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| From Pug to Bug - ft. Marian | |
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| Sujet: From Pug to Bug - ft. Marian Mer 3 Fév - 15:55 | |
| From Pug to Bug Marian Carson ∞ Milo Stevenson Je pris une grande inspiration alors que j’ouvrais la porte du refuge où je passais dès que j’en avais le temps. Ce qui signifiait plus beaucoup depuis que j’étais passé vice-président malheureusement. Au début j’avais essayé de tenir mes heures et horaire de mon mi-temps. Mais force avait été de constater qu’on ne pouvait être vice-président d’un groupe politique montant et avoir un petit job à passion à côté. Mais mes employeurs ici étaient compréhensif et avaient réarrangé mon contrat. J’étais plus proche d’un bénévole qu’autre chose. Je faisais des heures quand je le voulais et je recevais une somme ridicule pour mes heures. Cela ne me dérangeait pas. Si au début, j’avais eu besoin de ce mi-temps pour survivre, depuis que j’étais devenu vice-président, mes revenus s’en étaient vus sensiblement changés. L’air se bloqua dans mes poumons et je fus prit d’une quinte de toux. Prit d’une sérieuse bronchite, je n’avais pas pu vraiment me pointer au siège du Parti Collectif aujourd’hui. Alors je m’étais dit que, plutôt que de rester enfermé seul chez moi avec ma maladie comme seule compagne, je ferais mieux de me rendre un minimum utile en profitant de cette aubaine pour aller au refuge. C’était parfois douloureux de venir travailler ici. Parce que cela me rappelait ce rêve d’enfance que je n’avais jamais pu voir aboutir. Celui de devenir vétérinaire. Mais j’avais fini à me faire à l’idée que les choses étaient peut-être mieux ainsi. Je voulais faire le bien autour de moi. Et si je ne sauve pas des animaux, je lutte au moins activement pour la sécurité des citoyens de l’État de New York. Et j’avais bon espoir de bientôt voir les différents États du continent ouvrir les yeux sur le fait qu’on ne pouvait pas laisser dans les rues des personnes capable de dons tels que le don de suggestion ou de pyrokinésie. C’était purement de la folie de s’imaginer qu’il n’y aurait jamais d’accident. Il y en avait déjà eu et cela continuerait sans doute à moins qu’on ne crée de nouvelle loi pour protéger aussi bien les plus qu’humains que les humains. Et je suis intimement convaincu que cette cohabitation pourrait être possible. Sous certaines conditions. Depuis que le Registration Act était passé, je songeais de plus en plus à arrêter de passer au refuge. J’adorais ces instants que je pouvais m’accorder mais… Je me rendais aussi compte qu’à mon niveau de simple humain sans le moindre pouvoir, moi aussi j’avais la capacité de changer le cours des choses, de laisser ma marque sur ce pays, de faire le bien. Donc, malgré que le médecin m’ait prescrit une semaine de repos complet, j’avais profité d’une petite amélioration pour venir au refuge. Le visage à moitié masqué par une grosse écharpe que j’avais enroulé autour de mon cou, un col roulé à manche longue bien chaud et bourré de médicaments, j’étais venu m’occuper un peu des animaux du refuge. J’avais les yeux dans une notice, mes lunettes de lecture sur le nez quand un collègue arriva dans la pièce. Je relevai le nez pour voir mon collègue totalement débordé, des papiers en bouche, ses mains étant prisent par un jeune chiot un peu fougueux qui était… en train de se vider la vessie sur le t-shirt de ce pauvre Tim. « Milo ! Bouge, bouge, bouge ! Urgence pipiii ! » Je m’écartai prestement malgré ma tête bourdonnante. C’était le genre de choses qui arrivaient parfois lorsqu’on devait s’occuper d’animaux un peu jeunes qui intéressaient des personnes. Une fois dans les bras, ils ne se contenaient plus tout à fait sous la joie. Je fourrai la notice dans ma poche, décidant qu’il serait temps de voir si je pouvais reprendre un cachet ou si je devrais attendre ce soir. J’allais chercher le matériel pour nettoyer la petite flaque jaunâtre qu’avait laissé derrière lui mon collègue. Au loin, je l’entendais jurer. Apparemment, c’était un t-shirt auquel il tenait beaucoup… J’étais en train de nettoyer le sol lorsque je relevais à nouveau le nez. « Milo ! Faut que j’aille