encore une fois, je me dois d’être fort pour le bien de mon fils. Je me penche pour poser mon verre vide sur la table. Lorsque mon regard accroche à nouveau le sien, je ne sais pas encore trop bien quoi lui répondre. « Elle va aussi bien que possible. Je ne vais pas te mentir Zach… Ta mort… Ça nous a tous beaucoup affecté. La première année a été chaotique mais on s’est remis sur les rails. Elle pense encore beaucoup à toi tu sais. » Je ne peux retenir un sourire tendre, presque amusé.  « Elle s’efforce de nous remettre ensemble, ton père et moi. »

Mon sourire s’efface et je m’assombris un petit peu.  « Mais j’ai peur que cela lui face plus de mal que de bien… Je ne sais pas s’il reste réellement quelque chose à recoller entre nous. Mais ne t’inquiète pas pour nous deux. A nos âges, il devient difficile de nous faire entendre raison. » Je marque une pause et j’attrape l’une des photos de famille qui meuble mon appartement. Du bout des doigts, je caresse l’image du visage de ma fille. « De jour en jour, elle va un peu mieux. Elle s’investit peut-être un peu trop dans le boulot mais elle fait une avocate remarquable. Je ne pourrai pas être plus fier d’elle. »

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyDim 15 Mai - 13:07

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Les retrouvailles avec Papa se déroulaient beaucoup mieux que ce que j'avais pu craindre au départ. Cela ne fut pas facile de lui raconter ce qui m'était arrivé pendant toutes ces années. D'abord parce que revivre ça n'était pas spécialement agréable, les expériences qu'HYDRA avait faite sur moi étaient loin d'être agréables croyez-moi et puis je me doutais bien qu'entendre ce récit choquerait mon père, voir peut-être le blesserait et je le comprenais aisément, mais je devais le lui dire, je devais tout lui raconter, ne rien lui dissimuler pour qu'il puisse comprendre pourquoi, alors que j'étais censé être mort, pourquoi étais-je de nouveau là, près de lui et surtout pourquoi avais-je maintenant la capacité de me transformer en Renard des neiges. C'était surtout cela qui avait été le plus difficile à expliquer. Certes Papa est un amoureux des animaux, mais ces animaux ne sont pas son fils. D'ailleurs, j'ai même hésité à débarquer au refuge où il travaille, mais je me suis dit qu'il n'aurait pas apprécié ce genre de retour. Voilà pourquoi j'avais préféré lui parler face à face. Il y a aussi autre chose qu'il faudra que je lui dise, mais je vais attendre un peu avant de le faire.

J'avais demandé des nouvelles de ma soeur, voulant m'ôter de la tête l'image de Gaby pleurant sur ma tombe et papa me répondit qu'elle allait aussi bien que possible. Naturellement, ma mort a vraiment créée toutes sortes de dégâts, elle a détruit les gens que j'aime. Je ne peux m'empêcher de baisser la tête, sentant le poids de ma culpabilité alourdir de plus en plus mes épaules, je sais bien qu'il ne m'a pas dit cela pour que je me sente coupable, mais comment voulez-vous qu'il n'en soit pas ainsi ? J'adore ma soeur, mes parents et savoir qu'ils ont tant souffert à cause de moi me déchire le coeur.

- Je suis désolé papa...si j'avais pu....si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait. Mon but n'était pas de vous faire souffrir. Il faut que tu me crois, je ne veux pas vous faire de mal, je vous aime trop pour cela.

Lorsque Papa ajouta que Gaby tentait de les remettre ensemble lui et Daddy, je ne pus empêcher un sourire attendrit de fleurir sur mes lèvres.

- Cela ne m'étonne pas d'elle et puis...je ferais comme elle à sa place.

La conclusion de mon père sur son couple avec Daddy ne me plaît pas plus que cela, mais je ne dit rien. Il faudra que je rencontre Daddy de toute manière et peut-être réussirais-je à lui en toucher deux mots...s'il ne me tue pas avant. Je regarde papa prendre la photo et caresser le visage de Gaby, mon coeur se serre lorsqu'il annonce à quel point il était fier d'elle. Oh je ne suis pas jaloux de ma soeur, non, absolument pas, mais je me demande simplement si un jour mon père aura autant de fierté dans sa voix quand il parlera de moi. Je sais, c'est stupide, après tout, je n'ai peut-être même plus ma place dans cette famille, depuis le temps que je n'ai plus été auprès d'eux. Seigneur, la seule chose que j'ai envie de faire, c'est de me transformer à nouveau en Renard des neiges, me rouler en boule et m'enterrer jusqu'à ce que la tristesse qui étreint mon coeur se soit dissipée. Sans lever le regard, ne voulant pas voir de déception dans le regard de mon père suite à ce que je m'apprêtais à lui dire, je repris la parole.

- Elle a de la chance. Tu sais, je suis au courant pour...pour le Parti Collectif et...et bien ce que je vais te dire va très probablement te décevoir et j'en suis désolé, crois-moi, mais je ne suis pas encore recensé. Je voulais...enfin je m'étais dit que si je me faisais recenser, tu verrais mon nom ou bien Daddy ou peut-être même Gaby et je ne voulais pas...enfin je ne voulais pas que vous pensiez qu'il s'agissait d'une mauvaise blague ou je ne sais quoi d'autre.

Je levais ensuite un regard triste vers mon père.

- Je ne suis pas recensé, mais tu n'as qu'un mot à dire et j'y vais immédiatement. Si tu veux...si tu veux que je change de nom de famille pour...et bien pour que tu n'ais pas d'ennui...je comprendrais.

Je rebaissais ensuite les yeux. Oui, je comprendrais, mais la douleur serait là, si jamais Papa me demandait de me recenser sous un faux nom, cela voudra vraiment dire que je n'ai plus ma place dans cette famille. Oh bien sûr cela ne m'empêchera pas d'aller voir Daddy et Gaby, qu'ils sachent eux aussi que je suis toujours en vie, mais je serais condamné à rester loin d'eux. Je devais m'y préparer mentalement...on ne sait jamais.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyJeu 19 Mai - 19:21

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
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« Elle a de la chance. Tu sais, je suis au courant pour...pour le Parti Collectif et...et bien ce que je vais te dire va très probablement te décevoir et j'en suis désolé, crois-moi, mais je ne suis pas encore recensé. Je voulais...enfin je m'étais dit que si je me faisais recenser, tu verrais mon nom ou bien Daddy ou peut-être même Gaby et je ne voulais pas...enfin je ne voulais pas que vous pensiez qu'il s'agissait d'une mauvaise blague ou je ne sais quoi d'autre. Je ne suis pas recensé, mais tu n'as qu'un mot à dire et j'y vais immédiatement. Si tu veux...si tu veux que je change de nom de famille pour...et bien pour que tu n’aies pas d'ennui...je comprendrais. » Je repose la photo sur le meuble et je me referme un peu plus sur moi-même. Oui. Bien sûr. Cette question devait tomber. C’est évident, inévitable. Parce qu’il n’est plus humain au sens strict du terme, parce qu’il fait maintenant partie de cette partie de la population pouvant représenter un risque. Alors que mon regard se pose sur lui, mon cœur se brise un peu plus. Je ne veux pas faire souffrir mon fils de mes convictions personnelles. Je ne veux pas que ma volonté soit sa barrière. Je veux le voir libre et heureux. Et je crois sincèrement que cela est faisable, même en étant recensé. Après tout, ce n’est qu’à but préventif que le Registration Act a été voté. Pour que nous puissions tous êtes en sécurité. Et cela comprends aussi les plus qu’humains.

