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 It hurts like hell x Ft. Sam

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MessageSujet: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyMer 21 Déc - 15:53

It hurts like hell

Sharon x Sam


«How rare and beautiful it truly is that we exist.»
Le début de semaine avait plus ou moins bien commencée. Pour une fois, je ne m'étais pas mis la moitié de mon unité à dos pendant la mission. J'avais mangé correctement. J'avais dormi. Et plus que tout je n'avais pas eu de migraine ni de moment d'absence injustifié. Je n'avais pas entendu la petite voix dans ma tête qui me faisait faire des erreurs. Pour le première fois depuis quelques mois, j'avais eu l'impression de respirer. De réellement respirer. C'était comme prendre une grande bouffée d'air frais alors que l'on était resté confiné sous terre pendant des semaines. J'avais eu l'impression de revivre. Il ne me semblait pas avoir été aussi reposée. Aussi moi même et à l'aise dans mon corps. J'avais même réussi  sourire et blaguer avec mes collègues. Chose que je n'avais pas vraiment fait depuis un moment. En somme je m'étais sentie mieux et tout le monde avait pu le remarquer. Je ne m'étais pas rendue compte à quel point mes relations et mon travail avait pâti de mes sautes d'humeur. Personne ne s'en était inquiété plus que mesure. Nous faisions un métier dangereux qui demandait beaucoup de notre personne. Nous avions tous nos moments de doutes et de faiblesse.

Comme les jours précédents je me levais de bonne heure pour pouvoir faire un tour à la salle d’entraînement. Je n'aimais pas énormément la foule lorsque je travaillais mes enchaînements et ma condition physique. Je choisissais donc toujours une heure très matinale pour mes exercices. Et puis, cela me conférait aussi l'avantage de pouvoir utiliser toutes les machines que je voulais sans avoir à attendre qu'un tel ait fini sa série. En dehors d'une mission, je n'étais pas du genre très patiente et je détestais donc attendre. Je grognais lorsque mon corps me parut plus lourd que la vieille. Peut être avais-je trop poussé pendant ces derniers jours. Je n'étais qu'humaine après tout. J'étais en excellente condition physique mais même comme ça, j'avais des limites. Je baillais à m'en décrocher la mâchoire et  pris une douche rapide. L'eau froide sur mon front eut au moins le mérite de me faire un bien fou. Quelque peu tremblante, j'enfilais ma tenue de sport habituelle et attrapais mon sac avant de sortir de la pièce. Le trajet me parut interminable et la lumière bien tro forte pour mes pauvres petits yeux bleus , je supposais encore endormis. Je repoussais malgré tout mon mal être et m'échauffais de mieux que je pus avant de me placer devant un sac de sable. Je le cognais sans relâche pendant quelques minutes avant que les vibrations produits pour mes coups de poings sur la surface rigide du sac ne deviennent insupportable pour mon crâne et ma migraine naissante. Une colère sans nom s'empara de moi alors que le sang battait mes tempes. Une semaine de repos voilà tout ce que j'avais eu. Je ne pouvais plus vivre avec cette situation. Il allait vraiment falloir que je fasse quelque chose. Apparemment, attendre que cela ne passe n'était plus une option. Sauf que je ne savais pas quoi faire ni qui voir. Je ne voulais pas me retrouver sur la touche. Même Blake  n'avait pas été en mesure de comprendre ce qui n'allait pas chez moi. Pas faute de sa part d'avoir essayé pourtant. Son diagnostic n'était juste pas suffisant. Une première pour lui. Il avait toujours été efficace. Mais cette fois là avait un échec. Dépitée, je me laissais tomber au sol et posais ma tête dans mes genoux pour essayer de respirer le plus calmement possible. Il ne servait à rien de m'énerver au point d'aggraver ma migraine. «  Carter tu vas bien ? T'as vraiment une tête à faire peur ». «  Tu sais comment parler aux femmes Stevenson »  ironisais-je de manière un peu agressive. «  Non sérieusement, on dirait que la mort t'as roulé dessus avec un camion benne ». «  Vraiment trop aimable » continuais je sur le même ton tout en appuyant le bout de mes doigts sur mon tempes  pour les masser délicatement. «  Tu devrais aller te reposer ». Je lui envoyais un regard noir par dessus mon genou. Je concédais finalement que c'était la meilleure chose à faire et me levais. J'attrapais mes affaires et quittais la pièce pour retrouver ma chambre sans lui dire au revoir. Je n'étais plus d'humeur à être polie.

_ _ _ _ _

Enfouie sur une épaisse couverture dans le canapé de mon appartement à Brooklyn, je grelottais de froid sous le coup de la fièvre. Mon corps entier était une plaie et rien n'y faisait. Plus ça allait plus j'avais l'impression que mon état ne faisait qu'empirer. Et ça ne présageait jamais rien de bon.  Cela avait commencé avec la migraine dans la salle d’entraînement, puis la fièvre quelques heures plus tard. Mon état de santé général et mon humeur exécrable m'avait fait quitter mes quartiers au SHIELD pour retrouver mon appartement à Brooklyn. Là au moins, je savais que j'allais avoir la paix. J'utilisais souvent mes quartiers au SHIELD pour leur praticité mais j'aimais venir me réfugier dans cet endroit qui était le mien lorsque j'avais besoin de solitude et de calme.  Depuis que je m'étais réfugiée ici, je n'avais pas vraiment quitté mon canapé. Je m'étais levée quelques fois pour m'hydrater, faire pipi ou vomir lorsque les nausées me prenaient. C'était bien tout. Manger n'étais pas une option. Quant à mon lit, il me paraissait bien trop loin sur le moment. Prise de nouveaux tremblements et d'une poussée de fièvre, j'enfouissais ma tête sous mon plaid et me recroquevillais un peu plus. Cela faisait cinq jours que je subissais ses symptômes. Au début j'avais cru à un rhume puis à une grippe. Têtue comme je l'étais, j'avais laissé couler en me disant là encore que dans quelques jours j'allais reprendre du poil de la bête. Il n'en était rien. Je n'avais pas repris des forces, j'avais juste faiblit au point d'imaginer des choses et de ne plus pouvoir me lever pour de longues périodes. J'étais mal en point.

Au prix d'un effort qui me parut insurmontable, je réussis à envoyer un sms d'appel à l'aide à l'un de mes proches amis. Enfin, je l'espérais. Nous ne nous étions pas vraiment parlé depuis la mort de Steve. Sam et moi avions eu nos différends sur le RA et depuis nous vivions dans des mondes séparés. J'évoluais dans la lumière et lui dans l'ombre. J'espérais qu'il vienne cependant malgré le danger que sortir de sa cachette devait représenter. Je savais que je lui en demandais beaucoup. Trop même. Surtout en sachant que si je n'avais pas fait l'autruche comme à mon habitude, j'aurais pu faire quelque chose contre mon état actuel. Un état actuel qui commençait à me rappeler un peu trop les symptômes du virus X1R1. Autrement dit, ça commençait à sentir le roussi pour moi. Peut être me faisais-je des films. Peut être.