me doucher après en avoir fini avec les clients dont je m’occupe actuellement. Tu sais t’occuper de l’accueil pendant ce temps ? » J’acquiesçais. J’étais un peu devenu comme un élément du décor ici. Je ne venais pas souvent mais tout le personnel me connaissait. Il faut dire, je n’avais pas l’habitude de rechigner à mettre la main à la patte et nous n’étions que deux ici à accepter de nous occuper de tous les animaux un peu… exotiques voir parfois dangereux qui pouvaient terminer dans ce refuge. Et j’étais celui qu’on appelait lorsqu’un animal avait besoin de soins de manière continue pendant quelques jours et nuit. Mais je m’occupais rarement de l’accueil. Il était plutôt rare qu’on soit en sous-effectif comme aujourd’hui. J’avais bien fait de venir malgré ma bronchite. Je m’étais donc vaillamment dirigé vers l’accueil, toujours enroulé dans mon écharpe –il ne manquerait plus que je contamine quelqu’un- et d’un pas peu vaillant. Je soupirai d’aise lorsque je m’assis sur le fauteuil peu confortable de l’accueil. Je désinfectai mes mains avant de commencer à faire un peu de classement informatique en attendant un potentiel client. Je relevai la tête quand la cloche de la porte d’entrée retenti. Je souris chaleureusement à la jeune femme qui venait d’entrer. Bon ok, avec le visage à moitié enroulée dans mon écharpe, elle ne verrait sans doute pas grand-chose de ce sourire, mais c’était l’intention qui comptait non ? « Bonjour et bienvenue. Que puis-je faire pour vous ? » Code by Silver Lungs - Défi - Insérer 7 termes médicaux dans un sujet.:
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Jeu 4 Fév - 12:21 | |
| surprise motherf*cker feat Milo Ste*enson; Time Square
Journée de repos aujourd'hui. Marian a demandé en fin de semaine dernière la permission de se rendre à New York afin de faire un tour au refuge animalier sur Time Square. Ce refuge en particulier car c'est là-bas qu'elle y a adopté son second chien, Cortez, un pug noir de désormais trois ans. Petit chiot abandonné à l'époque à force d'une malformation qui le fait boiter. Mais c'est aussi pour ce défaut que Marian a craqué à l'époque. Le refuge, soucieux que les animaux soient en de bonnes mains après leur adoption, exige des contrôles de routine, d'abord tous les six mois pendant un an, puis tous les trois ans. Marian n'est pas dérangée par cette close du contrat d'adoption, bien au contraire, elle juge cela tout à fait normal pour s'assurer que les bêtes ne soient pas dans de pires conditions que celles précédant leur débarquement au refuge.
Cortez est des plus sages pendant que l'automobile jaune poussin de Marian file en direction de New York. Sur le siège passager, la mutante y a installé un petit couffin, et le chien aborde une face de bienheureux, apparemment très satisfait d'être emmené sans son frère.
« Tu es bien content aujourd'hui Coco, c'est parce que tu profites de maman pour toi tout seul ? » demande la jeune femme à son animal, considérant littéralement ce dernier comme son enfant. Le chien répond de ce petit mélange d'aboiement et de miaulement si caractéristique de son espèce, faisant rire sa maîtresse. « Ne sois pas aussi adorable, je sais que c'est toi qui a manger mes escarpins hier. » Humour, mais le chien semble se rappeler de l'instant cité et il baisse la tête en faisant une moue coupable. « Tu as de la chance que je t'aime, toi. » Une caresse derrière les oreilles et le chien se couche, satisfait.
Une heure de route plus tard, la Mini Cooper se faufile dans les rues de New York. La circulation n'est pas des plus catastrophique aujourd'hui, mais Marian préfère tout de même se garer près d'un square et finir le chemin à pieds. Cortez ne cesse de montrer sa bonne humeur et la jeune mutante lui accroche sa petite laisse.
« On passe par le parc ? » Aboiement positif de l'animal. « Tu es bien trop intelligent pour moi ! »
Sac dans une main, laisse dans l'autre, Marian ferme sa Mini Cooper et commence sa petite ballade en compagnie de son toutou. Elle passe quelques minutes au parc, le regardant courir après des pigeons exaspéré par ce petit monstre noir. Cortez a même droit à un petit gâteau pour chien que Marian sors de la poche arrière de son sac.