« Zach… » Je ne sais pas vraiment par où commencer. J’ai du mal à trouver mes mots. Cela ne m’arrive que très rarement. Que dans le cadre personnel. Je ne me permettrais jamais une telle défaillance dans le monde politique. Mais là, je suis chez moi, avec mon fils. Et je ne veux pas que mes convictions le fassent fuir. Je veux qu’ils comprennent pourquoi je suis vice-président du Parti Collectif, pourquoi j’ai poussé pour faire passer cette loi. « Je ne devrais peut-être pas commencer par là mais… Personne ne peut avoir librement accès à la base de données du RA si ce n’est quelques organismes gouvernementaux. Même moi, je ne peux pas y accéder. Il n’y a pas de craintes à avoir. » Je me passe une main dans les cheveux. Mon regard parcourt la pièce. Je n’arrive pas à le regarder dans les yeux. Je me sens mal par rapport à lui. Je sais ce que je fais à une raison, un but mais… je me sens honteux. Pas pour ce que mon fils ni pour ce que je vais lui demander mais parce qu’il risque d’être poussé sur le plan médiatique si quelqu’un l’apprends.

« Je sais qu’on est loin de faire l’unanimité du point de vue des plus qu’humains. Certains vont même jusqu’à nous traiter de nazi. Mais je veux que tu le saches Zach. Il n’y a aucune haine dans ma démarche. Aucune ségrégation. Juste… un constat. Quand on t’a cru… mort… Cela a changé ma vision des choses sur bien des points. Je ne vais pas te demander de me comprendre ou d’adhérer à mes idéaux. J’ai toujours voulu que tu te forges toi-même tes opinions. Je veux juste que tu écoutes ce qui m’a amené à devenir le vice-président du Parti Collectif… Plusieurs jours après les faits, j’ai vu des images de la bataille de New York. J’ai vu le chaos, la violence et l’impuissance. J’ai vu ce que certains surhumains, certains mutants sont capable de faire.

J’ai vu à quel point nous sommes sans défenses face à ces personnes. J’ai vu les familles des autres victimes de ce jour-là. Nous étions impuissants. Une puissance ayant la capacité d’ôter des vies doit être réglementée d’une manière ou d’une autre. Je ne veux pas brider, brimer et oppresser. Je veux juste la sécurité de tout le monde. Que ça soit ceux étant capable de prouesses ou ceux qui se contentent de tailler leur route dans leur quotidien. C’est pour cela que je fais ce que je fais. Parce qu’il n’est pas encore trop tard pour réglementer tout cela, avant que tout n’implose et que ça soit la guerre civile. »
J’arrive enfin à poser mes yeux dans les siens. C’est important. Je ne peux pas me contenter de fixer mon mur alors que je m’apprête à lui demander de se faire placer une puce dans la nuque.

« Tu dois te douter de ma position quant à ton recensement. Très honnêtement, je préférerais que tu le fasses. Cela ne changera rien à ton quotidien. Ma seule crainte concerne les médias. Pas pour moi mais pour toi. » Je tente un sourire mais alors que les muscles de mon visages se tendent, je sens moi-même que ça n’en est qu’un simulacre. « Je suis devenu un politicien. Tu n’as pas à t’en faire pour moi. J’ai appris à gérer les médias. J’ai pris l’habitude. Cela ne me causera aucuns réels ennuis. Mais j’ai peur qu’ils ne te tombent dessus. Quel que soit l’entrainement que tu as reçus de la part de ceux qui t’on arrachés à moi, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter. Je ne veux pas que ton nom soit salit, que tu sois mis sur le premier plan par ma faute. »

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyJeu 19 Mai - 21:18

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Il avait bien fallu que l'un de nous aborde la question du Parti collectif, j'avais préféré le faire parce que je n'étais pas certain que Papa aurait été si à l'aise que cela de le faire. A dire vrai ce n'était pas tant le fait de parler du Parti qui l'aurait dérangé, mais plutôt de leur système de "marquage". Pour être honnête, lorsque j'ai sû en quoi cela consistait, je n'ai pas été spécialement heureux et, comme tout le monde, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec la Seconde Guerre Mondiale et c'est un peu normal, non ? De plus, j'avais vécu toutes ces expériences qui avaient fait de moi ce mutant que je n'ai jamais demandé à être et il faudrait que j'accepte encore de me faire marquer, de me faire ficher, donc encore une souffrance supplémentaire avec cette puce ? Il en était hors de question. Et puis peu à peu je me suis calmé et j'ai réfléchi. Je me suis mis quelques instants à la place de mes pères, de ma soeur et je me suis dit "Comment j'aurais réagi s'il était arrivé à l'un d'eux ce qui m'est arrivé à moi ?" et j'en suis arrivé à la conclusion que j'aurais adhéré à cette idée de "marquage". Cela peut sembler barbare, mais ça ne l'est pas. J'espère simplement qu'il n'y aura pas de...dérives. Papa m'expliqua que l'accès à la base de donnée qui contient tous les noms des humains modifiés et autres mutants était hautement sécurisé, enfin il ne l'avait pas dit ainsi, mais c'était ce que cela voulait dire. Je l'ignorais. Pour être honnête, je ne m'étais pas penché sur la question, mon intention n'était pas de m'introduire dans le programme ou quoi que ce soit.

- Ah...je l'ignorais, mais je t'avoue que je n'ai pas cherché plus que cela.