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Samuel Wilson

Samuel Wilson
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Pouvoir : Il est équipé d'un exo-squelette doté d'aile assez résistantes pour lui permettre de voler.
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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyMar 27 Déc - 21:16

It hurts like hellSharon & Samuel
Il était sur le point de quitter le pays. Il avait fait des bagages, avait empaqueté le peu de possession qu’il avait et avait arrangé un vol pour quitter les Etats-Unis sans se faire voir. Ou attraper. Parce que bon, il le sentait, il n’était pas loin de se faire avoir par ARES et ce n’était pas quelque chose qu’il souhaite. Surtout maintenant. Principalement maintenant d’ailleurs parce qu’il ne serait pas vraiment gentil avec les agents. Et il entendait par là qu’il se battrait pour éviter de se faire pucer. Peut-être plus violemment qu’il ne l’aurait fait auparavant. Mais ça, c’était une histoire pour un autre moment. Pour l’instant, Samuel hésitait vraiment sur la conduite à tenir.

Il tenait son téléphone dans une main, ses affaires dans l’autre et son regard était posé sur les quelques mots qu’affichait l’écran de son smartphone. « Besoin d’aide ASAP » était inscrit sur son écran lumineux et c’était assez rare pour que Samuel se pose deux minutes pour évaluer les choses. L’expéditeur de ce message de l’avait pas contacté depuis des lustres, depuis la séparation des Avengers peut-être et leur dernière discussion ne s’était pas vraiment soldé par une entente cordiale. Sharon Carter et lui ne partageaient pas les mêmes opinions politiques. Et c’était d’ailleurs un euphémisme puisque Sharon s’était rangé du côté du gouvernement et Samuel avait fait en sorte de se faire oublier par ce dernier. Et disons que depuis, la relation entre les deux était un peu froide. S’ils s’étaient croisés à l’enterrement de Steve Rogers, Samuel n’avait pas été d’humeur à partager quoi que ce soit avec la jeune femme ce jour-là.  Cependant, et la preuve était sur le smartphone, chacun d’entre eux étaient certains de pouvoir faire confiance à l’autre quand la situation le demandait.

Sa relation avec Sharon avait commencé sur de la méfiance. Le genre de chose tout à fait normal pour quelqu’un faisant parti d’une organisation vérolée et sous contrôle d’une autre organisation terroriste. Du coup, Samuel, en bon septique qu’il peut être avait attendu avant de faire vraiment confiance à la jeune femme. Cela avait pris des mois mais finalement, Samuel avait commencé à croire la blonde et à lui faire confiance. Mais les choses avait pris un autre tournant quand la loi du RA était passé au gouvernement. Sharon avait choisi l’autre camps, pensant bien faire et Sam avait fait de même de son côté. Même si Steve respectait les choses et lui avait dit de laisser couler, Samuel ne fut pas vraiment du même avis. Alors oui, les choses étaient devenus tendues entre les deux. Peut-être plus qu’ils ne l’auraient imaginé au départ. Mais une chose était certaine, c’était l’assurance de se contacter en cas de besoin. Si Samuel était déçu des choix qu’avaient fait la jeune femme, une partie de lui respectait la prise de position. Même s’il ne la comprenait pas entièrement, il comprenait la volonté de se battre pour ce que l’on croyait juste.

Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’il faisait demi-tour, quitta le bâtiment où il avait rendez-vous pour se rendre à l’appartement de la blonde. Son envie de quitter les Etats-Unis étaient fortes, vraiment très fort. Partir loin des Avengers, de la base de Virginie et de ce qui lui rappelait les dernières semaines. Il avait besoin de s’éloigner de tout ça pour faire le point. La perte de son meilleur ami (pour la deuxième fois) était un coup dur. Peut-être plus important que la première fois et on pouvait dire que Samuel était actuellement en pleine remise en question. Et cela ne prenait pas un bon chemin…. Mais il ne quitterait pas le territoire avant de savoir que Sharon allait bien et qu’elle irait se soigner si son état le demandait. Connaissant la jeune femme, cette dernière avait laissé trainé les choses et n’avait pas consulté de médecin, prétextant ne pas en avoir besoin. Têtue qu’elle était.

Quand il pénétra dans l’appartement, Samuel se demanda s’il n’aurait pas dû penser à ce qu’il allait trouver. Le « J’me sens pas bien. » l’avait aiguillé sur la piste de la maladie mais une partie de son esprit n’oubliait pas qu’elle travaillait pour l’ennemi et que cela aurait pu être un piège.

- Je suis là, annonça-t-il en posa son énorme sac de voyage dans l’entrée de l’appartement, se dirigeant rapidement vers la pièce à vivre.

Ses pas le menèrent rapidement vers le canapé où se trouvait la blonde, enfuie sous une couverture épaisse. Et le fait qu’elle ne se sente pas bien était un euphémisme aux yeux de l’ancien militaire. Elle avait une sale tête. Mais pas dans le genre gentil du terme. Sharon Carter ressemblait vraiment aux images que l’on pouvait observer dans les bouquins de clinique des médecins. S’il n’en avait pas vu beaucoup, Samuel pouvait dire que ce genre d’image pouvait faire peur. Et Sharon faisait, là tout de suite, assez peur à voir. Il se rapprocha de la jeune femme, gardant tout de même une distance de sécurité d’un mètre.

- J’veux pas dire mais t’as une sale tête Sharon…., dit-il avec un peu d’humour dans la voix. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Qu’est-ce que t’as attrapé ? demanda-t-il ensuite pour connaître les symptômes.





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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptySam 31 Déc - 18:10

It hurts like hell

Sharon x Sam


«How rare and beautiful it truly is that we exist.»
Un fin sourire aux allures de grimace s'apposa sur mes lèvres lorsque je reçu enfin une réponse de Sam et que la luminosité même basse de mon écran de téléphone me brûla les yeux.  Un petit sentiment de soulagement me prit. Je ne m'étais pas trompée sur son compte. Maintenant, je supposais que je n'avais plus qu'à attendre qu'il passe le seuil de ma porte. La pièce fut à nouveau plongée dans l'obscurité des derniers jours lorsque mon portable se mit en veille. Un frisson me remonta le long des jambes, me forçant à m'enfouir un peu plus sous mes épaisses couvertures pour espérer contrer les tremblements de mon corps. Je détestais me sentir aussi faible. Aussi vulnérable. J'étais sans défense et la porte de mon appartement n'était même pas fermé à clés. Qui le voulait pouvait débarquer ici sans gêne. Je ne serai pas en état d'arrêter qui que ce soit. Humains ou super humains. Je n'arrivais même plus à me mettre debout sur mes jambes en coton. C'était pour dire. Je n'étais même pas sûre d'arriver à me servir de l'arme que je tenait sans force entre les doigts. Elle était chargée et prête à être utilisée. Mais je ne pensais pas avoir la force nécessaire pour presser la détente, viser ou même à encaisser le recul de ce 9mm.  L'arme était juste là pour que je me sente en sécurité. Même si cela n'était qu'un sentiment et pas une réalité. Avec un petit peu de chance, l'adrénaline et la peur me suffiraient à me permettre de me battre pour quelques secondes si la situation le demandait. Pour le moment, il n'y avait aucun danger à l'horizon mais avec les hallucinations que je subissais depuis deux jours, je préférais me préparer au pire. Au cas où, l'hallucination n'en serait plus une.  

