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 Long time no see, old friend. ✖ Bacon

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Clea Strange

Clea Strange
Indépendant

Date d'inscription : 01/06/2017
Messages : 87
Multicomptes : NOP
Dollars : 210
Avatar : Natalie Dormer, ptn.
Age : Quelques petits millénaires.
Nom de code : la Vierge Mystique, ça fait beaucoup rire son mari.
Localisation : Au Sanctum Sanctorum, auprès de Strange Suprême et petits Strange.
Pouvoir : Magie, télépathie, téléportation, vol, voyage astral.
Métier : Sorcière Suprême, reine, épouse & mère.
Race : Hybride Faltine/Mhulruuk
Long time no see, old friend. ✖ Bacon AFg9K1P
You with the sad eyes don't be discouraged. Oh I realize It's hard to take courage in a world full of people. You can lose sight of it all and the darkness, inside you can make you feel so small. But I see your true colors, shining through. I see your true colors and that's why I love you.
Long time no see, old friend. ✖ Bacon Aa4O908
Charles & Luna : bundle of joy. ♥️

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MessageSujet: Long time no see, old friend. ✖ Bacon   Long time no see, old friend. ✖ Bacon EmptyJeu 8 Juin - 21:26

Clea & Jean


Ce n’était clairement pas prévu que la poussette des jumeaux viennent s’ajouter. Ou les jumeaux tout court, en fait. Clea comptait passer son après-midi à l’Institut en laissant les enfants à la charge de Stephen ou de Wong. Voire les deux. Sauf que voilà, les imprévus arrivent et ni l’un ni l’autre ne peut s’occuper des deux charmants bambins qui couraient dans tous les sens au moment de partir. Enfin « courir ». L’une saute sur des pierres imaginaires tandis que l’autre lévite nonchalamment autour de sa soeur. Le jour où vous verrez Charles courir, c’est qu’il y a un sérieux problème. Le plus difficile est toujours d’attraper Luna, Charlie se laisse bien gentiment faire lorsqu’il s’agit de faire le paresseux dans la poussette tandis que sa soeur. Ah. Elle a beau n’avoir que neuf mois (mais vu qu’ils grandissent deux fois plus vite que des humains, ils sont au même stade que des enfants de dix-huit mois) mais l’enfant est fourbe et vive. Dès que sa mère s’approche, la petite brunette se téléporte à quelques mètres dans un rire joyeux qui résonne dans toute la pièce. C’est fatiguant. Tellement fatiguant que Clea finit par utiliser sa propre magie et endort sa fille en un claquement de doigt. La petite tombe raide endormie sur le canapé ; il est ainsi plus aisé à la mère de déposer la fillette aux côtés de son frère qui suce tranquillement son pouce en serrant son doudou entre ses bras. Il est bienheureux, là, dans sa poussette. N’y a-t-il rien de mieux que de se faire promener ? On bouge sans avoir à se dépenser et on peut ainsi entièrement profiter. Ca, c’est le point de vue de Charlie. Luna préfère largement partir explorer plutôt que d’être coincée. Ah ! Aussi adorables soient-ils, ils sont vraiment à l’opposé.

Ca lui fait toujours étrange de se retrouver devant ces adolescents, presque des adultes, qui l’écoutent parle de sa dimension natale. Certains sont attentifs d’autres beaucoup moins mais Clea peut comprendre. Si on l’avait, à leur âge, enfermée dans une pièce pendant des heures pour écouter des gens parler, elle l’aurait probablement mal vécu. L’école est un concept qu’elle ne connaissait pas vraiment avant de mettre les pieds sur Terre, sa dimension n’en est pas réellement pourvue. La seule chose qui pourrait s’en rapprocher est un endroit où l’on passe le temps à bourrer le crâne des enfants que Dormammu est un Dieu suprême et que Clea et son époux sont des monstres. Ils sont passés de Dormammu à Umar avant de revenir au premier. Un drôle d’endroit dans lequel la blonde n’a jamais mis un pied pour être honnête. Alors ça l’amuse de voir les têtes de certains, la tête en appuie sur une main et cherchant à ne pas bailler. Elle se demande si ses propres enfants seront ainsi, ce qui pourra bien captiver leur attention. Cette école est tellement particulière, un endroit extraordinaire pour des personnes qui le sont tout autant ! Ce qu’elle aimerait que les jumeaux puissent un jour aller dans cette même école. Clea sait d’avance que les intégrer dans un établissement normal, auprès d’enfants normaux, est une mauvaise idée. Les enfants sont imprévisibles puis la sorcière n’a pas envie qu’on les pointe du doigt, qu’ils se sentent mis à part ou qu’ils soient obligés de cacher leurs pouvoirs, comme s’ils en avaient honte, comme si c’était une mauvaise chose. Pour le moment ils sont jeunes mais déjà, ils ne fréquentent pas d’enfants de leur âge, sont mis à l’écart pour éviter le moindre problème. Sauf ici. Ca ne dérange pas, ça ne détonne pas. La classe est terminée, les élèves libérés et pile au moment où les jumeaux se réveillent de leur sieste, s’étirant dans la poussette installée dans un coin de la pièce. Parfait timing.