« La récréation est terminée, on décolle. »
Le trajet jusqu'au refuge n'est pas très long, et Marian pousse la porte de l'établissement pour laisser entrer son petit compagnon à quatre pattes. Les lieux n'ont pas beaucoup changés depuis la dernière fois. Elle se rappelle que la sérieux et la propreté de l'association l'as très impressionné la première fois, et c'est pour cette raison qu'elle y a tout de suite adhéré. Marian prend sa petite boule de poils dans ses bras, rangeant la laisse dans son sac, et se rend à l'accueil du magasin.
L'homme semble lui sourire, mais il est difficile de distinguer quoi que ce soit étant donné l'écharpe qui lui entoure le cou et tout ce qui se situe en dessous de son nez. A son timbre quand il lui dit bonjour et s'enquit de l'objet de sa présence, on sait tout de suite qu'il est malade, expliquant l'écharpe même à l'interieur.
« Bonjour, Marian Carson. J'ai adopté mon chien ici, et j'apporte son carnet de soins pour le contrôle de santé. » Dans les bras de Marian, Cortez tourne la tête en direction de sa maîtresse, puis en direction de l'homme au comptoir. « Tu dis bonjour, mon coeur ? » Mais le chien se tourne à derechef en direction de Marian et enfouie son museau dans son cou, comme pour se cacher. La jeune femme rit. « Il est un peu timide quand il ne connait pas. »
L'attention de Marian se reporte sur l'homme au derrière du bureau. Elle ne distingue pas grand chose de lui, mais elle ne peut s'empêcher de se dire qu'elle a déjà put remarquer son regard autre part.
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Dim 7 Fév - 14:12 | |
| From Pug to Bug Marian Carson ∞ Milo Stevenson « Bonjour, Marian Carson. J'ai adopté mon chien ici, et j'apporte son carnet de soins pour le contrôle de santé. » J’entrai distraitement les informations dans l’ordinateur, cherchant la date où une certaine Marian Carson aurait adopté un chien chez nous. Et pendant que l’ordinateur cherchait dans ses dossiers en faisant un bruit de fou –je crois qu’il faudrait vraiment qu’ils prennent la peine de débloquer des fonds pour racheter du matos informatique parce que cet ordinateur menaçait de les lâcher du jour au lendemain- je reportais mon attention sur la brune. Enfin, surtout sur son adorable chien. « Tu dis bonjour, mon cœur ? » La tentative de fuite du petit chien me fit rire. Enfin, j’essayai de rire. Mais avec ma maladie, cela ressembla plus à une exclamation rauque. Rien à voir avec le rire délicat de ma cliente. « Il est un peu timide quand il ne connait pas. » Je ne fis pas de tentative d’approche auprès de l’animal, ne voulant pas l’effrayer outre mesure. « Ce sont des choses qui arrivent souvent. » Souris-je. C’était quand je voyais des personnes heureuses avec leurs animaux après les avoir adopté que je me disais que je m’étais peut-être trompé de vocation. Cependant, figure politique de 49 ans, il était un peu trop tard pour moi pour tout plaquer et recommencer à zéro. L’ordinateur arrêta son ronronnement infernal et un ‘ding’ s’échappa des baffles de mauvaises qualités. J’allais donc me renseigner un peu plus avant sur la relation que Madame Carson avait avec notre boutique. Une adoption, un chien très bien traité. Oh, c’était moi qui m’étais occupé d’elle le jour où elle a adopté Cortez –le nom du chien d’après nos fichiers-. Je me disais bien que son visage me disait vaguement quelque chose. Par respect pour l’animal, je me mis un peu de désinfectant sur les mains avant de sortir de derrière le comptoir. « Vous pouvez me suivre s’il vous plait. » Et après un dernier sourire camouflé derrière mon écharpe, je la dirigeai vers la salle qui nous servait de salle d’ auscultation pour les animaux arrivant blessés ou malade. Ou encore tout simplement pour s’assurer que les animaux adoptés chez nous étaient bien traité. Avant d’entrer dans la salle, je retirai mon écharpe. En plus d’être encombrante, elle était une grande source de microbes et lorsque j’étais arrivé ce matin, on m’avait bien spécifié que si j’avais à rentrer dans