Prise d'une nouvelle poussée de fièvre, je laissais à nouveau choir ma tête sur l'accoudoir de mon canapé et somnolais jusqu'à m'endormir. Je me réveillais à peine quelque minutes plus tard à cause des battements erratiques de mon cœur. Jamais je n'avais eu aussi l'impression que ce dernier allait vraiment sortir de ma poitrine. Il m'était arrivé de faire des efforts très  rigoureux qui m'avaient donné la nausée. Mais jamais mon rythme cardiaque n'avait été aussi affolé. J'avais l'impression de l'entendre et de le ressentir battre dans toutes les parties de mon corps, de la pointe de mes cheveux au bout de mes orteils. Autant dire, que cette sensation était loin d'être agréable. Elle ne faisait que s'ajouter à la longue liste de choses qui n'allaient pas chez moi. Et plus ça allait, plus cette liste s'allongeait de manière critique. Pour mon plus grand malheur. Bientôt je n'allais plus pouvoir repousser la peur qui commençait à gronder dans mon ventre. Ni ça ni le sentiment d'être définitivement pris au piège qui me tordait les entrailles.  Un grognement franchit mes lèvres face à toutes ces pensées qui tournaient dans ma tête. Je ne voulais pas penser à ça. Pas maintenant et pas encore. J'avais du temps devant moi. Et Sam allait venir m'aider. Il me l'avait dit. Après quelques minutes de plus à attendre, je commençais à me demander si il allait vraiment venir m'aider ou si j'étais condamnée à me débrouiller par moi même. Ce faisait un moment qu'il m'avait répondu. Il aurait dû être là depuis le temps. Peut être ne pouvait il pas approcher la zone ? Peut être avait il été capturé par ma faute ? Qu'en savais je. Peut être avait il aussi décidé que finalement je n'en valais pas vraiment la peine. Sans que je ne puisse m'en empêcher, cette idée folle me fit un pincement au cœur. Cette émotion se dissipa aussi vite qu'elle était venue lorsque ma porte d'entrée s'ouvrit et se referma. Par pur réflexe, je serrais un peu mes doigts autour de l'arme que je tenais en main.

« Je suis là ». Je me détendit légèrement à l'entente de sa voix et fixais mes yeux bleus brumeux sur là où se trouvait la porte menant à la salle principale de mon appartement. Dans la semi pénombre de l'endroit, je décernais la silhouette bien plus massive que la mienne. Au moins lui avait l'air d'être en bonne santé. Du peu que je voyais et physiquement du moins.  « J’veux pas dire mais t’as une sale tête Sharon ». Un rire sans humour passa la barrière de chair de mes lèvres. Je voulais bien le croire. Et encore je savais qu'il était poli.  «  Toi en revanche, être en cavale semble te réussir » ripostais je avec le même manque d'humour et une voix éteinte par la fatigue et la maladie. Même mon mauvais carafon et mes blagues souvent foireuses en prenaient un coup. Qu'allait il me rester à force ? Mes yeux pour pleurer ? « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Qu’est-ce que t’as attrapé ? » me demanda t-il en se rapprochant un peu mais tout en restant à distance. Sage décision. J'avais besoin qu'il m'aide mais le faire tomber malade ne faisait pas parti de mes plans. Mais bon, j'étais bien placé pour savoir que l'on avait pas toujours ce que l'on désirait. Une quinte de toux sèche me prit à la gorge et je toussais ainsi pendant quelque secondes sans pouvoir m'en arrêter, irritant un peu plus ma gorge déjà bien rouge j'en étais sure. Je levais un bras et une main dans sa direction pour lui signaler de rester là ou il était. Je retombais contre les coussins lorsque cela fut finit. «  Des jours que ça dure » soufflais je d'une voix à présent rendue rauque par la toux. «  Pas moyen d'en être vraiment sûre, mais je crois que j'ai attrapé le X1R1 » lui appris je un peu comme une sentence. Mon état était déjà bien avancé. Et si ma peur se trouvait justifié, il ne me restait pas autant de temps. Si cela n'avait rien à voir avec ça en revanche, il suffisait de me donner les bons médicaments pour que cela reparte.

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Samuel Wilson

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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyMer 11 Jan - 21:11

It hurts like hellSharon & Samuel
L’ancien militaire s’était vraiment poser une question. Il s’était demandé s’il allait vraiment se rendre chez Sharon pour voir ce qu’il en était. Il ne l’avait pas vu depuis un moment, ne lui avait pas parlé depuis autant de temps et voilà qu’elle lui envoyait un message d’au secours. Dans un sens, Sharon avait eu de la chance. Une demi-heure plus tard et Samuel aurait été dans les airs en direction de l’Europe. Il ne se savait d’ailleurs pas où en Europe mais il savait juste qu’il quittait les Etats-Unis. Il ne se savait pas non plus pour combien de temps. Mais partir avait été l’une des solutions qu’il avait trouvées. Quitter les USA pour essayer de faire le tri dans ce qu’il se trouvait actuellement dans sa tête. Et on pouvait dire que ce qui se trouvait dans son esprit à l’heure actuel n’était pas organisé et encore moins beau à voir. Il s’était aussi dit que quoi qu’il trouverait en arrivant chez Sharon, une fois le problème réglé, il partirait. Quoi qu’elle puisse lui dire ou faire, Samuel prendrait cet avion en direction de l’Europe. Enfin, il avait quand même espéré ne pas trouver ARES dans l’appartement de Sharon…

La tête de la jeune femme ne lui disait vraiment rien qui vaille et comme il lui avait dit plus tôt, elle avait vraiment mauvaise mine. Il ne savait pas depuis combien de temps elle était dans cette état là mais connaissant la blonde, elle n’avait pas du aller consulter un médecin pour savoir ce qui en retournait. Et il ne pouvait pas vraiment lui jeter la pierre, il était un peu pareil. Les médecins et lui n’étaient pas vraiment copains. Samuel évitait toujours d’aller les voir. Il avait beau être conseiller psychologique, savoir que la médecine pouvait faire beaucoup de chose, il n’était pas fan des aiguilles et des personnes en blouses blanches… Donc il les évitait grandement. Comme l’agent qui se trouvait prostrée dans son canapé. Il avait fini par poser ses fesses sur la table basse, à distance raisonnable de la jeune femme et l’examina avant que cette dernière ne réponde. Un fin sourire s’imprima sur sa bouche alors qu’il secouait la tête.

