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 De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield

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MessageSujet: De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield   De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield EmptyDim 3 Juil - 23:50

L’homme qui était venu m’annoncer la bonne nouvelle dans ce bureau ne semblait pas être celui qui allait être le premier concerné dans cette affaire de puce. En effet, les deux hommes échangèrent un sourire entendu alors que le premier me coinçait avec succès contre le mur de la minuscule salle d’interrogatoire aux murs blancs lisses. La table était déjà partie dans un coin, bousculée par mes soins pour aller rejoindre la chaise qui y était depuis un moment. Le second profitait de la situation pour me passer les menottes avec violence, ne faisant pas l’économie de me faire bien payer tous ces moments de foutage de gueule. Après avoir fini et m’avoir tout aussi violemment montré la direction de la chaise en poussant sur mes épaules. L’un des gardes se pencha à mon oreille le temps de me susurrer du bout des lèvres.

« Tu vas voir, après elle, tu vas vouloir nous réclamer pour qu’on vienne s’occuper de toi… Merdeux. »

Phrase qui fut suivie d’une claque empreinte de pitié sur mon épaule et les deux hommes sortirent par la porte portant une vitre en son milieu avec les lettres dorées « Interrogation Room ». Je ne me sentais pas d’humeur à bouger, je n’avais aucune idée de ce qui allait m’arriver maintenant. On allait me pucer… Enfin les détracteurs des mutants, enfin en particulier de ma personne –il y en avait un certain nombre-, étaient arrivés à leurs fins. Un bruit peu commun pour l’endroit me dit hausser les sourcils : le claquement de talons hauts sur des pavés. Les pas se rapprochaient de la pièce, génial, le seul cas exceptionnel semblait être pour moi. Veinard. Des mouvements se passaient devant la vitre de la porte, bougeant la chaise mollement avec les jambes, faute de le faire avec les bras, je me plaçais pour voir correctement. Mes yeux rencontrèrent une cascade de cheveux blonds qui appartenaient à la femme à qui semblaient appartenir lesdits talons hauts. Une chose était sûre, avec elle les hommes semblaient filer doux. Bien, en voilà une qui devait avoir ses mauvaises périodes… souvent. Je la dévisageais sans vergogne à travers la vitre, si c’était elle qui allait s’occuper de moi, nous allions nous amuser un peu. Un léger sourire passa sur mes lèvres alors que j’entrevoyais de plus en plus de détails de sa personne. Elle était magnifique. Les cheveux blonds cascadaient sur son dos qui avait une courbure divine. Finalement, je n’étais peut être pas si mal loti. Après tout, avec deux ou trois mots doux bien placés, cette affaire de puce ne serait qu’une simple anecdote. Les regards finirent par se tourner vers moi alors que l’agent désignait à la femme l’objet de ses soucis, c’était mon troisième prénom ça, et semblait lui faire un rapide détail de la tâche qui lui incombait. L’échange dura deux ou trois bonnes minutes avant que l’agent lui ouvre lentement la porte, marmonnant d’un ton agacé mais dans lequel semblait poindre une once d’ironie sur le sort qui m’attendait.

« Le voilà ce dernier… cas complexe. Je vous le laisse entre vos mains expertes. »

Il eut un léger rire alors qu’il refermait la porte, nous laissant seuls : elle et moi. Une nouvelle fois, mes yeux la regardaient de bas en haut puis de haut en bas. Mon sourire ne disparaissait pas de mes lèvres alors que mes bras tiraient lentement sur les menottes dans mon dos. Des menottes classiques, pas des anti-mutants. Ils devaient être en manque de budget dans ce bouge. Mes yeux rencontrèrent les siens avant de s’y fixer durablement. Ma voix se fit grave et chaleureuse, malgré la froideur de l’endroit. Après tout, je n’avais plus rien à perdre.

