Sujet: heathens; yelena&&annie. Jeu 11 Aoû - 10:02
heathens.
C'était plus ou moins la folie, dans Hell's Kitchen. En soit, il n'y avait rien de réellement effarant, rien d'énorme qui tiendrait la presse ébahit devant les événements actuels. Mais c'était assez impressionnant, de voir comment deux personnes, aussi frêles semblaient-elles, pouvait foutre un bordel pareil. Les voitures étaient stoppées, laissant ainsi un peu plus de place aux deux protagonistes. Les cartouches vides se répandaient sur le sol et souvent, dans une trajectoire linéaire, se trouvait les premières goûtes de sang d'une longue lignée. Ca tournait au drame. Les gens étaient là, observant les scènes, filmant avec leur téléphone, restant choqué devant de telles actions. La police tentait désespéramment d'agir, souhaitant faire reculer les populations et arrêter la confrontation qui avait actuellement lieu, mais rien à faire. C'était des optimisés, le combat s'arrêterait quand eux l'aurait décidé. Yelena avait l'avantage. C'était pas réellement étonnant, après tout, elle était formée pour. Elle savait exploiter les faiblesses des personnes qu'elle affrontait, principalement car c'était essentiel pour elle ; dû à ses capacités d'adaptoïde. Ainsi, elle savait où frapper, quand et comment. C'était pour ça qu'elle avait l'avantage ; car elle se préparait toujours aux combats. Mais cette fois-ci, il était assez digne du combat. Si elle était tout de même avantageuse, il savait utiliser ses dons, et donnait à parfois à retordre à la blonde. Il ne manquait d'un rien, pour qu'elle perde son avantage. Ils s'observaient, tous les deux, avançant en arc de cercle alors qu'ils étaient parfaitement face à face, tel des prédateurs. Yelena avait ce regard plein d'animosité, qui prouvait que le prédateur, c'était elle. En face, les mains éclairées d'une véritable usine nucléaire humaine, qui tentait de garder le contrôle de lui même pour ne pas exploser, et condamner le quartier au passage. Cet homme était un danger, c'était trop risqué de le laisser en parfaite liberté alors qu'il ne contrôlait pas ses capacités. La blonde avait donc pour mission de capturer cet homme et de le ramener au QG d'HYDRA. Elle avait voulue arrivée, incognito, mais sa couverture avait été cramée. Des discussions s'en suivirent, qui finirent par aboutir par un combat puisque rien n'arrangeait personne. C'est ainsi que dés qu'elle avait été en contact direct avec lui, elle avait absorbée sa capacité radioactive, et si c'est comme ça qu'elle avait réussi à le maîtriser pour l'instant, empêchant alors à cet individu de faire augmenter le taux de radioactivité de la miss. Elle avait pu le faire baisser sans soucis. Pourtant, il avait réussi à faire tomber l'arme de la main de la blonde, et il l'avait envoyé valser. Si en soit, elle avait un second pistolet qu'elle s'était dépêchée de sortir, lui avait réussi à récupérer la première arme égarée. Et le voilà, tirant dans le vide. Si le Kevlar de sa combinaison était pare-balle, il n'empêche que sa combinaison ne couvrait pas son ventre. Et celle qui se mit dans son corps, elle l'a sentie. Si ainsi, elle perdit le don qu'elle venait d’acquérir, ce ne fut rien contrairement à la main de cet homme qui s'enroulait autour du cou de la blonde. Aïe. Le sang commençait ainsi à couler le long de son corps, laissant quelques tâches rougies sur le béton. Les spectateurs étaient tous curieux de savoir comment ça allait finir. Les parents allaient jusqu'à cacher les yeux de leurs enfants. Et finalement, il approchait la blonde de son visage. « Si tu tentes de me retrouver, je te fais cramer. » déclarait-il, tandis qu'elle sentie une atroce envie de vomir, probablement dû au fait qu'il était actuellement en train de l'irradier. Et finalement il envoyait valser la blonde dans la direction opposée. Et d'une force qu'au lieu de se retrouver plaquer contre un mur, totalement déstabilisée, elle traversait la vitrine d'une boutique, et se retrouvait là, allongée au sol, sa tête lui faisant atrocement mal et cette envie de gerber assez pesante. Elle posait alors sa main sur sa côte, de manière à pouvoir faire un garrot avec sa main et empêcher le sang de couler qui pourtant, continuait de suinter entre ses doigts. La voici jurant en russe, se promettant de coincer ce malade dés qu'elle serait remise sur pieds. Apercevant sur le côté, une sorte de pot, probablement d'une époque certaine en vue de la boutique – mais la vérité, la blonde n'en avait rien à foutre – elle s'empressait de l'attraper, et mit sa tête au dessus de celui-ci. La demoiselle se vidait alors l'estomac dû à la radiation un peu trop élevée. Mais par chance, elle savait que ses capacités de régénération l'aiderait à se remettre sur pieds rapidement. Poussant finalement le pot qu'elle avait utilisé, elle se laissait retomber sur le dos, fixant alors le plafond, totalement sonnée et assez mal en point. Quelle journée de merde.