- Ouai, il parait que j’ai un beau teint depuis que je me cache, rétorqua-t-il avec un peu d’humour.

Si la situation ne le méritait pas et que l’ambiance générale non plus, Samuel ne pouvait s’empêcher de le faire. Ajouter un peu d’humour était quelque chose qu’il faisait pour dédramatiser la situation. Et même si en ce moment, sa tête n’était pas beaucoup à cette pratique, voir Sharon à moitié dans le gaz sur son canapé lui donnait envie de recommencer. Peut-être pas aussi bien qu’avant mais c’était déjà un début. Quand Sharon fut prise d’une quinte de toux, Samuel obéit à son geste de bouger et quitta son champ de vision pour se diriger vers la cuisine. Il attrapa un verre propre, mis de l’eau fraiche à l’intérieur et retourna près de la blonde alors qu’elle répondait à sa question. La réponse ne l’étonna qu’à moitié d’ailleurs parce qu’il se doutais de la dangereuse de la chose. Sharon n’était pas le genre de femme à se coucher au premier microbe et il fallait qu’elle attrape quelque chose de fort pour la mettre dans cet état. Ce qui l’inquiétait par contre c’était que cela durait plusieurs jours. Il n’avait pas toutes les étapes du développement du virus en tête mais il savait très bien que plus on avançait dans les jours, plus le truc prenait de l’ampleur. Et ce qui l’inquiétait aussi c’était de l’attraper. Parce qu’on parlait d’un virus et que bon, ça se transmettait assez bien quand même.

Il donna le verre à la jeune femme, se reculant ensuite pour d’asseoir de nouveau sur la table basse qui se trouvait devant le canapé. Il évaluait les options qui se présentaient à eux. Il fallait évidemment que Sharon rejoigne un hôpital pour se faire soigner. Il ne pouvait en être autrement. Le truc était qu’il fallait qu’il l’accompagne et qu’une cible était placé sur son dos. Mais ce n’était pas vraiment ce qui l’inquiétait le plus. S’il amenait Sharon à l’hôpital, il avait une chance sur deux de tomber malade à son tour. Il n’était pas vacciné contre le virus et ne le ferait pas. Il était hors de question qu’il se présente comme une fleur dans un centre de vaccination pour se faire ensuite attraper par ARES. Merci bien mais non merci. Il n’avait pas échappé aux autorités pendant des mois pour se faire avoir alors qu’il venait se faire soigner. Et qu’il voulait quitter le pays. Un soupir passa la barrière de ses lèvres alors qu’il passa une main sur son crâne.

- Et vu dans l’état dans lequel tu te trouves, ça ne m’étonnerait pas…, lança-t-il en reposant son regard sur la blonde, les coudes sur les genoux. Pourquoi tu n’es pas allé consulter avant d’en arriver à ce point-là ? Tu sais que si c’est vraiment le X1R1, tu vas mourir ?

Etre cru était peut-être une mauvaise idée mais c’était la seule idée qu’il avait eu pour l’instant. Et puis la mettre devant le fait accompli pouvait aider. Il ne savait pas vraiment comment mais soit.

- Faut que t’aille à l’hosto Sharon, tu peux pas rester comme ça, ajouta-t-il plus doucement alors qu’il plantait ses yeux dans ceux de la jeune femme.






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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptySam 14 Jan - 15:36

It hurts like hell

Sharon x Sam


«How rare and beautiful it truly is that we exist.»
Mes doigts quelque peu tremblants se refermèrent sur la surface froide du verre d'eau. Je portais ce dernier à mes lèvres. Mes épaules tombèrent de soulagement lorsque le liquide vint apaiser ma gorge malmenée par la toux.  J'étais dans un tel état que le moindre petit moment de répit était une bénédiction. Un peu comme une oasis en plein désert.  Ce n'était pas ma gorge brûlée et irritée qui allait dire le contraire. Sans rien renverser, je posais le verre sur la petite console qui se trouvait derrière ma tête. Elle était bien plus près que la table basse sur laquelle était assis Sam. J'aurais pu ui tendre le verre mais je préférais garder nos contacts à un degré minimum. Je ne voulais pas l'emmener dans le gouffre avec moi. Même si c'était put être un peu ce que je faisais en lui demandait d'être ici. Ce virus était une plaie et se transmettait bien trop facilement. Je ne savais même pas comment je l'avais attrapé. Il ne me semblait pas avoir été en contact avec un malade. Je devais faire parti de ces malchanceux sur qui le virus avait décidé de gentiment venir faire la fête. Combien de personnes avais je contaminé par ma seule présence ? Combien s'en sortiraient et combien en mourraient ? Autant de questions auxquelles je ne désirais pas forcément avoir de réponses. Ma culpabilité atteignait déjà des sommets en temps normal. Elle n'avait pas besoin d'une couche en plus. Je savais, néanmoins, que je n'allais pas pouvoir m'empêcher d'y penser. Mon cerveau était décidément un peu trop prompt à se focaliser sur les plus mauvaises choses. Après rien n'était encore sûr et je préférais me raccrocher à cette possibilité pour le moment. « Et vu dans l’état dans lequel tu te trouves, ça ne m’étonnerait pas… ». J'humais de manière positive en le quittant du regard pour venir fermer les yeux. Ma migraine revenait en force. Terminé le moment de répit je supposais. Un nouveau frisson, dû à une fièvre qui ne me quittait plus, me força à m'enfoncer un peu plus sous ma couverture.