J'écoutais ensuite très attentivement mon père, esquissant un petit sourire lorsque je le voyais qui ne pouvait pas soutenir mon regard. Oh je ne me moquais pas de lui, non, je ne le ferais jamais, c'était juste que tout ce qu'il me disait ne faisait que confirmer ce que j'avais pensé, le fait que papa soit devenu Vice-Président était une conséquence directe de ma mort annoncée, il avait perdu son fils et avait voulu faire en sorte que ce genre de chose ne se reproduise pas. Certains prennent les armes pour se venger et mon père a préféré une solution beaucoup plus pacifique. J'écoutais religieusement papa, me donnant ses explications, ses raisons et puis il réussi à me fixer de nouveau. Le sourire qu'il tenta de me faire n'était qu'une simple grimace crispée. Je sais bien que tout cela ne te rends pas à l'aise papa, jamais tu n'aurais imaginé que ton fils doive se soumettre à ce dispositif auquel tu avais adhéré après sa mort. Lorsqu'il eut fini de parler, je plongeais mon regard dans le sien, l'observant quelques instants sans rien dire puis je me décidais enfin à prendre la parole.

- Papa, je voudrais que tu m'écoutes très attentivement, sans m'interrompre comme je viens de le faire à l'instant. Certaines paroles que je m'apprêtes à te dire vont probablement te faire un peu de mal, mais c'est un passage obligé.

Lorsque je fus tout à fait certain d'avoir l'attention de mon père, je poursuivi.

- Lorsque je fus mis au courant pour ce "marquage" imposé aux non-humains, je t'avoue sincèrement que j'ai presque hurlé au meurtre, imagines que j'étais passé par toutes ces expériences qui avaient fait de moi ce que je suis maintenant et que je n'ai jamais demandé à être et en plus on voulait m'imposer une nouvelle souffrance. Je ne le voulais pas. Et puis, petit à petit, je me suis calmé et j'ai réfléchi, je me suis mis à ta place et je me suis demandé quelle aurait été ma réaction si l'un de vous avait subi ce que moi j'ai subi et alors j'ai compris le but de ce fichage de personne et comme je te le disais tout à l'heure, si je ne l'ai pas fait, ce n'est pas parce que je ne le voulais pas, mais c'était parce que je croyais que tout ceux qui travaillent dans ton Parti pourraient accéder à ces informations et je ne voulais pas prendre le risque que mon nom soit dévoilé avant de vous avoir revu tous les trois.

Je pris une pause le temps de piquer le verre de mon père, de le servir à nouveau et de plonger mes lèvres dans le liquide ambré. Je n'aime pas trop l'alcool, mais parfois je fais quelques exception. Je redonne le verre à papa puis je poursuis.

- Maintenant, concernant le "tapage médiatique" que mon marquage pourrait entraîner, je peux te rassurer tout de suite. Sur toute cette fichue planète, il n'y a que trois personnes qui comptent pour moi, trois personnes dont l'avis et l'opinion à mon propos sont importants, et ces trois personnes, c'est toi, Daddy et Gaby. En dehors de vous trois, je me moque complètement des gens, humains ou non, si je suis affilié à HYDRA, c'est parce qu'ils m'ont sauvé, malgré les expériences qu'ils ont fait sur moi, ils m'ont sauvé la vie. Seulement...je ne me sens pas à ma place parmi eux. Leurs idéaux ne sont pas les miens.

J'esquisse un petit sourire.

- Oh et ne t'attends pas à me voir prendre la carte de membre de ton parti, parce que je ne partage pas vraiment vos idéaux. La seule chose que je souhaiterais, c'est pouvoir vivre en paix, tranquille...auprès de ma famille...si toutefois j'ai encore ma place parmi vous. Alors oui, j'irai me faire marquer et je me moque complètement de ce que les gens diront, ils pourront dire que c'est un coup de pub que tu veux faire redorer ton image ou quoi que ce soit...je leur conseil simplement de ne pas trop s'en prendre à vous. Après tout...je griffe et je peux même filer la rage si je veux.

Naturellement si l'on s'en prenait à ma famille je ne me contenterais pas de griffer l'imprudent, mais je voulais juste faire revenir le sourire sur le visage de mon père.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyJeu 19 Mai - 22:55

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
Zachary Stevenson ∞ Milo Stevenson
« Lorsque je fus mis au courant pour ce "marquage" imposé aux non-humains, je t'avoue sincèrement que j'ai presque hurlé au meurtre, imagines que j'étais passé par toutes ces expériences qui avaient fait de moi ce que je suis maintenant et que je n'ai jamais demandé à être et en plus on voulait m'imposer une nouvelle souffrance. Je ne le voulais pas. Et puis, petit à petit, je me suis calmé et j'ai réfléchi, je me suis mis à ta place et je me suis demandé quelle aurait été ma réaction si l'un de vous avait subi ce que moi j'ai subi et alors j'ai compris le but de ce fichage de personne et comme je te le disais tout à l'heure, si je ne l'ai pas fait, ce n'est pas parce que je ne le voulais pas, mais c'était parce que je croyais que tous ceux qui travaillent dans ton Parti pourraient accéder à ces informations et je ne voulais pas prendre le risque que mon nom soit dévoilé avant de vous avoir revu tous les trois. » Je l’écoute en silence, comme il l’a fait avec moi. J’essaye de prendre son point de vue. Ce n’est pas trop difficile. Je connais par cœur ce genre de discours. On m’en fait à longueur de journée, on me les rabâche encore et encore. Mais, tout aussi égoïste que ce soit, ce fut la première fois qu’ils me pincèrent autant le cœur. Parce qu’ils sortaient de la bouche de mon propre fils.

Et soudainement, je me sens sale. Sale d’avoir dû entendre ces mots dans la bouche de mon enfant pour que cela me touche. Je ne doute pas un seul instant que ça soit la raison qui ait gardé Zach de se montrer plus tôt. Et c’est cela qui fait mal. Je ferme les yeux pendant qu’il récupère mon verre. J’essaye de me rassurer. Je ne me suis jamais vu comme quelqu’un d’égoïste. Et je n’ai jamais voulu que la sécurité d’un maximum de personnes. Et ce qui me fait mal, c’est d’avoir créé cette profonde révolte au sein de mon fils. Le fait qu’il semble avoir compris pourquoi j’en suis arrivé là adoucis un peu la nouvelle cependant, la rendant plus aigre-douce qu’amer. Je rouvre les yeux et récupère mon verre. Je ne me prive pas pour prendre une gorgée. J’ai un peu le sentiment d’avoir échoué en tant que père. Pas parce qu’il ne partage pas mes idées, mais parce qu’il a pu croire que je haïssais sa nature même.

« Maintenant, concernant le "tapage médiatique" que mon marquage pourrait entraîner, je peux te rassurer tout de suite. Sur toute cette fichue planète, il n'y a que trois personnes qui comptent pour moi, trois personnes dont l'avis et l'opinion à mon propos sont importants, et ces trois personnes, c'est toi, Daddy et Gaby. En dehors de vous trois, je me moque complètement des gens, humains ou non, si je suis affilié à HYDRA, c'est parce qu'ils m'ont sauvé, malgré les expériences qu'ils ont fait sur moi, ils m'ont sauvé la vie. Seulement...je ne me sens pas à ma place parmi eux. Leurs idéaux ne sont pas les miens. » Ces propos me touchent et je ne peux m’empêcher de répondre à son sourire. S’il y a quelques instants, je craignais d’avoir échoué en tant que père, ces paroles me remettent du baume au cœur, me rassurent.