« Alors c’est vous qui vous occupez du sale boulot ? Franchement, on ne se refuse rien ici. »

Une fossette naquit sur un coin de ma joue alors que, malgré mes menottes et ma situation, je me mettais à l’aise comme si je l’avais invitée à boire un verre au café ou à un dîner au restaurant. Me penchant en arrière, je m’adossais à la chaise, campant mes jambes sur le sol mais sans que mes yeux ne quittent les siens.

« On va bien trouver un arrangement. »
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MessageSujet: Re: De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield   De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield EmptyLun 4 Juil - 12:52


Les conséquences du Registration Act
dixième victime - Matthew Derkins


D'ordinaire, le Lieutenant Caulfield opère principalement sur Staten Island. Mais depuis sa montée en grade et son implication plus qu'intense au sein du Parti Collectif, la jeune femme se voit régulièrement sollicitée dans toute la ville. En particulier depuis l'enlèvement du Vice-Président du Parti alors qu'il est également son colocataire et ami proche. Cette histoire a fait des vagues, véritable tempête et même si elle aura passé des heures à se ronger les sang, le résultat se trouve être bénéfique pour le Parti. Attirant la sympathie du peuple New Yorkais, l'approbation de certains qui doutaient du Registration Act. Même Sans qu'ils n'aient besoin de réellement faire quoi que ce soit, la montée en puissance du Parti Collectif est indéniable, renforcée par les intervention de l'unité spéciale ARES. Il faut bien en ces temps durs s'assurer toutes les chances.

Aujourd'hui, Gwen devait faire le tour de plusieurs commissariat en tant que représentante du Parti Collectif, afin de communiquer de nouvelles autorisations et informations sur l'arrestation des mutants et plus qu'humains. Le nombre d'arrestations d'individus mutants a triplé depuis deux semaines, les procès s’enchaînent, et il faut donc prendre des mesures en conséquences concernant le pucage de ces erreurs de la nature qui mettent en danger chaque jour les civils de l'Etat. C'est sur cette pensée que le Lieutenant Caulfield pénètre au Midtown Precinct South, commissariat éminent de ce quartier de Manhattan.
Bien qu'elle soit aujourd'hui en tailleur et talon, Gwen est accueillie comme il se doit par ses collègues et supérieurs. Il faut dire que de par son père, ses états de service, et bien d'autres encore, la blonde a sut gagner le respect de tous par la seule force de son travail et de sa volonté.

La réunion avec le responsable des lieux et le discours de Gwen sur la bravoure des policiers ayant perdus la vie dans le carnage d'il y a quelques jours sont brefs et efficaces. Parler des familles délaissées par cette tuerie serre les coeurs. Et si Gwen n'était pas si préparée, elle en aurait eu les larmes aux yeux, ne connaissant que trop bien le fait de perdre un père ou un époux à cause des plus qu'humain. A la fin de ces entrevues, elle reste encore quelques instants pour s'entretenir d'avantage avec l'inspecteur.
C'est l'instant que choisi un agent de terrain pour débouler dans le bureau, essoufflé, l'air à la fois paniqué et fier. Il est tellement pressé qu'il frappe à la porte une fois celle-ci ouverte.

« P-pardon chef, de vous déranger mais... On vient d'en choper un ! Un mutant ! »

Gwen hausse un sourcil alors que l'inspecteur lui jette un regard en coin éloquent. L'air de dire que c'est l'occasion parfaite pour elle d'intervenir plus en profondeur pour prouver aux policiers New Yorkais l'efficacité et l'importance du Parti Collectif. L'inspecteur et Gwen se lèvent dans un raclement de chaise, conduit par l'agent jusqu'à la salle d’interrogatoire où se tient le suspect. La blonde peut voir sa silhouette à travers la vitre sur la porte. Les bras croisés, elle écoute le bref résumé du cas par l'homme venant de quitter la salle en question. Un jeune mutant plutôt violent, qui croit que le monde lui appartient, et dont l'insolence n'a d'égal que la prétention.

