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 History has its eyes on us | Korra&Stephen

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MessageSujet: History has its eyes on us | Korra&Stephen   History has its eyes on us | Korra&Stephen EmptyJeu 10 Nov - 15:23


   
❝History has
its eyes on us❞
   Korra & Stephen
Il n’était plus rentré dans ce genre d’endroit depuis… Hum. Depuis moins d’un an en fait. Ca paraissait être si loin pourtant, avec tout ce qu’il avait vécu depuis. Clea n’était restée que quelques mois avant de lui être arrachée à nouveau mais il avait l’impression qu’ils avaient vécus toute une vie, tout les deux. Ces quelques mois avaient été plus intenses que jamais, dans l’amour comme dans ce qu’ils avaient pu vivre ensemble. Les mauvais côtés telle l’attaque de ce Trevor, comme les meilleurs avec la naissance de leurs enfants. Il se demandait si elle reviendrait bientôt. Il se demandait si elle allait revenir, s’il allait réussir à la retrouver. Peut-être pas. Peut-être que les jumeaux allaient grandir sans mère. L’idée lui donna le vertige et l’envie enivrante de prendre un verre. Il ferma les yeux un instant, avant de sortir pour retourner prendre l’air. Il inspira et expira. Il avait à peine arrêté de boire et il s’infligeait déjà l’épreuve de se rendre dans un lieu où la beuverie était le premier des gagne-pains. Il ne savait pas s’il pouvait le faire, s’il était assez fort.

Il n’était pas à Brooklyn par hasard. Il avait décidé de venir pour voir un groupe qu’il avait déjà rencontré plusieurs fois, une bande de personnes qui avaient tous le même problème et qui menaient tous de front le même combat. C’était une façon de ne pas être seuls, une façon de savoir qu’il y en avait d’autres dans ce combat et qu’il y en avaient d’autres pour les guider. Longtemps, Stephen avait été l’un de ses guides. Cinquante ans de sobriété, un véritable record et pourtant il avait continué de venir. Parce qu’ils savaient que les gens, là-bas, ils avaient pas seulement besoin de voir ceux qui se battaient avec succès depuis peu. Ils avaient aussi besoin de voir que ça pouvait être une victoire sur la durée, que des personnes parvenaient à dépasser la dizaine, la vingtaine, plus parfois même. Mais il n’était plus ce modèle-là. Il n’avait plus ces cinquante ans derrière lui. Il avait replongé pendant un mois, avait arrêté de rendre visite à ceux qu’il allait décevoir. Il y était retourné la semaine précédente, mais il n’avait pas desserré les dents de la soirée. Les autres avaient senti que quelque chose avait changé, mais il n’avait pas insisté. Là-bas, on était libre de parler autant que l’on voulait. Et puis, ils n’avaient pas pensé qu’il avait repris de la boisson. Non, la plupart avaient mis ça sur le compte de sa récente paternité. Martha l’avait félicité pour la naissance de ses jumeaux, se souvenait-il. Grâce à lui, elle trouvait la force de se dire qu’elle allait pouvoir ne jamais infliger sa condition d’alcoolique à ses enfants. Jonah et Michael avaient voulu l’inviter à prendre un brunch, une prochaine fois, avec toutes leurs épouses respectives. C’était les alcooliques anonymes, mais ça n’empêchait pas les amitiés de se former. Et Liza… La jeune Liza d’à peine vingt ans, déjà ravagée par ses démons, qui lui avait prit la main un jour pour lui dire comme elle l’admirait. Stephen ne voulait pas décevoir ces gens.

Il regarda le bâtiment. Il voulait juste le traverser pour aller parler avec la propriétaire. Il avait eu vent des quelques rumeurs sur l’établissement. La magie régnait dans l’endroit, il la sentait, mais était-elle toujours utilisée à bonne escient ? N’était-elle pas parfois prise à usage excessive, pour le plaisir de la manier ? Il connaissait assez peu la propriétaire. Il avait du mal à se faire à l’idée que son maître ai pu avoir une femme qui aurait des usages abusifs de la magie, mais après tout son maître avait formé Mordo et le Docteur West. L’Ancien avait peut-être tendance à faire une confiance aveugle, un défaut dont son élève avait très certainement hérité. Mais il s’interrogeait quand même…

