Strike a match and I'll burn you to the ground. (The Punisher)
Matthew Murdock Héros indépendant - STAFF
Date d'inscription : 03/06/2017 Messages : 228 Multicomptes : Aucun Dollars : 957 Avatar : Charlie Cox Age : 30 ans Surnom : Matt Nom de code : Daredevil Localisation : Hell's Kitchen Pouvoir : Sens décuplés (odorat, ouïe, toucher, goût), sens radar, agilité, force, rapidité, endurance, acrobatie Métier : Avocat, w/ Foggy ♥ Race : Humain
#Victime:
Sujet: Strike a match and I'll burn you to the ground. (The Punisher) Sam 8 Juil - 0:52
FRANK & MATTHEW
Strike a match and I'll burn you to the ground.
Matthew se maudit d’avoir cru une seule seconde que Hell’s Kitchen pouvait enfin profiter d’une nuit relativement calme. Tout était parfaitement paisible. Il n’y avait pas le moindre bruit suspect, pas la moindre trace de crime. Cette tranquillité anormale aurait dû l’alerter. Matt aurait dû se douter qu’il s’agissait en réalité du calme avant la tempête. L’avocat venait tout juste de franchir la porte de son appartement lorsqu’il a entendu le premier coup de feu. Pas besoin d’être doté d’une ouïe ultra développée pour l’entendre. L’annonce d’un bal sanglant. Matt abandonne rapidement l’idée d’une soirée reposante et revêt en quelques secondes seulement le costume rouge de son alter ego. Il s’élance dans les ruelles sombres du quartier, se laissant guider par ses quatre sens décuplés. À défaut d’agir immédiatement, Daredevil se pose sur le toit d’un immeuble, au plus proche du champ de bataille. Il se concentre, étouffe tous les bruits et toutes les sensations qui n’ont aucune importance, pour se focaliser sur les battements de cœur de chacun de ses ennemis. Ils sont exactement treize, séparés en deux camps bien distincts. Cinq d'un côté, huit de l'autre. Il ne lui en faut pas plus pour comprendre qu’il fait face à deux gangs qui règlent leurs comptes. DD utilise son radar pour définir avec exactitude leur position. Les hommes hurlent et se tirent dessus avec frénésie. Ils ne savent même pas où ils visent ou ce qu’ils touchent. Le carnage dont ils sont à l’origine les soulage, c’est comme ça qu’ils expriment leur mécontentement. Sans doute devraient-ils apprendre à libérer leur trop-plein d’émotions autrement. Le footing, par exemple, ou la boxe. Ce sont des activités bien moins dangereuses et il n’y a aucun risque de balle perdue. Peut-être qu’il devrait leur soumettre l’idée. Ou peut-être qu’il devrait juste intervenir, avant que le massacre ne dure plus longtemps.
Daredevil compte sur toutes ses facultés hors-normes pour éviter la mort. Après plusieurs secondes à se demander comment stopper le combat, il décide finalement d’y aller à l’aveuglette. De toute façon, il est aveugle. Sa priorité est d’éviter les balles. Il les esquive avec brio, bien que de justesse la plupart du temps. Il passe d’un camp à l’autre et tente de les démolir un par un, uniquement en utilisant ses poings ou ses pieds, parfois sa matraque. « DAREDEVIL ! » S’écrit l’un des hommes. Sans le vouloir, sa présence unit les deux gangs. Ils oublient temporairement le motif de leur différend et s’allient pour mettre à terre le Démon de Hell’s Kitchen. « Merde… » Même en ayant toutes les armes pointées vers lui, il n’abandonne pas. Il redouble d’efforts pour sauver ses arrières, continuant de balancer quelques coups. Il casse les mâchoires de certains, tord les poignets d’autres et parvient à en désarmer au moins deux. Ce n’est pas suffisant, et il le sait. Il n’est pas en position de force. Le plus costaud de tous arrive à le plaquer au sol, le flingue contre sa tempe. Daredevil rassemble toute la force dont il est capable pour échapper à son étreinte. L’une de ses mains attrape le pistolet et il s’en sert pour frapper son agresseur à la tête. En se redressant, il récupère sa matraque et utilise le grappin pour prendre de la hauteur. « L’enfoiré ! » Suspendu au câble de son unique gadget, il fend l’air et s’élance vers les criminels, pieds joints. Ca suffit à en assommer un, les autres se relèvent et recommencent à tirer dans les airs sans savoir où exactement.