cette salle, c’était les mains désinfectées et sans mon écharpe. J’aimais trop ce petit job que pour risquer de le perdre. Je toussai légèrement, ma bronchite se rappelant à moi. Peut-être devrais-je reprendre un médicament lorsque la jeune femme sera partie, ça ne me ferait pas de mal. Je m’assis à une chaise dans la salle et souris à nouveau à la brune. « Vous pouvez déposer Cortez sur la table. Comment va son boitement au fait ? Je suppose que vous restez attentive à sa malformation. » Je retirai ensuite mes lunettes de lecture. J’essayais souvent de rester professionnel mais quand j’étais en contact avec des animaux, je savais que mon regard avait tendance à briller comme celui d’un enfant fasciné. Je me penchai en arrière et sorti un biscuit pour chien d’un petit bocal que je tendis ensuite à Cortez comme signe de début d’amitié entre lui et moi. Code by Silver Lungs - Défi - Insérer 7 termes médicaux dans un sujet.:
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Sam 13 Fév - 16:07 | |
| surprise motherf*cker feat Milo Ste*enson; Time Square
Cortez semble un peu paniqué. Pourtant ce n'est pas la première fois qu'il met les pattes ici depuis son adoption, mais il a toujours été un animal un peu craintif. Marian le sent un peu tremblant dans ses bras, et alors que l'employé fouillle les dossiers informatiques, elle serre doucement sa petite boule de poil contre elle, le caressant sous le menton comme il aime. Manifestement, l'homme obtient les informations qu'il cherchait et il quitte le comptoir, non sans se désinfecter les mains. Marian le remarque et lui en est reconnaissante : trop peu de gens pensent à protéger les animaux des maladies humaines, alors qu'ils y sont tout autant sujets. Comme elle y est mandée, la jeune mutante suit son hôte dans l'arrière boutique, où se situe la salle d'auscultation qu'elle connait déjà pour y être entré plusieurs fois.
Marian pénètre dans la pièce et se dirige automatiquement en direction de la table où se passent les examens médicaux. Cortez tente une petite moue penaude pour amadouer sa maîtresse qui ne peut s'empêcher de rire.
« Espèce de petit manipulateur, je ne t'ai pas éduqué aux caprices. Tout ira bien. » Un baiser sur le museau de l'animal, et la jeune femme le dépose sur la table médicale. Pour le rassurer, l'homme lui a sortit un petit biscuit pour chien, que Cortez renifle puis accepte sans rechigner. « C'est la bonne technique, il est trop gourmand pour dire non à une friandise. » Elle caresse la tête du chien qui croque son biscuit, mettant des miettes un peu partout. « Je ne lui en donne que rarement, pour des occasions spéciales, sinon il serait capable d'en manger tous les jours et tomberait en surpoids. »
L'écharpe et les lunettes ont desertés le faciès de l'homme, que Marian peut contempler en entier pour la première fois depuis son entrée. Immédiatement, elle se rappelle que c'est lui qui était là le jour où elle a justement adopté Cortez. Seulement, autre chose la titille un peu, mais elle hausse les épaules intérieurement. Sans doute bien de rien important. Il lui demande, Cortez léchant les miettes de son biscuit, comment se porte la malformation de ce dernier.
« Très bien je dois dire, » annonce Marian en posant ses mains sur la table pour y prendre appui, montrant à Cortez qu'elle est près de lui. « Cela ne le gêne quasiment pas, il y est parfaitement habitué. Il ne peut juste pas courir aussi longtemps que son confrère car sa patte s'épuise trop rapidement. Je l'emmène tous les deux mois chez un kinésithérapeute animal pour le soulager. Mais au quotidien sa patte-folle n'est pas du tout un problème. Au contraire, ça lui donne même un certain charme. N'est-ce pas, tu les fais toutes craquer quand on se promène hein ? » Cortez penche la tête sur le côté, presque l'air gêné, et Marian dépose un dernier baiser sur son museau, puis se redresse pour laisser l'homme l'ausculter comme il se doit. Elle en profite d'ailleurs pour sortir le carnet de santé de son sac, et le feuillette rapidement.