« Je viens voir Mlle Kostas », dit-il simplement au garde en l’écartant d’un geste de main chargé de magie. Il n’avait pas le temps pour tenter d’argumenter, il avait une réunion qui l’attendait et il ne voulait pas être en retard. Il s’efforça de garder le regard droit, ne dérivant pas vers les quelques premiers clients de la soirée qui commençaient à boire. Ne pas voir l’aiderai à combattre l’envie, se dit-il. Il n’y a pas encore de filles sur scène, la soirée était encore jeune, et il remercie le ciel pour cela. Il n’a probablement pas la force de lutter contre deux vices à la fois. Il s’en veut d’être aussi imparfait, de céder aussi facilement à ses pulsions. Il avise les escaliers, et devine que cela mène au bureau de la propriétaire. Il est facile de le deviner quand on a été habitué à ce genre d’endroit

Il repense à la femme qu’il s’apprête à voir, une créature mystique aussi hors du temps que lui, une magicienne qui vécu si longtemps et appris tellement. Moins puissante que lui, mais avec plus de savoir, voilà comment il la devinait à l’heure d’aujourd’hui. Il se souvient de leur première rencontre. Il ne sait rien d’elle. Pas vraiment en tout cas. Tout ce qu’il en a vu, c’était le reflet qu’elle lui renvoyait, dépouillée de son environnement et replacée dans celui de l’Ancien. Elle avait   semblé décalée déjà à l’époque, elle n’était pas dans son environnement. Presque comme si elle savait que pour ce qu’elle allait rester, il n’y aurait pas longtemps avant qu’elle ne reparte. Il comprenait pourquoi désormais. Elle était protectrice de la Grèce, c’était là sa place. Elle avait semblé douce, loin de la femme qui aurait pu tenir un lieu de débauche. C’était lui le débauché à l’époque. Qu’avait-elle vécu pour se retrouver là ?

Il sait qu’elle l’a vu arriver par les escaliers, il a bien remarqué la vitre. Et elle a dû sentir son essence magique comme il avait senti la sienne. Les magiciens n’oublient jamais une essence, encore moins une qu’ils avaient même brièvement mélangé à la leur. Il toqua tout le même, histoire de dire d’avoir un rien de bonnes manières, mais il était trop pressé pour les formalités. Korra était là. Elle l’attendait sûrement, et si ce n’était le cas elle ne paraissait pas surprise. Elle était toujours la même qu’avant, mais il y avait quelque chose de différent en elle. Fini la jeune fille à l’air gentille, elle dégageait une aura de femme fatale désormais. Il n’avança pas énormément dans le bureau, il se contenta de la regarder. « Bonjour, Korra. Je suis désolé de me présenter de façon si rude, mais j’ai quelque chose à faire après ça. » Du bout de ses doigts tremblants, il joue avec le bas de son col roulé. Il n’a pas pris la cape de lévitation ni l’oeil d’Agamotto, il se présente aux réunions en tant que simple homme. Il a presque l’air décalé. Il n’a que son col roulé noir et son jean délavé. Il fait quelconque dans un bureau élégant face à une femme d’élégance. « Cela fait un long moment… Je te pensais toujours en Grèce jusqu’à il y a quelques temps... »

   
© Pando
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MessageSujet: Re: History has its eyes on us | Korra&Stephen   History has its eyes on us | Korra&Stephen EmptyVen 18 Nov - 16:01


❝history has its eyes on us❞
ft Stephen Strange  
Une atmosphère silencieuse, reposante. Le dos calée contre mon trône de velours, paupières clauses, je profite de ces rares instants de répits pour me ressourcer dans de longues méditations. Le club n’ouvre ses portes que dans une heure, cela me laisse largement le temps. Tout est prêt, mon assistant se charge des imprévus de dernière minute. Mon esprit vagabonde dans les couloirs astraux, mon corps se fait de plus en plus léger, une certaine quiétude me gagne.  Voilà bien longtemps que je n’avais été prise d’une aussi grande sérénité. Mes journées sont peu reposantes, beaucoup de clients font appellent à mes services, et la fin de l’année est une période chargée, allez savoir pourquoi. L’euphorie des premiers clients attendant aux portes me parvient, tout comme le stress quotidien de ces employés sortis tard du bureau et pressé de rentrer. Un mélange d’émotions qui perturbe ma méditation. Cette ville dégage beaucoup trop d’ondes, et d’une trop grande diversité pour que je puisse les ignorer, faire complètement le vide. Un soupire m’échappe. Impossible de pouvoir se détendre dans un tel environnement. Je quitte enfin mon fauteuil pour observer la salle de ma baie vitrée. Les premiers clients courent pour obtenir les meilleures tables. Battez-vous, laissez-vous enivrer par le doux parfum du péché, et apportez moi ce dont j’ai besoin. Des moutons qui s’engouffrent directement dans la gueule du loup. Plus les années passent, et plus l’intelligence, la perspicacité se font rare. C’est bien triste. Je me détourne de ce spectacle affligeant pour prendre place à mon bureau, tapissé par de nombreux papiers administratifs, ainsi que des photocopies de vieux manuscrits. Des recherches qui n’avancent pas, je patauge dans l’incompréhension avec cette malédiction que l’on m’a confiée. Déjà plusieurs semaines de lecture, d’interrogation, mais aucune solution concrète. Le visage enfouit au creux de mes mains, j’essaie désespérément de trouver un nouveau chemin, une nouvelle idée, vers lesquels me tourner. Demander l’aide de mes semblables n’est pas vraiment dans mes habitudes, mais si cela s’avère plus utile que tous ces manuscrits, je vais devoir prendre sur moi et me diriger dans ce sens.