« Oh et ne t'attends pas à me voir prendre la carte de membre de ton parti, parce que je ne partage pas vraiment vos idéaux. La seule chose que je souhaiterais, c'est pouvoir vivre en paix, tranquille...auprès de ma famille...si toutefois j'ai encore ma place parmi vous. Alors oui, j'irai me faire marquer et je me moque complètement de ce que les gens diront, ils pourront dire que c'est un coup de pub que tu veux faire redorer ton image ou quoi que ce soit...je leur conseil simplement de ne pas trop s'en prendre à vous. Après tout...je griffe et je peux même filer la rage si je veux. » Là, je me laisse carrément aller à rire. J’ai enfin doucement l’impression de retrouver un peu de normalité. Ce qui n’était pas gagné compte tenu du fait que je suis en pleine discussion avec mon fils mort qui s’avère avoir été sauvé par HYDRA et changé en optimisé sans s’être recensé comme la loi l’exige désormais. Ouais… En dehors de tout cela, je commence enfin à avoir la sensation de retrouver mon fils. Peut-être suis-je vraiment devenu fou pour de bon. Mais si la folie ressemble à cela, je veux bien m’y laisser sombrer, m’y perdre pour de bon. C’est totalement égoïste mais si cela me permet de récupérer mon fils…

« Je ne comptais pas te demander de le faire. L’investissement que ton père, ta sœur et moi-même pouvons mettre dans ce parti est le résultat d’une réflexion personnelle et donc d’un choix personnel. Rien n’a été imposé à personne. C’est juste arrivé comme cela. Je vous ais élevé, toi et ta sœur, pour que vous soyez des libres penseurs. Pour que vous preniez le temps de vous forger votre propre opinion sur les choses avant de vous positionner. Et, même si le Parti Collectif correspondait à ton mode de pensé, je ne t’aurais pas proposé d’en faire partie. Car ce genre de choix est important dans une vie. Et il doit venir de toi et de toi seul.

Pour ce qui est du reste… La situation ne change rien pour moi. Tu restes mon fils, mon enfant, mon garçon. Et tu le seras toujours. Notre lien est plus fort que celui du sang. Et je plains le fou qui voudra m’arrêter si un jour on venait à te faire encore du mal. »
On parle souvent du lien qui unit une mère à son enfant… Mais on parle assez peu du lien qui uni un parent ayant eu du mal à avoir son enfant à ce dernier. Je n’ai peut-être pas l’instinct maternel derrière moi mais je plains le pauvre fou qui voudra s’en prendre à ma famille. Parce que je n’aurais de cesse de le traquer jusqu’à ce qu’il tombe. Cette flamme en moi m’effraie un peu mais oui, je tuerais pour protéger ma famille ou pour la venger. Je n’en ai absolument aucun doute. Pas le moindre. « Et je te remercie de faire l’effort de te plier au RA. Je sais que beaucoup ont refusés la chose et voit cela comme un acte visant à réprimer leur liberté. Je suis vraiment content de voir que tu le prends comme cela. Merci Zach. »

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyLun 23 Mai - 13:26

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Je regarde mon père rire à ma boutade et un sourire heureux se dessine sur mes lèvres. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu papa rire et bon sang, qu'est-ce que ça pouvait me manquer. Je l'écoutais ensuite tandis qu'il me disait que jamais il ne m'aurait demandé de faire parti de son "club"...enfin du Parti collectif, même si mes opinions et celles du Parti avaient été similaires. Oh, de cela j'en suis certain, Papa et Daddy n'ont jamais voulu faire de nous des moutons tout juste bons à suivre le mouvement, non, très tôt ils ont fait en sorte de développer notre esprit critique, afin que nous puissions nous forger nos propres opinions Gaby et moi. Parfois certaines allaient en contradiction avec les leurs et il y a eu quelques accrochages bien sûr, mais rien de bien méchant. Honnêtement, je sais que cela va paraître cliché, mais si j'avais eu à choisir ma famille, je n'en aurais pas voulu d'autre que celle que j'ai actuellement. Je suis très fier de tous les membres qui la composent parce qu'ils vont au bout de leurs idées, même si nous n'avons pas les mêmes. Les dernières paroles de mon père me firent baisser les yeux une fraction de secondes, ému par ce qu'elles signifiaient. Papa serait capable de tuer si quelqu'un s'en prenait à moi. Mon père n'est pas spécialement d'un naturel violent, mais je crois que si l'on touchait à un cheveux de ses enfants ou même de Daddy, j'en suis certain...il deviendrait hors de contrôle et serait capable de tuer. Un sourire tendre prit place sur mon visage tandis que je relevais la tête et que je répondais à mon père.

- Je le sais bien papa. Daddy et toi n'avez jamais voulu que nous soyons de simples moutons stupides avec Gaby et je ne vous remercierais jamais assez de l'éducation que vous m'avez donné. Sans elle, je n'aurais pas eu la force de caractère nécessaire pour me battre et rester en vie. Sans elle, je sais que je ne serais plus là aujourd'hui. C'est de penser à vous qui m'a fait tenir pendant qu'on me faisait toutes ces expériences, c'est la chance de peut-être vous revoir à nouveau qui m'a fait continuer d'avancer. Je te l'ai déjà dit et je le redirais encore sans jamais me lasser, mais je vous aime, tous les trois et je serais prêt à tout pour vous.

Ensuite il me remercia de me plier au Registration Act. Je plongeais un regard doux dans les yeux de mon père.

- Tu n'as pas à me remercier pour cela papa. Je sais que c'est quelque chose d'important pour toi...pour vous et puis, je n'ai pas envie d'être un hors-la-loi, un type traqué...j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille, je n'aspire qu'à la paix. Après les combats que j'ai vu, ceux auxquels j'ai dû participer malgré moi...je suis fatigué de tout cela. Alors si pour être au calme, si pour qu'on me laisse profiter tranquillement de ma famille il faut que je me fasse implanter une puce dans le cou...ou peu importe où...alors je le ferais, cela ne me dérange pas. Par contre est-ce que...

Ma voix avait un peu baissé d'intensité. Je sais que dans trente secondes j'allais passer pour un gamin, mais j'ai toujours eu horreur des hôpitaux, des aiguilles et puis après les expériences qu'on a fait sur moi, j'ai encore plus horreur de ce qu'on pourrait faire à mon corps. Je me décidais donc à poser la question que je redoutais à mon père.