Et puis soudain, il en voit un tomber. L’odeur du sang lui chatouille les narines. Il ne sait pas s’il s’agit d’une balle perdue, ou d’un nouvel individu venu se joindre à eux. Il trouve alors un point de refuge au niveau d’un escalier de secours et de là, il analyse les alentours avec son radar. Enfin, il le repère. C’est à son tour d’être en colère. La rage le consume de toute part, lui fait presque émettre un grognement hargneux. Perché bien au-dessus d’eux, Castle abat les malfrats sans la moindre once d’hésitation. Daredevil non plus, n’hésite pas. Il le rejoint en quelques secondes à peine et l’attaque sans y réfléchir à deux fois. Il bondit sur lui avec fureur, le sépare de ses armes et le cogne sans la moindre relâche. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’il ne sente plus ses articulations. « Dégage de là, Castle. T’as rien à faire ici. » Il se redresse enfin, les poings et la mâchoire serrés.
CODAGE PAR AMIANTE
Frank Castle Red Thunderbolt - STAFF
Date d'inscription : 13/03/2016 Messages : 338 Multicomptes : bucket & cassondro. Dollars : 506 Avatar : Jon Bernthal. Age : Trente-neuf ans. Nom de code : The Punisher. Métier : Vigilante, ancien militaire. Race : Humain.
Sujet: Re: Strike a match and I'll burn you to the ground. (The Punisher) Jeu 13 Juil - 17:46
strike a match and i'll burn you to the ground.
Matthew & Frank
Douce nuit durant laquelle tu faisais face à l'ennui, le profond, le tenace, celui qui avait pour but d'apaiser après les batailles passées. Les journées avaient été longues et remplies aux côtés de ces nouveaux compagnons de jeu. Des fous, des furieux, aux sanguinaires impulsions bercées par le même besoin de débarrasser les rues des indésirables. Vous en faisiez partie, c'était malheureux. Aux héros revenaient la tâche de vous abattre alors que vous n'aspiriez, pour faire dans le pompeux, qu'à leur ressembler. Différentes méthodes, caractères divergents. Vous les faisiez trembler. En tout cas, tu, les faisais trembler. Enrager. Mais tu laissais tomber puisque tu ne jugeais pas ces guignols comme étant tes ennemis, des menaces qui s'alignaient sur ta route. Pour en revenir à l'important au lieu de philosopher sur les lignes entre le bien et le mal, c'était dans ton van que tu te faisais chier après avoir passé une bonne et grosse longue mission sous les ordres de Ross, avec ces dégénérés que même Elektra avait choisi d'intégrer. Peut-être fêtaient-ils cette victoire, celle que tu jugeais trop facile lorsqu'après avoir dégainé ton artillerie lourde, seul le silence s'était ouvert à toi en une marée d'os brisées et de sang. T'étais pas du genre majestueux, à danser pour tuer, avec de jolies pirouettes et des armes fancy qui brillaient sous le soleil ou au clair de la nuit. On ne pouvait pas étaler de poèmes en ta gloire pour conter la beauté de tes combats. T'étais trop brutal. T'étais aussi solitaire. Et t'avais gentiment décliné l'offre de rentrer dans un prétendu QG infesté de rats. Aucune preuve, mais t'en étais sûr, l'endroit en était plein. On aurait pu dire que t'étais de mauvaise foi et c'était bien vrai, aussi littéralement que figurativement. Mais tu les emmerdais et t'emmerdais leur fête à la con où ils finiraient probablement bourrés alors que toi, tu profitais du bon gros silence qui habitait ta minuscule résidence. C'était ça de foutre le feu à sa baraque, on finissait dans une camionnette qui avait plus d'armes en son sein que de meubles. En même temps, les meubles, c'était pas vraiment fait pour rentrer là-dedans. Quoiqu'il en était, t'avais fait ta petite couche et t'en étais aussi content que fier, bienheureux de ne pas avoir à passer tout ton temps à déambuler auprès de Flash ou de Roan pour avoir du café, noyant les insomnies.