« Normalement tout est à jour. L'identification par puce bien sûr, les injections, les contrôles ophtalmologiques également. Et lui et son frère ont un contrôle le mois prochain concernant l'insuffisance respiratioire et l'hypoxie chronique. » Marian s'interrompt en faisant une moue songeuse. Elle a sans doute tout dit, et dépose le carnet de santé sur la table pour que l'homme puisse y noter ses constatations et son analyse de l'animal. Ce dernier semble déjà plus en confiance, comme quoi un simple biscuit peut faire des miracles. La jeune femme porte un regard affectueux sur Cortez, puis remonte les yeux sur l'homme. Malgré qu'elle sâche le connaitre de par l'adoption du petit chien, Marian est persuadée que cette physionomie lui est connue d'ailleurs. Mais pour l'instant, difficile d'imaginer l'homme dans une autre situation, tant il semble fasciné par le petit chien noir.
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Mar 16 Fév - 14:20 | |
| From Pug to Bug Marian Carson ∞ Milo Stevenson « C'est la bonne technique, il est trop gourmand pour dire non à une friandise. » Je lui souris en retour. Il était rare de voir un animal résister à ce genre de cadeau. Je profitais du fait que le chien était en train de manger pour lui caresser affectueusement le dos. L’air que rien, j’en profitais pour m’assurer qu’il n’était pas en sous-poids ou en surpoids. Je constatais assez facilement que l’animal était nourrit convenablement. Certains propriétaires se vexaient quand on faisait monter leur chien sur la balance. Personnellement, je préférais ma méthode. C’était plus discret et ça ne remettait pas en question la manière dont le propriétaire s’occupe de son animal. « Je ne lui en donne que rarement, pour des occasions spéciales, sinon il serait capable d'en manger tous les jours et tomberait en surpoids. » Je me penchai en arrière pour attraper un essuie-tout. D’un mouvement de la main rendu fluide par l’habitude, je ramassai les miettes qu’avait faites Cortez sur la table d’auscultation. « Vous avez parfaitement raison. Une récompense de temps en temps ne fait pas de mal et permet à Cortez d’autant plus apprécier la chose. J’espère que cela ne vous dérange pas que je lui ai donné un biscuit sans vous demander votre avis. »Parce que, après tout, je n’étais pas vétérinaire et j’étais loin d’avoir la science infuse. On avait eu un étudiant en vétérinaire qui a travaillé ici quelques mois par le passé. J’avais passé pas mal de temps à lui poser des questions, à apprendre par son biais. Il avait dû partir faute de temps pour étudier. « Très bien je dois dire, cela ne le gêne quasiment pas, il y est parfaitement habitué. Il ne peut juste pas courir aussi longtemps que son confrère car sa patte s'épuise trop rapidement. Je l'emmène tous les deux mois chez un kinésithérapeute animal pour le soulager. Mais au quotidien sa patte-folle n'est pas du tout un problème. Au contraire, ça lui donne même un certain charme. N'est-ce pas, tu les fais toutes craquer quand on se promène hein ? »La tendresse dont faisait preuve la brune était touchante. Et si cela ne tenait qu’à moi, je clôturerais le dossier tout de suite. Il était évident qu’elle traitait correctement son chien et que tout serait en ordre. Cependant, je ne pouvais pas faire fit de l’administratif. Ce n’était pas parce que j’étais vice-président d’un parti politique que cela ne me retomberait pas dessus par la suite. Ici, je mon rang ne valait pas bien plus que celui de stagiaire sur le très long terme. Pas vraiment employé, pas vraiment bénévole. J’évitais donc de contourner les procédures. Un bref instant je dois me détourner pour tousser un peu au creux de mes mains. Le chien étant calme, j’en profitais pour me lever et retourner chercher de la crème désinfectante. Je m’en repassais sur les mains avec un léger sourire d’excuse. J’allais ensuite me rasseoir et commençai à ausculter le chien. « Normalement tout est à jour. L'identification par