«  Pourquoi tu n’es pas allée consulter avant d’en arriver à ce point-là ? Tu sais que si c’est vraiment le X1R1, tu vas mourir ? ». Un rire sans joie passa mes lèvres et secoua mon corps. Sans rire Sherlock, je n'étais pas au courant. «  Me fait pas rire , ça me donne mal au cœur » déclarais je simplement en tentant au maximum de contrôler les battements erratiques de ce dernier. Foutue maladie. Pourquoi n'étais je pas allée  l'hosto ? En voilà une bonne question. « Peut être tout simplement parce que ma vie part en vrille depuis quelques temps et que j'avais plus urgent à faire que de consulter un médecin pour ce que je pensais être un début de grippe » lui appris je finalement avec plus d'agressivité dans la voix que cela n'était nécessaire.  Évidemment je n'avais pas vu depuis Sam depuis quelques temps à présent  et donc il ne pouvait pas savoir par tout ce que je venais de passer. Bien entendu je ne parlais pas de la mort de Steve qui était comme oublié pour moi. J'avais rapidement fait un trait dessus.  Un peu trop rapidement peut être. Je pouvais remercier la petite voix dans ma tête pour cet état de faits. Je n'étais cependant pas prête à lui expliquer ce que je voulais dire par partir en vrille. Non pas parce que je ne lui faisais pas confiance mais parce que je ne voulais pas qu'il parte et qu'il me laisse toute seule face à mon esprit. Si je devais mourir qu'il en soit ainsi mais je ne voulais pas le faire en tête à tête avec moi. C'était bien trop déprimant. «  Faut que t’aille à l’hosto Sharon, tu peux pas rester comme ça » me fit il remarquer. «  Brillante idée et on fait ça comment ? » l'agressais je à nouveau. J'avais toujours eu un mauvais carafon mais la fièvre, le manque de sommeil et la maladie étaient pour le moment à blâmer. «  Je ne peux pas bouger seule Sam » soufflais je finalement en partant toute once de colère. «  Ce matin j'ai voulu aller dans ma salle de bain et j'ai même pas réussi à me mettre debout sur mes jambes. Je suis retombée aussi sec sur mon canapé. Si ça se trouve dans deux heures, je ne serais même plus capable de te parler » continuais je en sentant la panique resserrait ma cage thoracique. Clairement ce n'était pas le moment pour une crise d'anxiété. «  Et je ne parle même pas du fait que tu ne peux pas être vu dans ce genre de lieu sans te faire arrêter » grognais je en plantant mon regard accusateur dans le sien. Ce n'était pas le moment de parler de ça mais je ne pouvais m'empêcher de me montrer réprobatrice. Non vraiment j'étais pour aller me faire soigner mais ça semblait un peu compromis. Mon mal de crâne ne m'aidait de plus pas à trouver une autre solution viable. «  Franchement à part s'infiltrer dans un hôpital , voler un vaccin et soudoyer un médecin pour qu'il l'injecte ou le faire nous même, je vois pas trop ce qu'on peut faire » murmurais je plus pour moi que pour lui même si à la distance ou il se trouvait il pouvait clairement m'entendre. Je passais sous silence le fait que je ne pouvais pas trop non plus me pointer comme une fleur. Non pas parce que j'étais recherchée mais parce que si il fallait qu'ils me dépistent avant pour être bien sur que j'étais infectée , je serai morte et enterrée avant même que les résultats ne soient analysés. L'analyse prenait du temps et du temps.. j'en manquais cruellement si c'était bien du X1R1 dont je souffrais.

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Samuel Wilson

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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyJeu 2 Fév - 10:14

It hurts like hellSharon & Samuel
Un roulement d’yeux avait répondu aux sarcasmes de la blonde quand il lui avait dit que si X1R1 il y avait, la mort allait sûrement arriver rapidement. Il connaissait le sarcasme, pouvait jongler avec et y répondre. En temps normal. En temps normal, Samuel pouvait gérer ce genre de réponse sans problème, y répondre avec sarcasme également mais aujourd’hui, cette semaine, ce mois-ci, Samuel n’était pas d’humeur à gérer quoi que ce soit à part ses propres états d’âmes. Il avait déjà beaucoup à gérer en ce moment et d’après la réponse de l’agent de terrain, elle était plus ou moins dans la même situation. Un froncement de sourcil prit place sur son visage alors qu’il écoutait les mots de la jeune femme. Un début de grippe ? Vraiment ? Avec la tête qu’elle avait, le début de grippe avait rapidement dû disparaitre de l’esprit de l’agent du SHIELD. Parce que ce n’était pas comme s’il y avait des spots de prévention partout dans New-York… Malgré ce qu’il pouvait penser, Falcon garda le silence, laissant la jeune femme répondre à la solution qu’il avait pu trouver. Solution qui coulait d’ailleurs de source et malgré le venin qui coulait des paroles de Sharon, ses mots avaient un sens. Et c’est ce qui le tuait un peu plus. Il ne pouvait certainement pas la laisser mourir sur son canapé sans rien faire mais il ne pouvait pas non plus s’exposer un peu plus à la lumière. Se faire attraper, merci mais non merci. Pas après ce qu’il s’était passé avec Steve. Trop de trucs en jeu avec son moral et sa responsabilité. Et le regard accusateur que Sharon lui lança par rapport à son état de fuite n’aida pas et il ne put s’empêcher de rétorquer quelques mots.

- Commence pas avec ça tu veux ? On a déjà discuté de ça quand toute cette histoire à débuté, lança l’afro-américain en planta son regard dans celui de son amie. On ne va pas revenir dessus maintenant.

Ses mots n’étaient pas teintés de colère, juste d’une résignation sans nom. Ils avaient en effet discuté de cela. Après, quand les choses s’étaient calmées et qu’ils s’étaient croisées. Rien de bien méchant. Juste quelques minutes au détours d’une rue. C’est d’ailleurs quasiment le seul contact qu’ils avaient eu tous les deux pendant cette histoire de RA. De longs mois sans contact et voilà que l’agent le contactait alors qu’elle était à deux doigts de finir raide sur son canapé. Tout à fait charmant comme retrouvailles. Vraiment… Un soupir passa la barrière de ses lèvres alors qu’il prenait sa tête dans ses mains. Les solutions n’étaient pas nombreuses et celles qu’avaient évoqués Sharon peut probable. Il était clair que s’il était repéré, il allait en prendre pour son grade. Et il était hors de question qu’il enlève/séquestre un médecin pour qu’il injecte le traitement à la jeune femme. Merci bien mais non merci. L’étiquette « terroriste » lui suffisait largement et il n’avait pas envie d’en rajouter. C’était déjà assez lourd à porte avec un passé comme le sien.

Quand il releva les yeux vers l’agent, il garda le silence quelques secondes supplémentaires, essayant de trouver une solution à leur problème. Le résumé qui tournait dans sa tête était que la jeune femme allait mourir si elle restait là. Il avait beau ne pas avoir la certitude que ce soit bien le virus X1R1 mais aux vues des symptômes, Samuel avait peu de doutes sur la véracité de ses conclusions. Et c’est ce qui lui faisait un peu peur. Un autre soupir se fit entendre de son côté et il secoua la tête, se préparant à répondre aux mots que venait de prononcer la jeune femme.

- Et qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Il est hors de question que je kidnappe un médecin ou vol un traitement à plusieurs milliers de dollars, commença-t-il la voix fatiguée. Comme tu sais si bien me le rappeler, j’ai les flics et ARES sur le dos. Hors de question que je m’expose en allant voler un hôpital sûrement gardé comme la Maison Blanche après les derniers événements, continua-t-il en passant une main sur son crâne.

Un petit silence se fit entendre ensuite, lui laissant le temps de réfléchir un peu plus, ses yeux analysant l’état de la jeune femme. Elle ne pouvait clairement pas se déplacer toutes seules et les contacts rapprochés étaient prohibés quand on parlait du X1R1. Mais quelles options avait-il de toute façon ? Ce n’était pas comme soigner une gastro ou une grippe. Attraper une grippe, c’est gentillet. Vous êtes malades huit jours, vous vous bourrez de paracétamol, d’ibuprofène, de sirop contre la toux pendant ce laps de temps et le tour était joué. Le virus X1R1 était un peu plus compliqué à faire passer.