Dès qu'elle fait irruption dans la salle, ses hauts talons claquant le sol avec autant d'autorité que le badge qui brille sur sa poitrine, Gwen comprend ce que l'agent précédent voulait dire. Bien que l'individu soit menotté et en position de faiblesse pure et simple par rapport à la situation, il semble prendre ses aises comme un roi. Le genre de comportement arrogant que la blonde ne peut pas voir en peinture, en dépit de l'air elle-même hautain qu'elle se plait à aborder dans son travail.

« Alors c’est vous qui vous occupez du sale boulot ? Franchement, on ne se refuse rien ici.  »

Le regard qu'il porte sur elle la dérange, et la jeune femme ne manquera pas de le lui faire savoir en temps voulu. En attendant, elle se contente d'avancer lentement dans la pièce, remettant sur pieds la table envoyée valsée précédemment.

« On va bien trouver un arrangement. »

Un sourcil se hausse d'un air perplexe, surplombant le regard azur de Gwen qui retient un soupir d'exaspération. En voilà un qui ne manque pas d'audace. Oui qui est stupide. Au choix.

« Monsieur Derkins, vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes dans une situation, oh combien délicate pour votre personne, je vous conseillerais donc de ne pas aggraver votre cas. »

La voix de Gwen est froide, ses mots cognent les murs avec force alors qu'elle fait volte-face pour attraper la seconde et dernière chaise de la pièce. Ce faisant, elle prend place de l'autre côté de la table, face au mutant. En croisant les jambes, elle sent le frottement rassurant et caractéristique de l'arme blanche qu'elle garde toujours sur sa cuisse depuis son altercation avec un proxénète ayant bien failli l'utiliser comme meilleur atout. Sans parler du poids réconfortant de son arme de service sous sa veste, et celui plus léger des menottes à ondes magnétiques dans le bas de ses reins à la ceinture de sa jupe de tailleur. Quand on fait un métier comme le sien, et qu'on clame haut et fort ses idéaux dans un monde qui sombre peu à peu dans le chaos, il vaut mieux être prêt à toutes les éventualités.

« Je suis le Lieutenant Caulfield, » se présente tout de même la femme en plongeant son regard clair dans celui de son interlocuteur. « Et bien qu'ayant eu un rapport peu glorieux de la part de mes collègues vous concernant, Monsieur Derkins, j'aimerais avoir votre version des choses quant aux évènements qui vous ont menés jusqu'ici aujourd'hui. »

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MessageSujet: Re: De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield   De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield EmptyLun 4 Juil - 22:15

La blonde a une voix glaciale. Les voix froides n’appartiennent généralement pas à des frigides. Cette phrase aux allures d’une vieille maxime de comptoir eut le mérite de m’arracher un nouveau sourire goguenard malgré ma situation pourrie. Le temps qu’elle s’asseye, mon sourcil avait eu le temps de se redresser car j’ai pu entrevoir quelques bosses sous le tissu de son tailleur… Qu’elle a charmant d’ailleurs. Des bosses… Soit la donzelle n’est pas ce qu’elle laisse entendre et en plus de ça, elle est très contente de me voir… ou elle se balade avec des rouleaux de pièces de monnaie… Quoique, on est dans un commissariat et, quoi que sa beauté en dise, elle est flic. Une amatrice de gros calibres quoi. Mes yeux se levaient au ciel alors qu’elle me parlait et que je n’entendais pas, j’ai eu juste le temps de rattraper la fin de son discours et sa demande de « comme on m’a parlé de toi et que je pense que tu es un crétin, tu vas tout de même me dire par ta bouche pourquoi tu en es un… de crétin. » Un léger soupir passa mes lèvres alors que j’agitais les bras, les menottes grinçant doucement contre le métal de la chaise. J’aurais pu que j’aurais levé les bras.

« A quoi ça sert que je raconte quoi que ce soit, de toutes façons vous savez déjà ce que vous allez me faire. Une femme comme vous, ça sait déjà ce que ça veut. »

Mes prunelles sombres plongèrent dans les siennes alors que je faisais claquer ma langue.