- Est-ce que tu pourras...peut-être pas être présent, je ne sais pas comment ça se déroule, mais...mais au moins ne pas être trop loin. Tu sais je...j'ai conscience que ça peut sembler puérile, mais...enfin tu sais que je n'ai jamais aimé les hôpitaux ou les médecin ou qui que ce soit qui se trimbale avec quelque chose qu'il veut entrer dans ton corps...et depuis ce que j'ai vécu, cette peur s'est accrue alors...ça me rassurerait si je savais que tu ne seras pas loin de moi.

Oh bon sang, vous pouvez me rappeler l'âge que j'ai déjà ? 24 ans ? Ouais bah parfois on se pose la question. Je regardais l'appartement dans lequel vivait mon père. Il était vraiment bien décoré, beaucoup mieux que l'espèce de cage à lapin dans laquelle je suis. Enfin c'est plutôt un squat qu'autre chose, mais bon.

- Je peux t'avouer quelque chose papa ? J'ai peur de revoir Daddy. Pour Gaby, je pense que ce sera un peu difficile, mais dans l'ensemble cela devrait bien se passer, mais....pour Daddy, j'ai peur qu'il me rejette...qu'il ne me croit pas. C'est idiot hein ?

J'esquissais un petit sourire mi-amusé, mi-peu rassuré. Oh oui, connaissant Daddy, le temps qu'il accepte que je suis vraiment là devant lui sera très long et ses paroles dans l'intervalle seront très blessantes, j'en suis persuadé. A cette simple pensée, mes bras se refermèrent autour de moi comme un cocon protecteur. C'est idiot n'est-ce pas ? Oui, mais c'est parce que j'aime autant Daddy que Papa et la peur du rejet me tétanise.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyMer 25 Mai - 11:35

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
Zachary Stevenson ∞ Milo Stevenson
« Tu n'as pas à me remercier pour cela papa. Je sais que c'est quelque chose d'important pour toi...pour vous et puis, je n'ai pas envie d'être un hors-la-loi, un type traqué...j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille, je n'aspire qu'à la paix. Après les combats que j'ai vu, ceux auxquels j'ai dû participer malgré moi...je suis fatigué de tout cela. Alors si pour être au calme, si pour qu'on me laisse profiter tranquillement de ma famille il faut que je me fasse implanter une puce dans le cou...ou peu importe où...alors je le ferais, cela ne me dérange pas. Par contre est-ce que... » Je n’aime pas l’entendre mentionner des combats. Parce que je sais que si, à l’époque, j’étais fier comme un paon de mon fils devenant policier, luttant pour faire respecter la loi dans les rues, aujourd’hui le mot ‘combat’ à prit un autre sens. Et cela me laisse un gout amer en bouche. Parce que s’il est bel et bien affilié à HYDRA, cette association qui est apparue dans les médias il y a quelques années comme étant un organisme terroriste, ‘combats’ n’a plus le même sens de la justice. Et je peux fermer les yeux sur bien des choses mais mon fils se retrouvant embarqué dans ce genre de choses, je ne peux le cautionner.

Surtout  pas après ce qu’ils lui ont fait subir. Ils lui ont peut-être sauvé la vie mais les mots me hantent déjà. ‘Ce qui m’a fait tenir c’est de penser à vous pendant qu’on me faisait toutes ces expériences.’ Il n’aurait peut-être pas dû me confier cela. J’ai beau commencer à devenir âgé, je n’en ai pas moins des contacts politiques. Il va falloir que je cherche, que je truande. Mais je sais maintenant ce que je vais faire des prochaines années de ma vie. Je vais m’employer à faire tomber HYDRA, à leur faire payer ce qu’ils ont fait à mon fils. Je ne m’arrêterais qu’à ma mort ou lorsqu’HYDRA ne sera plus qu’un tas de cendre. Cependant, la voix de mon fils m’arrache à mes pensées, me ramène au présent.

« Est-ce que tu pourras...peut-être pas être présent, je ne sais pas comment ça se déroule, mais...mais au moins ne pas être trop loin. Tu sais, je...j'ai conscience que ça peut sembler puérile, mais...enfin tu sais que je n'ai jamais aimé les hôpitaux ou les médecins ou qui que ce soit qui se trimbale avec quelque chose qu'il veut entrer dans ton corps...et depuis ce que j'ai vécu, cette peur s'est accrue alors...ça me rassurerait si je savais que tu ne seras pas loin de moi. » Cela me fait totalement passer d’une pensée à une autre. Je souris tendrement à mon fils. Je devrais pouvoir organiser cela. Une visite dans les centres de recensement, quelque chose du genre. Oui… Ça allait pouvoir se faire. « J’organiserais un événement dans un centre de recensement. Il suffit que tu me dises quand et où et je serais là, pas très loin. »

« Je peux t'avouer quelque chose papa ? J'ai peur de revoir Daddy. Pour Gaby, je pense que ce sera un peu difficile, mais dans l'ensemble cela devrait bien se passer, mais....pour Daddy, j'ai peur qu'il me rejette...qu'il ne me croit pas. C'est idiot hein ? » Et revoici les questions difficile à entendre. Parce que, dans le fond, il n’a pas tords. Wells a viré… Extrémiste. Il a noyé son chagrin dans la haine, comme il le fait toujours. Même moi, il m’arrive de manquer m’étouffer quand je l’entends avoir certains propos anti plus qu’humains. Mais c’est ainsi que l’homme que j’aime fonctionne. Lorsqu’il encaisse un choc émotionnellement trop difficile à gérer, il enferme tous ses sentiments, il les met dans une boite et il ne reste que la colère, la haine et parfois la violence.

« Daddy a beaucoup souffert de ton départ, Zach… Et je dois avouer que je ne l’ai pas du tout aidé. Il faut dire, tu es aujourd’hui son portrait craché lorsque lui avait ton âge. Tu sais comment il est lorsqu’il est dépassé par ses émotions. Il se ferme comme une huitre. Mais il ne faut pas lui en vouloir pour cela Zach. C’est sa manière à lui de se protéger. Dis-toi bien une chose ; tu es et resteras son fils. S’il te rejette dans un premier temps, cela ne sera plus que probablement pas définitif. Il faudra lui laisser le temps d’intégrer la chose, de la comprendre. Cela fait si longtemps qu’on essaye de faire notre deuil Zach… Je ne dis pas que ce serait normal qu’il te repousse mais, compte tenu des circonstances, oui. C’est quelque chose qui pourrait arriver. Mais il ne faudra pas que tu t’en formalise. Il faudra laisser le temps au temps. »

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptySam 4 Juin - 15:34

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

Papa avait accepté d'être présent, enfin de n'être pas loin lorsque je me ferais marquer. Un grand poids parti en une fraction de seconde de mes épaules. A dire vrai, je m'attendais à ce que papa accepte, il me connaissait bien et savait que certaines choses ne changeraient pas, ma peur des aiguilles par exemple. D'un autre côté, je ne pouvais pas être certain de son accord, il aurait pu ne pas être disponible. Aussi, je fus vraiment soulagé lorsqu'il accepta. Je lui souris.