Alors que tu te massais la nuque pour endormir la douleur qui commençait à la lancer, la tête de Max trouva tes genoux. Tu l'aimais, Max. Il était brave, il était calme et plus que tout, il ne parlait pas. Tu supportais pas les gens qui parlaient sans arrêt et ça te confortait dans ta décision de rester ici, enfermé entre quatre murs de ferraille plutôt que d'avoir un toit sur la tête. Au faible mouvement de ta bête, tu agitas les doigts sous son menton en une gâterie attentionné malgré ton abstinence dans les profusions d'amour. Max, il le méritait. Même lorsque tu n'étais vêtu que d'un sparadrap dissimulant les quelques bleus et entailles qui couvraient ta chair, t'ouvrant de sensibles endroits bien que la douleur n'était plus qu'un lointain souvenir. Trop focalisé sur ce que tu devais faire pour la ressentir. Mais bientôt, ton regard glissa sur la carte qui ornait l'intérieur de cette porte arrière, gribouillée de ton écriture et marquée à quelques endroits indistincts. T'étais incertain, toi qui était pourtant souvent bien trop sûr. Tu connaissais les gangs, tu connaissais leurs horaires et ce soir, t'hésitais sous le poids de ton chien croulant à tes pieds. En une décision qui te semblait être colossale, tu pris sur toi pour repousser l'animal pour pouvoir accéder à ton uniforme. Parce que non, tu ne portais pas de costume. Les collants et les masques, c'était bon pour les gamines et les fêtes costumées. T'étais habitué à la bataille en uniforme, dans les fourrées et dans la boue, là où même si l'opposant trouvait ton visage, il ne serait plus de ce monde pour le dire. Et puis maintenant que t'avais fait les frais d'un procès, t'étais plus trop à ça près. Le crâne sur ton torse, t'étais fin prêt.
Comme d'ordinaire il était question de trouver le premier spot parfait, celui qui dissimulait pour que dans la noirceur ambiante, il n'y avait que le bruit des corps qui tombaient. C'était ça qui te trahissait même si la cohue aurait pu se suffire à elle-même pour justifier les pertes. Qu'ils étaient cons. Si tu savais sourire, tu l'aurais probablement fait sous l'effet de l'amusement que pouvait produire ce genre de scènes. De stupides amateurs pas même capables de s'entretuer ou de toucher un Red volant. Si des ninjas zombis avaient réussi, t'avais du mal à concevoir qu'une pluie de balles ne l'atteigne absolument pas. C'était là que tu reconnaissais le travail de novice et que t'étais à moitié en train de penser que Murdock n'était pas qu'un petit con totalement nul. Du moins, c'était jusqu'à ce que l'un de ses poings ne vienne te fracturer le nez. Encore, et encore, ton visage enflait au rythme des coups que tu ne daignais pas retourner. Que tu ne prenais même pas la peine de contrer. T'avais quand même l'audace de lui cracher ton sang lorsqu'il eut fini, le poussant sans une once de retenue avant d'aller récupérer tes biens. T'hésitas à le frapper avec, le dévisageant longuement avant de secouer la tête. « Parce que c'est ton terrain ? » tu jouais avec lui, tu te moquais, tu t'énervais. « Tu n'as rien à faire ici, Red. Qu'est-ce que tu penses faire au juste ? Les frapper un peu, les ligoter pour les livrer à la police comme de beaux petits cadeaux ? » la désapprobation claquait dans le ton de ta voix, c'était ta manière de le frapper. « C'est ridicule et on aura pas encore une fois cette discussion. »