Sans un mot, Samuel se leva de la table basse quittant la pièce pour se rendre dans la chambre de la jeune femme. De là, il repéra un sac assez grand, fouilla quelques secondes dans l’armoire pour en ressortir quelques vêtements confortables, ne s’attarda que le stricte nécessaire sur les sous-vêtements et fourra le tout à l’intérieur. Il passa quelques secondes par la salle de bain pour y prendre le nécessaire, faisant l’inventaire dans sa tête.  Le bruit de la fermeture éclair se fit entendre alors qu’il revenait dans la pièce à vivre, le sac plein et ses yeux se posant sur la jeune femme.

- J’vais t’emmener à l’hosto Sharon, que tu le veuilles ou non, lança-t-il. Tu m’as demandé mon aide, j’vais te la donner. Je ne sais pas pourquoi tu me l’as demandé puisque tu aurais pu demander à n’importe qui de moins recherché que moi, mais c’est moi que t’as texté. Pas le SHIELD, pas Stark. Moi. Maintenant assume et lève-toi ,j’vais t’aider à marcher, termina-t-il beaucoup plus ferme qu’il ne l’avait été auparavant.

En miroir à ses dernières paroles, Falcon avait tendu une main devant la blonde, lui faisant signe de la prendre. Il ne voulait pas entendre de plainte et encore moins un « non » de la part de Sharon, son regard faisant clairement passé le message.

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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyLun 6 Fév - 23:23

It hurts like hell

Sharon x Sam


«How rare and beautiful it truly is that we exist.»
« Commence pas avec ça tu veux ? On a déjà discuté de ça quand toute cette histoire à débuté. On ne va pas revenir dessus maintenant ». Je levais mes mains en signe de peux du mieux que je pus vu ma condition précaire. Il n'en restait pas moins qu'il aurait mieux fait de se ranger du bon côté de la loi. J'avais toujours plus ou moins compris son point de vue mais pour moi il se fourvoyait. Et au final, il n'y avait qu'à voir ce que ça lui avait apporté. Rien. Un gros nada. Il était recherché et en fuit. Il devait passer son temps à se cacher et ne pouvait plus profiter de l'extérieur. Il vivait dans 'angoisse et la peur. Ce n'était pas une vie. Pour moi sa situation actuelle n'était que le résultat de sa fierté mal placée. Et j'en connaissais un rayon sur le sujet vu l'état dans lequel je me trouvais. C'était justement pour ça que je pouvais me permettre les réflexions que je voulais. Il méritait mieux que ça. Il aurait dus e rendre et se soumettre aux règles de la société dès que la situation avait commencé à sentir le roussi. Mais non, il avait choisi de suivre Steve. Je respectais et admirais sa loyauté mais il y avait un moment où il fallait se montrer plus intelligent que le reste. Il avait clairement manqué de discernement. Aujourd'hui, il était aussi dans la merde que moi et Steve était mort. Vous parliez d'une victoire. C'était plutôt une défaite des plus cuisantes. Par respect cependant, je gardais tout cela pour moi. Malgré notre relation amicale entachée, il était venue. Je lui devais bien le fait de me taire et de ne pas le juger pour ses choix pour quelques heures. Quoique... si je devais mourir dans les heures suivantes, il était fort à parier que je n'allais pas m'empêcher de l'ouvrir. L'impunité des dernières heures. Pour le moment néanmoins, je tins ma langue.

« Et qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Il est hors de question que je kidnappe un médecin ou vol un traitement à plusieurs milliers de dollars ». «  Tu t'es déjà opposé au gouvernement, c'est pas bien différent » lâchais je avant pu d'avoir me rattraper. Il fallait croire que j'étais incapable de tenir ma langue finalement. A force, il allait me laisser là. Franchement, je ne le blâmerai pas. Même moi, je me trouvais insupportable. Les dernières semaines n'avaient rien arrangé à mon caractère déjà difficile.  Des fois, c'était à se demander comment je faisais pour avoir des amis proches. Bien sur, je n'avais pas que des mauvais côtés. J'aimais mes amis et étais d'une extrême loyauté. Il me semblait, néanmoins, que seuls ces deniers s'invitaient à la fête ces derniers temps. J'étais aigrie, irritée et irritable. La faute à une vie pourrie je supposais. «  Désolée » soufflais je finalement. Je savais qu'il apprécierait l'excuse à sa juste valeur. Je n'étais pas du genre à reconnaître mes tords à voix haute ni même à en faire état. Je ne m'excusais que dans de rares occasions et vraiment lorsque j'avais dépassé les bornes. Ça aussi c'était de la fierté mal placée. « Comme tu sais si bien me le rappeler, j’ai les flics et ARES sur le dos. Hors de question que je m’expose en allant voler un hôpital sûrement gardé comme la Maison Blanche après les derniers événements » reprit il en faisant référence à mes piques incessantes. Ouai... il allait falloir que je me calme. Malgré la réprobation que je pouvais éprouver, Sam était une personne bien. Il était un homme que j'appréciais énormément et il était d'une très grande qualité. Je ne voulais pas le blesser pour rien. «  Je sais. Mais si on doit attendre qu'il me dépiste, je serai morte avant la fin de la prise sang. Dans l'hypothèse où j'ai bien le X1R1, cela va de soit » soufflais je avec fatalité. Tout cela ne sentait pas très bon pour moi. Et je ne pouvais évidemment m'en prendre qu'à moi même. J'avais de toute façon un don pour me mettre das les situations les plus désespérées. Ma tante m'avait toujours dis que j'étais comme elle sur ce point. Ah, on ne pouvait pas contrecarrer la génétique.