puce bien sûr, les injections, les contrôles ophtalmologiques également. Et lui et son frère ont un contrôle le mois prochain concernant l'insuffisance respiratoire et l'hypoxie chronique. »J’hochais la tête. Enfin une personne faisant attention aux besoins spécifiques de la race de chien qu’ils possédaient. « Je vous conseille de faire aussi attention à la Pyodermite du pli facial. On en retrouve pas mal chez les Clarins à cause des nombreuses rides et pliures qu’ils ont sur le visage. » Répondis-je d’un ton distrait alors que toute mon attention était portée sur le chien. Cette petite boule de poil était tout bonnement adorable. Je prêtais une grande attention à sa patte malformée. Cela commençait à faire longtemps maintenant que Madame Carson était venu adopter ce petit chien mais je me souvenais encore vaguement de l’état dans lequel Cortez avait été adopté. Et même sans être un expert, cela se voyait qu’il était soigné tous les deux mois. J’attrapai ensuite les papiers laissés sur la table avant de les feuilleter. Tout cela me semblait en ordre. « Je me disais bien que tout devait être en ordre. Cela se voit que vous tenez beaucoup à Cortez. Ça fait plaisir à… »Mon téléphone sonna. Un soupire m’échappa alors que Hit the Road Jack raisonna dans la pièce. J’avais prévenu que j’étais en congé maladie pourtant. Je sortis mon téléphone et, comme je le supposais, c’était l’un des numéros interne du siège social du Parti Collectif. « Veuillez m’excuser, je suis obligé de prendre cet appel. » Je me levai rapidement pour aller m’isoler comme je pus dans un coin de la pièce, devenant beaucoup plus sévère dès le moment où mon téléphone se porta à mon oreille. « Stevenson, j’écoute. »Il y eu un blanc pendant lequel j’entendais un secrétaire déblatérer son flot de questions d’organisation. « Je vais vous arrêter tout de suite. Je ne suis pas au siège du parti et n’y serais pas tant que je ne me serais pas remis de ma bronchite. Si vous voulez vraiment des réponses à toutes vos questions, contactez Zain Perkins. C’est le secrétaire de Connelly. Il sera vous renseigner et s’occupera de cela à merveille. Bonne journée à vous. » Je raccrochais dans un mot de plus, revenant à mon attitude plus souriante et plus légère. Moins… Homme politique. Je retournai à la table d’auscultation. « Encore désolé pour ça. Ce n’est jamais évident de cumuler deux travails. » Mon sourire s’adoucit alors que mon regard se posait sur Cortez. Je ne pus résister à aller le caresser. « Cortez est vraiment adorable. Je suis vraiment content qu’il ait pu se trouver quelqu’un prenant aussi bien soin de lui que vous. » Code by Silver Lungs - Défi - Insérer 7 termes médicaux dans un sujet.:
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Mer 2 Mar - 16:10 | |
| surprise motherf*cker feat Milo Ste*enson; Time Square La consultation semble se dérouler pour le mieux. Marian écoute soigneusement, bien qu'elle les connaisse déjà, les conseils de l'homme en face d'elle. Il parait plus que satisfait du soin qu'elle apporte à Cortez, ainsi que de son affection pour lui. Pour la jeune femme, cela lui semble tout naturel, après tout on adopte pas un animal pour mal s'en occuper. Mais elle sait pertinemment que tout le monde ne pense pas de cette façon, et elle s'en désole au plus haut point. Soudain, la discussion autour de l'animal est interrompue par une sonnerie de téléphone. La jeune mutante ne peut retenir un sourire à la musique qui retentit et elle hoche la tête pour lui indiquer qu'il n'y a aucun soucis pour le dérangement.
« Bien sûr, » ajoute simplement la jeune femme sans se départir de son sourire.
L'homme s'éloigne dans un coin de la pièce sans pour autant en sortir, et Marian profite de cette petite pause dans l'auscultation de Cortez pour prendre ce dernier dans ses bras.
« Je suis fière de toi mon coeur, tu es très sage, » souffle-t-elle tout bas pour ne guère déranger la causerie téléphone inattendue de l'animalier.
