We all need a pet in our live [ft Milo Stevenson]

We all need a pet in our lives Milo et Samuel
Samuel vivait entre Washington et New-York depuis quelques temps maintenant. Il n’avait pas quitté sa maison sur DC par pure esprit de nostalgie. C’est là qu’il avait vécu depuis sa démission de l’armée. C’est aussi là-bas qu’il avait travaillé au centre social et qu’il avait pu aider les vétérans. Et ensuite, Captain America était arrivé et avait chamboulé sa vie bien rangée depuis l’armée. Il l’avait aidé avec la chute du SHIELD puis ensuite il avait recherché James Barnes pour le compte de l’idole de l’Amérique. Il avait ouvert un nombre incalculable de dossier dans toutes les langues avant que Steve ne l’appelle de nouveau pour faire partie des Avengers. Et il avait été heureux de répondre par la positive.

Et il vivait maintenant entre New-York et DC. Plus souvent vers New-York que Washington en ce moment. Parce que les Avengers étaient demandé et qu’il voulait bien faire son travail. Cependant, quand il n’était pas au QG, à traîner, à s’entraîné, Samuel avait trouvé un nouveau centre social où travailler. Ne lui demandait pas pourquoi il le faisait même à New-York, il ne saurait certainement pas vous répondre. C’était quelque chose qu’il lui paraissait indispensable tout simplement. Il avait peut-être besoin de ça pour éviter de penser à sa propre culpabilité par rapport à son second... Mais le fait est qu’il avait repris une place libre dans un des centres d’anciens combattants de New-York. Et il y travaillait depuis quelques semaines à présent, pour ne pas dire quelques mois. Et il s’y plaisait bien en fait. Il y avait trouvé sa place et les vétérans l’aimaient bien. Donc c’était tout bénéfique pour lui.

Mais aujourd’hui était un jour spécial. En effet, il y a plus d’une semaine, Samuel avait appris qu’il allait devoir organiser une sortie avec un des groupes qui venait. Et il avait haussé haut ses sourcils sur son front. Ce n’était pas tellement ce qui se passait à DC alors il avait été surprit. Mais il avait joué le jeu et avait pris rendez-vous au centre animalier non loin du centre. Il avait eu quelqu’un de très sympathique au téléphone et ils avaient mis en place les détails de la venue de ce petit groupe. Il n’était pas beaucoup, juste 10 et lui. Et ils étaient tous adultes. Mais ils étaient tous meurtrit par ce qu’ils avaient vécus durant leur mission. Et il est vrai que les animaux aider beaucoup. Quelques-uns d’entre eux avaient été maître-chien et il espérait que cette visite leur soit bénéfique. Il les avait bien sûr prévenus il y a quelques jours et cela n’avait pas semblé déranger beaucoup de monde. Alors bon, c’était déjà un bon point.

Et maintenant, il attendait tout ce petit monde devant la porte du centre social. Il avait de la chance, il ne faisait pas trop mauvais donc cela ne le dérangeait pas plus que ça. Il les avait attendu quelques minutes avant que tout son petit groupe n’arrive et ils étaient partis pour le centre animalier. Cela faisait des siècles qu’il n’avait pas posés les pieds dans un truc pareil. La dernière fois, c’était quand il était encore adolescent. Et il avait fini par adopter une perruche qui avait été abandonnés quelques semaines plus tôt... Oui, il avait élevé des oiseaux quand il était jeune. Mais il n’y avait pas de commentaire à faire la dessus. Et non, cela n’avait absolument pas dirigé son orientation dans le programme dans l’armée. Pas du tout...

Il était cependant rapidement arrivé devant les portes du centre animalier et Sam les avaient fait s’arrêter pour pouvoir leur parler.

- Je sais que pour certains d’entre vous, les animaux ont été une partie intégrante de votre service, dit-il alors en les regardant un par un. Et cela peut faire remonter des souvenirs... Donc si vous vous sentez mal, venez me voir.

Et il avait poussé la porte de l’enceinte de centre animalier. C’était plutôt calme pour un endroit qui logeait des animaux qui pouvaient être bruyant. Enfin, tout était relatif puisqu’on entendait tout de même les animaux ce qui rassurait Samuel sur le fait qu’il soit au bon endroit. Il avait beau avoir grandi à Harlem, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas déambulé dans les rues de New-York.

Il s’avança alors dans la pièce d’entrée, se présentant à la secrétaire qui était derrière un bureau.