Plongée dans une profonde remise en question, j’ignore le brouhaha qui commence à envahir la salle principale, mais un effluve particulier attire mon attention, et me tire de ma torpeur. Je me redresse, me concentre sur cette dernière. Un sourire se dessine sur mes lèvres. C’est une sensation particulière, puissante, et reconnaissable. Cela fait bien longtemps que je ne l’avais pas ressenti. Des souvenirs réapparaissent, soufflent une légère nostalgie. Des souvenirs relativement agréables, je l’avoue. Stephen Strange . Sa magie, relativement puissante frôle ma peau comme de légers courants électriques. Je suis curieuse de connaître la raison de sa visite. De retour devant mon perchoir de verre, mes yeux se posent instantanément sur sa silhouette essayant de se frayer un chemin parmi les nombreuses tables. Une petite appréhension, revoir mon élève, mon amant d’une nuit après autant d’années est étrange, quelque peu impressionnant. Suis-je toujours la même femme dont il a le souvenir ? Mes yeux se perdent dans ce reflet que dégage la baie vitrée. Une femme froide, inexpressive à peine marqué par le temps. Des bruits de pas dans l’escalier. Il approche. Son essence magique remplit peu à peu les lieux, un combat que je ne peux gagner. D’un geste lent j’attrape le paquet de cigarette non loin, sortant l’un des bâtons de poison qu’il contient pour le coincer entre mes lèvres, avant de l’allumer à l’aide d’un zipo finement décoré. Un plaisir malsain dont je ne peux me passer désormais.  Je me tourne vers la porte, le voilà. Tout aussi intemporel que moi. De nouveau un sourire.

Stephen. Un simple prénom, étouffé dans une longue taffe qui remplit presque instantanément le bureau d’une légère fumée blanche.

D’une démarche assurée, féline, je m’approche, contournant ce corps que j’ai parcouru autrefois dans les moindres détails. De ma main libre je ferme la porte derrière lui. L’intimité est de rigueur. De cette même main je me permets de frôler son bras. Un geste provocateur, taquin. J’aime jouer de la sorte, voir le malaise s’installer dans leur regard, j’y prends un certain plaisir. Un second nuage blanc emplit les lieux, tandis que je me place face à Stephen, le fixant droit dans les yeux.

Bien trop longtemps. Les affaires sont plus fructueuses ici, mais j’y retourne parfois. Et puis tu sais bien que pour des personnes comme nous la routine, la monotonie s’installe rapidement, et le besoin de changer de décors est primordial. Je me perds dans la profondeur de son regard, décelant une certaine douleur, une perdition. Je fronce légèrement les sourcils, gênée par ces émotions. J’ai ouïe dire que tu traverses une mauvaise passe … est-ce la raison de ta visite ?  


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MessageSujet: Re: History has its eyes on us | Korra&Stephen   History has its eyes on us | Korra&Stephen EmptyVen 16 Déc - 15:48