- Super, merci papa. Et bien...je ne sais pas, je pense que le mieux serait de le faire le plus rapidement possible afin que j'en sois débarrassé. Je pense que si je demandais ce soir, ce serait un peu juste, mais on pourrait peut-être y aller demain, non ? Je ne sais pas si c'est long à organiser ou....ou alors peut-être que tu n'es pas dispo. Écoutes, organise l'événement le plus vite possible, n'importe quelle date me conviendra. Si tu veux je vais te donner mon numéro de téléphone, comme ça dès que tu as une date, tu me dis et je rapplique.

Ensuite, je n'avais pas pu m'empêcher de confier à papa ma peur de revoir Daddy. En réalité, j'étais partagé, je mourais d'envie de le revoir et d'un autre côté, je crevais de trouille. Connaissant mon autre père comme je le connais, il allait certainement me repousser et j'allais en souffrir énormément. J'écoutais papa lorsqu'il me répondit. Je secouais négativement la tête.

- Quoi ? Non, bien sûr que non je ne lui en voudrais pas...comment le pourrais-je ? C'est juste que...

Je me levais du canapé et m'avançais devant une fenêtre, mon regard se perdant sur l'horizon.

- Ainsi que tu l'as si bien souligné, je lui ressemble beaucoup et j'ai peur que...et bien...j'ai peur qu'en entendant les paroles blessantes qu'il pourrait me lancer, je ne lui réponde avec des mots aussi acides, que je ne penserais pas un seul instant. Je ne veux pas perdre toutes mes chances avec lui papa. Je sais que je ne supporterais pas l'idée qu'il puisse me haïr et qu'un rapprochement ne sera plus jamais possible. J'aimerais tellement revenir en arrière papa, j'aimerais tellement qu'il n'y ait pas eu cette bataille...

Je me retournais vers mon père, un air de souffrance se peignant sur mon visage.

- Je refuse de penser qu'à cause d'individus n'ayant pas fait leur boulot et à cause d'autres ayant voulu jouer aux savants fous, je ne pourrais plus jamais revoir ma famille. Je n'abandonnerais pas papa, si Daddy me rejette, alors j'attendrais patiemment qu'il réussisse à accepter l'idée que je sois finalement en vie. Je ne veux juste pas risquer de perdre toute chance de rapprochement avec lui.

Sans un mot de plus, je revins vers mon père et me blottis de nouveau dans ses bras. Je ne sais pas quand est-ce que j'allais pouvoir le revoir, alors j'en profitais un peu.

- En attendant, j'ai envie de rester en contact avec toi et puis de toute façon, j'ai bien l'intention de poursuivre ma surveillance sur vous trois. Etant donné le poste que tu occupes, je ne suis pas tranquille et si jamais il t'arrivait malheur...attends-toi à me voir débarquer. Je sais que tu serais capable de tuer si l'on s'en prenait à moi, alors tu dois bien te douter de quoi je serais capable si on s'en prenait à toi.

Oui, prenez-vous en à mon père et craignez ma colère. Je n'en ai pas l'air comme ça, mais je peux devenir une véritable machine à tuer et peu importe l'identité de l'agresseur qu'il soit plus fort ou moins fort que moi, homme ou femme, je n'en ai que faire, si l'on s'en prend à mon père, je frappe...et je tue froidement.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyJeu 9 Juin - 16:27

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être
Zachary Stevenson ∞ Milo Stevenson
« Quoi ? Non, bien sûr que non je ne lui en voudrais pas...comment le pourrais-je ? C'est juste que... Ainsi que tu l'as si bien souligné, je lui ressemble beaucoup et j'ai peur que...et bien...j'ai peur qu'en entendant les paroles blessantes qu'il pourrait me lancer, je ne lui réponde avec des mots aussi acides, que je ne penserais pas un seul instant. Je ne veux pas perdre toutes mes chances avec lui papa. Je sais que je ne supporterais pas l'idée qu'il puisse me haïr et qu'un rapprochement ne sera plus jamais possible. J'aimerais tellement revenir en arrière papa, j'aimerais tellement qu'il n'y ait pas eu cette bataille... » Et moi donc… Nous coulerions des jours heureux en ce moment, notre famille serait toujours unie, toujours inséparable. Chaque matin, je me réveillerais dans les bras de l’homme que j’aime, j’irais me coller contre lui, enfouir ma tête dans son cou en maudissant silencieusement le réveil nous soufflant d’aller travailler. L’ambiance ne serait pas si pesante lorsqu’on verrait les enfants, nos plus grosses préoccupations seraient leur avenir à eux, pas celui de toute une ville. Si seulement le ciel ne s’était pas déchiré ce jour-là… Si seulement ces foutus optimisés et extra-terrestre n’existaient pas… Si seulement tout cela n’avait pas été gardé secret, avait été soumis à des lois visant à protéger le peuple et non le gouvernement. Personne n’était prêt à ce qu’il s’est passé ce jour-là. Et beaucoup de monde en a vu sa vie chamboulée.

« Je refuse de penser qu'à cause d'individus n'ayant pas fait leur boulot et à cause d'autres ayant voulu jouer aux savants fous, je ne pourrais plus jamais revoir ma famille. Je n'abandonnerais pas papa, si Daddy me rejette, alors j'attendrais patiemment qu'il réussisse à accepter l'idée que je sois finalement en vie. Je ne veux juste pas risquer de perdre toute chance de rapprochement avec lui. » Je l’accueil dans mes bras, ma main parcourant doucement son dos. Je comprends son inquiétude pour la partager aussi. Wells a tendance à se braquer pour se protéger lui-même. Sans le vouloir, il pourrait détruire Zachary. Et Zachary pourrait aussi détruire Wells. Je n’ai jamais été capable de faire le deuil de mon fils mais Wells… Wells est beaucoup plus loin que moi dans ce processus. Je ne doute pas que cela lui fasse un choc de voir Zachary en face de lui. Instinctivement, j’embrasse le haut du crâne de mon fils. Il y a quelques années, jamais je n’aurais pensé vivre ce genre de choses, ce genre de dilemmes.