Mes yeux bleus le suivirent à travers la pièce lorsqu'il se leva. Je le regardais disparaître dans le couloir. Une fois qu'il fut hors de vue, je laissais tomber ma tête avec une plainte contre le coussin. Je n'avais plus assez de force dans le cou pour la maintenir droite. Plus ça allait, et plus mon crâne me paraissait lourd. C'était comme essayer de porter à bout de bras une enclume. Autant dire que cela ne durait pas longtemps. Prise d'un énième frisson, je me calais un peu plus dans mon cocon de couverture.  Je rouvris les yeux lorsque je le sentis bouger à proximité. De mes yeux vitreux et cernés, je regardais le sac de sport noir m'appartenant qu'il venait de déposer sur la table basse. Sac qu'il avait au préalable rempli. « J’vais t’emmener à l’hosto Sharon, que tu le veuilles ou non » m'apprit il. Je grognais une réponse inaudible. Franchement, je n'avais que peu d'espoir que cela mène à quelque chose. « Tu m’as demandé mon aide, j’vais te la donner. Je ne sais pas pourquoi tu me l’as demandé puisque tu aurais pu demander à n’importe qui de moins recherché que moi, mais c’est moi que t’as texté. Pas le SHIELD, pas Stark. Moi ». Un fin sourire se posa de manière aérienne sur mes lèvres blanches et tremblantes. Il était vrai que j'aurais pu demandé à Tony de venir m'aider. Après tout, nous étions membres de la même famille. Pas de sang puisque nous n'avions évidemment pas de liens de parentés. Mais nous nous étions choisis comme cousins. Notre relation n'était pas parfaite. Nous nous disputions autant que nous nous épaulions. Néanmoins, j'avais choisi Sam de manière inconsciente. Pendant longtemps, il avait été mon go to contact. La personne que j'appelais dès que j'avais besoin d'un coup de main. La personne en qui j'avais eu le plus confiance pour protéger mes arrières. Il n'en était cependant probablement pas conscient d'où son incompréhension. Un jour peut être lui avouerai je ceci. Un jour mais pas aujourd’hui. Ou du moins pas maintenant. « Maintenant assume et lève-toi ,j’vais t’aider à marcher » me dit il en tendant sa main dans ma direction. «  C'est hors de question Sam » lui répondis je avec fermeté. Mon but n'était pas d'être difficile. Cependant, je ne voulais pas qu'il subisse le même sort que moi. Je ne voulais pas qu'il tombe malade. «  Je ne veux pas que tu l'attrapes » rajoutais je en voyant le tic nerveux de ses sourcils. « Et puis, je suis un peu... comment dire... pas habillée là dessous » avouais je également. J'aimais bien Sam mais pas assez pour me montrer en culotte de coton devant lui. Je supposais qu'au vu de ma situation, la pudeur n'avait pas lieu d'être . Ceci dit, cela me donnait une raison supplémentaire pour éviter de le toucher. Il pouvait certes tomber malade rien qu'en respirant l'air que je respirais. Cependant, il me semblait encore plus dangereux pour lui de rentrer en contact direct avec moi. Je préférais mourir que de le voir dans le même état par ma faute.

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Samuel Wilson

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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyMar 14 Fév - 18:14

It hurts like hellSharon & Samuel
L’afro-américain savait que Sharon n’avait pas compris son choix de s’opposer au gouvernement. Le choix n’avait pas été des plus faciles à prendre mais finalement, il avait fini par se ranger derrière Steve. Il n’avait pas voulu suivre le gouvernement pour quelque chose qu’il ne cautionnait pas. Cette loi, maintenant en place depuis quelques temps, lui paraissait toujours aussi énorme. Il savait que la population avait peur des personnes hors norme mais de là à les pucer comme des animaux, il y avait un monde. Et il continuerait à s’y opposer jusqu’à que la fin. Que Sharon soit d’accord ou pas avec la chose. Et d’après la réflexion qu’elle laissa échapper après la sienne, elle n’était toujours pas d’accord avec le mode de vie qu’il avait choisi ses derniers mois.  Un haussement de sourcils et un silence répondirent seulement à la pique envoyée par l’agent et il s’apprêtait à relancer la conversation quand l’excuse arriva peu avant. Un froncement remplaça le haussement de sourcils et un hochement de tête répondit simplement au mot prononcé par son amie. Les excuses étaient rares dans la bouche de Sharon et l’entendre prononcer ces paroles avait un coté réconfortant. Elle savait s’excuser et il reconnaissait que parfois, un simple mot apportait une tranquillité. Même si cette dernière était toujours de courte durée.

Un soupire passa la barrière de ses lèvres alors qu’il écoutait les mots en réponses à sa proposition. Elle n’avait pas tout à fait tort dans ce qu’elle pouvait bien raconter. Il était même étonné de la cohérence de ses propos. Si elle avait effectivement contracté le virus, il était étonnant qu’elle puisse encore pensée comme elle avait l’habitude de le faire. Parfois, Samuel était étonnée de la résistance dont pouvait faire preuve les gens. Mais si Sharon avait résisté jusque-là, il doutait également de sa résistance jusqu’à l’hôpital. Et cela, Samuel ne l’énoncerait pas à voix haute. Parce que l’énoncé voulait dire ne pas y croire et il avait envie, tellement envie de croire, en la résistance de la jeune femme qu’il ne dirait rien pour l’entacher. Il avait déjà perdu un ami, il n’en perdrait pas un autre. La perte de Steve était bien trop récente pour dire qu’il était passé au-dessus. Il allait même quitter le pays pour ça alors dire qu’il gérait bien les choses étaient un euphémisme complet. Mais ça, il ne le ferait pas transparaître auprès de la jeune femme. Il était là pour l’aider, pas pour se morfondre.

La réponse sans appel de la jeune femme à son injonction de se lever le fit ouvrir la bouche. Comment ça hors de question ? Un sourcil (très indépendants en ce moment d’ailleurs) fit part de sa surprise, forçant son ami à se justifier. Il secoua la tête puis un sourire en coin s’installa sur ses lèvres alors que la deuxième raison de la jeune femme arrivait à ses oreilles. Une bonne raison certes, comme la première mais pas assez forte pour l’empêcher de la traîner à l’hôpital.

- Sharon, j’ai vu plus d’hommes et de femmes à poil que je veux bien l’avouer, ricana-t-il avec humour. Ce n’est pas une de plus qui va me défriser. Maintenant lève-toi et enfile ça, ajouta-t-il en lui tendant un pantalon et un haut qu’il venait de récupérer dans le sac.

Pendant qu’il laissait la jeune femme se changer, Samuel se mit à penser à la marche à suivre. L’agent du SHIELD avait marqué un point quand elle avait dit qu’elle ne serait peut-être pas capable de passer les tests de dépistages du virus. Il fallait qu’ils agissent assez rapidement pour éviter qu’elle ne passe l’arme à gauche avant d’être prise en charge. Il ne savait que partiellement en quoi consistait le traitement du virus mais s’il arrivait à avoir une des premières injections, cela aiderait la jeune femme à attendre pour pouvoir être prise en charge correctement à l’hôpital. Il passa sa main sur son crâne alors qu’il revenait dans le séjour, en prenant soin de vérifier sur la jeune femme était maintenant descente. Comme il l’avait dit plus tôt, il avait eu son lot de personnes nues et ce n’était pas une de plus ou une de moins qui allait changer les choses. Mais Sharon était son amie et si cela la dérangeait alors il respectait. Merci mais il n’était encore pas quelqu’un qui avait perdu ses manières. Si c’était le cas, sa mère, de là où elle était, le fusillerait du regard.

- J’viens de réfléchir et comme t’as toujours plus ou moins raisons quand il s’agit de toi, j’vais t’écouter, commença-t-il en mettant dans l’ordre les idées qui se trouvaient actuellement dans son esprit. J’vais aller récupérer une injection à l’hosto. Et pas récupérer, j’entends voler. Parce qu’on sait tous les deux que personnes me la donnera si j’arrive la bouche en cœur. Je sais pas encore comment je vais le faire mais je vais le faire en essayant de ne pas me faire attraper dans le processus. Je reviens, je te fais la première injection, on voit si ça fonctionne et je te ramène à l’hôpital pour que tu te fasses réellement soigner. Et cette fois, c’est comme ça et pas autrement Sharon Carter. J’ai changé d’avis une fois mais y en aura pas de deuxième fois. C’est à prendre ou à laisser.

