Coffee for the soul [Peter ♥]

Il n’y a pas à dire, les pauses c’est le pied. Franchement, c’est comme dans l’armée avec les permissions qui sont aussi rares qu’elles sont géniales. Bon, je savais que le SHIELD n’allait pas être de tout repos, on m’avait prévenue avant que je m’engage, mais il y a toujours une différence entre ce qu’on croit que ce sera et ce que c’est vraiment. Mais pour une fois que j’ai une journée de libre, je ne vais pas me plaindre. Et donc, qu’est-ce que ferait une personne normalement constituée durant un jour de repos ? Sortir avec ses amis, faire la fête, du shopping, du gaming, aller au cinéma ou à la piscine, draguer en boîte, pécho et danser. Et bah Val, elle décide d’aller se promener en ville. Toute seule. On ne se refait pas, non-conventionnelle un jour, non-conventionnelle toujours. Et puis cela me permet de sortir des murs du SHIELD, parce que je suis sûre qu’à force, je vais finir par devenir claustrophobe. Bon, ok, y’a aussi le fait que j’ai faillit noyer toute une aile du QG récemment avec mes pouvoirs que je galère à contrôler et si Daisy n’était pas intervenue, j’aurai probablement fini en poisson pané à la cafétéria. Et donc pour me rattraper de cette connerie, j’ai fait beaucoup d’efforts récemment et ce n’est que maintenant que j’ai le droit à une journée de repos du coup.

Mais alors que je marche tranquillement, mes nouveaux écouteurs dans les oreilles et une playlist de ouf jouant sur mon téléphone. Mais forcément, je ne regarde pas où je mets les pieds et je fini par trébucher, bousculant un jeune homme au passage. À moitié par terre avec un genou touchant le sol comme si je demandais quelqu’un en mariage, je me relève d’une façon pas du tout glamour. « Oh mon dieu ! Je suis vraiment désolée ! » Puis, mon regard s’arrête sur le visage du jeune homme que je viens de bousculer et, mon téléphone et mes écouteurs dorénavant en main, la musique jouant toujours, je fronce les sourcils. « Je vous connais de quelque part… » je lance en essayant de me souvenir d’où. Il me semble que cela ne fait pas si longtemps que ça que je l’ai rencontré, mais j’ai toujours été nulle pour me souvenir des visages. Puis après quelques longues secondes passées à le dévisager, j’ai un déclic. « Le magasin de téléphones le mois dernier ! Mais oui, bien sûr ! Et c’est… Peter, c’est bien ça ? » Je grimace parce que je ne suis vraiment pas sûre de mon coup et que je vais m’en vouloir si je me suis plantée. Parce que ce serait tout à fait mon genre de faire ce genre de bourde et que ce n’est pas du tout la première fois que ça m’arrive et certainement pas la dernière, malheureusement. Alors j’attends la réponse, comme si j’attendais un verdict qui allait changer l’intégralité de ma vie, un peu comme si j’attendais de savoir si j’avais gagné à la loterie.