Pourquoi rentrer quand il fait si beau dehors ? Avant de s’installer sur l’herbe avec ses enfants, Clea passe par la tombe de Jean pour y déposer quelques tulipes aux couleurs éclatantes. La blonde se souvient de la petite fille puis de l’adolescente aux cheveux écarlates ; si étonnante et qu’elle appréciait tant. Elle a été très peinée d’apprendre sa disparition lors de son retour, elle aurait tant aimé pouvoir la revoir, voir la femme qu’elle était devenue… Parce qu’après vingt ans, il est certain que l’adolescente n’en était plus une. Clea ne reste pas longtemps devant la tombe, elle n’aime pas ces endroits et elle n’en comprend pas réellement le sens non plus, de cet attachement à une chose pareille. Encore quelque chose qui n’existe pas dans la Dark Dimension. Les voilà installés sur l’herbe, Luna courant un peu partout autour de sa mère tandis que son frère est installé dans les bras de sa mère, la tétine de son biberon d’eau dans la bouche et sa tête blottie contre la poitrine maternelle. La brunette vient se poser devant sa mère, ses petites mains enfoncées dans les poches de sa salopette en jean, un air pensif sur le visage.

« Où papa ? Demande sérieusement l’enfant.
-Il travaille.
-Boum méchants messieurs ?
-Sûrement, je ne sais pas, il faudra lui demander. »

Lune hoche de la tête, visiblement satisfaite par cette réponse avant de venir s’installer près de sa mère pour faire voleter aux ras des pâquerettes (littéralement) son pingouin en peluche tout en le faisant parler d’une petite voix. Ce qui a le don de faire mourir de rire Charles, très bon public.
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Bae Eun Byul

Bae Eun Byul
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Date d'inscription : 01/06/2017
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Avatar : park chae yeong (rosé)
Long time no see, old friend. ✖ Bacon SphKqp8
Age : cette enveloppe charnelle est âgée de vingt-deux petites années, mais l'âme qui l'habite est déjà sept fois centenaire.
Surnom : bae, parce que rare sont les gens qui savent que le nom de famille se place toujours avant, référence amusante au "before anyone else" tant à la mode en ces décennies.
Nom de code : aucun officiellement, mais on avait l'usage autrefois de l’appeler princess suknyeong.
Localisation : un studio moderne et coloré de manhattan, vue imprenable sur central park et l'accès à toutes les commodités.
Pouvoir : encore une fois aucun, c'est en tout cas ce que tu penses, condamnée à la réincarnation dès que la vie cesse de faire battre ton coeur et sans en avoir aucun souvenir.
Métier : c'est en tant que youtubeuse et apprentie tatoueuse que tu t'épanouies dans la vie joyeusement.
Race : tu n'en sais rien toi même, persuadée d'être quelqu'un de tout à fait normal et banal, mais tu es bel et bien une mutante.
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MessageSujet: Re: Long time no see, old friend. ✖ Bacon   Long time no see, old friend. ✖ Bacon EmptyJeu 8 Juin - 23:52


LONG TIME NO SEE, OLD FRIEND
clea & jean


Cela commence par un murmure. Un simple murmure chaud et familier. Rassurant. Un murmure dans lequel tu voudrais m'endormir. Te rouler en boule pour l'éternité. Tu crois que c'est ce que tu fais. Tu le laisse s'insinuer, te porter. Il caresse ton front, tes flancs. T'entoure de ses bras. Cette sensation agréable ne dure pas. La chaleur s'éteint peu à peu, remplacée par un froid glacial. Tu te sens trembler sans pouvoir t'en empêcher. Quelque chose d'étrange serre ton coeur, t'empêche de respirer. Te panique. Quel est donc ce sentiment ? De la peur ? De l'inquiétude. La sensation monte crescendo jusqu'à te faire suffoquer. Tu essaies d'inspirer, mais c'est de l'eau salée qui emplit tes poumons. Tu ouvres finalement les yeux.