Malgré-elle, et puisque la pièce est plongée dans le silence en dehors des ronronnements étranges de Cortez, des bribes de phrases échouent dans les oreilles de Marian. Qui, soyons honnête, est heureuse de ne pas boire quoi que ce soit en l'instant, sinon elle se serait étouffée sans plus de cérémonie. Elle se contente de retenir une toux de surprise à l'entente du nom de l'homme en face d'elle, ainsi qu'à celle de Zain. Décidément. Maintenant elle comprends. Pourquoi l'homme en face d'elle lui disait un peu trop quelque chose, outre le fait que c'est lui qui était présent lors de l'adoption de Cortez. Subordonné de cette Connelly. Bien sûr. Comment n'a t'elle put pas le reconnaitre. Certes, l'écharpe d'abord, puis l'attention focalisée sur le chien et le contexte très différent d'une conférence télé. Il ne semble même pas le même homme que celui que Marian a put longuement fixer lors des reportages, enquêtes, et bien d'autres sur le Registration Act. En réalité, et encore une fois le contexte aidant, il n'as pas l'air aussi inhumain que l'idée que Marian s'en fait. Mais elle ne sait mieux que quiconque, tout le monde joue double-jeu.
Désormais, elle ne peut s'empêcher de se sentir sur ses gardes. En tant que mutante qui fuit le recensement, elle est clairement hors-la-loi, et peut être appréhendée à chaque coin de rue. Chose qu'elle a tendance à oublier. Milo est de retour, il s'excuse, et Marian lui rend son sourire alors qu'il tend la main pour caresser Cortez qu'elle tient toujours contre elle. Il faut jouer le jeu après tout.
« J'ignorais qu'un poste et un emploi aussi important dans la société New Yorkaise laissait du temps à un second boulot, ça ne doit pas être simple tous les jours, dire que je me plains parfois de mes horaires ! » Maintenant, il est difficile pour Marian de considérer cet homme -qu'elle appréciait pourtant beaucoup jusque là- autrement que comme son ennemi. Si elle se sent mal à l'aise, elle ne se défait pas de son sourire pour autant et reporte l'attention sur Cortez qui semble s'impatienter.
« Il y a autre chose à contrôler ? » demande-t-elle en désignant le petit chien.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Dim 27 Mar - 16:05 | |
| From Pug to Bug Marian Carson ∞ Milo Stevenson Quelque chose semble avoir changé dans l’attitude de la brune mais je ne m’en formalise pas. Malgré tout, elle me renvoie mon sourire. Elle m’a l’air d’être une femme bien. Je n’aurais peut-être pas dû prendre cet appel devant elle mais je n’ai pas honte, je ne cache pas ce que je suis. Même si je sais parfaitement que le Parti Collectif le fait l’unanimité auprès des newyorkais. Après tout, ce n’est pas la première fois que je vais à l’encontre de certaines mœurs américaines. « J'ignorais qu'un poste et un emploi aussi important dans la société New Yorkaise laissait du temps à un second boulot, ça ne doit pas être simple tous les jours, dire que je me plains parfois de mes horaires ! » Je me laisse aller à rire légèrement. Mon rire se transforme en toux et je me détourne, portant ma main à mes lèvres le temps que cela passe. « Il est vrai que ce n’est pas évident tous les jours. Cela l’est rarement à vrai dire. Mais je ne suis jamais que bénévole ici. Tout ce qui m’importe, c’est d’aider. » Et aussi publicité-colgate que cette phrase puisse paraitre, je le pense sincèrement. Je ne souhaite que le bienêtre des citoyens de New York, tous comme je ne souhaite que le bienêtre des animaux que le refuge sauve. Je dois bien reconnaître que je m’étais attendu à m’aliéner une partie de la population de par mon poste de vice-président mais je ne le regrette pas. Pas après une victoire comme le registration act. « Cela fait des années que je travaille ici. Je me serais mal vu abandonner le refuge sous le prétexte de mes croyances politiques. On est bien assez souvent en sous-effectif ici que pour que je n’abandonne les lieux pour de bon. » De plus, ce n’est pas comme si j’avais vraiment quelqu’un qui m’attendait le soir chez moi. Instinctivement, je vais frotter mon annuaire gauche, là où j’ai porté si longtemps mon alliance. Ma fille vole de ses propres ailes, mon fils est mort, mon ex-mari ne veut plus entendre parler de moi. Non, je n’ai plus que le boulot pour oublier ma solitude. « Il y a autre chose à contrôler ? » Je reviens au présent et je lance un nouveau