« En attendant, j'ai envie de rester en contact avec toi et puis de toute façon, j'ai bien l'intention de poursuivre ma surveillance sur vous trois. Etant donné le poste que tu occupes, je ne suis pas tranquille et si jamais il t'arrivait malheur...attends-toi à me voir débarquer. Je sais que tu serais capable de tuer si l'on s'en prenait à moi, alors tu dois bien te douter de quoi je serais capable si on s'en prenait à toi. » Sans m’en rendre compte, je le serre un peu plus fort contre moi. J’avais déjà oublié. Mon fils, mon enfant, lui qui était policier pour protéger les autres, est un agent d’HYDRA maintenant. Et ça, ça je ne suis pas sûr de pouvoir le tolérer longtemps. Ils lui ont peut-être sauvé la vie mais, à quel prix ? La souffrance physique est peut-être finie maintenant mais viennent aujourd’hui la souffrance psychologique de devoir retrouver sa famille le pensant mort depuis si longtemps maintenant. A-t-il été beaucoup sur le terrain ? Est-il un agent actif ? Dans quelle mesure est-il impliqué auprès de ces gens dangereux ?

Ils lui ont probablement apprit à tuer, à ne pas avoir d’état d’âme à le faire. Mon estomac se noue à cette idée. Mon fils est probablement devenu un tueur. Mon cœur se serre mais je me garde de faire le moindre commentaire. Il n’a pas besoin que je le blâme avec ça. Pas aujourd’hui. Il sera toujours temps d’en parler plus tard… ‘Au fait, fiston, je n’aime pas trop que tu travailles pour HYDRA et que tu tues des gens. Pourrais-tu arrêter s’il te plait ?’ Ouais, super. Je suis sûr que ça va le faire. Je retins un rire nerveux et sarcastique, essayant de me focaliser sur les besoins de mon fils en ce moment. « Daddy n’a jamais voulu que ton bien Zachary. Si les choses se passent mal entre vous, tu pourras compter sur moi pour aller lui parler et essayer de le faire changer d’avis. Et je serais là pour toi. Je sais que ton père peut se montrer blessant sans le vouloir. Mais jamais il ne te fera volontairement du mal. Notre famille a été bien trop longtemps brisée suite aux événements de New York. Je ferais tout ce que je peux pour que cela cesse… Même si je ne pense pas que ton père et moi nous remettrons un jour ensemble. Mais ça n’est pas ta faute. Je suppose que c’était quelque chose qui devait arriver. »

Zachary n’a jamais choisi de feindre la mort, il n’a pas choisi de se retrouver affecté à cette partie de Manhattan ce jour-là. Non, il n’y est pour rien. Mon divorce est du uniquement à mon incapacité à gérer le deuil de mon enfant. Nous étions deux hommes blessés et je tirais Maxwell vers le fond, je l’entrainais avec moi dans ma spirale infernale de tristesse. Je lui faisais du mal. Et cela, Zach n’en est aucunement responsable. Aucun d’entre nous n’a choisi, il n’y a eu que mes ingérences. Ingérences qui m’ont menées à aujourd’hui, à cette solitude étouffante qui enserre mon quotidien. Quel père infâme je serais de blâmer mon fils pour mes erreurs.

« Ne t’inquiète pas pour moi. Je prends mes précautions. Il ne m’arrivera rien. Et quand bien même ce serait le cas, je ne veux pas que tu te salisses les mains pour moi. Je refuse que tu te mettes en danger pour moi. Me suis-je bien fais comprendre Zachary ? Si d’aventure ce genre de chose arrivaient, je veux que tu préviennes la police ou que, au pire, tu demandes l’intervention d’ARES mais je ne veux pas te voir risquer ta vie pour moi. Pas maintenant que je t’ai retrouvé. Je suis ton père, c’est à moi de veiller sur toi, pas l’inverse. »

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyDim 19 Juin - 13:54

Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être

Milo & Zach

J'étais dans les bras de mon père, me faisant consoler par lui. Je sais que cela peut sembler gamin, mais sincèrement, je m'en moquais complètement. Pendant tout le temps où j'ai été séparé de ma famille, j'ai eu désespérément besoin d'eux, de papa, de daddy et de Gaby, ils n'étaient pas là, ils me croyaient mort et je devais composer avec cette idée. Alors maintenant que l'occasion m'est donné de commencer à rattraper le temps perdu, je ne vais certainement pas me gêner. J'esquissais un petit sourire aux dires de mon père.

- Je le sais bien Papa, je sais que Daddy n'a toujours voulu que mon bien et même si je n'étais pas forcément d'accord avec toutes ses décisions, je lui obéissais aveuglément tout comme à toi, parce que je savais que même si je ne comprenais pas votre décision, je la comprendrais plus tard. Pour tout avouer, je pense que je sais déjà quel sera, à peu près l'accueil qu'il me réservera et c'est cela qui me fait peur. Je sais que je vais être blessé par ses paroles et il faudra que je trouve assez de force en moi pour ne pas lui retourner cette souffrance, parce que le jour où il aura accepté mon retour, il regrettera d'avoir eu des paroles méchantes envers moi. Même sachant cela, je m'apprête à vivre des heures douloureuses, mais savoir que tu es près de moi, que toi tu ne me rejettes pas, c'est un grand soulagement et un grand soutien et je t'en remercie. Si à l'occasion tu pouvais effectivement glisser quelques mots sur moi à Daddy, ce serait super, mais je ne sais pas quelles sont vos relations en ce moment, seulement essayes de ne pas les envenimer encore plus, si tu vois qu'il reste fermé, n'insiste pas, ça viendra, avec le temps...je suppose. Je serais triste si vous ne revenez jamais ensemble, je sais qu'un amour comme le votre ne s'éteint pas comme ça, mais...je n'insisterais pas, si vous pensez tous les deux que vous n'avez plus rien à faire ensemble, c'est que c'est sans doute vrai.

Bien Zachary, essaye d'être un soupçon plus convaincu la prochaine fois que tu dis cela et on y croira. Les paroles de mon père qui suivirent me firent froncer les sourcils. Comment voulait-il que je ne me salisse pas les mains s'il lui arrivait quelque chose ? Comment pouvait-il me demander ce genre de chose. Je m'écartais un peu de lui et eus un petit rire ironique quand il mentionna la police.

- Appeler la police ? Ouais, c'est vrai que la dernière fois elle a été très utile.

Voilà, c'est cette impulsivité que je devrais éviter quand je verrais Daddy. Regrettant immédiatement les paroles que je venais de dire, je pris un air contrit.

- Pardon, c'était déplacé.

Je pris les mains de mon père dans les miennes puis je plongeais mon regard dans le sien.