Si sa première idée avait été énoncée avec une voix assez ferme, la deuxième était sans appel. Il ne prendrait pas de nouvelles réflexions et se plierait au plan -ou au semblant de plan- qu’il venait d’annoncer. C’était maintenant le seul qui lui paraissait viable et qui permettrait à toutes les parties présentes d’être d’accord. Fallait maintenant que l’autre partie soit d’accord avec son nouveau plan… Mais comme il lui avait dit, il était hors de question qu’elle émette encore un véto. Ils n’allaient pas passer la journée à se prendre le chou sur comment sauver la vie de la jeune femme. Samuel estimait que maintenant, c’était lui qui décidait sur comment allait se dérouler la chose. Et si cela ne lui plaisait pas, tant pis. Elle n’était pas en état de s’opposer plus violement à lui…


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MessageSujet: Re: It hurts like hell x Ft. Sam   It hurts like hell x Ft. Sam EmptyDim 2 Avr - 21:23

It hurts like hell

Sharon x Sam


«How rare and beautiful it truly is that we exist.»
« Sharon, j’ai vu plus d’hommes et de femmes à poil que je veux bien l’avouer. Ce n’est pas une de plus qui va me défriser ». Un hum monta le long de ma gorge. J'aurais aimé le suivre dans son ricanement. Physiquement, j'en étais cependant incapable. J'aurais pu essayer. Mais je savais que mon rire allait finir en quinte de toux. Ma gorge était déjà assez bien amochée comme ça. Je n'avais pas besoin de mettre de l'huile sur le feu. J'avais un moment de répit, autant en profiter. «  Qui sait... Je voudrais pas que tu tombes amoureux de mon physique de rêve. Il me faudrait refuser tes avances, ça serait gênant » plaisantais je avec une voix rauque. Malgré ma maladie, mon état fiévreux et ma pâleur de ma peau, je n'avais pas perdu mon humour. Il était là. Il était toujours aussi particulier. Aussi tranchant. C'était la seule chose qui me restait. Je n'étais pas prête de le lâcher. J'allais m'y accrocher avec toute la force de mon désespoir. « Maintenant lève-toi et enfile ça ». Je grognais et le laissais me tendre mes habits. Je ne tendis pas les bras vers lui et attendis qu'il me les lance dessus. Même à quelques centimètres, il était trop loin. J'attendis qu'il quitte la pièce pour me sortir de mon cocon de couverture. J'y parvins avec grande difficulté et en poussant plus d'un grognement. Mon corps était en feu. J'avais mal partout. Le moindre geste me donnait le tournis. Le moindre mouvement me donnait la nausée. Je haïssais chaque seconde de cette expérience. Si je m'en sortais, je me promis de faire plus attention à ma santé. C'était certainement un vœux pieux. Un vœux qui ne servirait à rien d'autre. C'était une parole lancée en l'air. Les chances pour que je m'en sorte étaient minces. Faibles. Mais elle existaient. A ce moment précis, c'était suffisant. Comme ma tante avant moi, j'étais une battante. Je m'étais battue toute ma vie. Hors de question que j'abandonne. Et cela même si la mort devait me faucher au bout de cette journée. Il me restait encore des heures, des minutes, des secondes à vivre. Je comptais les utiliser à bon escient. Du moins, aussi longtemps et autant que je le pourrais. Même dans ses derniers moments, Peggy n'avait pas abandonnée. Je n'allais pas trahir son combat ni sa mémoire de cette façon.

Un souffle épuisé passa mes lèvres. J'étais habillée. Enfin. J'avais l'impression d'avoir déchirer tous mes muscles dans la manœuvre. Dieu que c'était désagréable. Mon pantalon tombait plus bas que normal sur mes hanches. Je n'avais pas eu la force pour le remonter jusqu'au bout. Et puis j'avais perdu du poids. Il allait glisser alors à quoi bon. Même mon soutien gorge s'était vidé de matière. Et dire que je n'avais pas beaucoup de sein de base. D'une main tremblante, je repoussais mes cheveux blonds collés à mon front. J'avais froid et chaud. Et je transpirais. Tout collait à ma peau. « J’viens de réfléchir et comme t’as toujours plus ou moins raisons quand il s’agit de toi, j’vais t’écouter » déclara t-il en revenant dans la pièce. Je peinais à hocher la tête. Je n'avais sur le moment plus assez de souffle pour lui répondre. J'avais besoin de quelques minutes. « J’vais aller récupérer une injection à l’hosto... Je reviens, je te fais la première injection, on voit si ça fonctionne et je te ramène à l’hôpital pour que tu te fasses réellement soigner.... J’ai changé d’avis une fois mais y en aura pas de deuxième fois. C’est à prendre ou à laisser ». Je le considérais un instant. Je savais les risques qu'il s’apprêtait à prendre. A prendre pour moi qui plus est. Étais je prête à le laisser faire ça sans l'assister. Hell no. A prendre ou à laisser peut être de son point de vue, mais je venais avec lui. Mon état pouvait faire distraction. Même comme ça, je pouvais lui sauver les miches au besoin. Ça aussi c'était non négociable. J'étais de nature plus têtue que lui. Je savais qu'il n'arriverait pas à m'arrêter. A moins qu'il ne le fasse de manière physique. Je préférais autant cependant qu'il reste le plus loin possible. Je voulais son support et je l'apprécias à sa juste valeur. Néanmoins, mon but n'était pas non plus de le contaminer. La balance était délicate mais je comptais la maintenir. Tout n'était pas de mon fait bien entendu mais je pouvais au moins essayer. Peut être qu'en y croyant assez, le mec là haut m'accorderait cette faveur. Il pouvait bien faire ça. J'étais en train de mourir après tout.

Je laissais s'écouler quelques secondes de plus avant de pousser sur mes jambes flageolantes. Une grimace déchira les traits de mon physique. Je tins bon et continuais jusqu'à être debout. Première victoire. «  Je viens avec toi ». Malgré ma respiration sifflante, mon ton était sans appel. Puis nous n'avions pas autant de temps à perdre. Autant y aller qu'une fois. Et si je mourrais au moins, la morgue était plus près. Tout ça était plus pratique. Avec une concentration absolue, je mis un pas devant l'autre. Mes sourcils se froncèrent sous la douleur. Je serrais les dents. Aucune plainte ne passa mes lèvres blanches. Deuxième victoire. Il ne restait plus qu'à voir jusqu'où je pouvais aller avant de m'effondrer.  «  T'attends quoi ? » lui demandais je en actionnant la poignée de ma porte. Plus que quelques pas, un voyage en ascenseur. Ma voiture attendait juste en bas.  Têtue comme une mule, oui c'était tout moi.

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