sourire à la brune. Il se pourrait que je me sois assombrit un instant. Mon regard se repose sur le petit chien et, en un coup, tout semble aller un peu mieux. Voir cette petite boule de poile aussi à son aise dans les bras de sa maîtresse, cela mettait du baume au cœur. J’attrape les papiers qu’elle m’a donnés plus tôt et je m’appuie sur la table alors que je les feuillettes une dernière fois, à la recherche d’une irrégularité. Je les lui tends, n’ayant rien trouvé d’anormal. Ma tête bourdonne. Je devrais peut-être reprendre un ou deux médicament pour le reste de ma journée. « Tout me semble être parfaitement en ordre Mademoiselle Carson. » Ma voix s’efface d’elle-même alors que je m’exprime et je me retrouve à devoir me racler la gorge. Peut-être devrais-je arrêter d’aller travailler en étant malade à mon âge. Ce n’est pas comme si j’avais encore Wells chez moi pour me botter le cul les fois où j’en fais de trop. Une fois qu’elle eut récupéré ses papiers, je récupère mon écharpe et je l’enroule autour de mon cou. « Veuillez excuser mon état de santé. Je sais bien que ce n’est pas forcément le plus hygiénique mais je suis plus utile ici qu’au fond de mon lit. » Code by Silver Lungs - Défi - Insérer 7 termes médicaux dans un sujet.:
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian Lun 18 Avr - 22:49 | |
| surprise motherf*cker feat Milo Ste*enson; Time Square Il a l'air des plus sincères. Cela embête Marian de se sentir soudainement aussi méfiante à propos de celui qui s'occupe bien d'elle et de son chien... mais elle ne peut s'en empêcher. Après tout, ne dit-on pas que les politiques sont des plus doués pour jouer la comédie ? Alors même si elle sent la sincérité dans ses mots et son sourire, la mutante ne peut pas aller à l'encontre de son sentiment d'appréhension. En tant que hors-la-loi, qui a pour l'instant put passer entre les mailles du filets, difficile de ne pas tendre pour la paranoïa. Pourtant elle sourit, ne serait-ce que par politesse, mais aussi pour n'animer aucun soupçon à son encontre.
Cortez, quant à lui, semble comprendre que sa "torture" est bientôt terminée car il est animé par un regain d'enthousiasme. L'animal jappe dans les bras de Marian qui souffle doucement pour le calmer.
« Une petite minute, mon coeur. »
Le chien penche la tête sur le côté en fixant sa maîtresse puis porte son attention sur Milo. Ce dernier rend à Marian le carnet de santé de Cortez, qu'elle range immédiatement dans son sac. Quand elle remonte la tête, l'homme se racle la gorge et s'excuse de son état de santé.
« C'est certain, mais un peu de repos serait bien mérité je pense, n'en faites pas trop. » Malgré sa méfiance, l'altruisme de Marian ne peut rester enfoui bien longtemps. Sa compassion pour autrui est bien trop grande, même après la mise à jour du penchant politique de Milo. Au fond, elle se sent très mal de soudainement juger quelqu'un comme ça, mais un petit murmure au fond d'elle lui dit de ne pas culpabiliser. Ne pas se sentir mal à l'aise alors qu'elle sera sans doute la prochaine sur la liste. Non, il ne faut pas penser à ce genre de choses maintenant.
« En tout cas, merci beaucoup pour l'examen de Cortez, malgré cette bronchite indiscutable. Je pense quand même que du calme est recommandé dans cette situation... Je dis ça mais je serais la première à aller bosser même si j'étais clouée au lit ! » Marian se permet un peu d'humour, et baisse les yeux sur Cortez : « On rentre à la maison ? » L'animal manifeste sa joie en moulinant ses petites pattes et le sourire de Marian récupère sa lumière.
« Merci encore, » répète la mutante en ayant le réflexe de tendre la main pour saluer l'homme en face d'elle. A la dernière seconde, elle se rend compte que ce n'est pas spécialement la meilleure des idées et change donc son déplacement pour le remplacer par un agitement de la paume. C'est préférable pour tout le monde. « A dans deux ans pour un autre examen, si le monde ne s'écroule pas d'ici là ! »
Un dernier sourire, et Marian tourne les talons, sentant que Milo la raccompagne jusqu'à la pièce principale de la boutique, qu'elle finit par quitter. Cortez semble penser approprié de lancer un petit aboiement en guise d'adieu.
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| Sujet: Re: From Pug to Bug - ft. Marian | |
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