- Bonjour, je suis Samuel Wilson, je viens du centre social, commença-t-il avec un sourire sur les lèvres. J’ai communiqué avec un certain Milo Stevenson pour ma venue.
- Je l’appelle, sourit alors la jeune femme de l’autre côté du bureau.

Il la remercia doucement avant de faire signe aux adultes qui le suivaient qu’ils pouvaient s’éloigner. Certains n’était pas vraiment sûr de quoi faire mais quand plusieurs bénévole arrivèrent pour se présenter, il eut l’impression que leurs épaules se détendaient et que leurs lèvres se desserraient. Cela allait être un peu difficile pour certains mais tout allait bien se passer.

Invité Invité

WE ALL NEED A PET IN OUR LIVE

Samuel Wilson ∞ Milo Stevenson

Aujourd’hui était une journée toute particulière. Comme tous les six mois, le refuge organisait une journée en partenariat avec le centre social du coin. Cela permettait aux animaux comme à nos invités de recevoir un peu d’affection. Et il était fréquent que, lors de ces rapprochements, certains animaux trouvent un nouveau foyer. Comme toujours, j’étais volontaire pour m’assurer que tout se passait pour le mieux, pour garder un œil sur les animaux au passage. C’était un peu le rendez-vous que je ne ratais jamais. Quelque chose d’important. A l’époque, j’éteignais mon téléphone et je restais injoignable de la journée.

Depuis que je suis vice-président, les choses sont un peu différentes. Je suis obligé d’être joignable en cas de problème mais je filtre les appels disons. Je m’étais cette fois ci occupé de l’organisation de l’événement, les personnes travaillant le jour J n’étant pas disponible pour le jour de l’événement. Je ne suis pas à proprement parlé un employé compte tenu de mon contrat très particulier mais je trainais depuis tellement longtemps entre les murs du refuge que beaucoup me considérait comme un mentor.

Cela faisait beaucoup de responsabilités pour quelqu’un ayant plus le statut de bénévole que d’employé mais je l’avais fait avec plaisir. Il y a six mois, j’avais vu Pantoufle, un chien qui était au refuge depuis des mois et dont personne ne voulait sous prétexte qu’il était intimidé par les inconnus au point de leur grogner dessus, se trouver un foyer. Passer une partie de la journée avec un animal permet de tisser un début de lien. Et si les choses se passaient bien, j’espérais bien voir au moins trois adoptions aujourd’hui.

J’avais été en communication avec un certain Samuel Wilson. Ça avait l’air d’être un gars bien. Et un nouveau. Je ne me souvenais pas de son nom la dernière fois que nous avions organisé ce genre d’événement. Mais cela pouvait juste être quelqu’un n’ayant encore jamais eu le temps ou l’occasion d’y participer. Je me doutais bien que pour le centre social, cela devait avoir une importance moindre que pour notre refuge.

« Miles, ils sont là. » Je souris à Betty alors que j’étais en train d’amener le dernier chien dans ce que nous appelons la salle de rencontre. Nous avions trois salles de ce genre. Aujourd’hui, deux d’entre elles étaient réservées pour le centre social. Chiens et chats. Les classiques. Mais je me voyais mal sortir nos deux seuls serpents de leur vivarium. Quant aux oiseaux, il valait mieux les laisser dans leur cage. Cela évitait des heures passées à essayer de les rattraper par la suite. « J’arrive tout de suite. »

Je posai l’animal avec les autres et quittai la pièce, laissant un collègue avec les animaux pour s’assurer que tout allait bien. Normalement les animaux présentés devaient bien s’entendre mais on n’était jamais à l’abri d’un combat. Je remontais ensuite vers l’accueil. Là, je trouvais le petit groupe de gens. Ils semblaient un peu perdus. C’était toujours le cas au début. Ils étaient un peu intimidés.

Naturellement, je me dirigeais vers l’homme qui était près de l’accueil. Comme pour les autres, ce n’était pas un visage familier mais il avait l’air un peu moins perdu. Et surtout, il gardait un œil sur les autres. Cela devait donc être la personne en charge. « Bonjour. Milo Stevenson. Je suppose que vous êtes Samuel Wilson ? Je viens juste de terminer de préparer les salles. Il y en aura une avec des chiens et l’autre avec des chats. Ceux qui le désirent pourront aussi aller voir les oiseaux et nous avons aussi deux serpents en vivarium. Je suppose que je n’ai pas besoin de vous proposer de rappeler à vos gars que ce sont des êtres vivants comme vous et moi et qu’il n’est pas impossible qu’ils prennent peur ou ce genre de chose. »