« J’ai même pas droit à une clope pendant que je raconte hein ? »

Un léger haussement de sourcil mi-interrogateur, mi-plein d’espoir. Fallait pas rêver de toutes façons, elle aurait préféré lécher la barre du métro de New York que de m’accorder une faveur. Peut-être bien que c’était un genre de dominatrice tiens. J’aimais ça.

« Bon. Très bien. Je vous raconte pourquoi je suis là à me régaler de votre joli visage, chère Reine des Neiges. J’ai déboulé ici après un… léger incident au casino. C’est là que je bosse, je suis croupier. La soirée avait bien commencé, je vous assure, j’étais en tenue de boulot et je n’avais engueulé aucun collègue. Le temps d’aller à ma table, que déjà des gens m’attendaient. »

Mes yeux croisèrent les siens à nouveau. C’est vraiment con, j’aurais bien aimé une clope.

« J’ai des habitués, même si ça fait que peu de temps que je suis dans cette ville. Sauf que là, c’était une nouvelle tête… et cette nouvelle tête a voulu faire un blackjack. »

Le temps de déglutir et de serrer les dents, les réminiscences de la soirée revenant peu à peu, le temps de laisser un peu de colère monter, tout doucement. Juste assez pour que le ton de la voix monte d’un cran, puis d’un autre, que les doigts se nouent malgré les menottes et deviennent des poings fermés.

« Sauf qu’il avait l’air d’avoir son opinion bien à lui sur comment moi je devais bosser. Et ça… »

Un léger sourire acide et un nouveau regard équivoque.

« … ça c’est quelque chose que j’aime pas trop qu’on me dicte. J'aime mon job, je le fais bien. Mais ça vous vous en doutiez déjà hein ? Et là, ça a commencé à monter, lui de son côté, moi du mien, assez pour que des insultes soient échangées, que les vigiles se ramènent pour tenter de nous séparer. Sauf que là, j’aimais encore moins ça moi. En plus, le mec a commencé à devenir pâle et se sentir mal. Normal, moi la colère ça a tendance à déclencher des… aptitudes spéciales chez moi. »

Un léger ricanement passa mes lèvres alors que la pointe de ma langue passait sur mes lèvres.

« Le patron et les vigiles, ils savent, donc ils n’ont rien trouvé de mieux que de m’arrêter en me collant un pain. Des clients apeurés avaient appelé les flics et bien entendu sur qui on tape en premier ? Sur le mutant, c’est bien plus simple. Me voilà donc ici, devant vous, après avoir fait un magnifique rapport par A plus B sur mon enfance, mon pouvoir et tout le blabla qui va autour. »

Mes yeux vissés dans les siens, je m’approchais de la table, mon torse frôlant le bord de celle-ci, mon visage se rapprochant de celui de la blonde, le temps de susurrer l’air grave, d’un ton sans équivoque.

« Et maintenant ?... Qu’est-ce que vous allez me faire ? »

Le coin gauche de ma lèvre étiré en un léger sourire, je ne bougeais pas.
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MessageSujet: Re: De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield   De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield EmptyMar 5 Juil - 8:33


Les conséquences du Registration Act
dixième victime - Matthew Derkins


L'attitude de Derkins est exaspérante. Cela va de sa position, à ses regards lourds de sens et de jugement sur sa condition féminine, aux mots qu'ils prononcent sortant eux-même d'une bouche ornée d'un sourire goguenard. Le genre de gamin que Gwen ne supporte pas. Pour autant, elle n'est pas quelqu'un qui juge les gens au premier regard -bien qu'elle en soit actuellement très tentée, et c'est pour cela qu'elle souhaite entendre les évènements du point de vue de Derkins. Après, n'est-elle pas la première à avoir souffert des jugements hâtifs, et l'est encore aujourd'hui ? Furtivement, elle se souvient de cette mésaventure dans le New Jersey, relative au virus X1R1 et où le Docteur Strange, bien qu'en proie à des effets secondaires violents, s'est permis de l'insulter sur son changement de sexe et ses apparences de "bimbo". Elle pense aussi aux mots qu'il a prononcé à la suite, quelque chose comme : « vous vous armez comme si vous vous retrouviez soudain en zone de guerre. » Il n'avait pas tort, Gwen ne sort jamais sans arme. Pour la simple et bonne raison qu'en effet, elle se retrouve en guerre tous les jours.