Tu es en train de te noyer. Littéralement. Paniquée, tu bats des jambes et des bras vers la clarté au-dessus de toi. Elle semble si loin. Tes poumons semblent exploser. Des points noirs dansent devant tes yeux. Par miracle, tu sors la tête de l'eau en toussant, crachant, inspirant l'air qui brûle tes poumons comme un nouveau-né. Tu dois fermer les yeux, éblouie par la lumière du jour comme si cela faisait des années que tu ne l'avais pas vue. Tant bien que mal, tu nages vers la terre la plus proche, petite plage de galets en abord de ville. Tu réalises que tu es entièrement nue quand tu t'écroules sur le sol, le visage dans les cailloux. Tu tentes de reprendre ta respiration, devant t'y reprendre à plusieurs fois pour ouvrir les yeux. Tu roules sur le dos, incapable de te relever. Combien de temps restes-tu ainsi à fixer le ciel et le soleil, l'esprit bousculé par des questions et des incompréhensions ?
« Qui suis-je ? Où suis-je ?  »

Ton coeur est toujours étrangement serré et bat sourdement malgré que ta respiration soit devenue calme et profonde. Un visage danse devant tes yeux. Rapidement rejoint par d'autres. Comme des flash, des souvenirs s'imposent à toi, te réveillent. Les pièces du puzzle s'assemblent alors que tu trouves la force de te redresser pour t'asseoir, regard hébété.

Le murmure revient, entêtant. Envoûtant. Comme une musique oubliée.
Ton coeur explose.
Tu ne sais pas si tu inventes ce murmure. Cette voix. Cet appel. Tout est encore trop confus. Pourquoi, comment as-tu atterrie dans cette baie ? La dernière chose dont tu te souviens, c'est la tempête solaire alors que les X-Men et toi quittiez la station spatiale où les Sentinelles avaient emmené vos compagnons. Ensuite, plus rien. Un immense trou noir qui semble s'étendre bien au delà des limites d'un simple sommeil.
Mais le murmure, il ressemble à la voix de Scott.

Et la seule chose dont tu es vraiment certaine, c'est que Scott a besoin d'aide. Tu ne sais pas pourquoi. Tu ne sais pas comment. Mais cela résonne en toi avec force, l'écho de sa voix dont tu te souviens très clairement se cognant au fond de ton corps et de ton esprit. Tu dois rentrer. Tu dois retourner à l'Institut. Mais tu es nue, seule, et tes jambes veulent à peine te porter debout. D'un soupir, tu uses de ta télékinésie pour t'aider à te redresser sous le soleil tapant d'un début d'été qui s'annonce caniculaire.

« Excusez-moi, vous allez bien ? »

Tu sursautes violemment à la voix qui se fait entendre dans ton dos et, oubliant ta nudité, tu fais volte-face d'un bond pour te retrouver face à un jeune couple d'une vingtaine d'années. Surprise, tu n'arrives qu'à bégayer et c'est finalement la jeune fille qui reprend la parole en désignant une voiture garée en amont.

« Vous avez l'air... Perdue, vous voulez qu'on vous dépose quelque part ? »

Machinalement, comme un automate, tu suis les deux jeunes gens jusqu'au véhicule. Toutefois, tu sonded leurs esprits, à peine, juste assez pour s'assurer qu'ils n'ont pas de mauvaises intentions. Tu ne t'aventures pas plus loin, tu as toujours vu cela comme une intrusion, une violation de la vie privée, et tu ne sondes l'esprit des autres qu'en cas d'extrême nécessité. T'assurer de leur bienveillance étant donné l'étrange situation dans laquelle tu te trouves te semblait être la moindre des choses.
A la voiture, la jeune fille réitère sa gentillesse à ton égard.