Je lui tendis la main, serrant la sienne comme salut. « Il y a des phobiques parmi vos gars ? Les animaux sont en liberté dans la pièce, je ne voudrais pas qu’il y ait un accident. »

Code by Silver Lungs

We all need pets in our livesMilo & Samuel
Samuel n’était pas vraiment à l’aise dans la chose. Bien sûr, il allait le devenir mais ce genre d’organisation n’était pas vraiment dans son habitude. Lui s’était plus les groupes de parole. Il était même plutôt bon à ça. Mais organiser ce genre de chose n’était pas véritablement dans sa zone de confort. Mais il faisait en sorte que cela le soit et que les autres ne s’en rendent pas compte. Mais bon, les vétérans qu’il avait emmenés aujourd’hui n’étaient pas les pires et il avait étudié les dossiers avant de les choisir. Cela faisait, pour beaucoup d’entre eux, longtemps qu’ils étaient rentré aux pays et qu’ils avaient eu de mal à se remettre de ce qu’ils avaient vécu là-bas. Et c’était tout à fait normal. Parce qu’on ne se remet pas d’une guerre comme on se remet d’une gueule de bois. Certains y arrivaient très bien et d’autres avaient plus de mal. Il avait fait partie de la deuxième catégorie. Parce qu’il avait perdu son second et son ami et qu’il avait eu du mal à s’y faire. Il avait même quitté l’armée pour cela. Il ne se voyait pas continuer alors que Riley n’était pas là pour faire ses blagues nulles et de la pousser à faire des choses qu’il ne ferait en temps normal.

Alors quand il vit apparaître le fameux Milo, il en fut assez soulager. Lui au moins savait comment cela se passait puisque le refuge faisait ça depuis des années. Et puis bon, il lui avait paru assez sympathique ce qui était un plus. Lui qui était assez amical, il avait un peu de mal avec les gens antipathiques. Il ne savait pas comme les prendre et par quels moyens il allait percer les choses. Mais ce n’était apparemment le cas avec l’homme qui venait de lui serrer la main. Il hocha simplement la tête quand celui-ci lui demanda s’il était lui et écouta simplement les choses que l’homme avait à lui dire. Il secoua ensuite la tête avec un sourire.

- Ne vous inquiétez pas pas pour cela, dit-il avec un sourire. Quelques-uns d’entre eux travaillaient dans une unité où un chien était présent et je me suis assuré que les autres soient au clair avec ça.

Il était vrai que parfois, les personnes revenant de la guerre avait peur des animaux. Parce que les ennemis utilisaient parfois les animaux pour les bombes ou toute autre chose. Ils savaient être inventifs quand il s’agissait de tuer les gens. Et parfois, les soldats qui revenaient avait une peur bleue des animaux et pouvaient être violent quand ils s’approchaient de trop. Mais il avait fait en sorte de ne pas proposer cette sortie à ce genre de cas. Parce qu’ils n’étaient pas là pour ça...

- Personne, répondit-il ensuite avec un autre sourire. Je ne pense pas qu’il y a d’accident avec les animaux. Et s’il y en a un, ce serait plus une crise de panique que de la violence envers vos animaux.

Un autre sourire s’installa sur ses lèvres alors qu’il finissait sa phrase. Il était plutôt confiant malgré le fait qu’il ne soit pas à l’aise dans son rôle d’organisateur. Il avait parlé avec les personnes qu’il avait accompagnées et il commençait également à les connaître. Et même si ce n’était pas aussi bien que les vétérans de D.C, c’était en voie de le devenir. Et c’était mieux de connaître les gens qu’on aidait. Cela permettait d’aider au plus juste et de pas faire de bourde. Parce que cela pouvait entrainer bien plus de répercutions que lorsqu’on fait une bourde avec une personne normale. C’était des gens meurtris qu’on avait face à nous, pas de simple citoyen lambda comme il y en avait des millions aux USA.

- Je pense même qu’ils sont plutôt impatients, continua-t-il en posant les yeux sur le groupe à quelques mètres de lui. Ils sont beaucoup plus habitués à cette sortie que moi, et savent à quoi s’attendre.

Contenu sponsorisé

» Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être [PV : Milo Stevenson]
» Live like animals ¬ a goldsmith story.
» L'Affaire Stevenson
» (M) Taron Egerton - Zachary C. Stevenson
» It makes me feel alone. [Ft Milo ^^]