- Ecoute papa, le petit et innocent Zachary est mort, c'est un fait avéré, je ne serais jamais comme avant. Pendant ma "formation" au sein d'HYDRA, j'ai vu des choses que je n'étais clairement pas préparé à voir, et crois-moi quand je te dis que HYDRA n'était pas le seul responsable des atrocités que j'ai vu, ceux qu'on nomme les "super-héros" ne sont pas étrangers à cela non plus. Tout ça pour te dire que malgré ces changements qui ont opéré en moi, il y a une chose qui n'a jamais changé et qui ne changera jamais, c'est l'amour que j'éprouve pour vous trois et s'il fallait que je donne ma vie pour sauver l'un d'entre vous, je ne mettrais pas longtemps à le faire. Comme tu viens de le dire si justement, on vient à peine de se retrouver et moi non plus je n'ai pas envie de te perdre à nouveau alors tu peux me demander tout ce que tu veux, mais ne me demande pas de te faire une promesse que je sais pertinemment que je ne tiendrais pas. Je peux te dire que j'essaierais de ne pas "me salir les mains", comme tu dis, mais je ne peux pas te promettre que je resterais les bras croisés dans mon coin en attendant que ça se passe. J'essaierais, mais je ne promets rien. Il y a une promesse que je peux te faire cependant. Je peux te promettre de quitter HYDRA. Cela ne me sera pas difficile à respecter puisque j'ai déjà voulu le faire. C'est le fait d'être peut-être repoussé par vous qui m'avait fait rester, mais puisque ce n'est pas le cas, tout du moins avec toi, alors je sais que même si je me mets en "indépendant", je ne serais pas seul. Je ne veux pas être affilié à qui que ce soit, leur combat n'est pas le mien. Je leur suis reconnaissant de m'avoir permis d'être en vie, mais cela ne va pas plus loin.

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MessageSujet: Re: Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]   Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson] EmptyJeu 1 Sep - 0:47

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« Appeler la police ? Ouais, c'est vrai que la dernière fois elle a été très utile. » La remarque fait mal. Et encore, c’est un euphémisme. Je grimace sous les mots rudes de mon fils. Quelque part, il n’a pas tout à fait tort. Mais c’est aussi pour ça que je me suis lancé en politique. Pour essayer de faire changer les choses, pour essayer de trouver des solutions pour qu’un maximum de monde puisse être en sécurité. ARES est un bon début. Ils sont largement plus qualifiés que la police pour gérer ce genre de cas. Ca limite les risques pour la population et pour les forces de l’ordre. Des sortes d’Avengers mais avec un contrôle gouvernemental. Des gens qui servent l’intérêt du bien commun plutôt que leurs propres intérêts. « Pardon, c'était déplacé. » Je retiens de justesse le ‘en effet’ qui menace de s’échapper de ma gorge et mon fils se saisit de mes mains. Son regard accroche le mien et je ne peux rien faire d’autre que d’écouter son monologue.

« Ecoute papa, le petit et innocent Zachary est mort, c'est un fait avéré, je ne serais jamais comme avant. Pendant ma "formation" au sein d'HYDRA, j'ai vu des choses que je n'étais clairement pas préparé à voir, et crois-moi quand je te dis que HYDRA n'était pas le seul responsable des atrocités que j'ai vu, ceux qu'on nomme les "super-héros" ne sont pas étrangers à cela non plus. Tout ça pour te dire que malgré ces changements qui ont opéré en moi, il y a une chose qui n'a jamais changé et qui ne changera jamais, c'est l'amour que j'éprouve pour vous trois et s'il fallait que je donne ma vie pour sauver l'un d'entre vous, je ne mettrais pas longtemps à le faire. Comme tu viens de le dire si justement, on vient à peine de se retrouver et moi non plus je n'ai pas envie de te perdre à nouveau alors tu peux me demander tout ce que tu veux, mais ne me demande pas de te faire une promesse que je sais pertinemment que je ne tiendrais pas. Je peux te dire que j'essaierais de ne pas "me salir les mains", comme tu dis, mais je ne peux pas te promettre que je resterais les bras croisés dans mon coin en attendant que ça se passe. J'essaierais, mais je ne promets rien. Il y a une promesse que je peux te faire cependant. Je peux te promettre de quitter HYDRA. Cela ne me sera pas difficile à respecter puisque j'ai déjà voulu le faire. C'est le fait d'être peut-être repoussé par vous qui m'avait fait rester, mais puisque ce n'est pas le cas, tout du moins avec toi, alors je sais que même si je me mets en "indépendant", je ne serais pas seul. Je ne veux pas être affilié à qui que ce soit, leur combat n'est pas le mien. Je leur suis reconnaissant de m'avoir permis d'être en vie, mais cela ne va pas plus loin. » Monologue qui ne me plait pas beaucoup.

Je n’aime pas le fait qu’il soit affilié à HYDRA. J’aurais espéré qu’il n’aborde pas le sujet avec moi. Il n’a pas eu beaucoup le choix et si je peux comprendre les raisons qui l’ont poussée à rester avec eux tout ce temps, je ne cautionne pas pour autant. Ferais-je la folie de lui proposer de se joindre au programme ARES ? Non, je ne veux pas que mon fils soit sur les premières lignes. Je préfère le savoir dans l’ombre, à l’abri des médias, à l’abri du danger. En sécurité. « Je t’avoue que cela me rassurerais de te savoir hors de cette organisation. » Ce qu’HYDRA a fait à mon fils, je ne peux le pardonner. Ils l’ont peut-être maintenus en vie mais ils lui ont pris son innocence, ils ont fait de lui un tueur, un espion ou que sais-je. « Mais ne tente rien de dangereux, s’il te plait. » Je passe une main sur sa joue. C’est plus fort que moi, il faut que je continue de le toucher, encore et encore, de m’assurer de sa présence physique, que je ne suis pas en plein délire, en pleine hallucination. « Si je devais te perdre à nouveau… Je ne m’en remettrais jamais. » C’est probablement cruel de le lui dire mais c’est la stricte vérité. Perdre un enfant… Il n’y a rien de pire. Jamais je n’ai connu une telle souffrance, un tel abime où me perdre. J’ai essayé d’être fort. Pour Wells. Pour Gab. Mais je sais pertinemment que je ne pourrais pas faire face à sa perte à nouveau. Je m’effondrerais tel un château de carte. « Et quand tu seras recensé et que tu auras discuté de tout cela avec ton père, il sera temps de voir comment gérer les médiats par rapport à ton retour et à ta condition. » Je me voile la face, je me cache derrière des illusions. Un rire nerveux me secoue légèrement. « Pardon… C’est que j’ai du mal à réaliser qu’ils ont fait de toi un tueur. C ‘est… tellement loin de l’éducation que l’on t’a donné… Mais je ne devrais pas me voiler la face… Même si tu restes mon fils avant tout. Tueur ou pas, agent secret ou pas, tu restes mon fils et c’est à moi de te protéger au mieux de mes compétences. Je… Je vais juste avoir besoin de temps pour digérer toutes ces informations… Ça fait beaucoup à intégrer d’un coup… Dire que j’en suis encore au stade de me demander si je ne suis pas en train d’imaginer tout ça… »


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