« A quoi ça sert que je raconte quoi que ce soit, de toutes façons vous savez déjà ce que vous allez me faire. Une femme comme vous, ça sait déjà ce que ça veut. »

Le dos droit sur sa chaise, Gwen retint une réplique acerbe, se contentant de garder le silence en soutenant le regard sombre du mutant en face d'elle.
« J’ai même pas droit à une clope pendant que je raconte hein ? » demande Derkins avec un semblant d'espoir derrière son insolence.

« Bien sur que non, » rétorque la blonde avec un sourire presque innocent, « polluez vos poumons si vous le voulez, mais pas en ma présence. Je n'apprécie guère l'odeur du tabac froid sur mes vêtements. »

« Bon. Très bien. Je vous raconte pourquoi je suis là à me régaler de votre joli visage, chère Reine des Neiges. J’ai déboulé ici après un… léger incident au casino. C’est là que je bosse, je suis croupier. La soirée avait bien commencé, je vous assure, j’étais en tenue de boulot et je n’avais engueulé aucun collègue. Le temps d’aller à ma table, que déjà des gens m’attendaient. »

Le visage fermé, abordant son air froid qui lui vaut autant le respect que la crainte de ses collègues sur le terrain, Gwen écoute attentivement les paroles du suspect. Elle est de ceux qui pensent que chacun à le droit de s'exprimer, quel que soit son crime et les sanctions à venir. C'est pour cela qu'elle laisse à Derkins le droit de raconter sa version des faits, sans pour autant lui accorder un quelconque bénéfice du doute.

« J’ai des habitués, même si ça fait que peu de temps que je suis dans cette ville. Sauf que là, c’était une nouvelle tête… et cette nouvelle tête a voulu faire un blackjack. »

Visiblement, rien que le fait de relater les évènements met l'homme à fleur de peau, les nerfs à vifs. Gwen ne sourcille même pas au tintement des menottes, gardant les bras croisés.

« Sauf qu’il avait l’air d’avoir son opinion bien à lui sur comment moi je devais bosser. Et ça… ça c’est quelque chose que j’aime pas trop qu’on me dicte. J'aime mon job, je le fais bien. Mais ça vous vous en doutiez déjà hein ? Et là, ça a commencé à monter, lui de son côté, moi du mien, assez pour que des insultes soient échangées, que les vigiles se ramènent pour tenter de nous séparer. Sauf que là, j’aimais encore moins ça moi. En plus, le mec a commencé à devenir pâle et se sentir mal. Normal, moi la colère ça a tendance à déclencher des… aptitudes spéciales chez moi. » Un léger ricanement de sa part alors que sa langue passe sur ses lèvres. « Le patron et les vigiles, ils savent, donc ils n’ont rien trouvé de mieux que de m’arrêter en me collant un pain. Des clients apeurés avaient appelé les flics et bien entendu sur qui on tape en premier ? Sur le mutant, c’est bien plus simple. Me voilà donc ici, devant vous, après avoir fait un magnifique rapport par A plus B sur mon enfance, mon pouvoir et tout le blabla qui va autour. »

A l'évocation de l’oppression et de la victimisation du mutant parce que "c'est bien plus simple de taper en premier dessus", Gwen retient en éclat de rire sarcastique qui se transforme en sourire en coin. Sourire qu'elle perd rapidement en observant Derkins se pencher sur la table pour rapprocher son visage du sien, soufflant d'une voix grave pleine d'orgueil. Elle ne bouge cependant pas.