   
❝History has
its eyes on us❞
   Korra & Stephen
Il ne reconnaît rien en cette femme qui se mouve telle une séductrice professionnelle, telle l'araignée approchant de l'insecte capturée dans sa toile. Il est presque fasciné par sa démarche et en même temps cela le met mal à l'aise. Cela lui rappelle un peu Miranda de sa réunion. Elle n'était pas restée longtemps avant de totalement abandonner. Il y avait des gens comme ça qu'on ne parvenait pas à sauver de leur addiction. Miranda n'avait pas spécialement de soucis personnel. Elle s'ennuyait juste. Elle s'ennuyait alors elle buvait, elle faisait la fête et elle baisait. Normalement personne n'aurait rien eu à y redire, c'était sa vie et elle en faisait ce qu'elle voulait. Mais elle plongeait dans l’excès. Plus sa vie lui paraissait ennuyeuse et plus elle s'enfonçait dans ses propres vices. Malheureusement, plus elle s'y enfonçait et plus le retour à la réalité était brutal et lui semblait ennuyeux. Alors elle était coincée dans ce cercle vicieux de toujours plus. Elle avait tenté, une fois, de s'attirer les faveurs de Stephen. Elle aurait pu y parvenir, c'était avant le retour de Clea, quand il la trompait à répétition. Mais il n'avait pas voulu. Il savait qu'il ne ferait qu'accélérer le processus dans lequel elle était coincée. Elle avait eu cette façon de le regarder, cette façon de se déplacer. Juste comme Korra en ce moment précis. Est-ce qu'elle s'ennuyait donc tant ?

Autrefois, il aurait réagit lorsqu'elle lui aurait touché le bras. Il aurait frissonné, il aurait été séduit. Il aurait peut-être voulu plus. Mais ce n'était plus le cas. Il était marié, il était père. Il n'avait pas toujours assuré dans un rôle comme dans l'autre mais il avait promis de faire des efforts et il en ferait, il se l'était promis. Il n'était peut-être pas digne d'une femme aussi belle, douce et courageuse mais il pouvait tenter de l'être. Et cela ne se ferait pas en allant se réconforter dans les bras d'une autre comme il avait pu le croire avant. Il avait été un total idiot, mais il était prêt à apprendre de ses erreurs pour ne plus jamais les reproduire. Et cela commencerait en restant de marbre face à la caresse taquine de Korra sur son bras. Ca ne prendrait pas comme cela avait pu prendre par le passé. Il fixa les yeux bleus de la sorcière lorsqu'elle se planta face à lui. Il voyait bien dans son visage celle qu'il avait un jour connu. Mais elle était cachée par les années et les expériences.

« Seulement chez certains d'entre nous. Je mets un point d'honneur à ce que monotonie fasse partie de ma vie, pour être honnête. C'est ce que je peux offrir de mieux à mes enfants maintenant que j'en ai. » Elle ne savait probablement pas pour Charles et Luna et c'est une drôle de façon de lui annoncer, mais après tout ils ne sont pas réellement proches tout les deux. Ils n'ont jamais vraiment gardé le contact et on ne traite pas une connaissance d'il y a quarante ans comme une amie actuelle. Pas dans l'esprit de Stephen en tout cas. « Et puis, ça aide à garder un pied sur terre. On a tendance à se croire hors de tout lorsqu'on vit longtemps. J'aimerai éviter cela. » Ce n'était pas une critique, chacun faisait de la façon dont il l'entendait, mais Stephen avait toujours voulu garder ce pied dans la réalité. Avoir des amis humains avait toujours bien aidé. Longtemps, son lien avec la vie humaine avait été Sara, la fière et droite cheyenne qui ne prenait pas non comme réponse valable. Elle aussi, elle lui manquait parfois.

Stephen recula pour ne plus être si proche de sa collègue sorcière. Il partit voir le club par la vitre. Un piège à vice, ce genre d'endroit, vraiment. « Je ne suis pas là pour parler de ma mauvaise passe. Sans vouloir paraître méchant, on est pas assez proches pour que tu sois celle que j'irais voir pour parler de ce genre de chose. » Il soupira lourdement, même sans vouloir être méchant c'était comme cela que ça avait sonné. « Pour tout te dire, ce soucis personnel concerne ma femme… Clea a disparu, enlevée possiblement par Dormammu et je n'arrive pas à la retrouver. Je suis seul avec mon habituel sentiment d'infériorité, mon alcoolisme de retour et mes symptômes d'anxiété et de dépression qui reviennent de temps à autres… Mais je ne suis pas là pour aujourd'hui. » Il montre d'un large geste la scène qui se déroule sous leurs yeux, les gens qui boivent et s'apprêtent à observer le spectacle. « J'ai entendu parler de ton club. Ni en bien ni en mal. Juste en fait. Il paraît qu'il y a quelques petits extras ici, quelque chose que les gens décrivent de… magique. » Il se retourne vers elle, lui lance un regard entendu. Elle sait très bien ce qu'il veut dire par là, le sous-entendu en est à peine un.

   
© Pando
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