Invité Invité
Sujet: Re: heathens; yelena&&annie. Jeu 11 Aoû - 19:11
Annie & Yelena La vie prend son sens dans la souffrance Il y a étonnement beaucoup de choses qui se produit dans cette ruelle, comme si le lieu en question est un aimant à problème. À mon arrivée ici pour la première, lorsque j'étais venue déposer un CV et une lettre de motivation, j'ai dû faire face à une situation tout aussi compliquée que celle qui se présente à moi en ce moment même. Ce fut les sirènes des véhicules de la police qui attira mon attention sur le conflit physique qui se passait à quelques mètres de la boutique du vieux Magnus Cromwell. J'étais en train de travailler sur les engrenages d'une boîte à musique dans l'arrière pièce de la boutique. Monsieur Cromwell s'était longtemps absenté, disant qu'il avait une course à effectuer. Apparemment, il ne trouva aucune hésitation à me confier la boutique pendant sa fameuse absence. Je n'avais rien à faire si ce n'est que de remettre en état les objets stockés à l'arrière de la boutique. Et vu que les clients n'étaient pas nombreux, je pense à mon humble avis qu'il fut persuadé que je n'aurais pas eu à me retrouver à l'arrière de la caisse où je n'ai pas grande expérience, je l'avoue. Du coup, pour en revenir au conflit à quelques mètres de la boutique, j'ai quitté l'arrière de la boutique en entendant les sirènes. J'étais intriguée et surtout un peu inquiète de ce que j'allais trouver dans la ruelle cette fois-ci. J'espérais que la police face quelque chose, car c'est quand terrible d'être un officier de l'ordre et de ne pas faire régner l'ordre. J'ai de plus en plus ce sentiment d'insécurité, me donnant l'impression qu'en réalité, on peut vraiment compter sur personne. Qu'on ne peut même pas compter sur ceux qui affirment nous protéger au nom de la loi, au nom de la justice. Je sers les dents en observant les quelques policiers menaçant oralement les deux individus, sans pour autant rien tenter.
Pourtant, il se trouve que l'autorité excelle dans l'art de briser les droits de certains tant que ça bénéficie à d'autre, par prétexte qu'on est un mutant et que nous sommes apparemment des armes vivantes. C'est triste, mais la justice ne sert que ses intérêts... Je n'ose guère sortir de la boutique, intérieurement j'espère que la boutique resterait intact. La surprise s'afficha sur mon visage en voyant cette lueur qui émanait d'eux, une lueur qui n'avait rien de rassurant. Je pouvais sentir mon corps frissonné d'effroi, voire d'une peur dont je ne connaissais pas la cause. Et puis, c'est le drame... L'une des deux personnes est projetée dans ma direction, jusqu'à l'intérieur de la boutique, fracassant la vitrine en passant. Je m'étais réfugiée par quiétude derrière la caisse de la pièce, m'agenouillant pour m'y cacher. En chuchotant, je maudissais le destin d'être une telle « bitch ». Je jetais rapidement quelques regards en direction de la vitrine, en espérant y voir à l'extérieur quelques policiers venir dans ma direction afin d'appréhender ce suspect. Avec un peu de chance, cette femme ne va pas me voir et elle ne va pas me prendre en otage où un truc dans le genre. Je veux dire, si la police est là, c'est qu'elle n'est peut-être pas une personne du côté de la justice. Appuyée contre la caisse, ma main glisse sur un stylo qui s'échappe et se cogne contre la commode, signalant tristement la position que je m'efforce de cacher.