« Et maintenant ?... Qu’est-ce que vous allez me faire ? »

Cette proximité des plus impolie à le don de faire bouillir la blonde dont la mâchoire se crispe indéniablement. A nouveau, sa voix glaciale rententit dans la pièce.

« Pour commencer, Monsieur Derkins, vous allez vous rasseoir correctement sur votre chaise, » intime Gwen calmement sans quitter le regard de son interlocuteur. « C'est une dernière fois, et pour le bien-être de vos belles dents, que je vous rappelle de ne pas outrepasser le peu de droits que vous possédez dans cette pièce, et que je fais pourtant la bonté de vous accorder. » Elle n'hésite pas, Gwen, à cracher son venin de façon pourtant très calme. Sans doute plus efficace que si elle se mettait en colère à vrai dire.

Elle finit cependant par reculer sa chaise pour se relever. Ses talons claquent à nouveau sur le sol froid alors que lentement, elle contourne la table pour venir se placer derrière le mutant.

« Vous savez très bien ce que nous allons faire, Monsieur Derkins, mais ce sera beaucoup plus agréable de procéder avec votre consentement. » Un léger rire de la part du Lieutenant avant qu'elle n'ajoute : « Agréable pour vous, cela va de soit. »

Si le mutant est pour l'instant plutôt calme, et qu'elle se trouve sur son terrain de jeu, Gwen n'est cependant pas stupide et encore moins téméraire. D'un geste, elle sort les menottes à ondes magnétiques d'en dessous sa veste. L'avantage de ses menottes, est qu'elles rendent obsolètes les pouvoirs psychiques du prisonnier ou ceux l'entourant. L'inconvénient, c'est qu'elles en perturbent également les systèmes informatiques alentour. C'est pour cette raison que la blonde, penchée derrière Matthew, se contente de glisser les menottes autour de ses poignets sans les activer pour autant -chose qu'il ne peut bien sur pas faire lui même. Il lui reste toujours les menottes passées par les agents de police et même si elle avait la clef, Gwen ne les lui enlèveraient pas. Sait-on jamais, comme on dit.

« Je vous conseille fortement de coopérer, Monsieur Derkins, » murmure Gwen, toujours penchée derrière lui, son souffle venant chatouiller la nuque future hôte de la puce, avant de se redresser pour retourner de l'autre côté de la table en sortant son téléphone. Quelques manipulation, et elle porte l'engin à son oreille. Au bout de quelques secondes, elle prend la parole à l'attention de la personne au bout du fil. « Lieutenant Caulfield, j'ai besoin d'une intervention sur un sujet mutant. ... Oui tout à fait. Midtown Precinct South, 357 W 35th St. Celui-là même. » Elle coule son regard azur envers Derkins. « D'après ce que j'en sais, deux. Voir une. » Un rit bref suite à une remarque à l'autre bout du fil. « Ne vous en faites pas, celui là n’appellera pas de copain à sa rescousse, je doute qu'il en possède. » Elle provoque un peu, faisant cependant amère référence au carnage ayant eu lieu lors de la dernière puce posée dans un poste de police et dont la porteuse est toujours en fuite. « Très bien, merci. » La communication est coupée, la blonde range son smartphone avant de s'adresser à nouveau au jeune homme. « L'équipe chargée de votre recensement sera là dans vingt minutes, vous serez-vous décidé à coopérer d'ici là? »


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MessageSujet: Re: De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield   De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield EmptyMar 5 Juil - 11:07

La clope ça ne passe pas. Évidemment avec une telle pétasse. Tout le temps que j’ai pu parler, elle a gardé le visage fermé. Mais oui, fait comme si cela ne t’atteignait pas, de toute façon je sais bien que si, même un tout petit peu. La preuve c’est que la fin de ma pseudo plaidoirie lui a laissé le temps de me faire me rassoir à ma place et me passer une nouvelle paire de menottes, si j’avais voulu autant de bracelets brillants j’aurais fait rappeur ou proxénète. Le temps de sentir son souffle contre ma nuque et un sourire naît sur mes lèvres.