« Nous sommes des touristes, nous faisons du camping alors j'ai pas mal d'affaires... Tenez, cela devrait vous aller. »

« Merci beaucoup, » que tu souffles en prenant le short en jean et le tee-shirt qu'on te tends avec générosité. C'est vrai que tu n'es suis pas bien grande et la jeune fille non plus. Tu n'attends pas pour les revêtir avant de prendre place à l'arrière du véhicule. Rapidement, tu t'observe dans le rétroviseur et tu te trouves... Changée. Comme si tu avais pris dix ans d'un coup. Tes cheveux sont étrangement long comparé à ce que tu te souviens.

Sortant de tes pensées, tu donnes l'adresse de l'Institut au couple sans préciser non plus le nom du lieu. On ne sait jamais.
Pendant l'heure et demie de trajet, tu ne dis pas grand chose. Evidemment, le couple m'interroge sur ta présence et ta situation à Jamaica Bay, et tu prétextes une sortie entre amies qui a un peu dégénérée, leur offrant un sourire amusé de façade. Car tu n'as pas envie de sourire, malgré leur gentillesse et leur bonté, le murmure incessant de Scott résonnant toujours dans ton esprit occupe tout tes pensées et à celui-ci, s'ajoute étrangement celui de la plupart de tes amis. Tu t'inquiètes, toujours dans l'incompréhension. Tu essaies cependant de te calmer en te disant que tu auras bientôt résolu ce mystère et qu'en effet, tu as peut-être but un peu trop la veille, ce qui expliquerait le coup de vieux. Et le trou de mémoire.

Le paysage défile sous tes yeux et finalement tu demande au jeune couple de te déposer une centaine de mètres avant l'école. Tu ne sais comment les remercier de leur gentillesse et c'est avec un petit sourire que tu regardes la voiture disparaître au détour d'un virage avant de continuer de suivre le chemin vers l'Institut. Tes pieds nus, tu marches sur le bord de la route, entre bitume et pelouse, une étrange sensation de trac te nouant l'estomac au fur et à mesure que tu avances.

Quand l'Institut Xavier se dresse finalement devant tes yeux, une boule se forme dans ta gorge sans que tu ne comprennes pourquoi. L'endroit est reconnaissable entre mille et pourtant il semble.. Différent en un sens. Tu observes un instant les lieux calmes, élèves sans doute en pleine leçon, et remonte les allées de petits cailloux. Mêmes les jardins semblent différents. Une sépulture attire ton attention. Celle que l'on avait dressé pour le professeur Xavier à l'époque où il se faisait passer pour mort avait été enlevée, tu t'en souviens clairement. Alors pourquoi était-elle encore là ? Cela t'intrigue beaucoup trop et tes pas ne peuvent s'empêcher de dévier du chemin en direction de la tombe. Le soleil t'éblouies et tu plisses les  yeux en lisant l'inscription.

« Jean Grey-Summers
1980 - 2006 »

Tu te sens défaillir. Incapable de bouger, tu fixes la sépulture, hésitant sur ce que tu es censée ressentir. Est-ce une blague ? Dans ce cas elle est de mauvais goût. Les fleurs sont fraîches, nombreuses, comme si elles étaient changées régulièrement ou juste déposées à l'instant. Quelque part au fond de toi, tu repousses cette impression qui essaie de te convaincre de la véracité de l'objet. Mais ton coeur bat sourdement, ton estomac se tord. Comme lorsque l'on s'obstine à nier une évidence. Petit à petit, les connexions se font. Le modèle de la voiture inconnu à tes yeux, les vêtements du jeune couple, cette impression d'avoir pris dix ans. ta faiblesse sur la plage. tes cheveux longs.

«  Oh mon dieu... »

Les mots t'échappent alors que tu places tes mains devant ta bouche en dépit du fait que tu manques soudain d'air. Tu te détournes de la tombe, encore plus perdue que précédemment. Tu ne remarques pas où tes pas te mènent désormais, comme aveuglée malgré le soleil resplendissant. Les jardins ne sont que couleurs floues et esquisses informes, tu trébuches et ta course erratique fini par te faire débouler dans un espace dégagée. Là, c'est une chevelure immaculée que tu reconnaîtrais entre mille qui s'offre à tes iris océaniques papillonnant, et c'est à peine si tu remarques les deux bambins autour d'elle.
Ta voix se brise par deux fois avant que tu ne réussisses à parler, essoufflée. Perdue.

«  Clea... »




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