« Avec quelqu’un comme vous… Comment ne pas avoir envie de… coopérer ? »

Mais déjà elle est de retour en face de moi, pianotant sur son téléphone et s’adressant à la personne qui a décroché comme si je n’étais qu’un meuble à venir déménager. Elle est là pour me faire poser une puce et semble prendre un malin plaisir à profiter de sa situation supérieure pour m’en remettre une couche, parlant de « gens qui ne viendront pas me chercher ». Ça se voit tant que ça que personne ne peut m’encadrer alors ? Le temps que la conversation se termine et qu’elle m’expose les faits nous revoilà, à nous regarder en chiens de faïence.

« De toutes façons qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse en vingt minutes hein ? Si vous avez envie de profiter de moi alors que je suis attaché c’est comme vous voulez mais faites gaffe, c’est pas gratuit. »

Honnêtement, elle était juste là pour me faire poser la puce alors de quoi avait-elle besoin de plus en cet instant ? J’étais attaché et devant elle. Elle n’avait pas besoin que je lui parle pour pouvoir parvenir à ses fins. Ces flics qui se prennent pour des psys… C’est chiant. Mes yeux la regardaient à nouveau, de pied en cape, après tout y’avait qu’une seule belle chose à regarder dans cette pièce et elle était en face de moi. Après deux bonnes minutes, le temps de faire craquer l’os de ma mâchoire et de desserrer les dents.

« Bon allez-y, posez les vos questions, vu qu’on a que ça à faire en vingt minutes et que visiblement mon autre proposition ne vous tente guère. Il faut bien vous distraire, vous, la flic qui doit casser du mutant et consoler les pauvres familles de gens comme vous qui ont été pris dans des dommages collatéraux… »

Une nouvelle fois, les prunelles sombres rencontrent le bleu azur. Une légère once de défi brillant dans leur fond. Je n’avais jamais tué personne avec mon pouvoir, certes j’en ai envoyé plus d’un à l’hosto et me suis déchaîné sur mes vieux mais jamais attenté à la vie de qui que ce soit. Mais les gens sont toujours avides d’amalgames. C’est bien plus simple de tout généraliser. J’ai beau être colérique, je ne suis ni bon, ni mauvais. On ne me verra jamais me balader en costume de X Men ça c’est sûr ! Dans une combinaison jaune… Et puis quoi encore ? L’idée m’arrache un léger rire alors que l’envie de cigarettes se fait de plus en plus forte. Je me replace sur ma chaise, agitant les menottes et causant par là un léger bruit de tintement. Une nouvelle fois, ma voix acide perce le silence de la salle d’interrogatoire.

« Je vous écoute, par quoi voulez-vous commencer très chère ? »

Un mouvement de plus sur cette chaise qui commence à me péter le fondement. Ils n’ont pas besoin d’appareils de torture ici, leur vieux matériel me cassait bien assez le cul. Franchement, elle était jolie, dommage qu’elle soit flic. Quoique, pour les jolies filles, je n’étais pas regardant. Mes poignets s’agitaient à nouveau dans cette double paire de menottes. De toute façon, si elle m’ennuyait trop, je me ferais plaisir un tantinet. Une flic, ça doit être comme tous les autres, ça doit avoir des peurs classiques et inhérentes au métier. Les familles en pleurs, les morts, les attentats, tout ça, tout ça. Bref, il n’y aurait rien de nouveau sous le soleil dans ce domaine, c’était plutôt les peurs personnelles qui m’intéressaient. Mon regard sur elle se transformait en regard intéressé, curieux et surtout… Malsain. Je la voyais déjà, comme tous les autres, en proie à ces peurs paniques qui te font perdre tout sens de bienséance et de réalité.
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MessageSujet: Re: De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield   De l'importance d'être pucé - Feat. G. Caulfield Empty

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